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Wouri en l’occurrence dans la ville Douala et ses environs (Bonadibong,
Bépanda omnisport, Bassa entre PK10 et PK 21), dans le Moungo à Loum
Chantier, Manéngolè, Mbanga, etc., dans la Sanaga Maritime à Edéa et ses
environs et même dans d’autres villes et localités plus éloignées de leur
territoire naturel à l’instar de Mbalmayo et d’Ebolowa.
Du fait des migrations internes engendrées par des raisons aussi bien
éconmiques que politiques, ils ont colonisé certaines de ces localités où ils
sont quasiment devenus autochtones de fait. C’est le cas dans les localités
comme Loum chantier dans le Moungo, Bonepoupa jusqu’à Tondè dans le
Nkam, les quartiers PK 10 à PK 21, Bonadibong et Mboppi dans la ville de
Douala, Oyak et Obek à Mbalmayo ou Newtown à Ebolowa.
On ne saurait conclure que l’appartenance au peuple banen est acquise
par l’occupation territoriale.
- L’appartenance à cette ethnie proviendrait-elle de la langue
parlée ?
L’un des marqueurs de l’identité culturelle d’un peuple, c’est sa langue ;
l’homogénéité de celle-ci est un adjuvant de son dynamisme et sa capacité à
résister à l’érosion du temps qui passe. En dehors d’être un simple outil de
communication entre ses utilisateurs, la langue est un instrument
fondamental de la matérialité de l’existence et de la vitalité de la culture
d’un peuple.
La langue des Banen a plusieurs variantes et a des similitudes avec les
langues dites Bantou. Étant donné que les langues subissent des influences
suites aux rapprochements géographiques, une analyse dans ce sens
produirait des résultats limités.
On ne saurait conclure que l’appartenance à cette ethnie provient de la
langue parlée.
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