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France<br />
N°1169 La Lettre du Sport vendredi 31 mars 2023<br />
Fary monte au filet<br />
Pour la première fois, un artiste va se produire sur le court central de Roland-Garros<br />
révèle le journal Aujourd'hui en France. Le 7 juillet, l’humoriste Fary proposera une<br />
représentation exceptionnelle de son spectacle « Aime-moi si tu peux » dans<br />
l’enceinte mythique.<br />
our cet événement<br />
dans l’histoire de<br />
l’enceinte mythique<br />
de la porte d’Auteuil, la<br />
configuration des lieux sera<br />
inédite. Un revêtement spécial<br />
viendra s’ajouter audessus<br />
de la terre battue<br />
avec une scène centrale en<br />
plein milieu du court<br />
Philippe-Chatrier (15.000<br />
places) dont le toit sera<br />
fermé. Pour le son, et éviter<br />
l’effet de résonnance, des<br />
enceintes devraient être<br />
éparpillées un peu partout.<br />
Avec ses équipes, l’humoriste<br />
cherchait « quelque<br />
chose de prestigieux et populaire,<br />
de classieux et<br />
spectaculaire » et si possible<br />
en arpentant « des<br />
sentiers pas encore foulés<br />
», indique Fary au quotidien.<br />
L’option Roland-<br />
Garros est arrivée « comme<br />
une illumination ». « Avec<br />
cette idée d’être dans un<br />
endroit historique attaché à<br />
l’histoire du pays, en sachant<br />
que le dernier<br />
Tricolore à avoir gagné le<br />
tournoi, c’est Yannick<br />
Noah, un vrai symbole de<br />
la France. » A 31 ans, le<br />
stand-uppeur de Saint-<br />
Maur-des-Fossés (Val-de-<br />
Marne) ne s’est jamais<br />
rendu au stade en tant que<br />
spectateur. « Pour moi, ça<br />
représente un endroit un<br />
peu inaccessible, presque<br />
un truc d’initiés, témoigne<br />
Fary. J’ai envie de pouvoir<br />
faire venir un public qui,<br />
tout comme moi, n’est jamais<br />
venu ici, et partager<br />
avec lui quelque chose<br />
d’iconique. » Après avoir<br />
déjà rempli l’Accor Arena<br />
à Paris, il n’a pas peur des<br />
défis.<br />
©Homayoun<br />
Cap sur la Thaïlande pour<br />
le Trophée des champions<br />
4,5<br />
Après deux éditions en Israël,<br />
le Trophée des champions<br />
2023 se déroulera à Bangkok,<br />
en Thaïlande. Ce match qui<br />
oppose le champion de<br />
France au vainqueur de la<br />
Coupe de France se déroulera<br />
le 5 août 2023 au stade<br />
National de Rajamangala.<br />
« C’est la quatrième fois de<br />
son histoire que le Trophée<br />
des champions, événement<br />
phare de la Ligue 1 Uber Eats<br />
à l’international, sera organisé<br />
en Asie, indique la LFP.<br />
Après une édition 2014 à<br />
Pékin en Chine, et deux éditions,<br />
2018 et 2019, à<br />
Shenzhen en Chine, la LFP<br />
fait le choix de revenir en<br />
Asie, un continent clé et prioritaire<br />
dans sa stratégie de<br />
d é v e l o p p e m e n t<br />
international. »<br />
Cette délocalisation en Asie<br />
va rapporter 4,5 M€, rapporte<br />
le quotidien L’Équipe.<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
En bref<br />
Le RC Lens lance l’opération « Aux noms de Bollaert ». Alors que le stade mythique de Lens va fêter ses 90 ans, le Racing Club<br />
propose aux Lensois de graver leur nom ou un message sur une plaque, qui sera installé au stade pour dix ans. Le principe est simple.<br />
Chaque personne a la possibilité de commander une plaque qui sera installée sur la tribune de son choix. L’acheteur aura également un<br />
espace de 62 signes maximum (comme le code postal du département) pour écrire son meilleur souvenir au stade Bollaert. Si vous<br />
souhaitez marquer de votre nom l’une des façades pour une durée de 10 ans, il vous faut débourser 90 €. Si cette empreinte est pour la vie,<br />
le prix augmente et passe à 190,60 € ((en référence à 1906, année de création du RC Lens, ndlr). Les plaques seront installées durant l’été<br />
afin qu’elles soient visibles à l’occasion du premier match à domicile du club la saison prochaine. Avec les dizaines de milliers de plaques<br />
que le club espère vendre, les dirigeants envisagent de financer la création d’espaces plus conviviaux derrière les tribunes. Après cette<br />
campagne, un tel dispositif ne devrait pas revenir avant 2033, pour les 100 ans du stade Bollaert.<br />
Bayonne : le même coût, mais avec deux fois plus de spectateurs. Le match opposant l’Aviron Bayonnais à la Section Paloise (20-<br />
30) n’a pas été organisé à Jean Dauger, mais bel et bien au stade Anoeta à Saint-Sebastien, le stade de la Real-Sociedad en Espagne. La<br />
somme du déplacement de la rencontre entre l’Avion Bayonnais et la Section paloise a été révélée par nos confrères de France Bleu, elle<br />
serait comprise entre 200.000 et 250.000 €. Pour cette rencontre, l’Avion Bayonnais a « accueilli » 38.646 spectateurs. En comparaison,<br />
quand l’équipe basque joue dans son stade habituel Jean Dauger, la capacité est divisée par deux. « L’opération financière est très bonne<br />
pour le club sinon on ne l’aurait pas faite, répond le président de l’Aviron, Philippe Tayeb. Le coût est important mais on a payé ce qu’on<br />
aurait payé chez nous, mais là c’est pour 39.000 personnes. Vous maîtrisez la règle de trois ? Voilà, vous avez la réponse. » Financièrement,<br />
il n’y a donc pas match entre les deux sites, en revanche sportivement, il y a du grain à moudre. Les Ciel et blanc s’inclinent pour la première<br />
fois de la saison « à domicile ».<br />
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