22.11.2023 Views

LDS1196

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

N°1196 vendredi 24 novembre 2023<br />

« Le ski a aussi de l’avenir »<br />

Avec une semaine d’avance sur le calendrier prévu, les stations de ski de Val Thorens et de Tignes ont ouvert leurs portes<br />

le week-end dernier. À quelques jours du lancement officiel de la saison des sports d’hiver dans les grands domaines<br />

skiables, les professionnels du tourisme observent un bon taux d’occupation prévisionnel alors qu’en décembre dernier,<br />

une « période de redoux » avait contraint à la fermeture de la moitié des pistes de ski en France.<br />

uelques stations,<br />

pour la plupart en<br />

haute altitude, ont effectué<br />

une « pré-ouverture »<br />

de leurs domaines. C’est le<br />

cas notamment à Tignes et<br />

Val Thorens. Situées en partie<br />

à plus de 2.000 mètres<br />

d’altitude, ces stations ont<br />

ouvert partiellement leurs<br />

pistes aux visiteurs avant le<br />

25 novembre, date du lancement<br />

officiel de la saison hivernale.<br />

« La quantité de<br />

neige n’est pas anormale en<br />

cette période, mais comparé<br />

à ces dernières années, c’est<br />

sûr qu’on est bien gâté », se<br />

réjouit Gilles Jay, responsable<br />

du damage à Val-<br />

Thorens, dans les colonnes<br />

du Dauphiné libéré. « On<br />

[avait] 200 à 300 appels par<br />

jour à l’office de tourisme<br />

pour nous demander quand<br />

on ouvre », racontait le directeur<br />

de l’office de tourisme,<br />

Vincent Lalanne, sur France<br />

3. D’autres domaines, qui espéraient<br />

pouvoir anticiper<br />

leur ouverture grâce aux<br />

fortes chutes de neige du début<br />

du mois, risquent de devoir<br />

patienter : les intempéries<br />

qui ont frappé notamment<br />

la Savoie, la Haute-<br />

Savoie et l’Isère sur fond de<br />

températures très douces, ont<br />

fait fondre une grande partie<br />

du manteau et provoqué de<br />

fortes crues dans les vallées.<br />

Cet hiver, les stations de ski<br />

se préparent à accueillir dix<br />

millions de touristes. La plupart<br />

des stations prévoient<br />

d’ouvrir comme à leur habitude,<br />

courant décembre ou<br />

pour les vacances de Noël,<br />

qui s’annoncent bien remplies,<br />

les dates de congés<br />

coïncidant cette année dans<br />

nombre de pays européens.<br />

« L’ouverture de saison<br />

s’annonce très bien », indique<br />

à l’AFP Vincenzo<br />

Coppola, directeur de l’office<br />

de tourisme de<br />

Montgenèvre (Hautes-<br />

Alpes). Selon l’Association<br />

des maires de stations de<br />

montagne (ANMSM), le<br />

taux d’occupation prévisionnel<br />

pour la première partie de<br />

la saison s’établit à 52 %,<br />

contre 51 % il y a un an. « Le<br />

niveau de réservation est<br />

bon, mais il faut rester prudent<br />

tant les incertitudes économiques<br />

ou géopolitiques<br />

sont nombreuses pour les<br />

Français, qui sont la première<br />

clientèle de leurs montagnes,<br />

et les clientèles<br />

étrangères, notamment<br />

celles de proximité », insiste<br />

dans Le Figaro Jean-Luc<br />

Boch, maire de La Plagne<br />

(Savoie) et président de<br />

l’ANMSM.<br />

Comme l’an dernier, les stations<br />

ont aussi dû trouver des<br />

solutions pour attirer les salariés.<br />

À La Plagne, où 3.000<br />

saisonniers sont recrutés<br />

chaque hiver, la mairie a racheté<br />

des logements.<br />

Soixante-deux appartements<br />

sont mis à disposition de ces<br />

travailleurs. Les stations font<br />

également face aux conséquences<br />

de l’inflation. Selon<br />

le comparateur de séjours<br />

Ski Express, il faut tabler<br />

cette année sur une hausse<br />

globale des prix des séjours<br />

de 9,5 %.<br />

Mais la grande tendance,<br />

c’est l’adaptation au changement<br />

climatique. « Le ski a<br />

aussi de l’avenir. Bien sûr, il<br />

y a moins d’enneigement.<br />

Bien sûr, il va falloir s’y habituer,<br />

et développer une<br />

montagne qui soit attractive<br />

au printemps, en été, mais<br />

qui reste attractive en hiver<br />

», indiquait Olivia<br />

Grégoire, ministre déléguée<br />

au Tourisme, devant un parterre<br />

de professionnels et représentants<br />

d’associations,<br />

guides, réunis, le 26 octobre,<br />

à Chamonix (Haute-Savoie),<br />

lors d’un « sommet pour une<br />

montagne durable ». Dans<br />

cette veine, la Compagnie du<br />

Mont-Blanc devient une entreprise<br />

à mission. Ouvrir davantage<br />

au tourisme la vallée<br />

de Chamonix de cinq à dix<br />

mois par an répond au<br />

« principe de la montagne<br />

quatre saisons », selon son<br />

président, Mathieu<br />

Dechavanne.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Sommaire<br />

International<br />

Une vingtaine de millions qui coûtent dix points.....................................................................2<br />

France<br />

Rien ne va plus entre le LOSC et la MEL .............................................................................3<br />

Economie<br />

« On » ouvre sa première boutique française à Paris ............................................................4<br />

Speedo relance la bataille technologique des maillots de bain..............................................5<br />

Nike défend ses technologies brevetées.................................................................................5<br />

L’OL se refinance ...................................................................................................................6<br />

Médias<br />

Changement à la tête du Groupe L’Équipe..............................................................................7<br />

La Lettre du Sport<br />

GROUPE SPORT.FR SA<br />

BP 40077<br />

66050 PERPIGNAN CEDEX<br />

E-mail : sport@sport.fr<br />

Service abonnements<br />

Tél. 09 70 40 65 15<br />

E-mail : commercial@sport.fr<br />

Disponible uniquement sur abonnement<br />

Directeur de la publication :<br />

David Tomaszek<br />

Rédacteur en chef :<br />

Emmanuel Frattali<br />

Dépôt légal à parution<br />

ISSN 1282-1365<br />

Commission paritaire 1022T89411<br />

Imprimerie Domenica Media / Espagne


International<br />

N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Le Grand Prix de Las<br />

Vegas attaqué<br />

35.000<br />

Quelque 35.000 spectateurs<br />

engagent une action judiciaire<br />

à l’encontre des organisateurs<br />

du GP de F1 de Las Vegas<br />

après le couac des premiers<br />

essais. Cinq personnes ont été<br />

désignées comme plaignante<br />

dans cette action collective<br />

qui vise à obtenir des dommages-intérêts,<br />

écrit le Las<br />

Vegas Review-Journal.<br />

« Nous défendrons les droits<br />

des fans qui ont parcouru de<br />

grandes distances et payé de<br />

petites fortunes pour assister<br />

à la course, mais qui ont été<br />

privés de cette expérience »,<br />

indique l’avocat Steve<br />

Dimopoulos, conseil de ces<br />

spectateurs, dans un communiqué<br />

relayé par le média de<br />

l’État du Nevada.<br />

La première séance d’essais<br />

libres avait été interrompue<br />

après que l’Espagnol Carlos<br />

Sainz (Ferrari) eut heurté le<br />

couvercle d’une bouche<br />

d’égout. D’abord neutralisée,<br />

la séance initialement programmée<br />

pour durer une<br />

heure avait été définitivement<br />

interrompue, et n’avait pas<br />

permis aux pilotes de faire<br />

plus de cinq tours. Toutes les<br />

plaques d’égout présentes sur<br />

le circuit urbain avaient dû<br />

être vérifiées et sécurisées. La<br />

deuxième et dernière séance<br />

initialement programmée à<br />

minuit heure locale (09h<br />

heure de Paris), avaient commencé<br />

avec 2 h 30 de retard.<br />

Entre-temps, les spectateurs<br />

avaient dû évacuer le circuit<br />

en raison du manque de personnel.<br />

Comme lot de consolation,<br />

les détenteurs d’un<br />

billet pour la seule journée de<br />

jeudi ont reçu un bon d’achat<br />

de 200 $ à dépenser dans les<br />

boutiques du Grand Prix.<br />

Une vingtaine de millions qui coûtent<br />

dix points<br />

La trêve internationale a fait très mal à Everton. La Premier League retire dix points<br />

au club de Liverpool, pour infraction aux règles financières. Désormais relégable,<br />

Everton compte bien faire appel.<br />

n France, les feuilletons<br />

relatifs aux décisions<br />

de la DNCG<br />

ont lieu pendant l’intersaison<br />

estivale. Comme le<br />

marché des transferts, c’est<br />

devenu un « marronnier »<br />

de l’actualité. En<br />

Angleterre, on préfère sanctionner<br />

en pleine saison…<br />

Ainsi, une commission indépendante<br />

de la Premier<br />

League inflige une pénalité<br />

de 10 points à Everton, coupable<br />

d’avoir enfreint les<br />

règles sur le fair-play financier<br />

anglais lors de la saison<br />

2021-2022. La sanction<br />

prend effet immédiatement.<br />

Alors qu’Everton occupait,<br />

En bref<br />

après 12 journées disputées,<br />

la 14e place avec 14 points,<br />

le club se retrouve 19e avec<br />

4 points, soit autant que la<br />

lanterne rouge Burnley.<br />

Un club en plein<br />

bouleversement<br />

Il est reproché à Everton<br />

d’avoir perdu 124,5 millions<br />

de livres sterling<br />

(142 M€ environ) sur une<br />

période de trois ans, alors<br />

que le plafond de pertes<br />

était fixé à 105 millions de<br />

livres (120 M€). Sur une<br />

plus longue période,<br />

Everton, qui construit actuellement<br />

un nouveau<br />

stade et qui est en passe de<br />

changer d’actionnaire majoritaire<br />

(voir La Lettre du<br />

Sport N°1187), a enregistré<br />

des pertes annuelles durant<br />

cinq saisons consécutives,<br />

s’élevant à 430 millions de<br />

livres (environ 500 M€).<br />

Everton dit être « choqué et<br />

déçu » par cette décision jugée<br />

« disproportionnée et<br />

injuste ». Le club annonce<br />

son intention de faire appel.<br />

« La rigueur et la sévérité<br />

de la sanction imposée par<br />

la commission ne reflètent<br />

ni équitablement ni raisonnablement<br />

les preuves présentées<br />

», fustige-t-il.<br />

Emma Hayes entraîneuse la mieux payée au monde. Future entraîneuse de l’équipe nationale<br />

féminine des États-Unis, la Britannique Emma Hayes, l’actuelle manageuse de Chelsea, sera<br />

l’entraîneuse la mieux payée au monde. Son contrat avec la sélection américaine va dépasser le<br />

million de dollars. Le salaire de Hayes atteindrait presque 1,6 M$ (1,47 M€). Un salaire semblable<br />

à celui de Gregg Berhalter à la tête de la sélection masculine.<br />

La NBA mesure l’« intérêt » de Montréal. Le patron de la NBA, Adam Silver, évoque la<br />

volonté d’expansion de la ligue nord-américaine de basket. Alors que les projets de Las Vegas et<br />

Seattle sont bien avancés, il laisse entendre, au micro de NBC Sports Boston, que Montréal pourrait<br />

accueillir une franchise dans le futur. Après Toronto et Vancouver, la principale ville du Québec,<br />

Montréal, pourrait donc accueillir une franchise de NBA. « C’est un très bon marché pour le<br />

basket, estime Adam Silver. Les Toronto Raptors ont fait un bon boulot pour devenir l’équipe du<br />

Canada. Je sais que Montréal est intéressé. Et je sais qu’il y a encore de l’intérêt à Vancouver. »<br />

Seule la franchise de Toronto est encore existante, puisque les Grizzlies ont quitté Vancouver pour<br />

Memphis en 2000. Mais le commissionnaire de la NBA a également laissé entendre qu’une<br />

franchise pourrait s’exporter aussi au Mexique. « Mexico City, c’est plutôt facile. Certes c’est en<br />

haute altitude, 600 mètres de plus que Denver, donc ça affecte un peu les joueurs, mais un vol de<br />

New York à Mexico City est plus court que de New York à Los Angeles. Ce serait incroyable de<br />

s’exporter un jour vers un marché comme Mexico City. » La capitale mexicaine accueille<br />

régulièrement depuis dix ans des matchs de saison régulière de NBA.<br />

2


France<br />

N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />

Rien ne va plus entre le LOSC et la MEL<br />

Damien Castelain, président de la MEL (Métropole européenne de Lille), s’en prend au LOSC pour le paiement des<br />

loyers du stade.<br />

u micro de RMC<br />

Sport, Damien<br />

Castelain revient sur<br />

la relation tendue qu’entretiennent<br />

l’intercommunalité<br />

et le club de football au sujet<br />

de la Decathlon Arena Stade<br />

Pierre-Mauroy dont la MEL<br />

est propriétaire alors que le<br />

LOSC en est le club résident.<br />

À l’issue du match nul<br />

contre Toulouse (1-1), le président<br />

des Dogues, Olivier<br />

Létang, a critiqué la qualité<br />

de la pelouse lilloise. « Il est<br />

normal que le Losc soit insatisfait<br />

» lui répond Damien<br />

Castelain, rappelant que<br />

l’enceinte située à<br />

Villeneuve-d’Ascq avait accueilli<br />

le mois dernier de<br />

nombreux matchs de la<br />

Coupe du monde de rugby.<br />

« On le savait depuis le départ<br />

après cinq matchs de la<br />

Coupe du monde. Il suffit de<br />

regarder les autres villes en<br />

France où il y a eu du rugby<br />

et elles n’ont pas toutes<br />

changé la pelouse. Cela a un<br />

coût, à un moment où les<br />

gens souffrent des inondations,<br />

des conflits… » a surenchérit<br />

Damien Castelain.<br />

Mais derrière la qualité de la<br />

pelouse, se cache un autre<br />

foyer de tension. Surpris par<br />

les déclarations de la direction<br />

du LOSC, qui souhaitait<br />

racheter le stade en 2022, le<br />

président de la MEL dégaine<br />

: « La MEL dépense<br />

30 M€ par an pour financer<br />

un équipement et un stade<br />

dédiés à l’équipe du LOSC.<br />

Donc nous critiquer sur la<br />

cherté du loyer… Nous ne<br />

sommes pas dans un petit<br />

stade. »<br />

« On ne comprend pas cette<br />

envolée, reprend l’élu.<br />

Surtout que quand on se<br />

plaint, il faudrait aussi<br />

quand même payer ses<br />

loyers. Ce qui n’est pas le<br />

cas du Losc depuis 2021 et<br />

2022 (trois trimestres en<br />

2021 et un trimestre en 2022,<br />

ndlr). » Bout à bout, le club<br />

lillois serait redevable de<br />

6,5 M€ à la MEL.<br />

La situation ne risque pas de<br />

s’améliorer. Au lendemain<br />

de la prise de parole<br />

d’Olivier Létang, le LOSC<br />

aurait reçu un mail des finances<br />

publiques. Les<br />

comptes du club pourraient<br />

être saisis afin de rembourser<br />

cette somme. « Nous<br />

sommes des hommes intelligents,<br />

on réglera les<br />

choses… Son courroux s’atténuera<br />

sans doute et nous<br />

reprendrons des relations<br />

nécessaires et suffisantes<br />

pour que l’ensemble des<br />

supporteurs ne subissent ce<br />

genre d’envolées » a conclu<br />

Damien Castelain lors de<br />

son intervention.<br />

©Icon Sport<br />

En bref<br />

La LNB retire trois victoires au Limoges CSP. Le gendarme financier de la Ligue nationale de basket (LNB) retire trois victoires en<br />

championnat et inflige une amende de 15.000 € au Limoges CSP en raison de ses comptes. « Le Conseil Supérieur de Gestion a constaté<br />

une dégradation significative entre l’estimé des comptes au 30 juin 2023 et les comptes clôturés au 30 juin 2023 », indique la LNB. Après<br />

avoir essuyé un déficit de près de 500.000 € la saison dernière, le club limougeaud a terminé le dernier exercice avec plus d’1 million<br />

d’euros de pertes selon les estimations. La sanction est d’autant plus délicate que cette année est particulière avec trois descentes ! Les<br />

places seront donc chères. Le club limougeaud, champion d’Europe il y a trente ans, va effectuer un recours de gracieux devant le Conseil<br />

supérieur de gestion afin de faire appel de cette sanction.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Name and shame. La Ligue de Football Professionnel (LFP) dévoile une liste de soixante joueurs et éducateurs, dont plusieurs de<br />

Ligue 1 et Ligue 2, sanctionnés pour ne pas avoir respecté l’interdiction des paris sportifs. Sur les soixante personnes sanctionnées, une<br />

grande majorité est des jeunes joueurs, âgés pour la majorité de moins de 21 ans. Les sanctions vont d’une simple amende à plusieurs<br />

matches de suspension. Les plus lourdement sanctionnés ont écopé de cinq matches de suspension ferme et d’une amende de 500 €.<br />

Le stade Francis-Le Blé interdit d’accès jusqu’au 30 novembre. En raison des dégâts causés par la tempête Ciaran sur le stade<br />

Francis-Le Blé dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 2 novembre, la Ville de Brest (Finistère) prolonge son arrêté municipal, interdisant<br />

l’usage de l’enceinte jusqu’au 30 novembre. L’essentiel des dégâts avait notamment été observé sur la toiture d’une des tribunes. Une<br />

entreprise spécialisée dans le travail en hauteur a été dépêchée pour entamer des travaux afin que l’enceinte soit en état pour accueillir la<br />

rencontre de Ligue 1 entre le Stade Brestois et Clermont, dimanche 3 décembre. Initialement prévu à Le Blé ce 25 novembre, la LFP<br />

confirme l’inversion du match de Ligue 2 entre Concarneau et Amiens, qui aura finalement lieu dans la Somme.<br />

3


Economie<br />

N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Quiksilver et Roxy se<br />

lancent dans la location de<br />

vêtements<br />

Plutôt que de stocker dans ses<br />

placards combinaisons de<br />

surf, vêtements et accessoires<br />

de ski et snowboard,<br />

Boardriders Rental propose<br />

de les louer (à partir de 10 €<br />

par jour pour une combinaison<br />

de surf pour homme).<br />

« La location est une réponse<br />

à l’évolution des usages de<br />

notre communauté qui souhaite<br />

accéder à des produits<br />

techniques de haute qualité à<br />

certains moments de l’année.<br />

Avec ce modèle, nous accompagnons<br />

l’engouement pour<br />

la pratique du surf, du ski et<br />

du snow pour démocratiser<br />

l’accès aux équipements, explique<br />

François Latterrade,<br />

directeur de Quiksilver<br />

Europe. C’est aussi une réponse<br />

à la préservation de<br />

l’environnement. La location<br />

s’inscrit dans une volonté<br />

d’évoluer vers plus de circularité,<br />

pour fabriquer moins<br />

et consommer mieux. La<br />

France est pionnière et pilote<br />

pour la location. C’est une<br />

grande fierté. » Pour l’instant,<br />

Boardriders Rental est uniquement<br />

disponible en<br />

France.<br />

Lancée en partenariat avec la<br />

start-up Lizee, la plateforme<br />

permet de louer les produits<br />

grâce à sa solution de recommerce.<br />

Il suffit d’indiquer ses<br />

dates de réservation de séjour<br />

et les pièces dont vous avez<br />

besoin pour les recevoir deux<br />

jours avant son départ. Au retour<br />

de son séjour, le produit<br />

est à renvoyer.<br />

L’idée pour Boardriders est de<br />

multiplier pour chaque pièce<br />

le temps d’utilisation et le<br />

nombre de personnes utilisatrices,<br />

le tout permettant ainsi<br />

une diminution de la production<br />

et de l’impact environnemental.<br />

« On » ouvre sa première boutique<br />

française à Paris<br />

Après Zurich, sa ville natale et Londres (deux boutiques), la marque de sport suisse<br />

On s’installe à Paris. Spécialiste du running, la marque qui se diversifie dans d’autres<br />

sports et le sportstyle depuis son entrée à la bourse de New-York en 2021, vient<br />

d’ouvrir sur 250 mètres carrés sous les arcades du Marché Saint-Germain, dans le<br />

VIème arrondissement de la capitale.<br />

lus qu’un lieu de<br />

commerce, ce flagship<br />

parisien qui<br />

ouvre un peu moins d’un an<br />

avant les Jeux Olympiques<br />

de Paris doit permettre à la<br />

marque d’animer une communauté<br />

de sportifs. « A<br />

l’image des racines d’On,<br />

notre magasin est fondé sur<br />

la culture du running. Pour<br />

cette première boutique à<br />

Paris, nous nous sommes<br />

inspirés des textures et des<br />

matériaux présents sur les<br />

parcours de course à pied<br />

de la ville », explique<br />

Nicolas Martin, responsable<br />

des environnements<br />

de marque chez On.<br />

En bref<br />

« À l’entrée, la collection<br />

de chaussures et la technologie<br />

de On sont mises en<br />

avant, avec un écran géant<br />

au plafond, un storytelling<br />

produit et la fameuse expérience<br />

d’essayage avec le<br />

système Magic Wall - une<br />

installation signature de la<br />

marque qui offre une vue<br />

entière de l’offre chaussure<br />

et un accès immédiat à tous<br />

les modèles et toutes les<br />

tailles », explique la<br />

marque. Plus loin dans le<br />

magasin, l’équipe d’architectes<br />

a réalisé un clin<br />

d’oeil aux jardins à la française.<br />

« Les modules en béton<br />

de différentes tailles<br />

font allusion aux haies avec<br />

leur texture et leurs surfaces<br />

rugueuses, en hommage<br />

à l’art topiaire. Au<br />

centre, le podium rond en<br />

aluminium rappelle une<br />

grande fontaine d’eau.<br />

Marcher entre les blocs incurvés<br />

donne aux visiteurs<br />

l’impression de se promener<br />

dans un jardin »,<br />

avance même la marque.<br />

« L’ouverture à Paris est<br />

une suite logique pour le<br />

marché français. Nous souhaitons<br />

continuer à nous<br />

rapprocher de la communauté<br />

locale et ce magasin<br />

sera un atout pour s’engager<br />

auprès des runners parisiens,<br />

et de ceux qui visiteront<br />

la capitale lors des<br />

prochains grands événements,<br />

notamment en<br />

2024 », souligne Bianca<br />

Pestalozzi, General<br />

Manager EMEA de On.<br />

La marque de sport suisse,<br />

dont l’ex-tennisman Roger<br />

Federer détient 3 % du capital,<br />

étend ainsi son réseau<br />

de magasins. Lors de ses<br />

derniers résultats trimestriels,<br />

présentés en août, le<br />

groupe avançait viser un<br />

chiffre d’affaires annuel<br />

d’1,76 milliard de francs<br />

suisses en 2023.<br />

Circle Sportswear lève 4 M€. La jeune marque française Circle Sportswear annonce une levée<br />

de fonds en série A de 4 M€. Circle Sportswear, fondée en 2020 avec l’ambition de développer une<br />

marque de sport développant des modèles d’économie circulaire, se rend en cette fin novembre sur<br />

le salon dédié à la distribution d’articles de sport Ispo à Munich pour présenter sa chaussure de<br />

running biosourcée lancée en précommande en début d’année et qui sera livrée au printemps 2024.<br />

4


Economie<br />

N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Speedo relance la bataille<br />

technologique des maillots de bain<br />

L’équipementier Speedo lance ce qu’il désigne lui-même comme les maillots de bain<br />

les plus rapides au monde, à quelques mois des Jeux Olympiques de Paris, ravivant<br />

ainsi le débat sur le « dopage technologique » dans la natation.<br />

n 2008, Speedo avait<br />

créé la polémique<br />

avec son maillot de<br />

bain « LZR Racer suit »,<br />

une combinaison intégrale<br />

développée avec l’aide de<br />

la NASA qui a monopolisé<br />

les médailles et battus de<br />

nombreux records lors des<br />

JO de Pékin. Après les 43<br />

records mondiaux établis<br />

Nike défend ses technologies<br />

brevetées<br />

L’équipementier sportif Nike dépose plainte devant deux cours fédérales (au<br />

Massachusetts et en Californie), accusant ses concurrents d’utiliser l’une de ses<br />

technologies pour fabriquer les tiges de certaines baskets.<br />

ike soutient que<br />

plusieurs chaussures<br />

de sport New<br />

Balance et baskets<br />

Skechers utilisent sa technologie<br />

brevetée<br />

« Flyknit », développée par<br />

le groupe pour ses modèles<br />

de course, de football et de<br />

basket-ball. Selon l’équipementier<br />

américain Flyknit<br />

« utilise des fibres ultra-résistantes<br />

pour créer des<br />

tiges légères avec des zones<br />

lors des Mondiaux 2009 à<br />

Rome, la combinaison en<br />

polyuréthane a finalement<br />

été interdite par les instances<br />

internationales, tout<br />

comme celles développées<br />

par ses rivaux Arena et<br />

TYR Sports. Aujourd’hui,<br />

les costumes doivent être<br />

fabriqués à partir de matières<br />

textiles et ne peuvent<br />

ciblées de maintien, d’extension<br />

et de respirabilité<br />

». Ce procédé permet à<br />

l’entreprise basée dans<br />

l’Oregon de fabriquer des<br />

tiges haute performance<br />

tout en réduisant ses besoins<br />

en matériaux et sa<br />

production de déchets.<br />

s’allonger que de la taille<br />

jusqu’au sommet des genoux<br />

pour les hommes, des<br />

épaules aux genoux pour<br />

les femmes. Le nouveau<br />

modèle de Speedo, le<br />

Fatskin LZR, est autorisé<br />

par World Aquatics. Il a été<br />

développé grâce à un matériel<br />

développé par<br />

Lamoral, qui a fabriqué un<br />

revêtement utilisé pour<br />

protéger les satellites dans<br />

l’espace !<br />

Confectionné pour les nageurs<br />

professionnels, les<br />

combinaisons de Speedo<br />

sont vendues à 370 livres<br />

(420 €) pour les femmes et<br />

235 livres (270 €) pour les<br />

hommes.<br />

Nike exige des réparations<br />

sous forme de dommages<br />

et intérêts, ainsi qu’une décision<br />

de justice permanente<br />

empêchant New<br />

Balance et Skechers de<br />

continuer à utiliser la technologie<br />

brevetée.<br />

Adidas, Puma et<br />

Lululemon ont déjà fini devant<br />

les tribunaux pour la<br />

même raison. Adidas et<br />

Puma ont préféré régler<br />

l’affaire à l’amiable, mais<br />

le litige entre Nike et l’entreprise<br />

canadienne n’est<br />

toujours pas résolu.<br />

Wheere déploiera sa<br />

technologie aux JO de Paris<br />

2024<br />

La société installée dans<br />

l’Hérault a mis au point une<br />

technologie capable de transpercer<br />

jusqu’à 30 mètres de<br />

murs et de localiser au mètre<br />

près un individu ou un objet<br />

situé en sous-sol, dans un tunnel,<br />

un réseau de métro, à l’intérieur<br />

d’un bâtiment. Wheere<br />

s’attaque à un marché de<br />

taille. « Le GPS ne fonctionne<br />

pas, ou très mal, en intérieur,<br />

alors que l’indoor représente<br />

95 % des activités économiques<br />

», relève Pierre-<br />

Arnaud Coquelin, PDG de<br />

l’entreprise créée en 2020 à<br />

Castelnau-le-Lez (Hérault) et<br />

ex-dirigeant de Mac Lloyd,<br />

spécialisée dans les GPS dédiés<br />

au sport de haut niveau.<br />

Par exemple, la solution permettra<br />

de géolocaliser un<br />

pompier, un policier ou un<br />

militaire en intervention, lors<br />

d’un incendie, une prise<br />

d'otages ou une attaque terroriste.<br />

L’objectif est « de pouvoir<br />

coordonner leurs actions<br />

depuis l’extérieur, ou de venir<br />

en aide rapidement à d’éventuels<br />

blessés », détaille le<br />

PDG.<br />

Cette rupture technologique<br />

va être déployée l’an prochain<br />

pour les Jeux Olympiques de<br />

Paris, dans le cadre d’un partenariat<br />

avec la brigade des<br />

Sapeurs-Pompiers de Paris, à<br />

Los Angeles et dans trois sites<br />

industriels français. Ces marchés<br />

requièrent la fabrication<br />

de 50 antennes, dans un atelier<br />

situé à Lyon.<br />

Pour amorcer l’industrialisation<br />

et déployer sa solution,<br />

Wheere vient de lever 11 M€<br />

auprès du Blast.Club, de<br />

Sofilaro (Crédit Agricole du<br />

Languedoc), de Bpifrance et<br />

de trois business angels :<br />

Arnaud Frey (Extia), Adrien<br />

Montfort (Sorare ) et du producteur<br />

Arthur.<br />

5


Economie<br />

N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />

L’OL se refinance<br />

Avant un passage crucial devant la DNCG à la fin du mois, OL Groupe annonce « un accord préliminaire avec un<br />

groupe d’institutions financières mondiales de premier plan, pour un refinancement de la grande majorité de sa dette et de<br />

celle de sa filiale Olympique Lyonnais SASU, pour un montant total de 320 M€, à long terme ».<br />

L groupe souligne<br />

qu’il s’agit « d’une<br />

étape décisive dans<br />

la mise en place du refinancement<br />

prochain qui permettra<br />

à OL Groupe et à sa filiale<br />

Olympique Lyonnais<br />

SASU de rembourser le<br />

solde de la dette long terme «<br />

stade », les prêts PGE<br />

contractés pendant les années<br />

COVID et d’autres<br />

dettes souscrites auprès de<br />

parties privées (dont<br />

Holnest) ». Un refinancement<br />

de créances permet de<br />

regrouper les dettes auprès<br />

d’un seul organisme, et au<br />

prix d’un allongement du<br />

remboursement, de baisser le<br />

montant des échéances. La<br />

trésorerie dit « merci ». En<br />

revanche, la dette dure plus<br />

longtemps<br />

Selon l’OL, « ce nouveau financement<br />

devrait être plus<br />

souple pour le Groupe à divers<br />

égards, notamment en<br />

éliminant des engagements<br />

restrictifs substantiels figurant<br />

dans les contrats de financement<br />

existants au titre<br />

desquels certaines décisions<br />

du Groupe étaient soumises<br />

à l’approbation préalable<br />

des créanciers ».<br />

Le closing du nouveau financement<br />

devrait intervenir<br />

d’ici le 31 décembre, sous réserve<br />

d’un accord sur la documentation<br />

définitive et la<br />

satisfaction de différentes<br />

conditions usuelles. « Nous<br />

sommes extrêmement satisfaits<br />

du leadership de<br />

Goldman Sachs en tant que<br />

conseiller dans le cadre de<br />

ce refinancement, qui rassemble<br />

un certain nombre<br />

d’institutions de premier<br />

plan pour soutenir le plan<br />

d’affaires d’OL Groupe »,<br />

indique John Textor,<br />

Président-Directeur général<br />

d’OL Groupe. « La confirmation<br />

des principales<br />

agences de notation de crédit<br />

et la qualité de nos nouveaux<br />

investisseurs témoignent de<br />

la force de la marque OL, de<br />

l’amélioration de la situation<br />

financière du groupe et de la<br />

solidité de son plan d’affaires<br />

pour l’avenir. »<br />

Les agences de notation<br />

KBRA Europe et DBRS<br />

Morningstar ont respectivement<br />

attribué une notation financière<br />

indicative de BBB+<br />

et BBB sur la structure envisagée,<br />

précise encore OL<br />

Groupe.<br />

Cette annonce intervient<br />

alors que l’OL tentera de<br />

convaincre la DNCG de sa<br />

bonne santé financière le 28<br />

novembre, avec comme objectif<br />

de voir le gendarme financier<br />

du football français<br />

lever l’encadrement des salaires<br />

et des transferts imposé<br />

au club rhodanien l’été dernier.<br />

Toutefois le calendrier<br />

laisse la question en suspens.<br />

L’OL passera en effet devant<br />

la DNCG avant la conclusion<br />

de son accord de refinancement,<br />

tandis que la cession<br />

effective d’OL Reign<br />

n’a pas été annoncée. Cet<br />

été, la DNCG avait sanctionné<br />

l’OL pour ses promesses<br />

non tenues.<br />

Bientôt une entrée sur la<br />

Bourse américaine ?<br />

Cette restructuration de la<br />

dette pourrait être qu’une<br />

l’étape. La prochaine pourrait<br />

consister en une cotation<br />

sur le marché américain pour<br />

procéder à une levée de<br />

fonds en 2024.<br />

Les transferts font la hausse du 1er trimestre 2023-2024<br />

OL Groupe communique le bilan de son activité du premier trimestre 2023-2024, présentant une « progression de + 22 % du total des<br />

produits des activités ».<br />

Avec 123,1 M€, le total des produits des activités d’OL Groupe apparaît en hausse de 22,1 M€ (soit + 22 %). OL Groupe insiste aussi sur<br />

une hausse de 7 % de sa recette « match day » et un revenu moyen par spectateur « match day » en augmentation de 14 %.<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Dans le détail, c’est la trading joueur qui apporte la plus grosse pierre à l’édifice avec 90,5 M€, soit + 46,6 M€ par rapport à l’exercice N<br />

-1. Il comprend les transferts de Barcola au PSG (38,2 M€), de Lukeba à Leipzig (29 M€) ou encore de Faivre à Bournemouth (13,5 M€),<br />

ce sont ceux qui pèsent les plus lourd, les autres se situant en dessous des 5 M€.<br />

L’activité « Events » s’établit à 6,2 M€, en progression de +1,0 M€. Le Groupama Stadium a notamment accueilli trois matchs de la Coupe<br />

de monde de rugby sur la période, et le concert des Red Hot Chili Peppers en juillet 2023.<br />

Tous les autres postes apparaissent, avec plus ou moins d’ampleur, en recul. Les produits de la marque sont à 5,3 M€ (- 0,9 M€ par rapport<br />

à N -1) et les partenariats/publicité sont à 7,7 M€ (- 1,5 M€). On relève que les droits TV et marketing sont de 7,2 M€, un recul de – 19,3 M€,<br />

une large partie étant liée à une rentrée exceptionnelle en N-1 et selon le communiqué ils seraient sans cela seulement en retrait de 2,8 M€,<br />

« un recul lié à un classement provisoire défavorable ». Enfin, côté billetterie, le produit est de 6,3 M€, en baisse de 3,8 M€ par rapport à la<br />

même période l’année dernière, cela malgré une augmentation de la recette moyenne « match day » (2,3 M€ contre 2,1 M€) et de la recette<br />

moyenne par spectateur (53 M€ contre 47 au 30 septembre 2022).<br />

6


Médias<br />

N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Changement à la tête du Groupe<br />

L’Équipe<br />

Laurent Prud’homme quitte son poste pour diriger l’Olympique Lyonnais. Aurore<br />

Amaury, prend la direction générale du Groupe L’Équipe par intérim, annonce le<br />

groupe familial.<br />

moins d’un an de<br />

l’Euro de football<br />

et surtout des Jeux<br />

Olympiques et Paralympiques<br />

de Paris 2024, la direction<br />

du Groupe<br />

L’Équipe va prendre un<br />

autre visage. Après moins<br />

de trois ans à la tête du premier<br />

média sportif français,<br />

son directeur général<br />

Laurent Prud’homme passe<br />

la main pour prendre la direction<br />

générale de<br />

l’Olympique Lyonnais. Un<br />

départ surprise auquel le<br />

groupe réagit avec une nomination<br />

en interne.<br />

« Aurore Amaury, prend la<br />

direction Générale du<br />

Groupe L’Équipe par intérim<br />

», annonce le groupe<br />

familial.<br />

Aurore Amaury, 49 ans, codirige<br />

déjà Groupe Amaury<br />

aux côtés de son frère, Jean-<br />

Etienne Amaury. Les activités<br />

de l’entreprise sont réparties<br />

en deux pôles : d’un<br />

côté les médias avec le quotidien<br />

L’Équipe et la Chaîne<br />

L’Équipe, et de l’autre ASO<br />

(Amaury Sport<br />

Organisation), la société qui<br />

assure l’organisation de<br />

grands événements sportifs<br />

dont le Tour de France.<br />

Alors que son frère est<br />

chargé d’ASO, Aurore<br />

Amaury supervise déjà depuis<br />

2016 le Groupe<br />

L’Équipe en tant que présidente.<br />

Ancien d’Eurosport, où il<br />

avait notamment été chargé<br />

des achats de droits sportifs,<br />

Laurent Prud’homme a rejoint<br />

le Groupe L’Équipe<br />

début 2021. Il a mené une<br />

stratégie de développement<br />

de la plateforme numérique<br />

et de la société de production<br />

audiovisuelle, 21<br />

Production. Afin de mieux<br />

monétiser le recrutement<br />

d’abonnés, il a stoppé cet<br />

été l’inclusion des contenus<br />

numériques de L’Équipe<br />

dans l’offre Canal+ Sport,<br />

qui représentait 200.000<br />

abonnements. Cela réduisait<br />

drastiquement le parc<br />

d’abonnés de la plateforme<br />

sportive, à environ 150.000.<br />

Nouveau CEO de l’OL<br />

A l’Olympique lyonnais, il<br />

remplacera Santiago Cucci<br />

au poste de CEO (Chief<br />

Executive Officer). Comme<br />

pour son arrivée au sein du<br />

Groupe L’Équipe, alors<br />

touché par l’arrêt des compétitions<br />

pendant de longs<br />

mois en 2020 pour cause de<br />

pandémie, il devra faire<br />

face à une situation compliquée.<br />

Sportivement d’une<br />

part, et financièrement,<br />

d’autre part. Les comptes<br />

d’OL Groupe sont dans le<br />

rouge. Son propriétaire<br />

John Textor a récemment<br />

engagé une vaste restructuration<br />

qui doit recentrer ses<br />

activités sur le football masculin,<br />

et doit bientôt procéder<br />

à un refinancement de<br />

sa dette à hauteur de<br />

320 M€.<br />

Victoire écrasante des Bleus<br />

Pas seulement sur le terrain avec le score sans appel de 14-0 face à<br />

28,5% Gibraltar. Samedi soir, TF1 est arrivée largement en tête des audiences<br />

avec le match de qualifications au Championnat d’Europe opposant la<br />

France à Gibraltar. La victoire écrasante des Bleus a été suivie par 5,7 millions de téléspectateurs,<br />

soit 28,5 % de part d’audience. Très loin derrière, France 2 a attiré 3,6 millions de téléspectateurs,<br />

soit 19,4 % de PDA.<br />

©Abaca/Icon Sport<br />

En bref<br />

GCN + va fermer ses portes.<br />

La plateforme digitale 100<br />

cycliste GCN + cessera ses<br />

activités à compter du 19<br />

décembre annonce Global<br />

Cycling News. Lancée en 2021,<br />

la plateforme digitale est le<br />

principal diffuseur de cyclisme<br />

en France. « Cette décision vient<br />

de notre société mère Warner<br />

Bros Discovery (WBD) et est<br />

motivée par sa stratégie<br />

mondiale visant à consolider ses<br />

services de streaming et à<br />

proposer du contenu dans moins<br />

d’endroits, permettant ainsi aux<br />

clients d’accéder plus<br />

facilement et de découvrir<br />

davantage de contenu », détaille<br />

GCN. Outre la diffusion en<br />

direct de la quasi-totalité des<br />

courses professionnelles,<br />

GCN + se voulait le « Netflix du<br />

cyclisme » avec de nombreux<br />

films et documentaires autour de<br />

la pratique cycliste et le sport<br />

professionnel disponible. Si<br />

l’application ferme ses portes, le<br />

reste des activités liées à GCN<br />

se poursuivent. Pour suivre la<br />

saison 2024 de cyclisme, il<br />

faudra se tourner vers Eurosport,<br />

appartenant également à WBD.<br />

En Europe, la diffusion des<br />

courses devrait également être<br />

accessible sur le catalogue<br />

Discovery +.<br />

Entreprises citées<br />

Circle Sportwear........................4<br />

Discovery ..................................7<br />

Groupe L’Équipe ......................7<br />

Nike ..........................................5<br />

OL Groupe ................................6<br />

On..............................................4<br />

Quiksilver..................................4<br />

Speedo ......................................5<br />

TF1 ............................................7<br />

Wheere ......................................5<br />

7


International<br />

N°1196 La Lettre du Sport vendredi 24 novembre 2023<br />

Sponsoring.fr<br />

Magazine<br />

Hors-série N°25<br />

France 2023<br />

Plus qu’une<br />

répétition<br />

générale avant<br />

Paris 2024<br />

Inclus dans votre abonnement<br />

www.sponsoring.fr<br />

Abonnement<br />

A retourner à : Groupe Sport.fr - BP 40077 - 66050 PERPIGNAN CEDEX<br />

Etablissement : ............................................................................................<br />

Service :......................................................................................................<br />

Nom : .................................. Prénom : .....................................................<br />

Adresse :.....................................................................................................<br />

CP : ................. Ville :................................................................................<br />

Tél : ................................................................. Fax : ...............................<br />

E- mail : ......................................................................................................<br />

Mode de règlement<br />

Chèque bancaire à l’ordre de Groupe Sport.fr<br />

Virement<br />

Bon de commande (réservé aux administrations)<br />

Signature et cachet de votre établissement<br />

LA LETTRE DU SPORT<br />

Formules d’abonnement (1 an) 100% Digital Print + Digital (*)<br />

La Lettre du Sport (LDS) 199 € TTC 299 € TTC<br />

La Lettre de l’économie du Sport (LES) 199 € TTC 299 € TTC<br />

La Lettre de l’Officiel juridique du Sport (LOJS) 169 € TTC 249 € TTC<br />

LDS + LES 329 € TTC 449 € TTC<br />

LDS + LES + LOJS 399 € TTC 549 € TTC<br />

* cette formule sera supprimée au 01/01/2025 (plan Zéro papier 2025)<br />

Votre abonnement inclut un accès illimité aux archives en ligne et<br />

le téléchargement de votre (vos) revue(s) en pdf.<br />

Les informations relatives à votre abonnement ne seront pas communiquées à des tiers. En application de la loi informatique et liberté du 6 janvier 1978, art L.27, vous<br />

disposez d'un droit d'accès et de rectification de ces données. Abonnements groupés et renseignements complémentaires : tél. 09 70 40 65 15 / abonnement@sport.fr

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!