25.06.2022 Views

BatiMag97 Martinique Numéro 5

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

<strong>Numéro</strong>5<br />

BatiMag<br />

CONSTRUIRE, RÉNOVER, EMBELLIR<br />

97<br />

<strong>Martinique</strong><br />

Bois : ressource<br />

naturelle renouvelable<br />

Écomatériaux :<br />

Quels sont-ils ?<br />

Sargasses,<br />

comment<br />

valoriser ?<br />

Le François,<br />

commune en pleine<br />

transition


2 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


TRAVAUX EN COURS <br />

voir suite sur LinkedIn/Instagram<br />

JCP<br />

Antilles<br />

\ GROS-OEUVRE, PISCINE<br />

\ CARRELAGE, REVÊTEMENT SOL & MURS<br />

\ PLÂTRERIE, FAUX PLAFOND, MENUISERIE INTÉRIEUR<br />

0696768795 | 0696894550<br />

jcp.antilles@gmail.com<br />

jcp_antilles |<br />

Jcp antilles<br />

3


Édito<br />

Ce numéro du <strong>BatiMag97</strong> a pris l’air de son temps.<br />

Les enjeux énergétiques, la diminution des ressources,<br />

la valorisation de déchets sont autant de sujets qui<br />

concernent directement le secteur du bâtiment.<br />

Heureusement, des stratégies ne cessent de se dessiner<br />

en vue d’améliorer l’empreinte environnementale de la<br />

construction.<br />

<strong>BatiMag97</strong> s’est penché sur quelques-unes d’entre elles,<br />

encouragées par des initiatives locales. C’est ce que<br />

contiennent les dossiers sur les écomatériaux, la valorisation<br />

des sargasses, les études de la qualité de l’air…<br />

<strong>BatiMag97</strong> a aussi donné la parole à ceux qui y participent<br />

activement, les prescripteurs, les architectes…<br />

Ainsi que ceux qui tracent l’avenir de leur ville, comme le<br />

maire du François qui a détaillé les nombreux projets de<br />

sa commune.<br />

Conscient de toujours vivre une période de charnière,<br />

le <strong>BatiMag97</strong> tente aussi d’analyser les marchés, les<br />

importations de matières premières en interrogeant les<br />

experts.<br />

Depuis cinq ans, l’intention du <strong>BatiMag97</strong> est de relayer<br />

un maximum d’informations et de devenir porte-parole<br />

de ceux qui négocient les virages pour bâtir la <strong>Martinique</strong><br />

de demain.<br />

N’hésitez donc pas, chers lecteurs, à nous faire part de<br />

vos projets, objectifs ou actualités. Le magazine se fera un<br />

plaisir d’en faire écho dans ses prochains numéros.<br />

La rédaction<br />

<strong>BatiMag97</strong> est une publication de la société Media55<br />

Directeurs de la publication<br />

Pascal Frémont : contact@batimag97.com<br />

Salim Mirous : media55.commercial@gmail.com<br />

Régie publicitaire<br />

<strong>Martinique</strong> :<br />

Pascal Frémont - 0696 81 31 33 - contact@batimag97.com<br />

Guadeloupe et Guyane :<br />

Salim Mirous 0690 06 96 65 - salimmirous@batimag97.com<br />

Rédaction : Marlène François - Adeline Louault Pron (Guyane) -<br />

Valérie Esnault (Guadeloupe)<br />

Conception et réalisation : <strong>BatiMag97</strong><br />

Conception des publicités : Frédéric Lemaire<br />

Photographes : Hugues Moray (<strong>Martinique</strong>) -<br />

Bruno Michaux Vignes (Guadeloupe) - Jody Amiet (Guyane)<br />

Couverture : Hugues Moray<br />

Impression : Graficas Monterreina Cabo de Gata,<br />

1-3 - 28320 - Pinto - Madrid, Espagne<br />

Suivez-nous sur<br />

batimag97.com<br />

ISSN 2779-2587 - La reproduction d’articles et illustrations édités par <strong>BatiMag97</strong>, même partielle, est interdite.<br />

4 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


5


Sommaire<br />

CAPTER<br />

8 Actus d’ici et d’ailleurs<br />

COMPRENDRE<br />

22 Livres<br />

RÉHABILITER<br />

32 Loto du Patrimoine<br />

PARLER<br />

44 Billet de Steve Patole<br />

ÉCLAIRCIR<br />

50 Hausse des prix dans la construction<br />

ANTICIPER<br />

56 Aménagement du bord de mer de Ste Luce<br />

66 Le François, une commune en pleine transition<br />

SAISIR<br />

78 Interview du Président de l’ordre des architectes<br />

DÉVELOPPER<br />

88 Le bois, ressource naturelle renouvelable<br />

96 La filière bois en <strong>Martinique</strong><br />

VALORISER<br />

110 Valorisation des sargasses<br />

118 Interview du porteur de projet de « Terre d’algues »<br />

6 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


MESURER<br />

124 Projet Corsair : Étude de corrosion<br />

des métaux par les sargasses<br />

PRÉVOIR<br />

132 Agenda des salons<br />

DÉCOUVRIR<br />

140 Les nouveautés<br />

144 Le PVC<br />

147 Les toitures tropicales<br />

AVANCER<br />

154 Écomatériaux : matériaux géosourcés<br />

162 Ayembao : nouveau matériau<br />

170 Great Place to work<br />

176 Écomatériaux : matériaux biosourcés<br />

186 L’amiante, roche naturelle fibreuse<br />

ENCOURAGER<br />

192 La fibre de bananier<br />

TESTER<br />

204 La qualité de l’air dans les bâtiments<br />

INNOVER<br />

224 Travaux d’extension de l’aéroport<br />

7


CAPTER<br />

Actus<br />

Antilles/Guyane<br />

D’ici 2024, près de cent centrales<br />

photovoltaïques sur toitures<br />

en Guadeloupe, en Guyane<br />

et en <strong>Martinique</strong><br />

L’Agence Française de Développement (AFD) de<br />

Fort-de-France et la société́ Renko, filiale de Systeko,<br />

ont signé́ une convention pour le financement, à hauteur<br />

de 5 millions d’euros, d’un projet de construction<br />

et d’exploitation d’environ cent centrales photovoltaïques<br />

sur toitures, en Guadeloupe, en Guyane et en<br />

<strong>Martinique</strong>. Ces installations permettront de produire<br />

5.7MWc par an et répondront ainsi aux besoins de<br />

consommation électrique de 1900 foyers ultramarins.<br />

L’AFD confirme ainsi son engagement pour la<br />

transition énergétique dans la région en finançant ce<br />

nouveau projet vertueux porté par un acteur local.<br />

<strong>Martinique</strong><br />

Hôpital de Saint-Esprit<br />

en reconstruction<br />

Datant de 1870, le centre hospitalier actuel en état de<br />

vétusté avancé n’est plus à même de fournir des soins<br />

de qualité optimale. C’est donc un tout nouvel hôpital<br />

qui devrait remplacer le centre hospitalier du Saint-<br />

Esprit. En effet, la mairie a mis à disposition un terrain<br />

de 3 hectares pour édifier le bâtiment. 17,3 millions<br />

d’euros ont été débloqués par l’Agence Régionale de<br />

Santé, fonds basés sur les financements des plans de<br />

relance de l’Etat et les fonds d’intervention régionaux.<br />

Ces fonds sont valables jusqu’en juin 2022, une incitation<br />

à agir rapidement pour lancer les travaux, qui<br />

devraient durer 4 ans.<br />

8 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


La fibre au François<br />

Au François, Orange va déployer<br />

la fibre optique jusqu’aux logements<br />

d’ici 2023. A ce jour plus<br />

de 100 prises sont déjà commercialisables,<br />

et les prévisions<br />

pour fin août sont de 900 prises.<br />

Ce déploiement est en parfaite<br />

complémentarité avec celui du<br />

Réseau d’Initiative Publique de la<br />

Collectivité de <strong>Martinique</strong>, <strong>Martinique</strong><br />

THD. En effet, la commune<br />

sera desservie par 2 réseaux,<br />

dont le déploiement du FttH.<br />

La Ville du François a obtenu<br />

l’engagement de la Direction<br />

Filière Numériques de la CTM<br />

pour l’accompagner dans le pilotage<br />

de cette convention.<br />

Ce nouveau réseau est fiable,<br />

sans coupure et sans baisse de<br />

débit via une technologie FttH.<br />

FFB a signé un partenariat<br />

avec Pôle Emploi<br />

En recherche de main d’œuvre, la fédération française<br />

du bâtiment a signé une convention de partenariat<br />

avec Pôle emploi en juillet dernier au Fort Saint-Louis<br />

afin de donner plus de visibilité aux métiers du BTP<br />

et enclencher de plus amples recrutements dans ce<br />

secteur.<br />

Avec cette convention, les deux partenaires espèrent<br />

apporter de la visibilité aux métiers du bâtiment qui<br />

peinent à recruter. Hervé Etilé, président de la fédération<br />

française du bâtiment, souhaite ainsi recruter une<br />

nouvelle main d’œuvre, qui fait défaut au secteur.<br />

Un quartier<br />

à Terres-Sainville<br />

en pleine mutation<br />

Le programme de rénovation urbaine de Fort-de-<br />

France se poursuit avec le projet de construction<br />

d’un habitat collectif social de 56 logements situés sur<br />

l’ilôt « Béro » de Terres-Sainville, venant compléter<br />

l’ensemble immobilier existant. Il s’agit de la 2è phase<br />

du projet mené par la SIMAR et la ville.<br />

Les travaux s’étendront sur 2000 m2, ils nécessitent la<br />

reprise en propriété par la ville de plusieurs logements.<br />

Début des travaux 2025 jusqu’en 2027. Des travaux<br />

au long cours car il faut maîtriser des bâtis anciens<br />

pour mieux les reconstruire après démolition.<br />

Le budget s’élève à 8 millions portés par la Simar et la<br />

caisse des dépôts et consignations.<br />

9


Publireportage<br />

Flashing LED<br />

Tout l’art de la lumière<br />

Voilà plus de 7 ans qu’Arnaud Calixte a mis ses connaissances de l’architecture<br />

lumineuse et de l’éclairage au cœur des trois enseignes Flashing<br />

LED. Assurée d’une équipe experte et confortée par une sélection de<br />

produits originaux, l’entreprise répond aux professionnels et aux particuliers<br />

avec des solutions d’ambiance lumineuse intérieures et extérieures<br />

personnalisées et très stylées.<br />

Sainte-Marie, le troisième magasin<br />

Comme à Fort-de-France et à Ducos, le magasin de Sainte-Marie rassemble ce<br />

que l’éclairage comprend de plus novateur (lampes, suspensions, appliques, lustres,<br />

plafonniers, spots, rubans, LED). Des produits de qualité associés à de grandes<br />

marques qui autorisent la conception d’éclairages originaux.<br />

Des concepts jusqu’aux réalisations<br />

Flashing LED s’est taillé une réputation d’expert. Les compétences et l’expérience<br />

de ses collaborateurs permettent de conseiller, d’accompagner tous les projets<br />

d’études d’éclairage et de suivre les chantiers les plus audacieux. Ainsi, de l’édition<br />

de plans à l’implantation et à la distribution de l’éclairage (en y incluant une simulation<br />

3D de la mise en lumière et du rendu lumineux), Flashing Led fournit des<br />

concepts sur mesure en réponse à des demandes très spécifiques. Des exemples ?<br />

L’éclairage des installations de la Ligue de tennis, la nouvelle architecture lumineuse<br />

des studios ATV... Et régulièrement, l’entreprise travaille sur les mises en lumière de<br />

boutiques de mode ou de showrooms automobiles.<br />

10 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Conseiller,<br />

accompagner<br />

tous les projets<br />

d’études<br />

d’éclairage<br />

L’éclairage, un élément de décoration<br />

Se servir de l’éclairage comme élément de décoration<br />

représente un pari relevé chaque jour par<br />

Flashing Led qui reste au service de particuliers<br />

souhaitant mettre en valeur une architecture ou un<br />

intérieur. Et ce, en modulant des volumes, en créant<br />

des effets d’ombre et de lumière ou tout simplement,<br />

en mettant un objet en évidence. Une jolie et vaste<br />

sélection de luminaires originaux en magasin assure la<br />

création de décorations harmonieuses de jour, sublimées<br />

la nuit. De plus, la boutique propose un rayon<br />

solaire où les lanternes, cordons, guirlandes, spots<br />

sont autant d’idées qui magnifient une architecture et<br />

créent une ambiance extérieure harmonieuse.<br />

Flashing LED<br />

10 Avenue des Arawaks<br />

Fort-de-France<br />

0596 70 64 70<br />

ZA de Belle Etoile<br />

Sainte-Marie<br />

0596 71 43 52<br />

Genipa Plaza<br />

Ducos<br />

0596 50 73 61<br />

contact@fled97.com<br />

flashing-led.com<br />

11


CAPTER<br />

Actus<br />

L’offre touristique<br />

se renouvelle au François<br />

L’ancien Lagoon Resort se transforme en résidence<br />

hôtelière. Les services de l’urbanisme au François<br />

ont confirmé être en possession d’une dizaine de<br />

déclarations d’intention d’aliéner (DIA). Formalité<br />

imposée à tout propriétaire qui souhaite vendre un<br />

bien immobilier situé sur une zone de préemption. Le<br />

propriétaire a gardé quelques logements, mais il s’est<br />

entouré d’autres partenaires qui ont fait l’acquisition<br />

de suites ou de bungalows.<br />

Ce concept renforce l’attractivité de la commune.<br />

Et les Villas du Lagon ne seront pas les seules à étoffer<br />

l’offre d’hébergement au François. L’ancien hôtel/restaurant<br />

la Riviera prépare sa renaissance.<br />

Des demandes d’autorisations de travaux ont été<br />

récemment déposées pour le site. Les acquéreurs ont<br />

présenté leur ambitieux projet au maire du François,<br />

Samuel Tavernier. Ce nouveau projet comporte<br />

l’ambition de monter un 4 étoiles en lieu et place de<br />

l’ancienne Riviera. Des travaux d’envergure démarreront<br />

l’an prochain.<br />

L’ouverture de ce nouvel établissement hôtelier est<br />

prévue pour 2023.<br />

Développement du tourisme :<br />

convention de prêt entre l’AFD<br />

et la commune des Trois-Îlets<br />

L’Agence Française de Développement (AFD) signe<br />

une convention de prêt de financement pour la commune<br />

des Trois-Ilets en faveur du développement du<br />

tourisme, grâce notamment au fonds de financement<br />

européen FEDER.<br />

Les Trois-Ilets, commune parmi les plus touristiques<br />

de la <strong>Martinique</strong>, a axé sa stratégie de développe-<br />

ment sur des offres d’activités sportives, nautiques,<br />

patrimoniales et culturelles. Aussi, la commune<br />

souhaite-t-elle mettre en place une signalétique<br />

touristique pour dynamiser la découverte du<br />

territoire.<br />

Le prêt de préfinancement octroyé par l’AFD, évalué<br />

à 674.000€, permettra d’instaurer un repérage<br />

sur l’ensemble du territoire avec pour objectif de<br />

guider les visiteurs grâce à des informations et des<br />

marquages de départs des sentiers. De quoi aider<br />

les acteurs économiques à gagner en visibilité.<br />

Guadeloupe<br />

La Certification NF Habitat<br />

- NF Habitat HQE deployée<br />

en Guadeloupe<br />

En novembre dernier, CERQUAL Qualitel Certification,<br />

organisme certificateur de l’Association<br />

QUALITEL, a annoncé le déploiement de la marque<br />

NF Habitat – NF Habitat HQE en Guadeloupe, sous<br />

le haut patronage de la mairie de Pointe-à-Pitre. Cette<br />

certification est accessible aux professionnels du<br />

logement collectif en construction de l’archipel. Elle<br />

répond à un objectif central : offrir aux habitants un<br />

logement associant qualité de vie, respect de l’environnement<br />

et performance économique.<br />

Le référentiel a été adapté aux contraintes de la<br />

construction, spécificités techniques et économiques<br />

locales, en collaboration avec les acteurs du territoire :<br />

bailleurs publics et privés, architectes, fédérations professionnelles,<br />

bureaux d’études, contrôleurs techniques<br />

et institutionnels. Objectif : valoriser les meilleures<br />

pratiques guadeloupéennes, tant sur le choix des<br />

matériaux que sur la conception bioclimatique, tout<br />

en apportant des réponses concrètes aux contraintes<br />

spécifiques du territoire. C’est la seule certification<br />

couvrant l’ensemble des critères constitutifs de la qualité<br />

globale d’un logement : confort hygrothermique et<br />

acoustique, luminosité, qualité de l’air, sécurité, maîtrise<br />

des charges et des consommations, etc.<br />

12 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


13


CAPTER<br />

Actus<br />

Ainsi par exemple, le référentiel en vigueur en Guadeloupe<br />

intègre :<br />

- l’amélioration des facteurs solaires, présence de<br />

brasseurs d’air ou d’attentes, logements traversants,<br />

qualité des capteurs solaires thermiques ou photovoltaïques,<br />

etc.<br />

- un ensemble d’exigences liées à la performance des<br />

menuiseries, des occultations, des éléments de façades<br />

et de l’étanchéité des toitures. <br />

- le respect de l’environnement en prenant en<br />

compte la topographie du terrain, le maintien des<br />

plantations existantes ou la présence d’une végétalisation<br />

adaptée.<br />

- l’optimisation de la qualité des parties communes<br />

et des logements en termes d’intimité des logements,<br />

d’éclairage naturel, d’adaptabilité au vieillissement de<br />

la population.<br />

France Relance : 28 projets retenus<br />

en Guadeloupe et à Saint-Martin<br />

pour la rénovation énergétique des<br />

bâtiments publics de l’État pour<br />

soutenir l’économie locale<br />

Pour un montant de 50 000 €, un bâtiment du Camp<br />

Dugommier géré par le Ministère des Armées à la<br />

Jaille (Baie-Mahault), a par exemple bénéficié de la<br />

réfection complète de sa toiture en 2021. Cette<br />

réalisation a permis un remplacement des tôles et de<br />

l’isolation de sorte à amenuiser les pertes thermiques.<br />

A Saint-Martin, où le passage de l’ouragan Irma a<br />

laissé des traces, les travaux de construction d’un<br />

site interministériel innovant ont débuté en mars<br />

2021. Le site regroupera de multiples services de<br />

l’État - Ministère de la Justice, Préfecture, services issus<br />

de la réforme territoriale, Rectorat, Douanes, Police<br />

-ainsi que l’ARS, l’OFII, l’INRAP et Le Conservatoire<br />

du Littoral. Les nouvelles constructions aux normes<br />

para-cycloniques et parasismiques répondront aux<br />

objectifs de transition énergétique et environnementaux<br />

(réduction de la consommation énergétique de<br />

60% d’ici 2050) et seront entièrement financées par<br />

le plan France Relance.<br />

En 2021, le Gouvernement s’est engagé dans un programme<br />

de rénovation thermique des bâtiments de<br />

l’État et de ses établissements publics. Ces opérations<br />

doivent bénéficier aux acteurs de la construction<br />

du territoire et participer à la relance de l’économie<br />

locale. Les 28 opérations d’investissement réparties<br />

dans 8 communes de l’archipel et dans la collectivité<br />

de Saint-Martin pour un montant total de plus de 44<br />

millions d’euros ont débuté en 2021 et devront être<br />

achevées fin 2023.<br />

Les dossiers concernent à la fois des bureaux, des<br />

logements et des espaces dédiés à l’enseignement<br />

supérieur, notamment la rénovation thermique des<br />

bâtiments de l’UAG, du CIRAD, de l’INRAE, du<br />

CROUS, de l’Aviation Civile, de la Cour d’Appel…<br />

CROUS et UAG<br />

14 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Guyane<br />

Les grands projets<br />

de la CCI Guyane<br />

Réélue en novembre par ses pairs, Carine Sinaï-Bossou<br />

est aux commandes de la CCI jusqu’en 2026. Parmi<br />

la foule de dossiers à porter, trois chantiers ont été<br />

identifiés comme prioritaires par la nouvelle équipe :<br />

la ZAC de Dégrad-des-Cannes, «un axe de développement<br />

stratégique pour l’économie guyanaise» qui,<br />

avec ses 72 hectares, offrira de nouvelles perspectives<br />

de développement aux entreprises du territoire ; le<br />

renouvellement de la concession de l’aéroport Félix<br />

Eboué avec la présentation d’une offre de gestion<br />

associant des entrepreneurs locaux, la CCI et la CTG ;<br />

le renforcement de la formation professionnelle.<br />

La cité scolaire<br />

de Saint Georges de l’Oyapock<br />

Lancée en août 2020 cette cité scolaire se compose<br />

d’un collège et d’un lycée qui sortiront de terre d’ici<br />

décembre 2022. Abritant une filière générale et une<br />

filière technologique, le lycée pourra accueillir 765<br />

élèves tandis que le collège en recevra 680. Une section<br />

SEGPA de 80 élèves et un internat de 140 places<br />

sont également prévus.<br />

Ce projet de 67 millions d’euros accueillera également,<br />

dès la rentrée 2023 : Un réfectoire pouvant<br />

servir 1200 repas par jour, Un complexe sportif<br />

des infrastructures sportives multidisciplinaires ainsi<br />

que des logements de fonction. Cet établissement<br />

permettra la scolarisation des jeunes de l’Est guyanais<br />

à proximité de leur lieu de résidence. Jusqu’à présent,<br />

les élèves de Régina, Saint-Georges ou encore Camopi<br />

devaient se déplacer à Cayenne pour poursuivre<br />

leurs études au lycée.<br />

Quatre chantiers prévus<br />

pour les lycées<br />

C’est l’un des lycées le plus attendus, le lycée de<br />

Maripasoula d’une capacité d’accueil de 825 élèves,<br />

avec son hall sportif, des logements de fonction et son<br />

internat de 80 places. Son chantier a démarré en août<br />

2020, alors que la pose de la première pierre, en présence<br />

de l’ancienne Ministre des Outre-mer Annick<br />

Girardin, avait eu lieu en novembre 2019.<br />

Autre lycée dans l’Ouest, celui de Saint-Laurent de<br />

Maroni, c’est le quatrième qui sera construit sur la<br />

commune. C’est d’ailleurs le plus grand de toute<br />

la liste, pouvant accueillir plus de 1000 élèves, son<br />

chantier a débuté en avril 2020. Tout comme celui du<br />

lycée de Macouria. Un établissement qui accueillera<br />

plus de 885 élèves, avec 100 places en internat. Et<br />

enfin, il reste le chantier du lycée de Matoury qui sera<br />

finalement implanté quartier Copaya. Les ouvertures<br />

de ces nouveaux établissements sont pour la plupart<br />

prévues pour les rentrées 2023 et 2024.<br />

15


Publireportage<br />

SOCAUMAR SAS<br />

Des solutions pour tous<br />

les métiers et tous les projets<br />

SOCAUMAR SAS distribue, entre autres, des véhicules utilitaires légers<br />

et industriels MERCEDES-BENZ ET FUSO. FUSO est une marque appartenant<br />

à Daimler dont la gamme de véhicules industriels s’étend sur<br />

les segments de 3.5 à 8.5 tonnes.<br />

La réponse aux exigences de toutes les professions<br />

Avec sa large gamme de solutions carrossées (bennes, grues, appareils à bras,<br />

bennes à ordures ménagères, caisses frigorifiques, caisses sèches, hydrocureuses…),<br />

Socaumar répond sur mesure à toutes les attentes. Des spécialistes en véhicules<br />

utilitaires configurent des modèles selon les exigences propres à divers secteurs :<br />

livraison (frigorifique ou sec), BTP, espaces verts, voiries). En réalisant des utilitaires<br />

efficaces reconnus pour leur robustesse, leur polyvalence et leur technologie, Mercedes-Benz<br />

et Fuso deviennent vos partenaires.<br />

Des commerciaux à l’écoute<br />

Formés et certifiés par Daimler, les commerciaux Mercedes-Benz et Fuso détiennent<br />

toute l’expertise afin de traiter des requêtes spécifiques aux véhicules<br />

utilitaires légers et industriels et apporter des solutions appropriées.<br />

16 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Le VITO Mixto, le remplaçant fiscal<br />

du pick-up double cabine<br />

Avec ses 5 ou 6 places et son espace de chargement, le VITO<br />

Mixto est la solution qui combine transport de personnes,<br />

transmission 4x4 et véhicule « défiscalisable » sans TVS.<br />

Citan, utilitaire léger aux multiples possibilités<br />

Dimensions extérieures compactes, espace intérieur généreux,<br />

ergonomie, le nouveau Citan est taillé pour transporter dans un<br />

confort exceptionnel. Doté d’aides à la conduite, et à la sécurité,<br />

d’un système multimédia MBUX et de solutions de connectivité<br />

intelligentes, il se décline en 3 motorisations thermiques et électriques.<br />

Configurable pour le transport de personnes.<br />

Service après-vente<br />

Les contrats services de Socaumar Sas permettent de budgétiser<br />

le coût de détention d’un véhicule (utilitaire, industriel et<br />

Fuso) sur 36, 48 et 60 mois. Trois types de contrats existent :<br />

extension de garantie, contrat de maintenance et contrat complet.<br />

Les clients utilitaires et camions bénéficient d’une réception<br />

et d’un atelier dédié.<br />

Large gamme de véhicules disponibles en <strong>Martinique</strong>.<br />

Socaumar, distributeur et réparateur agréé de Fuso,<br />

Mercedes Benz et Mercedes Benz Trucks<br />

SOCAUMAR<br />

Le Lamentin<br />

0596 58 91 00<br />

0696 18 42 56<br />

17


CAPTER<br />

Actus<br />

Rémire-Montjoly en toutes lettres !<br />

La signalétique d’entrée de ville de Rémire-Montjoly située<br />

au carrefour de Suzini a été intégralement repensée<br />

par la Municipalité pour laisser place à un nouvel<br />

ouvrage. L’objectif est de marquer le cinquantenaire de<br />

la commune et de mettre en valeur son identité.<br />

Une fabrication de 18 m de long réalisée par l’artiste<br />

Abel Adonaï et son équipe avec le concours des<br />

services techniques municipaux a été inaugurée en<br />

octobre.<br />

Installées sur un socle en béton, les armoiries et 14<br />

lettres blanches au format XXL affichant le nom de<br />

la ville se dressent fièrement à l’entrée historique<br />

de Rémire-Montjoly, première voie d’accès pour se<br />

rendre dans la commune.<br />

A travers cet outil de communication, la municipalité<br />

souhaite valoriser l’identité et l’image de sa ville, ses<br />

atouts touristiques et son patrimoine culturel. «L’am-<br />

bition que nous avons de faire de Rémire-Montjoly<br />

une ville d’art et de culture passe par cette signalétique»,<br />

a déclaré le maire. Ces travaux de valorisation<br />

des signalétiques vont se poursuivre dans d’autres<br />

secteurs de ville, normalement au rond-point Adélaide<br />

Tablon et sur la plage de Gosselin.<br />

La Guyane vue sur mer<br />

De Macouria au nord à Roura au sud, en passant par<br />

Matoury, Cayenne et Rémire-Montjoly, le trait de côte<br />

s’étire sur 70 km de long. La CACL avec l’appui du<br />

Conservatoire du Littoral lance un projet de sentier<br />

d’écotourisme sur ces rivages parfois difficiles d’accès<br />

et vierges. Son aménagement devrait permettre<br />

aux habitants comme aux touristes de découvrir la<br />

richesse faunistique et biologique qu’il recèle. Cette<br />

initiative, inscrite dans le cadre du plan de relance et<br />

conduite par le Cerema, opérateur public de l’opération,<br />

a été récompensée par une subvention de 240<br />

000 € pour une étude estimée à 300 000 €. La phase<br />

opérationnelle d’aménagement pourrait démarrer<br />

début 2023.<br />

Avec cette campagne d’études et de travaux financés<br />

par «France Relance», l’État veut permettre de<br />

finaliser l’ouverture de tronçons manquants et de<br />

restaurer ceux qui doivent l’être pour des raisons de<br />

sécurité d’usage et de banalisation d’espaces dégradés.<br />

Les buts de cette opération sont l’accès libre et<br />

gratuit à des paysages «vue sur mer» époustouflants<br />

et la découverte du patrimoine culturel et naturel de<br />

nos littoraux.<br />

18 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Europe<br />

Belgique<br />

vation ambitieux et accueille désormais un parc<br />

solaire de 12.000 m2. Près de 30 % de l’énergie ainsi<br />

produite sera utilisée par les Abattoirs, tandis que le<br />

reste devrait être injecté dans le réseau au profit des<br />

entreprises bruxelloises.<br />

Ce projet ouvre ainsi de nouvelles perspectives pour<br />

le déploiement du photovoltaïque en Région bruxelloise<br />

afin d’atteindre les objectifs climatiques que nous<br />

nous sommes fixés, une région neutre en carbone<br />

d’ici 2050.<br />

Flying Whales<br />

Des dirigeables pour résoudre les<br />

problèmes de logistique et d’enclavement<br />

La CTG et Flying Whales, société française à l’origine<br />

du grand programme industriel LCA60T (pour aéronef<br />

à grande capacité/large capacity airship) destiné<br />

au transport de charges lourdes, entament une collaboration<br />

afin d’étudier le déploiement et l’utilisation<br />

du transport cargo par ballons dirigeables sur le territoire<br />

guyanais. Cette étude, menée sur 3 ans, prendra<br />

en compte tous les aspects de l’implantation de ce<br />

moyen de transport à haut potentiel en Guyane.<br />

L’équivalent d’un très gros camion-remorque<br />

Avec sa capacité d’emport de 60 tonnes, son gabarit<br />

de 200 m de long sur 50 m de diamètre et sa soute<br />

longue de 96 m, le LCA60T représenterait l’équi-<br />

Il s’agit de la plus grande installation photovoltaïque<br />

urbaine d’Europe.<br />

La plus grande installation photovoltaïque en milieu<br />

urbain de d’Europe a été inaugurée le 12 octobre<br />

dernier aux Abattoirs d’Anderlecht en Belgique sous<br />

le projet SolarMarket. Désormais dotée de plus de<br />

5.800 panneaux solaires, la toiture de l’édifice devrait<br />

produire annuellement 1.653 MWh.<br />

La toiture du bâtiment des halles des Abattoirs<br />

d’Anderlecht a ainsi bénéficié d’un projet de rénovalent<br />

d’un très gros camion remorque. Innovant<br />

et propre, il n’utilisera pas d’hydrocarbure mais de<br />

l’hélium et de l’électricité. Ce dirigeable à propulsion<br />

hybride – et bientôt entièrement électrique grâce à<br />

une pile à combustible – aura une faible empreinte<br />

environnementale (jusqu’à 30 fois moins d’énergie<br />

consommée qu’un hélicoptère par rapport au poids<br />

transporté), couplée à un faible coût d’exploitation en<br />

comparaison des solutions existantes et du fait de la<br />

suppression des infrastructures de transport.<br />

Capable de vol stationnaire, il atteindra une vitesse de<br />

croisière de 120 km/h, avec un maximum à 150 km/h<br />

et pourra donc charger et décharger sans se poser<br />

marchandises, matériel ou matériaux.<br />

19


CAPTER<br />

Actus<br />

Une opportunité économique<br />

et environnementale<br />

Pour la Guyane, le transport de marchandises par<br />

dirigeable représente une opportunité économique<br />

et environnementale. La filière bois par exemple, y<br />

voit une solution pour éviter la création et l’entretien,<br />

tous deux extrêmement coûteux, de pistes forestières<br />

primaires et secondaires, ce qui aura un effet positif<br />

sur la compétitivité du secteur comme sur l’impact<br />

environnemental de ses activités.<br />

Le projet Flying Whales est d’ailleurs né, en Métropole,<br />

après des discussions avec les dirigeants de<br />

l’ONF qui cherchaient à extraire davantage de bois<br />

des forêts sans avoir la capacité de le faire.<br />

Des investisseurs poids lourds<br />

Ces dirigeables rigides de transport de charges<br />

lourdes seront fabriqués à Laruscade dans le nord<br />

de la Gironde où est implantée la société innovante.<br />

La Région Nouvelle-Aquitaine détient d’ailleurs 30 %<br />

du capital de Flying Whales et le Québec, où va être<br />

construite une seconde unité de fabrication pour les<br />

Amériques, 25 %. On note aussi la présence au capital<br />

(25 %) d’Avic (Aviation Industry Corporation of<br />

China), concepteur et fournisseur d’avions de combat<br />

pour l’armée chinoise. En 2020, l’ONF, ADP, Bouygues<br />

et Air Liquide ont rejoint les bancs des actionnaires.<br />

Un moyen de transport puissant, écologique et facile à<br />

mettre en œuvre. Le 1er vol est prévu en 2024 pour une<br />

commercialisation d’ici 2025.<br />

20 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


21


COMPRENDRE<br />

Livres<br />

sur l’autonomie, permet au lecteur d’assimiler les<br />

connaissances nécessaires au fil des leçons et de<br />

s’entraîner grâce aux tests d’auto-évaluation corrigés.<br />

D’excellents outils pédagogiques indispensables aux<br />

formations des métiers du bois.<br />

Le tome 1 traite des fondamentaux : le bois et ses<br />

dérivés, les assemblages, les ouvrages de menuiserie. Il<br />

aborde également l’outillage et les différents produits<br />

à utiliser.<br />

Le tome 2 traite des techniques : la fabrication (y<br />

compris placage et stratifié), la pose, la sécurité, les<br />

machines et leurs outils. Les techniques de fabrication<br />

et l’implantation des machines-outils.<br />

Technologie des métiers du bois<br />

Olivier Hamon et Vincent Roullat<br />

3 tomes<br />

Hors collection Dunod - parution août 2020<br />

« Technologie des métiers du bois » s’adressent à<br />

ceux qui suivent une formation dans les métiers du<br />

bois (ébénisterie, menuiserie d’agencement et du<br />

bâtiment). La démarche claire, structurée et axée<br />

Le tome 3 traite de conception, de fabrication et<br />

d’agencement : les documents de fabrication, les<br />

montages d’usinage, la conception de pièces cintrées<br />

et de panneaux moulés, la gestion de production.<br />

Il aborde également le confort de l’habitat (conforts<br />

thermique, acoustique, ventilation, éclairage…), la<br />

sécurité incendie et les techniques de pose des<br />

ouvrages. Ainsi que la gestion de production et CFAO.<br />

Gestion de l’ordonnancement. Coûts de fabrication.<br />

Qualité. Gestion des stocks. Maintenance. CFAO et<br />

commande numérique.<br />

22 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Les énergies renouvelables pour<br />

la production de l’électricité<br />

Léon Freris et David Enfield<br />

Collection Technique et ingénierie, Dunod – parution<br />

septembre 2021<br />

Les énergies renouvelables ne se produisent pas de la<br />

même manière que les énergies classiques. Leur production<br />

est conditionnée par des éléments variables<br />

tels que le vent, l’eau ou le soleil. Aussi, l’intégration<br />

au réseau de l’électricité fournie par ces nouvelles<br />

énergies exige une réflexion approfondie.<br />

C’est ce que propose cet ouvrage qui aborde de<br />

manière détaillée :<br />

• Les caractéristiques des générateurs classiques et<br />

des générateurs intermittents utilisant les énergies<br />

renouvelables.<br />

• L’équilibre du réseau entre l’offre et la demande<br />

(incidence de l’introduction des énergies renouvelables<br />

sur le réseau et leur utilisation éventuelle pour<br />

faire face aux pics de consommation).<br />

• Les méthodes de conversion des énergies renouvelables<br />

en électricité.<br />

• Les systèmes de puissance.<br />

• La privatisation de l’électricité et la création de nouveaux<br />

marchés, notamment l’électricité « verte ».<br />

• Le développement des énergies renouvelables<br />

grâce aux progrès techniques.<br />

• Les réseaux électriques de l’avenir, comme les<br />

réseaux de distribution actifs.<br />

Edition mise à jour des derniers développements<br />

technologiques et économiques. Les ingénieurs, les<br />

techniciens en bureaux d’études dans le domaine de<br />

l’électricité mais aussi les personnes intéressées par<br />

l’environnement y trouveront un panorama complet<br />

des énergies renouvelables actuellement disponibles,<br />

de leur production à leur intégration, ainsi que des<br />

exemples concrets avec calculs théoriques et applications<br />

numériques.<br />

23


COMPRENDRE<br />

Depuis quelques décennies, l’homme a pris<br />

conscience que la ressource était rare et précieuse :<br />

l’eau est désormais un patrimoine commun dont la<br />

valeur est reconnue par tous.<br />

Ce que l’on appelle le droit de l’eau est, dans les faits,<br />

un ensemble de textes, reflets des préoccupations<br />

successives du législateur et des solutions qu’il a pu<br />

leur apporter. Cet ouvrage se propose de faciliter<br />

l’accès à une matière complexe. Il fait le point de la<br />

législation et de la réglementation, de la jurisprudence<br />

et de la pratique.<br />

À ce titre, il intéresse les élus locaux et les administrations,<br />

les professionnels et les particuliers, les associations,<br />

et plus généralement l’ensemble des professionnels<br />

du droit (avocats, notaires, étudiants).<br />

Le droit de l’eau<br />

Jean-Louis Gazzaniga, Xavier Larrouy-Castera,<br />

Jean-Paul Ourliac<br />

Edition Lexis Nexis – parution avril 2021<br />

« L’eau est l’élément le plus naturel de la vie, et sans<br />

elle il n’y a pas de vie. »<br />

La ressource en eau a été longtemps considérée<br />

comme suffisante ou même inépuisable. Il s’agissait<br />

alors d’en organiser la disposition et de la relier à la<br />

propriété.<br />

Sont abordés successivement :<br />

– l’histoire et la politique de l’eau, en la replaçant dans<br />

le contexte européen ;<br />

– le statut et le régime juridique de l’eau et des<br />

milieux aquatiques ;<br />

– l’administration et la planification ;<br />

– la police de l’eau ;<br />

– les usages ;<br />

– la gestion des risques et les inondations.<br />

La quatrième édition de cet ouvrage intègre les réformes<br />

législatives et réglementaires récentes. Elle est à jour des<br />

textes publiés au 1er mars 2021.<br />

24 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


25


SOS DÉCHETS<br />

vidange<br />

votre Fosse<br />

Septique !<br />

ZI La Lézarde - 97232 Le Lamentin<br />

Contactez-nous vite au 0596 30 05 59 !<br />

contact@sosdechets972.com<br />

Sos Déchets <strong>Martinique</strong><br />

www.sosdechets972.com<br />

26 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5<br />

Groupe


Professionnels<br />

du BTP,<br />

artisans,<br />

particuliers...<br />

Adoptez le réflexe<br />

<strong>Martinique</strong> Recyclage !<br />

<strong>Martinique</strong> Recyclage<br />

Collecte, traite et recycle le plâtre.<br />

Une innovation pour notre île et<br />

la préservation de son environnement.<br />

Jours de réception du plâtre :<br />

Mercredi & Vendredi > 8h/11h30<br />

PRISE DE RENDEZ-VOUS :<br />

Tél. : 0696 21 47 85<br />

0596 56 37 93<br />

Z.I. Canal Cocotte - 97224 DUCOS<br />

martinique.recyclage@groupeseen.com<br />

Groupe<br />

Groupe<br />

Depuis plus 30 ans, EVEA accompagne<br />

les professionnels du bâtiment sur tous leurs<br />

chantiers. Avec des bennes, des sanitaires,<br />

et du conseil pour la gestion des déchets.<br />

EVEA,<br />

des solutions<br />

pour le stockage<br />

et la collecte<br />

des déchets<br />

de chantier.<br />

Z.I. Pointe des Grives<br />

97200 Fort-de-France<br />

Tél. : 0596 57 13 76<br />

evea@groupeseen.com<br />

www.evea-martinique.fr<br />

27


BOULONNERIE INOX BOULONNERIE ACIER<br />

FIXATION COLLIER<br />

ABRASIF CONSOMMABLE<br />

PRODUITS INDUSTRIELS ECLAIRAGE<br />

28 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


TÔLE - GRILLAGE - PROFILÉ CHAUDRONNERIE - LAITIER - ISO<br />

ACCASTILLAGE<br />

OUTILLAGE<br />

OUTIL DE COUPE<br />

SOUDAGE<br />

LEVAGE<br />

Catalogue sur internet : www.tchalian-boulonnerie.fr<br />

40 ans<br />

d’expérience<br />

Livraison en Guadeloupe<br />

possible en 24h (avion)<br />

ou une rotation<br />

hebdomadaire (bateau)<br />

Une équipe dynamique et compétente à votre service.<br />

Z.I. de la lézarde - 97232 Lamentin et ZAC La Marie - 11 rue Raymond Berger 97224 Ducos<br />

Tél : 0596 511 631 - Fax : 0596 510 564 - Mail : contact@tchalian.fr<br />

29


Publireportage<br />

Mme Maureen LUGIERY - Chargée de mission<br />

Eau et Assainissement<br />

CCI <strong>Martinique</strong><br />

Engagée pour la qualité<br />

et la préservation de nos eaux<br />

Une convention pluriannuelle a été signée pour trois ans - de 2020 à<br />

2022 - entre la Chambre de Commerce et d’Industrie de <strong>Martinique</strong><br />

(CCI) et l’Office De l’Eau (ODE). Elle vise à pallier les préoccupations de<br />

rareté et de qualité des eaux, et apporter aux professionnels un accompagnement<br />

technique et financier pour l’amélioration de la gestion de<br />

l’eau au sein de leurs activités économiques.<br />

Quels sont les axes prioritaires ?<br />

L’amélioration de la connaissance et des impacts des activités économiques<br />

sur l’eau et les milieux aquatiques et l’appui technique aux professionnels afin<br />

d’améliorer leurs pratiques.<br />

Cela comprend la mise en place de moyens de communication et de sensibilisation<br />

sur les pratiques intelligentes et l’aide aux professionnels dans l’obtention<br />

de financements pour des projets visant à diminuer les impacts de leurs<br />

activités sur la ressource en eau.<br />

30 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Un certain nombre d’actions ont lieu :<br />

- Sensibilisation des opérateurs touristiques sur la biodiversité avec la mise en place d’une<br />

opération « Qualité Tourisme » qui se traduit notamment - pour les opérateurs, restaurateurs,<br />

hôteliers… - par des ateliers de formation sous forme de visites terrain permettant aux professionnels<br />

de connaître les milieux aquatiques. Remise de livrets pédagogiques, organisation de<br />

webinaires…<br />

- L’appel à projet « Economies d’eau pour les entreprises » qui constitue une aide pour les chefs<br />

d’entreprise dans leurs projets de récupération et d’utilisation des eaux pluviales, de mise en<br />

place d’équipements hydroéconomes, de réutilisation et recyclage des eaux de process et de<br />

sensibilisation des employés à cette problématique.<br />

- En 2022, d’autres actions sont prévues, notamment une autre aide destinée aux entreprises du<br />

secteur de la restauration pour le prétraitement d’assainissement : la récupération des graisses.<br />

Il s’agit de les accompagner dans l’acquisition de bacs à graisse servant à séparer les graisses et<br />

huiles de l’eau avant leur passage dans les eaux d’assainissement. Une subvention de 75 % est<br />

accordée par l’ODE pour l’acquisition de bacs à graisse. La CCI <strong>Martinique</strong> réalise la mise en<br />

place et la promotion du dispositif, l’accompagnement des entreprises candidates pour le montage<br />

de leurs dossiers. Une action conjointe est menée pour le développement de la filière de<br />

récupération et valorisation des graisses et des huiles des restaurateurs.<br />

À cet effet, une chargée de mission « eau et assainissement » a rejoint le pôle Environnement,<br />

Transition Énergétique et Développement Durable de la CCI qui, dans le cadre de la mise en<br />

œuvre de la convention, organise les actions de sensibilisation.<br />

CCI <strong>Martinique</strong><br />

50 rue Ernest Deproge<br />

Fort-de-France<br />

martinique.cci.fr<br />

De gauche à droite :<br />

Mme Sarah JEAN-BAPTISTE<br />

SIMONNE - Chargée de mission<br />

Déchets et Economie circulaire<br />

Mme Maureen LUGIERY - Chargée<br />

de mission Eau et Assainissement<br />

Mme Isabelle LISE - Responsable<br />

du Pôle Environnement, Transition<br />

Energétique et Développement<br />

Durable - M. Philippe JEAN-ALEXIS -<br />

Directeur de l’Aménagement<br />

du Territoire et des Agences<br />

31


RÉHABILITER<br />

Loto du<br />

Patrimoine<br />

4 sites sélectionnés<br />

aux Antilles/Guyane<br />

La Mission patrimoine (aussi appelée Mission Bern) a été<br />

confiée par le Président de la République à Stéphane Bern<br />

en septembre 2017 afin d’évaluer le patrimoine en péril et de<br />

trouver des moyens de financer la restauration des sites. Parmi<br />

eux, le Loto du Patrimoine.<br />

Pour 2021, un comité de sélection a désigné dix-huit sites emblématiques<br />

qui seront représentés sur les tickets de grattage<br />

Mission Patrimoine de la FDJ. Une centaine d’autres sites (dits<br />

de maillage) recevront aussi une aide financière de la mission.<br />

Voici les sites sélectionnés pour les Antilles/Guyane :<br />

- Villa Didier à Fort-de-France (<strong>Martinique</strong>)<br />

- Moulin à vent de la sucrerie Roussel-Trianon<br />

à Marie-Galante (Guadeloupe)<br />

- Cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul<br />

à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe)<br />

- Musée Alexandre-Franconie<br />

à Cayenne (Guyane).<br />

32 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


<strong>Martinique</strong><br />

Villa Didier à Fort-de-France<br />

Inscrite depuis 2015 à la liste des Monuments Historiques<br />

de <strong>Martinique</strong>, la villa Didier en est l’un des bâtiments<br />

les plus intéressants du courant moderniste sur<br />

l’île (1927-1968). Période d’invention d’un usage noble<br />

du béton armé, ce courant a marqué une rupture dans<br />

le paysage architectural existant. La Villa Didier est une<br />

grande bâtisse à composition symétrique autour d’une<br />

entrée et dotée d’un escalier monumental, d’un porche<br />

à auvent, surmonté d’une rotonde à l’étage. Les fenêtres<br />

sont ornées de clés en forme de consoles art-déco et<br />

la porte est décorée de ferronnerie aux motifs géométriques<br />

typiques.<br />

L’état actuel<br />

Fortement dégradée par les assauts du temps et du<br />

climat (absence d’étanchéité), cette bâtisse souffre<br />

d’une disparition totale de peinture, d’une corrosion<br />

des aciers, de l’éclatement des bétons, de l’attaque<br />

des termites, de menuiseries abîmées… Les réseaux<br />

électriques, d’eau et d’assainissement sont défectueux,<br />

vétustes et hors normes. Les sols intérieurs en carreaux<br />

de ciment ou granito sont descellés ou cassés<br />

par endroits.<br />

Le projet<br />

La villa, acquise en 2017 par un couple de jeunes Martiniquais,<br />

est composée de cinq unités de vie indépendantes,<br />

la partie centrale est devenue leur résidence<br />

principale, tandis que les quatre autres appartements<br />

seront destinés à une maison d’hôtes ou un gîte, mais<br />

aussi à l’accueil d’artistes en résidence sur l’île. Ils mettront<br />

à disposition de leurs hôtes une documentation<br />

sur l’architecture moderniste en <strong>Martinique</strong> grâce au<br />

recensement de l’ensemble du patrimoine bâti existant<br />

ou disparu de ce courant architectural.<br />

Les travaux prévus<br />

- Reprise des bétons et aciers endommagés (extérieur/intérieur)<br />

- Étanchéité des toits et toits-terrasses<br />

- Restauration des menuiseries et d’une partie des<br />

serrureries<br />

- Reprise des dalles, sols et escaliers extérieurs et sols<br />

intérieurs<br />

- Reprise du système d’évacuation des eaux pluviales<br />

- Mise aux normes des réseaux (électricité, eau, assainissement)<br />

- Destruction des rajouts postérieurs à la construction<br />

initiale<br />

- Aménagement des espaces extérieurs et restauration<br />

des jardinières, murets en pierre et four à pain<br />

- Renforcement du mur de soutènement en pierre<br />

L’ensemble des travaux de rénovation et de remise<br />

en état est estimé à 682 000 euros, 252 000 euros<br />

restent à financer.<br />

33


RÉHABILITER<br />

Guadeloupe<br />

Cette année, la Guadeloupe voit deux<br />

monuments sélectionnés par la Mission Bern.<br />

Moulin à vent de la sucrerie<br />

Roussel-Trianon à Marie-Galante<br />

Construite sur l’emplacement de l’habitation sucrière<br />

Trianon (1669), la sucrerie Roussel-Trianon est fondée<br />

à la fin du XVIIIe siècle par son dernier propriétaire,<br />

Paul Botreau Roussel. Vers 1800, le moulin à bêtes est<br />

remplacé par un moulin à vent (un des plus beaux de<br />

l’île) pour le broyage de la canne à sucre. La modernisation<br />

du domaine est amorcée avec la construction d’une<br />

usine à vapeur dès 1845. Achevé vers 1860, le complexe<br />

sucrier sera même le premier aux Antilles à être équipé<br />

d’appareils à triple effet Derosne et Cail pour les opérations<br />

de cuite.<br />

Le moulin à vent ne résistera pas au déclin de l’industrie<br />

sucrière et sera fermé en 1874, laissant des ruines riches<br />

de leur histoire.<br />

Le projet<br />

La finalité du projet est de faire de ce site un espace<br />

de culture, de loisirs, de récréation et de bien-être,<br />

structuré dans une approche d’écomusée vivant.<br />

L’état actuel<br />

Le site tout entier est fortement dégradé par le climat<br />

et la végétation.<br />

Les travaux prévus<br />

La globalité du site demande une réhabilitation. Cela<br />

suppose la restauration de ces vestiges patrimoniaux :<br />

Moulin à vent.<br />

Les travaux de rénovation d’autres édifices sont hors<br />

Mission Bern.<br />

Cathédrale St Pierre et St Paul à Pointe-à-Pitre<br />

Le plus grand édifice religieux de Pointe-à-Pitre.<br />

La cathédrale, construite en 1807, a été victime du tremblement<br />

de terre de 1843 mais a été reconstruite en<br />

1867. Au fil des années, sa structure en bois a été remplacée<br />

par une ossature métallique plus résistante. C’est<br />

grâce à cela que l’édifice a pu résister aux nombreux<br />

cyclones et tremblements de terre qui ont ravagé la ville<br />

à plusieurs reprises. A l’intérieur, elle est remarquable<br />

par la hauteur de la nef et des colonnes aux chapiteaux<br />

néo-gothiques. Son maître autel en marbre de Carrare<br />

a été réalisé au XIXe siècle par les ateliers de maître<br />

Vincent Bonomi. L’édifice est classé au titre des monuments<br />

historiques depuis 1978.<br />

Le projet<br />

La cathédrale est affectée au culte principalement<br />

mais d’autres pistes de valorisation future sont<br />

envisagées (certaines sont déjà mises en œuvre<br />

occasionnellement) telles que les concerts lyriques et<br />

l’ouverture à la visite, notamment lors de la saison des<br />

croisières. La restauration permettra d’organiser une<br />

exposition présentant l’édifice et les travaux envisagés,<br />

des conférences avec l’architecte et des ateliers<br />

pédagogiques en partenariat avec les établissements<br />

scolaires sur différentes thématiques : histoire de l’art<br />

et techniques de construction. Restaurée, la cathédrale<br />

sera intégrée à un circuit du patrimoine pointois.<br />

> Suite page 40<br />

34 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


35


Publireportage<br />

IDEA<br />

Le spécialiste des armatures béton<br />

Depuis plus de 25 ans, l’entreprise IDEA est spécialisée dans la fabrication<br />

d’armatures pour béton adaptées à notre territoire sensible aux<br />

aléas sismiques.<br />

Sur plan ou sur-mesure, les produits sont confectionnés sur place, au<br />

Gros Morne.<br />

IDEA est née de l’entreprise individuelle créée par Monsieur PIEJOS Léon en<br />

1993, fort de son expérience et ses connaissances du métier.<br />

Entreprise 100% locale de plus d’une cinquantaine de salariés, IDEA réalise des<br />

armatures pour toute sorte d’ouvrages spécialement dédiés aux constructions<br />

parasismiques afin de limiter les dégâts causés par les séismes.<br />

Les armatures béton<br />

L’entreprise réalise le montage d’armatures béton sur plan ou sur mesure<br />

suivant les préconisations des BET (Bureau d’études) visant à respecter les<br />

normes de construction. De la fondation à la toiture, semelles, amorces, longrines,<br />

poteaux, chainages sont confectionnés dans nos ateliers au Gros-Morne.<br />

IDEA, c’est aussi la réalisation et la commercialisation de produits standards :<br />

Barres, chaînages verticaux, épingles, poteaux, poutres, étriers, treillis soudés,<br />

semelles filantes, toutes les armatures béton parasismiques pour les maisons<br />

individuelles, bâtiments, murs de soutènement, ouvrages d’art, confortements<br />

parasismiques.<br />

Un service efficace de l’étude à la mise en œuvre<br />

À partir des plans du bureau d’études, le service technique d’IDEA composé<br />

de techniciens expérimentés, réalise le décorticage des plans pour la mise en<br />

fabrication aux ateliers, où des façonneurs-machinistes et des soudeurs qualifiés<br />

garantissent une production de qualité sous la supervision de chefs.<br />

36 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


À la demande, IDEA assure les livraisons des commandes sur chantier, et ce sur<br />

toute la <strong>Martinique</strong>. Pour ce faire, des camions- grues et plateaux sont mis à<br />

disposition de la clientèle.<br />

Au-delà de son expérience en fabrication, IDEA est également une référence<br />

dans la mise en œuvre des armatures réalisées dans ses ateliers. Une équipe<br />

spécialisée en pose intervient sur les chantiers. L’entreprise garantit des réalisations<br />

respectueuses des normes et conformes aux besoins. Les livraisons sont<br />

réalisées dans les délais prévus.<br />

Les perspectives de développement<br />

Dans un souci de maintenir un haut niveau de qualité et d’améliorer ses performances<br />

en termes de productivité et de compétitivité, l’évolution d’IDEA se<br />

poursuit.<br />

Un atelier additionnel a vu le jour tout récemment et des investissements en<br />

matériel de production et de servitude ont été réalisés en acquérant de nouvelles<br />

machines et engins ; notamment pour servir le secteur très exigeant de la<br />

confection de cages pour fondations profondes. Ce sont d’ailleurs des acquisitions<br />

qui permettent de répondre à la demande tant locale que régionale dans<br />

des délais record tout en en améliorant la qualité.<br />

IDEA<br />

Quartier Dessaint<br />

Gros Morne<br />

0596 67 82 50<br />

idea-martinique.fr<br />

37


Publireportage<br />

IDEA<br />

IDEA réalise des<br />

armatures pour toute<br />

sorte d’ouvrages<br />

spécialement dédiés<br />

aux constructions<br />

parasismiques afin de<br />

limiter les dégâts<br />

causés par les<br />

séismes<br />

38 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


IDEA est également une référence<br />

dans la pose des armatures réalisées<br />

dans ses ateliers<br />

39


RÉHABILITER<br />

L’état<br />

On note de graves problèmes structurels sur la<br />

toiture, les murs gouttereaux, la structure métallique<br />

et les murs hauts, sans oublier les fenêtres hautes et<br />

basses. Les couvertures sont vétustes et leurs revêtements<br />

peints sont usés ou ont disparu.<br />

Des pannes de charpente sont corrodées. En façade,<br />

des chutes d’enduits, desquamations et fissures sont<br />

visibles. Les parements et fenêtres hautes sont infiltrés<br />

et les armatures laissent pénétrer les eaux pluviales.<br />

Des zones de corrosion sont visibles sur plusieurs<br />

ouvrages en fer - structurels (telles les bases des piles<br />

supports de la charpente métallique) ou décoratifs.<br />

Par ailleurs, l’absence d’isolant entraîne une température<br />

d’environ 50°C sur les tribunes et les accès<br />

sont dangereux, les marches présentant des fractures<br />

ponctuelles.<br />

Les travaux<br />

- Restauration et renforcement des charpentes<br />

- Reprise de la toiture et des réseaux d’eaux pluviales<br />

- Étaiements et mise en sécurité sismique<br />

- Tranche 1 : travaux d’urgence<br />

- Tranche 2 (hors Mission Bern) : travaux prioritaires<br />

S’engagera ensuite une tranche de travaux (T3)<br />

de restauration générale de l’édifice, extérieure et<br />

intérieure.<br />

Guyane<br />

Musée Alexandre-Franconie à Cayenne<br />

Immeuble bâti entre 1824 et 1842 par la famille<br />

Franconie.<br />

En 1888, après la destruction du musée local de la<br />

Colonie lors de l’incendie de Cayenne, le gouverneur<br />

E. Mewart fit don du rez-de-chaussée de l’immeuble -<br />

acheté par l’administration coloniale - à Paul Gustave<br />

Franconie, fils d’Alexandre Franconie. En octobre 1901<br />

fut inauguré le nouveau musée qui reconstitue un microcosme,<br />

un concentré de la Guyane : des collections d’histoire<br />

naturelle au bagne, en passant par les monstres,<br />

l’artisanat amérindien, un tronc de palmier bifide, un<br />

pied bot boni créole, des maquettes, minéraux, tableaux<br />

historiques, etc.<br />

En 1885 la bibliothèque prit le nom d’Alexandre Franconie<br />

en hommage à ce célèbre habitant. L’étage restait<br />

toutefois attribué à des services d’Etat. En 1946, le<br />

musée local devint le musée départemental.<br />

Le projet<br />

Le musée est actuellement ouvert au public et les<br />

travaux ne devraient pas empêcher son ouverture. Ils<br />

permettront d’améliorer l’accueil des visiteurs.<br />

L’état<br />

La dernière phase de travaux d’envergure sur deux<br />

des trois ailes date de 1988. Les pathologies les plus<br />

préoccupantes sont localisées sur les ailes anciennes.<br />

L’absence d’entretien du réseau d’évacuation des<br />

eaux pluviales en toiture et des caniveaux au pied des<br />

édifices sont les principaux facteurs de désordres.<br />

40 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


TAILLÉ POUR VOTRE ENTREPRISE<br />

RAM 1500 LARAMIE NIGHT<br />

AVANTAGES FISCAUX<br />

· Exonération de malus écologique<br />

· Non soumis à la TVS<br />

· Pas d’écotaxe<br />

· Défiscalisation jusqu’à 30%<br />

(pour les entreprises éligibles)<br />

· TVA récupérable sur le véhicule<br />

ZI Les Mangles, Acajou, 97232 Lamentin 0596 44 60 92 · Manuel BERNARD (Chef des ventes) 0696 22 62 72<br />

41<br />

Dodge Ram Antilles dodge-ram-antilles.com


RÉHABILITER<br />

Les travaux<br />

Une restauration générale de l’édifice est envisagée.<br />

Les travaux sont répartis en cinq phases. Certaines<br />

restitutions sont suggérées, comme la remise en<br />

place des ornementations des couvertures en tôles,<br />

ou encore les modénatures de façades telles que les<br />

bandeaux moulurés.<br />

Compte tenu de l’état très préoccupant du petit<br />

édifice, une des ailes présente une réelle urgence. Les<br />

travaux peuvent être menés sans impacter l’activité<br />

de la bibliothèque et du musée, et comprendront<br />

également la reprise complète à neuf des réseaux<br />

fluides.<br />

La Mission Patrimoine, soutenue par la Fondation pour le patrimoine,<br />

a aussi une liste de 100 projets de maillage pour 2021.<br />

Parmi eux, trois se situent aux Antilles/Guyane :<br />

Guadeloupe<br />

Maison Dubreuil, dite « des aînés » à Sainte-Claude<br />

Habitation ayant appartenu successivement à de grandes<br />

familles de notables jusqu’en 2017. L’objectif est d’y créer<br />

un lieu d’exposition, de rencontres et de transmission du<br />

patrimoine entre les différentes générations.<br />

<strong>Martinique</strong><br />

Habitation Leyritz (Basse-Pointe)<br />

Habitation d’environ 500 ha, l’une des plus importantes<br />

de l’île. Après la production de sucre, puis de rhum, elle<br />

fut transformée en hôtel-restaurant jusqu’à son abandon<br />

en 2007 à la suite de l’ouragan Dean. Objectif : en faire<br />

un lieu touristique avec parcours pédestre et sportif ou<br />

encore un musée.<br />

Guyane<br />

Ancienne maternité (Mana)<br />

Bâtiment des années 1820-1830 qui requiert des travaux<br />

urgents. Envahi de végétation et fragilisé par les intempéries,<br />

il menace de s’effondrer sur la voie publique.<br />

L’objectif est d’y installer le futur Centre d’Interprétation<br />

de l’Architecture et du Patrimoine de la ville.<br />

42 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


• CUISINE<br />

• DRESSING<br />

• CHAMBRE<br />

• BUREAU<br />

• MEUBLE D’EXTERIEUR<br />

• CANAPE<br />

0696 305 311<br />

info@moltoohome.fr<br />

Zone disponible :<br />

<strong>Martinique</strong> • Guadeloupe • St-Martin • St-Barth.<br />

www.moltoohome.fr<br />

43


PARLER<br />

2022,<br />

voilà les problèmes !!!<br />

Le BTP martiniquais contraint<br />

de naviguer à vue en pleine tempête<br />

Alors que 2022 s’annonçait comme l’année de<br />

la relance économique post-Covid par les activités<br />

du Bâtiment et des Travaux Publics, plusieurs<br />

nouvelles sont venues doucher l’optimisme<br />

naissant des entrepreneurs du secteur.<br />

L’arrivée d’une nouvelle gouvernance aux<br />

affaires de la Collectivité territoriale de <strong>Martinique</strong><br />

n’a pas encore produit les effets attendus.<br />

D’autres acheteurs publics tardent également<br />

à sortir leurs projets. Malgré des annonces<br />

récentes, les entreprises attendent toujours les<br />

appels d’offres dont elles ont à présent urgemment<br />

besoin. Tout cela n’est pas bon pour nos<br />

entreprises dont les carnets de commandes se<br />

vident.<br />

Le conflit russo-ukrainien a provoqué une<br />

nouvelle flambée des prix des matériaux de<br />

construction. Les chantiers en cours pâtissent<br />

fortement de cette situation, totalement<br />

imprévue. Plus inquiétant encore, il faut désormais<br />

craindre que les affaires qui sortiront ne<br />

pourront supporter les conséquences de ces<br />

augmentations, rendant systématiquement les<br />

consultations infructueuses.<br />

Enfin, même si ce n’est pas encore l’actualité<br />

brûlante, les entreprises appréhendent avec<br />

prudence et parfois avec méfiance, la future<br />

mise en place des réglementations RE2020<br />

et économie circulaire pour les déchets du BTP.<br />

Les surcoûts engendrés par ces réglementations<br />

pourraient en effet encore ralentir les projets.<br />

Il n’y aura pas d’issue apaisée et indolore à<br />

l’ensemble de ces problèmes sans le maintien<br />

à minima d’un dialogue permanent entre<br />

donneurs d’ordres, maitres d’œuvre et entrepreneurs.<br />

Au-delà des entreprises elles-mêmes, dont nous<br />

avons besoin pour continuer à équiper notre<br />

pays <strong>Martinique</strong>, il faut surtout penser aux<br />

jeunes Martiniquais, qui étudiants ou apprentis<br />

dans des spécialités du BTP, qui collégiens ou<br />

lycéens en plein questionnement. Préserver les<br />

fondamentaux et le dynamisme du secteur doit<br />

avant tout permettre d’attirer vers nos métiers<br />

ces jeunes filles et ces jeunes hommes appelés<br />

à prendre un jour la relève.<br />

C’est aussi ce défi spécifique qu’il nous faut<br />

relever ensemble.<br />

Foss é kouraj pou manmay le BTP.<br />

Par Steve PATOLE<br />

Président du Syndicat des Entrepreneurs en<br />

Bâtiment Travaux Publics et Annexes<br />

de <strong>Martinique</strong> (SEBTPAM)<br />

44 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Gamme Volkswagen<br />

Utilitaires.<br />

Crafter<br />

2.0L TDI 177CH BVM et DSG<br />

Transporter<br />

L1H1 ET L2H1, BVM et DSG<br />

Caddy<br />

CARGO 2.0L TDI 75CH<br />

Chaque métier est différent<br />

et votre entreprise évolue<br />

constamment : faites de votre<br />

Crafter Châssis un véhicule<br />

unique et spécialement<br />

conçu pour répondre à vos<br />

besoins. Découvrez toutes les<br />

combinaisons possibles pour<br />

personnaliser votre utilitaire<br />

notamment avec le Crafter benne<br />

et Caisse grand volume.<br />

Pratique, innovant, se charge<br />

facilement. Charge utile allant<br />

jusqu’à 1 310 kg.<br />

Crafter L3H3<br />

Volume de chargement : 11,3 m 3<br />

Crafter L4H3<br />

Volume de chargement : 14 m 3<br />

Crafter L5H3<br />

Volume de chargement : 16 m 3<br />

Avec son design remarquable,<br />

ses systèmes d’aide<br />

à la conduite dernier cri,<br />

son système d’infotainment<br />

innovant et son poste de<br />

conduite ergonomique,<br />

le Caddy Cargo incarne la<br />

fiabilité et la flexibilité de<br />

demain.<br />

VOS CONSEILLERS VOLKSWAGEN :<br />

MIEVILLY Bruno : 0696 36 90 07 - RINNA Johanna : 0696 80 13 12<br />

RHINAN Rodrigue : 0696 17 60 86 - FLEURISSON Cédric : 0696 25 40 18<br />

PATRON Pascal : 0696 24 56 80 - PRUDENT Marino (Chef des Ventes) : 0696 36 90 17<br />

Standard Volkswagen <strong>Martinique</strong> : 0596 42 72 20<br />

www.vw-martinique.com<br />

www.facebook.com/volkswagenmartinique<br />

45


Publireportage<br />

AJ2K<br />

Un groupe aux compétences<br />

professionnelles multiples<br />

Le groupe AJ2K, présent en <strong>Martinique</strong> depuis plus de quatre ans, comprend<br />

trois entités locales et une entreprise située dans l’Hexagone,<br />

EFPMI. Des entreprises indépendantes actives dans des domaines variés<br />

et qui travaillent exclusivement sous maîtrise d’œuvre ou avec des bureaux<br />

d’architecture.<br />

<strong>BatiMag97</strong> a rencontré le gérant, Julien Schrantz, qui détaille les domaines<br />

d’activités de ses entreprises.<br />

Décrivez-nous les compétences des trois entités locales<br />

Une entreprise intervient pour des travaux d’électricité industrielle, des installations<br />

électriques neuves (raccordements, branchements…), de la rénovation (mise aux<br />

normes, remplacements d’appareils, réaménagement…) et répond à des demandes<br />

en domotique (mise en place d’automatismes, équipements nouveaux, surveillance…).<br />

Forte d’une expérience d’une dizaine d’années et dotée d’une équipe de douze électriciens<br />

qualifiés, l’entreprise maîtrise parfaitement les règles d’installation et les normes<br />

en vigueur aux Antilles. Elle garantit des installations électriques et domotiques fiables<br />

et sécurisées.<br />

Une deuxième entité accomplit des travaux de plomberie et sanitaires, tant pour de<br />

nouvelles installations qu’en rénovation et installe des chauffe-eaux électriques. Ses<br />

quatre plombiers/installateurs aménagent également des salles de bains (robinetterie,<br />

carrelages, étanchéité, faïence, meubles…) et réalisent les raccordements au réseau<br />

(tuyauteries, canalisations…).<br />

46 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Enfin, une troisième entreprise spécialisée en menuiserie intérieure fournit et pose des placards, dressings,<br />

cloisons, portes et réalise de la menuiserie alu dans le cadre d’agencement de magasins, de restaurants<br />

(notamment pour la chaîne O’Tacos) et de villas. L’entreprise existe depuis une dizaine d’années et occupe<br />

quatre poseurs.<br />

Vos entreprises ont-elles des points forts en commun ?<br />

Certainement. Les trois entités proposent l’expertise de professionnels expérimentés qui veillent à fournir des<br />

prestations irréprochables. Toujours à l’écoute, ils accompagnent le client au fil des projets afin de répondre à<br />

toute attente, à toute demande, même complexe.<br />

En un mot, le groupe AJ2K accorde beaucoup d’importance à la réussite de chaque projet et aime terminer<br />

un chantier avec la satisfaction du client.<br />

47


Publireportage<br />

AJ2K<br />

48 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


AJ2K<br />

ZI Petite Cocotte<br />

Ducos<br />

07 85 03 41 53<br />

gestioncpc972@gmail.com<br />

49


ÉCLAIRCIR<br />

Matériaux<br />

de construction<br />

Les prix flambent,<br />

la <strong>Martinique</strong> paie cher<br />

Pétrole, gaz, plastique, papier, bois, acier...<br />

Toutes ces matières premières subissent une<br />

poussée inflationniste qui affecte le monde<br />

entier. Et forcément les Antilles.<br />

Dans un premier temps, ce phénomène consécutif<br />

à la crise sanitaire a été accentué chez<br />

nous par le manque crucial de containers<br />

et donc, par une hausse des tarifs des coûts<br />

d’importation. En effet, la baisse d’activité due<br />

au premier confinement a entraîné une diminution<br />

spectaculaire des stocks, alors que la<br />

demande est revenue. Bref, l’offre ne suit plus<br />

les demandes, une situation qui se répercute sur<br />

les prix. Aujourd’hui, c’est la situation de guerre<br />

en Ukraine qui affole les marchés et les prix de<br />

certains matériaux de construction et c’est une<br />

bien mauvaise nouvelle pour le plan de relance<br />

économique qui s’appuie fortement sur le secteur<br />

de la construction.<br />

50 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


51


ÉCLAIRCIR<br />

Jean-Yves Bonnaire livre ses réflexions<br />

expertes sur ce sujet :<br />

L’insularité amplifie<br />

une problématique déjà complexe<br />

Encore une répercussion économique due dans un<br />

premier temps à la pandémie Covid 19 mondiale.<br />

L’une des conséquences les plus remarquées a été le<br />

fort ralentissement de certains secteurs économiques.<br />

Mais les perturbations liées à la chaîne d’approvisionnement<br />

en sont une autre qui montre combien la<br />

dépendance influence les échanges de marchandises<br />

entre les pays.<br />

Ces perturbations touchent des marchandises<br />

diverses et parmi elles, les matériaux de construction.<br />

Elles sont souvent liées à l’arrêt brutal de la demande<br />

durant les premières périodes de confinement et<br />

parfois suivies par un retour tout aussi brutal de la<br />

demande.<br />

La raréfaction des moyens de transport ou des restrictions<br />

d’accès aux infrastructures a également été<br />

un des facteurs aggravants d’une crise qui dure depuis<br />

plusieurs mois.<br />

Pour la <strong>Martinique</strong>, cette problématique du prix des<br />

marchandises relève d’une triple peine.<br />

1) Une flambée des prix (Free On Board - FOB) au<br />

départ des zones d’approvisionnement majoritairement<br />

européennes ou chinoises. Cette flambée est<br />

plus importante pour les « petits » clients dont font<br />

partie les importateurs martiniquais.<br />

2) Des prix des frets maritimes en forte augmentation<br />

liés en grande partie à l’indisponibilité des containers,<br />

leur production ayant été arrêtée au plus fort de<br />

la crise sanitaire en Chine, mais aussi à la spéculation.<br />

Les tarifs de fret Chine-Europe de l’Ouest ont été<br />

multipliés par 4 ou 5. Les prix des frets maritimes<br />

transatlantiques ont doublé.<br />

3) Une taxation à l’entrée sur le territoire martiniquais<br />

au titre de l’octroi de mer dont l’assiette est le<br />

prix Coût Insurance and Freight – CIF – dont les deux<br />

composantes majeures ont subi de fortes hausses.<br />

Dans le domaine des matériaux de construction, la<br />

dépendance de la <strong>Martinique</strong> est très importante<br />

puisque la quasi-totalité des productions locales dépend<br />

de matières premières importées, par exemple :<br />

clinker, acier, bois…<br />

Deux autres conséquences de la crise sanitaire ont<br />

été notées pour les matériaux de construction :<br />

- Des ruptures d’approvisionnement<br />

- Une volatilité des prix dont les périodes de validité<br />

se comptent parfois en périodes inférieures à un mois<br />

Les approvisionnements sont réalisés dans le cadre<br />

d’accords commerciaux annuels ou pluriannuels. Les<br />

importateurs martiniquais du secteur matériaux de<br />

construction restent donc contraints. L’insularité a<br />

aussi pour conséquence la constitution de stocks<br />

excessifs, un élément favorable pour le consommateur<br />

martiniquais tant que la tendance haussière se<br />

maintient, mais qui devient défavorable dès que les<br />

prix recommencent à baisser. Or, dans un marché très<br />

perturbé et cyclique, ces moments de bascule sont<br />

impossibles à anticiper.<br />

52 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


PEINTURES INTELLIGENTES · INDUSTRIEL ET COMMERCIAL<br />

Peintures anti-moisissures | Peintures résistantes au climat tropical<br />

0596 97 08 38 | contact@awi-mq.com | www.awi-mq.com |<br />

AWI | Avenue Jean Jaurès Quartier Lourdes | 97224 Ducos<br />

53


ÉCLAIRCIR<br />

Quelles sont les conséquences<br />

de cette situation ?<br />

Difficile de mesurer l’impact précis de la situation sur<br />

les coûts de construction. Tous les corps de métier ne<br />

sont pas affectés de manière égale.<br />

La structure du prix d’un ouvrage est très diverse.<br />

Les matériaux représentent une part très variable<br />

du déboursé sec. Entre la pose d’un transformateur<br />

électrique et la pose d’une pose de carrelage, on<br />

comprend bien que la part « matériau » aura un<br />

poids très différent.<br />

La durée entre l’établissement d’un prix dans le<br />

cadre d’un appel d’offres et la réalisation de l’ouvrage<br />

est de plusieurs mois. C’est notamment le cas pour<br />

certains corps d’état de second œuvre particulièrement<br />

concernés par les augmentations de prix. Face<br />

à la volatilité des prix, l’entrepreneur prend un risque<br />

extrêmement important. Soit il anticipe d’éventuelles<br />

augmentations et risque de faire une offre élevée qui<br />

ne sera pas retenue, soit il prend le risque de devoir<br />

gérer contractuellement des augmentations de prix.<br />

Mais les marchés publics comme privés sont rarement<br />

contractualisés sur des bases permettant la juste prise<br />

en compte d’augmentations de prix de matériaux qui<br />

sont pourtant bien réelles.<br />

Dans la crise actuelle qui est réactivée par la situation<br />

en Ukraine, beaucoup d’entreprises pourraient<br />

faire jouer les clauses d’imprévisibilité pour dénoncer<br />

des marchés mettant en difficulté des projets et des<br />

maitres d’ouvrage. Il faut également craindre des<br />

défaillances d’entreprises en cours de réalisation de<br />

chantiers, des situations toujours très pénalisantes<br />

pour des projets dont la consommation de financements<br />

est généralement contrainte dans le temps.<br />

Le plan de relance territorial a sans doute été conçu<br />

sur des bases budgétaires qui sont à présent obsolètes.<br />

Son déploiement risque d’être compliqué par<br />

une situation imprévue.<br />

Les indices de révision de prix nationaux ne tiennent<br />

compte que partiellement des hausses de prix constatées<br />

en <strong>Martinique</strong>. La composante fret transatlantique<br />

et mécaniquement l’incidence de l’octroi de mer ne<br />

sont pas prises en compte dans le calcul des indices de<br />

révision de prix nationaux. Pourtant, ce sont ces indices<br />

qui sont mentionnés dans les CCAG et CCAP lorsque<br />

les marchés autorisent les révisions de prix.<br />

Le logement social neuf et l’amélioration de l’habitat<br />

sont particulièrement vulnérables aux hausses de prix,<br />

mais c’est l’ensemble de la filière construction qui est<br />

à risque.<br />

54 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


55


ANTICIPER<br />

Projet d’aménagement<br />

du front de mer de<br />

Sainte-Luce<br />

attribué à EGA<br />

Le front de mer de Sainte-Luce doit être protégé<br />

afin de préserver les écosystèmes et donc les<br />

ressources et les activités qui en découlent.<br />

Le maire a souhaité reprendre un projet arrêté<br />

en 2005 et l’agence d’architecture et d’urbanisme<br />

EGA Erik Giudice Architecture a répondu à<br />

l’appel d’offres en 2019.<br />

> Suite page 62<br />

56 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


BRUMISATION HAUTE PRESSION<br />

ABAISSE LA TEMPÉRATURE<br />

EN ESPACE EXTÉRIEUR<br />

ET/OU SEMI EXTÉRIEUR<br />

pour des postes de travail afin<br />

de réduire la pénibilité<br />

au travail liée aux fortes<br />

chaleurs<br />

AMÉLIORE LES<br />

PERFORMANCES ET<br />

RENDEMENT THERMIQUE<br />

des échangeurs des<br />

aérocondenseurs et tours<br />

aéroréfrigérées<br />

SOLUTION EFFICACE POUR<br />

ABATTRE LE TAUX DE<br />

POUSSIÈRES REJETÉ<br />

et néfaste pour le personnel et<br />

pour l’environnement sur les<br />

sites types Carrières, déchèteries,<br />

centrales à béton etc.<br />

0690 35 16 26 | climext.antilles@gmail.com<br />

www.climext.com<br />

57


Publireportage<br />

SYSTEKO<br />

L’expertise photovoltaïque aux Antilles - Guyane<br />

Depuis 2014, Systeko développe, construit et installe des centrales<br />

dédiées aux professionnels. A son actif, la plus grande installation en<br />

autoconsommation des DOM/TOM et plus de 800 projets d’injection<br />

d’électricité propre dans les réseaux antillo-guyanais.<br />

Bâtiments professionnels : 3 modèles d’accompagnement dans le solaire<br />

• L’autoconsommation : le propriétaire du bâtiment investit dans une centrale<br />

avec l’objectif de produire l’électricité qu’il consommera.<br />

• L’injection réseau par vente directe : le propriétaire investit dans une installation<br />

afin de revendre à EDF la production d’électricité propre (selon les tarifs d’achat<br />

de ZNI).<br />

• La valorisation de toiture : en partenariat avec le propriétaire, Systeko porte<br />

l’investissement et revend lui-même l’électricité à EDF moyennant un loyer annuel<br />

fixe pour la toiture du bâtiment.<br />

Faire profiter<br />

les bailleurs de<br />

la rénovation<br />

de leur toiture<br />

et de leur<br />

structure<br />

Aujourd’hui, la valorisation de toiture devient accessible aux particuliers<br />

Outre le volet financier et l’impact énergétique vertueux au niveau du territoire,<br />

la proposition Systeko de location solaire de toiture offre cet avantage : faire<br />

profiter les bailleurs de la rénovation de leur toiture et de leur structure que<br />

Systeko finance par avance des annuités de location correspondantes futures.<br />

Avantage proposé aussi aux particuliers souhaitant valoriser leur toiture en la<br />

louant à Systeko qui revend l’électricité à EDF.<br />

58 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Les bureaux Systeko<br />

La prise en charge technique et financière de travaux<br />

de rénovation des biens par le solaire : mode d’emploi !<br />

Systeko évalue la rentabilité du projet sur 20 ans. Après engagement du bailleur, l’entreprise réalise un<br />

audit détaillé de viabilisation des toitures et structures.<br />

Sur base des datas relevées par un drone et l’audit d’un bureau de contrôle indépendant, une analyse-rénovation<br />

établit une préconisation des travaux pour une viabilisation saine et durable. Un plan<br />

et un devis très précis des travaux sont présentés au bailleur. Financés par Systeko et récupérés sur<br />

les annuités correspondantes futures, les travaux sont réalisés par des artisans locaux - couverts par<br />

une garantie décennale - sous la supervision d’un coordinateur Systeko dédié. Ce combo artisan/<br />

Systeko reste solidaire des travaux engagés sur toute la durée de la location. Systeko se charge aussi<br />

des démarches administratives, de la construction, de l’installation, de l’exploitation et de la gestion des<br />

flux vers le réseau.<br />

Systeko, un engagement fort<br />

L’entreprise, investie dans la transition énergétique, revendique aussi la connaissance des contraintes et<br />

spécificités locales. Pas étonnant dès lors qu’elle tienne à assurer la maintenance des installations deux<br />

fois par an, durant 20 ans. D’autre part, sa croissance a généré 40 postes en cinq ans et compte plus<br />

de 100 prestataires partenaires locaux.<br />

59


Publireportage<br />

Systeko<br />

60 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Systeko<br />

<strong>Martinique</strong><br />

16 rue des Amarreuses - Zac la Marie<br />

Ducos<br />

0696 76 00 20<br />

Guadeloupe<br />

Imp Sisyphe - Voie Verte - Jarry<br />

Baie-Mahault<br />

0690 238 900<br />

Guyane<br />

9 rue des plaisanciers - Port de Degrad des Cannes<br />

Rémire - Montjoly<br />

0694 91 49 00<br />

www.systeko.fr<br />

61


ANTICIPER<br />

Dans une démarche de résilience, le projet d’aménagement,<br />

dont la livraison est prévue en 2025, s’appuie sur<br />

les ressources locales afin de renforcer durablement<br />

le littoral et préserver l’écosystème et les activités<br />

existantes. Sur 6 680 m² (dont 509 m² SDP), l’espace<br />

multifonctionnel comprend : un nouveau marché de<br />

poissons sur ponton, marché de fruits et légumes<br />

de forme triangulaire, l’Espace Gommier dédié aux<br />

pêcheurs, avec des aménagements pour le développement<br />

d’activités ludiques et halieutiques, et deux<br />

pontons et cales de halage.<br />

Dans les maquettes, la complémentarité et interopérabilité<br />

des données SIG* n’a pas été oubliée, d’autant<br />

que l’objectif est de pouvoir exploiter dans le modèle<br />

les données issues des documents-cadres de planification<br />

territoriale (SIG) et remonter éventuellement les<br />

informations projetées (du BIM vers le SIG).<br />

Un autre enjeu a consisté à simuler des événements climatiques<br />

pour atténuer les aléas (inondation et houle)<br />

du périmètre du projet. Les simulations thermiques,<br />

climatiques et de luminosité, ont guidé des choix décisifs<br />

dans les essences végétales et la préservation de la<br />

faune, et enrichi les phases préliminaires de conception<br />

des aménagements des frontages actifs. Outil de coordination<br />

et de médiation entre les parties prenantes du<br />

projet, la maquette numérique pourra, tout au long de<br />

la vie des ouvrages, être consultable dans le cadre de la<br />

maintenance des réseaux enterrés.<br />

Ce projet a reçu un BIM d’argent aux BIM d’Or<br />

Le projet d’aménagement du front de mer de Sainte-<br />

Luce a reçu le BIM d’Argent de la Catégorie « Projet<br />

de CIM, LIM, RIM » lors de la 8e cérémonie des BIM<br />

d’Or, en septembre 2021.<br />

Équipe :<br />

• EGA Erik Giudice Architecture : Architecte-Urbaniste<br />

Mandataire<br />

• LBD PAYSAGES : Paysagiste<br />

• EGIS BATIMENTS ANTILLES GUYANE : BET TCE,<br />

Infrastructures maritimes, VRD, Gestion de l’eau et du<br />

littoral, HQE, économie.<br />

*SIG : système d’information géographique<br />

62 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


63


Publireportage<br />

Preventis<br />

Centre de Formation d’Apprentis<br />

PREVENTIS Antilles Guyane se positionnait déjà comme un des organismes<br />

référents en matière de coordination, de contrôles règlementaires,<br />

de formations liées à la sécurité et de Préparations opérationnelles<br />

à l’emploi. Aujourd’hui, elle ajoute une compétence en<br />

devenant Centre de Formation d’Apprentis.<br />

Depuis 2013, l’entreprise multiplie les qualifications et les pôles d’activités :<br />

L’entreprise<br />

multiplie les<br />

qualifications<br />

et les pôles<br />

d’activités<br />

- Coordination en BTP (SPS et OPC)<br />

- Contrôles réglementaires : électricité et Vérification Générale Périodique<br />

des appareils, engins de levages et machines, puisque PREVENTIS AG détient<br />

les mêmes accréditations et agréments - les autorisant à contrôler les installations<br />

électriques et les équipements mécaniques - que les bureaux de<br />

contrôle représentés sur le plan national<br />

- Formations liées à la sécurité des travailleurs de façon générale et du BTP<br />

répondant aux besoins du marché, en partenariat avec les entreprises du<br />

bâtiment et leurs OPCO, en utilisant différents dispositifs tels que les POE,<br />

Préparations Opérationnelles à l’Emploi.<br />

64 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


PREVENTIS AG poursuit sa lancée<br />

et devient Centre de Formation d’Apprentis<br />

Très logiquement, P AG, déjà spécialisé en formations définies par le code<br />

du travail, a évolué pour exercer en tant que Centre de Formation d’Apprentis<br />

depuis juillet 2020. Pour rappel, les programmes du CFA garantissent<br />

une qualification professionnelle reconnue dans un secteur d’activité précis,<br />

avec délivrance de titre professionnel à l’issue d’une année de formation.<br />

Toujours dans le souci d’enseigner et de guider au mieux les candidats, la<br />

société fait appel à des prestataires extérieurs - professionnels reconnus<br />

dans leurs différentes activités - en renfort des équipes déjà en place.<br />

Afin de bénéficier des programmes de CFA, plusieurs leviers existent : la<br />

demande peut provenir des apprentis eux-mêmes, de Pôle Emploi, des collectivités,<br />

des missions locales d’entreprises demanderesses…<br />

Cette appellation CFA n’interfère absolument pas avec les programmes<br />

de formation professionnelle.<br />

Preventis<br />

Immeuble Synergie,<br />

Californie 2<br />

Le Lamentin<br />

0596 39 76 20<br />

preventis-ag.com<br />

Suivez-nous sur Instagram<br />

et Facebook<br />

65


ANTICIPER<br />

Le François,<br />

une commune en pleine transition<br />

Rencontre avec Samuel Tavernier, maire du François depuis<br />

juin 2020. Si son programme s’articulait autour de la transition<br />

écologique et énergétique, le maire reste à l’écoute de ses<br />

habitants afin d’améliorer leur cadre de vie, veiller à leur bienêtre<br />

et leur préparer un avenir confortable.<br />

Pour <strong>BatiMag97</strong>, Samuel Tavernier dresse un état des lieux des<br />

projets, des travaux prévus et des objectifs.<br />

66 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


GAMME UTILITAIRES OPEL<br />

Avec l’excellence allemande votre business avance.<br />

Découvrez un large choix de modèles de 3,3 à 30 m3<br />

et des transformations sur-mesure pour trouver le bon utilitaire<br />

adapté à votre activité professionnelle.<br />

FOURGONNETTES I FOURGONS MOYENS I GRANDS FOURGONS I PETITS CAMIONS<br />

Ces Utilitaires permettent aux sociétés de ne pas payer de TVS (Taxe sur les véhicules de société)<br />

COMBO<br />

VIVARO<br />

FOURGON<br />

MOVANO<br />

FOURGON<br />

1,5L 100CH L1 Diesel<br />

Existe en automatique<br />

Volume de chargement : 3,3 m 3<br />

1,5L 100CH Diesel L2<br />

Volume de chargement : 3,9 m 3<br />

1,5L 100CH Diesel L1<br />

Volume de chargement : 4,6 m 3<br />

1,5L 120CH Diesel L2<br />

Volume de chargement : 5,3 m 3<br />

2,3L 150CH Diesel L1H1<br />

Volume de chargement : 8 m 3<br />

VOTRE CONSEILLER OPEL Utilitaires : Michel Laupa (Chef des Ventes) 0596 42 72 10<br />

www.opel.mq<br />

67


ANTICIPER<br />

Emplacement de la future centrale photovoltaïque<br />

Création d’une centrale photovoltaïque<br />

au sol à la Pointe Courchet<br />

Samuel Tavernier : Dans le cadre du développement<br />

des énergies renouvelables, le François va installer<br />

une centrale photovoltaïque au sol. C’est sur<br />

l’ancienne décharge municipale située à la Pointe<br />

Courchet, derrière l’hôpital du François, que devrait<br />

voir le jour ce nouvel équipement d’une capacité de<br />

production de 1,68 mégawatt-crête, soit l’équivalent<br />

de la consommation de 600 foyers*. Une fois terminée,<br />

elle sera l’une des centrales au sol les plus puissantes<br />

de la <strong>Martinique</strong>. La ville du François a reçu<br />

l’accord de principe de l’AFD pour le financement, le<br />

montant global étant évalué à 2,5 millions d’euros.<br />

Sur ce projet, la mairie est accompagnée par la<br />

SPL <strong>Martinique</strong> Énergies Nouvelles (partenaire<br />

énergétique des collectivités locales) dont la ville du<br />

François est actionnaire et qui, à ce titre, bénéficie de<br />

l’assistance à maîtrise d’ouvrage.<br />

Les études d’impact et les autorisations étant favorables,<br />

les travaux devraient débuter prochainement<br />

pour se terminer dès la fin 2022.<br />

Samuel Tavernier,<br />

Maire du François<br />

* La centrale sera constituée de 3 888 panneaux<br />

photovoltaïques de type silicone monocristallin représentant<br />

une surface de 20 000 m2 environ, la puissance<br />

maximale de la centrale s’élève à 1,68 MWc. Aucun<br />

stockage d’énergie n’est prévu.<br />

Projet de « relamping »*<br />

sur l’ensemble du territoire du François<br />

ST : Notre plan se dissocie complètement du projet<br />

territorial du SMEM entamé voilà deux ans.<br />

Au François, il est prévu de remplacer toutes les<br />

armoires électriques et plus des 300 mâts, d’installer<br />

près de 2800 points lumineux. Une fois mis en place,<br />

ce programme permettra une gestion intelligente de<br />

l’éclairage (notamment avec un meilleur éclairement, un<br />

niveau d’intensité de lumière en fonction des heures) et<br />

une maintenance efficace.<br />

68 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


DES<br />

PROFESSIONNELS<br />

Nous construisons avec vous des solutions<br />

sur-mesure pour vos chantiers.<br />

L’équipe Siapoc<br />

69


ANTICIPER<br />

À terme, cet investissement comprimera substantiellement<br />

le coût total de la facture énergétique publique.<br />

Les appels d’offres et les auditions ont permis de retenir<br />

un partenaire pour ce vaste programme dont le budget<br />

s’élève à 4 millions d’euros. Les travaux devraient débuter<br />

au second semestre de cette année, il concernera tous les<br />

quartiers, soit 43 au total.<br />

* Processus de modernisation du système d’éclairage<br />

(NDLR).<br />

Aménagement du territoire<br />

ST : Parce qu’il est capital de projeter notre territoire<br />

dans l’avenir et de l’envisager via les prismes des aléas<br />

climatiques (zones inondables, réchauffement climatique,<br />

érosion de la frange côtière, sargasses… ) et des<br />

besoins de la population, le nouveau plan d’aménagement<br />

du territoire tient compte des politiques d’habitat,<br />

de déplacement et d’urbanisme. Dans ce contexte, et<br />

par le biais d’un aménagement cohérent du territoire,<br />

nous apporterons une réponse à cette question : où et<br />

comment construire au François ? Par la même occasion,<br />

nos services pourront réagir à des demandes de déclassement<br />

de la part de Franciscains, toujours en attente<br />

de décision.<br />

Le Plan Local d’Urbanisme (PLU) est déjà en cours de<br />

révision avec une évaluation de son budget. Un comité<br />

de pilotage effectif devrait être mis en place pour lancer<br />

les appels d’offres. Ce plan, qui concerne l’ensemble du<br />

territoire franciscain, générera des travaux s’étalant sur<br />

quatre ans environ.<br />

La question du logement se voit directement liée à ce<br />

nouveau PLU. Sur ce point, il n’est pas superflu de déplorer<br />

une certaine inertie de la part de la gouvernance<br />

précédente qui a créé très peu, trop peu, de logements.<br />

70 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


71


ANTICIPER<br />

Cette situation nous met aujourd’hui en net décalage<br />

au regard de la loi SRU* qui impose aux communes un<br />

minimum de 20 à 25 % de logements locatifs sociaux<br />

de 20 ou 25 % du total des résidences principales du<br />

territoire. La commune du François ne peut se prévaloir<br />

que de 12 %, ce qui a pour conséquence des pénalités<br />

s’élevant, en moyenne, à 140 000 euros par an. C’est<br />

démesuré et inacceptable.<br />

Aussi est-il urgent de densifier le territoire, non pas<br />

le bourg - arrivé à saturation -, mais l’ensemble de la<br />

commune en privilégiant des logements en périphérie et<br />

à l’intérieur des terres.<br />

Afin de concrétiser rapidement ces programmes, deux<br />

opérations sont à l’étude. L’une verrait le jour au quartier<br />

de la Dumaine (30 logements construits par la SIMAR)<br />

et l’autre dans les Hauts de Trianon (300 logements<br />

SMHLM). D’ici 2026, le plan global prévoit de faire sortir<br />

de terre 400 logements environ.<br />

Dans une perspective de mixité, l’opportunité sera aussi<br />

donnée aux Franciscains d’accéder à la propriété, avec la<br />

construction de villas, de maisons et de logements sociaux.<br />

Dans cette optique, deux opérations sont sur le point de<br />

démarrer : une dizaine de villas dans le quartier de la<br />

Manzo et treize logements au quartier Frégate Est 1.<br />

En 2019, le François comptait 15 980 habitants<br />

en diminution de 12,32 % par rapport à 2013.<br />

Ce dépeuplement, à imputer au manque de<br />

logements entre autres, devrait cesser dès lors<br />

que la commune sera en mesure d’accueillir de<br />

nouveaux habitants sur son territoire.<br />

Depuis que la nouvelle gouvernance municipale<br />

(soit bientôt deux ans) a pris ses fonctions, 508<br />

demandes de logements ont été comptabilisées.<br />

L’aménagement du port de plaisance<br />

ST : Actuellement géré par un délégataire (contrat<br />

signé avec la ville du François en 2011 se terminant<br />

en 2040), le port n’a fait l’objet d’aucun investissement<br />

depuis onze ans, contrevenant ainsi à ce qui avait<br />

été conclu. En effet, un programme d’investissements<br />

prévoyait, entre autres, l’édification d’une capitainerie,<br />

la création d’infrastructures portuaires, l’aménagement<br />

d’équipements d’accueil… Situation d’autant plus<br />

intolérable que chaque année, le délégataire perçoit les<br />

redevances des plaisanciers pour une moyenne de trois<br />

cent mille euros environ.<br />

Certes, des autorisations d’urbanisme ont été délivrées<br />

avec du retard, mais la situation n’a pas évolué pour<br />

autant… Devant cet immobilisme dommageable, la ville<br />

a entrepris de résilier le contrat afin de reprendre en<br />

régie la gestion du port de plaisance, le temps de trouver<br />

un repreneur soucieux de faire prospérer la marina.<br />

Une structure à haut potentiel économique pour la ville<br />

du François.<br />

* La loi SRU vise à densifier de manière raisonnée les espaces déjà urbanisés afin d’éviter l’étalement urbain : elle limite<br />

la possibilité de fixer une taille minimale aux terrains constructibles et supprime le contrôle des divisions de terrain ne<br />

formant pas de lotissements. (NDLR)<br />

** 25 % multipliés par la différence entre 25% ou 20% des résidences principales et le nombre de logements sociaux<br />

existant dans la commune l’année précédente. (NDLR)<br />

72 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


ENSEIGNE | SIGNALÉTIQUE<br />

BUREAU D’ÉTUDE | CONCEPTION | IMPRESSION | DÉCOUPE<br />

SOUDURE | PEINTURE | ÉCLAIRAGE | INSTALLATION<br />

www.artisign.fr<br />

ARTI SIGN<br />

0596 54 66 99<br />

artisign@artigroup.fr<br />

Z.A TRIANON<br />

97240 LE FRANÇOIS<br />

MARTINIQUE F.W.I<br />

73


ANTICIPER<br />

Extension et réhabilitation<br />

de l’Hôtel de Ville<br />

ST : Par manque de place dans les bâtiments de l’hôtel<br />

de ville, plusieurs services municipaux ont été délocalisés,<br />

au grand dam des administrés qui ne s’y retrouvent plus.<br />

Autre conséquence, des loyers qui grèvent les finances de<br />

la mairie.<br />

Afin de remédier à cette situation coûteuse et complexe,<br />

la mairie envisage une extension de l’hôtel de ville sur<br />

une parcelle jouxtant directement les bâtiments municipaux<br />

actuels. C’est donc un véritable centre administratif<br />

qui rassemblera bientôt tous les services. La maîtrise<br />

d’œuvre, déjà désignée, travaille sur le projet avec une<br />

date de fin de travaux fixée à fin 2023.<br />

L’ancienne mairie, aujourd’hui en décrépitude, constitue<br />

un autre projet de taille. Elle vient d’être classée aux<br />

monuments historiques par le ministère de la Culture et<br />

fera bientôt l’objet d’une réhabilitation à l’identique.<br />

Un architecte des bâtiments de France accompagnera<br />

la ville sur les démarches et procédures requises pour la<br />

rénovation de cet édifice patrimonial.<br />

À termes, l’ancienne mairie abritera des services<br />

culturels, une salle de mariage, un musée, une galerie<br />

d’exposition…<br />

Un plan d’investissements devrait être établi rapidement<br />

(participation de l’État à concurrence de 40 %, le Feder<br />

à 55 % et la ville du François à 5 %) avec nomination<br />

d’une maîtrise d’œuvre.<br />

Les travaux débuteraient début 2023.<br />

Les résidences touristiques<br />

ST : Outre les villas du Cap Est et la réhabilitation de<br />

la résidence hôtelière La Riviera (projet privé), quelques<br />

autres programmes d’hébergements touristiques sont<br />

prévus, notamment au Cap Est et à la Presqu’île où le<br />

projet d’un immeuble privé de 19 appartements devrait<br />

voir le jour.<br />

Les sargasses<br />

ST : Pour lutter contre ce fléau, la ville du François a<br />

dressé - et communiqué à la CTM et au FEDER - un<br />

plan de financement de deux millions d’euros.<br />

Ce projet de grande envergure comprend la pose de<br />

filets en mer, l’acquisition de bateaux de ramassage<br />

en mer, de matériels et d’équipements d’évacuation<br />

(camions, pelleteuses…) et le stockage dans un endroit<br />

agréé au niveau environnemental et sanitaire.<br />

Un Plan Sargasses, soutenu par le sous-préfet, a aussi<br />

été proposé à l’État.<br />

En tant que conseiller territorial à la CTM, j’ai requis<br />

un pilotage « État-CTM » qui traiterait et mènerait les<br />

opérations à un niveau territorial.<br />

74 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


La société Holdex – située au François - récupère les<br />

sargasses propres, c’est-à-dire avant échouage, ce qui<br />

nécessite un enlèvement en mer. Une condition difficile<br />

à remplir actuellement puisque la loi stipule que tout<br />

enlèvement à plus de 300 m de la côte relève de la<br />

compétence de l’État. Et que jusqu’à présent, celui-ci<br />

se désengage de cette obligation, avec pour corollaire<br />

l’échouage des sargasses sur nos côtes, relevant ainsi de<br />

la responsabilité de la ville. Cette irrégularité nous coûte<br />

énormément d’argent, plus de 400.000€ en 3 ans.<br />

Heureusement, la situation devrait évoluer grâce à<br />

l’intervention du sous-préfet, très sensible à cette problématique,<br />

et qui a déjà mis en place un plan d’urgence<br />

– de trois cent mille euros – concernant l’enlèvement<br />

systématique des sargasses échouées.<br />

Comment ? Avec les moyens du bord déterminés selon<br />

l’accessibilité aux zones d’échouages : au moyen<br />

d’engins terrestres mécaniques, de barges (dans les<br />

quartiers difficiles comme à Dostaly et Thalémont) ou<br />

encore, dans les zones plus facilement accessibles, avec<br />

des interventions manuelles.<br />

La fibre<br />

ST : La commune est desservie par 2 réseaux. En effet,<br />

le déploiement en zones blanches, dont le centre du<br />

bourg, est géré par le Réseau d’Initiative Publique de la<br />

Collectivité de <strong>Martinique</strong>, <strong>Martinique</strong> THD et en zones<br />

grises, par Orange et SFR.<br />

La convention signée entre ces deux opérateurs et la<br />

Ville du François facilite le partage des informations, les<br />

modalités et le calendrier de déploiement du réseau<br />

FttH (Fiber to the home », littéralement « la fibre<br />

jusqu’au domicile) avec la Direction Filière Numériques<br />

de la CTM.<br />

Ce déploiement du réseau s’effectue en plusieurs<br />

étapes, pour couvrir à son terme 70 % des logements<br />

(particuliers, professionnels…) de la commune du François,<br />

soit au total 7294 prises.<br />

La municipalité se réjouit de la collaboration menée<br />

avec tous les opérateurs puisque les travaux avancent<br />

très vite et permettront d’alimenter tous les logements<br />

en fibre optique d’ici 2023.<br />

Priorité avait été donnée aux écoles, bâtiments municipaux,<br />

foyers ruraux, associations, zones commerciales<br />

situés dans le centre du bourg, déjà largement fibré.<br />

Le très haut débit représente en effet un fort levier de<br />

développement et d’attractivité pour le territoire.<br />

Samuel Tavernier est aussi 1er vice-président de la<br />

Communauté d’Agglomération du Sud de la <strong>Martinique</strong><br />

(CAESM) et Conseiller territorial de la <strong>Martinique</strong>.<br />

75


Publireportage<br />

ACTI PROTECTION<br />

Le spécialiste des vêtements et accessoires<br />

de protection et de sécurité<br />

Acti Protection habille tous les métiers. En effet, l’entreprise fournit<br />

des vêtements de travail professionnels, des équipements de protection<br />

individuelle (EPI), des accessoires indispensables à la sécurité au travail<br />

pour les secteurs du bâtiment et construction, travaux publics, services<br />

techniques, industries, sites Seveso, collectivités, cantines et crèches<br />

scolaires, collèges et lycées, hôtellerie et restauration, médical et paramédical,<br />

grande distribution, artisanat… À cette panoplie, s’est ajoutée<br />

une gamme d’éclairages divers.<br />

Son gérant, Bruno Arcelin, à la tête de la société depuis 1998, répond à nos<br />

questions.<br />

D’Acti Protection, peut-on dire qu’on reparte<br />

avec ce que l’on était venu acheter ?<br />

Oui, sur place et en permanence, Acti Protection dispose d’une vaste gamme de<br />

vêtements professionnels et de chaussures de sécurité adaptées à nos climats et à<br />

l’usage. D’ailleurs, notre site vitrine s’avère très représentatif des produits en stock. Il<br />

informe aussi les visiteurs de toutes les normes de sécurité et de protection en vigueur.<br />

76 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Des demandes très pointues faisant l’objet de commandes<br />

spécifiques peuvent être livrées ou récupérées<br />

en magasins. Il en va de même pour toute commande<br />

passée par mail, fax ou téléphone et qui, à la demande,<br />

est préparée pour être récupérée dans un de nos deux<br />

magasins ou livrées.<br />

Acti Protection couvre aussi<br />

le sud de l’île ?<br />

Effectivement, depuis trois ans, notre savoir-faire a migré<br />

au Marin, à la zone Artimer. Ce qui permet à la chalandise<br />

du sud de se fournir dans une boutique experte,<br />

orientée aussi vers les métiers liés à la marine et au<br />

nautisme.<br />

Votre équipe s’est-elle réorganisée à la<br />

suite de la crise sanitaire ?<br />

Oui, la livraison et la récupération de marchandises ont<br />

pris de l’essor. Situation qui nous a amenés à étoffer<br />

l’équipe du magasin de Ducos. Ainsi, nous comptons trois<br />

personnes supplémentaires : un responsable de dépôt et<br />

deux préparateurs de commande/livreurs qui ont à leur<br />

disposition quatre nouveaux véhicules de livraison.<br />

De plus, l’enseigne a également fait évoluer son système<br />

informatique, avec un nouveau logiciel, plus rapide, qui<br />

centralise les deux structures.<br />

Quels sont les atouts d’Acti Protection ?<br />

Des produits de marques expertes en protection, des prix<br />

très concurrentiels, la qualité de l’accueil, des conseils et<br />

des services que sont la livraison, la recherche et la commande<br />

de produits spécifiques, et enfin, les paquetages<br />

individuels. À cela, on peut ajouter une certaine proximité<br />

grâce à nos deux boutiques et notre site vitrine.<br />

ACTI PROTECTION<br />

Z.I Champigny à Ducos<br />

0596 56 25 20 - 0696 45 46 61<br />

Zone Artimer<br />

Le Marin<br />

0596 67 62 96<br />

actiprotection.fr<br />

77


SAISIR<br />

Comment l’architecture<br />

peut-elle s’organiser autour<br />

du concept de<br />

développement<br />

durable ?<br />

Rencontre avec Jean-François Caclin, président du Conseil<br />

Régional de l’Ordre des Architectes de <strong>Martinique</strong><br />

L’impact du secteur de la construction sur l’environnement<br />

pèse lourd. Les architectes, urbanistes, concepteurs de<br />

la construction ont certainement un rôle à jouer dans la<br />

transition énergétique en prescrivant des pratiques et des<br />

écomatériaux plus respectueux de nos ressources et de<br />

notre environnement.<br />

Leurs connaissances affutées des phénomènes thermiques,<br />

énergétiques et bioclimatiques servent à développer des<br />

bâtiments confortables, économes en énergie<br />

et abordables en maintenance.<br />

78 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


locales après séchage. Un autre projet mené par la<br />

thermicienne Jennifer Baratiny, Ayembao, a été conçu<br />

pour «isoler» au moyen de la terre, matériau comportant<br />

un déphasage intéressant.<br />

Jean-François Caclin<br />

Dans cette réflexion, <strong>BatiMag97</strong> a rencontré Jean-<br />

François Caclin, Président du Conseil Régional de<br />

l’Ordre des Architectes de <strong>Martinique</strong>.<br />

Aujourd’hui à la <strong>Martinique</strong>,<br />

les architectes peuvent-ils prescrire<br />

des matériaux géosourcés ?<br />

La réponse est simple, la brique en terre cuite est le<br />

seul matériau géosourcé disponible sur l’île. Et ce matériau<br />

- parmi les plus anciens à s’inscrire dans le développement<br />

durable - se prescrit malheureusement de moins<br />

en moins, puisqu’il est restreint à l’infime part du marché<br />

de la construction des maisons individuelles.<br />

Qu’en est-il de la terre crue ?<br />

Aucune filière de terre crue n’existe à ce jour, alors que<br />

son utilisation serait avantageuse, dans la mesure où la<br />

terre ne manque pas à la <strong>Martinique</strong>. De plus, comme<br />

il existe une problématique réelle des terres de déblai<br />

considérées comme des rebuts de chantier, la valorisation<br />

de cette ressource deviendrait vertueuse.<br />

Divers tests ont été menés par Kebati - grâce à l’association<br />

Permadomia - sur le comportement des terres<br />

Je pense que ce projet stagne, faute de moyens de fonds<br />

(publics), indispensables pour, entre autres, émettre des<br />

avis techniques réglementaires sans lesquels les matériaux<br />

ne peuvent être utilisés en construction.<br />

Il serait souhaitable de voir plus de constructions utilisant<br />

des matériaux issus de nos territoires. Surtout au vu de<br />

l’actuelle flambée du cours des matières premières et<br />

des prix des approvisionnements. Aucune alternative<br />

ne nous est accessible. Et à terme, afin de réussir les<br />

démarches de transition écologique, d’économie circulaire,<br />

de circuit court, la <strong>Martinique</strong> doit se saisir de ces problématiques<br />

et trouver de nouveaux modèles susceptibles<br />

de se sortir de cette dépendance et trouver la voie de<br />

l’autonomie.<br />

Cette lenteur est-elle imputable<br />

à un manque de moyens ?<br />

Tout porte à le croire, la volonté existe, mais les moyens<br />

manquent.<br />

Un investissement dans le présent promouvrait l’avenir<br />

économique de la <strong>Martinique</strong> en créant de nouvelles<br />

filières aux conséquences très positives : nouveau bassin<br />

d’emplois, nouvelles compétences, etc.<br />

Pour revenir aux écomatériaux,<br />

le bambou peut-il représenter<br />

une alternative sérieuse ?<br />

Lors des journées de l’architecture, nous souhaitions utiliser<br />

le bambou dans le pavillon provisoire que l’Ordre des<br />

architectes a construit pour l’occasion. Avec ce bâtiment,<br />

notre démarche avait pour objectif de promouvoir les<br />

matériaux locaux dans la construction.<br />

79


SAISIR<br />

Nous avions d’ailleurs contacté un artisan qui travaille le<br />

bambou en mobilier et parements. Mais une contrainte<br />

de délai nous a empêchés de finaliser cette construction<br />

et de la justifier réglementairement avec des savoir-faire<br />

et une technicité encore insuffisamment répandue et<br />

éprouvée localement. Par sécurité donc, notre pavillon a<br />

été réalisé en bois.<br />

Cela dit, le bambou représente un écomatériau intéressant,<br />

pour preuve, l’un des quatre projets retenus<br />

au Prêcheur, dans le cadre des Opérations d’Habitats<br />

Renouvelés, est constitué en partie de bambou.<br />

Au niveau de la filière, il semblerait que l’espèce invasive<br />

qui pousse à la <strong>Martinique</strong> n’offre pas une résistance<br />

mécanique suffisante pour répondre aux normes parasismiques.<br />

Une étude de l’ADEME est en cours, elle porte<br />

sur l’utilisation du bambou en construction ou rénovation.<br />

Peut-on parler de bâtiments écologiques<br />

sans parler d’écomatériaux ?<br />

Il existe plusieurs vecteurs dans l’écologie. Si l’on revient<br />

à l’architecture vernaculaire, on sait qu’il n’y avait d’autre<br />

choix à l’époque que de construire avec des matériaux<br />

issus localement. Le mode de construction s’adaptait aux<br />

conditions climatiques et aux modes de vie.<br />

Peut-être faut-il se réapproprier certaines pratiques :<br />

orientation des bâtiments, ouvertures au vent traversant,<br />

cloisons de distribution, ventelles en partie haute…<br />

À l’époque, n’existaient que des toits en pente avec charpente<br />

traditionnelle, permettant d’installer des chiens assis,<br />

des ouvertures en toiture créant des appels d’air capables<br />

d’évacuer l’air chaud en hauteur. Ces conceptions simples<br />

ont, à ce jour, encore toute leur utilité. Et en attendant de<br />

se doter de systèmes constructifs alternatifs, on pourrait<br />

déjà se pencher sur tous ces moyens « naturels ».<br />

Recevez-vous des demandes<br />

de construction écologique ?<br />

Oui et les architectes militent dans ce sens-là. Certains<br />

interlocuteurs avertis souhaitent des constructions plus<br />

respectueuses de l’équilibre de l’environnement, plus enclines<br />

à limiter la consommation de ressources naturelles<br />

et d’énergie, à optimiser la récupération et le recyclage…<br />

80 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


NOUVEAU<br />

MITSUBISHI<br />

*Dépassez vos ambitions.<br />

Valeurs WLTP selon règlements (EC) 715/2007 et (EU) 2017/1347<br />

Gamme L200 Club Cab : Consommation en cycle combiné (l/100 km) de 8,5 à 8,8. Émissions de CO2 mixtes (g/km) de 223 à 231<br />

Vos conseillers Mitsubishi :<br />

Kevin Dicot : 06 96 70 80 41 - Steeve Bouton (Chef des Ventes) : 06 96 36 90 16<br />

81


SAISIR<br />

Le bambou<br />

représente un<br />

écomatériau<br />

intéressant<br />

Des leviers sur lesquels nous tentons<br />

d’agir au mieux.<br />

Il arrive parfois que des particuliers<br />

souhaitent répliquer ce qu’ils voient<br />

dans des émissions de télévision<br />

« made in métropole ». Mais réduire<br />

l’impact environnemental ne s’exerce<br />

pas de la même manière dans l’Hexagone<br />

et ici (dont les aléas climatiques<br />

doivent être pris en compte). Bref, avec<br />

un peu de pédagogie, nous tentons de<br />

sortir de ces modèles non adaptés et<br />

de trouver une solution locale.<br />

82 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Trouvez-vous facilement des<br />

entrepreneurs partageant votre vision ?<br />

Les entreprises investies dans un mouvement militant<br />

pour l’écologie et le climat existent, mais leur nombre<br />

reste encore insuffisant. Pour être franc, la majorité des<br />

entreprises continuent à faire ce qu’elles ont l’habitude<br />

de faire : opter pour des solutions non chronophages,<br />

rentables, efficaces économiquement.<br />

La brique de terre cuite est un exemple très significatif.<br />

De moins en moins d’entreprises sont disposées<br />

à réaliser des ouvrages en maçonnerie. Ce mode de<br />

construction exige du temps, des finitions, du métier,<br />

bref, il semble moins rentable que la pose d’un voile en<br />

béton armé. Et pourtant ! Le béton doit être complété<br />

d’un doublage thermique, d’une climatisation, pour, in<br />

fine, ne jamais atteindre le confort thermique naturel<br />

que peut offrir la terre cuite…<br />

Rapporté aux coûts d’exploitation d’un bâtiment sur toute<br />

la durée de son existence, on constate aussi un déficit de<br />

conscience de l’impact d’un mauvais choix sur l’investissement<br />

de départ. Trop souvent, la démarche se limite à<br />

faire un investissement réduit à sa plus simple expression,<br />

pour en dégager un maximum de bénéfices. Sans penser<br />

aux coûts d’exploitation, à la maintenance …<br />

Justement, le BIM peut-il jouer<br />

un rôle sur la prévision de ces coûts<br />

sur la durée de vie d’un bâtiment ?<br />

Et donc, permettra-t-il à un architecte<br />

d’argumenter en faveur de choix plus<br />

écologiques, plus réfléchis dès le départ ?<br />

Peut-être … En principe, tous les marchés publics<br />

devraient être présentés en BIM. Mais tant que les<br />

entreprises et les acheteurs ne sont pas prêts, rien<br />

ne sert de présenter les projets en BIM. La maquette<br />

numérique ne prend tout son sens que si tous les<br />

acteurs de la chaîne de construction sont formés, équipés<br />

et investis dans son utilisation.<br />

Ici, seules quelques grosses opérations sont réalisées en<br />

maquette numérique, alors que beaucoup d’agences<br />

d’architecture travaillent déjà dans les logiciels autorisant<br />

la méthodologie du BIM.<br />

Pensez-vous que le biomimétisme soit<br />

un modèle inspirant pour la transition<br />

écologique dans notre région ?<br />

Il faudrait une prise de conscience collective de tous les défis<br />

que la transition constitue ! Le biomimétisme se nourrit<br />

du pragmatisme, de l’efficacité et de la résilience de la<br />

nature en vue de les déployer dans notre développement.<br />

Mais si les cycles naturels opèrent un renouvellement, une<br />

récupération, une transformation jusqu’à ce qu’à la fin, il<br />

ne reste rien, il n’en va pas de même avec la société que<br />

l’homme a engendrée. C’est lui qui a créé le déchet…<br />

Et la <strong>Martinique</strong> est confrontée quotidiennement à cette<br />

énorme problématique de production de déchets dont<br />

l’impact affecte nos ressources naturelles, notre façon de<br />

nous nourrir et de vivre.<br />

Ici, les notions de traitement et de valorisation sont des<br />

sujets sensibles dans la mesure où tout ne peut être traité<br />

et que les déchets ultimes demandent à être évacués.<br />

Et malgré les obligations et les encadrements réglementaires<br />

dans la construction, il existe des failles qui<br />

entretiennent la pollution. Prenons l’exemple des pots de<br />

peinture, refusés en déchèterie quand il reste de la peinture<br />

à l’intérieur. Qu’advient-il de cette peinture ? Comme<br />

les terres de déblais qui, par manque de structuration<br />

de la filière de traitement des déchets du BTP, peuvent<br />

mener à des décharges sauvages.<br />

Voilà des sujets sans réponse, oubliés et volontairement<br />

occultés lorsqu’il est question de brandir la charte de<br />

Haute Qualité Environnementale des chantiers dits<br />

propres.<br />

83


Publireportage<br />

Vivre en bois<br />

Ma forêt, ta forêt, notre oxygène<br />

Voilà plus de vingt-cinq ans que VIVRE EN BOIS <strong>Martinique</strong> apporte des<br />

solutions bois traitées localement, adaptées au climat antillais et s’engage<br />

pour garantir les usages vertueux du bois, matériau écologique et performant.<br />

VIVRE EN BOIS <strong>Martinique</strong> en quelques mots…<br />

L’enseigne dispose de deux plateformes de distribution et rassemble trente<br />

et un salariés dont le métier consiste à apporter aux clients des solutions de<br />

construction et d’aménagement extérieur en exploitant au mieux le matériau<br />

bois issu des massifs forestiers français.<br />

VIVRE EN BOIS est labellisé Produit PIL, «nous sommes la seule entreprise<br />

qui traite le bois localement pour qu’il soit adapté au climat tropical, la valeur<br />

ajoutée se fait ici, le bois est garanti 15 ans au sol et 20 ans hors sol», rappelle<br />

Yann Chabin, responsable de l’enseigne en <strong>Martinique</strong>.<br />

Le bois, un choix solidaire et responsable<br />

La superficie de la forêt représente 31 % du territoire hexagonal. Contrairement<br />

à la plupart des pays d’Amérique du Sud, la forêt française grandit. De 8,5<br />

millions d’hectares en 1850, puis 14,1 millions en 1985, la métropole compte<br />

aujourd’hui 16,9 millions d’hectares de forêt, soit un massif forestier qui augmente<br />

de 0,7% chaque année depuis 1985.<br />

84 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Cette ressource s’accroît après avoir transformé environ 56 % de ce que la forêt produit, permettant de<br />

répondre aux exigences de la construction actuelle et d’anticiper les enjeux à venir.<br />

Une ressource précieuse gérée intelligemment<br />

Son engagement environnemental explique pourquoi VIVRE EN BOIS propose des produits intégralement<br />

issus de forêts gérées durablement. Leur fournisseur PIVETEAUBOIS investit dans toutes les<br />

initiatives liées à la régénération des forêts et à leur bonne gestion pour garantir demain une ressource<br />

abondante et continuer à «décarboner» l’atmosphère. Pour rappel, les forêts naturelles absorbent du<br />

CO² durant les 100 premières années de vie des arbres. Ensuite, elle commence seulement à rejeter<br />

du carbone. En revanche, une forêt gérée conserve le CO², puisqu’après chaque coupe redémarre un<br />

nouveau cycle de vie.<br />

Les arbres absorbent le CO2 de l’atmosphère et continuent à le stocker une fois récoltés.<br />

1 m3 de bois utilisé = 1 tonne de CO2 stocké<br />

Aujourd’hui, nous devons tous prendre<br />

conscience que la forêt, l’arbre et le bois sont<br />

des ressources essentielles au développement<br />

durable.<br />

Quatre essences chez VIVRE EN BOIS<br />

Chez Vivre en Bois, le pin, le douglas, le mélèze<br />

et l’épicéa sont proposés pour les projets de<br />

construction et d’aménagement : structure,<br />

menuiserie intérieure et extérieure, revêtement<br />

et aménagement extérieurs.<br />

85


Publireportage<br />

Vivre en bois<br />

86 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Vivre en bois<br />

Pays Noyé<br />

Ducos<br />

0596 77 09 94<br />

Le Robert RN1<br />

Quartier Mansarde<br />

Le Robert<br />

0596 58 51 30<br />

87


DÉVELOPPER<br />

Le bois de<br />

construction<br />

Ressource naturelle renouvelable<br />

En construction, le bois prend toutes les formes et<br />

tous les coloris, il se prête à des fantaisies architecturales,<br />

isole thermiquement, offre une intégration<br />

harmonieuse dans le paysage, répond aux normes<br />

réglementaires paracycloniques et parasismiques de<br />

nos régions. Et surtout, il minimise considérablement<br />

l’empreinte écologique d’une construction.<br />

88 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Des avantages qui répondent<br />

aux enjeux actuels<br />

Il lutte contre l’effet de serre<br />

Le bois nécessite peu d’énergie à planter,<br />

à faire pousser, à récolter, à transformer et<br />

représente un réel « puits à carbone ».<br />

En effet, grâce à la photosynthèse, le carbone<br />

de l’atmosphère est absorbé et fixé<br />

dans l’élément constituant le végétal,<br />

à savoir dans l’herbe et l’arbre (1 tonne de<br />

bois absorbe 1,6 tonne de CO2 lors de sa<br />

croissance et stocke 0,5 tonne de carbone).<br />

Ce phénomène participe à l’assainissement de<br />

l’environnement, notamment en purifiant l’air que l’on<br />

respire.<br />

Ainsi, plus les arbres poussent, plus la forêt joue<br />

son rôle de capteur de carbone dans l’atmosphère.<br />

Pour respecter l’équilibre écologique et maintenir un<br />

échange carbone «zéro», la forêt doit être exploitée<br />

de façon raisonnée via un reboisement efficace et<br />

durable.<br />

Taillé et inutilisé, un arbre rejette petit à petit son carbone<br />

dans l’atmosphère. Alors que s’il est transformé,<br />

le carbone stocké reste présent dans le bois.<br />

Par exemple, l’utilisation de 1m3 de bois équivaut à<br />

éviter qu’une tonne de carbone soit relâchée dans<br />

l’atmosphère.<br />

Un isolant thermique performant<br />

La conductivité thermique du bois étant très faible<br />

comparativement à d’autres matériaux - 0,12 W/mK<br />

pour le sapin, 2,1 W/mK pour le béton - il s’avère un<br />

isolant thermique intéressant, particulièrement aux<br />

Antilles.<br />

Bref, il préserve une température intérieure beaucoup<br />

plus agréable que le béton.<br />

89


DÉVELOPPER<br />

Très résistant au feu<br />

Le bois a une excellente tenue au feu, contrairement<br />

à ce que l’on pourrait croire.<br />

En cas d’incendie, le bois transmet 10 fois moins vite<br />

la chaleur que le béton. Et en se consumant, une<br />

couche carbonisée se forme à la surface du bois,<br />

couche qui progresse à la vitesse de 0,65 mm/minute<br />

vers l’intérieur du bois (8 fois plus isolante encore que<br />

le bois lui-même). Phénomène qui permet de ralentir<br />

la combustion.<br />

Flexible en cas de séisme<br />

Ce qui permet à un bâtiment de résister à un séisme,<br />

c’est sa capacité à se déformer pour absorber et en<br />

dissiper l’énergie.<br />

Propre, écologique et confortable<br />

Les chantiers de maisons en bois sont propres et<br />

secs : ils génèrent peu de déchets et consomment<br />

peu d’eau. Au-delà de ses bénéfices environnementaux,<br />

le bois possède également de nombreux bienfaits<br />

qui agissent tant sur notre moral que sur notre<br />

corps. On parle d’un matériau « biophilique ».<br />

Le bois labellisé<br />

Idéalement, le bois de construction doit provenir<br />

de forêts gérées dans le cadre d’un développement<br />

durable. Plusieurs labels garantissent qu’il n’est pas issu<br />

de coupes illégales ou de forêts non gérées durablement.<br />

Parmi ces certifications de traçage, PEFC et FSC<br />

s’appuient sur des principes de gestion rigoureux.<br />

Lorsque la terre tremble, le sol commence à bouger<br />

à une vitesse croissante, entraînant dans son mouvement<br />

les bâtiments qui subissent une force proportionnelle<br />

à leur poids. Comme le bois est plus léger<br />

que l’acier ou le béton pour une résistance égale, la<br />

force subie par un bâtiment en bois est moindre que<br />

celle d’un bâtiment en acier ou en béton. Cette force<br />

doit alors se dissiper dans la structure pour que le<br />

bâtiment ne s’effondre pas. Dans un bâtiment en bois,<br />

ce sont les assemblages (clous et vis) qui donnent à la<br />

structure sa souplesse pour se déformer et amortir la<br />

force du séisme.<br />

Structure souple, l’ossature bois est capable d’absorber<br />

l’énergie générée par le séisme. Structure légère,<br />

elle suit les mouvements provoqués par les secousses<br />

et les absorbe sans s’effondrer.<br />

En <strong>Martinique</strong>, pour garantir le bois<br />

durant des décennies, un traitement<br />

en autoclave s’impose<br />

Sous nos climats, le bois est soumis à des agressions<br />

naturelles extérieures telles que les champignons, les<br />

insectes et termites et l’humidité. Pour le protéger<br />

durablement contre ces attaques et renforcer sa<br />

durabilité durant de longues décennies, il est traité<br />

en autoclave. Un procédé qui l’imprègne d’agents<br />

de conservation. La profondeur d’imprégnation est<br />

déterminée en fonction des classes de risque définies<br />

selon l’utilisation du bois.<br />

90 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


La construction aux Antilles préconise des bois de classe 4 (bois en contact direct avec le sol et/ou l’eau<br />

douce et une humidification constante). Les menuiseries et structures intérieures ainsi que les pièces de<br />

finitions sont aussi réalisées en bois de classes 3.1 et 3.2.<br />

Les essences les plus courantes en construction sont des résineux provenant d’Europe, d’Amérique<br />

du Nord et des bois exotiques (bois rouges) issus de forêts sud-américaines dont la traçabilité<br />

s’avère peu fiable. Cependant, étant naturellement répertoriées en classe 4, ces essences résistantes<br />

ne requièrent aucun traitement.<br />

Parmi les résineux, le pin (classe 4), le douglas (classe 3,2) et le sapin/épicéa (classe 3,1) subissent,<br />

après séchage, le traitement en autoclave nécessaire pour tous les bois d’œuvre : charpente, ossature,<br />

bardage, menuiserie…<br />

C’est aussi lors de cette opération que l’on peut teinter le bois au moyen de pigments.<br />

91


Publireportage<br />

MATBOIS<br />

Tous les bois du monde<br />

Implantée en <strong>Martinique</strong> depuis plus de trente ans, MATBOIS est spécialisée<br />

dans l’importation de bois bruts issus de la première transformation.<br />

Dans ses ateliers, MATBOIS transforme des avivés en produits finis.<br />

Quelles essences propose votre entreprise ?<br />

Nous sommes spécialisés dans l’importation de bois :<br />

- en provenance d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Europe, d’Asie. Ce qui nous permet<br />

de sélectionner des essences de bois exotiques du monde entier dont voici les plus<br />

prisées : l’Ipé, le Cumaru, le Muiracatiara, le Balata, le Tatajuba, l’Okan, l’Azobé,<br />

l’Angélim, le Tali, l’Angélique, le Courbaril, le Grignon, le Bois Serpent, l’Okumé, le<br />

Mahogany, le Poirier local...<br />

- en provenance de Métropole avec du Sapin, de l’Epicéa et du Douglas.<br />

Engagés dans une démarche respectueuse de l’environnement, nous nous assurons<br />

du contrôle des origines afin d’assurer une traçabilité de nos approvisionnements.<br />

Nous trions nos déchets et broyons les chutes de bois pour les transformer en énergie<br />

verte, le tout en circuit court.<br />

Quel est votre mode de fonctionnement ?<br />

Notre expertise - tant dans une relation de confiance avec les pays producteurs que<br />

dans notre maîtrise de la logistique – nous permet d’importer directement depuis ces<br />

pays et ainsi de pouvoir proposer le tarif le plus juste à nos clients partenaires.<br />

92 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Afin de répondre rapidement à toute demande, il est essentiel de maintenir en permanence<br />

un stock important. Raison pour laquelle nous nous devons de réussir à nous approvisionner<br />

constamment et ce malgré la crise mondiale qui impacte grandement la filière bois.<br />

Sur place, nos équipes commerciales utilisent leurs compétences pour répondre à toute<br />

demande et conseiller au mieux les clients, professionnels comme particuliers.<br />

Justement, qui sont vos clients ?<br />

Voilà plus de trente ans que nous accompagnons des professionnels et des particuliers dans la<br />

réalisation de leurs constructions bois comme les charpentes, solivages, decks de piscine et bien<br />

d’autres.<br />

Nous proposons des solutions pour l’aménagement intérieur et extérieur de la maison.<br />

D’ailleurs, outre des bois bruts, nous proposons aussi une grande variété de produits finis<br />

usinés sur place tels que des plinthes, des quarts-de-rond, des appuis de fenêtre, des brise-vues<br />

ainsi que des produits finis importés : lambris, lames de volet, bardage, plancher, contreplaqué<br />

marine ou traité…, des bois de coffrages, des lamellés collés, des contrecollés…<br />

Un atelier de seconde transformation : dédoublage et rabotage permet de répondre à une<br />

demande de services de rabotage et délignage sur place pour nos clients.<br />

Sandra : relation<br />

clients et Olivier :<br />

chef de parc<br />

93


Publireportage<br />

MATBOIS<br />

94 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Engagés dans une<br />

démarche respectueuse<br />

de l’environnement, nous<br />

nous assurons du contrôle<br />

des origines afin d’assurer<br />

une traçabilité de nos<br />

approvisionnements<br />

MATBOIS<br />

Usine du Lareinty<br />

Le Lamentin<br />

0596 300 321<br />

matbois.fr<br />

95


DÉVELOPPER<br />

La filière bois<br />

en <strong>Martinique</strong><br />

Les forêts couvrent une superficie d’environ 48 500 ha,<br />

soit 43 % du territoire. (Un tiers des forêts est public,<br />

deux tiers privés)<br />

96 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Cette estimation inclut les mangroves dont la superficie<br />

n’est pas comptabilisée dans le territoire terrestre<br />

(chiffres de 2017).<br />

Le secteur de la forêt et du bois contribue au PIB de<br />

<strong>Martinique</strong> à hauteur de 1 à 2%*. Les données sur<br />

les entreprises et l’emploi indiquent qu’entre 100 et<br />

360 entreprises sont recensées dans le secteur (en<br />

fonction des modes de comptabilisation) et qu’environ<br />

640 à 680 personnes sont employées. Il convient<br />

d’ajouter que les activités principales mobilisent principalement<br />

le bois importé. La filière bois est plutôt<br />

déconnectée des forêts martiniquaises.<br />

Une étude menée par l’ADEME a analysé les possibilités<br />

de créer des écomatériaux dans le cadre de la<br />

filière bois existante en <strong>Martinique</strong>. Voici le constat :<br />

• Déchets de bois en scieries : seulement 60 % du<br />

bois coupé est exploité en scierie et 30 % restent<br />

valorisables<br />

• Tuiles de bois / parquet / bardeaux : basé sur le<br />

même gisement de bois d’éclaircie<br />

• Isolant fibres en vrac (copeaux) : la valorisation de<br />

la plaquette forestière représente 30 % de déchets de<br />

scierie, soit 1 000 m3.<br />

*(1% pour DAAF, non daté ; 1,5% pour Ernst & Young,<br />

2007 ; 2% pour ONF, 2013).<br />

Répartition par essence<br />

La répartition par essence des volumes de bois des<br />

forêts martiniquaises n’est évaluée que de manière<br />

qualitative, sur la base d’informations datant de l’inventaire<br />

forestier de 1974. Les variations de volume ne<br />

sont pas connues faute d’un suivi régulier. La réalisation<br />

d’un inventaire forestier est prévue dans le cadre<br />

du PRFB (Programme régional de la forêt et du bois).<br />

Cependant, on peut affirmer que les peuplements<br />

artificiels de mahogany grandes feuilles, plantés au milieu<br />

du XXe siècle pour pallier la déforestation de l’île,<br />

et le pin caraïbe forment aujourd’hui l’essentiel des<br />

zones de production en forêt publique et occupent<br />

une superficie réduite de moins de 30 ha.<br />

Le reste (90 % environ) est consacré à la protection<br />

des milieux et de la biodiversité́.<br />

Selon les principaux exploitants forestiers, le gisement<br />

en bois de mahogany acheté sur pied est d’environ<br />

7 000 m3 (6 000 m3 issus de la forêt publique et<br />

environ 1 000 m3 supplémentaires issus de la forêt<br />

privée).<br />

• 30 % de ces 7 000 m3 environ restent en forêt,<br />

soit 2 000 m3 environ, dont 50 % représentent le<br />

gisement en bois d’éclaircie<br />

• 60 % du bois représente les coproduits de bois en<br />

scierie (3 000 m3)<br />

• Importations de bois en <strong>Martinique</strong> : 15 % (en<br />

tonnes) des importations globales en <strong>Martinique</strong><br />

concernent le bois et ses dérivés<br />

Selon la DAAF, la <strong>Martinique</strong> importe environ 60 000 m3<br />

par an (panneaux, meubles).<br />

Quelques chiffres :<br />

Sur les 15500 ha de forêts publiques gérées par<br />

l’ONF en <strong>Martinique</strong>, seuls 1200 ha ont été aménagés<br />

pour la production de bois. Ces forêts de production<br />

représentent 10 % des forêts publiques et 1,5 % de la<br />

surface de l’île.<br />

Ces plantations sont susceptibles de fournir annuellement<br />

environ 5500 m3 de bois, dont 50% de bois<br />

moyens et gros bois et 50% de petit bois (éclaircies).<br />

97


DÉVELOPPER<br />

Beaucoup de données<br />

à prendre avec précaution<br />

Bois pour la construction : le gisement est<br />

estimé à 30 % du bois acheté́ sur pied soit<br />

environ 2 000 m3.<br />

La production locale des différents produits<br />

bois, en volume ou en valeur, n’est pas<br />

connue. Si on dispose des chiffres d’importation<br />

et d’exportation des douanes, les<br />

données téléchargeables ont un intérêt limité,<br />

car elles ne permettent pas de connaître<br />

les échanges inter-régions, notamment entre<br />

la <strong>Martinique</strong> et la métropole.<br />

Les importations depuis la métropole représenteraient<br />

plus des 2/3 des importations<br />

de bois de la <strong>Martinique</strong>, soit 40 000 t/an,<br />

sans que la répartition des essences ne soit<br />

connue (DAAF, 2012).<br />

Le secteur de la construction fonctionne grâce<br />

à des importations massives de résineux (23%<br />

du volume, 47% de la valeur) en provenance<br />

d’Europe dont 2/3 de métropole. Les importations<br />

de Chine et d’Europe de l’Est sont<br />

en hausse et le bois local subit également la<br />

concurrence de l’importation de maisons en kit<br />

du Brésil (Coudert et al. 2014).<br />

La situation actuelle<br />

- 7 000 m3 de bois sur pieds provenant<br />

des forêts publiques et privées sont exploités<br />

aujourd’hui<br />

- 5000 m3 arrivent en scieries, et 2000 m3<br />

sont réellement produits<br />

- 70 % de taux de perte à valoriser sur les<br />

volumes achetés sur pied<br />

La qualité des bois de coupe hétérogène<br />

pourrait augmenter la disponibilité pour la<br />

filière écomatériau.<br />

98 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Les points faibles de la filière<br />

- Une ressource difficile d’accès : le bois<br />

d’éclaircie est laissé sur place, car trop<br />

difficile à récupérer<br />

- Une filière peu structurée qui a vu la<br />

disparition du SBAM (Syndicat du bois de<br />

la <strong>Martinique</strong>)<br />

- Certaines scieries ne sont plus suffisamment<br />

équipées<br />

- Fonctionnement en flux tendu : la<br />

production s’effectue en fonction de la<br />

demande<br />

- Le marché local est limité.<br />

Les perspectives<br />

et opportunités à exploiter :<br />

- Développer de la valeur ajoutée pour le<br />

bois d’éclaircies et les déchets de bois<br />

- Rentabiliser le débardage par câble (très<br />

onéreux) en augmentant les volumes<br />

- Mutualiser les investissements avec<br />

d’autres filières écomatériau pour obtenir<br />

un gisement important de fibres en vrac<br />

- Développer la connaissance et l’exploitation<br />

de la forêt privée : l’ONF travaille à la<br />

mise en place de plans de gestion avec des<br />

propriétaires volontaires<br />

- Valoriser la biomasse forestière : les<br />

résidus de coupe sont importants (laissés<br />

sur place), le bois d’industrie ne possède<br />

pas de débouchés commerciaux sur l’île.<br />

Et les pertes en scierie sont vendues à des<br />

charbonniers<br />

- Faire certifier les écomatériaux par un<br />

label en lien avec l’ONF<br />

- Obtenir des certifications pour développer<br />

l’exportation de Mahogany (on estime<br />

à 4 ou 5 000 m3 de bois exportable).<br />

> Suite page 104<br />

99


Publireportage<br />

Dépôt CBC<br />

Distribois CBC<br />

La référence pour la fixation<br />

et l’entretien du bois<br />

Entreprises créées en 2000, Distribois et CBC (Compagnie des Bois<br />

Caraïbes) possèdent une connaissance du bois et une expérience professionnelle<br />

leur permettant de sélectionner les meilleures essences de<br />

bois de construction et de décoration pour les particuliers et les professionnels.<br />

Les enseignes se répartissent sur trois sites.<br />

Vous accueillez vos clients sur trois sites,<br />

que propose Distribois au Lamentin ?<br />

Le vaste showroom du Lamentin s’est orienté vers la distribution de pin traité classe 4.<br />

Nos pins proviennent principalement d’Europe du Nord et de l’Est. Leur spécificité<br />

et leur avantage tiennent dans la présentation de cernes d’accroissement plus serrés<br />

qui confèrent au bois une plus forte résistance à la flexion. D’autre part, comme<br />

ils sont secs, leur pose s’en voit facilitée et garantit une mise en place sans variation<br />

dimensionnelle avec des assemblages stables.<br />

Ils répondent à de multiples réalisations : charpentes, abris, bardages, bardeaux,<br />

garde-corps, brise-vue, margelles de piscine, terrasses, balustres, decks…<br />

Le showroom du Lamentin consacre aussi un espace «quincaillerie» généreusement<br />

fourni en articles et produits destinés aux bois vendus par nos deux entreprises :<br />

visserie, connexions bois, fixations et bien sûr, en produits professionnels de protection,<br />

entretien et nettoyage du bois. Un autre département met en avant une<br />

large gamme d’outillages (y compris des appareils électroportatifs) et de matériels<br />

professionnels de grandes marques.<br />

100 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Dépôt CBC<br />

Quels bois constituent le stock<br />

du site CBC du Robert ?<br />

Le vaste entrepôt CBC dispose d’un stock permanent de<br />

bois exotiques sélectionnés avec beaucoup de rigueur pour<br />

la réalisation de travaux tels que les parquets, plinthes,<br />

volets, plans de travail, pièces de mobilier, portes, châssis…<br />

Il s’agit d’un négoce en gros, doublé d’une menuiserie à<br />

façon, où les techniciens fabriquent et mettent en vente<br />

des tables, bancs, modules, plateaux...<br />

Quelles sont les compétences<br />

techniques de vos équipes ?<br />

Les trois sites rassemblent des spécialistes formés aux<br />

bois et produits distribués. Forts de leurs connaissances<br />

et d’un savoir-faire expert, ils fournissent des conseils<br />

avisés sur les sections, les variétés de bois à sélectionner<br />

selon les usages (intérieur ou extérieur), les contraintes<br />

techniques et les critères esthétiques, soit un conseil juste<br />

sans générer de surcoût à l’achat.<br />

Vos entreprises sont-elles liées<br />

à une marque internationale ?<br />

Pas du tout, aucune de nos deux sociétés n’est liée à<br />

une marque en particulier. Cette indépendance nous<br />

permet de sélectionner les meilleures essences chez les<br />

producteurs mondiaux tout en répondant à un cahier<br />

des charges tenant compte du climat et des intempéries<br />

martiniquaises.<br />

101


Publireportage<br />

Distribois<br />

Fabrication<br />

Dépôt CBC<br />

102 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Bardage Fortex<br />

Avancée de terrasse<br />

Distribois<br />

Zone Bois Carré<br />

Le Lamentin<br />

0596 39 88 44<br />

CBC<br />

La Semair<br />

Le Robert<br />

0596 65 45 26<br />

Z.I Cocotte Plazza<br />

Ducos<br />

0596 77 07 01<br />

cbc@cbc972.com<br />

distribois.com<br />

Panneaux<br />

info@distribois.com<br />

Dépôt CBC<br />

103


DÉVELOPPER<br />

Le cas du Mahogany : un bois très<br />

prisé sur le marché international<br />

Il représente 95% de la production martiniquaise de<br />

bois et n’a pas les certifications nécessaires pour garantir<br />

la qualité mécanique des produits et répondre<br />

aux normes européennes de construction.<br />

Et pourtant, environ 1 400 ha de plantations de<br />

Mahogany en forêt territorialo-domaniale sont<br />

affectés exclusivement à la production, auxquels il faut<br />

rajouter 200 ha de forêts à usage mixte d’accueil du<br />

public et de production. Le potentiel de production<br />

de bois par l’ONF en forêt publique s’élève environ à<br />

5 700 m3/an, mais en moyenne 2 000 m3/an de bois<br />

d’œuvre et d’industrie ont été exploités sur ces forêts<br />

publiques au cours des 5 dernières années, quasi<br />

exclusivement en Mahogany.<br />

Les volumes de bois d’œuvre et d’industrie prélevés<br />

en forêt privée sont évalués entre 500 m3/an et 823<br />

m3/an, sans compter les prélèvements informels, qui<br />

pourraient s’élever à 20% des volumes totaux de bois<br />

d’œuvre exploités.<br />

Programme régional<br />

de la forêt et du bois<br />

Objectif à 10 ans : réussir à exploiter 6000 m3 de<br />

bois/an et 1500 m3 en forêts privées<br />

Constat :<br />

La faible exploitation des forêts a plusieurs causes : les<br />

contraintes d’exploitation, la baisse du prix de vente<br />

du Mahogany du fait de la concurrence du marché́<br />

informel, des importations et de la lassitude des<br />

consommateurs vis-à-vis de ce bois et des produits<br />

qui en sont issus, la faible diversité́ des bois proposés,<br />

la baisse du nombre d’exploitants forestiers formels, la<br />

faible performance de l’exploitation, la sous-valorisation<br />

des bois d’éclaircie et coproduits de coupe.<br />

En ce qui concerne l’exploitation, seuls 12% des surfaces<br />

de forêts apparaissent exploitables (en particulier,<br />

86% des plantations de Mahogany sont inexploitables).<br />

Le relief est la principale contrainte : au-delà̀<br />

de 50 %, l’exploitation est impossible tandis qu’au-delà̀<br />

de 30 %, le réseau routier n’a pu être qu’insuffisamment<br />

développé́ à cause des contraintes de pente.<br />

Comment améliorer l’activité dans le secteur ?<br />

L’activité́ est dominée par le commerce de détail de<br />

meubles, la fabrication de charpentes et autres menuiseries,<br />

le commerce de gros et dans une moindre<br />

mesure la fabrication de meubles de cuisine.<br />

La 1re transformation génèrerait un chiffre d’affaires<br />

de l’ordre de 2 M€/an, la 2e transformation un chiffre<br />

d’affaires de près de 45 M€/an, en baisse, tandis que<br />

le négoce génèrerait un chiffre d’affaires de plus de<br />

50M€/an, en hausse.<br />

Cependant, toutes les activités importantes montrent<br />

une diminution du nombre d’entreprises et de salariés<br />

sur 10 ans.<br />

Les objectifs du Programme<br />

régional de la forêt et du bois<br />

Le PRFB vise à augmenter la valeur produite grâce au<br />

bois produit localement. La valorisation des volumes<br />

de bois déjà̀ produits est une priorité́. L’augmentation<br />

durable des volumes produits est visée en second lieu.<br />

Il s’agira d’augmenter les volumes exploités en forêt<br />

(publique et privée), le nombre et les volumes<br />

des produits issus de la première et de la seconde<br />

transformation des bois produits localement, tout en<br />

augmentant aussi le nombre d’essences valorisées.<br />

104 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


LA M B R IS P VC<br />

RC havas publicara 428.799.779.000.23<br />

UNE HAUTE IDÉE DU PLAFOND<br />

CLASSEMENT<br />

AU FEU M1<br />

FACILITÉ<br />

D’ENTRETIEN<br />

QUALITÉ<br />

ENGAGEMENT<br />

INDUSTRIE<br />

DEQUALITÉ<br />

Les produits CABEX sont adaptés aux plafonds d’habitations, de bureaux, d’espaces publics<br />

et commerciaux. Grâce à des procédés de fabrication modernes et souples, CABEX vous équipe<br />

en lambris PVC, pour une mise en place rapide.<br />

ZI Pelletier • 97232 - Le Lamentin • Tél. : 0596 57 10 23<br />

pour plus d’informations : www.cabex-industries.fr<br />

Fabrication<br />

Locale<br />

SYSTÈME DE TRAITEMENT DES EAUX USÉES<br />

Eau de ville<br />

Eau de pluie<br />

UNE LARGE GAMME DE CITERNE<br />

POUR VOTRE<br />

+<br />

+<br />

+<br />

+<br />

TRANQUILLITÉ<br />

résistant<br />

complet<br />

économique<br />

étanche<br />

ENTERRÉES ou HORS SOLS<br />

VERTICALES ou HORIZONTALES<br />

À BASE DE<br />

FRAGMENTS DE COCO<br />

10<br />

GARANTIE - Agrée par l’état - n° 2012-026<br />

ans<br />

*<br />

- Agrée par l’état - n° 2016-003 EXT 11 -<br />

.fr<br />

Pelletier - 97232 Lamentin<br />

Tél. : 05 96 57 10 23 - Fax : 05 96 51 53 07<br />

Fabrication<br />

Locale<br />

105


DÉVELOPPER<br />

Actuellement, les bois produits localement sont peu<br />

valorisés et le potentiel de production de l’ONF, très<br />

faible par rapport aux importations, n’est pas atteint,<br />

la filière manque d’efficacité́ du fait de sa très faible<br />

organisation.<br />

D’autre part, la communication sur l’aspect local et<br />

durable des productions bois est inexistante.<br />

Augmenter la part des productions à base de bois local<br />

sur les différents marchés, existants ou à créer. Comment<br />

? En organisant des filières de valorisation (et des<br />

nouveaux produits) de bois produits localement.<br />

Un potentiel reconnu par<br />

les professionnels du secteur<br />

Parmi les institutions publiques impliquées, l’ADEME,<br />

la CTM et l’ONF s’accordent sur la nécessité de favoriser<br />

la filière bois. Quant à la DIECCTE, elle identifie<br />

le secteur forestier comme une opportunité intéressante<br />

pour l’emploi et l’insertion.<br />

L’identification des modalités d’organisation de la<br />

filière serait une véritable avancée du programme<br />

régional de la forêt et du bois et donc une opportunité<br />

de développer la filière bois.<br />

Certaines activités économiques mobilisant du bois<br />

d’œuvre, d’industrie ou du bois d’énergie sont à la<br />

recherche de matière première sans trouver satisfaction<br />

dans la production actuelle.<br />

Il s’agit pour les forêts publiques d’intervenir uniquement<br />

sur les parcelles actuellement en production.<br />

L’objectif de récolte de bois fixé par le PRFB est<br />

uniquement basé sur la réalisation de l’exploitation<br />

de toutes les coupes prévues dans les documents<br />

d’aménagement en excluant la création de nouvelles<br />

parcelles. Tout en évitant des incidences négatives sur<br />

l’environnement, bien sûr.<br />

Le potentiel exploitable par l’ONF (6 000 m3/an)<br />

devrait être atteint au terme de la mise en œuvre du<br />

PRFB.<br />

Parmi les moyens déployés : l’amélioration de la<br />

desserte et des capacités des exploitants, la réduction<br />

des impacts de l’exploitation forestière, notamment<br />

sur les sols et l’exploitation des bois non valorisés<br />

actuellement.<br />

Les forêts privées aussi seront mises à contribution<br />

avec une augmentation de leur production dans le<br />

cadre d’une gestion durable des forêts validée par des<br />

documents de gestion. Cette mobilisation pourrait<br />

atteindre 1500 m3/an (tous types de bois confondus)<br />

au cours de la mise en œuvre du PRFB.<br />

Presque toutes les entreprises de la filière bois<br />

martiniquaise sont actrices de filière de «seconde<br />

transformation» c’est-à-dire de façonnage<br />

du bois. Il s’agit d’artisans ou de petites structures<br />

de transformation qui opèrent dans des<br />

domaines variés : ébénisterie, menuiserie, fabrication<br />

de meubles et, plus récemment, construction<br />

de charpentes et de maisons en bois.<br />

Reverdir la <strong>Martinique</strong>,<br />

un projet porté par Péyi Vert<br />

« Péyi Vert », inauguré en juin 2020, est porté<br />

par l’association Entreprises & Environnement.<br />

Ce programme a pour ambition de planter<br />

un million d’arbres en <strong>Martinique</strong> en cinq ans.<br />

L’objectif ? Protéger, voire restaurer les écosystèmes<br />

dégradés et préserver notre patrimoine<br />

végétal (au profit des espèces exotiques souvent<br />

envahissantes) afin de contribuer à la résilience<br />

du territoire.<br />

Environ 70 espèces indigènes – rares ou<br />

menacées d’extinction - font partie de la liste<br />

établie avec les experts scientifiques (ONF,<br />

DEAL, Conservatoire Botanique de <strong>Martinique</strong>,<br />

DAAF...).<br />

106 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


107


Publireportage<br />

JV Finances<br />

Un nouveau partenariat pour offrir<br />

des solutions plus performantes<br />

JV Finances, cabinet de courtage expert en assurance construction, scelle un<br />

nouveau partenariat avec une grande compagnie française et étoffe ainsi son<br />

offre de solutions pour les professionnels du bâtiment. Explications avec Joël<br />

Varsovie, le directeur.<br />

En une quinzaine d’années, vous avez développé une grande<br />

expérience dans le secteur de l’assurance et de la banque.<br />

Quel est votre parcours ?<br />

J’ai commencé à apprendre le métier de courtier en Guyane auprès de mon père,<br />

Jocelyn Varsovie, en 2005. Après avoir obtenu mon DAEU en suivant des cours du soir,<br />

j’ai intégré l’Ecole Nationale d’Assurance (l’ENASS), à Paris. Mon BTS en assurance<br />

en poche, j’ai multiplié les expériences, travaillant chez Solly Azar, un grand nom du<br />

courtage, puis dans la banque. En 2011, j’ai rejoint la Groupama en Guyane, puis SFS,<br />

un courtier spécialisé en assurances construction. Chargé de la clientèle professionnelle,<br />

j’ai sillonné le territoire pendant 5 ans afin d’étoffer le portefeuille de la société.<br />

Fort de cette expérience, j’ai décidé de créer mon propre cabinet en 2017. Le succès<br />

a été immédiatement au rendez-vous.<br />

108 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Pourquoi vous associer à un nouveau partenaire aujourd’hui ?<br />

Entre 2016 et 2018, des faillites en cascade de compagnies d’assurance étrangères ont impacté le marché<br />

de l’assurance construction, limitant drastiquement le nombre d’offres. C’est la raison pour laquelle je me suis<br />

rapproché d’une compagnie d’assurance française réputée. Ce nouveau partenariat permet à JV FINANCES<br />

de proposer davantage de solutions.<br />

Mon panel de services s’enrichit notamment de la garantie décennale avec reprise du passif.<br />

Un point très important pour les nombreuses entreprises ayant eu un défaut d’assurance au cours de ces 3<br />

dernières années.<br />

À part l’assurance construction, quelles sont vos autres domaines d’activités ?<br />

Nous sommes un groupe familial avec plusieurs domaines de compétences. Outre l’assurance, nous avons<br />

également des activités complémentaires : la promotion immobilière et le courtage bancaire. Elles nous<br />

apportent une compétitivité telle que nous avons choisi de nous développer en externe en ouvrant l’agence<br />

JV FINANCES à Rivière Salée en <strong>Martinique</strong> en 2019.<br />

JV Finances<br />

9, rue des Entreprises - Dégrad des Cannes - Rémire-Montjoly<br />

0694 45 80 97<br />

contact @jvfinances.com<br />

jvfinancesassurance.com<br />

Facebook : JV Finances<br />

109


VALORISER<br />

Sargasses<br />

Où en sont les études<br />

de valorisation ?<br />

Depuis 2011, les afflux massifs récurrents<br />

de sargasses ont incité les pays<br />

touchés à rechercher des moyens de<br />

valoriser ces algues. Divers projets<br />

ont vu le jour, dans des domaines très<br />

variés, qui vont de la nutrition animale<br />

à la phytothérapie en passant par la<br />

production de biomatériaux.<br />

110 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


La présence de métaux lourds dans leur composition<br />

et la saisonnalité du phénomène peuvent freiner<br />

les entreprises à investir dans la valorisation de cette<br />

ressource. Pourtant, une valorisation à forte valeur<br />

ajoutée permettrait de rentabiliser, même partiellement,<br />

les opérations de collecte et transport.<br />

Aujourd’hui, les sargasses continuent à faire l’objet<br />

d’études avec de réels potentiels de transformation.<br />

L’ADEME (Agence de la Transition Ecologique) suit<br />

et accompagne depuis plusieurs années un certain<br />

nombre de projets de valorisation (recherche, projet<br />

pilote, etc.).<br />

Comment valoriser les sargasses ?<br />

En dehors de nos territoires, des filières de valorisation<br />

existent. Selon le guide d’utilisation des sargasses édité<br />

en 2020 par le CERMES (University of West Indies)<br />

et la FAO (Sargassum Uses Guide, A. DESROCHERS),<br />

on dénombre près d’une trentaine de projets de<br />

recherche ou industriels liés à la valorisation des algues<br />

sargasses dans la Caraïbe. On peut citer Algas Organics<br />

à Sainte-Lucie qui produit un biostimulant support de<br />

germination. À Porto Rico, on transforme les algues en<br />

torchis de production tandis qu’à la Barbade, on en fait<br />

du savon. D’autres pays s’orientent vers une valorisation<br />

en biocarburants (Trinidad, etc.). Une entreprise<br />

mexicaine a introduit les sargasses dans de la pâte<br />

cellulosique pour en faire des cartons, des carnets, des<br />

produits de papeterie, etc.<br />

Dans le secteur de la construction, on note également<br />

le projet porté par l’entrepreneur mexicain Omar<br />

Sánchez Vázquez, fondateur de la société Blue-<br />

Green, qui transforme ces algues brunes invasives en<br />

briques de construction. Une première maison a été<br />

construite en quinze jours, avec 2000 briques, valorisant<br />

ainsi 20 tonnes de sargasses. Selon l’entreprise,<br />

les maisons « totalement écologiques » présentent<br />

un bilan carbone négatif car les gaz à effet de serre<br />

emprisonnés par les algues et le bois excèdent largement<br />

la quantité d’énergie totale nécessaire à leur<br />

construction.<br />

Et chez nous, que se passe-t-il ?<br />

Un certain nombre de projets portés sur l’identification<br />

et la mise en œuvre de filières de valorisation<br />

des sargasses ont vu le jour ces dernières années. La<br />

plupart de ces projets ont fait l’objet d’un accompagnement<br />

financier public (agences publiques de<br />

financement, collectivité territoriale, Etat, FEDER, etc.).<br />

111


VALORISER<br />

Au bout de deux ans de recherche, le projet<br />

ECO3SAR (2018) a pu livrer ses résultats sur la<br />

composition des algues et des résidus issus de leur<br />

dégradation, notamment au regard de l’arsenic et du<br />

chlordécone. Mené avec la participation de la société<br />

Holdex Environnement au François (<strong>Martinique</strong>) qui<br />

produit des amendements organiques tels que le<br />

compost, ce projet a également permis d’amender<br />

les études existantes sur la valorisation des algues<br />

par co-compostage. D’après les premières études<br />

menées sur le sujet (ADEME, Appel à Projet Sargasses,<br />

2016), l’algue enrichit le compost en oligoéléments<br />

et contient des bactéries intéressantes pour<br />

l’activation du processus. Après de multiples années<br />

de recherche, l’entreprise a pu identifier et mettre en<br />

œuvre des procédés de compostage à base de sargasses<br />

(10% sur la masse) avec un suivi par analyses<br />

physico-chimiques afin de s’assurer notamment du<br />

respect des normes relatives aux concentrations en<br />

métaux lourds, sable et sodium, auxquelles le compost<br />

est soumis (NFU 44051 et NFU 44551). Les résultats<br />

de ces analyses s’avèrent à ce jour inférieurs aux<br />

normes. À terme, la société devrait pouvoir traiter 30<br />

000 tonnes d’algues.<br />

En 2018, à travers sa filiale SITA Verde, SUEZ s’est<br />

intéressé à la valorisation des sargasses en Guadeloupe<br />

et a répondu à des appels à projets issus de<br />

cette réflexion. Soutenue par l’ADEME, l’entreprise a<br />

exploré la valorisation par co-compostage sur un site<br />

de traitement existant où 100% des algues réceptionnées<br />

ont été traitées. L’entreprise a aussi expérimenté<br />

la valorisation énergétique des algues (production de<br />

biogaz) dans son installation de traitement de déchets<br />

non-dangereux à Sainte-Rose. Ces expérimentations<br />

n’ont toutefois pas été poursuivies dans le temps.<br />

ou encore la collecte. En ce qui concerne la valorisation,<br />

différentes voies de valorisation sont explorées<br />

dont principalement : la production de charbons<br />

actifs/biochars/bio-oils, la production de biostimulants,<br />

la production de cartons et la méthanisation. En Guadeloupe,<br />

dans le cadre du projet PYROSAR, l’Université<br />

des Antilles (UA) cherche à isoler les molécules<br />

contenues dans les sargasses pour tester des applications<br />

en pharmacologie et agroalimentaire mais également<br />

à transformer les sargasses en charbon actif qui<br />

permettrait de fixer les molécules de chlordécone. En<br />

<strong>Martinique</strong>, The Marine Box (projet SAVE-C), start-up<br />

créée voilà 3 ans a eu l’idée de valoriser les algues en<br />

les intégrant dans des cercueils destinés à la crémation.<br />

Composés de sargasses (60%), de fibres de<br />

banane (30%) et de fibre de coco (10%), ce produit<br />

affichait un indice écologique relativement élevé. La<br />

start-up souhaitait aussi se pencher sur la production<br />

d’emballages en carton.<br />

Focus : Sargasse Project<br />

Sargasse Project a pour objectif de produire de la<br />

cellulose papier et moulée à partir d’algues sargasses.<br />

Le projet, financé en partie par l’ADEME et porté par<br />

Pierre-Antoine Guibout installé à Saint-Barthélemy,<br />

a permis dès ses débuts de produire une pâte qui,<br />

séchée, ressemble à une feuille de papier. Le laboratoire<br />

CEVA - Centre d’Étude et de Valorisation<br />

des Algues - a collaboré à la certification de la pâte<br />

à sargasse (100 % sargasses) qui lui reconnaît des<br />

propriétés cellulosiques similaires à celles du papier et<br />

du carton.<br />

Dans le cadre de l’Appel à Projet (AAP) international<br />

Sargassum porté par l’ANR (Agence Nationale de la<br />

Recherche), plusieurs projets de recherche sur les sargasses<br />

sont en cours en Guadeloupe et <strong>Martinique</strong>.<br />

Les 12 projets retenus touchent diverses thématiques<br />

liées aux sargasses, de l’origine du phénomène à la<br />

valorisation des algues en passant par la télédétection<br />

112 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5<br />

© SargasseProject


113


VALORISER<br />

Sargasse Project précise que les analyses de métaux<br />

lourds réalisées sur les produits de valorisation<br />

affichent des teneurs comparables à celles mesurées<br />

habituellement sur des papiers et cartons d’emballage.<br />

L’ensemble de ces découvertes a permis à Sargasse<br />

Project d’être retenu comme lauréat de la catégorie<br />

Start du Concours Innovation Outremer et plus<br />

récemment du Grand Prix Tech4Islands, organisé par<br />

la French Tech Polynésie.<br />

Toujours en phase d’étude auprès de laboratoires<br />

industriels de Recherche et Développement, Sargasse<br />

Project entend poursuivre les dernières études techniques<br />

nécessaires à la concrétisation de leur projet<br />

et ainsi entamer la phase de mise en place d’un pilote<br />

industriel pour une production à grande échelle.<br />

Focus : Terre d’algues<br />

Terre d’algues est un projet collaboratif piloté<br />

par l’agence In Situ Architecture et cofinancé par<br />

l’ADEME dont l’objectif est de produire des biomatériaux<br />

pour le secteur du BTP. L’idée de ce projet est<br />

venue avec le constat d’un manque de valorisation de<br />

matériaux (argile, tuf, bois, etc.) dans le secteur de la<br />

construction en <strong>Martinique</strong>.<br />

114 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Dans le cadre de ce projet, le partenariat établi entre<br />

IN SITU, le Cerema (Centre d’Études et d’Expertise<br />

sur les Risques, l’Environnement, la Mobilité et l’Aménagement)<br />

et les sociétés Nobatek INEF4 et Tox Sea In<br />

doit aboutir à l’élaboration d’un matériau de construction<br />

à base de terre (en excès sur les chantiers de<br />

construction), d’algues sargasses (jusqu’à 85%) et de<br />

liants naturels.<br />

Ces composants pourraient servir à fabriquer des<br />

briques et des panneaux par exemple. Il pourrait en<br />

résulter un bilan carbone positif, d’autant que la sargasse<br />

capture et stocke du CO2. On note également<br />

que pour transformer l’algue en matériau de construction,<br />

le besoin énergétique s’avère très faible.<br />

Des études sont en cours pour vérifier la faisabilité<br />

d’utilisation des éco-matériaux produits au regard<br />

des normes actuelles et en vue de monter un pilote<br />

d’expérimentation, avant commercialisation.<br />

(voir l’interview de Nicolas Vernoux-Thélot, architecte<br />

DPLG et porteur du projet de « Terre d’algues »)<br />

Pierre-Antoine Guibout © Frédéric Tétard<br />

Une gestion coûteuse<br />

et complexe<br />

La gestion des échouages de sargasses constitue une<br />

charge difficile à assumer par les collectivités locales.<br />

En effet, elles déplorent fréquemment le manque de<br />

moyens techniques et financiers auquel elles font face<br />

pour la collecte, le transport et le stockage des algues,<br />

et ce, malgré les soutiens financiers des services de<br />

l’État et des collectivités territoriales.<br />

© Frédéric Tétard<br />

115


VALORISER<br />

Aujourd’hui, il est urgent de trouver un<br />

équilibre logistique, financier et technique<br />

pour pérenniser durablement les opérations<br />

de collecte et ainsi offrir les conditions<br />

optimales et favorables à l’implantation<br />

de filières de valorisation sur nos<br />

territoires.<br />

Autre point de vigilance,<br />

celui de la règlementation<br />

Au vu des mises en place rapides de<br />

filières de valorisation des sargasses dans<br />

d’autres états impactés, on peut penser<br />

que la France prenne du retard… Mais<br />

pas du tout. Les réglementations française<br />

et européenne, plus rigoureuses, nécessitent<br />

des études techniques parfois très<br />

poussées pour l’obtention de certifications.<br />

Dans le secteur de la construction,<br />

les matériaux doivent êtres normés (plus<br />

encore aux Antilles que dans l’Hexagone)<br />

avant d’être utilisés. Des étapes coûteuses<br />

qui réclament du temps.<br />

Quelques chiffres<br />

• 7 communes impactées par les afflux<br />

massifs d’algues sargasses chaque année<br />

en <strong>Martinique</strong> contre 13 communes en<br />

Guadeloupe,<br />

• 40% des échouages de l’archipel de la<br />

Guadeloupe se produisent à Marie-Galante,<br />

• En 2018, année record à ce jour en<br />

matière de volume d’algues échouées, ce<br />

sont plus de 100 000 m3 de sargasses<br />

qui ont été collectés en Guadeloupe et<br />

<strong>Martinique</strong>.<br />

116 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


117


VALORISER<br />

Nicolas Vernoux-Thélot,<br />

architecte DPLG et<br />

porteur du projet de<br />

Terre<br />

d’algues<br />

répond à nos questions<br />

118 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5<br />

© Ademe


119


VALORISER<br />

Quel est votre rôle<br />

dans «Terre d’algues» ?<br />

Quatre partenaires sont réunis dans ce consortium<br />

« Terre d’algues » qui travaille sur le projet de<br />

matériaux géocyclés, valorisant les déchets sargasses<br />

échoués sur les littoraux.<br />

Il s’agit de Nobatek Inef4, institut de transition énergétique,<br />

Cerema, centre d’expertise technologique<br />

de l’État, Tox Sea In, société spécialisée en toxicité<br />

environnementale et marine et In Situ Inc., bureau<br />

d’architecture domicilié à Saint-Barthélemy, filiale de<br />

la société In Situ Architecture, dont je suis le gérant.<br />

D’autre part, je porte et coordonne le projet « Terre<br />

d’algues ».<br />

Où en êtes-vous dans les études ?<br />

Ont-elles déjà rendu tous les résultats<br />

attendus ou pas ?<br />

Avant de démarrer le programme avec l’ADEME<br />

le 25 juin 21, nous avions déjà réalisé des essais sur<br />

échantillons avec un produit composé de sargasses<br />

et de terres des chantiers amalgamées par des liants<br />

écologiques.<br />

Produit qui a d’ailleurs fait l’objet d’un dépôt de brevet,<br />

raison pour laquelle je ne peux pas entrer plus en<br />

détail dans le procédé.<br />

L’exploration de la gamme de matériaux potentiels<br />

débute à peine, mais je peux cependant dévoiler<br />

que la proportion de sargasses peut monter à 75 %<br />

(masse volumique) pour certains produits. Une information<br />

encourageante.<br />

Selon les types de matériaux, et donc leurs caractéristiques<br />

mécaniques et thermiques, le calcul de déphasage…,<br />

cette proportion de sargasses est susceptible<br />

de varier.<br />

Est-ce à dire que 75 % de sargasses<br />

représentent une grosse valeur ajoutée<br />

qui rend rentable le produit final ?<br />

Actuellement, les sargasses sont à l’origine de tellement<br />

de dégâts aux conséquences économiques<br />

graves impactant de nombreux secteurs que la valeur<br />

ajoutée d’un produit de valorisation sera toujours<br />

intéressante.<br />

Un autre intérêt économique du procédé repose sur<br />

une transformation minime générant une empreinte<br />

carbone négative sur l’ensemble de la production de<br />

ce matériau. Il est bon de rappeler que la sargasse<br />

étant un végétal, elle séquestre et stocke le carbone<br />

pour en restituer de la cellulose, matériau vertueux.<br />

Enfin, compte tenu des défis économiques des communes<br />

sur le ramassage, la collecte, le stockage (encore<br />

mal maîtrisé) et le souhait de travailler avec des filières<br />

écologiques - alternatives à celles que nous connaissons<br />

aujourd’hui -, on peut espérer que la brique d’algues<br />

trouve sa place sur les marchés à venir.<br />

Par ailleurs, le matériau « terre » représente une<br />

filière en pleine expansion aujourd’hui, et même s’il<br />

est mélangé aux sargasses, notre produit reste dans la<br />

lignée de ces marchés porteurs.<br />

Où se situerait l’usine de fabrication ?<br />

On n’en est pas encore là ! Après le stade des échantillonnages,<br />

nous arriverons à celui des épreuves techniques<br />

(résistance mécanique, tenue à l’eau, stabilisation,<br />

sécurité incendie, innocuité environnementale…) afin<br />

d’obtenir un agrément technique labellisé.<br />

En ce qui concerne les normes, la brique d’algues<br />

(plutôt des adobes) devra répondre aux Eurocode en<br />

vigueur. Elle sera peu impactée par des normes paracycloniques,<br />

puisque ce matériau n’est pas structurel.<br />

Aucune contrainte particulière ne la concerne.<br />

120 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


121


VALORISER<br />

Ce produit, fabriqué aux Antilles, sera-t-il<br />

utilisé exclusivement aux Antilles ?<br />

L’objectif est de proposer un produit écologique, à<br />

empreinte carbone maîtrisée. Cela dit, cette ressource<br />

n’est pas présente exclusivement dans les Antilles, elle<br />

s’échoue aussi sur les côtes normandes, bretonnes,<br />

dans la Manche… Il s’agit donc d’un matériau susceptible<br />

de se développer dans les zones impactées par<br />

des problématiques similaires.<br />

Comment expliquez-vous qu’un produit<br />

presque identique à votre projet<br />

ait été développé au Mexique en très<br />

peu de temps et qu’ici, on en est<br />

encore aux balbutiements d’une filière<br />

de valorisation ?<br />

Difficile de se prononcer sur ces briques mexicaines…<br />

Les publications scientifiques (procédé,<br />

brevet, production industrielle) n’en ont pas fait état.<br />

Seuls des articles de communication ont mis en avant<br />

des solutions avec des produits hypothétiques.<br />

Aucune comparaison ne peut donc être établie avec<br />

notre projet qui, a contrario, fait l’objet de programmes<br />

scientifiques, de procédés longs à mettre en<br />

œuvre, de tests…<br />

122 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Échantillon © Terre d’algues<br />

Cette entreprise requiert de l’énergie, du temps, des<br />

moyens. D’ailleurs, le fait d’être soutien de l’ADEME<br />

suscite une réelle accélération. De plus, une fois le<br />

projet abouti, l’ADEME nous permettra sûrement<br />

d’approcher des industriels susceptibles de développer<br />

la brique d’algues.<br />

L’État pourrait-il être partie prenante à<br />

certains stades (collecte, ramassage,<br />

transport…) ?<br />

À travers l’ADEME, l’État a déjà fourni un gros effort.<br />

Il serait souhaitable de voir les régions prendre le<br />

relais et s’intéresser un peu plus à ce projet pour le<br />

développer via des filières locales.<br />

Aujourd’hui, les élus régionaux savent que le projet<br />

existe et où il en est. Nous attendons un peu plus<br />

d’attention …<br />

Quelques chiffres :<br />

Avec mille tonnes de sargasses, on peut produire<br />

10 millions d’adobes. C’est dire si avec plusieurs<br />

centaines de milliers de tonnes de sargasses qui<br />

s’échouent par an, il y a un réel potentiel de fabrication.<br />

123


MESURER<br />

Projet Corsair<br />

L’étude de la corrosion des<br />

métaux par les sargasses<br />

Les impacts liés à l’échouage des algues sargasses<br />

sur les littoraux antillais sont nombreux.<br />

Ils concernent les secteurs de l’économie, de la<br />

santé (pneumologie ...), de la biodiversité ...<br />

124 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Une initiative nommée Sargassum est menée<br />

conjointement par les communautés scientifique et<br />

économique et vise la création d’un corpus de savoirs<br />

et d’expertises de référence sur la thématique des<br />

sargasses.<br />

Dans le cadre de Sargassum, diverses études ont été<br />

initiées, dont le projet Corsair qui a pour ambition<br />

d’étudier l’impact de ces algues sur les corrosions<br />

atmosphérique et marine des matériaux métalliques<br />

en intégrant également une approche juridique sur<br />

ces aspects.<br />

En cause, la dégradation prématurée d’appareils<br />

constitués d’une enveloppe métallique (réfrigérateur ...)<br />

ou plastique (ordinateur, TV...) contenant des cartes<br />

électroniques.<br />

Le projet Corsair mené par l’Université des Antilles –<br />

en collaboration avec Madininair – est prévu sur trois<br />

ans et se divise en trois axes de recherche, l’étude de<br />

la corrosion atmosphérique, l’étude de la corrosion<br />

marine et l’approche juridique.<br />

Étude de la corrosion atmosphérique en<br />

lien avec les rejets gazeux<br />

des sargasses<br />

Il s’agit d’identifier l’influence des rejets gazeux des<br />

sargasses et des nappes échouées, et de comprendre<br />

comment ils accélèrent la dégradation des matériaux<br />

métalliques, zinc, cuivre, aciers… et donc des appareils<br />

ménagers des résidents littoraux.<br />

Depuis janvier 2021, des mesures spécifiques sont<br />

relevées dans l’air ambiant sur trois sites distincts :<br />

• Frégate Est : site fortement impacté par les émanations<br />

de gaz liées à la dégradation des algues sargasses<br />

• Diamant : site moins impacté par les gaz émis par<br />

la dégradation des algues sargasses mais soumis à<br />

l’influence des embruns marins de manière plus<br />

importante<br />

• Vert Pré au Robert : plus loin des zones majoritairement<br />

impactées, à l’intérieur des terres. Toutefois dans<br />

cette zone, il a déjà été ressenti des odeurs d’H2S<br />

lors d’échouages massifs d’algues sargasses, site sur<br />

lequel une dégradation accélérée des matériaux est<br />

observée.<br />

Pour cette étude, trois composés sont recherchés via<br />

des capteurs installés par Madininair :<br />

• L’hydrogène sulfuré H2S<br />

• L’ammoniac NH3<br />

Tous deux sont suivis dans l’air par la mesure en<br />

continu et en temps réel des concentrations atmosphériques<br />

de ces composés<br />

• NaCl : les ions sodium et chlorure correspondant<br />

aux embruns marins.<br />

Ce composé, recherché dans les retombées atmosphériques,<br />

permettrait de quantifier l’influence des<br />

sels marins sur la corrosion des métaux lorsqu’il n’y a<br />

pas d’algues et l’influence combinée avec les gaz fortement<br />

corrosifs H2S et NH3 (un acide et une base),<br />

dégagés par les algues. La question est de savoir si la<br />

présence de ces trois éléments combinés renforce<br />

l’agressivité de la corrosion.<br />

> Suite page 128<br />

125


Publireportage<br />

Froid Express<br />

Aqua Aero, le traitement qui blinde<br />

les climatiseurs contre les sargasses et le temps<br />

Les algues sargasses dégagent du sulfure d’hydrogène (H 2 S), gaz toxique<br />

qui, par un processus d’oxydation accélérée, impacte les métaux (et surtout<br />

le cuivre) contenus dans les équipements électriques, dont les climatiseurs.<br />

Aujourd’hui, il existe une solution : Aqua Aero, le traitement<br />

appliqué par FROID EXPRESS.<br />

Afin d’apporter une solution à ce fléau, FROID EXPRESS a mis en place un<br />

traitement protecteur appliqué en cabine sur des climatiseurs neufs, sans altération<br />

des échanges thermiques.<br />

Quel est le processus d’oxydation ?<br />

La partie intérieure du climatiseur s’altère plus vite, car l’humidité présente sur la batterie<br />

de condensation accélère la corrosion. Le mélange de l’hydrogène sulfuré avec la<br />

condensation génère une eau acide qui corrode l’ensemble des tuyauteries en cuivre,<br />

jusqu’à les rendre poreuses. Créant ainsi des fuites de gaz irréparables. Le processus<br />

d’oxydation est identique sur l’unité extérieure. Mais celui-ci est plus lent, car il n’y a<br />

pas de condensation sur cette partie du climatiseur.<br />

Aqua Aero, un traitement complet<br />

en 3 étapes réalisé en atelier spécialisé<br />

Le climatiseur neuf est intégralement démonté et les parties électriques sont isolées.<br />

Chaque unité (intérieure et extérieure) passe dans un sas de nettoyage.<br />

126 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Aqua Aero,<br />

le traitement<br />

appliqué par<br />

FROID EXPRESS<br />

Un détergent biodégradable élimine toute graisse afin d’optimiser l’adhérence<br />

du traitement.<br />

Une fois secs, les échangeurs entrent en cabine pour recevoir trois produits :<br />

- une couche d’apprêt<br />

- un traitement plastifiant imperméable sur l’ensemble des pièces en cuivre.<br />

- un vernis protecteur - véritable bouclier – est appliqué en finition sur l’ensemble<br />

de l’appareil.<br />

Le climatiseur est ensuite remonté à l’identique et remis en boîte.<br />

Les peintures anticorrosion ne résistent pas toutes aux gaz H2S. Le choix du<br />

produit est donc primordial pour une efficacité dans le temps. Aqua Aero est<br />

conçu pour résister à n’importe quel taux de concentration d’H2S dans l’air.<br />

Ce traitement protège les échangeurs contre l’usure et la corrosion, quelle que<br />

soit son origine (air salin, sulfure d’hydrogène, humidité…).<br />

Non seulement la durée de vie de l’appareil est allongée, mais il conservera<br />

plus longtemps sa puissance frigorifique et son rendement énergétique initial.<br />

Ce qui lui permet de consommer moins d’énergie tout au long de sa vie.<br />

FROID EXPRESS offre une garantie anticorrosion par les sargasses de 3 ans sur<br />

tous les climatiseurs traités.<br />

Froid Express<br />

469 ZI de la Lézarde<br />

Immeuble Talic<br />

Le Lamentin<br />

0596 50 67 77<br />

froidexpress.com<br />

127


MESURER<br />

Des partenaires, notamment le laboratoire des<br />

matériaux et molécules en milieu agressif (L3MA) de<br />

l’UFR STE (Sciences Technologies Environnement),<br />

recherchent actuellement des substances inhibitrices<br />

de ce phénomène de corrosion, et tout particulièrement<br />

des solutions naturelles issues de la biodiversité<br />

tropicale.<br />

L’étude de dégradation des matériaux est toujours en<br />

cours.<br />

Étude de la corrosion marine<br />

Cette étude concerne la corrosion marine, microbienne<br />

qui se produit sous la surface de l’eau et<br />

s’observe, par exemple, sur les pylônes de pontons<br />

immergés, sur les coques de bateau… En effet, la<br />

communauté microbienne qui se développe à l’intérieur<br />

des bancs de sargasses serait potentiellement<br />

agressive pour les métaux.<br />

Ici, il est question d’une corrosion liée à l’encrassement<br />

des surfaces par des communautés vivantes qui<br />

accompagnent les bancs de sargasses. Ce volet s’avère<br />

plus exploratoire puisqu’il vise à identifier les générateurs<br />

de corrosion. Il inclut aussi la recherche de<br />

solutions pour pallier cet encrassement des surfaces,<br />

soit un antifouling naturel qui protègerait la surface<br />

des métaux.<br />

Dispositif juridique<br />

Ce volet est mené en partenariat avec l’Institut<br />

d’étude en droit public qui travaille avec des spécialistes<br />

du droit de l’environnement, mais aussi<br />

avec Ecomobil (qui récupère des électroménagers<br />

endommagés par ce type d’avarie) ainsi qu’avec des<br />

assureurs couvrant ce type d’appareils.<br />

L’objectif est de dresser un inventaire en termes<br />

de lois ou de décrets susceptibles de protéger les<br />

victimes.<br />

128 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


NOUVEAU<br />

RENAULT<br />

KANGOO VAN<br />

entrez par la grande porte<br />

KANGOO<br />

VAN<br />

sésame ouvre-toi par Renault TM<br />

l’ouverture latérale la plus large<br />

de sa catégorie : 1,45 m<br />

Tél. : 0596 57 24 24<br />

renault-martinique.com<br />

129


MESURER<br />

Un bilan sera établi et sera assorti<br />

d’une comparaison avec d’autres<br />

régions qui subissent les mêmes<br />

dommages. À l’issue de cette étude,<br />

l’Institut proposera des solutions, un<br />

projet d’indemnisation, de protection<br />

des usagers qui pourront<br />

se faire dédommager sur base du<br />

constat des dégâts.<br />

La fin du projet global est prévue<br />

pour décembre 2023.<br />

Le projet Corsair a pour<br />

ambition d’étudier l’impact<br />

de ces algues sur les<br />

corrosions atmosphérique<br />

et marine<br />

130 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


131


PRÉVOIR<br />

Salons<br />

EUROPE<br />

France<br />

Batimat, Idéobain, Interclima<br />

Salon mondial de la construction<br />

3 au 6 octobre 2022 - Paris Expo Portes de<br />

Versailles - Paris<br />

Bâtir<br />

Salon de la construction, de la rénovation, de<br />

la décoration de l’habitat<br />

05 au 14 mars 2022 - Acropolis - Nice<br />

Energie Habitat<br />

Salon du bâtiment, de l’énergie et de l’habitat<br />

18 au 22 mars 2022 - Parc des Expositions<br />

- Colmar<br />

Piscine Global Europe<br />

15 novembre 2022 - Eurexpo - Lyon<br />

Carrefour international du bois<br />

1 au 3/06/2022 à Nantes<br />

NordBAT<br />

Le rendez-vous incontournable pour<br />

l’ensemble des professionnels de l’acte de<br />

construire des régions nord de la France<br />

31/03 au 01/04/2022 à Euralille - Lille<br />

Sèvres & Bat<br />

4/3/2022 à Niort<br />

Eurobois<br />

Salon des équipements et techniques de la<br />

transformation du bois et du bois matériau<br />

1 au 4/2/2022 - Eurexpo - Lyon<br />

Salons Bio & Co<br />

Salon de la bio et de la construction saine<br />

01 au 03 avril 2022 - Parc des expositions<br />

Micropolis - Besançon<br />

AquiBAT<br />

2 au 4/3/2022 au Parc des Expositions de<br />

Bordeaux à Bordeaux<br />

Architect @ work<br />

Salon de l’architecture et de l’architecture<br />

d’intérieur<br />

11 et 12/05/2021 - Parc Chanot à Marseille<br />

Allemagne<br />

Bautec<br />

Foire allemande internationale de la construction<br />

22 au 25/02/2022 - Messegelände - Berlin<br />

Dach + Holz International<br />

15 au 18/02/2022 à Cologne<br />

Light & Building<br />

Le salon leader mondial des technologies<br />

d’éclairage et de construction<br />

13 au 18/03/2022 - Exhibition Centre -<br />

Francfort<br />

Holz-Handwerk<br />

29/03 au 1/4/2022 à Nuremberg<br />

International Hardware Fair<br />

Salon des matériaux de construction et de<br />

bricolage<br />

06 au 09 mars 2022 - Exhibition Centre -<br />

Cologne<br />

Farbe - Ausbau & Fassade<br />

Salon professionnel international de la peinture<br />

et de la décoration<br />

9 au 12 mars 2022 - Exhibition Centre -<br />

Cologne<br />

Autriche<br />

Holz & Bau<br />

Salon professionnel pour la construction en bois<br />

31/08 au 3/09/2022 à Klagenfurt<br />

Belgique<br />

Batibow<br />

Salon international du bâtiment, de la rénovation<br />

et de la décoration.<br />

19 au 27/02/2022 à Brussels Exhibition<br />

Center - Bruxelles<br />

Bois & Habitat<br />

Salon de la construction en bois, de l’aménagement<br />

et des énergies nouvelles<br />

Juin 2022 - Namur Expo - Namur<br />

Espagne<br />

Construtec<br />

Salon international des matériaux de<br />

construction et des solutions pour le bâtiment<br />

15/11/2022 - Ifema - Parque Ferial Juan<br />

Carlos I - Madrid<br />

Archistone<br />

Salon international de la construction en<br />

pierre naturelle<br />

15 au 18 nov. 2022 - Ifema - Parque Ferial<br />

Juan Carlos I - Madrid<br />

Pays-Bas<br />

Issa Interclean Europe<br />

Salon industriel du nettoyage industriel, de la<br />

maintenance et des services au bâtiment<br />

10 au 13 mai 2022 - RAI International Exhibition<br />

and Congress Centre - Amsterdam<br />

Royaume Uni<br />

Homebuilding & renovating show<br />

Salon de la construction de la maison et de sa<br />

rénovation<br />

21et 22/05/2022 - Scottish Exhibition and<br />

Conference Center - Glasgow<br />

IFSEC International<br />

Salon international de l’industrie de la sécurité<br />

17 au 19 mai 2022 - Excel - Londres<br />

Russie<br />

Bauma CTT Russia<br />

Salon international du bâtiment et de la<br />

construction<br />

24 au 27/05/2022 - Crocus-Expo IEC –<br />

Moscou<br />

MIR STEKLA<br />

Salon international de l’industrie du verre.<br />

Fabrication, process, matériaux et applications<br />

06 au 09 juin 2022 - Expocentr’ Krasnaya<br />

Presnya Fairgrounds - Moscou<br />

132 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


133


Publireportage<br />

ECOFIP<br />

Défiscaliser vos investissements pour résister<br />

à la crise sanitaire et être présent lors<br />

de la reprise économique<br />

Son professionnalisme de plus de 20 ans positionne ECOFIP comme un<br />

des leaders de la place sur le métier de la défiscalisation. Rencontre avec le<br />

directeur de <strong>Martinique</strong>, M. de Franciosi.<br />

Quelles sont les conséquences de la crise sanitaire ?<br />

Les secteurs les plus touchés par la pandémie sont globalement non éligibles à la<br />

défiscalisation, tels que la restauration ou l’événementiel. Ainsi, ECOFIP a pu « résister »<br />

ces deux dernières années grâce à une base de clientèle fidèle issue de secteurs qui<br />

ont pu continuer à investir comme le BTP, l’agriculture et l’artisanat, même si l’arrêt<br />

du secteur touristique nous a beaucoup impacté. En terme de bilan, l’année 2021 est<br />

restée dynamique avec l’arrivée de nouveaux clients dans l’agriculture, l’artisanat et<br />

le BTP en plus d’une légère reprise de l’activité des loueurs de voitures sur le dernier<br />

quadrimestre 2021.<br />

Comment développer et élargir l’offre ?<br />

La stratégie est de poursuivre notre développement sur notre cœur de métier qui<br />

nous réussit depuis plus de 20 ans, mais aussi de mieux s’organiser pour développer<br />

plus encore la défiscalisation sur les dossiers de montants importants qui nécessitent<br />

l’obtention d’agrément fiscal que ce soit en Girardin classique ou en crédit d’impôt<br />

134 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


M. de Franciosi,<br />

directeur de ECOFIP<br />

<strong>Martinique</strong><br />

pour l’investissement productif outre-mer. Banquier durant 25 ans et ayant pratiqué<br />

la défiscalisation avec agrément pendant 10 ans, je sais de quoi je parle.<br />

Chaque région outre-mer est différente et la <strong>Martinique</strong> a un tissu économique<br />

spécifique composé de grands groupes qui n’ont plus accès à la défiscalisation<br />

GIRARDIN. Depuis 2015, ces groupes ont l’obligation d’utiliser le mécanisme du<br />

crédit d’impôt outre-mer et c’est donc une option que nous devons proposer à ce<br />

type de clients. Bien entendu, notre tissu économique est aussi composé de nombreuses<br />

PME et TPE qui peuvent bénéficier de la défiscalisation Girardin et nous<br />

resterons hyper présents dans ce domaine.<br />

Quelle aide au financement des investissements<br />

du tissu économique martiniquais ?<br />

ECOFIP est un facilitateur de financement des investissements pour nos entreprises<br />

martiniquaises. Nous intervenons tout d’abord en injectant du cash dans les<br />

opérations d’investissements de nos clients. Cette aide au financement va de 25 à<br />

30 % du montant de l’investissement ce qui réduit considérablement le coût final<br />

pour nos clients. De plus, ce cash ne leur coûte rien (ni taux d’intérêt, ni remboursement).<br />

Enfin, nous accompagnons aussi nos clients dans la recherche du financement<br />

bancaire complémentaire. Nous travaillons avec les banques de la place<br />

et les sociétés de financement avec l’objectif de ‘’boucler leur plan de financement<br />

dans les meilleurs délais’’.<br />

Notre équipe a ‘’le client en tête’’ et reste à son service pour l’orienter et le conseiller<br />

au mieux, car le respect de la règlementation fiscale est une chose sérieuse et<br />

parfois compliquée.<br />

Facilitateur de<br />

financement des<br />

investissements<br />

pour nos<br />

entreprises<br />

martiniquaises<br />

ECOFIP<br />

Immeuble Phénix<br />

ZAC du Lareinty<br />

Le Lamentin<br />

0596 51 20 00<br />

FB @ Ecofip <strong>Martinique</strong><br />

LI @Ecofip <strong>Martinique</strong><br />

ecofip.mq<br />

135


PRÉVOIR<br />

Salons<br />

Suède<br />

Trä & Teknik - Wood<br />

30/08 au 02/09/2022 à Göteborg<br />

Nordbygg<br />

Le grand salon nordique de la construction<br />

26 au 29 avril 2022 - Stockholmsmässan -<br />

Stockholm<br />

Suisse<br />

Swissbau<br />

Salon de la construction<br />

18 au 22/01/2022, Basel Fairground - Bâle<br />

HOLZ<br />

Salon suisse de la menuiserie<br />

11 au 15/10/2022 - Basel Fairground - Bâle<br />

AMÉRIQUES<br />

Canada<br />

Architect@work<br />

Salon de l’architecture et de l’architecture<br />

d’intérieur.<br />

6 et 7/04/2022- Enercare Center - Toronto<br />

Expo Grands Travaux<br />

Salon des grands travaux et des équipements<br />

lourds<br />

29 au 30 avril 2022 - Centre BMO Espace<br />

Saint-Hyacinthe - Québec<br />

Atlantic Heavy Equipment show<br />

Salon des professionnels de la construction, le<br />

camionnage, les travaux publics, la construction<br />

de routes, la maintenance<br />

13 au 14 octobre 2022 - Moncton Coliseum<br />

Complex - Moncton<br />

États-Unis<br />

International Builder’s show<br />

Exposition internationale du bâtiment<br />

08 au 10 fév. 2022 - Orlando<br />

Chicago Build<br />

31/03/2022, Chicago<br />

New York Build Expo<br />

Le grand salon du bâtiment et du design<br />

1 au 3/3/2022 à Jacob Javits Convention<br />

Center à New York<br />

Injection molding & design Expo<br />

Salon du marché de l’injection et du moulage<br />

de plastiques<br />

16 au 17 mars 2022 - COBO Convention<br />

Center - Detroit<br />

Argentine<br />

BatiMat ExpoVivienda<br />

Le grand salon argentin de la construction et<br />

du bâtiment<br />

29/6 au 2/7 2022 - La Rural Predio Ferial -<br />

Buenos Aires<br />

Intersec Buenos Aires<br />

Salon international de la sécurité, de la protection<br />

contre le feu, de la sécurité, industrielle et<br />

personnelle<br />

24 au 26/08/2022 - La Rural Predio Ferial -<br />

Buenos Aires<br />

Brésil<br />

Feicon Batimat<br />

Salon professionnel international de l’industrie<br />

de la construction<br />

29/03 au 1/04/2022 - Sao Paulo Expo Exhibition<br />

Center - Sao Paulo<br />

Fenahabit<br />

Salon de la construction, de l’architecture, de<br />

l’ingénierie. Produits et services pour l’habitat<br />

et l’immobilier<br />

19 au 23/5/2022 - Parque Vila Germanica -<br />

Blumenau<br />

Fesqua<br />

Salon des fenêtres, façades,<br />

portes et leurs composants<br />

14 au 17/9/2022 - Sao Paulo<br />

Expo Exhibition Center -<br />

Sao Paulo<br />

OCÉANIE<br />

Australie<br />

Interieurs Australia<br />

10/02/2022, South Wharf<br />

ARBS<br />

Salon professionnel de l’air conditionné, de la<br />

réfrigération et des services au bâtiment<br />

27au 29/4/2022 - Melbourne Exhibition &<br />

Convention Centre - Melbourne<br />

AFRIQUE<br />

Moyen-Orient<br />

Smart Skyscrapers Summit<br />

Forum des gratte-ciel intelligents et durables<br />

23 et 24/11/2022 - Sofitel de Dubai - Dubaï<br />

Rwanda<br />

Lightexpo Africa / Buildexpo<br />

04/05/2022 - Kigali - Rwanda<br />

Afrique du Sud<br />

Decorex<br />

Salon du design et de la décoration intérieure<br />

16 au 19/06/2022 - International Convention<br />

Center - Le Cap<br />

Frigair<br />

Salon de l’air conditionné, de la ventilation<br />

2 au 4/6/2022 - Gallagher Convention Center<br />

- Johannesburg<br />

136 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


137


Publireportage<br />

DEAL Direction<br />

de l’environnement, de l’aménagement et du logement<br />

Prévenir les glissements de terrain<br />

Avec des sols instables, des reliefs escarpés et des pluies souvent intenses,<br />

la <strong>Martinique</strong> est fortement exposée aux risques de glissements<br />

de terrain susceptibles de causer de nombreux dégâts. De plus, les<br />

constructions se concentrent souvent sur de petits espaces, imperméabilisant<br />

les sols et rendant certaines zones encore plus vulnérables.<br />

Comment se prémunir du risque de glissement de terrain ?<br />

Le territoire est couvert par des plans de prévention des risques naturels (PPRN)<br />

qui réglementent les constructions en fonction des niveaux d’aléas naturels. Ces<br />

outils s’imposent aux documents d’urbanisme des communes ; ils identifient les<br />

zones dangereuses où la construction est interdite ou autorisée sous conditions<br />

techniques particulières telles que la réalisation d’études de sol et le respect des<br />

préconisations constructives formulées par ces études (www.pprn972.fr).<br />

Le respect des PPRN permet de se prémunir des risques de glissement de<br />

terrain.<br />

Comment protéger sa maison ?<br />

Une grande partie des dommages peut être évitée par des actions simples<br />

visant à prévenir les glissements de terrain, à mettre en sécurité sa maison et à<br />

protéger sa responsabilité en cas de sinistre.<br />

La structure de la maison doit être conçue dans les règles de l’art en<br />

faisant appel, de préférence, à des professionnels pour la conception et<br />

la construction<br />

Il s’agira, par exemple :<br />

• de renforcer les chaînages (poteaux, poutres en béton armé ceinturant un<br />

bâtiment pour le renforcer) horizontaux et verticaux des murs en maçonnerie ;<br />

138 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


• d’améliorer la résistance des fondations en les<br />

élargissant ou en les approfondissant par reprise en<br />

sous-oeuvre ;<br />

• de lier les fondations isolées par un réseau de longrines<br />

(poutres en béton armé)<br />

• de renforcer la résistance des murs de soubassement.<br />

De bonnes pratiques permettent de se protéger<br />

des coulées de boues en faisant obstacle au<br />

matériaux en provenance du versant pour les<br />

empêcher d’atteindre les personnes dans l’habitation<br />

:<br />

• renforcer la façade exposée à la coulée ;<br />

• réaliser des ouvrages de déviation dans le versant<br />

en amont de la maison ;<br />

• réaménager l’espace intérieur pour mettre en sécurité<br />

les pièces de sommeil<br />

• densifier le couvert végétal dans le versant.<br />

Les pentes doivent être sécurisées :<br />

• décaisser un terrain doit être compensé par la<br />

conception d’un mur de soutènement réalisé par<br />

un professionnel, car un creusement provoque une<br />

décompression du sol en amont et son instabilité ;<br />

• entretenir les murs de soutènement régulièrement,<br />

2 fois par an ou après de fortes pluies, notamment<br />

en curant les barbacanes pour que l’eau qui pousse<br />

derrière le mur puisse s’évacuer librement.<br />

Dans les zones les plus sensibles, la gestion des eaux<br />

de surface doit être réalisée avec le plus grand soin :<br />

• limiter l’infiltration des eaux dans les sols en canalisant<br />

les écoulements jusqu’à une ravine naturelle ou<br />

un collecteur prévu à cet effet ;<br />

• entretenir régulièrement les dispositifs de drainage<br />

et d’assainissement ;<br />

• vérifier l’absence de fuite des canalisations.<br />

L’eau dans les sols est, en effet, l’une des principales<br />

causes de glissement de terrain.<br />

Téléchargez le guide<br />

« Glissements de terrain en <strong>Martinique</strong> » :<br />

http://www.martinique.developpement-durable.gouv.fr/<br />

IMG/pdf/glissement-martinique_hd.pdf<br />

martinique.developpement-durable.gouv.fr<br />

139


DÉCOUVRIR<br />

Nouveautés<br />

Revêtement isolant<br />

contre l’amiante<br />

Dans les années 1960, l’amiante était largement utilisé<br />

dans les constructions. S’il est interdit depuis 1997, de<br />

nombreux bâtiments en contiennent encore. Lorsque<br />

le désamiantage ou l’encapsulage n’est pas possible<br />

ou trop coûteux, et que l’amiante est présent au sol,<br />

la technique du recouvrement permet de ne pas être<br />

en contact direct avec cette substance.<br />

Pour répondre à cette problématique, Beauflor propose<br />

une gamme spécifique nommée « Résitex ». Il<br />

s’agit d’un revêtement de sol en vinyle, une structure<br />

en sept couches, qui isole parfaitement de l’amiante.<br />

Il se pose facilement, et propose des finitions esthétiques.<br />

De plus, il peut être posé en milieu occupé.<br />

La pose ne nécessitant pas d’intervention directe sur<br />

l’amiante, l’entreprise en charge des travaux n’a pas<br />

besoin d’être certifiée.<br />

Concernant sa composition, le fabricant souligne qu’il<br />

ne contient pas de métaux lourds, solvants, formaldéhydes,<br />

phtalates ou plastifiants nocifs pour la santé. En<br />

PVC, il est également 100 % recyclable, et conçu pour<br />

minimiser son impact sur l’environnement.<br />

Côté esthétique, la gamme propose de nombreux<br />

styles et finitions qui répondent aux tendances de<br />

décoration intérieure actuelles, avec des effets parquets<br />

aux teintes naturelles, bétons cirés ou carrelages.<br />

Ce revêtement de sol peut à la fois être utilisé pour un<br />

usage résidentiel élevé ou pour un usage commercial<br />

modéré (bureaux, boutiques, chambres d’hôtels etc).<br />

Le Kross Builder 500,<br />

un chariot sans Caces pour<br />

mécaniser la manutention<br />

horizontale et supprimer<br />

ainsi la pénibilité<br />

Créé par Alphi et K-Ryole, Kross Builder (chariot de<br />

manutention électrique français) a été développé<br />

pour transporter jusqu’à 500 kg de matériel sans<br />

effort. Un module spécifique, co-conçu par les deux<br />

sociétés partenaires, permet de déplacer facilement<br />

les étais, cadres et poutrelles de coffrage, ainsi que<br />

les éléments de tours d’étaiement. Grâce à son bac<br />

bennable, les étais peuvent être chargés pratiquement<br />

à la verticale.<br />

Le module favorise ainsi la réduction des TMS et de<br />

la pénibilité pour les compagnons sur les chantiers. Sa<br />

technologie calcule 100 fois par seconde l’effort de<br />

l’utilisateur. Ce chariot est assisté par une technologie<br />

d’annulation d’effort et se manipule simplement à<br />

l’aide d’une poignée. En poussant ou tirant la poignée,<br />

les moteurs (2 x 1500 Watts) réagissent instantanément<br />

pour annuler le poids du chariot et de son<br />

chargement. La prise en main est intuitive et simple.<br />

(bouton unique). Une télécommande de contrôle<br />

permet de gérer l’inclinaison du module. Ainsi, sans<br />

formation ni Caces, les opérateurs peuvent déplacer<br />

des centaines de kilos de matériel, comme si c’était un<br />

caddie vide ! Une innovation qui contribue en outre à<br />

augmenter la productivité sur les chantiers. En utilisation<br />

intensive, il affiche une autonomie de deux jours,<br />

et trois à quatre jours en utilisation normale.<br />

140 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


141


142 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


SAPRO c’est le partenaire de vos projets de construction et de rénovation,<br />

des équipes à l’écoute, tant des particuliers que des professionnels du bâtiment.<br />

Chez SAPRO vous trouverez forcement le carrelage, la faïence,<br />

les sanitaires et la peinture qui répondront à vos envies.<br />

SAPRO <strong>Martinique</strong><br />

Zac de Rivière Roche<br />

97200 Fort de France<br />

0596 50 67 67<br />

SAPRO Guadeloupe<br />

ZI de Jarry<br />

Rue Ferdinand Forest<br />

97122 Baie Mahault<br />

0590 25 22 54<br />

SAPRO Guyane<br />

Zi Collery Ouest<br />

8 rue Raoul Tanon Pelissier<br />

97300 Cayenne<br />

0594 35 22 26<br />

Distributeur<br />

Exclusif<br />

de peinture<br />

TOLLENS<br />

143


AVANCER<br />

L’esprit<br />

libre du PVC,<br />

un choix infini et sans contraintes !<br />

Le PVC doit son succès à plusieurs avantages.<br />

Les évolutions techniques et technologiques ont<br />

permis d’améliorer les qualités de ce matériau qui<br />

est devenu leader aujourd’hui en France. Résistant<br />

aux flammes, aux UV, à l’usure du temps et aux<br />

intempéries, il est aussi imputrescible et ne craint<br />

pas les variations climatiques. Ce matériau<br />

possède une bonne capacité d’isolation, c’est<br />

pourquoi on l’apprécie dans le domaine de la<br />

menuiserie extérieure. Enfin, son rapport<br />

performance/prix séduit souvent tant en<br />

rénovation qu’en construction puisqu’il est<br />

en moyenne 20% moins cher<br />

que l’aluminium.<br />

144 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


145


AVANCER<br />

PVC, solidité et résistance<br />

Grande résistance<br />

Pour répondre aux réglementations actuelles, la résistance<br />

des menuiseries Aluminium et PVC est désignée<br />

par une classification AEV (éléments Air Eau Vent).<br />

Elle est définie à la suite d’essais réalisés en centrale<br />

d’essai où de puissants ventilateurs mêlés avec de l’eau<br />

(simulation de la pluie) recréent des conditions météo<br />

extrêmes sur de longues périodes. La menuiserie PVC<br />

obtient d’excellents résultats et est même supérieure<br />

en matière d’étanchéité à l’eau et à l’air. Toutes les<br />

menuiseries PVC fabriquées par l’Atelier Sagip passent<br />

les exigences de classement à l’air, à l’eau et au vent<br />

demandées aux Antilles : A3, E7, V4.<br />

Excellente résistance à l’écrasement<br />

et aux chocs<br />

Les fenêtres PVC de l’Atelier Sagip utilisent des<br />

profilés PVC renforcés plus rigides et plus élégants qui<br />

permettent d’offrir une plus grande surface vitrée et<br />

une plus grande résistance mécanique.<br />

Dans le retardement à l’effraction,<br />

la quincaillerie est déterminante<br />

La matière d’une menuiserie n’a pas ou peu d’influence<br />

sur la résistance de la menuiserie face à une<br />

tentative de cambriolage. En effet, il y va surtout du<br />

choix de la quincaillerie et du nombre de points de<br />

fermetures : nombre de points de verrouillage de la<br />

menuiserie (3 points ou 5 points), qualité des crémones<br />

et des gâches, etc.<br />

Volets, fenêtres, portes-fenêtres, châssis<br />

fixes et portes en PVC : un choix infini<br />

avec d’excellentes performances<br />

Les fenêtres PVC offrent les mêmes performances<br />

que celles en bois au niveau de l’isolation thermique,<br />

elles ne conduisent pas la chaleur et permettent ainsi<br />

de garder son habitat frais. Elles sont en moyenne<br />

25% plus isolantes que des fenêtres en aluminium de<br />

même dimension. Plus les baies sont petites, plus cet<br />

avantage est important (pour maintenir une pièce<br />

fraîche ou pour empêcher la chaleur de faire monter<br />

la température).<br />

Les assemblages soudés d’une fenêtre PVC sont<br />

garants d’une parfaite étanchéité à l’eau dans les<br />

angles. Côté entretien, le PVC sera votre ami : de l’eau<br />

savonneuse suffit sur les profilés.<br />

PVC, respectueux de l’environnement ?<br />

Le PVC, isolant naturel, requiert peu d’énergie à<br />

extruder (2,5 fois moins d’énergie que l’aluminium) et<br />

se recycle à 100 %. L’atelier Sagip utilise une matière<br />

de première extrusion, homologuée DOM TOM par<br />

le CSTB pour sa haute résistance aux UV (BV 14-<br />

684-1). Elle garantit la meilleure densité́ des profilés et<br />

une excellente finition de surface. Cette haute qualité́<br />

permet aussi au blanc de rester blanc et de ne pas<br />

jaunir, c’est garanti.<br />

Enfin, le PVC utilisé par l’Atelier Sagip résiste à l’air<br />

salin, aux rayons du soleil et est doté de propriétés<br />

anti-moisissures.<br />

146 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Toitures<br />

tropicales<br />

synthétiques<br />

Les solutions les plus durables<br />

Palmex International est un produit unique conçu<br />

au Canada en 2003. Au fil des ans, l’entreprise a<br />

acquis une solide réputation, fondée sur la qualité<br />

et la durabilité de ses revêtements et toitures<br />

tropicales synthétiques.<br />

Puerto Rico, El San Juan Hotel & Casino, Encatos Pool Bar<br />

147


DÉCOUVRIR<br />

En effet, ces solutions sont permanentes, résistantes et<br />

recyclables, parfaitement conçues pour nos climats. Et<br />

surtout ces revêtements, similaires aux toitures traditionnelles<br />

naturelles, confèrent un cachet exceptionnel<br />

aux bâtiments qu’ils recouvrent.<br />

Palmex Exotic et Original, deux gammes<br />

pour assurer toutes les finitions<br />

Ces matériaux de toiture, couverture, de surface et<br />

de décor en «chaume artificiel» reproduisent des<br />

matériaux naturels utilisés sous les tropiques : roseau<br />

asiatique, paille africaine, feuille de latanier, bambou…<br />

et sont classés selon deux gammes différentes selon<br />

l’aspect désiré. Quelle que soit la gamme sélectionnée,<br />

chaque produit signe des performances intéressantes.<br />

• Résistance certifiée aux rayons UV et à la décoloration<br />

• Version ignifuge à la demande<br />

• Excellent isolant thermique<br />

• Protecteur de charpente<br />

• Aucune formation de pourriture ou de moisissure<br />

• Aucun attrait pour les insectes, oiseaux ou nuisibles<br />

• Certification du CSTB.<br />

Une réponse écoresponsable<br />

Ces matériaux écoresponsables correspondent aux<br />

impératifs de construction et de développement<br />

durable :<br />

• Garantie : 20 ans<br />

• Durée de vie : 50 ans<br />

• « Recyclabilité » des matériaux<br />

• Production sans déchets<br />

L’entreprise possède une certification liée à ISO<br />

9001:2015 (Systèmes de management de la qualité).<br />

Des qualités parfaitement<br />

appropriées à nos régions :<br />

• Imperméabilité assurée<br />

• Résistance certifiée aux vents jusqu’à 260 km/h<br />

(160 mph)<br />

Facilité d’entretien<br />

= produit économique<br />

• Installation rapide et facile<br />

• Aucun remplacement ni réparation de feuilles<br />

nécessaires<br />

• Aucun entretien général ni nettoyage régulier.<br />

Un atout supplémentaire :<br />

la haute protection solaire<br />

Grâce à des alvéoles contenant de l’air entre chaque<br />

feuille, les toitures offrent une haute protection contre<br />

la chaleur. De plus, leur matière est conçue pour<br />

laisser ruisseler l’eau de pluie rapidement afin d’en<br />

assurer une évacuation rapide.<br />

A la demande, un produit ignifuge peut être injecté<br />

lors de fabrication des feuilles de palme.<br />

148 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


149


150 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Moquette de pierres - Hôtel Black Diamond<br />

Remise en état des statues - Les Trois Ilets<br />

Revêtement résine - Ehpad de Bethléem<br />

Découpe scie a câble - Cathédrale de saint-pierre<br />

Réparation d’appontement<br />

l’Apit du Marigot<br />

Cabine de sablage<br />

Ensemble depuis 40 ans !<br />

Travaux Subaquatiques • Travaux Maritimes & Fluviaux • Rénovation & Construction Ouvrages d’Art<br />

Renforcement Parasismique • Travaux de Génie Civil • Démolitions & Déconstructions<br />

Techniques Résines • Étanchéité Traditionnelle & Résine • Traitement Anti-corrosion<br />

& 0596 50 50 90 | 0596 50 10 61<br />

somatras@somatras.com | ZI Cocotte Canal, 97224 DUCOS<br />

www.somatras.com<br />

151


Publireportage<br />

TOP <strong>Martinique</strong><br />

Un acteur local très visionnaire<br />

En activité depuis 2016, l’entreprise, dirigée par Julie Bérénice, fait partie<br />

d’un groupe industriel local, fabricant de matériaux de construction.<br />

TOP <strong>Martinique</strong> est membre du réseau TOP qui réunit des experts, apporteurs<br />

de solutions sur-mesure dans la fabrication d’éléments de couverture<br />

en métal (enveloppe métallique du bâtiment, pannes…) auprès<br />

de professionnels et particuliers depuis près de 20 ans.<br />

Composée d’une dizaine de collaborateurs, Top <strong>Martinique</strong> se concentre sur la<br />

qualité des produits et des services, quel que soit le projet de construction, de<br />

rénovation ou d’extension. L’entreprise a ainsi bâti une relation unique avec la<br />

clientèle, largement basée sur son savoir-faire reconnu : profilage de tôles par<br />

formage à froid (profils ondulés et nervurés), production d’accessoires de couverture,<br />

pliage (standards et sur-mesure) et création de lames de façade. Une<br />

maîtrise qui autorise la fabrication locale des produits en 48 h selon les normes<br />

DTU avec une garantie de dix ans.<br />

La réactivité et le professionnalisme caractérisent l’enseigne, au même titre que<br />

la qualité de ses tôles en acier et en aluminium travaillées avec beaucoup de dextérité.<br />

Mieux, sa connaissance approfondie de l’aluminium permet aujourd’hui à<br />

Julie Bérénice de le recommander spécifiquement pour les couvertures. Elle s’en<br />

explique : « Ce matériau affiche un rapport résistance/poids parmi les plus élevés<br />

des métaux. Trois fois plus léger que l’acier et doté d’une malléabilité exemplaire,<br />

l’aluminium s’avère un matériau facile à poser. Sa résistance à la corrosion, bien<br />

supérieure à l’acier, le destine aux couvertures et bardages tant en bord de mer qu’à<br />

l’intérieur des terres. Effectivement, même à faible épaisseur, une feuille d’aluminium<br />

152 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


est totalement imperméable. Générant naturellement une<br />

autoprotection, il présente la propriété de passivation,<br />

signant par la même occasion une meilleure adhérence<br />

pour les colles et les peintures. Avec une palette déclinée<br />

selon 12 coloris, un pouvoir réfléchissant supérieur à celui<br />

de l’acier, un caractère écologique et une «recyclabilité»<br />

à 100%, l’aluminium s’avère un matériau idéal sous nos<br />

latitudes. »<br />

Dans une approche visionnaire, Top <strong>Martinique</strong> a<br />

constitué un stock important d’aluminium qui concurrence<br />

sérieusement l’acier, dont le prix et la disponibilité<br />

sont devenus incontrôlables. Une opportunité de<br />

passer à l’aluminium et de bénéficier de tous ses atouts.<br />

Pour obtenir des renseignements, un devis ou<br />

passer commande, TOP <strong>Martinique</strong> est joignable<br />

par téléphone au 0596 73 10 02 ou par WhatsApp<br />

au 0696 25 40 75 ou encore par mail :<br />

contact@top-martinique.com<br />

TOP <strong>Martinique</strong><br />

Z.I de Champigny<br />

Ducos<br />

(à l’entrée de la Z.I, 1er rond-point à gauche)<br />

153


AVANCER<br />

Écomatériaux<br />

Quel avenir pour nos territoires ?<br />

Les limites de nos modèles de construction basés,<br />

entre autres, sur le béton sont atteintes (responsable<br />

d’émission de gaz à effet de serre, production<br />

énergivore, épuisement de certains constituants de<br />

base, dont le sable constructible…). Son impact est<br />

carrément négatif à de nombreux égards.<br />

À la faveur de ce constat, il est urgent de réduire<br />

notre dépendance aux importations et contribuer<br />

aux développements de matériaux locaux adaptés<br />

aux climats de nos territoires, une démarche entamée<br />

par de nombreux acteurs antillais.<br />

154 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5<br />

Détail pisé


Parmi eux, des matériaux biosourcés ou géosourcés<br />

sont susceptibles de répondre aux enjeux d’un<br />

développement plus soutenable. Pour rappel, un<br />

matériau biosourcé contient une teneur variable en<br />

biomasse végétale ou animale (bois, bagasse, laine<br />

de mouton…) et un matériau géosourcé est issu<br />

des ressources d’origine minérale. Le plus souvent<br />

locaux et peu transformés, ces écomatériaux ont une<br />

empreinte carbone plus faible. Ils représentent également<br />

une opportunité de sortir d’une logique unique<br />

pour aller vers une logique plus globale qui tient<br />

compte des ressources d’un territoire, de leurs diversités,<br />

de leurs caractéristiques techniques, etc. afin de<br />

placer «le bon matériau au bon endroit». Demandant<br />

souvent moins de transformations (terre crue, pierre<br />

sèche…), les écomatériaux présentent une empreinte<br />

environnementale plus faible.<br />

Briquetterie<br />

Ces matériaux possèdent les performances techniques<br />

et fonctionnelles habituellement exigées dans<br />

le secteur du bâtiment. Comme tout autre matériau<br />

de construction, ils répondent à des normes, disposent<br />

d’avis techniques et doivent être mis dans les<br />

conditions d’utilisations conformes à leur destination<br />

(DTU).<br />

Les écomatériaux<br />

C’est le terme générique le plus souvent utilisé pour<br />

parler des matériaux disposant de critères sociaux<br />

et environnementaux. Bruts ou transformés, le plus<br />

souvent locaux, ils se composent d’une diversité de<br />

produits d’origine naturelle ou issus du réemploi. La<br />

ouate de cellulose par exemple est issue de journaux<br />

et papiers recyclés ; en <strong>Martinique</strong>, les granulats de<br />

verre recyclés sont utilisés en terrassement, etc.<br />

Pouvant être utilisés tant dans les produits de<br />

construction, de décoration ou encore de mobilier<br />

urbain, les écomatériaux sont présents sur une large<br />

gamme de produits : isolants (panneaux ou rouleaux),<br />

éléments de structures (bétons végétaux, briques…),<br />

peintures, papiers peints, etc. En effet, en construction<br />

tout comme en rénovation, leurs applications ne<br />

manquent pas.<br />

La loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative<br />

à la transition énergétique pour la croissance<br />

verte a confirmé l’intérêt d’utiliser<br />

des matériaux biosourcés dans le secteur du<br />

bâtiment, car ils participent au stockage de<br />

carbone atmosphérique et à la préservation<br />

des ressources. Une qualité qui les propulse<br />

au cœur de la performance environnementale<br />

des bâtiments.<br />

Les matériaux importés sont pour la plupart<br />

pétrosourcés (origine pétrochimique - matériaux<br />

à fort impact carbone). Les produits<br />

locaux peuvent l’être également, mais ils<br />

signent un bilan carbone plus faible puisqu’ils<br />

sont produits localement (sans transport).<br />

155


AVANCER<br />

Les matériaux géosourcés<br />

La terre<br />

Comme on peut le voir dans l’hexagone ainsi que<br />

dans d’autres territoires d’outre-mer (Guyane,<br />

Mayotte, Nouvelle-Calédonie, etc), la terre représente<br />

de plus en plus une alternative au béton. Plus encore<br />

que le bois, c’est l’écomatériau par excellence. La<br />

ressource en terre est en effet quasi illimitée et recyclable<br />

à l’infini en l’état. Elle pourra être prélevée sur<br />

site et ne nécessitera alors aucun transport (ou quasi)<br />

et ne génèrera pas de déchets. Utilisée « crue », elle<br />

n’émettra pas de gaz à effet de serre, nécessitera peu<br />

d’énergie (contrairement à la terre cuite) et… elle ne<br />

coûtera rien ! Pas étonnant dès lors que l’habitat en<br />

terre crue abrite pas moins de 2 milliards de personnes,<br />

dans 150 pays différents.<br />

Crue ou cuite et façonnée en briques, elle constitue<br />

un des éléments de base d’une construction. La terre,<br />

excellent régulateur hygrométrique, est dotée de très<br />

bonnes performances thermiques et phoniques.<br />

Néanmoins, la terre demeure sensible à l’infiltration<br />

d’eau et il conviendra de mettre en œuvre les<br />

dispositions constructives permettant de la protéger<br />

(débord de toit, soubassement en pierre ou béton)<br />

avec une attention portée à la jonction des éléments<br />

de toitures, réalisation d’enduits, etc.<br />

Construire en terre, c’est construire avec un matériau<br />

qui se trouve sous nos pieds. Aussi, la nature de<br />

cette terre, ses priorités (différentes d’un endroit à<br />

l’autre dans sa teneur en sable, limon et argile) va<br />

influer sur le mode constructif choisi. Cependant, il est<br />

également possible de modifier la formulation d’une<br />

terre (ajout de liant, etc.) afin de la rendre plus apte à<br />

l’usage qu’on souhaite lui conférer.<br />

Ainsi, plusieurs techniques existent pour la stabiliser :<br />

ajout de composés organiques d’origines végétales<br />

(fibres, copeaux …), animales (blancs d’œufs…), ou<br />

minérales (chaux, etc.). À noter que les stabilisants<br />

vont souvent avoir comme objectif d’améliorer les<br />

caractéristiques techniques de la terre et pas uniquement<br />

sa sensibilité à l’eau. Certains d’entre eux<br />

ne visent qu’à limiter le craquellement en cas d’argile<br />

gonflante, par exemple, ou encore, améliorer sa capacité<br />

isolante.<br />

156 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5<br />

Adobes terre crue © Amaco


LE RANGER ULTIME<br />

Voir conditions en concession.<br />

Centre Auto <strong>Martinique</strong><br />

0596 51 81 81<br />

www.centre-auto.fr<br />

Pensez à covoiturer. #SeDéplacerMoinsPolluer<br />

157


AVANCER<br />

158 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Ci-dessous sont présentées les techniques<br />

les plus couramment utilisées :<br />

Murs composés d’éléments :<br />

- L’adobe : brique de terre crue, moulée<br />

et séchée au soleil.<br />

- La brique de terre compressée :<br />

version moderne de l’adobe, la BTC<br />

requiert l’utilisation de presse manuelle,<br />

mécanique ou hydraulique.<br />

- La brique de terre compressée stabilisée<br />

au ciment ou chaux pour améliorer<br />

la résistance mécanique de la terre.<br />

Murs coffrés :<br />

- Le pisé, pour lequel la terre est coffrée<br />

entre 2 banches.<br />

- La bauge, un mélange terre-paille<br />

façonné<br />

Murs à ossature bois :<br />

- Le torchis, mélange de terre et fibres<br />

végétales disposé entre les éléments<br />

porteurs en bois d’une construction.<br />

L’ADEME <strong>Martinique</strong> a entamé une<br />

étude portant sur l’utilisation du bambou<br />

et de la terre crue en construction.<br />

Les réflexions se fondent sur l’architecture<br />

vernaculaire utilisatrice de terre<br />

crue, l’identification des connaissances<br />

de constructions en milieu tropical<br />

humide, étude des propriétés hygrothermiques,<br />

identification des acteurs<br />

en <strong>Martinique</strong>, etc.<br />

Du centre au sud on y trouve une terre<br />

argileuse alors qu’au nord il s’agit d’une<br />

terre plutôt limoneuse à sablonneuse.<br />

Terre crue © Arton<br />

159


AVANCER<br />

Bauge<br />

© Brique de Guyane<br />

Si la construction en terre n’est pas récente et fait<br />

partie de notre patrimoine vernaculaire, son utilisation<br />

dans la construction «moderne» reste récente et<br />

toutes les techniques terre ne disposent pas encore<br />

de règles professionnelles. S’il manque encore des travaux<br />

dans ce domaine, on peut cependant remarquer<br />

les avancées de la Réunion qui a rédigé des règles<br />

professionnelles pour la BTC qui ont été traduites<br />

également pour la Guyane. Ces démarches sont<br />

inspirantes et contribuent à faire avancer la création<br />

de filières.<br />

En <strong>Martinique</strong>, la Poterie des Trois-Ilets représente le<br />

seul site d’extraction d’argile actuellement exploité. En<br />

fait, l’extraction s’effectue sur deux sites : « La Pointe »,<br />

à proximité de la poterie, il s’agit d’une marre d’où on<br />

extrait les argiles dites « maigres ». L’argile nécessaire<br />

à la production annuelle de la poterie y est extraite<br />

en une fois par an.<br />

Un second site pour les argiles dites « grasses » : un<br />

grand pré autour de la poterie.<br />

L’argile y est extraite sur une profondeur de deux<br />

mètres, après fauchage. Et la quantité d’argile extraite<br />

actuellement s’élève à 20 à 25 000 tonnes par an.<br />

Pour un marché en terre crue, il faudrait ajouter un<br />

volume d’extraction de 30 000 tonnes/an/carrière, ce<br />

qui ne créerait aucun problème d’approvisionnement<br />

pour ce nouveau marché.<br />

Bauge<br />

L’utilisation de la terre dans le bâti en<br />

<strong>Martinique</strong> interroge. De quel type de terre<br />

disposons-nous ? Pour quelle utilisation ?<br />

Que ce soit au travers d’innovations dans<br />

les procédés constructifs (comme Ayembao),<br />

de réappropriation ou d’adaptation de<br />

techniques ancestrales ou de réalisations<br />

en test grandeur nature (Opération Habitat<br />

Renouvelé du Prêcheur), plusieurs initiatives<br />

émergent en <strong>Martinique</strong> et tentent de répondre,<br />

à leur échelle à ces interrogations.<br />

Associé à divers projets d’expérimentation<br />

sur la terre avec un GT dédié, Kebati a réalisé<br />

des visites de sites (dont une au Vauclin<br />

grâce à l’association Permadomia) et a pour<br />

objectifs d’étudier les terres de <strong>Martinique</strong><br />

et d’explorer les pistes d’emploi.<br />

160 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


MENUISERIE ALUMINIUM - VITRERIE - MIROITERIE<br />

50 ans d’expérience<br />

FABRICATION SUR MESURE DE MENUISERIES EXTÉRIEURES EN ALUMINIUM ET PVC<br />

Grand choix de menuiseries : porte-fenêtres, baies coulissantes, jalousies sécurity, gardes-corps,<br />

moustiquaires, protections sliding, volets roulants ...<br />

LARGE GAMME DE VITRAGE<br />

Isolation acoustique - contrôle solaire - verres feuilletés de sécurité.<br />

FABRIQUANT DE LA MARQUE TECHNAL<br />

Menuiseries conformes aux normes AEV et anticycloniques<br />

Large choix de finitions laquées - Labellisées Qualicoat et Qualimarine<br />

Lundi - Vendredi : de 7h30 à 16h30<br />

0596 50 00 22<br />

ZAC DE RIVIÈRE ROCHE 97200 FORT-DE-FRANCE<br />

www.samir-martinique.fr<br />

samir@samir.fr<br />

161


AVANCER<br />

Un nouveau matériau géosourcé très prometteur :<br />

l’AYEMBAO ®<br />

Innovation brevetée, l’AYEMBAO ® est l’alliance<br />

de la structure en ossature bois et de la terre<br />

cuite.<br />

DJE Constructions fabrique, en construction<br />

modulaire et sur mesure, des pans de murs en<br />

AYEMBAO ® qui respectent la RTAADOM et<br />

assurent un rafraîchissement naturel qui génère<br />

des économies d’énergie.<br />

Comment ? Les températures maximales en <strong>Martinique</strong><br />

atteignent régulièrement 32°C et tendent à<br />

augmenter en raison du réchauffement climatique. La<br />

journée la plus longue sous nos latitudes étant de 12<br />

heures, les pans de mur en AYEMBAO ® permettent<br />

aux bâtiments de bénéficier d’un déphasage de 15<br />

heures.<br />

En d’autres termes, ces pans de murs ne restituent la<br />

chaleur emmagasinée en journée qu’après 15 heures<br />

d’exposition continue, garantissant ainsi un confort<br />

thermique stable.<br />

Il faut savoir qu’une construction classique en béton<br />

emmagasine la chaleur extérieure en moins de quatre<br />

heures et la restitue tout au long de la journée avec<br />

un pic de restitution en début de soirée. En découle<br />

une augmentation de l’utilisation de la climatisation,<br />

donc une surconsommation électrique.<br />

Jennifer Baratiny ajoute « nous souhaitons également<br />

développer un processus de recyclage de la terre (après<br />

récupération de terres de terrassement considérées<br />

comme déchets ultimes) afin de l’analyser et de la<br />

reconditionner sous forme de matière première, la terre<br />

cuite, élément indispensable à la fabrication des pans<br />

de murs en AYEMBAO ® . L’objectif étant de contribuer<br />

à la baisse des consommations électriques, notamment<br />

en réduisant l’utilisation de la climatisation dans les<br />

immeubles construits en AYEMBAO ® . »<br />

162 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


0 g CO 2<br />

/Km<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

<br />

Centre Auto <strong>Martinique</strong><br />

0596 51 81 81<br />

www.centre-auto.fr<br />

Pensez à covoiturer. #SeDéplacerMoinsPolluer<br />

163


Publireportage<br />

Bimini<br />

L’expertise du bâtiment hors site depuis 31 ans<br />

Première société à avoir développé le concept du bâtiment hors site aux<br />

Antilles, Bimini continue à répondre rapidement et de façon de plus en<br />

plus sophistiquée aux demandes de constructions sur mesure en <strong>Martinique</strong><br />

et en Guadeloupe.<br />

Le hors site, un concept à l’avenir toujours plus prometteur<br />

Rien d’étonnant à ce que la construction hors site (80 % du travail effectué en<br />

atelier) s’impose toujours plus. D’une part, la crise sanitaire a pointé certaines<br />

failles du système traditionnel de construction. En effet, l’écosystème actuel d’un<br />

chantier repose sur un ensemble de petites entreprises susceptibles de s’arrêter<br />

– pour raisons sanitaires, financières, aléas climatiques… - du jour au lendemain,<br />

retardant ainsi l’ensemble d’un chantier. Le mode de fabrication du bâtiment hors<br />

site n’est absolument pas concerné par ce type d’aléa. La production continue,<br />

quoiqu’il arrive.<br />

D’autre part, le concept du bâtiment hors site repose sur des valeurs très écologiques.<br />

Avec des ressources recyclables, la suppression de nuisances liées au<br />

chantier, la réduction de déchets, la maîtrise de l’empreinte écologique et les<br />

performances énergétiques, ce mode de construction répond aux grands défis<br />

contemporains.<br />

Enfin, cette technologique réunit d’autres atouts déterminants, comme la rapidité<br />

de conception et de montage, la configuration et l’aménagement sur mesure (y<br />

compris la mise en conformité aux normes exigées).<br />

Bimini sur le marché du reconditionné<br />

Ce type de fabrication ne fige aucun ouvrage dans le temps, aussi, séduit-il par<br />

le caractère réversible et évolutif de ses bâtiments tout en limitant la production<br />

de déchets liés à une démolition.<br />

164 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Parfaitement inscrit dans l’économie circulaire, Bimini propose<br />

des bâtiments qui, recyclés, se transforment pour connaître<br />

plusieurs vies (bureaux, crèches, vestiaires, club house, base de<br />

vie…). Démonté, vérifié (ossatures et panneaux), réaménagé selon<br />

les besoins du client, un bâtiment modulaire se reconditionne<br />

en atelier avant d’être installé chez le client. Tout en offrant un<br />

avantage tarifaire non négligeable, ce modèle de réemploi garantit<br />

une disponibilité immédiate.<br />

Le service de logistique de Bimini se charge des opérations de<br />

désinstallation, de transport et de réinstallation des bâtiments.<br />

Bimini Guadeloupe<br />

22 ZAC de Nolivier<br />

Sainte Rose<br />

0590 28 27 50<br />

Bimini, une solution aux questions urgentes<br />

Avec sa gamme de hangars à structure métallique, de réservoirs<br />

sur mesure, parasismiques et para-cycloniques, son parc locatif<br />

de bâtiments modulaires et de containers, Bimini apporte des<br />

solutions de construction temporaire à des fins événementielles,<br />

en cas d’imprévus ou d’urgences.<br />

Bimini <strong>Martinique</strong><br />

12, ZAC Les Coteaux Sud<br />

Sainte Luce<br />

0596 68 70 30<br />

bimini.fr<br />

165


Publireportage<br />

Bimini<br />

Bimini apporte des solutions de construction<br />

temporaire à des fins événementielles,<br />

en cas d’imprévus ou d’urgences<br />

166 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


167


30 Formations<br />

6 à 12 mois pour les 18 à 25 ans<br />

Permis B<br />

Nourri, Logé, Payé<br />

1000 places par an<br />

80% d’insertion<br />

Dans les domaines :<br />

Developpeur Web<br />

Tourisme<br />

Restauration<br />

Hôtellerie<br />

Bâtiment<br />

Travaux Publics<br />

Agent de Sécurité<br />

Services & Culture Tropicale<br />

Transport<br />

Maintenance<br />

Logistique<br />

Présentation<br />

au<br />

TITRE<br />

PRO<br />

168 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


169


AVANCER<br />

Brève<br />

Great place to Work ®<br />

Un label qui distingue les entreprises<br />

où il fait bon travailler. Et il y<br />

en a en <strong>Martinique</strong> !<br />

Great Place to Work ® , de quoi s’agit-il ?<br />

Créé en 1992 aux États-Unis, présent dans 60 pays<br />

et en France depuis 20 ans, Great Place To Work ®<br />

démontre que les organisations les plus performantes<br />

sont celles qui placent l’expérience collaborateur au<br />

cœur de leur raison d’être et de leur stratégie.<br />

C’est l’acteur de référence en matière de qualité de<br />

vie au travail. Il se distingue avec :<br />

- Sa mission : créer une société meilleure en aidant<br />

les organisations à devenir des Great places to work<br />

pour tous.<br />

- Sa méthodologie de diagnostic structurante, éprouvée<br />

par des années de recherche, s’appuie sur 2 outils<br />

pour une vision complète de toute organisation : Trust<br />

index (un questionnaire adressé aux collaborateurs)<br />

et Culture audit (un questionnaire sur les pratiques<br />

managériales)<br />

- Son programme de reconnaissance qui constitue le<br />

plus haut niveau de reconnaissance de la qualité de<br />

l’environnement de travail d’une organisation<br />

Quel est l’objectif ?<br />

Mettre en mouvement des organisations afin de les<br />

transformer à travers plusieurs leviers :<br />

• Développer l’engagement des collaborateurs<br />

• Renforcer l’expérience collaborateur<br />

• Réduire l’absentéisme et la rotation des effectifs<br />

• Développer la capacité d’adaptation et d’innovation<br />

• Valoriser la marque employeur via les labels Great<br />

Place To Work ® .<br />

Les bénéfices :<br />

Impacter la performance économique avec plus<br />

d’engagement des collaborateurs, moins d’absentéisme,<br />

moins de turnover.<br />

Les Great Places to Work<br />

ont une performance<br />

financière supérieure<br />

à la normale<br />

L’état des lieux aux Antilles ?<br />

De nombreuses organisations antillaises se distinguent<br />

déjà par leur performance, la richesse de leurs talents<br />

et la qualité des conditions créées pour développer<br />

l’épanouissement humain au service de leurs défis<br />

économiques.<br />

Depuis 2018, en tant Great Partners Antilles, Jeannine<br />

Monlouis Bonnaire leur propose de s’engager dans<br />

la démarche Great Place To Work ® afin d’évaluer ou<br />

faire reconnaître la qualité de vie au sein de leurs<br />

structures.<br />

Un véritable projet collectif avec l’ensemble de leurs<br />

collaborateurs, au service de leur performance,<br />

répondant aux problématiques locales et besoins<br />

majeurs de nos organisations antillaises :<br />

- Intégrer la dimension stratégique de l’humain au sein<br />

de l’entreprise<br />

170 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


- Poursuivre la restauration du dialogue<br />

social<br />

- Donner du sens au travail et agir sur<br />

le développement de la motivation, de<br />

l’engagement au sein de l’entreprise.<br />

En septembre 2021, avec un résultat<br />

remarquable de 87 % de perception<br />

positive de l’entreprise par ses collaborateurs,<br />

CAA MARTINIQUE a confirmé<br />

cette vision en offrant l’immense<br />

fierté aux Antilles de compter leur<br />

première entreprise certifiée.<br />

Dans des conditions de crise et de<br />

profonde remise en question, les organisations<br />

gagneraient à faire valoir leur<br />

marque employeur et à se distinguer à<br />

travers une reconnaissance nationale<br />

- et bien entendu locale - de leur<br />

capacité à fonder leur succès sur les<br />

hommes qui les composent.<br />

C’est dans ce sens que Jeanine Monlouis<br />

Bonnaire s’engage et propose ce<br />

défi de faire reconnaître nos talents en<br />

démontrant qu’aux Antilles, il ne fait pas<br />

seulement bon vivre, mais aussi bon<br />

travailler…<br />

Great Place To Work ®<br />

Jeannine MONLOUIS BONNAIRE<br />

0596 696 45 95 56<br />

monlouisbonnairejeannine12@gmail.com<br />

171


Publireportage<br />

CAA <strong>Martinique</strong><br />

Agenceur d’idées<br />

CAA travaille l’agencement « design » dans les règles de l’art depuis sa<br />

création, en <strong>Martinique</strong>, en 1993. Depuis, l’entreprise a essaimé dans<br />

les départements d’outre-mer, en métropole et dans le monde entier,<br />

totalisant aujourd’hui 300 compagnons et 11 agences. En s’inscrivant<br />

comme la référence en matière de création et d’agencement d’espaces<br />

professionnels, l’entreprise collabore avec les architectes et décorateurs<br />

les plus exigeants.<br />

Des projets ambitieux…<br />

Donner une cohérence à l’aménagement d’un espace de travail en restituant la<br />

dimension souhaitée d’un projet, telle est la mission des 40 collaborateurs de<br />

CAA <strong>Martinique</strong>. Avec une valeur ajoutée : être source de proposition.<br />

Saisir l’esprit des lieux pour des hôtels-restaurants/bars, intégrer l’ergonomie et<br />

la fonctionnalité dans les bâtiments tertiaires, attirer l’œil du chaland pour sublimer<br />

l’accueil d’une boutique, prioriser la sécurité, l’hygiène et le confort dans<br />

les établissements de santé,etc. voilà les impératifs dont CAA se saisit avant de<br />

restituer des solutions créatives, harmonieuses et sur mesure.<br />

172 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


… requièrent des experts minutieux<br />

Concrétiser les idées les plus audacieuses nécessite des talents et des compétences. CAA<br />

n’en manque pas. Travail des bois massifs et précieux, des métaux, de la résine, du verre, du<br />

cuir, de la pierre, des textiles, des peintures, intégration de dispositifs divers et de e-technologies,<br />

aucune corde ne manque à l’arc de CAA <strong>Martinique</strong> pour signer des agencements créatifs,<br />

fonctionnels, innovants, hautement technologiques ou artisanaux. Cette large palette de<br />

solutions est rendue possible grâce à une veille constante sur les nouveautés technologiques,<br />

les matériaux d’avenir et les qualifications associées à l’univers du design.<br />

Une organisation bien huilée<br />

CAA s’organise autour de plusieurs services : structure commerciale, étude avant-projet, coordination,<br />

bureau d’études, logistique, atelier, livraison, pose, menuiserie traditionnelle, mobilier<br />

sur mesure, résine acrylique, cloisons, faux plafonds, échantillonnage, prototypage … De quoi<br />

répondre à toutes demandes créatives et toutes sensibilités architecturales. Et faire de l’agencement<br />

un trait d’union entre l’esprit et la main.<br />

CAA <strong>Martinique</strong>, première entreprise des Antilles/Guyane certifiée<br />

Great Place to work. Avec cette certification, CAA <strong>Martinique</strong><br />

aspire à faire reconnaître tant son excellence technique qu’humaine,<br />

caractéristique de son succès, et à créer des conditions favorables à<br />

l’engagement collectif.<br />

173


Publireportage<br />

CAA <strong>Martinique</strong><br />

Design : CAA <strong>Martinique</strong><br />

Architectes : Stanisla Lafosse-Marin -<br />

Edouardo Chiatelo - Pauline Delbende<br />

- Amélie Aubery<br />

174 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Architecte :<br />

Dubosq & Génovese<br />

Architecte :<br />

Jeff Van Dyck<br />

Architecte :<br />

Hélène Quillet<br />

CAA <strong>Martinique</strong><br />

580 Chemin des Digues<br />

Ducos<br />

0596 51 68 91<br />

caa.martinique@caa-agencement.fr<br />

caa-martinique.fr<br />

175


AVANCER<br />

Matériaux<br />

biosourcés<br />

Définition : matériaux issus de la matière organique<br />

renouvelable (biomasse), d’origine végétale ou animale,<br />

pouvant être utilisés comme matières premières dans des<br />

produits de construction et de décoration, de mobilier<br />

fixe et comme matériau de construction dans un bâtiment<br />

(cf. arrêté du 19 décembre 2012 relatif au contenu et aux<br />

conditions d’attribution du label bâtiment biosourcé).<br />

176 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5<br />

Bambou au jardin de la bamouseraie © CTM


177


AVANCER<br />

Les produits issus de la filière bois<br />

Le bois<br />

En matière de sylviculture, une petite production de<br />

bois issus des mahoganys a été mise en place sur l’île<br />

par l’Office National des Forêts, à raison de 1200 ha de<br />

forêt utilisée pour un rendement d’environ 5.500 m3<br />

de bois par an.<br />

Toutefois, malgré les atouts de ce bois pour l’ébénisterie<br />

ou la charpente, les débouchés locaux demeurent<br />

limités du fait de la concurrence des bois d’importation<br />

(voir article en page 96).<br />

Culture Jardin de la bambouseraie © CTM<br />

Afin de développer la filière, un travail doit s’engager<br />

au niveau de la R&D (procédés de traitement et de<br />

transformation, assurer la stabilité d’approvisionnement),<br />

élaboration de normes (fiabilité et qualité de<br />

constructions), de certifications, mise en place de<br />

formations (porteuses de création d’emplois).<br />

Le bambou<br />

Il existe plus de mille trois cents espèces et quatrevingt-dix<br />

genres de bambous répartis dans le monde<br />

entier, Amérique, Afrique, Océanie et surtout en<br />

Asie, il résiste sous tous les climats même à -20 °C.<br />

Ressource quasi inépuisable, le bambou se révèle porteur<br />

de nombreuses promesses pour la construction<br />

locale.<br />

Matière première naturelle rapidement renouvelable,<br />

ses nombreux avantages techniques en font un<br />

produit écologique. Le bambou est 27% plus dur que<br />

le chêne, sa contraction et sa dilatation par la chaleur<br />

sont 50% inférieures à celles du chêne et sa structure<br />

particulière en fait une espèce peu sensible aux changements<br />

d’humidité relative à l’air.<br />

Un des porteurs de projet de la filière bambou en<br />

<strong>Martinique</strong> au sein de l’association Kebati explique<br />

que le bambou s’avère plus solide que l’acier et que,<br />

correctement assemblées, les structures en bambou<br />

sont résistantes aux séismes et ouragans.<br />

Effectivement, ses qualités physico-chimiques sont<br />

impressionnantes. Soumis à des tests de compression,<br />

de cisaillement, de tension et de flexion, les<br />

bambous de construction (Stenotachya et Guadua<br />

en particulier) sont beaucoup plus performants que<br />

le Douglas.<br />

Soit un excellent matériau de construction.<br />

Bambousa vulgaris : espèce invasive<br />

La forte teneur en amidon de cette espèce de<br />

bambou la rend plus sensible aux attaques d’insectes<br />

xylophages.<br />

Ce type de bambou ne se prête à priori pas à la<br />

réalisation de la structure d’un ouvrage, mais il peut<br />

convenir parfaitement aux aménagements extérieurs<br />

(carbets, volets, revêtements de sols, bardages, etc.).<br />

En <strong>Martinique</strong>, plusieurs acteurs de type associatif<br />

ou même des entreprises travaillent avec ce bambou<br />

dans l’objectif de le valoriser.<br />

Bambousa Guadua Angustifolia<br />

Bambou utilisé le plus fréquemment dans la<br />

construction.<br />

Il a été introduit en <strong>Martinique</strong> voilà plusieurs années<br />

afin d’être utilisé dans la construction. Faute de marchés<br />

et de règles professionnelles, son marché n’a pu se<br />

développer. Depuis, il est présent en <strong>Martinique</strong>, notamment<br />

aux jardins de la Bambouseraie Sainte-Marie.<br />

Son utilisation est notamment envisagée dans le<br />

cadre d’un programme innovant de la commune du<br />

Prêcheur au Nord de la <strong>Martinique</strong>. En effet, dans le<br />

cadre du programme « Opérations d’Habitats Renouvelés<br />

en Outre-Mer » et du concours d’idées visant<br />

à faire émerger des pistes de solutions nouvelles, un<br />

jury - sous la coprésidence du directeur de la DEAL<br />

de <strong>Martinique</strong> - a choisi de désigner quatre lauréats.<br />

178 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


179


AVANCER<br />

L’un des projets tire parti des principes d’économie<br />

circulaire et présente une conception structurelle<br />

intéressante en bambou, avec une grande souplesse<br />

d’aménagements intérieurs.<br />

Des études<br />

L’ADEME - avec le soutien de l’association KEBATI<br />

- a d’ailleurs lancé une étude** sur le bambou dont<br />

les objectifs sont d’identifier les pratiques, acteurs,<br />

besoins - notamment en matière de qualifications de<br />

ce matériau et les limites de son utilisation pour les<br />

deux variétés présentes sur l’île.<br />

D’ores et déjà, on peut citer ses multiples avantages<br />

en matière environnementale :<br />

- Il fixe 30 % de plus de CO2 que les arbres, jusqu’à<br />

douze tonnes de CO2/ha/an (trois tonnes pour une<br />

forêt de feuillus) et libère de ce fait plus d’oxygène.<br />

- Il améliore l’infiltration de l’eau dans le sol (2 fois<br />

plus qu’une forêt de feuillus).<br />

- Il limite l’érosion des sols (réseau racinaire très<br />

dense sur 60 centimètres de profondeur)<br />

- Il limite le lessivage des sols (infiltration en profondeur<br />

de nutriments... ou polluants)<br />

- Il restaure des sols appauvris<br />

- Il participe à l’élimination de certaines toxines du sol<br />

(phytoremédiation)<br />

- Il pompe l’eau du sol quand elle est disponible en<br />

surface, sans assécher les nappes phréatiques<br />

- C’est une culture nécessitant peu ou pas d’engrais et<br />

pas de produits phytosanitaires<br />

Au niveau énergétique, le bambou a une bien meilleure<br />

balance* que d’autres matériaux de construction.<br />

Par rapport au ciment, le bambou requiert 8 fois<br />

moins d’énergie pour créer un bâtiment d’une même<br />

capacité (échelle de valeurs Roach 1996) :<br />

- Acier : 1500<br />

- Ciment : 240<br />

- Bois : 80<br />

- Bambou : 30<br />

* La balance énergétique est l’énergie nécessaire pour<br />

produire une unité de matériau de construction avec<br />

un même niveau de capacité à supporter une charge,<br />

exprimée en MJ/m3 par N/mm².<br />

Sa culture<br />

Le bambou atteint sa maturité après 3 à 6 ans à partir<br />

du moment où il commence à sortir de terre. À ce<br />

stade, les fibres sont plus fortes et il y a moins d’humidité<br />

dans le chaume. Il y a quelques signes révélateurs<br />

pour déterminer si une tige est prête à être récoltée.<br />

Dans les climats tropicaux, les plus vieux chaumes<br />

sont ceux qui sont recouverts de plus de lichen et de<br />

mousses. Propres et lisses, les tiges sont sans doute<br />

de nouvelles pousses qui n’ont pas les qualités solides<br />

structurelles nécessaires pour la construction. Sous<br />

les tropiques, la récolte se fait à la fin de la saison<br />

des pluies, lorsque les insectes sont moins actifs. Les<br />

chaumes sont coupés au plus près de la base, au<br />

premier nœud situé au-dessus de la terre au-dessus<br />

du nœud.<br />

Photo : Déchets canne à sucre broyée<br />

180 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


181


AVANCER<br />

que les fibres de verre et 28 fois moins que les<br />

fibres de carbone.<br />

L’inconvénient des fibres végétales est leur teneur<br />

en cellulose (principal composant d’une fibre végétale<br />

dont la quantité́ influe sur les propriétés de la<br />

fibre) et qui fluctue en fonction de l’âge de la plante.<br />

Les autres produits<br />

Il est préférable de récolter le bambou lorsque la<br />

teneur en amidon de la plante est plus faible et donc<br />

moins sensible aux attaques des insectes (surtout les<br />

scolytes, minutus Dinoderus).<br />

Les produits issus de l’agriculture<br />

(banane, canne à sucre, ananas, coco...)<br />

Ces matériaux sont valorisés pour des applications en<br />

isolation, en décoration et en composites. Ils sont issus<br />

de l’agriculture, notamment des cultures de la canne à<br />

sucre, de la noix de coco, de l’ananas et de la banane,<br />

quatre productions potentiellement intéressantes<br />

pour fabriquer localement des écomatériaux.<br />

En effet, en <strong>Martinique</strong>, une entreprise est sur le point<br />

de transformer les résidus de bagasse de canne à<br />

sucre en isolant sous toiture.<br />

Les fibres de bananiers sont valorisées par une entreprise<br />

de placage (voir article p. 192).<br />

La fibre de coco est utilisée dans le traitement des<br />

eaux usées (Procap utilise le biofiltre à coco). Une<br />

solution d’assainissement durable, économique, écologique,<br />

et particulièrement adaptée aux spécificités<br />

climatiques de nos régions.<br />

Les avantages des fibres végétales<br />

Issues des parties renouvelables, elles constituent<br />

une ressource biodégradable et locale avec un faible<br />

impact environnemental : 6 fois moins énergivores<br />

• Produits issus du recyclage : papier, verre, carton,<br />

fibres textiles...<br />

• Produits issus de l’aquaculture (ex. : les algues utilisées<br />

dans les peintures) : très peu utilisés aujourd’hui<br />

dans la construction.<br />

Laboratoire à ciel ouvert au Prêcheur<br />

Dans le cadre des opérations d’habitats renouvelés<br />

en Outre-mer, les prototypes présentés servent<br />

aujourd’hui d’expérimentations à des constructions<br />

relançant les filières biosourcées. En effet, des<br />

recherches sur les gisements disponibles ont mené<br />

à la conception de plusieurs architectures contemporaines<br />

perpétuant la tradition constructive. Ces<br />

prototypes constitués majoritairement de bambou,<br />

briques de terre crue, bois caraïbe, blocs de chanvre,<br />

mais aussi pouzzolane des lahars, briques de terre…<br />

permettront de réduire les émissions de CO2, de<br />

limiter les excavations, de signer une forte efficacité<br />

énergétique … Ces expérimentations et recherches<br />

sur le développement de nouvelles filières de matériaux<br />

sont en cours au Prêcheur.<br />

** Étude portant sur l’utilisation de la terre crue et du<br />

bambou afin de répondre aux besoins des secteurs de la<br />

construction (gros œuvre et second œuvre) et de l’aménagement<br />

paysager.<br />

Au regard de la situation géographique et des ressources,<br />

cette étude vise à aider, à déterminer un plan d’action,<br />

une stratégie permettant de qualifier voire d’encourager<br />

et de développer le recours à ces matériaux dans les<br />

projets de construction ou de rénovation.<br />

182 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


NOUVEAU<br />

RENAULT<br />

TRAFIC<br />

le van robuste et dynamique<br />

jusqu’à 8,9 m 3<br />

de volume utile<br />

Tél. : 0596 57 24 24<br />

renault-martinique.com<br />

183


Publireportage<br />

STS<br />

STS, spécialiste des Travaux Spéciaux,<br />

obtient la « Certification Amiante »<br />

Depuis sa création en 1992 en <strong>Martinique</strong>, la société STS s’est imposée<br />

grâce à sa rigueur, son professionnalisme et l’innovation qu’elle a<br />

su mettre en place pour répondre aux problématiques locales, tout en<br />

accordant une attention particulière à l’environnement.<br />

En étanchéité, STS a privilégié la membrane PVC aux caractéristiques environnementales<br />

supérieures à l’étanchéité bitumineuse classique (pas de goudron,<br />

meilleure efficacité thermique).<br />

STS a<br />

introduit les<br />

réseaux sans<br />

tranchées en<br />

<strong>Martinique</strong><br />

En 2009, STS a introduit les réseaux sans tranchées en <strong>Martinique</strong> avec le forage<br />

dirigé (possibilité de poser de nouvelles canalisations sans détériorer les revêtements<br />

existants) et l’éclatement (les canalisations existantes sont remplacées<br />

tout en maintenant ou en augmentant leur diamètre).<br />

STS est également spécialisée dans le confortement de talus qui permet de<br />

protéger les constructions des glissements de terrain et de réduire l’emprise au<br />

sol des talus.<br />

Avec la pression actuelle sur le foncier et le besoin de préservation de notre<br />

environnement, la réhabilitation du bâti existant est primordiale. Dès 2005, STS<br />

s’est donc intéressée à ces problématiques en s’orientant vers le renforcement<br />

parasismique et les micropieux afin de rendre les bâtiments existants plus résilients<br />

en cas de séisme (écoles, logements sociaux…).<br />

Poursuivant cette démarche, la société a élargi en 2018 son champ de compétence<br />

à l’amiante avec la qualification SS4.<br />

184 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Désamiantage<br />

En 2022, STS obtient la certification amiante SS3 qui lui permet d’intervenir sur tous les chantiers de désamiantage.<br />

La rigueur de la certification est garante du sérieux de l’entreprise : procédures écrites, démarche<br />

qualité, gestion des déchets, rapports de fin de travaux… Un processus long et exigeant pour lequel l’entreprise<br />

a mobilisé toutes ses forces : investissements matériels conséquents et formation d’un personnel qualifié.<br />

Aujourd’hui, STS est habilitée à intervenir sur tous travaux classés en sous-section 3 (SS3) et sous-section 4<br />

(SS4). Cette qualification vient compléter l’étendue de ses interventions et répondre aux besoins rencontrés<br />

en <strong>Martinique</strong>, en Guadeloupe et en Guyane.<br />

Références<br />

La clientèle de STS est essentiellement constituée de collectivités, de Sociétés d’Economie Mixtes (SEM) et<br />

d’entreprises privées. L’entreprise est un partenaire privilégié et régulier des bailleurs de logements sociaux.<br />

Une entreprise 100% locale qui forme sa jeunesse<br />

Peu d’entreprises locales du BTP affichent une telle longévité. STS emploie aujourd’hui une vingtaine de<br />

salariés originaires du pays, tous investis du même esprit d’entreprise. Les anciens transmettent au quotidien<br />

leur savoir-faire aux plus jeunes. STS investit beaucoup dans la formation. Ces formations théoriques<br />

s’enrichissent ensuite sur le terrain des compétences de professionnels aguerris.<br />

STS<br />

Z.I de Petite Cocotte<br />

Ducos<br />

0596 56 44 14<br />

0696 45 68 70<br />

travaux-martinique-sts.fr


AVANCER<br />

L’amiante,<br />

roche naturelle fibreuse<br />

Connu et utilisé depuis l’Antiquité, l’amiante a connu<br />

un essor à partir des années 1860. Les dangers de<br />

l’inhalation de poussières d’amiante pour la santé<br />

sont connus depuis le début du siècle dernier.<br />

Le Centre international de Recherche sur le<br />

cancer a classé l’amiante dans la liste<br />

des produits cancérogènes pour l’homme.<br />

En France, l’amiante a été interdit<br />

à partir de 1997.<br />

186 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


L’utilisation de l’amiante<br />

L’amiante est présent dans plus de 3000 matériaux et<br />

produits utilisés dans l’industrie et la construction : colles<br />

de carrelage, revêtements de sol, enduits, peintures,<br />

mastics de vitrages, enrobés s’agissant des voiries…<br />

(Voir photothèque sur prevention-amiante.fr), etc.<br />

Les repérages de l’amiante<br />

du code de la santé publique<br />

Différents diagnostics sont obligatoires pour les<br />

bâtiments dont le permis de construire a été délivré<br />

avant le 1er juillet 1997 :<br />

• Diagnostic amiante en cas de vente.<br />

• Dossier Amiante pour les Parties Privatives (DAPP)<br />

et constitution du DTA* (parties communes) dans les<br />

immeubles collectifs à usage d’habitation.<br />

• Constitution et mise à jour d’un DTA* pour les<br />

immeubles à usage autre que l’habitation (bureau,<br />

commerce, établissement recevant du public,..).<br />

• Diagnostic amiante avant démolition.<br />

*DTA = Dossier Technique Amiante.<br />

Les repérages doivent être réalisés par un professionnel<br />

du bâtiment certifié. Cet état des lieux informe<br />

les occupants ou les entreprises amenées à effectuer<br />

des travaux de l’éventuelle présence de matériaux/<br />

produits contenant de l’amiante.<br />

Le repérage amiante avant travaux<br />

Depuis l’interdiction de l’amiante - entrée en vigueur<br />

du décret n° 96-1133 du 24/12/1996 -, l’obligation de<br />

réaliser des diagnostics amiante a évolué. Le décret du<br />

9/5/2017 et les arrêtés qui viennent en fixer les modalités<br />

d’application ont restructuré le Code du travail dont<br />

l’objectif principal est de protéger les salariés des entreprises<br />

amenés à intervenir pour réaliser des travaux.<br />

La recherche d’amiante est assurée par un opérateur<br />

certifié amiante avec Mention. Celui-ci est en<br />

mesure de réaliser des prélèvements qui feront l’objet<br />

d’analyses par un laboratoire certifié COFRAC. Il<br />

doit s’assurer de la pertinence des résultats avant de<br />

remettre le rapport au maître d’ouvrage conformément<br />

à la norme NF X 46-020* et conformément<br />

aux arrêtés en vigueur.<br />

*La norme NF X 46-020 définit la méthodologie<br />

à adopter pour repérer l’amiante.<br />

Le donneur d’ordre a pour obligation de faire appel<br />

à un opérateur de repérage certifié avec mention<br />

et doit lui communiquer le programme de travaux.<br />

En cas de conclusion de présence d’amiante, il devra<br />

choisir l’entreprise en charge de réaliser les travaux<br />

portant sur les MPCA. Le chantier sera donc catégorisé<br />

amiante sous-section 3 ou sous-section 4*.<br />

Le chantier sera donc catégorisé amiante sous-section<br />

3 ou sous-section 4*.<br />

*La sous-section 3 vise le retrait des matériaux ou produits<br />

contenant de l’amiante tandis que la sous-section 4<br />

concerne les interventions de maintenance, de réparation<br />

ou encore d’entretien.<br />

Liens utiles :<br />

https://prevention-amiante.fr/reperage-diagnosticamiante/<br />

https://demoldiag.fr/<br />

187


Publireportage<br />

ACT-Expertises<br />

Toute l’expertise des diagnostics sur le bâti<br />

Dans le cadre de projets de réhabilitation, démolition ou travaux sur<br />

bâtiments privés et publics, ACTE est spécialisée dans les repérages des<br />

polluants du bâtiment : amiante, plomb, termites, déchets. Le repérage<br />

amiante sur les navires et bateaux étend notre offre aux armateurs.<br />

Rencontre avec Monsieur Jacquier, gérant de la société<br />

Quels types de diagnostics pratiquez-vous ?<br />

Aux Antilles/Guyane, nous proposons différents types de diagnostics : amiante, plomb,<br />

nuisibles, déchets. Dans le cas d’un DAAT (diagnostic amiante avant travaux) ou d’un<br />

DAAD (avant démolition), nous informons le MOA sur la présence ou pas d’amiante<br />

avant d’entamer des travaux ou une démolition. Opération obligatoire afin d’éviter<br />

les dommages liés à l’exposition de fibres d’amiante et les risques de pollution de la<br />

population environnante et de l’environnement. Un laboratoire accrédité nous transmet<br />

les résultats d’analyse à intégrer dans nos rapports. Ils sont alors analysés.<br />

Le repérage vise aussi la bonne gestion des déchets. Ainsi, à l’issue de cet examen,<br />

nous proposons d’estimer la qualité de déchets générés par la déconstruction et de<br />

prescrire une filière d’exploitation des matériaux récupérables.<br />

Après le retrait des Matériaux et Produits Contenant de l’Amiante, nous procédons<br />

à un examen visuel des surfaces traitées et vérifions l’atmosphère de travail avec<br />

des mesures d’empoussièrement avant, pendant et après les travaux. Nous sommes<br />

accrédités par le COFRAC pour réaliser l’ensemble de ces mesures (AIR-LAB).<br />

Des missions requérant des formations et des certifications ?<br />

Antilles Conseils Techniques et Expertises est certifiée sur les repérages Amiante<br />

avant Travaux et Démolition ainsi que sur la gestion de DTA (qualification 02-01<br />

188 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


L’équipe ACT-Expertises<br />

et 02-02 par I-Cert). Les techniciens, très expérimentés, sont qualifiés Amiante avec Mention. L’entreprise<br />

bénéficie d’une formation continue afin de maintenir et d’élever son niveau de compétences. Membres du<br />

Réseau DEMOLDIAG - Réseau National des spécialistes du repérage de l’amiante - nous respectons la<br />

charte qualité en vigueur et disposons de l’équipement requis pour ces types d’intervention. Le respect de<br />

la réglementation nous vaut d’ailleurs une réputation solide et sert l’exigence de notre clientèle (CTM, les<br />

Communes, les bailleurs privés, les sociétés d’HLM, …) en <strong>Martinique</strong>, Guadeloupe et Guyane.<br />

D’autres diagnostics font-ils aussi partie de vos prestations ?<br />

Oui nécessairement, avec à l’esprit la protection des populations face aux risques, nous avons complété et<br />

développé notre activité de repérage Termites et Plomb. Ce dernier est obligatoire (pour les biens immobiliers<br />

construits avant 1994) avant tous les travaux ou avant démolition. Lors de travaux ou de démolition, la<br />

recherche d’insecte xylophage supprime le risque de transporter des termites vers des zones non impactées.<br />

Parlez-nous des maquettes BIM ?<br />

Nos connaissances des systèmes constructifs et des bâtiments antillais nous permettent de réaliser des<br />

maquettes 3D « Building Information Modeling ». Elles constituent le dossier technique numérique du bâti<br />

compilant l’ensemble des éléments graphiques, techniques, temporels et des éléments facilitant la maintenance<br />

et la gestion financière. La numérisation par modélisation se fait via un scanner performant (résolution<br />

d’1 mm pour 10 m) et nos dessinateurs-projeteurs transforment le nuage de points en une maquette<br />

numérique 3D exploitable par tous les logiciels d’architecture.<br />

189


Publireportage<br />

ACT-Expertises<br />

190 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Spécialisée dans<br />

les repérages<br />

des polluants<br />

du bâtiment :<br />

amiante,<br />

plomb,<br />

termites,<br />

déchets<br />

ACT-Expertises<br />

0696 26 74 01<br />

contact@act-expertises.fr<br />

AIR LAB<br />

0696 26 74 01<br />

commerce-972@air-lab.fr<br />

191


ENCOURAGER<br />

La fibre<br />

de bananier<br />

Un exemple d’économie circulaire<br />

Ou comment valoriser les déchets de<br />

l’industrie bananière pour les transformer<br />

en revêtements décoratifs et écologiques.<br />

Avec le bananier, pas question de<br />

déforestation puisque les hectares de<br />

bananiers sont disponibles après la récolte<br />

des régimes et que la plante se renouvelle<br />

tous les 9 mois.<br />

La fibre de bananier se définit donc comme<br />

un matériau recyclé, 100% naturel et<br />

biodégradable. Une alternative<br />

sérieuse au placage bois.<br />

192 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


LAFARGE CIMENTS<br />

ANTILLES<br />

UN DEMI-SIÈCLE AU SERVICE DU DÉVELOPPEMENT<br />

Tél. : 0596 72 84 84 • www.lafarge-antilles.com<br />

Pointe des Carrières<br />

97208 Fort-De-France<br />

Antilles<br />

Antilles<br />

193


ENCOURAGER<br />

Contrairement à ce qu’on pourrait penser, il n’y a<br />

pas de bois dans le bananier, ce n’est donc pas un<br />

arbre, mais une plante géante, pouvant atteindre<br />

plusieurs mètres (sa taille fait aussi partie de ses<br />

atouts). Au lieu de tronc, on parle plutôt de stipe,<br />

soit une tige composée de feuilles (un déchet au<br />

regard de la production alimentaire).<br />

Cocorico ! Une innovation<br />

100 % martiniquaise<br />

La véritable création est d’avoir recours au bananier<br />

pour concevoir un revêtement 100 % naturel. Après<br />

plusieurs années de recherche et développement,<br />

FIBandCo, une entreprise martiniquaise qui existe<br />

depuis 2010, a déposé une demande de brevet<br />

pour la maîtrise d’une chaîne de valeur innovante et<br />

intrinsèquement responsable. Elle en a d’ailleurs fait<br />

sa spécialité avec Green Blade : un placage fabriqué<br />

à partir des tiges de bananiers et qui ne nécessite ni<br />

eau ni colle dans sa fabrication. L’entreprise a consolidé<br />

son engagement écologique en installant l’usine<br />

au cœur même des bananeraies afin de limiter les<br />

transports. De plus, elle produit son électricité à l’aide<br />

de panneaux photovoltaïques afin d’offrir un bilan<br />

carbone exemplaire.<br />

Un process de fabrication simple<br />

Le cœur du stipe est tranché en lames, celles-ci sont<br />

ensuite posées à plat sur une feuille et, après quelques<br />

passages sous les presses à différentes températures,<br />

elles ressortent sous forme de feuilles fines brutes<br />

qu’il s’agit de doubler d’un intissé afin de les rendre<br />

moins fragiles.<br />

Les nombreuses finitions possibles, la finesse, l’esthétique<br />

de ce “placage” en ont fait un matériau haut de<br />

gamme, novateur, naturel que prescrivent de nombreux<br />

professionnels, architectes et décorateurs. Et de<br />

Saint-Barthélemy à Paris, de Hong Kong à Amsterdam,<br />

les produits Green Blade (panneaux décoratifs et<br />

autres revêtements) se retrouvent dans des hôtels et<br />

des bâtiments dont la conception intérieure se double<br />

d’une conscience écologique.<br />

Ce matériau organique inspire aussi des designers<br />

(notamment Philippe Starck) pour la décoration et la<br />

réalisation de panneaux acoustiques.<br />

Des solutions acoustiques<br />

Le revêtement en fibre de bananier, plaqué sur des<br />

panneaux acoustiques, offre de très bonnes performances<br />

qui sont mesurées par un laboratoire acoustique<br />

européen. L’indice NRC (indicateur d’absorption<br />

acoustique) variant de 60 à 90%.<br />

Un produit qui a intéressé des marques avant-gardistes<br />

comme Tesla qui s’en est servie pour fabriquer<br />

le tableau de bord de sa concept-car. En aviation aussi,<br />

le revêtement en fibre de bananier a été sélectionné<br />

pour la finition des cockpits.<br />

En <strong>Martinique</strong>, l’Espace Sud et le Lycée Schoelcher<br />

ont également opté pour ce matériau.<br />

194 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Spécialiste de la ventilation !<br />

Une marque de Saint-Martin<br />

Nouvelle Gamme<br />

VENTILATEURS<br />

CONNECTÉS !<br />

SMART LIFE<br />

0590 29 44 64 | contact@fanelite.com | LOGIFAN SARL - 45, Zac de Hope Estate - 97150 Saint-Martin<br />

Fanelitebrand<br />

www.fanelite.com<br />

195


ENCOURAGER<br />

Comment se décline<br />

cette nouvelle collection ?<br />

Nouveaux produits, nouveau marché<br />

Aujourd’hui, l’entreprise souhaite se tourner vers<br />

un marché destiné aux particuliers. Et ce, avec une<br />

gamme de produits neufs et toujours 100 % naturels.<br />

Des solutions de revêtement.<br />

Rencontre avec Ludovic Rolland, directeur de Green<br />

Blade, qui a travaillé à l’élaboration de cette nouvelle<br />

collection.<br />

Passer de solutions professionnelles<br />

à un marché destiné aux particuliers<br />

représente-t-il un challenge ?<br />

Oui, l’idée est de proposer à la vente un produit fini et<br />

« protégé ». La feuille de fibre de bananier, délicate à<br />

travailler lorsqu’elle est brute, nécessite un support pour<br />

pouvoir être utilisée par des particuliers.<br />

Afin de ne pas altérer la fibre et faciliter son nettoyage,<br />

nous avons appliqué un film de protection mat. Nous<br />

l’avons ensuite doublée de divers supports selon l’usage<br />

prévu. Il en ressort trois nouveaux produits.<br />

Wall, du papier peint (qui existe en deux dimensions),<br />

le Skin, de l’adhésif pouvant être appliqué sur des<br />

surfaces planes telles que les portes. Un produit facile<br />

à couper, simple à poser grâce à sa pellicule adhésive.<br />

Enfin, l’Original, destiné au revêtement mural, vertical<br />

ou horizontal. Une plaque fine composée d’une feuille<br />

de fibre, d’un fin support mousse et d’une lame autocollante.<br />

Un produit parfait pour gommer les imperfections<br />

d’un mur ou d’une surface non lisse.<br />

Quelle est la palette des coloris ?<br />

Pour le lancement en grande distribution, notre gamme<br />

se compose de trois coloris de base : clair, moyen, foncé.<br />

Mais à la demande, nous pouvons fournir tous les<br />

revêtements dans nos 10 coloris.<br />

Vos produits sont-ils déjà prêts<br />

à la vente ?<br />

Tout à fait, ils sont référencés en grande distribution,<br />

dans certains magasins de bricolage.<br />

196 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


10 ANS D’EXPÉRIENCE À VOS CÔTÉS<br />

Cuisine professionnelle,<br />

désenfumage, VMC,<br />

traitement d’air, en tertiaire,<br />

commerce et industrie.<br />

DUCOS<br />

Cocotte Ouest<br />

Tél. : 0596 77 44 37<br />

GSM : 0696 05 74 74<br />

LE LAMENTIN<br />

ZI Jambette<br />

Tél. : 0596 50 19 45<br />

Fax : 0596 50 22 77<br />

TRINITÉ<br />

ZAC du BAC<br />

Tél. : 0596 58 43 43<br />

Fax : 0596 58 49 72<br />

LE LAMENTIN<br />

ZI Jambette<br />

Tél. : 0596 50 19 45<br />

Fax : 0596 50 22 77<br />

LE LAMENTIN<br />

Zone du Lareinty<br />

Tél. : 0596 51 10 14<br />

Fax : 0596 51 14 65<br />

197


ENCOURAGER<br />

Avec la crise sanitaire, la commercialisation a<br />

pris un peu de retard. Le secteur des papiers,<br />

impacté par le succès de la vente à distance, a<br />

vu la demande d’emballages grimper en flèche.<br />

Bref, la livraison de nos boîtes d’emballages s’est<br />

faite avec 9 mois de retard. Enfin, tout est prêt,<br />

tout est livré !<br />

Et lorsque ce marché-test aura fourni des retours,<br />

les produits pourront aussi s’exporter vers l’Hexagone<br />

et l’Europe.<br />

Continuez-vous à travailler avec<br />

les professionnels ?<br />

Bien sûr ! D’ailleurs, ces produits destinés aux<br />

particuliers sont tout à fait adaptables à des<br />

solutions professionnelles. Aussi, les panneaux, les<br />

adhésifs et le papier peint peuvent être produits<br />

sur mesure.<br />

Des projets ?<br />

Oui, nous comptons établir des franchises dans<br />

d’autres pays, notamment en Inde et à Madère.<br />

Mais la <strong>Martinique</strong> conservera le pôle de<br />

Recherche et Développement.<br />

En ce qui concerne la fibre de bananier, nous<br />

proposons nos revêtements, mais d’autres études<br />

sont en cours, afin de valoriser cette matière.<br />

Âge moyen nécessaire des essences<br />

pour la production de placages<br />

décoratifs naturels :<br />

Chêne : 80 ans<br />

Teck : 70 ans<br />

Ébène : 75 ans<br />

Noyer : 60 ans<br />

Hêtre : 40 ans<br />

Eucalyptus : 15 ans<br />

Bambou : 5 ans<br />

Bananier : 9 mois.<br />

198 © SAGPC <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


199


Publireportage<br />

Philippe Zaffran Architecte<br />

Valorisation des qualités d’un lieu<br />

L’agence PZA réunit une équipe pluridisciplinaire apportant toutes les<br />

compétences nécessaires à la conception, la réalisation, la direction et<br />

l’accompagnement de projets.<br />

Quelques réalisations récentes ou en cours :<br />

Immeuble de 20 logements collectifs à Fort-de-France<br />

Opération en R+2 sur sous-sol (caves privatives). 3 bâtiments conçus afin de<br />

respecter l’échelle urbaine du site. Le choix des matériaux en façade permet<br />

une lecture très qualitative des bâtiments (verre, appareillage de pierres naturelles,<br />

bois exotique, et aluminium gris-anthracite). Appartement en penthouse<br />

doté d’une terrasse à 2 niveaux permettant l’implantation d’une piscine privative,<br />

d’un sauna et d’un jacuzzi.<br />

Immeuble de 20 logements collectifs aux Anses d’Arlet<br />

Bâtiment en R+4, le dernier niveau offre un volume en double hauteur dans<br />

les zones de séjour, traité par une couverture 2 pentes en zinc, et permettant<br />

des éclairages zénithaux doux. Garde-corps traités en verre sablé avec motifs<br />

dégradés. Des habillages bois à claire-voie dynamisent et ponctuent les façades.<br />

Immeuble de 30 logements collectifs à Fort-de-France<br />

Afin de respecter le tissu urbain existant, ce bâtiment reprend les modénatures<br />

et volumes de l’architecture typique créole : bardage, bois, appuis de fenêtre,<br />

toitures deux pentes, lambrequins, garde-corps, volets… Les volumes décalés<br />

des façades permettent une lecture de l’immeuble à taille humaine.<br />

Immeuble de 45 logements collectifs à Fort-de-France<br />

3 entrées indépendantes sont conçues pour respecter l’échelle urbaine du site.<br />

Le choix des matériaux en façade permet une lecture très qualitative des bâtiments,<br />

mêlant verre, habillage bois exotique, et aluminium gris-anthracite. Tous les<br />

appartements en RdC sont dotés de jardins privatifs, de jacuzzis ou de piscines.<br />

200 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


De droite à gauche : Mélanie Hilaire - Gaëlle Mario - Barbara Permezian - Philippe Zaffran<br />

60 logements collectifs à Fort-de-France<br />

Opération composée de 2 corps de bâtiments formant<br />

une unité visuelle. La physionomie du bâtiment<br />

conçue pour se caler parfaitement sur la topographie<br />

très accidentée du site. Ce qui a permis de créer<br />

des accès à 2 niveaux distincts pour les poches de<br />

parking. Les façades mixent des habillages en vêtage<br />

en pierres, des systèmes de pergola apportant des<br />

ombres portées, des murs rideaux vitrés.<br />

Les accès sont desservis par une galerie couverte<br />

et ouverte, donnant un maximum de visibilité aux<br />

enseignes.<br />

Résidence de tourisme au Diamant<br />

Résidence de 12 appartements prévue pour l’accueil<br />

des touristes. Face au Rocher du Diamant, à l’échelle<br />

du quartier, elle sera dotée d’une piscine commune et<br />

d’espaces arborés et paysagés.<br />

Bureaux à Fort-de-France, en R+3<br />

Dans un secteur urbanisé, bâtiment possédant des<br />

plateaux nus modulables pour un aménagement<br />

ultérieur et fonctionnel afin de répondre aux besoins<br />

des futurs utilisateurs. Construction « vitrine » qui<br />

permettra aux occupants de profiter d’une identité<br />

forte et visible. Casquettes, murs rideaux vitrés, lignes<br />

dynamiques : autant d’atouts contribuant au vocabulaire<br />

architectural de cette opération.<br />

Villa de prestige à Saint-Martin, à Terres Basses<br />

Villa composée de 4 chambres spacieuses, dotées de<br />

salles de bains et de dressing, leur conférant intimité et<br />

indépendance, d’un large séjour ouvert sur une cuisine<br />

et d’un bar immergé dans une piscine type « miroir ».<br />

Des espaces extérieurs en relation directe avec la<br />

villa seront créés : pergolas, brasero, pas-de-loup<br />

immergés…<br />

Centre commercial à Balata - Fort-de-France<br />

4 lots sur la Route de Balata. Structure aux lignes<br />

extrêmement fluides, à l’image d’un ruban métallique<br />

se déroulant sur toute la façade, jusqu’à la création d’un<br />

cylindre en partie supérieure, autorisant la création<br />

d’une double hauteur pour l’un des commerces.<br />

Philippe Zaffran Architecte - PZA<br />

Immeuble Objectif 3000 - Acajou Sud<br />

Le Lamentin<br />

0596 30 12 26 - 0696 74 14 74<br />

philippe-zaffran-architecte.fr<br />

201


Publireportage<br />

PZA<br />

De gauche à droite : 45 logements à Fort-de-France - 20 logements aux Anses d’Arlet - 20 logements à Fort-de-France -<br />

30 logements à Fort-de-France - 60 logements à Fort-de-France<br />

202 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


De gauche à droite : Bureaux à Fort-de-France - Centre commercial à Balata - Résidence tourisme au Diamant - Villa à Saint Martin - Villa à Saint Martin<br />

203


TESTER<br />

Évaluation<br />

de la qualité<br />

de l’air<br />

intérieur dans les bâtiments<br />

Pour rappel, dès 2023, tous les établissements<br />

recevant du public auront obligation de surveiller la<br />

qualité de l’air. Cette obligation comporte 2 volets :<br />

une évaluation des moyens d’aération et de ventilation<br />

et la réalisation au choix d’un diagnostic de<br />

la qualité de l’air, lors duquel le propriétaire peut<br />

se faire accompagner d’un expert en air intérieur,<br />

ou d’une campagne de mesure par un organisme<br />

accrédité. Cette démarche a pour objectif l’obligation<br />

de mettre en place un plan d’action pour<br />

améliorer la qualité de l’air intérieur.<br />

204 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


ÉVALUATION<br />

DE LA QUALITÉ DE L’AIR<br />

À L’INTÉRIEUR<br />

DES BÂTIMENTS<br />

1<br />

évaluation des moyens d’aération<br />

et de ventilation<br />

3<br />

5<br />

2<br />

évaluation des paramètres de confort<br />

diagnostic de la qualité de l’air intérieur<br />

4<br />

particules fines<br />

mesures de polluants<br />

formaldéhyde<br />

humidité<br />

accompagnement dans la mise en oeuvre<br />

d’actions préventives ou correctives<br />

CO 2<br />

température<br />

benzène<br />

moisissures<br />

métaux<br />

MADININAIR<br />

31, rue du Professeur Raymond Garcin<br />

Allée du Prunier<br />

97200 Fort-de-France<br />

Tél. : 0596 60 08 48<br />

info@madininair.fr<br />

www.madininair.fr<br />

205


TESTER<br />

Madininair, association agréée par le ministère<br />

chargé de l’Environnement pour la surveillance de<br />

la qualité de l’air en <strong>Martinique</strong>, intervient depuis<br />

plus de 10 ans sur des problématiques de la qualité<br />

de l’air intérieur. Forte de son expérience et de son<br />

expertise, elle accompagne d’ores et déjà certaines<br />

communes et collectivités dans la mise en œuvre de<br />

cette obligation.<br />

des occupants. En effet, cette démarche a pour objectif<br />

principal d’évaluer la qualité de l’air et d’apporter des<br />

actions correctives et préventives afin de limiter l’exposition<br />

des occupants aux polluants de l’air.<br />

Les principales sources de pollution<br />

Beaucoup de sources dégradent la qualité de l’air<br />

dans un bâtiment, notamment lorsqu’il est neuf ou<br />

rénové :<br />

Pour les autres établissements ou lieux de travail, la<br />

seule obligation, liée à la qualité de l’air intérieur, est<br />

définie par le Code du travail et concerne uniquement<br />

le maintien d’un renouvellement d’air minimum<br />

en garantissant un débit d’air constant dans les pièces<br />

(soit par ventilation mécanique ou par ventilation<br />

naturelle). Aucune obligation en ce qui concerne la<br />

mesure de la qualité de l’air intérieur n’est en vigueur<br />

à ce jour.<br />

Cependant, Madininair intervient régulièrement pour<br />

mesurer la qualité de l’air dans des bureaux et des<br />

lieux de travail spécifiques (laboratoires, ateliers ...),<br />

à la suite d’une problématique sanitaire ou dans une<br />

démarche volontaire et proactive de l’entreprise.<br />

Un air dont les particularités méritent d’être étudiées<br />

puisqu’il impacte la santé et plus largement, le bien-être<br />

- Qualité de l’air extérieur<br />

- Matériaux de construction, de finition et d’équipement<br />

:<br />

° Formaldéhyde, composés organiques volatils ou<br />

COV (formaldéhyde, solvants organiques, éthers de<br />

glycol, hydrocarbures...) dégagés par de nombreux<br />

matériaux : colles, peintures, bois traité, produits de<br />

pose... et qui peuvent être jusqu’à 15 fois plus présents<br />

dans l’air intérieur que dans l’air extérieur.<br />

° Particules et fibres<br />

- Activités des occupants<br />

° Manque d’aération<br />

° Tabagisme<br />

° Produits d’entretien<br />

° Utilisation de produits de bricolage<br />

° Utilisation de désodorisants.<br />

> Suite page 210<br />

206 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


207


Publireportage<br />

Biométal<br />

Une technologie bien garantie !<br />

Forte de plus de quarante années d’existence en <strong>Martinique</strong>, la société BIOMETAL est<br />

leader de la fabrication locale de couvertures résistantes, bardages et accessoires fiables<br />

en acier pré-laqué. L’entreprise vient de rafraîchir sa gamme en s’inscrivant plus que<br />

jamais dans l’innovation de solutions technologiquement très avancées. Et parmi elles,<br />

une nouveauté, la gamme EXTENSIO.<br />

Une gamme de produits plus performants<br />

Aux côtés de produits classiques tels que METALCOVER® (revêtement de haute qualité garanti 10<br />

ans en intérieur terre) et METALISO® (tôle dotée d’un isolant réflecteur mince haute technologie),<br />

METALPROTECT® s’impose comme la solution la plus performante et la plus durable pour les<br />

ouvrages très exposés. Spécialement développé pour le bord de mer, ce produit est issu de la technologie<br />

Colorcoat Prisma® (substrat Gavalloy® + 3 couches protectrices) garante de sa résistance<br />

inégalable à la corrosion. Cette optimisation de la protection permet de garantir METALPROTECT®<br />

10 ans, de 1 m à 3 km du bord de mer.<br />

EXTENSIO®, garantie 20 ans !<br />

Qui peut le plus peut le moins. Aussi, les propriétés de METAPROTECT® ont-elles été appliquées<br />

à EXTENSIO®, pour l’intérieur des terres. Un nouveau produit indiqué pour être posé au-delà de<br />

3 km du bord de mer et qui, dans ces conditions, est garanti 20 ans. Une exclusivité à la <strong>Martinique</strong>.<br />

Comme toutes les tôles, EXTENSIO® se décline en plusieurs coloris au choix (sélectionnés pour<br />

leur tenue dans le temps et leur esthétique). Elle peut aussi bénéficier du traitement Isol +, qui<br />

lui confère toutes les qualités d’un isolant réflecteur mince haute technologie pour apporter le<br />

confort thermique et acoustique en plus de la durabilité.<br />

BIOMETAL se positionne comme la référence de son secteur d’activité<br />

et est reconnue comme telle par les professionnels et particuliers.<br />

Biométal<br />

Parc d’activité du Robert<br />

0596 65 14 44<br />

biometal-martinique.com<br />

208 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


OFFREZ À VOS OUVRAGES<br />

20 ANS DE SÉRÉNITÉ<br />

LA TÔLE QUI DURE 2 FOIS<br />

PLUS LONGTEMPS...<br />

Bénéficiant du traitement Colorcoat Prisma ®<br />

avec le substrat Galvalloy ® et de 3 couches<br />

protectrices spécifiques pour les conditions de bord<br />

de mer, la tôle EXTENSIO ® dure deux fois plus<br />

longtemps lorsqu’elle est installée dans les terres.<br />

Sa longue durabilité lui vaut d’être la tôle la plus<br />

économique. BIOMÉTAL est fière de proposer<br />

la plus longue garantie pour une tôle aux Antilles !<br />

Substrat Galvalloy ®<br />

Ce substrat métallique unique est composé d’un mélange<br />

spécial de 95% de zinc et de 5 % d’aluminium.<br />

Il offre une protection sans pareil aux tôles EXTENSIO ® —<br />

Couche<br />

protectrice<br />

Revêtement<br />

Primaire<br />

Traitement<br />

de surface<br />

Zinc<br />

Acier<br />

RÉNOVER SA TOITURE<br />

SANS SE RUINER !<br />

Éligible au dispositif EDF AGIR PLUS<br />

et au dispositif maprimerenov.gouv.fr,<br />

la gamme EXTENSIO ® de BIOMÉTAL<br />

est RGE. Elle vous fait donc bénéficier<br />

de la prime économie d’énergie 14€/m 2<br />

en résidentiel —<br />

BÉNÉFICIEZ D’UNE SOLUTION<br />

ISOLATION INTÉGRÉE !<br />

N’hésitez pas à demander conseils<br />

auprès de notre contact commercial.<br />

05 96 65 14 44<br />

209


TESTER<br />

Trois grandes familles de polluants intérieurs (voir<br />

encadré) :<br />

- Polluants physiques : fibres et particules<br />

- Polluants biologiques : moisissures et champignons<br />

- Polluants chimiques : COV.<br />

Comment procède Madininair ?<br />

Généralement, lorsque Madininair est sollicité pour<br />

des problématiques en air intérieur, des ingénieurs<br />

réalisent une première visite de l’établissement afin<br />

d’identifier les sources potentielles de pollution<br />

(peintures murales et plafond, nouveau mobilier, revêtement<br />

de sol …). Cette investigation préliminaire<br />

cerne les composés qui pourront être mesurés. Les<br />

ingénieurs complètent cette investigation par :<br />

- Une évaluation de l’environnement extérieur à<br />

prendre en compte dans les possibles transferts<br />

extérieur/intérieur.<br />

En effet, dans une zone où l’air extérieur est chargé en<br />

particules fines et en dioxyde d’azote en raison de la<br />

proximité d’un axe de trafic routier, par exemple, ces polluants<br />

peuvent être intégrés aux mesures réalisées afin<br />

d’évaluer l’impact des sources de pollution extérieure sur<br />

la qualité de l’air intérieur.<br />

- Un examen de l’aération et de la ventilation des<br />

pièces.<br />

Le personnel de Madininair formé à ce diagnostic<br />

procède à une inspection poussée de l’état et du fonctionnement<br />

des éléments d’extraction et de renouvellement<br />

d’air et de climatisation (dont les filtres).<br />

- Une évaluation des paramètres de confort (température<br />

des pièces, humidité dans l’air, mesure du CO2<br />

pour évaluer le confinement* …)<br />

* La mesure du dioxyde de carbone (CO2) met en<br />

évidence le confinement, un facteur aggravant de la<br />

qualité de l’air. Le confinement de l’air caractérise le taux<br />

de renouvellement de l’air d’une pièce, en fonction de son<br />

occupation. Lorsque le confinement s’avère très élevé́, des<br />

actions doivent être menées pour améliorer le renouvellement<br />

d’air de cette pièce.<br />

Le cas des locaux à pollution spécifique<br />

Un autre type d’intervention – obligatoire dans certains<br />

cas - concerne des lieux où sont exercées des<br />

activités spécifiques. Y sont réalisées des mesures à<br />

des fins de comparaison avec des normes, des valeurs<br />

d’exposition professionnelles.<br />

Par exemple, les centres de tir ont une obligation de<br />

mesure des métaux, des ateliers de ponçage vérifient<br />

la quantité de particules inhalables dans l’air, les<br />

stations d’épuration mesurent l’hydrogène sulfuré,<br />

les laboratoires vérifient les quantités dans l’air des<br />

composés manipulés sur place…<br />

Ces mesures peuvent comprendre un panel étendu<br />

de composés divers dès qu’ils sont identifiés et ciblés<br />

dans une zone déterminée.<br />

Des conseils pour le BTP<br />

Carole Boullanger de Madininair admet qu’il est<br />

dommageable que les mesures ne soient pas rendues<br />

obligatoires à l’issue d’un chantier de construction ou<br />

à la réception d’un bâtiment neuf ou réhabilité.<br />

Heureusement, dans ce secteur, les demandes de<br />

mesures de qualité d’air intérieur se multiplient, elles<br />

concernent surtout les particules fines, le formaldéhyde<br />

et les COV.<br />

Responsables directs de la qualité de l’air, les systèmes<br />

de ventilation et d’aération sont systématiquement<br />

vérifiés.<br />

Lorsqu’il s’agit de bâtiments réhabilités, les mesures<br />

sont réalisées en deux temps : avant et après que le<br />

personnel intègre les locaux. La pollution intérieure<br />

fluctuant selon le nombre de personnes dans la pièce,<br />

le rythme d’aération, les produits de nettoyage, l’utilisation<br />

(nocive) d’encens, de bougies, de désodorisants…<br />

210 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


211


212 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


213


TESTER<br />

Le cas des moisissures<br />

Il est plutôt fréquent de constater des moisissures<br />

ou des champignons, même sur des bâtiments neufs.<br />

Pour prévenir ce phénomène, il est indispensable de<br />

privilégier des types de matériaux adaptés à l’humidité<br />

des Antilles et de les stocker dans des endroits secs<br />

et ventilés.<br />

Attention : certains faux plafonds et contreplaqués sont<br />

de vrais substrats fongiques qui se gorgent d’humidité.<br />

Quelques préconisations :<br />

- Vérifier la qualité des produits et des matériaux :<br />

Privilégier des produits classés A+ sur l’étiquette “Émissions<br />

dans l’air intérieur” et/ou avec des écolabels.<br />

Pour les peintures et produits de pose : opter pour<br />

des peintures en phase aqueuse, peu émissive en COV<br />

(essentiellement les 28 premiers jours), des peintures<br />

mates plutôt que satinées (moins émissives). Pour<br />

les plafonds, choisir des produits adaptés aux conditions<br />

climatiques. Pour les produits bois, privilégier les<br />

panneaux sans colle - à base de formaldéhyde - et les<br />

résines polyuréthane.<br />

- Placer un isolant entre le béton et le revêtement<br />

de sol<br />

- Veiller à une ventilation équilibrée*<br />

- Éviter le couplage ventilation/climatisation. Ce<br />

système engendre une perte de ventilation lorsque la<br />

climatisation est coupée.<br />

- Vérifier régulièrement les filtres des systèmes<br />

d’extraction et de climatisation.<br />

* Dans un bâtiment, le débit total d’air rentrant mécaniquement<br />

(débit d’air neuf rentrant grâce à des ventilateurs)<br />

doit être égal à celui évacué par les ventilateurs<br />

d’extraction ou de rejet, sauf cas particulier. Si pas, le<br />

système est mal réglé ou déficient.<br />

214 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


NOUVEAU CITROËN Ë-JUMPY 100% ËLECTRIC<br />

UN BON UTILITAIRE, C’EST COMME UN BON ARTISAN : IL SAIT TOUT FAIRE<br />

Moduwork ®<br />

15 aides à la conduite<br />

Hauteur maximale : 1m90<br />

Jusqu’à 6,60m3 de chargement<br />

Charge rapide : jusqu’à 80% en 30 minutes<br />

TVA récupérable à<br />

100% sur l’électricité<br />

Bonus écologique jusqu’à 5 000€<br />

Amortissement déductible : 30 000€<br />

215


Publireportage<br />

ÉCO ÉNERGIE<br />

Distributeur de matériel électrique<br />

Créée en 2016, ECO ENERGIE est spécialisée dans le conseil et la vente<br />

de matériel électrique et d’éclairage. En plus d’être distributeur agréé,<br />

ECO ENERGIE accompagne aussi bien les professionnels que les particuliers<br />

dans tous leurs projets de création et de rénovation, grâce à son<br />

expertise et son engagement auprès de sa clientèle.<br />

Rencontre avec Florian Prudent, directeur d’ECO ENERGIE.<br />

Quels types d’équipements proposez-vous ?<br />

Actuellement ECO ENERGIE référence cinq grandes familles de matériel :<br />

• Éclairage LED (intérieur - extérieur)<br />

• Câblerie/filerie<br />

216 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


• Distribution électrique (tableau électrique, disjoncteur...)<br />

• Appareillage électrique (interrupteurs, prises)<br />

• Système Sécurité Incendie<br />

Les marques que nous avons sélectionnées ont fait leurs<br />

preuves à l’échelle nationale et nous proposons bien sûr<br />

les marques leader du marché mondial.<br />

À quel moment peut-on faire<br />

appel à vous ?<br />

À tout moment ! En amont du projet, au cours du projet,<br />

pendant le gros-œuvre, le second-œuvre, ECO ENERGIE<br />

met l’accent sur l’accompagnement du client du début à<br />

la fin de son chantier.<br />

Nous proposons également toute une gamme de<br />

produits d’optimisation électrique et d’éclairage LED qui<br />

répondront à toutes les étapes de votre projet.<br />

Pourquoi choisir Eco Energie ?<br />

Au-delà d’un référencement fournisseur gage de qualité,<br />

nous privilégions toujours la proximité avec nos clients.<br />

La qualité du service est vraiment ce qui nous distingue :<br />

nos conseillers techniques sont impliqués dans les projets<br />

de notre clientèle. Conseils, disponibilité, choix du matériel,<br />

chiffrage, déplacement sur site, vous pouvez leur faire<br />

confiance pour réussir votre installation électrique !<br />

Le fait que nous soyons une entreprise familiale à taille<br />

humaine est aussi un de nos points forts, nous partageons<br />

tous la même philosophie et le même souci de<br />

l’innovation et du service. Une prise de contact facile,<br />

une réactivité minute, une livraison sur site sont autant<br />

de prestations que nous avons mises en place au sein<br />

d’ ECO ENERGIE, à la grande satisfaction de nos clients !<br />

ÉCO ÉNERGIE<br />

Espace Laouchez<br />

Bât A - Local N° 12<br />

Les Hauts de Californie<br />

Le Lamentin<br />

0596 80 75 80<br />

contact@eco-energie97.com<br />

Facebook et Instagram : ECO ENERGIE<br />

ecoenergie97.com<br />

217


Publireportage<br />

ECO ENERGIE<br />

218 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


219


TESTER<br />

La réponse au besoin de rafraîchissement<br />

est cadrée pour le logement<br />

par la Réglementation Thermique,<br />

Acoustique et Aération des<br />

logements neufs outre-mer 2016<br />

(arrêté du 17/04/2009 modifié le<br />

11/01/2016 sur la RTAA) : porosité<br />

minimale des façades, balayage des<br />

pièces par les flux d’air, brasseurs<br />

d’air dans les pièces principales.<br />

Pour les bâtiments neufs, tous<br />

usages confondus, la conception<br />

doit permettre de respecter la<br />

Réglementation Thermique de la<br />

<strong>Martinique</strong> (RTM), du 28 juin 2013<br />

et ses indicateurs Bbio (besoin<br />

bioclimatique) et ICT (indice de<br />

confort thermique) sans exigence<br />

de moyen.<br />

Domaines d’intervention<br />

de Madininair<br />

Évaluation de la qualité de l’air dans les bureaux :<br />

- Évaluation des polluants réglementés (pollution non<br />

spécifique)<br />

- Évaluation des polluants non réglementés tels que<br />

les COV ou les moisissures en partenariat avec le<br />

CHUM.<br />

- Diagnostic des moyens d’aération et ventilation<br />

(observations)<br />

- Recherche de sources potentiellement émettrices<br />

- Comparaison aux normes en air intérieur<br />

- Recommandations et conseils permettant d’améliorer<br />

la qualité́ de l’air intérieur<br />

- Si symptômes, mise en relation avec l’ARS et la<br />

médecine du travail<br />

Évaluation de la qualité de l’air des locaux à pollution<br />

spécifique :<br />

- Répondre à la réglementation d’évaluation de la<br />

qualité́ de l’air ambiant<br />

- Évaluer la qualité́ de l’air dans les pièces potentiellement<br />

soumises à une source de pollution (nécessité́<br />

d’identifier la source pour la mesure)<br />

- Évaluation d’un large panel de polluants réglementés<br />

et non réglementés<br />

- Comparaison aux normes et valeurs d’exposition<br />

professionnelle.<br />

Merci à Carole Boullanger<br />

et Gaëlle Grataloup de Madininair.<br />

220 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


221


TESTER<br />

Les principaux polluants<br />

Le formaldéhyde : il est essentiellement émis par des<br />

sources de pollution intérieure comme les panneaux<br />

de bois agglomérés, les produits d’entretien (détergents,<br />

désodorisants…), les matériaux de construction<br />

et d’ameublement. Il est nécessaire de permettre sa<br />

dilution et son évacuation (aération naturelle, extraction<br />

mécanique). Le benzène (COV réglementé en air<br />

intérieur) : il est principalement émis par des sources<br />

extérieures au bâtiment. Il est issu de la combustion :<br />

on le retrouve dans les émissions du trafic automobile,<br />

de l’industrie... En air intérieur, on le retrouve<br />

dans les détergents, la fumée de tabac, les parfums, la<br />

peinture ou les revêtements plastifiés.<br />

Particules fines PM10 : particules dont le diamètre est<br />

inférieur à 10 μm et qui restent en suspension dans<br />

l’air. Les particules fines sont un polluant dont les principales<br />

sources d’émission sont le trafic routier, l’industrie<br />

et, de façon saisonnière, les brumes de sable.<br />

Dioxyde d’azote NO2 : polluant issu de sources extérieures<br />

(émissions de trafic automobile, installations<br />

de combustion). Il est donc nécessaire de minimiser<br />

sa pénétration dans le bâtiment et de permettre son<br />

évacuation.<br />

Moisissures<br />

Les moisissures sont des champignons microscopiques<br />

qui, avec une humidité favorable et suffisamment<br />

d’éléments nutritifs, sont capables de coloniser des<br />

supports de nature variée (bois, papier, tissus, etc.). Elles<br />

peuvent libérer dans l’air des spores en grande quantité<br />

et/ou des substances odorantes (odeur de moisi)<br />

voire toxiques (mycotoxines, composés organiques<br />

volatils). Ces spores sont introduites dans les locaux<br />

par les ouvertures, les allées et venues des occupants,<br />

leurs vêtements et leurs chaussures, la poussière et<br />

des matériaux/matières contaminé(e)s. L’humidité du<br />

climat en <strong>Martinique</strong> favorise leur croissance. Les pièces<br />

humides mal ventilées, le bas des murs mal isolés ou<br />

avec des défauts d’étanchéité sont des zones propices<br />

au développement des moisissures. Leur croissance sur<br />

les supports contaminés se traduit par des taches de<br />

tailles et de couleurs variées (vertes, grises, noires...).<br />

222 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Quel déchet<br />

devez-vous recycler ?<br />

SOLUTIONS DE TRI SUR SITE : carton, gravat, métal, bois, plastique, verre...<br />

LOCATION<br />

BENNES & BACS<br />

LOCATION<br />

BIG BAGS<br />

SOLUTION DE TRI BUREAUX<br />

SOLUTION DE TRI<br />

CHANTIERS BTP<br />

Depuis Juillet 2016, les professionnels ont l’obligation de trier 5 types de déchets : papier/carton, métal, plastique, verre, bois dans des poubelles dédiées.<br />

AE Services collecte, traite et valorise<br />

tous ces déchets<br />

Gestion globale des déchets<br />

Location, tri, collecte, transport, traçabilité<br />

Comment ça marche ?<br />

Réservation auprès de nos conseillers / Livraison de vos contenants /<br />

Récupération / Recyclage<br />

alizeservicedechets.fr • Tél. : 0596 609 569<br />

J’agis pour l’environnement, je suis éco responsable.<br />

223


INNOVER<br />

Aéroport<br />

Aimé Césaire<br />

Des travaux d’extension jusqu’en 2023<br />

Si la crise sanitaire liée au Covid a affecté<br />

le trafic, celui-ci a pu se maintenir à 50%<br />

de celui de 2019 et de 2021.<br />

Bien sûr, le déroulement du chantier<br />

d’extension de l’aéroport <strong>Martinique</strong><br />

Aimé Césaire s’est vu impacté par cette<br />

crise. Ça fait plusieurs mois que les<br />

travaux d’agrandissement ont repris. Ils<br />

permettront d’atteindre les objectifs de<br />

trafic fixés par la SAMAC, soit l’accueil de<br />

3 millions de voyageurs en 2025.<br />

224 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Tout au long de la vie de vos constructions<br />

CONTRÔLE TECHNIQUE • CONTRÔLE D’EXPLOITATION<br />

COORDINATION SPS • FORMATION<br />

RVRE / RVAT<br />

SUR SIMPLE DEMANDE<br />

Immeuble Le Triangle<br />

Rue Thomas Edison prolongée<br />

La Jaille - 97122 BAIE-MAHAULT<br />

& 0590 25 01 62<br />

Centre Marguerite Alpha<br />

25 avenue de l’Anse Madame<br />

97233 SCHŒLCHER<br />

& 0596 61 18 87<br />

13 Lot. Calimbé 2<br />

97300 CAYENNE<br />

& 0694 43 42 34<br />

www.anco.pro<br />

Filiale dédiée à la Formation continue des professionnels<br />

225


INNOVER<br />

L’aéroport représente un levier<br />

de croissance indéniable pour la<br />

<strong>Martinique</strong>. Avec une démarche<br />

partenariale associant les acteurs<br />

de l’industrie aéronautique et du<br />

tourisme, la stratégie contribue au<br />

renforcement de l’attractivité de<br />

l’île, œuvrant aussi à la construction<br />

de son avantage concurrentiel<br />

dans le bassin caribéen.<br />

La SAMAC, gestionnaire responsable,<br />

s’inscrit dans ce projet de<br />

développement en recherchant de<br />

nouveaux marchés et en multipliant<br />

les propositions de destinations.<br />

Les travaux<br />

d’extension<br />

et de modernisation<br />

du terminal « passagers »<br />

L’aérogare « passagers », qui<br />

accueille l’essentiel du trafic, s’étend<br />

actuellement sur une superficie de<br />

24 000 m2. L’aérogare fret couvre<br />

9 400 m2 de surface et possède une<br />

capacité de 20 à 30 000 tonnes de<br />

chargement chaque année.<br />

20 000 m2 de surface additionnelle<br />

vont agrandir le bâtiment actuel de<br />

l’aérogare « passagers ». L’aérogare<br />

passera ainsi de 24 000 à 44 000 m2.<br />

Cette nouvelle structure offrira aux<br />

voyageurs une expérience agréable<br />

et sûre et permettra aux clients de la<br />

plateforme d’évoluer dans un espace<br />

optimisé et fonctionnel.<br />

226 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Rockfon<br />

Blanka<br />

Nous sommes Rockfon, leader mondial<br />

en solutions de plafonds acoustiques.<br />

Aujourd’hui, nous passons jusqu’à<br />

90% de notre temps à l’intérieur d’un<br />

bâtiment. Un environnement intérieur<br />

sain est donc essentiel à notre bien-être.<br />

Nos solutions de plafonds acoustiques<br />

sont fabriquées en laine de roche, un<br />

matériau durable permettant de créer<br />

une réelle valeur ajoutée aux bâtiments<br />

de demain.<br />

Nos systèmes d’installations plafonds<br />

et ossatures s’adaptent à tous types<br />

d’infrastructures.<br />

Nous offrons également des solutions<br />

esthétiques et design avec nos gammes<br />

de panneaux muraux et îlots acoustiques.<br />

Rockfon a la solution à chaque concept<br />

d’intérieur !<br />

Un projet, une rénovation, ou un<br />

chantier en cours de conception pour<br />

l’agencement d’intérieur ?<br />

N’hésitez plus et rendez-vous sur<br />

www.rockfon.fr pour en savoir plus<br />

et bénéficier de conseils personnalisés.<br />

Vous pouvez également vous rendre<br />

dans les points de distribution habituels<br />

présents en Guadeloupe, <strong>Martinique</strong> et<br />

Guyane.<br />

Rockfon<br />

Eclipse Circle<br />

Sounds Beautiful<br />

Contactez-nous : rockfon.export.france@rockfon.com<br />

Part of the ROCKWOOL Group<br />

227


Publireportage<br />

Pieux ML<br />

PIEUX ML<br />

Fondations<br />

Construire sur des bases solides<br />

Après plus de 300 réalisations, PIEUX ML est un partenaire de choix en<br />

fondations spéciales et propose une gamme de pieux métalliques vissés<br />

avec refoulement du sol (norme NF EN 12699 : 2015-07) : des fondations<br />

profondes performantes et économiques.<br />

L’entreprise dispose d’équipes, ateliers et engins en <strong>Martinique</strong>, comme<br />

en Guadeloupe et en Guyane. Elle intervient sur des ouvrages neufs, en<br />

rénovation et dans le cadre de confortement parasismique.<br />

L’équipe s’étoffe très régulièrement. Parmi les collaborateurs, Nathalie Gomez<br />

(conductrice de travaux) et Cédric Serbin (chef d’équipe installateur-soudeur)<br />

nous livrent leur vision du métier.<br />

Nathalie nous dit :<br />

« Le BTP contribue à l’urbanisation et au développement de la population. Pouvoir<br />

travailler dans un domaine technique voué à une forme d’amélioration de la condition<br />

de l’homme dans son habitation me semblait idéale en termes de vocation professionnelle.<br />

Le secteur du BTP regroupe différents types d’activités : économie, conception, exécution<br />

dans les domaines publics mais également privés. J’apprécie la polyvalence et le<br />

choix qu’offre ce secteur.<br />

Un de mes objectifs après mes études était de pouvoir travailler dans mon île, et<br />

ressentir ma contribution à son développement. En tant qu’ingénieure Génie Civil et<br />

Géotechnique, le poste de Conductrice de Travaux proposé par Pieux ML me permet<br />

de rassembler beaucoup de mes attentes, professionnelles et personnelles. »<br />

« J’occupe un poste dont les tâches sont diversifiées, et les challenges différents<br />

chaque jour : visites de site en amont d’un démarrage de chantier, contrôles de bonne<br />

exécution sur sites, réalisation de bancs de charge, réunions de chantiers avec les<br />

228 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Cédric Serbin, chef d’équipe installateur-soudeur<br />

Nathalie Gomez, conductrice de travaux<br />

différents corps d’états d’une opération… Mais aussi des tâches administratives au bureau. Une polyvalence<br />

qui nécessite une forme de flexibilité au travail. Cette particularité est la raison pour laquelle je me<br />

plais à mon poste chez Pieux ML.»<br />

Cédric Serbin a lui commencé chez PIEUX ML en tant qu’intérimaire soudeur en 2016. En 2018, il<br />

passe en CDI en tant que soudeur/ installateur. Et depuis octobre 2020, il est chef d’équipe.<br />

« La journée commence très tôt chez Pieux ML : préparation du matériel, des machines, constitution<br />

des équipes… Une fois sur chantier, avec mon équipe, nous réalisons les ouvrages (soudures MIG en<br />

atelier, à l’arc sur le terrain…). Afin de veiller à la continuité des chantiers, j’assure aussi l’entretien et les<br />

réparations du matériel. La technique des pieux vissés m’était inconnue, mais j’ai vite appris, tant ces<br />

produits innovants m’ont motivé. De plus, l’équipe est jeune, dynamique, ce qui participe à une excellente<br />

ambiance sur les chantiers. »<br />

229


Publireportage<br />

Pieux ML<br />

230 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


L’entreprise intervient<br />

sur des ouvrages neufs,<br />

en rénovation et dans le<br />

cadre de confortement<br />

parasismique<br />

PIEUX ML<br />

0596 79 94 68<br />

martinique@pieuxml.com<br />

guadeloupe@pieuxml.com<br />

guyane@pieuxml.com<br />

pieuxml.com<br />

Équipe Pieux ML<br />

231


INNOVER<br />

Le programme de modernisation des équipements et<br />

de l’infrastructure aéroportuaire concerne aussi :<br />

• L’adjonction de nouveaux comptoirs d’enregistrement.<br />

10 comptoirs d’enregistrement supplémentaires<br />

compléteront les 34 actuellement en place. Des<br />

bornes libre-service et des dispositifs de dépose-bagages<br />

automatiques seront installés sur l’ensemble de<br />

la plateforme.<br />

• L’agrandissement de 1500 m2 de la salle d’embarquement,<br />

incluant une nouvelle organisation de la<br />

galerie commerciale et la présence de nouveaux<br />

commerces et services.<br />

• Un nouvel espace dédié au tri bagages des vols long<br />

courrier incluant les équipements réglementaires de<br />

contrôle des bagages de soute.<br />

• Une nouvelle organisation de la galerie commerciale<br />

et la présence de nouveaux commerces et services.<br />

L’avancée des travaux se déroule selon les délais prévus<br />

et la nouvelle plateforme devrait être inaugurée<br />

l’année prochaine, en 2023.<br />

232 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


RION CONSTRUCTION INDUSTRIELLE<br />

Construction métallique - Serrurerie<br />

PRÉSENT AUX ANTILLES DEPUIS 2016<br />

Notre entreprise est devenue une référence<br />

en construction métallique et serrurerie grâce à notre savoir faire.<br />

C/o Buro Club - 11 Rue des Arts et Métiers - 97200 FORT-DE-FRANCE<br />

& 0696 07 97 08 - rion.ci@orange.fr - www.rionconstructionindustrielle.sitew.fr<br />

233


Publireportage<br />

CGSS<br />

La prévention, un cercle vertueux<br />

pour atteindre la performance<br />

Le Service Prévention du Département des Risques Professionnels de la<br />

CGSS <strong>Martinique</strong> a pour objectif de prévenir les risques d’accidents du<br />

travail (AT) et de maladies professionnelles (MP) dont sont victimes les<br />

salariés afin d’en diminuer le nombre et la gravité.<br />

En 2019, le secteur du BTP représentait plus de 16 % des accidents du travail,<br />

48 % étant liés aux manutentions manuelles, 16 % aux chutes en hauteur et 14 %<br />

aux chutes de plain-pied.<br />

Comme le rappelle, David Herthé, contrôleur de sécurité au Département des<br />

Risques Professionnels de la CGSS <strong>Martinique</strong>, il existe des priorités permettant<br />

de réduire cette sinistralité dans le BTP.<br />

En effet, il est capital pour les maîtres d’ouvrage (MOA) d’intégrer - dès le<br />

début de la conception d’une opération – un plan de coordination intégrant la<br />

mise en place de diverses mesures :<br />

- Mutualisation et gestion des protections collectives réduisant l’exposition des<br />

intervenants aux risques de chutes (plateformes de travail, accès en toiture…)<br />

- Gestion des manutentions et approvisionnements : organisation de stockage<br />

et utilisation de dispositifs mécanisés (transport vertical et horizontal de personnes<br />

et de charges afin d’optimiser la circulation)<br />

- Hygiène et conditions de travail (mise à disposition de sanitaires, vestiaires…)<br />

- Mission Coordination Sécurité Protection de la Santé (CSPS) associée dès la<br />

phase conception dans les choix techniques et organisationnels du projet en<br />

relation avec la santé et la sécurité lors de la réalisation de l’ouvrage<br />

234 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


David Herthé,<br />

contrôleur de sécurité<br />

au Département des<br />

Risques Professionnels<br />

de la CGSS <strong>Martinique</strong><br />

- Anticipation des interventions ultérieures sur l’ouvrage. Cette prise en<br />

compte dès la conception permet de répondre aux objectifs de santé et de<br />

sécurité imposés aux MOA pour la construction et la maintenance de l’ouvrage<br />

(garde-corps, accès aux façades, aux zones techniques, aux surfaces fragiles…)<br />

David Herthé insiste sur ce point « pour prévenir les chutes dans le BTP, le seul<br />

moyen efficace est d’agir en amont avec des priorités ». Comment ? En intégrant,<br />

dès l’appel d’offres et dans les pièces écrites de marché (PGCSPS, CCTP, DQE/<br />

DPGF), le recours à des dispositifs mutualisables et utilisables par tous les corps<br />

de métier (manutentions hors grue par exemple), l’aménagement et l’entretien<br />

de voies d’accès, les accès au bâtiment, aux niveaux supérieurs ou en toiture.<br />

Anticiper les risques diminue la sinistralité, l’absentéisme, les arrêts de chantier<br />

et améliore la productivité/performance globale du chantier. Résultats : respect<br />

des délais, gain économique, image du chantier et performance.<br />

Les MOA peuvent bénéficier d’un accompagnement (formations, aides financières,<br />

conseils…) de la part des caisses régionales de l’Assurance Maladie – Risques<br />

professionnels (Carsat, Cramif, CGSS).<br />

235


Publireportage<br />

CGSS<br />

Anticiper les risques diminue<br />

la sinistralité, l’absentéisme,<br />

les arrêts de chantier et<br />

améliore la productivité/<br />

performance globale<br />

du chantier<br />

236 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


CGSS <strong>Martinique</strong><br />

DÉPARTEMENT DES RISQUES<br />

PROFESSIONNELS<br />

ZA du Manhity<br />

Le Lamentin<br />

0596 66 53 35<br />

prevention972@cgss-martinique.fr<br />

Informations : david.herthe@cgss-martinique.fr<br />

drp.cgss-martinique.fr<br />

237


Merci à<br />

tous nos annonceurs<br />

ACS 133<br />

ACTEXPERTISES 188-189-190-191<br />

ACTI PROTECTION 76-77<br />

AE 223<br />

AEROTEK 197<br />

ALBIOMA 178-179<br />

AMS 137<br />

ANCO 225<br />

ARTI GROUP 73 / 82-83<br />

ATELIER SYLVESTRE 119-121 / 186-187<br />

ATLANTIC FROID 63<br />

AUTOMOBILES IMPORT 41<br />

AVIS 186-187<br />

AWI 53<br />

BACHY FONDACO 21 / 82-83<br />

BELLES MENUISERIES 66-67<br />

BIMINI 71 / 130-131 / 164-165-166-167 / 244<br />

BIOMÉTAL 208-209<br />

BUDGET 154-155<br />

CAA 172-173-174-175<br />

CARAÏBES COFFRAGES 2<br />

CENTRE AUTO 157 / 163<br />

CETE 34-35 / 226-227<br />

CGSS 234-235-236-237<br />

CHAMBRE DE COMMERCE<br />

ET DE L’INDUSTRIE 30-31<br />

CITROËN 215<br />

CLIM CASH 42-43<br />

CLIMEXT 57<br />

COTTRELL 210-211 / 243<br />

DEAL 138-139<br />

DISTRIBOIS 100-101-102-103<br />

ECO ENERGIE 211-216-217-218-219<br />

ECOFIP 134-135 / 162-163<br />

FANELITE 195<br />

FLASHING LED 5 -10-11 / 98-99<br />

FROID EXPRESS 126-127<br />

GROUPE AJ2K CASSAR 46-47-48-49<br />

IDEA 36-37-38-39 / 146-147<br />

JCP 3<br />

JV FINANCES 107-108-109<br />

KARIB CONSTRUCTION 179<br />

LAFARGE 193<br />

LECA 150<br />

LEADER MAT 142 / 130-131<br />

LOCAPRESS 50-51<br />

MADININAIR 205<br />

MARTINIQUE AUTO 129 /183<br />

MATBOIS 92-93-94-95<br />

MAZARIN 25<br />

MERCEDES 16-17 / 242 / 18-19<br />

MITSUBISHI 81<br />

MODUL’ECO 141<br />

MOLTOO 43<br />

MON PLOMBIER MON ÉLECTRICIEN 221<br />

NEON DIFFUSION 13 / 66-67<br />

NIGHT LIGHT 55<br />

OPEL 67<br />

PIEUX ML 228-229-230-231 / 114-115<br />

PHILIPPE ZAFFRAN ARCHITECTE 200-201-202-203<br />

PLOCARA 212-213<br />

PLUIE ET VIE 239<br />

PREVENTIS 64-65<br />

PROCAP 105<br />

238 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


239


Merci à<br />

tous nos annonceurs<br />

PROMOTOR 50-51<br />

PRONOVA 113<br />

PROSECO 141<br />

RADICAL TRAITEMENT 241<br />

RENÉ COTTRELL 210-211<br />

RION CONSTRUCTION 233<br />

ROCKFON 227<br />

RSMA 168-169<br />

SAGIP 145<br />

SAMIR 161 / 178-179<br />

SAPRO 143<br />

SEEN 26-27<br />

SIAPOC 69<br />

SMG SOLUTIONS 34-35<br />

SQUARE ANTILLES 226-227<br />

SOCAME 194-195<br />

SOLAR INOX 179<br />

SOMATRAS 151<br />

SOTRAMI 131<br />

SORELOC 181-199<br />

SORELOC LIEBHEER KUBOTA 207<br />

SO WATT 210-211<br />

STS 35 -184-185<br />

SYSTEKO 58-59-60-61<br />

TCHALLIAN 28-29<br />

TECHNIDOM 149<br />

TOP MARTINIQUE 152-153<br />

TRANSMADIKERA 177<br />

TTA 51<br />

VIVRE EN BOIS 84-85-86-87<br />

VOLKSWAGEN 45<br />

Réservez<br />

votre encart publicitaire<br />

ou votre publireportage dans<br />

les prochaines parutions <strong>BatiMag97</strong><br />

<strong>Martinique</strong> : Pascal Frémont<br />

0696 81 31 33 - contact@batimag97.com<br />

Guadeloupe, St Martin, St Barth et Guyane : Salim Mirous<br />

0690 06 96 65 - media55.commercial@gmail.com<br />

240 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


Des signes de<br />

termites ou de<br />

poux de bois<br />

dans votre<br />

maison ?<br />

Nos services<br />

Traitement anti-termite<br />

préventif et curatif<br />

avant et après construction<br />

Dératisation<br />

Désinsectisation<br />

Désinfection<br />

Entretien et nettoyage<br />

de vos façades<br />

et toitures<br />

Notre équipe<br />

de professionnels<br />

se tient à votre écoute pour<br />

répondre à vos questions<br />

Contactez-nous<br />

0596 42 96 13<br />

Écrivez-nous<br />

radicaltraitement@gmail.com<br />

Rendez-vous sur notre site internet www.radical-traitement.fr et sur<br />

241


242 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5


LE BTP C’EST NOTRE AFFAIRE !<br />

Dans vos magasins COTTRELL, il vous sera toujours proposé la solution<br />

la plus adaptée à vos projets tout en répondant à vos exigences.<br />

SPAS ET PISCINES<br />

7 magasins<br />

Cottrell<br />

7 magasins<br />

Qui sont nos clients ?<br />

Les entrepreneurs, les artisans du bâtiment et<br />

les particuliers, à tous nous garantissons qualité,<br />

performance et innovation.<br />

Cottrell JAMBETTE<br />

Spas & Piscines<br />

MOBALPA<br />

ZI JAMBETTE - 0596 50 39 16<br />

Cottrell MARIN<br />

Cottrell<br />

Cottrell<br />

JAMBETTE<br />

DUCOS<br />

QUARTIER MONTGÉRALD Spas & Piscines<br />

Spas & Piscines<br />

0596 50 50 45 HABITATION COCOTTE<br />

Cottrell<br />

MOBALPA<br />

0596 77 35 97<br />

ZI JAMBETTE - 0596 50 39 16<br />

Cottrell MANGOT VULCIN<br />

MANGOT VULCIN<br />

0596 39 15 15<br />

Notre objectif ?<br />

Les accompagner pas à pas de la construction à<br />

l’aménagement.<br />

Cottrell<br />

Cottrell<br />

MANGOT<br />

SAINTE MARIE<br />

VULCIN<br />

RUE SCHOELCHER<br />

MANGOT VULCIN<br />

0596 50 81 81<br />

0596 39 15 15<br />

AFP Cottrell MAHAULT<br />

QUARTIER MAHAULT<br />

0596 66 60 10<br />

Cottrell<br />

AFP Cottrell<br />

SCHOELCHER<br />

MAHAULT<br />

ANSE MADAME<br />

QUARTIER MAHAULT<br />

0596 61 37 50 243<br />

0596 66 60 10


244 <strong>BatiMag97</strong> - <strong>Martinique</strong> N°5

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!