JA Février 2020

et de nos connaissances du métier pour
pousser les sujets toujours plus loin, et
être percutants.
Mon métier est au final très différent
de celui d’un pharmacien d’officine
mais nous y retrouvons de nombreux
points communs. Nous nous adaptons
à l’actualité comme un pharmacien
d’officine s’adapte à son patient.
Nous apprenons à poser les bonnes
questions comme le fait un officinal.
Si une dépêche tombe nous sommes
assez flexibles pour traiter directement
le sujet tout comme à la pharmacie où
le pharmacien privilégie l’arrivée de son
patient à la tâche qu’il était en train de
réaliser.
comme un véritable professionnel
du médicament plutôt qu’un simple
commerçant, c’est une bonne chose !
L’évolution est rapide, il va falloir
que les pharmaciens s’adaptent.
De nouveaux acteurs entrent en jeu
également. Il va falloir apprendre à
travailler avec eux et à en faire des alliés
de la pharmacie et ainsi poursuivre la
transformation de notre métier dans une
bonne direction.
Quelle est votre vision de la pharmacie
de demain ?
Je suis très optimiste sur la
pharmacie de demain ! J’ai la chance de
côtoyer les différents acteurs qui font
bouger la profession, et, à mon sens,
nous allons dans la bonne direction.
Nous valorisons de plus en plus les
compétences du pharmacien qui est
désormais beaucoup plus considéré
28 Journal de l’ANEPF n°3 - Février 2020