Chabi Rachida
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SYNTHESE BIBLIOGRAPHIQUE
Le pois de printemps est un très bon précédent : il permet d’obtenir de meilleurs
rendements pour le blé suivant et des économies de charges à l’échelle de la rotation et son
introduction dans les assolements permet de réduire les risques agronomiques (pollution des
nappes phréatiques par des engrais azotés) et les doses d’azote sur la culture suivante
(ARVALIS, 2013).
III-2-1- Variétés du pois
Il y’a deux variétés de pois, pois d’hiver et pois de printemps :
‣ Le pois d’hiver est à réserver aux situations où les risques hydriques et thermiques sont
importants à la floraison. En effet sa floraison étant plus précoce d’au moins quinze jours
que celle du pois de printemps. La date de récolte du pois d’hiver est avancée d’une
dizaine de jours par rapport au blé et au colza (ARVALIS., 2013).
‣ Le pois du printemps, pour son effet notoire il permet un gain de rendement pour le blé
suivant de 4 à 9 q/ha, son introduction dans les assolements permet de gérer des
adventices difficiles, et grâce à ses nodosités, le pois permet une économie d’azote sur la
culture suivante d’environ 30 kg/ha (ARVALIS., 2013).
Le pois protéagineux devient sensible aux maladies au moment de la floraison. C’est à
cette période qu’il faut surveiller les attaques d’anthracnose, la maladie la plus fréquente et la
plus nuisible au pois, mais aussi la présence de botrytis ou de rouille. Oïdium, sclérotinia,
mildiou, bactériose Pseudomonas syringae pisi, aphanomyces sont moins fréquentes mais
méritent d'être surveillées (BASF.,2015).
Les pois fourragers peuvent être ensilés, Ils sont généralement utilisés comme un toutrécolte
pour l'ensilage, car ils fournissent des protéines et amidon pour l'alimentation
(RONDAHL et al., 2010 ).
III-3-Le lupin
La composition de la graine de lupin (figure 03) est plus proche de celle du soja que de
celle du pois ou de la féverole. Riche en protéines (38% de MAT) et exempte d’amidon, elle
contient toutefois moins d’huile (8%) que le soja. Elle peut être utilisée directement dans
l’alimentation des animaux car elle ne contient pas de facteurs antinutritionnels
(BOISNARD, 2013).
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