bulletin municipal 204 - juin 2007 - Ville de Limay
bulletin municipal 204 - juin 2007 - Ville de Limay
bulletin municipal 204 - juin 2007 - Ville de Limay
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
12<br />
> ÇA SE PASSE À LIMAY<br />
Noces d’or<br />
C’est chaleureusement entouré <strong>de</strong> leur<br />
famille que Monsieur et Madame Simon<br />
ont fêté leurs noces d’or – 50 années <strong>de</strong><br />
vie commune - le 21 avril <strong>de</strong>rnier à<br />
l’Hôtel <strong>de</strong> <strong>Ville</strong>. Madame DESLANDES<br />
Léa, Augustine, Joséphine, épouse<br />
SIMON est née à la Jaille-Yvon dans le<br />
Maine et Loire le 20 janvier 1929.<br />
Monsieur SIMON, Maurice, Eugène,<br />
Alfred, est né le 3 novembre 1929 à<br />
Fontenay-Saint-Père (qui était encore à<br />
l’époque en Seine et l’Oise). Ils se rencontrent<br />
lors d’un bal à Fontenay-Saint-<br />
Père en 1956 et se marieront un an plus<br />
tard, le 27 avril 1957, à 14h30 en Mairie<br />
<strong>de</strong> Fontenay-Saint-Père (le Maire est<br />
alors M. PAIN Antonin).<br />
Les parents et l’école<br />
Le thème <strong>de</strong> la <strong>de</strong>rnière conférence sur la parentalité était celui <strong>de</strong>s relations<br />
entre les parents et l’école. La conférencière, Patricia Ozas, qui est déjà intervenue<br />
à plusieurs reprises dans le cadre <strong>de</strong> cette action, appartient à l’Ecole <strong>de</strong>s<br />
Parents. Elle a présenté un historique <strong>de</strong>s relations entre l’école et la famille.<br />
Au début du XIXème siècle, les parents payaient les professeurs <strong>de</strong> leurs<br />
enfants : ils s’agissait d’un rapport monétaire. Tout a changé en 1881, avec<br />
Jules Ferry et l’école laïque, gratuite et obligatoire. Dès 1889, les instituteurs<br />
sont <strong>de</strong>s fonctionnaires <strong>de</strong> l’Etat. Ils sont chargés <strong>de</strong> transmettre les valeurs<br />
républicaines, la culture et <strong>de</strong> préparer les enfants à être <strong>de</strong> futurs citoyens<br />
libres et égaux. L’école est un espace hors du mon<strong>de</strong>. Tous les élèves portent<br />
une blouse afin <strong>de</strong> masquer les différences sociales. L’école est aussi chargée<br />
<strong>de</strong> dispenser un nouveau savoir pour <strong>de</strong> nouveaux métiers que les familles ne<br />
peuvent plus transmettre.<br />
Peu à peu, l’école prend <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> place dans l’existence <strong>de</strong>s enfants<br />
qui la fréquentent pratiquement <strong>de</strong> 3 à 18 ans. D’autres structures vont intervenir<br />
dans la vie <strong>de</strong> l’enfant : la crèche, la halte-gar<strong>de</strong>rie, le Centre <strong>de</strong> loisirs.<br />
Insensiblement, les parents sont dépossédés <strong>de</strong> leurs missions par <strong>de</strong>s éducateurs<br />
qui sont <strong>de</strong>s professionnels.<br />
D’où une difficulté pour l’enfant qui se sent pris entre sa loyauté pour sa famille<br />
et celle pour l’école. Les rencontres entre parents et enseignants doivent se<br />
faire très tôt, l’idéal étant le premier jour d’école où accompagner son enfant<br />
permet <strong>de</strong> rencontrer l’enseignant et <strong>de</strong> découvrir la classe <strong>de</strong> son enfant dans<br />
un climat serein. Un premier dialogue peut alors s’amorcer avant que surgissent<br />
les difficultés. Quand un parent est " convoqué " à l’école, forcément, il se<br />
sent mal à l’aise, surtout s’il a lui-même <strong>de</strong> mauvais souvenirs <strong>de</strong> l’école. C’est<br />
encore plus difficile s’il ne parle pas bien français. D’où l’importance <strong>de</strong>s associations<br />
<strong>de</strong> parents d’élèves ou simplement <strong>de</strong> la voisine qui veut bien traduire<br />
les propos <strong>de</strong> l’enseignant. Ces conférences attirent <strong>de</strong> plus en plus <strong>de</strong> mon<strong>de</strong><br />
et <strong>de</strong> professionnels <strong>de</strong> l’enfance non seulement <strong>de</strong> <strong>Limay</strong> mais <strong>de</strong>s villes voisines.<br />
L’affluence <strong>de</strong>s parents varie selon le thème choisi. En revanche, le café<br />
<strong>de</strong>s parents, lui, est toujours très couru.<br />
Les sapeurs-pompiers recrutent<br />
<strong>de</strong>s volontaires<br />
Le Centre <strong>de</strong> Secours <strong>de</strong> <strong>Limay</strong> est formé <strong>de</strong><br />
volontaires : le chef <strong>de</strong> corps, le lieutenant<br />
Gilles Chantrel, est lui-même un volontaire. Il<br />
encadre une trentaine <strong>de</strong> personnes, dont trois<br />
adjoints, cinq sergents et sous-chefs, huit caporaux-chefs<br />
et quatorze sapeurs-pompiers.<br />
Le Centre est appelé à grandir au niveau <strong>de</strong>s<br />
effectifs (qui peuvent aller jusqu’à cinquante) car<br />
les interventions sont en augmentation, à cause<br />
l’augmentation <strong>de</strong> la population. Le secteur<br />
d’intervention n’est pas seulement <strong>Limay</strong> : les<br />
sapeurs-pompiers peuvent être amenés à<br />
intervenir dans les communes <strong>de</strong>s alentours et<br />
jusqu’à Mantes-la-Jolie, si nécessaire.<br />
Jusqu’à présent, la formation durait une quarantaine<br />
d’heures en soirée et le week-end. A partir<br />
<strong>de</strong> juillet, elle sera plus longue et s’étendra sur<br />
une année car <strong>de</strong> nouvelles techniques voient<br />
le jour. Cette formation regroupe le secourisme<br />
(secours en équipe) et l’incendie.<br />
Pour postuler, il faut avoir au moins 16 ans :<br />
jusqu’à 18 ans, on travaille sous tutelle. Ensuite,<br />
il est possible <strong>de</strong> se perfectionner et <strong>de</strong> monter<br />
en gra<strong>de</strong>.<br />
Aucun diplôme n’est requis mais il faut jouir <strong>de</strong><br />
ses droits civils et être dans une bonne condition<br />
physique. Dès le départ, on procè<strong>de</strong> à <strong>de</strong>s<br />
tests (traction, course, échelle, piscine, claustrophobie)<br />
afin d’éliminer d’emblée ceux qui ne<br />
pourront présenter un dossier. Côté culture, il<br />
faut s’attendre à <strong>de</strong>s épreuves <strong>de</strong> dictée et <strong>de</strong><br />
maths <strong>de</strong> niveau 6 ème .<br />
“Je vois la personne avec qui j’ai un entretien<br />
individuel, explique le lieutenant Chantrel. Je<br />
l’ai<strong>de</strong> à monter un dossier en tenant compte <strong>de</strong><br />
sa réelle volonté d’évoluer et <strong>de</strong> progresser. Il<br />
faut un minimum <strong>de</strong> culture générale et une<br />
condition physique qui permette par la suite <strong>de</strong><br />
remplir sa mission. Un avis médical est bien<br />
entendu requis. Ce n’est pas insurmontable.”<br />
La plus gran<strong>de</strong> difficulté est d’avoir beaucoup<br />
<strong>de</strong> disponibilité. Certains métiers ne sont pas<br />
compatibles lorsqu’il faut passer douze heures<br />
en centre posté, être d’astreinte le soir. Le centre<br />
<strong>de</strong> <strong>Limay</strong> <strong>de</strong>vrait être regroupé à Gargenville<br />
dans l’avenir, mais pas dans l’immédiat.<br />
Les interventions les plus nombreuses (70%<br />
<strong>de</strong>s cas) concernent l’assistance à la personne.<br />
L’ambulance est la plus sollicitée. Les autres<br />
engins sont un fourgon incendie, un camion<br />
citerne pour les feux <strong>de</strong> forêt, un véhicule tous<br />
usages et un véhicule léger.