singer_magazin_winter_FR

Édition 06 | Hiver 2021/22
également les temps d’après-ski. Le « thé dansant de 5
heures » de la Singer Stub’n, accompagné de musique live
et de danses, était réputé pour son ambiance conviviale.
En ces temps, les remontées mécaniques étaient rares
et il fallait rejoindre à pieds le sommet des pentes – un
énorme effort pour tous les participants, récompensé à
chaque fois par la joie d’une descente échevelée. Avec
les progrès des skieurs, les remontées mécaniques se sont
multipliées, entrainant l’engouement pour la pratique du
ski.
De nos jours, les prévisions météo permettent d’anticiper
les chutes de neige et les dameuses se lancent dès le
petit matin pour préparer les pistes à la perfection. À
l’époque, c’était plus compliqué. Les skieurs devaient
tasser eux-mêmes la neige dans les descentes et dégager
de la place – un effort considérable qui n’était pas au
goût de tout un chacun.
De tout temps, skier sous le beau
soleil de mars était très prisé.
De nombreux hôtes ne venaient pas à Berwang
pour la pratique du ski mais pour s’approprier
une chaise longue au bord des pistes et soigner
leur bronzage. De quoi confondre plage de
l’Adriatique en août et abords de pistes de ski ! Et
bien souvent ce furent les villageois qui inscrirent
les dernières courbes dans la poudreuse tandis
que les visiteurs se délectaient des ultimes rayons
de soleil.
Pour moi, le ski c’est la vie
et, malgré mes 82 ans,
je n’imagine pas un seul
instant m’arrêter de skier.
11