LDS1211

Economie
N°1211 La Lettre du Sport vendredi 8 mars 2024
LA LETTRE DU SPORT
Liverpool pénalisé par son
élimination en C1 la
saison dernière
10,5
Liverpool a remporté la
Coupe de la Ligue pour la dernière
saison de son entraîneur
allemand Jürgen Klopp. Le
club de la Mersey occupe la
tête de la Premier League et
reste engagé dans la FA Cup et
l’Europa League. Mais financièrement,
Liverpool annonce
une perte avant impôts de
9 M£ (10,5 M€) pour son
exercice 2022-2023.
Les Reds ont connu une
saison 2022-2023 décevante,
terminant cinquièmes
de la Premier
League et quittant prématurément
la Ligue des
champions et les deux
coupes nationales.
Les revenus globaux jusqu’à
fin mai 2023 sont restés
stables à 594 M£
(693,8 M€). Mais l’élimination
en huitièmes de finale
de la Ligue des champions,
un an après avoir atteint
la finale, a entraîné
une baisse des revenus médiatiques
de 19 M£ (à 242
millions). Les recettes des
jours de match ont également
diminué en raison de
la baisse du nombre de rencontres
disputés en 2022-
2023 après la campagne
précédente, au cours de laquelle
le club avait participé
à tous les matchs (63)
auxquels il pouvait prétendre.
Les recettes des jours de
match devraient augmenter
cette saison après l’ouverture
complète de la nouvelle
tribune d’Anfield
Road, pour une capacité totale
de 61.000 places.
Un repreneur ou la liquidation pour
le Biarritz Olympique
Selon le journal Sud-Ouest, le propriétaire du Biarritz Olympique, Louis-Vincent
Gave, et son président, Baptiste Aldigé, souhaitent se séparer du club de rugby au
plus vite. Le BO, fondé en 1913, serait même à vendre pour un euro symbolique !
En bref
’équipe, pensionnaire
de Pro D2 depuis
2022, risque la
liquidation à l’issue de
l’exercice actuel si aucun
repreneur n’est trouvé. Ce
serait en tout cas le discours
du propriétaire du Biarritz
Olympique, Louis-Vincent
Gave, et de son président,
Baptiste Aldigé. Contactée
par Sud-Ouest, la mairie de
Biarritz a pourtant évité le
sujet : « La question importante
n’est pas de savoir si
la direction du club va partir
ou rester mais que les
gens qui aiment le rugby reviennent
au stade supporter
leur équipe qui en a besoin
», s’est exprimée
Maider Arosteguy, la maire
de la ville.
Derrière la décision des dirigeants
biarrots de quitter
le club se cache l’échec du
changement de stade. Le
BO se disait prêt à investir
15 M€ pour rénover le
Miniestadio d’Anoeta de
Saint-Sébastien (Espagne)
©Icon Sport
et y jouer ses matchs à domicile.
Mais la mairie de la
cité basque, à une cinquantaine
de kilomètres, a jugé
que le projet de Baptiste
Aldigé manquait de sérieux.
Or, le président biarrot
souhaite faire du stade le
moteur du modèle économique
de son club. Et il estime
que le parc des sports
d’Aguilera de Biarritz, où
le club évolue actuellement,
ne le permet pas.
Selon les dirigeants du BO,
la concurrence de l’Aviron
Bayonnais, à 5 km de là, est
trop forte. Ils ne souhaitent
donc plus participer aux rénovations
du stade
d’Aguilera.
Le Biarritz Olympique se
trouve actuellement dans
une situation critique. Le
BO se rapproche chaque
week-end de la relégation.
Avant-dernière de Pro D2,
l’équipe compte seulement
8 victoires en 22 matchs.
Le fondateur d’Alltricks passe le relais. Gary Anssens, le fondateur du site e-commerce dédié
au vélo Alltricks, quitte ses fonctions exécutives. Il passe le guidon à deux directeurs généraux, se
concentrant uniquement sur la stratégie. « Après 15 ans d’investissement opérationnel et
entrepreneurial, quels satisfaction et plaisir de pouvoir prendre un peu de hauteur pour observer ce
que nous avons construit avec des équipes formidables », explique le dirigeant. Désormais, le
pilotage de la société fondée en 2008 et contrôlée depuis 2019 par le groupe Decathlon, est assuré
par une direction bicéphale avec Stéphane Rosi (arrivé en 2012 en tant que Directeur administratif
et financier) et Nicolas Burger (arrivé en 2017 en tant que directeur commercial puis Directeur de
l’exploitation). Ils avaient déjà été nommés directeurs généraux délégués en 2022.
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