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N°1196 vendredi 24 novembre 2023<br />
« Le ski a aussi de l’avenir »<br />
Avec une semaine d’avance sur le calendrier prévu, les stations de ski de Val Thorens et de Tignes ont ouvert leurs portes<br />
le week-end dernier. À quelques jours du lancement officiel de la saison des sports d’hiver dans les grands domaines<br />
skiables, les professionnels du tourisme observent un bon taux d’occupation prévisionnel alors qu’en décembre dernier,<br />
une « période de redoux » avait contraint à la fermeture de la moitié des pistes de ski en France.<br />
uelques stations,<br />
pour la plupart en<br />
haute altitude, ont effectué<br />
une « pré-ouverture »<br />
de leurs domaines. C’est le<br />
cas notamment à Tignes et<br />
Val Thorens. Situées en partie<br />
à plus de 2.000 mètres<br />
d’altitude, ces stations ont<br />
ouvert partiellement leurs<br />
pistes aux visiteurs avant le<br />
25 novembre, date du lancement<br />
officiel de la saison hivernale.<br />
« La quantité de<br />
neige n’est pas anormale en<br />
cette période, mais comparé<br />
à ces dernières années, c’est<br />
sûr qu’on est bien gâté », se<br />
réjouit Gilles Jay, responsable<br />
du damage à Val-<br />
Thorens, dans les colonnes<br />
du Dauphiné libéré. « On<br />
[avait] 200 à 300 appels par<br />
jour à l’office de tourisme<br />
pour nous demander quand<br />
on ouvre », racontait le directeur<br />
de l’office de tourisme,<br />
Vincent Lalanne, sur France<br />
3. D’autres domaines, qui espéraient<br />
pouvoir anticiper<br />
leur ouverture grâce aux<br />
fortes chutes de neige du début<br />
du mois, risquent de devoir<br />
patienter : les intempéries<br />
qui ont frappé notamment<br />
la Savoie, la Haute-<br />
Savoie et l’Isère sur fond de<br />
températures très douces, ont<br />
fait fondre une grande partie<br />
du manteau et provoqué de<br />
fortes crues dans les vallées.<br />
Cet hiver, les stations de ski<br />
se préparent à accueillir dix<br />
millions de touristes. La plupart<br />
des stations prévoient<br />
d’ouvrir comme à leur habitude,<br />
courant décembre ou<br />
pour les vacances de Noël,<br />
qui s’annoncent bien remplies,<br />
les dates de congés<br />
coïncidant cette année dans<br />
nombre de pays européens.<br />
« L’ouverture de saison<br />
s’annonce très bien », indique<br />
à l’AFP Vincenzo<br />
Coppola, directeur de l’office<br />
de tourisme de<br />
Montgenèvre (Hautes-<br />
Alpes). Selon l’Association<br />
des maires de stations de<br />
montagne (ANMSM), le<br />
taux d’occupation prévisionnel<br />
pour la première partie de<br />
la saison s’établit à 52 %,<br />
contre 51 % il y a un an. « Le<br />
niveau de réservation est<br />
bon, mais il faut rester prudent<br />
tant les incertitudes économiques<br />
ou géopolitiques<br />
sont nombreuses pour les<br />
Français, qui sont la première<br />
clientèle de leurs montagnes,<br />
et les clientèles<br />
étrangères, notamment<br />
celles de proximité », insiste<br />
dans Le Figaro Jean-Luc<br />
Boch, maire de La Plagne<br />
(Savoie) et président de<br />
l’ANMSM.<br />
Comme l’an dernier, les stations<br />
ont aussi dû trouver des<br />
solutions pour attirer les salariés.<br />
À La Plagne, où 3.000<br />
saisonniers sont recrutés<br />
chaque hiver, la mairie a racheté<br />
des logements.<br />
Soixante-deux appartements<br />
sont mis à disposition de ces<br />
travailleurs. Les stations font<br />
également face aux conséquences<br />
de l’inflation. Selon<br />
le comparateur de séjours<br />
Ski Express, il faut tabler<br />
cette année sur une hausse<br />
globale des prix des séjours<br />
de 9,5 %.<br />
Mais la grande tendance,<br />
c’est l’adaptation au changement<br />
climatique. « Le ski a<br />
aussi de l’avenir. Bien sûr, il<br />
y a moins d’enneigement.<br />
Bien sûr, il va falloir s’y habituer,<br />
et développer une<br />
montagne qui soit attractive<br />
au printemps, en été, mais<br />
qui reste attractive en hiver<br />
», indiquait Olivia<br />
Grégoire, ministre déléguée<br />
au Tourisme, devant un parterre<br />
de professionnels et représentants<br />
d’associations,<br />
guides, réunis, le 26 octobre,<br />
à Chamonix (Haute-Savoie),<br />
lors d’un « sommet pour une<br />
montagne durable ». Dans<br />
cette veine, la Compagnie du<br />
Mont-Blanc devient une entreprise<br />
à mission. Ouvrir davantage<br />
au tourisme la vallée<br />
de Chamonix de cinq à dix<br />
mois par an répond au<br />
« principe de la montagne<br />
quatre saisons », selon son<br />
président, Mathieu<br />
Dechavanne.<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
Sommaire<br />
International<br />
Une vingtaine de millions qui coûtent dix points.....................................................................2<br />
France<br />
Rien ne va plus entre le LOSC et la MEL .............................................................................3<br />
Economie<br />
« On » ouvre sa première boutique française à Paris ............................................................4<br />
Speedo relance la bataille technologique des maillots de bain..............................................5<br />
Nike défend ses technologies brevetées.................................................................................5<br />
L’OL se refinance ...................................................................................................................6<br />
Médias<br />
Changement à la tête du Groupe L’Équipe..............................................................................7<br />
La Lettre du Sport<br />
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International<br />
N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
Le Grand Prix de Las<br />
Vegas attaqué<br />
35.000<br />
Quelque 35.000 spectateurs<br />
engagent une action judiciaire<br />
à l’encontre des organisateurs<br />
du GP de F1 de Las Vegas<br />
après le couac des premiers<br />
essais. Cinq personnes ont été<br />
désignées comme plaignante<br />
dans cette action collective<br />
qui vise à obtenir des dommages-intérêts,<br />
écrit le Las<br />
Vegas Review-Journal.<br />
« Nous défendrons les droits<br />
des fans qui ont parcouru de<br />
grandes distances et payé de<br />
petites fortunes pour assister<br />
à la course, mais qui ont été<br />
privés de cette expérience »,<br />
indique l’avocat Steve<br />
Dimopoulos, conseil de ces<br />
spectateurs, dans un communiqué<br />
relayé par le média de<br />
l’État du Nevada.<br />
La première séance d’essais<br />
libres avait été interrompue<br />
après que l’Espagnol Carlos<br />
Sainz (Ferrari) eut heurté le<br />
couvercle d’une bouche<br />
d’égout. D’abord neutralisée,<br />
la séance initialement programmée<br />
pour durer une<br />
heure avait été définitivement<br />
interrompue, et n’avait pas<br />
permis aux pilotes de faire<br />
plus de cinq tours. Toutes les<br />
plaques d’égout présentes sur<br />
le circuit urbain avaient dû<br />
être vérifiées et sécurisées. La<br />
deuxième et dernière séance<br />
initialement programmée à<br />
minuit heure locale (09h<br />
heure de Paris), avaient commencé<br />
avec 2 h 30 de retard.<br />
Entre-temps, les spectateurs<br />
avaient dû évacuer le circuit<br />
en raison du manque de personnel.<br />
Comme lot de consolation,<br />
les détenteurs d’un<br />
billet pour la seule journée de<br />
jeudi ont reçu un bon d’achat<br />
de 200 $ à dépenser dans les<br />
boutiques du Grand Prix.<br />
Une vingtaine de millions qui coûtent<br />
dix points<br />
La trêve internationale a fait très mal à Everton. La Premier League retire dix points<br />
au club de Liverpool, pour infraction aux règles financières. Désormais relégable,<br />
Everton compte bien faire appel.<br />
n France, les feuilletons<br />
relatifs aux décisions<br />
de la DNCG<br />
ont lieu pendant l’intersaison<br />
estivale. Comme le<br />
marché des transferts, c’est<br />
devenu un « marronnier »<br />
de l’actualité. En<br />
Angleterre, on préfère sanctionner<br />
en pleine saison…<br />
Ainsi, une commission indépendante<br />
de la Premier<br />
League inflige une pénalité<br />
de 10 points à Everton, coupable<br />
d’avoir enfreint les<br />
règles sur le fair-play financier<br />
anglais lors de la saison<br />
2021-2022. La sanction<br />
prend effet immédiatement.<br />
Alors qu’Everton occupait,<br />
En bref<br />
après 12 journées disputées,<br />
la 14e place avec 14 points,<br />
le club se retrouve 19e avec<br />
4 points, soit autant que la<br />
lanterne rouge Burnley.<br />
Un club en plein<br />
bouleversement<br />
Il est reproché à Everton<br />
d’avoir perdu 124,5 millions<br />
de livres sterling<br />
(142 M€ environ) sur une<br />
période de trois ans, alors<br />
que le plafond de pertes<br />
était fixé à 105 millions de<br />
livres (120 M€). Sur une<br />
plus longue période,<br />
Everton, qui construit actuellement<br />
un nouveau<br />
stade et qui est en passe de<br />
changer d’actionnaire majoritaire<br />
(voir La Lettre du<br />
Sport N°1187), a enregistré<br />
des pertes annuelles durant<br />
cinq saisons consécutives,<br />
s’élevant à 430 millions de<br />
livres (environ 500 M€).<br />
Everton dit être « choqué et<br />
déçu » par cette décision jugée<br />
« disproportionnée et<br />
injuste ». Le club annonce<br />
son intention de faire appel.<br />
« La rigueur et la sévérité<br />
de la sanction imposée par<br />
la commission ne reflètent<br />
ni équitablement ni raisonnablement<br />
les preuves présentées<br />
», fustige-t-il.<br />
Emma Hayes entraîneuse la mieux payée au monde. Future entraîneuse de l’équipe nationale<br />
féminine des États-Unis, la Britannique Emma Hayes, l’actuelle manageuse de Chelsea, sera<br />
l’entraîneuse la mieux payée au monde. Son contrat avec la sélection américaine va dépasser le<br />
million de dollars. Le salaire de Hayes atteindrait presque 1,6 M$ (1,47 M€). Un salaire semblable<br />
à celui de Gregg Berhalter à la tête de la sélection masculine.<br />
La NBA mesure l’« intérêt » de Montréal. Le patron de la NBA, Adam Silver, évoque la<br />
volonté d’expansion de la ligue nord-américaine de basket. Alors que les projets de Las Vegas et<br />
Seattle sont bien avancés, il laisse entendre, au micro de NBC Sports Boston, que Montréal pourrait<br />
accueillir une franchise dans le futur. Après Toronto et Vancouver, la principale ville du Québec,<br />
Montréal, pourrait donc accueillir une franchise de NBA. « C’est un très bon marché pour le<br />
basket, estime Adam Silver. Les Toronto Raptors ont fait un bon boulot pour devenir l’équipe du<br />
Canada. Je sais que Montréal est intéressé. Et je sais qu’il y a encore de l’intérêt à Vancouver. »<br />
Seule la franchise de Toronto est encore existante, puisque les Grizzlies ont quitté Vancouver pour<br />
Memphis en 2000. Mais le commissionnaire de la NBA a également laissé entendre qu’une<br />
franchise pourrait s’exporter aussi au Mexique. « Mexico City, c’est plutôt facile. Certes c’est en<br />
haute altitude, 600 mètres de plus que Denver, donc ça affecte un peu les joueurs, mais un vol de<br />
New York à Mexico City est plus court que de New York à Los Angeles. Ce serait incroyable de<br />
s’exporter un jour vers un marché comme Mexico City. » La capitale mexicaine accueille<br />
régulièrement depuis dix ans des matchs de saison régulière de NBA.<br />
2
France<br />
N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />
Rien ne va plus entre le LOSC et la MEL<br />
Damien Castelain, président de la MEL (Métropole européenne de Lille), s’en prend au LOSC pour le paiement des<br />
loyers du stade.<br />
u micro de RMC<br />
Sport, Damien<br />
Castelain revient sur<br />
la relation tendue qu’entretiennent<br />
l’intercommunalité<br />
et le club de football au sujet<br />
de la Decathlon Arena Stade<br />
Pierre-Mauroy dont la MEL<br />
est propriétaire alors que le<br />
LOSC en est le club résident.<br />
À l’issue du match nul<br />
contre Toulouse (1-1), le président<br />
des Dogues, Olivier<br />
Létang, a critiqué la qualité<br />
de la pelouse lilloise. « Il est<br />
normal que le Losc soit insatisfait<br />
» lui répond Damien<br />
Castelain, rappelant que<br />
l’enceinte située à<br />
Villeneuve-d’Ascq avait accueilli<br />
le mois dernier de<br />
nombreux matchs de la<br />
Coupe du monde de rugby.<br />
« On le savait depuis le départ<br />
après cinq matchs de la<br />
Coupe du monde. Il suffit de<br />
regarder les autres villes en<br />
France où il y a eu du rugby<br />
et elles n’ont pas toutes<br />
changé la pelouse. Cela a un<br />
coût, à un moment où les<br />
gens souffrent des inondations,<br />
des conflits… » a surenchérit<br />
Damien Castelain.<br />
Mais derrière la qualité de la<br />
pelouse, se cache un autre<br />
foyer de tension. Surpris par<br />
les déclarations de la direction<br />
du LOSC, qui souhaitait<br />
racheter le stade en 2022, le<br />
président de la MEL dégaine<br />
: « La MEL dépense<br />
30 M€ par an pour financer<br />
un équipement et un stade<br />
dédiés à l’équipe du LOSC.<br />
Donc nous critiquer sur la<br />
cherté du loyer… Nous ne<br />
sommes pas dans un petit<br />
stade. »<br />
« On ne comprend pas cette<br />
envolée, reprend l’élu.<br />
Surtout que quand on se<br />
plaint, il faudrait aussi<br />
quand même payer ses<br />
loyers. Ce qui n’est pas le<br />
cas du Losc depuis 2021 et<br />
2022 (trois trimestres en<br />
2021 et un trimestre en 2022,<br />
ndlr). » Bout à bout, le club<br />
lillois serait redevable de<br />
6,5 M€ à la MEL.<br />
La situation ne risque pas de<br />
s’améliorer. Au lendemain<br />
de la prise de parole<br />
d’Olivier Létang, le LOSC<br />
aurait reçu un mail des finances<br />
publiques. Les<br />
comptes du club pourraient<br />
être saisis afin de rembourser<br />
cette somme. « Nous<br />
sommes des hommes intelligents,<br />
on réglera les<br />
choses… Son courroux s’atténuera<br />
sans doute et nous<br />
reprendrons des relations<br />
nécessaires et suffisantes<br />
pour que l’ensemble des<br />
supporteurs ne subissent ce<br />
genre d’envolées » a conclu<br />
Damien Castelain lors de<br />
son intervention.<br />
©Icon Sport<br />
En bref<br />
La LNB retire trois victoires au Limoges CSP. Le gendarme financier de la Ligue nationale de basket (LNB) retire trois victoires en<br />
championnat et inflige une amende de 15.000 € au Limoges CSP en raison de ses comptes. « Le Conseil Supérieur de Gestion a constaté<br />
une dégradation significative entre l’estimé des comptes au 30 juin 2023 et les comptes clôturés au 30 juin 2023 », indique la LNB. Après<br />
avoir essuyé un déficit de près de 500.000 € la saison dernière, le club limougeaud a terminé le dernier exercice avec plus d’1 million<br />
d’euros de pertes selon les estimations. La sanction est d’autant plus délicate que cette année est particulière avec trois descentes ! Les<br />
places seront donc chères. Le club limougeaud, champion d’Europe il y a trente ans, va effectuer un recours de gracieux devant le Conseil<br />
supérieur de gestion afin de faire appel de cette sanction.<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
Name and shame. La Ligue de Football Professionnel (LFP) dévoile une liste de soixante joueurs et éducateurs, dont plusieurs de<br />
Ligue 1 et Ligue 2, sanctionnés pour ne pas avoir respecté l’interdiction des paris sportifs. Sur les soixante personnes sanctionnées, une<br />
grande majorité est des jeunes joueurs, âgés pour la majorité de moins de 21 ans. Les sanctions vont d’une simple amende à plusieurs<br />
matches de suspension. Les plus lourdement sanctionnés ont écopé de cinq matches de suspension ferme et d’une amende de 500 €.<br />
Le stade Francis-Le Blé interdit d’accès jusqu’au 30 novembre. En raison des dégâts causés par la tempête Ciaran sur le stade<br />
Francis-Le Blé dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 novembre, la Ville de Brest (Finistère) prolonge son arrêté municipal, interdisant<br />
l’usage de l’enceinte jusqu’au 30 novembre. L’essentiel des dégâts avait notamment été observé sur la toiture d’une des tribunes. Une<br />
entreprise spécialisée dans le travail en hauteur a été dépêchée pour entamer des travaux afin que l’enceinte soit en état pour accueillir la<br />
rencontre de Ligue 1 entre le Stade Brestois et Clermont, dimanche 3 décembre. Initialement prévu à Le Blé ce 25 novembre, la LFP<br />
confirme l’inversion du match de Ligue 2 entre Concarneau et Amiens, qui aura finalement lieu dans la Somme.<br />
3
Economie<br />
N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
Quiksilver et Roxy se<br />
lancent dans la location de<br />
vêtements<br />
Plutôt que de stocker dans ses<br />
placards combinaisons de<br />
surf, vêtements et accessoires<br />
de ski et snowboard,<br />
Boardriders Rental propose<br />
de les louer (à partir de 10 €<br />
par jour pour une combinaison<br />
de surf pour homme).<br />
« La location est une réponse<br />
à l’évolution des usages de<br />
notre communauté qui souhaite<br />
accéder à des produits<br />
techniques de haute qualité à<br />
certains moments de l’année.<br />
Avec ce modèle, nous accompagnons<br />
l’engouement pour<br />
la pratique du surf, du ski et<br />
du snow pour démocratiser<br />
l’accès aux équipements, explique<br />
François Latterrade,<br />
directeur de Quiksilver<br />
Europe. C’est aussi une réponse<br />
à la préservation de<br />
l’environnement. La location<br />
s’inscrit dans une volonté<br />
d’évoluer vers plus de circularité,<br />
pour fabriquer moins<br />
et consommer mieux. La<br />
France est pionnière et pilote<br />
pour la location. C’est une<br />
grande fierté. » Pour l’instant,<br />
Boardriders Rental est uniquement<br />
disponible en<br />
France.<br />
Lancée en partenariat avec la<br />
start-up Lizee, la plateforme<br />
permet de louer les produits<br />
grâce à sa solution de recommerce.<br />
Il suffit d’indiquer ses<br />
dates de réservation de séjour<br />
et les pièces dont vous avez<br />
besoin pour les recevoir deux<br />
jours avant son départ. Au retour<br />
de son séjour, le produit<br />
est à renvoyer.<br />
L’idée pour Boardriders est de<br />
multiplier pour chaque pièce<br />
le temps d’utilisation et le<br />
nombre de personnes utilisatrices,<br />
le tout permettant ainsi<br />
une diminution de la production<br />
et de l’impact environnemental.<br />
« On » ouvre sa première boutique<br />
française à Paris<br />
Après Zurich, sa ville natale et Londres (deux boutiques), la marque de sport suisse<br />
On s’installe à Paris. Spécialiste du running, la marque qui se diversifie dans d’autres<br />
sports et le sportstyle depuis son entrée à la bourse de New-York en 2021, vient<br />
d’ouvrir sur 250 mètres carrés sous les arcades du Marché Saint-Germain, dans le<br />
VIème arrondissement de la capitale.<br />
lus qu’un lieu de<br />
commerce, ce flagship<br />
parisien qui<br />
ouvre un peu moins d’un an<br />
avant les Jeux Olympiques<br />
de Paris doit permettre à la<br />
marque d’animer une communauté<br />
de sportifs. « A<br />
l’image des racines d’On,<br />
notre magasin est fondé sur<br />
la culture du running. Pour<br />
cette première boutique à<br />
Paris, nous nous sommes<br />
inspirés des textures et des<br />
matériaux présents sur les<br />
parcours de course à pied<br />
de la ville », explique<br />
Nicolas Martin, responsable<br />
des environnements<br />
de marque chez On.<br />
En bref<br />
« À l’entrée, la collection<br />
de chaussures et la technologie<br />
de On sont mises en<br />
avant, avec un écran géant<br />
au plafond, un storytelling<br />
produit et la fameuse expérience<br />
d’essayage avec le<br />
système Magic Wall - une<br />
installation signature de la<br />
marque qui offre une vue<br />
entière de l’offre chaussure<br />
et un accès immédiat à tous<br />
les modèles et toutes les<br />
tailles », explique la<br />
marque. Plus loin dans le<br />
magasin, l’équipe d’architectes<br />
a réalisé un clin<br />
d’oeil aux jardins à la française.<br />
« Les modules en béton<br />
de différentes tailles<br />
font allusion aux haies avec<br />
leur texture et leurs surfaces<br />
rugueuses, en hommage<br />
à l’art topiaire. Au<br />
centre, le podium rond en<br />
aluminium rappelle une<br />
grande fontaine d’eau.<br />
Marcher entre les blocs incurvés<br />
donne aux visiteurs<br />
l’impression de se promener<br />
dans un jardin »,<br />
avance même la marque.<br />
« L’ouverture à Paris est<br />
une suite logique pour le<br />
marché français. Nous souhaitons<br />
continuer à nous<br />
rapprocher de la communauté<br />
locale et ce magasin<br />
sera un atout pour s’engager<br />
auprès des runners parisiens,<br />
et de ceux qui visiteront<br />
la capitale lors des<br />
prochains grands événements,<br />
notamment en<br />
2024 », souligne Bianca<br />
Pestalozzi, General<br />
Manager EMEA de On.<br />
La marque de sport suisse,<br />
dont l’ex-tennisman Roger<br />
Federer détient 3 % du capital,<br />
étend ainsi son réseau<br />
de magasins. Lors de ses<br />
derniers résultats trimestriels,<br />
présentés en août, le<br />
groupe avançait viser un<br />
chiffre d’affaires annuel<br />
d’1,76 milliard de francs<br />
suisses en 2023.<br />
Circle Sportswear lève 4 M€. La jeune marque française Circle Sportswear annonce une levée<br />
de fonds en série A de 4 M€. Circle Sportswear, fondée en 2020 avec l’ambition de développer une<br />
marque de sport développant des modèles d’économie circulaire, se rend en cette fin novembre sur<br />
le salon dédié à la distribution d’articles de sport Ispo à Munich pour présenter sa chaussure de<br />
running biosourcée lancée en précommande en début d’année et qui sera livrée au printemps 2024.<br />
4
Economie<br />
N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
Speedo relance la bataille<br />
technologique des maillots de bain<br />
L’équipementier Speedo lance ce qu’il désigne lui-même comme les maillots de bain<br />
les plus rapides au monde, à quelques mois des Jeux Olympiques de Paris, ravivant<br />
ainsi le débat sur le « dopage technologique » dans la natation.<br />
n 2008, Speedo avait<br />
créé la polémique<br />
avec son maillot de<br />
bain « LZR Racer suit »,<br />
une combinaison intégrale<br />
développée avec l’aide de<br />
la NASA qui a monopolisé<br />
les médailles et battus de<br />
nombreux records lors des<br />
JO de Pékin. Après les 43<br />
records mondiaux établis<br />
Nike défend ses technologies<br />
brevetées<br />
L’équipementier sportif Nike dépose plainte devant deux cours fédérales (au<br />
Massachusetts et en Californie), accusant ses concurrents d’utiliser l’une de ses<br />
technologies pour fabriquer les tiges de certaines baskets.<br />
ike soutient que<br />
plusieurs chaussures<br />
de sport New<br />
Balance et baskets<br />
Skechers utilisent sa technologie<br />
brevetée<br />
« Flyknit », développée par<br />
le groupe pour ses modèles<br />
de course, de football et de<br />
basket-ball. Selon l’équipementier<br />
américain Flyknit<br />
« utilise des fibres ultra-résistantes<br />
pour créer des<br />
tiges légères avec des zones<br />
lors des Mondiaux 2009 à<br />
Rome, la combinaison en<br />
polyuréthane a finalement<br />
été interdite par les instances<br />
internationales, tout<br />
comme celles développées<br />
par ses rivaux Arena et<br />
TYR Sports. Aujourd’hui,<br />
les costumes doivent être<br />
fabriqués à partir de matières<br />
textiles et ne peuvent<br />
ciblées de maintien, d’extension<br />
et de respirabilité<br />
». Ce procédé permet à<br />
l’entreprise basée dans<br />
l’Oregon de fabriquer des<br />
tiges haute performance<br />
tout en réduisant ses besoins<br />
en matériaux et sa<br />
production de déchets.<br />
s’allonger que de la taille<br />
jusqu’au sommet des genoux<br />
pour les hommes, des<br />
épaules aux genoux pour<br />
les femmes. Le nouveau<br />
modèle de Speedo, le<br />
Fatskin LZR, est autorisé<br />
par World Aquatics. Il a été<br />
développé grâce à un matériel<br />
développé par<br />
Lamoral, qui a fabriqué un<br />
revêtement utilisé pour<br />
protéger les satellites dans<br />
l’espace !<br />
Confectionné pour les nageurs<br />
professionnels, les<br />
combinaisons de Speedo<br />
sont vendues à 370 livres<br />
(420 €) pour les femmes et<br />
235 livres (270 €) pour les<br />
hommes.<br />
Nike exige des réparations<br />
sous forme de dommages<br />
et intérêts, ainsi qu’une décision<br />
de justice permanente<br />
empêchant New<br />
Balance et Skechers de<br />
continuer à utiliser la technologie<br />
brevetée.<br />
Adidas, Puma et<br />
Lululemon ont déjà fini devant<br />
les tribunaux pour la<br />
même raison. Adidas et<br />
Puma ont préféré régler<br />
l’affaire à l’amiable, mais<br />
le litige entre Nike et l’entreprise<br />
canadienne n’est<br />
toujours pas résolu.<br />
Wheere déploiera sa<br />
technologie aux JO de Paris<br />
2024<br />
La société installée dans<br />
l’Hérault a mis au point une<br />
technologie capable de transpercer<br />
jusqu’à 30 mètres de<br />
murs et de localiser au mètre<br />
près un individu ou un objet<br />
situé en sous-sol, dans un tunnel,<br />
un réseau de métro, à l’intérieur<br />
d’un bâtiment. Wheere<br />
s’attaque à un marché de<br />
taille. « Le GPS ne fonctionne<br />
pas, ou très mal, en intérieur,<br />
alors que l’indoor représente<br />
95 % des activités économiques<br />
», relève Pierre-<br />
Arnaud Coquelin, PDG de<br />
l’entreprise créée en 2020 à<br />
Castelnau-le-Lez (Hérault) et<br />
ex-dirigeant de Mac Lloyd,<br />
spécialisée dans les GPS dédiés<br />
au sport de haut niveau.<br />
Par exemple, la solution permettra<br />
de géolocaliser un<br />
pompier, un policier ou un<br />
militaire en intervention, lors<br />
d’un incendie, une prise<br />
d'otages ou une attaque terroriste.<br />
L’objectif est « de pouvoir<br />
coordonner leurs actions<br />
depuis l’extérieur, ou de venir<br />
en aide rapidement à d’éventuels<br />
blessés », détaille le<br />
PDG.<br />
Cette rupture technologique<br />
va être déployée l’an prochain<br />
pour les Jeux Olympiques de<br />
Paris, dans le cadre d’un partenariat<br />
avec la brigade des<br />
Sapeurs-Pompiers de Paris, à<br />
Los Angeles et dans trois sites<br />
industriels français. Ces marchés<br />
requièrent la fabrication<br />
de 50 antennes, dans un atelier<br />
situé à Lyon.<br />
Pour amorcer l’industrialisation<br />
et déployer sa solution,<br />
Wheere vient de lever 11 M€<br />
auprès du Blast.Club, de<br />
Sofilaro (Crédit Agricole du<br />
Languedoc), de Bpifrance et<br />
de trois business angels :<br />
Arnaud Frey (Extia), Adrien<br />
Montfort (Sorare ) et du producteur<br />
Arthur.<br />
5
Economie<br />
N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />
L’OL se refinance<br />
Avant un passage crucial devant la DNCG à la fin du mois, OL Groupe annonce « un accord préliminaire avec un<br />
groupe d’institutions financières mondiales de premier plan, pour un refinancement de la grande majorité de sa dette et de<br />
celle de sa filiale Olympique Lyonnais SASU, pour un montant total de 320 M€, à long terme ».<br />
L groupe souligne<br />
qu’il s’agit « d’une<br />
étape décisive dans<br />
la mise en place du refinancement<br />
prochain qui permettra<br />
à OL Groupe et à sa filiale<br />
Olympique Lyonnais<br />
SASU de rembourser le<br />
solde de la dette long terme «<br />
stade », les prêts PGE<br />
contractés pendant les années<br />
COVID et d’autres<br />
dettes souscrites auprès de<br />
parties privées (dont<br />
Holnest) ». Un refinancement<br />
de créances permet de<br />
regrouper les dettes auprès<br />
d’un seul organisme, et au<br />
prix d’un allongement du<br />
remboursement, de baisser le<br />
montant des échéances. La<br />
trésorerie dit « merci ». En<br />
revanche, la dette dure plus<br />
longtemps<br />
Selon l’OL, « ce nouveau financement<br />
devrait être plus<br />
souple pour le Groupe à divers<br />
égards, notamment en<br />
éliminant des engagements<br />
restrictifs substantiels figurant<br />
dans les contrats de financement<br />
existants au titre<br />
desquels certaines décisions<br />
du Groupe étaient soumises<br />
à l’approbation préalable<br />
des créanciers ».<br />
Le closing du nouveau financement<br />
devrait intervenir<br />
d’ici le 31 décembre, sous réserve<br />
d’un accord sur la documentation<br />
définitive et la<br />
satisfaction de différentes<br />
conditions usuelles. « Nous<br />
sommes extrêmement satisfaits<br />
du leadership de<br />
Goldman Sachs en tant que<br />
conseiller dans le cadre de<br />
ce refinancement, qui rassemble<br />
un certain nombre<br />
d’institutions de premier<br />
plan pour soutenir le plan<br />
d’affaires d’OL Groupe »,<br />
indique John Textor,<br />
Président-Directeur général<br />
d’OL Groupe. « La confirmation<br />
des principales<br />
agences de notation de crédit<br />
et la qualité de nos nouveaux<br />
investisseurs témoignent de<br />
la force de la marque OL, de<br />
l’amélioration de la situation<br />
financière du groupe et de la<br />
solidité de son plan d’affaires<br />
pour l’avenir. »<br />
Les agences de notation<br />
KBRA Europe et DBRS<br />
Morningstar ont respectivement<br />
attribué une notation financière<br />
indicative de BBB+<br />
et BBB sur la structure envisagée,<br />
précise encore OL<br />
Groupe.<br />
Cette annonce intervient<br />
alors que l’OL tentera de<br />
convaincre la DNCG de sa<br />
bonne santé financière le 28<br />
novembre, avec comme objectif<br />
de voir le gendarme financier<br />
du football français<br />
lever l’encadrement des salaires<br />
et des transferts imposé<br />
au club rhodanien l’été dernier.<br />
Toutefois le calendrier<br />
laisse la question en suspens.<br />
L’OL passera en effet devant<br />
la DNCG avant la conclusion<br />
de son accord de refinancement,<br />
tandis que la cession<br />
effective d’OL Reign<br />
n’a pas été annoncée. Cet<br />
été, la DNCG avait sanctionné<br />
l’OL pour ses promesses<br />
non tenues.<br />
Bientôt une entrée sur la<br />
Bourse américaine ?<br />
Cette restructuration de la<br />
dette pourrait être qu’une<br />
l’étape. La prochaine pourrait<br />
consister en une cotation<br />
sur le marché américain pour<br />
procéder à une levée de<br />
fonds en 2024.<br />
Les transferts font la hausse du 1er trimestre 2023-2024<br />
OL Groupe communique le bilan de son activité du premier trimestre 2023-2024, présentant une « progression de + 22 % du total des<br />
produits des activités ».<br />
Avec 123,1 M€, le total des produits des activités d’OL Groupe apparaît en hausse de 22,1 M€ (soit + 22 %). OL Groupe insiste aussi sur<br />
une hausse de 7 % de sa recette « match day » et un revenu moyen par spectateur « match day » en augmentation de 14 %.<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
Dans le détail, c’est la trading joueur qui apporte la plus grosse pierre à l’édifice avec 90,5 M€, soit + 46,6 M€ par rapport à l’exercice N<br />
-1. Il comprend les transferts de Barcola au PSG (38,2 M€), de Lukeba à Leipzig (29 M€) ou encore de Faivre à Bournemouth (13,5 M€),<br />
ce sont ceux qui pèsent les plus lourd, les autres se situant en dessous des 5 M€.<br />
L’activité « Events » s’établit à 6,2 M€, en progression de +1,0 M€. Le Groupama Stadium a notamment accueilli trois matchs de la Coupe<br />
de monde de rugby sur la période, et le concert des Red Hot Chili Peppers en juillet 2023.<br />
Tous les autres postes apparaissent, avec plus ou moins d’ampleur, en recul. Les produits de la marque sont à 5,3 M€ (- 0,9 M€ par rapport<br />
à N -1) et les partenariats/publicité sont à 7,7 M€ (- 1,5 M€). On relève que les droits TV et marketing sont de 7,2 M€, un recul de – 19,3 M€,<br />
une large partie étant liée à une rentrée exceptionnelle en N-1 et selon le communiqué ils seraient sans cela seulement en retrait de 2,8 M€,<br />
« un recul lié à un classement provisoire défavorable ». Enfin, côté billetterie, le produit est de 6,3 M€, en baisse de 3,8 M€ par rapport à la<br />
même période l’année dernière, cela malgré une augmentation de la recette moyenne « match day » (2,3 M€ contre 2,1 M€) et de la recette<br />
moyenne par spectateur (53 M€ contre 47 au 30 septembre 2022).<br />
6
Médias<br />
N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />
LA LETTRE DU SPORT<br />
Changement à la tête du Groupe<br />
L’Équipe<br />
Laurent Prud’homme quitte son poste pour diriger l’Olympique Lyonnais. Aurore<br />
Amaury, prend la direction générale du Groupe L’Équipe par intérim, annonce le<br />
groupe familial.<br />
moins d’un an de<br />
l’Euro de football<br />
et surtout des Jeux<br />
Olympiques et Paralympiques<br />
de Paris 2024, la direction<br />
du Groupe<br />
L’Équipe va prendre un<br />
autre visage. Après moins<br />
de trois ans à la tête du premier<br />
média sportif français,<br />
son directeur général<br />
Laurent Prud’homme passe<br />
la main pour prendre la direction<br />
générale de<br />
l’Olympique Lyonnais. Un<br />
départ surprise auquel le<br />
groupe réagit avec une nomination<br />
en interne.<br />
« Aurore Amaury, prend la<br />
direction Générale du<br />
Groupe L’Équipe par intérim<br />
», annonce le groupe<br />
familial.<br />
Aurore Amaury, 49 ans, codirige<br />
déjà Groupe Amaury<br />
aux côtés de son frère, Jean-<br />
Etienne Amaury. Les activités<br />
de l’entreprise sont réparties<br />
en deux pôles : d’un<br />
côté les médias avec le quotidien<br />
L’Équipe et la Chaîne<br />
L’Équipe, et de l’autre ASO<br />
(Amaury Sport<br />
Organisation), la société qui<br />
assure l’organisation de<br />
grands événements sportifs<br />
dont le Tour de France.<br />
Alors que son frère est<br />
chargé d’ASO, Aurore<br />
Amaury supervise déjà depuis<br />
2016 le Groupe<br />
L’Équipe en tant que présidente.<br />
Ancien d’Eurosport, où il<br />
avait notamment été chargé<br />
des achats de droits sportifs,<br />
Laurent Prud’homme a rejoint<br />
le Groupe L’Équipe<br />
début 2021. Il a mené une<br />
stratégie de développement<br />
de la plateforme numérique<br />
et de la société de production<br />
audiovisuelle, 21<br />
Production. Afin de mieux<br />
monétiser le recrutement<br />
d’abonnés, il a stoppé cet<br />
été l’inclusion des contenus<br />
numériques de L’Équipe<br />
dans l’offre Canal+ Sport,<br />
qui représentait 200.000<br />
abonnements. Cela réduisait<br />
drastiquement le parc<br />
d’abonnés de la plateforme<br />
sportive, à environ 150.000.<br />
Nouveau CEO de l’OL<br />
A l’Olympique lyonnais, il<br />
remplacera Santiago Cucci<br />
au poste de CEO (Chief<br />
Executive Officer). Comme<br />
pour son arrivée au sein du<br />
Groupe L’Équipe, alors<br />
touché par l’arrêt des compétitions<br />
pendant de longs<br />
mois en 2020 pour cause de<br />
pandémie, il devra faire<br />
face à une situation compliquée.<br />
Sportivement d’une<br />
part, et financièrement,<br />
d’autre part. Les comptes<br />
d’OL Groupe sont dans le<br />
rouge. Son propriétaire<br />
John Textor a récemment<br />
engagé une vaste restructuration<br />
qui doit recentrer ses<br />
activités sur le football masculin,<br />
et doit bientôt procéder<br />
à un refinancement de<br />
sa dette à hauteur de<br />
320 M€.<br />
Victoire écrasante des Bleus<br />
Pas seulement sur le terrain avec le score sans appel de 14-0 face à<br />
28,5% Gibraltar. Samedi soir, TF1 est arrivée largement en tête des audiences<br />
avec le match de qualifications au Championnat d’Europe opposant la<br />
France à Gibraltar. La victoire écrasante des Bleus a été suivie par 5,7 millions de téléspectateurs,<br />
soit 28,5 % de part d’audience. Très loin derrière, France 2 a attiré 3,6 millions de téléspectateurs,<br />
soit 19,4 % de PDA.<br />
©Abaca/Icon Sport<br />
En bref<br />
GCN + va fermer ses portes.<br />
La plateforme digitale 100<br />
cycliste GCN + cessera ses<br />
activités à compter du 19<br />
décembre annonce Global<br />
Cycling News. Lancée en 2021,<br />
la plateforme digitale est le<br />
principal diffuseur de cyclisme<br />
en France. « Cette décision vient<br />
de notre société mère Warner<br />
Bros Discovery (WBD) et est<br />
motivée par sa stratégie<br />
mondiale visant à consolider ses<br />
services de streaming et à<br />
proposer du contenu dans moins<br />
d’endroits, permettant ainsi aux<br />
clients d’accéder plus<br />
facilement et de découvrir<br />
davantage de contenu », détaille<br />
GCN. Outre la diffusion en<br />
direct de la quasi-totalité des<br />
courses professionnelles,<br />
GCN + se voulait le « Netflix du<br />
cyclisme » avec de nombreux<br />
films et documentaires autour de<br />
la pratique cycliste et le sport<br />
professionnel disponible. Si<br />
l’application ferme ses portes, le<br />
reste des activités liées à GCN<br />
se poursuivent. Pour suivre la<br />
saison 2024 de cyclisme, il<br />
faudra se tourner vers Eurosport,<br />
appartenant également à WBD.<br />
En Europe, la diffusion des<br />
courses devrait également être<br />
accessible sur le catalogue<br />
Discovery +.<br />
Entreprises citées<br />
Circle Sportwear........................4<br />
Discovery ..................................7<br />
Groupe L’Équipe ......................7<br />
Nike ..........................................5<br />
OL Groupe ................................6<br />
On..............................................4<br />
Quiksilver..................................4<br />
Speedo ......................................5<br />
TF1 ............................................7<br />
Wheere ......................................5<br />
7
International<br />
N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />
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