JA Février 2020
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BPCO et kiné ?
En France, la bronchopneumopathie
chronique obstructive (BPCO) touche 3,5
millions de personnes et provoque la mort
d’environ 16 000 personnes par an. De par les
symptômes respiratoires et leurs impacts sur la
qualité de vie, le patient BPCO va être, tôt ou tard,
amené à consulter un kinésithérapeute dans le
cadre de sa prise en charge multidisciplinaire.
Au-delà des symptômes purement respiratoires,
la plainte du patient va être principalement
orientée vers la diminution de la qualité de
vie. En effet, selon Bergner et al., une BPCO non
oxygéno-dépendante entraîne une atteinte sur la
qualité de vie plus importante que l’angor ou la
polyarthrite rhumatoïde. Un des axes de rééducation principale du kiné va donc être
l’amélioration de cette qualité de vie et la lutte contre le déconditionnement. Pour
cela, il est d’abord nécessaire de sortir le patient du cercle de déconditionnement
dans lequel il a pu s’engager : lorsque l’obstruction bronchique apparaît, les premiers
symptômes vont apparaître auprès du patient : toux et dyspnée, entraînant bien souvent
une sédentarisation, créant ainsi un cercle vicieux où la dyspnée et la sédentarisation
s’auto-entretiennent.
32 Journal de l’ANEPF n°3 - Février 2020