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International N°1211 La Lettre du Sport vendredi 8 mars 2024 Les opinions favorables à la Superligue 72% Selon un sondage réalisé par l’institut OpinionWay auprès de 6.458 personnes dans huit pays européens au plus gros coefficient UEFA pour A22, le promoteur de la Superligue, 72 % des fans de football interrogés se montreraient favorables à la création d’une telle compétition. Les disparités sont générationnelles : 86 % des 18-24 ans et 81 % des 25-34 ans se disent favorables à la création d’une Superligue, contre 59 % des plus de 65 ans. Le procédé utilisé est particulier. Les sondés ont été invités à se prononcer après le visionnage d’une vidéo présentant le format potentiel de la compétition, répondant à la question : « Dans quelle mesure êtes-vous favorable ou non à la création de cette Super Ligue européenne ? » L’ATP signe un contrat avec l’Arabie saoudite L’ATP dévoile la signature d’un contrat avec le PIF, le richissime fonds d’investissement saoudien, portant sur plusieurs années. l’inverse du golf, le tennis parvient à s’entendre tout de suite avec l’Arabie saoudite. Omniprésente dans le sport, dans le financement de nombreuses compétitions et de clubs, l’Arabie saoudite, qui organisera selon toute vraisemblance la Coupe du Monde de football en 2034, officialise en effet un accord stratégique pour les prochaines années entre l’ATP et le PIF (Public Investment Fund). Le PIF va devenir le partenaire naming du classement ATP, et s’associer à d’autres sponsors sur plusieurs grands tournois comme Indian Wells, Miami, Madrid et Pékin. Le PIF sera également présent sur les finales de l’ATP, le Masters, et du Next Gen, cette compétition qui se déroule en fin d’année, et qui regroupe les meilleurs espoirs de la discipline, en Arabie saoudite, à Djeddah, depuis l’année dernière. « Notre partenariat stratégique avec le PIF marque un tournant important dans le tennis, c’est un engagement commun pour le développement de notre sport dans le futur », explique Massimo Calvelli, le directeur exécutif de l’ATP. En bref « Un stade à l’américaine » pour l’AC Milan. Le club sept fois champion d’Europe partage actuellement avec l’Inter Milan la même enceinte, San Siro, qui appartient à la municipalité. Les deux formations réfléchissent de longue date à se doter chacune de leur propre stade afin d’accroître leurs rentrées financières. De leur côté, les autorités municipales proposent de travailler à une rénovation de San Siro. Lors du colloque organisé par le Financial Times à londres, Gerry Cardinale, fondateur et dirigeant de RedBird Capital, qui a pris le contrôle de l’AC Milan en 2022 pour 1,2 milliard d’euros, a dit « vouloir doter son club de sa propre enceinte en s’inspirant des stades américains, où alternent manifestations sportives et divertissement. Nous allons tenter d’amener à Milan un stade à l’américaine et un site dédié aux évènements en direct ». « De toutes les villes d’Europe, pour ce qui est d’une fusion entre sports, musiques et autres événements en direct, on penserait que Milan serait le lieu idéal pour cela, et nous allons faire de notre mieux pour le faire. » Le message n’a rien de nouveau. En revanche, Gerry Cardinale a avancé une idée plus originale : créer une société capable de construire d’autres stades pour d’autres clubs italiens. Une diversification encore jamais vue dans le football. LA LETTRE DU SPORT La NHL en approche. La Ligue nationale de hockey nord-américaine (NHL) lorgnerait sur l’Accor Arena. Elle voudrait s’inspirer du basket et du NBA Paris Games pour organiser un événement similaire. Après la Suède en 2023 et plusieurs autres pays européens en 2022, c’est donc la France qui devrait être l’hôte d’un ou de plusieurs matchs de NHL. Paris devrait accueillir plusieurs matchs de la Global Series de la NHL en octobre 2025. L’an passé, Stockholm avait donc accueilli plusieurs matchs de hockey sur glace pendant le week-end du 16 novembre 2023. Quatre franchises s’étaient déplacées pour l’occasion, dont l’équipe des Detroit Red Wings ou celle des Toronto Maples Leafs. La saison précédente, en 2022, la Suisse, l’Allemagne, la République tchèque ou la Finlande avaient organisé des matchs de la saison régulière. Pour 2025, en France, une équipe a déjà pris ses billets. Il s’agit des Canadiens de Montréal. Pour la franchise québécoise, ce match constituerait une première depuis 1992, date du dernier voyage des hockeyeurs montréalais en Europe. La mythique franchise aux 24 Coupes Stanley est d’ailleurs la première équipe nord-américaine à s’être délocalisée avec les Detroit Red Wings, pour une série de neuf matchs en avril et mai 1938 à Londres, Brighton et… Paris. Ils n’ont plus joué hors d’Amérique du Nord depuis septembre 1992 : deux matches contre les Chicago Blackhawks à la Wembley Arena de Londres. La France n’a plus accueilli un match de NHL depuis les 4 et 5 mai 1959. Deux affiches entre les Boston Bruins et les New York Rangers à la patinoire de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine). 2
France N°1211 La Lettre du Sport vendredi 8 mars 2024 LA LETTRE DU SPORT Arctos évoque l’après Parc des Princes Le fonds d’investissement américain Arctos Sports Partners, nouvel actionnaire du PSG, se sent suffisamment bien installé pour évoquer l’avenir du club loin du Parc des Princes. ’est vrai qu’Arctos doit investir 500 M$ en échange de 12,5% du capital du club. Mais cela ne fait pas du fonds d’investissement américain le décideur au sein du PSG. C’est toutefois suffisant visiblement pour parler au nom du club. Lors d’un colloque organisé par le Financial Times sur l’économie du football, Alastair Seaman, directeur général d’Arctos, est ainsi revenu sur son engagement En bref au PSG. Arctos n’interviendra pas dans les choix sportifs mais sur certains dossiers comme celui du stade. En particulier de son « futur » stade alors que la direction du PSG ne parvient pas à s’entendre avec la mairie de Paris à propos du Parc des Princes. « Il existe une forte possibilité de voir le PSG développer un nouveau stade moderne en banlieue, affirme Alastair Seaman. C’est en cours, on y travaille avec eux. Il y a trop de demandes insatisfaites aujourd’hui et ce projet peut régler le problème. C’est simple, en fait : il y a un seul club dans une ville comme Paris, qui est une des plus visitées au monde. Cela a permis que leur marque devienne plus grande que le championnat local. Très peu de clubs sont capables de réaliser cela. » Le responsable d’Arctos revient aussi sur l’intérêt pour son fonds de miser sur le PSG. « Ils ont dépensé 150 M€ dans un nouveau centre d’entraînement qui n’aura pas d’équivalent. Le club jouit d’un bassin de population immense qui fournit le plus de talents au monde. Ces deux données combinées à l’envie d’investir pour avoir une équipe plus jeune et plus française rendent le projet intéressant financièrement. » Le référé de Tony Parker rejeté. Le recours en référé-suspension de Tony Parker et de sa société Infinity Nine Mountain (INM), par lequel l’ex-basketteur contestait son éviction dans une procédure de reprise de la station de ski des Gets (Haute-Savoie), a été rejeté par le tribunal administratif de Grenoble. La demande a été rejetée au motif qu’il n’existait « aucun doute sérieux » quant à la légalité de la délibération attaquée. « La procédure va pouvoir se poursuivre sereinement, et la SPL en constitution sera bien le nouvel exploitant », s’est félicité l’avocat de la commune des Gets, Michaël Karpenschif. Le tribunal administratif doit néanmoins rendre une décision sur le fond également. Début janvier, la commune avait annulé par décision municipale la procédure de délégation de service public (DSP) confiée jusqu’alors à la Sagets, exploitant historique des remontées mécaniques de la station et dont la commune des Gets est actionnaire majoritaire. Elle avait déclaré la procédure « sans suite » pour décider de constituer avec une commune voisine une société publique locale (SPL) qui reprendrait la gestion des remontées mécaniques. La société INM avait requis la suspension en urgence de cette décision municipale. ©DeFondi/Icon Sport Nanterre 92 truste le podium 15.767 Nanterre 92 détient les trois plus grosses affluences de l’histoire de la Ligue Nationale de Basket (LNB). Mercredi 28 février, 15.767 spectateurs étaient présents à la Paris La Défense Arena (Hauts-de-Seine) pour assister à la victoire de Monaco contre Nanterre (80-86). En semaine, le club des Hautsde-Seine a quasiment rempli la salle du Racing 92, qui avait réuni 16.319 spectateurs un dimanche contre l’ASVEL l’an passé. C’est mieux encore que les 15.220 personnes présentes ici même en 2018. L’air de rien, le champion de France 2013 détient désormais les trois meilleures affluences de l’histoire du championnat ! « On a fait trois éditions avec une édition formidable avec un scénario incroyable, le premier, l’année dernière où il n’y avait pas eu trop de matchs car on était une équipe en difficulté, s’est rappelé Pascal Donnadieu après la rencontre. C’est aussi pour ça que je suis quand même satisfait de ce qu’on a produit en deuxième mi-temps parce que si on était resté à 15-20 points tout le match… On a beau avoir des animations, un spectacle formidable à côté, les gens viennent aussi pour voir un match de basket avec si possible un peu de suspense. Je pense que là-dessus ils ont été servis parce qu’on a réussi à revenir dans le match et encore une fois avec nos valeurs et notre collectif, c’est ce qui me rend satisfait de la prestation. » 3
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