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22 ES RENCONTRES ART ET ESSAI JEUNE PUBLIC<br />
Aux Enfants… le Paradis !<br />
Courts et longs en avant-première, rééditions et films en préparation, débat sur l’éducation et pas moins de cinq ateliers : encore un<br />
riche programme pour le rendez-vous de rentrée de l’AFCAE, du <strong>11</strong> au 13 <strong>septembre</strong>. Après Vieux-Boucau l’an dernier, ses Rencontres<br />
Nationales Art et Essai Jeune Public se déroulent cette année à Chartres… et en lumières !<br />
©Philippe Salvat<br />
Laurent Coët et Guillaume Bachy, responsables du groupe Jeune Public de l’AFCAE, l’an dernier aux Rencontres à Vieux-Boucau.<br />
Projections et work in progress<br />
« Selon les aléas de la production, nous montrons des films<br />
très différents chaque année et ces Rencontres <strong>2019</strong> vont<br />
permettre de découvrir des films moins exposés », annonce<br />
Guillaume Bachy, responsable du groupe Jeune Public<br />
de l’AFCAE au sujet de la programmation de cette 22 e<br />
édition. Ainsi, aux côtés du très attendu La Fameuse<br />
Invasion des ours en Sicile, on découvrira par exemple<br />
le documentaire C’est assez bien d’être fou, produit et<br />
distribué par le réalisateur lui-même, Antoine Page<br />
(via sa société La Maison du Directeur), qui a traversé<br />
l’Europe jusqu’en Sibérie avec un jeune graffeur. Un<br />
road-movie « magnifique qui n’est pas spécialement destiné<br />
aux enfants mais aux plus grands, y compris adultes ».<br />
Car s’adresser aux adolescents est aussi l’un des axes<br />
entrepris par le groupe Jeune Public depuis deux ans.<br />
« Nous montrerons aussi J’ai perdu mon corps de Jérémy<br />
Clapin, qui embarque totalement les ados lors des avantpremières,<br />
mais qu’ils n’iront pas voir tous seuls et que<br />
nous allons accompagner ». Guillaume Bachy se dit en<br />
effet très content du travail mené l’an dernier avec<br />
l’Agence du court métrage sur le programme Plongeons,<br />
qui a confirmé l’importance de la médiation. « Bien<br />
sûr, c’est un retour plus qualitatif que quantitatif. Mais<br />
le public ado aime le débat et la confrontation ; c’est<br />
pourquoi l’AFCAE reconduit ce travail avec l’Agence et<br />
financera des ateliers animés par les réalisateurs autour<br />
du programme de courts Pères et impairs, sur le thème<br />
de la paternité ». Ce travail avec le public ado sera<br />
d’ailleurs le thème d’un des ateliers proposés à Chartres<br />
cette année.<br />
J’ai perdu mon corps<br />
4 n°47 du <strong>11</strong> <strong>septembre</strong> <strong>2019</strong>
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