07.01.2013 Views

c tes yeux et nous nous comprenons, n'est-ce-pas, en un seul sourire.

c tes yeux et nous nous comprenons, n'est-ce-pas, en un seul sourire.

c tes yeux et nous nous comprenons, n'est-ce-pas, en un seul sourire.

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Michel SCHWARTZ<br />

Ce que l’on a à dire n’est <strong>pas</strong> toujours <strong>ce</strong><br />

que les autres <strong>en</strong>t<strong>en</strong>d<strong>en</strong>t.<br />

Ce que l’on a à peindre n’est <strong>pas</strong> toujours<br />

<strong>ce</strong> que les autres voi<strong>en</strong>t.<br />

L’expression personnelle est perpétuellem<strong>en</strong>t<br />

compliquée par tou<strong>tes</strong> les<br />

différ<strong>en</strong><strong>ce</strong>s de la nature humaine. Car<br />

s’il est vrai que la peinture est avant tout<br />

<strong>un</strong>e av<strong>en</strong>ture intime, le fait d’exposer son<br />

travail est <strong>un</strong>e toute autre démarche qui,<br />

elle, à <strong>ce</strong> mom<strong>en</strong>t-là, implique aussi le<br />

regard de l’autre, le spectateur, l’amateur<br />

d’art.<br />

La t<strong>en</strong>tation est grande alors pour <strong>ce</strong>rtains<br />

de suivre l’évolution des modes pour<br />

s’assurer <strong>un</strong>e <strong>ce</strong>rtaine réussite.<br />

« Il faut beaucoup de goût pour échapper<br />

au goût de son époque » (Littré) <strong>et</strong> c’est<br />

précisém<strong>en</strong>t là que les vraies difficultés<br />

comm<strong>en</strong><strong>ce</strong>nt pour l’artiste.<br />

Il faut <strong>ce</strong>r<strong>tes</strong> convaincre mais tout <strong>en</strong><br />

restant soi-même, honnête <strong>et</strong> sincère.<br />

Il faut choisir <strong>en</strong>tre « faire carrière » ou<br />

« <strong>en</strong>trer <strong>en</strong> religion » car s’il est vrai<br />

que la peinture est avant tout <strong>un</strong> métier,<br />

c’est aussi <strong>un</strong> sa<strong>ce</strong>rdo<strong>ce</strong>, <strong>un</strong>e religion<br />

dont l’artiste est le prêtre. Celui-ci fait la<br />

quête de temps <strong>en</strong> temps pour survivre <strong>et</strong><br />

poursuivre mais jamais de commer<strong>ce</strong>.<br />

Peindre, c’est prier pour <strong>un</strong>e plus belle<br />

image du monde. Pour aller plus loin<br />

dans le parallèle, je dirai que le lieu<br />

d’exposition - le salon - c’est comme <strong>un</strong>e<br />

église, il y a <strong>ce</strong>ux qui y vont <strong>et</strong> <strong>ce</strong>ux qui<br />

n’y vont <strong>pas</strong>.<br />

Il y a <strong>ce</strong>ux qui y croi<strong>en</strong>t <strong>et</strong> <strong>ce</strong>ux qui n’y<br />

croi<strong>en</strong>t <strong>pas</strong>. Faut-il pour autant <strong>en</strong> rester<br />

là ?<br />

Certainem<strong>en</strong>t <strong>pas</strong>. Au contraire. Il faut<br />

sans <strong>ce</strong>sse montrer, convaincre, <strong>en</strong>traîner<br />

mais pour <strong>ce</strong>la, je crois plus aux vertus<br />

de « l’exemple » qu’à la manipulation,<br />

au conditionnem<strong>en</strong>t, à la publicité, au<br />

bavardage.<br />

Michel Schwartz<br />

Michel SCHWARTZ<br />

5, av<strong>en</strong>ue Fernand Scheurer<br />

70200 LURE<br />

« Par<strong>ce</strong> que le beau est toujours étonnant, il serait absurde de supposer que <strong>ce</strong> qui est<br />

étonnant est toujours beau ».<br />

Baudelaire (Au Salon de Paris - 1859)<br />

172 Côte chahutée Peinture 80 x 80<br />

173 La vie Peinture 70 x 70<br />

174 Le bar Peinture 73 x 60<br />

175 Envolée printanière Peinture 40 x 40<br />

176 Hiver Peinture 80 x 40<br />

177 En mouvem<strong>en</strong>t Peinture 60 x 60

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!