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COLLECT Belgique Octobre 2022

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Ventes<br />

<strong>Belgique</strong><br />

37.000 €<br />

Taichiro Nakai, 211 Sofa, ca. 1955, merisier,<br />

métal peint et textile, 87 x 230 x<br />

129 cm. Piasa, 22-06. © Piasa<br />

58.650 €<br />

Deux grandes sculptures flamandes de Marie-Madeleine et Jean le Baptiste,<br />

Brabant, fin du XVe siècle, noyer polychrome et doré. Coronari Auctions - Rob<br />

Michiels Auctions, du 22 au 26-06. © Coronari Auctions - Rob Michiels Auctions<br />

70.000 €<br />

Bruno Catalano, Le Voyageur, 2016,<br />

bronze patiné, 213 x 85 x 80 cm. Horta,<br />

05-09. © Horta<br />

ON A VENDU<br />

Design chez Piasa<br />

Deux paires de chandeliers de<br />

Max Ingrand (1908-1969) obtenaient<br />

d’excellents résultats lors des<br />

enchères de design organisées<br />

par Piasa, à Bruxelles, le 22 juin<br />

dernier. Artiste et décorateur français,<br />

Max Ingrand est notamment<br />

connu pour son travail en verre et<br />

ses vitraux, dont ceux réalisés à la<br />

Villa Empain, à Bruxelles. Durant<br />

la Seconde Guerre mondiale,<br />

il fut emprisonné cinq ans par<br />

les nazis à Hoyerswerda. Après<br />

sa libération, il fut chargé de<br />

remplacer 47 des vitraux détruits<br />

à Notre-Dame de Paris. Il réalisa<br />

ces chandeliers de verre lors des<br />

dernières années de sa vie. La<br />

première paire rapportait 104.000<br />

euros, la seconde 97.500 euros<br />

(est. 12.000-18.000 euros). De<br />

son côté, une lampe du modèle<br />

Chapeau chinois, conçue par le<br />

pionnier finlandais Paavo Tynell<br />

(1890-1973) s’adjugeait au prix<br />

marteau de 27.300 euros. Cette<br />

lampe, conçue vers 1940, est en<br />

cuivre, métal et rotin (est. 15.000-<br />

20.000 euros). On notait encore<br />

ce fauteuil blanc de 1955, par le<br />

créateur japonais du XXe siècle<br />

Taichiro Nakai, adjugé 37.000<br />

euros (est. 12.000-18.000 euros) ;<br />

ainsi que ce bureau en noyer mélaminé<br />

des architectes-designers<br />

italiens Gio Ponti (1891-1979) et<br />

Emilio Lancia (1890-1973). Œuvre<br />

des années 1930, estimé 10.000 à<br />

15.000 euros, il s’adjugeait 24.700<br />

euros. Le même montant était<br />

déboursé pour un ensemble de<br />

14 chaises, créées vers 1950 par le<br />

designer danois Børge Mogensen<br />

(1914-1972).<br />

Une vente animée<br />

pour Paul De<br />

Grande<br />

Plus de 25 ans après<br />

l’emblématique vente par Christie’s<br />

de la collection et du stock<br />

de l’antiquaire et châtelain Paul<br />

De Grande, les maisons Coronari<br />

Auctions de Gand et Rob Michiels<br />

Auctions de Bruges s’entendaient<br />

pour organiser à nouveau une<br />

grande vente castrale de la Collection<br />

De Grande. Cinq jours<br />

durant, du 22 au 26 juin, 2 000<br />

lots représentant cinq siècles<br />

d’histoire de l’art européen étaient<br />

ainsi adjugés. Dans la section<br />

sculptures religieuses, on notait<br />

d’abord la somme de 58.650<br />

euros donnée à deux grandes<br />

sculptures brabançonnes, en<br />

noyer polychrome et doré de la<br />

fin du XVe siècle, représentant<br />

Marie-Madeleine et Jean le Baptiste,<br />

ainsi que les 43.350 euros<br />

déboursés pour une piéta, également<br />

brabançonne, en chêne<br />

polychrome. Dans le domaine<br />

séculier, une grande sculpture<br />

peinte de taureau, œuvre du<br />

début du XXe siècle, suscitait un<br />

vif intérêt et quittait la salle pour<br />

17.000 euros, tandis qu’un buste<br />

d’Antoine et Dionysos, en marbre<br />

italien, dépassait largement les<br />

attentes en s’adjugeant 21.000<br />

euros. À noter aussi cette paire<br />

de bustes masculins, en marbre<br />

italien blanc, qui rapportait pas<br />

moins de 15.900 euros. Des résultats<br />

élevés étaient également enregistrés<br />

dans la section mobilier :<br />

une impressionnante table de<br />

cloître en bois, de sept mètres de<br />

long, datée du XIXe siècle, quittait<br />

la salle contre 24.000 euros,<br />

tandis qu’une armoire chinoise à<br />

deux portes, en bois dur, création<br />

du XXe siècle, sur pied avec ferronneries<br />

en cuivre, quittait la<br />

salle contre 12.000 euros. De son<br />

côté, un coffre pastiglia en bois,<br />

création florentine du XVIe siècle,<br />

à fleur de lys et lions debout,<br />

séduisait également maints collectionneurs.<br />

Il quittait la salle<br />

contre 23.000 euros, acquis par<br />

un collectionneur étranger. Citons<br />

enfin deux paires de grands vases<br />

italiens à couvercle, en marbre<br />

noir et blanc, ‘‘Grand Antique’’<br />

qui rapportaient respectivement<br />

12.750 euros et 10.000 euros, tandis<br />

que le Plan de Paris gravé en<br />

1739 par Michel-Etienne Turgot<br />

(1690-1751) dépassait 12.000 euros.<br />

Eugène<br />

Verboeckhoven<br />

chez Horta<br />

Le clou de la vente du 5 septembre<br />

dernier chez Horta était<br />

une sculpture du Français Bruno<br />

Catalano (1960), connu pour ses<br />

statues en grande partie privées<br />

de corps. Sa sculpture en bronze<br />

intitulée Le voyageur, œuvre<br />

caractéristique de l’artiste, rapportait<br />

70.000 euros, au-delà de<br />

l’estimation haute. Un second<br />

Voyageur, beaucoup plus petit,<br />

était emporté au marteau pour<br />

la somme de 2.000 euros. De son<br />

côté, une toile du peintre animalier<br />

belge Eugène Verboeckhoven<br />

(1798-1881) trouvait, elle aussi, son<br />

public. Il s’agissait ici aussi d’une<br />

œuvre caractéristique de cet<br />

artiste romantique de Warneton,<br />

ornée de moutons, d’un coq et de<br />

poules dans une étable. L’œuvre<br />

rapportait 20.000 euros. Enfin,<br />

quantité de bijoux rapportaient<br />

également des sommes rondelettes.<br />

Une bague en or par Wolfers,<br />

sertie de diamants, estimée 7.500<br />

à 8.000 euros, changeait de mains<br />

contre 13.000 euros, tandis qu’une<br />

bague en platine, sertie d’un diamant,<br />

et qu’un bracelet en platine<br />

serti de diamants sadjugeait<br />

contre 14.000 euros.<br />

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