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Espaces Janvier 2013

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DESTINATION<br />

POUDREUSE<br />

• MEILLEURS SOUS-BOIS DU QUÉBEC<br />

• 3 SORTIES EN HORS-PISTE<br />

• LES MONTAGNES CÉLESTES DU KIRGHIZISTAN<br />

TROUVEZ VOTRE LOPPET!<br />

SCOUTISME : L’ÉCOLE<br />

DU PLEIN AIR<br />

5 RÉSOLUTIONS<br />

POUR AMÉLIORER VOTRE<br />

ALIMENTATION<br />

RIVIÈRE-DU-LOUP<br />

GRIMPER EN PLEIN<br />

CENTRE-VILLE!<br />

20 MYTHES<br />

sur l’exercice physique<br />

ZONES D’ENTRAINEMENT<br />

Optimisez Optimisez vos vos performances!<br />

performances!<br />

ÉQUIPEMENT<br />

NOUVEAUX MANTEAUX POUR L’HIVER<br />

LES INDISPENSABLES<br />

LE MÉDIA PLEIN AIR ET AVENTURE #1 AU QUÉBEC | JANVIER <strong>2013</strong> | gratuit | espaces.ca


2.0i 5 portes <strong>2013</strong><br />

À l’achat au comptant à partir de<br />

22 605 $*<br />

Transport et préparation inclus, taxes en sus<br />

Financement et location disponibles<br />

CARACTÉRISTIQUES OFFERTES SUR LA IMPREZA <strong>2013</strong><br />

MEILLEURE VOITURE COMPACTE<br />

IMPREZA 2012<br />

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Meilleur<br />

choix sécurité †<br />

IMPREZA 2012<br />

pensez<br />

sécurité<br />

DE SÉRIE Système de traction intégrale symétrique à prise constante Subaru<br />

DE SÉRIE Moteur BOXER SUBARU à 4 cylindres opposés horizontalement de 2,0 litres<br />

DE SÉRIE Connectivité pour téléphones mobiles Bluetooth ® à activation vocale avec commandes intégrées au volant<br />

EN OPTION Transmission CVT Lineartronic ® (boîte à variation continue) pour un rendement énergétique remarquable<br />

JAPONAIS ET PLUS ENCORE !<br />

Association des concessionnaires Subaru du Québec | www.quebec.concessionsubaru.ca<br />

Économie d’essence (l/100 km)<br />

Indice d’octane recommandé : 87<br />

Δ<br />

CVT Lineartronic ® Ville 7,5 / Route 5,5<br />

5MT Ville 8,3 / Route 5,9<br />

Données estimatives<br />

LE VÉHICULE À TRACTION INTÉGRALE<br />

LE PLUS ÉCOÉNERGÉTIQUE DE SA CATÉGORIE<br />

* À l’achat au comptant à partir de 22 605 $, taxes en sus, pour la Impreza 5 portes <strong>2013</strong> (DG1-BP), à transmission manuelle. À l’achat, les frais de transport et de préparation (1 595 $) ainsi que les taxes sur le climatiseur (100 $) et sur les pneus neufs (15 $) sont inclus. Le concessionnaire peut offrir un prix moindre. Δ Cote de consommation<br />

d’essence établie par Ressources Naturelle Canada de 5.5l/100 km (route) pour la Impreza <strong>2013</strong> équipée de la transmission automatique à variation continue et dotée d’un réservoir d’essence d’une capacité de 55 litres. Les données de consommation de carburant devraient être utilisées à seule fi n de comparer des véhicules. La consommation<br />

de carburant réelle variera selon les conditions routières, les habitudes de conduite et la charge du véhicule. ‡ Prix valeurs résiduelles 2012 ALG Canada pour la Subaru Impreza, segment voiture compacte. † Mention « Meilleur choix sécurité » pour la Impreza 2012. Une cote « Bonne » constitue la meilleure cote possible à l’essai de résistance<br />

de toit (test de capotage) ainsi que dans les essais de collision frontale déportée à 40 mi/h (65 km/h), de collision latérale à 31 mi/h (50 km/h) et de collision arrière à 20 mi/h (32 km/h) réalisés par l’Institut des assureurs américains (IIHS) (www.iihs.org). Un véhicule doit avoir obtenu la cote « Bonne » aux quatre essais de collision et doit<br />

offrir un programme de stabilité électronique (ESC) (Contrôle de la dynamique du véhicule) pour mériter la distinction « Meilleur choix sécurité ». Pour plus d’information sur ces offres, voyez votre concessionnaire Subaru participant. Photo(s) à titre indicatif seulement. Les spécifi cations techniques sont sujettes à changement sans préavis.


Sommaire<br />

JANVIER <strong>2013</strong><br />

04 En ligne<br />

06 Espace libre<br />

08 Tous azimuts<br />

14 Trouvez votre loppet!<br />

16 Grimper en plein centre-ville!<br />

18 Scoutisme : l’école du plein air<br />

20 CAHIER TONIK<br />

21 20 mythes sur l’exercice physique<br />

24 Zones d’entrainement : optimisez vos performances!<br />

26 5 défis pour cet hiver<br />

28 Course à pied : planifiez votre année<br />

29 5 résolutions pour améliorer votre alimentation<br />

30 Alimentation adaptée pour performer par temps froid<br />

32 Triathlon : sports d’hiver en série<br />

LA GRANDE FAMILLE SUBARU DÉVOILÉE<br />

<strong>2013</strong><br />

STI<br />

BRZ<br />

Forester<br />

16<br />

L’idée semblait simple : pomper l’eau du bassin de<br />

rétention du barrage à proximité et l’acheminer dans<br />

des tuyaux sur plus de 240 mètres pour arroser la paroi.<br />

Mais en réalité, englacer artificiellement le centre-ville<br />

de Rivière-du-Loup constituait un énorme défi!<br />

DESTINATIONS<br />

34 Le ski de sous-bois à son meilleur!<br />

36 Arrière-pays : 3 sorties bien poudrées<br />

38 Kirghizistan : skier les montagnes célestes<br />

42 Art de vivre<br />

ÉQUIPEMENT<br />

44 Nouveaux manteaux pour l’hiver<br />

46 Les indispensables<br />

48 Agenda de l’hiver<br />

JAPONAIS ET PLUS ENCORE !<br />

Association des concessionnaires Subaru du Québec | www.quebec.concessionsubaru.ca<br />

50 L’actualité en 140 mots ou moins<br />

espaces.ca janvier <strong>2013</strong> 3<br />

SUBMO-6115_Espace_1-3page_famille2.indd 1 12-11-23 3:44 PM<br />

Outback<br />

Legacy<br />

Impreza<br />

XV Crosstrek<br />

©christianlevesque.com


UN CLUB MED AU QUÉBEC?<br />

Le Groupe Le Massif est en négociation avec le Club<br />

Med, poids lourd de l’industrie touristique mondiale,<br />

pour ouvrir un nouveau complexe hôtelier, le premier<br />

du genre au Canada!<br />

[recherche mot-clé : Club Med]<br />

COURSE HIVERNALE :<br />

LA CUVEE DE L’HIVER<br />

La course n’a jamais été aussi facile<br />

et agréable… même dans notre climat<br />

hivernal! Voici six modèles parfaits pour<br />

continuer à courir même en pleine<br />

tempête de neige.<br />

[recherche mot-clé : course hivernale]<br />

FACEBOOK :<br />

DU CONTENU EXCLUSIF<br />

Suivez-nous sur le réseau social par excellence<br />

pour avoir accès à du contenu exclusif, des<br />

concours et des invitations à des événements.<br />

Donnez votre avis sur divers sujets d’actualité ou<br />

sur le contenu du magazine… et encore plus!<br />

[facebook.com/espacespleinair]<br />

EN LIGNE SUR espaces.ca<br />

SKI DE FOND : NOUVELLE GLISSE?<br />

Les incontournables pour le ski de fond n’a� endent que vous! Pour la<br />

performance ultime ou pour le simple plaisir, vous trouverez tout ce que vous<br />

avez besoin pour bien skier ce� e saison. [recherche mot-clé : nouvelle glisse]<br />

PETITES ANNONCES DU PLEIN AIR<br />

Notre section Petites annonces est l’endroit parfait pour vendre ou<br />

acheter votre équipement de plein air. Gratuit et simple à utiliser,<br />

vous y trouverez facilement une foule d’articles à bon prix. Ne tardez<br />

pas : les choses s’envolent rapidement!<br />

[espaces.ca/communaute/petites-annonces]<br />

© Massif<br />

© iStockphoto


Aurelien Ducroz<br />

World Champion Freeride Skier<br />

Lofoten, Norway<br />

LE DÉFILÉ D’HELLY HANSEN<br />

Le design scandinave est l’élément clé de tous les produits Helly Hansen, avec sa<br />

combinaison parfaite de design utilitaire, de protection et de style. Il s’agit aussi de la<br />

raison pour laquelle les guides de montagne, les patrouilleurs et les enthousiastes<br />

CONFIANT QUAND ÇA COMPTE


ESPACE LIBRE<br />

La Sépaq sort des<br />

SENTIERS BATTUS<br />

Enfi n! On l’a� endait depuis longtemps. Voilà que<br />

la Sépaq dévoile ses nouveautés et commence à ouvrir son<br />

territoire pour o� ir la possibilité de réaliser des expéditions<br />

dans son arrière-pays.<br />

Il y a quelques années, lors d’une réunion de l’équipe<br />

éditoriale de la revue <strong>Espaces</strong> et des dirigeants de la Société<br />

des établissements et des parcs du Québec, on sentait ce� e<br />

volonté d’ouvrir les terres publiques protégées à une � ange<br />

plus aventurière de la clientèle de plein air. « C’est une<br />

clientèle que l’on a un peu oubliée depuis des années et on<br />

veut lui o� ir un produit qui lui fera plaisir », fut à peu près<br />

le discours à l’époque.<br />

Depuis, on avait presque perdu espoir de voir de tels<br />

projets se concrétiser. Si la Sépaq nous appartient tous<br />

un petit peu, elle doit avant tout répondre à sa mission :<br />

protéger le territoire public en premier lieu, assurer<br />

l’accessibilité et le me� re en valeur en second. Donc avant<br />

d’ouvrir un territoire à la pratique d’activités, la société doit<br />

s’assurer que la nature peut le supporter ou encore que<br />

des espèces endémiques ne seront pas menacées par les<br />

nouveaux venus vêtus de manteaux en Gore-Tex. Il faut par<br />

conséquent dépêcher di� érents spécialistes sur le terrain<br />

pour glaner les informations nécessaires puis ensuite<br />

décider de la bonne marche à suivre. Bref, plusieurs<br />

milliers de dollars plus tard et de nombreuses réunions,<br />

voici que la Sépaq annonce ces bonnes nouvelles :<br />

→ Ouverture d’un domaine de ski hors-piste de<br />

100 hectares (1 km2 ) avec un dénivelé de 300 mètres<br />

sur la rive ouest de la rivière Jacques-Cartier. Idéal<br />

pour les adeptes de randonnée alpine, de télémark, de<br />

raque� e et de surf des neiges.<br />

→ Depuis le 15 décembre dernier, de nouveaux secteurs<br />

sont ouverts dans le parc national de la Gaspésie pour<br />

ÉDITEUR : Stéphane Corbeil (scorbeil@espaces.ca)<br />

RÉDACTEUR EN CHEF : Christian Lévesque (clevesque@espaces.ca)<br />

JOURNALISTE : Antoine Stab (astab@espaces.ca)<br />

COLLABORATEURS : Véronique Champagne, Jean-Yves Cloutier, Evelyne Deblock,<br />

Michel Gauthier, André Laroche, Mélanie Mantha, Yvan Martineau, Sarah-Émilie<br />

Nault, Evans Parent, Guillaume Roy, Frédérique Sauvée, Jimmy Sévigny.<br />

PHOTO DE LA PAGE COUVERTURE : Caroline Gleich dévale la magni� que<br />

neige poudreuse à Alta, en Utah aux États-Unis. © Sco� Markewitz /<br />

Aurora Photos<br />

PUBLICITÉ :<br />

Jean-François Vadeboncoeur, Directeur des ventes<br />

jfvadeboncoeur@espaces.ca / 514 277-3477, poste 27<br />

Jonathan Marco� e, Responsable de comptes<br />

jmarco� e@espaces.ca / 514 277-3477, poste 26<br />

Michel Desforges, Responsable de comptes<br />

mdesforges@espaces.ca / 514 277-3477, poste 29<br />

Joanne Bond, Adjointe aux ventes et distribution<br />

jbond@espaces.ca / 514 277-3477, poste 30<br />

s’aventurer un peu partout pendant une ou plusieurs<br />

journées.<br />

C’est encore timide quant on compare à ce qui se fait<br />

du côté américain, mais c’est tout de même une sacrée<br />

bonne nouvelle! Pour accéder à ce nouveau terrain de<br />

jeu, il faudra toutefois jouer selon les règles établies par<br />

la Sépaq. Il faut d’abord faire une demande o� cielle pour<br />

obtenir un permis d’accès qui prendra sept jours à obtenir.<br />

Ensuite, il faut payer les � ais de 10 $/personne/nuit en<br />

plus de l’autorisation d’accès quotidien. Finalement, vous<br />

devrez être au minimum trois personnes et maximum huit.<br />

J’oubliais : vous ne pourrez pas rester plus de huit nuits<br />

dans les limites du parc. Timide, que je disais! Néanmoins,<br />

j’ai déjà hâte de plani� er mes visites dans ces nouveaux<br />

secteurs. Si on peut obtenir un peu plus de liberté dans nos<br />

magni� ques parcs nationaux, il n’y a aucune raison de ne<br />

pas en pro� ter dès cet hiver!<br />

Christian Lévesque, rédacteur en chef<br />

@chrislevesque<br />

* * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * * *<br />

ERRATUM<br />

Dans notre édition de novembre 2012, vous avez été<br />

nombreux à nous mentionner que la photo en page 70 était<br />

celle d’un hérisson et non d’un porc-épic. Merci à tous ceux<br />

qui nous l’ont souligné. On est heureux de constater que<br />

vous avez à cœur autant que nous la nature du Québec!<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2013</strong> :: Vol 18 :: No 3<br />

ABONNEMENT<br />

Marilyne Bernier, mbernier@espaces.ca / 514-277-3477, poste 21<br />

ABONNEMENT / TARIFICATION (LIVRAISON À DOMICILE) :<br />

1 an / 6 numéros : 18$ • 2 ans / 12 numéros : 32$ (taxes, manutention et fr ais d’envois<br />

inclus). Libeller le chèque ou mandat-poste au nom de « Revue <strong>Espaces</strong> » à l’adresse<br />

indiquée ci-dessous.<br />

DESIGN : Sève création www.seve.ca RÉVISION : Hélène Paraire<br />

REVUE ESPACES<br />

911, rue Jean-Talon Est, bureau 205<br />

Montréal (Qué) CANADA H2R 1V5<br />

info@espaces.ca<br />

www.espaces.ca<br />

Tirage : 70 000 exemplaires distribués là où sont les amateurs de plein air. La revue<br />

ESPACES est la publication plein air ayant le plus grand tirage au Québec. La<br />

revue ESPACES est publiée six fois par année par Groupe <strong>Espaces</strong>, une division<br />

des Éditions Gesca.<br />

Dominic Boucher, le Directeur du Centre<br />

d’avalanche de la Haute-Gaspésie, pro� te<br />

de la magni� que poudreuse en ski hors piste<br />

dans le secteur des Mines Madeleine dans<br />

les Chic-Chocs en Gaspésie (juste en dehors<br />

du Parc national de la Gaspésie, mais dans<br />

la Réserve faunique des Chic-Chocs qui est<br />

aussi gérée par la Sépaq).<br />

PROPOSITIONS D’ARTICLES. ESPACES accueille avec plaisir et a� ention toute<br />

proposition d’articles et de photographies. Communiquez avec le rédacteur en<br />

chef pour en discuter. Le matériel non sollicité sera retourné si accompagné<br />

d’une enveloppe a� anchie. ESPACES n’est pas responsable des textes,<br />

photographies ou autre matériel envoyés à son a� ention. Si vous ne conservez<br />

pas la revue ESPACES pour vos archives personnelles, veuillez vous assurer<br />

de la transme� re à un ami ou de la recycler. Les opinions exprimées sont celles<br />

des auteurs et ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur. Certaines<br />

activités présentées dans ESPACES comportent des risques importants de<br />

blessures pour ceux et celles qui les pratiquent. ESPACES et ses journalistes,<br />

collaborateurs, photographes et les autres membres de l’équipe ne recommandent<br />

pas la pratique de ces activités aux personnes qui n’en maîtrisent pas les<br />

techniques et habiletés requises. ESPACES n’est pas responsable des<br />

informations contenues dans les publicités. Toute reproduction du matériel<br />

publié dans ESPACES est interdite sans l’autorisation de l’éditeur. La forme<br />

masculine utilisée dans ce� e publication désigne aussi bien les femmes que<br />

les hommes. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec <strong>2013</strong>. Dépôt légal<br />

Bibliothèque nationale du Canada <strong>2013</strong>.<br />

© christianlevesque.com


8 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

TOUS AZIMUTS<br />

PAR ANDRÉ LAROCHE<br />

Hergé a écrit son Tintin au Tibet cinq ans après l’exploit d’Edmund Hillary. Du<br />

coup, il a mieux popularisé la haute montagne que n’importe quel livre sur la<br />

conquête de l’Everest. Par son essence, la bande dessinée transcende le simple<br />

récit pour illustrer l’ampleur des émotions de l’aventure. Voici cinq titres à<br />

apporter sur votre ile déserte!<br />

Endurance<br />

Pascal Bertho et Marc-Antoine Boidin, Delcourt, 29,95 $<br />

L’histoire est bien connue. En retour d’un maigre salaire et le<br />

risque de ne jamais revenir de l’Antarctique, l’explorateur Ernest<br />

Shackleton offre la gloire dans une petite annonce placée dans<br />

un journal. Les aventuriers se bousculent à sa porte. Le voyage<br />

tourne au désastre. Leur navire brisé par les glaces, les marins<br />

entreprennent une dramatique odyssée. On tourne la dernière<br />

page avec la promesse de ne jamais céder au découragement.<br />

L’invention du vide<br />

Nicolas Debon, Dargaud, 29,95 $<br />

L’écrivain Albert Frederick Mummery a vécu la fin de l’âge d’or de l’alpinisme<br />

à Chamonix dans les années 1890. Il a ouvert quelques voies en apparence<br />

impossibles. Mais c’est son talent à décrire le vertige et toute la beauté du vide<br />

qui a frappé l’imagination. Nicolas Debon se surpasse dans cet album tout en<br />

poésie graphique. Une douceur de vivre émane des planches. L’observation de<br />

la nature suffit au bonheur, disait Jean-Jacques Rousseau.<br />

Le sommet des dieux<br />

Baku et Taniguichi, Kana, 159,95 $<br />

Dans une brocante de Katmandou, un photographe croit<br />

reconnaitre l’appareil-photo de George Mallory, mort sur<br />

l’Everest en 1924. Il l’achète, mais se le fait aussitôt voler à<br />

l’hôtel. Pourquoi? Dans une enquête fabuleuse, on remonte<br />

la trace de grimpeurs d’exception qui donnent le vertige.<br />

Taniguichi dessine à la perfection l’univers de la montagne,<br />

à la fois son immensité et ses gens hors du commun.<br />

Avertissement : se faire offrir le premier des cinq tomes est<br />

un cadeau empoisonné. Vous ne pourrez vous empêcher de<br />

courir chez votre libraire pour acheter la suite!<br />

Seul autour du monde<br />

Alexandre Chenet et Renaud Garreta, Dargaud, 24,95 $<br />

C’est la plus folle et la plus simple des régates : une poignée de<br />

skippers partent de France pour faire le tour du globe, en solitaire.<br />

Pendant une centaine de jours, ces aventuriers endurcis se retrouvent<br />

seuls face à leurs peurs, leurs fuites, leurs quêtes et leur recherche<br />

d’eux-mêmes. Des témoignages des vétérans du Vendée Globe, les<br />

bédéistes ont tiré un monologue empreint de courage, de doute et de<br />

lucidité. Rarement la mer aura paru si humaine.<br />

L’aigle sans orteils<br />

François Lax, Dupuis, 28,95 $<br />

Dans les années 1900, un montagnard sans instruction et sans avenir se lie d’amitié<br />

avec un astronome fanatique du Tour de France. Trouvant sa destinée, il décide<br />

de devenir un coureur. Il s’y consacre corps et âme pour se tailler une place dans<br />

l’aristocratie sportive. Son ascension se heurtera à la Guerre mondiale. Le bédéiste<br />

François Lax allie ses deux passions : la montagne et le vélo. Il livre un bel hommage<br />

aux coureurs « à l’ancienne ». Mais au-delà de l’exploit sportif, il raconte une histoire<br />

touchante entre deux hommes que tout éloignait.


LES ÉCHOS<br />

DU PLEIN AIR<br />

PAR YVAN MARTINEAU<br />

« COMME UN RÉVEILLON DE NOËL »<br />

Elles font partie de mes plus beaux<br />

souvenirs d’activités plein air en hiver :<br />

les fins de semaine « Forfaits raquettes au<br />

flambeau » du parc national du Mont-<br />

Mégantic, lesquels proposent un repas<br />

communautaire, de la raquette au flambeau<br />

et une soirée d’astronomie au fameux<br />

Astrolab. Marie-Georges Bélanger est l’une<br />

des personnes que tous les clients adorent.<br />

Détentrice d’une maitrise en philosophie,<br />

elle fait pourtant sa marque au service à<br />

la clientèle au Mont-Mégantic. « Mon<br />

amoureux et moi sommes passionnés par<br />

les étoiles et nous travaillons tous les deux<br />

ici. C’est dur à battre! Faut que je vous dise :<br />

nos enfants ont appris à compter de 10 à 0<br />

plutôt que l’inverse à force de regarder les<br />

décollages des navettes spatiales! »<br />

« Les forfaits raquettes et flambeau<br />

constituent l’une de nos attractions<br />

principales, explique Marie-Georges, parce<br />

qu’on est dans une réserve de ciel étoilé,<br />

nos flambeaux brillent d’une vraie flamme<br />

et parce que la neige, on n’en manque pas.<br />

En fait, c’est bien connu, c’est ici que l’on<br />

fabrique la neige pour tout le Québec! Et<br />

pour les enfants, sillonner des sentiers<br />

à la noirceur, c’est comme un réveillon<br />

de Noël. »<br />

VENDRE DE LA BONNE HUMEUR<br />

La compagnie Olympe constitue l’un des<br />

très beaux succès québécois, même si elle<br />

travaille dans l’ombre. Pourtant, elle fait<br />

affaire annuellement avec… 600 compagnies<br />

d’ici! Diplômé en éducation physique, Pierre<br />

Audet se spécialise en qualité de vie au<br />

travail. Il construit des gymnases et centres<br />

sportifs en entreprises, entre autres choses.<br />

Deux de ses derniers bijoux sont l’usine<br />

des Biscuits Leclerc et la Caisse de dépôt<br />

et placement du Québec. Il complétera<br />

d’ici un an un impressionnant complexe<br />

pour Desjardins. Rio Tinto Alcan, la SAAQ,<br />

la CSST et Domtar comptent aussi parmi<br />

ses clients. « Aménager des sites de mise<br />

en forme en milieu de travail, c’est un<br />

boulot gratifiant. Les clients sont souriants.<br />

En fait, on vend de la bonne humeur! »<br />

Jean-Robert Leclerc, des Biscuits Leclerc,<br />

nourrissait de grandes ambitions pour ses<br />

employés : « Il était important pour lui que<br />

ses installations sportives permettent la<br />

Le Spécialiste<br />

du Ski de Fond<br />

5520 boul. des Laurentides, Laval<br />

450 622-2410 1 800 997-2410<br />

andrejac.com<br />

© SGiguère<br />

© Richard Rémy<br />

pratique de plusieurs sports pour favoriser<br />

l’esprit d’équipe. Terrains de squash,<br />

volleyball, badminton et basketball font<br />

partie des aménagements de son centre<br />

d’activité physique », poursuit Pierre Audet.<br />

« Même les présidents d’entreprises qui ne<br />

pratiquent aucune activité s’empressent de<br />

faire visiter leurs installations récréatives<br />

lorsqu’ils reçoivent des visiteurs. Ils sont<br />

conscients des bénéfices que procure<br />

leur programme d’activité physique et<br />

de mieux-être sur le climat de travail, la<br />

productivité, la rétention du personnel et les<br />

couts reliés aux assurances collectives. »<br />

Pierre Audet prêche par l’exemple et utilise<br />

les centres qu’il a bâtis un peu partout au<br />

Québec lorsqu’il est en déplacement.<br />

TOP 5<br />

PLANÉTAIRE<br />

Ingénieur en aéronautique, Richard Rémy<br />

a pris la route des Pyrénées au lieu de<br />

faire le stage imposé dans son programme.<br />

Durant quatre mois, il a effectué de la<br />

randonnée pédestre où il a gravi un sommet<br />

de 3 500 mètres en souliers de tennis,<br />

jeans et coton ouaté. « Dans la descente,<br />

quand la météo s’est gâtée, j’ai compris<br />

que j’avais été insouciant, raconte-t-il. Mais<br />

durant ces quelques mois, j’ai aussi<br />

700<br />

C’est le nombre de Montréalais qui, au<br />

clair de lune, chaque année un soir de<br />

février, envahissent le mont Royal pour<br />

la Célébration des Tuques bleues. À la<br />

magie des lanternes et personnages<br />

lumineux. Les gens d’affaires s’impliquent<br />

pour cette collecte de fonds des Amis<br />

de la montagne. Par exemple, Cyril<br />

Bendahan, de la Financière Manuvie, et<br />

Michel Leblanc, de la Chambre de<br />

commerce du Montréal métropolitain,<br />

seront coprésidents d’honneur<br />

cette année.<br />

découvert ma passion. » Ce qui l’a<br />

entrainé, au fil de ses aventures, à fonder<br />

l’agence Karavaniers, à laquelle il a ajouté<br />

depuis Détour Nature puis Sur la route.<br />

« La vie est une aventure, dit Richard<br />

Rémy. Il faut assouvir sa curiosité. Ne<br />

pas voyager dans sa vie, c’est comme se<br />

contenter de regarder le titre d’un bouquin,<br />

plutôt que de le lire. »<br />

Voici son « Top 5 » des destinations :<br />

1 Le Groenland « Le Groenland dans son ensemble, mais spécialement en kayak de mer! »<br />

2 La chaine de l’Himalaya « Le Mustang et les environs du Manaslu sont très particuliers. »<br />

3 L’Afrique « Faut voir le Serengetti durant la migration des gnous ou les gorilles de<br />

montagnes en Ouganda! »<br />

4 Les montagnes Rwenzori « C’est la plus haute chaine de l’Afrique. Unique! »<br />

5 Les grands parcs nationaux de l’Ouest américain « Pour les déserts, les canyons, les<br />

panoramas uniques au monde. »<br />

Touring<br />

Course<br />

Hors-piste<br />

Équipements<br />

Vêtements<br />

Accessoires


© Pic de l’Aube, Parc national de la Gaspésie, Serge Ouellet<br />

SENTIER INTERNATIONAL<br />

DES APPALACHES<br />

UN GR BIENTÔT<br />

AU QUÉBEC?<br />

PAR ANTOINE STAB<br />

GR : DEUX LETTRES SYNONYMES D’ESCAPADES<br />

PÉDESTRES SUR PLUSIEURS CENTAINES DE KILOMÈTRES.<br />

UN LABEL DE QUALITÉ DES SENTIERS EN EUROPE, MAIS<br />

QUI N’A PAS TRAVERSÉ L’ATLANTIQUE. DU MOINS PAS<br />

ENCORE! LE SENTIER INTERNATIONAL DES APPALACHES<br />

NÉGOCIE ACTIVEMENT POUR FAIRE HOMOLOGUER SA<br />

PARTIE QUÉBÉCOISE ET DEVENIR LE PREMIER SENTIER<br />

GR (SENTIER DE GRANDE RANDONNÉE) EN AMÉRIQUE. À<br />

LA TÊTE DU PROJET, ÉRIC CHOUINARD, DIRECTEUR DU SIA<br />

QUÉBEC ET VICE-PRÉSIDENT AMÉRIQUE.<br />

Comment est né le projet d’homologuer le sentier international<br />

des Appalaches en chemin de grande randonnée (GR)?<br />

Cela s’est fait en plusieurs étapes. Depuis 2006, le SIA a la<br />

volonté de créer des liens avec l’Europe, de développer une<br />

complicité entre acteurs de la randonnée pédestre mondiale. Il<br />

y a deux ans, j’ai rencontré deux marcheurs de la Fédération<br />

� ançaise de randonnée pédestre (FFRP) qui sont venus sur le<br />

sentier. J’en ai pro� té pour leur demander si, selon eux, le SIA<br />

pouvait répondre aux critères d’un GR. Ils m’ont répondu que<br />

c’était tout à fait possible. De là est née l’idée de l’homologation.<br />

Quels sont les critères pour être reconnu comme GR?<br />

Il faut présenter un dossier éto� é, mais c’est surtout une<br />

négociation et des discussions qui se font avec les membres<br />

de la FFRP. Deux techniciens se déplaceront au courant de<br />

l’année <strong>2013</strong> pour inspecter et juger notre sentier. Nous<br />

sommes con� ants, car le cahier des charges n’est pas<br />

insurmontable : un sentier en continu, une thématique, des<br />

aménagements et hébergements répartis tout le long. Mais le<br />

SIA a de sérieux atouts, dont sa longueur (650 km) qui permet<br />

de traverser les sommets de la chaine des Appalaches. La<br />

communauté est active dans le développement et la préservation<br />

du sentier. Je pense qu’il pourra être inauguré en 2014.<br />

Que va apporter ce� e homologation?<br />

Au Québec, nous ne sommes qu’au début de l’histoire et de<br />

la culture de la randonnée pédestre, contrairement en France<br />

et ailleurs en Europe. Devenir un GR va nous perme� re de<br />

développer et rentabiliser ce� e activité. C’est une stratégie<br />

marketing, on ne se le cache pas. On veut amener plus<br />

d’achalandage sur le sentier. C’est comme cela que l’on a<br />

présenté le projet aux gens de la Fédération : un projet de<br />

développement durable.<br />

sia-iat.com<br />

PARCS QUÉBEC<br />

nouVeau!<br />

Le chalet nature fait une arrivée remarquée dans<br />

les parcs nationaux du Mont-tremblant, de la<br />

Yamaska, du Mont-orford et des Monts-valin.<br />

À partir de 165 $/nuit/chalet/occ. quad.<br />

taxes et tarification d’accès en sus.<br />

une ambiance<br />

sans Pareil!<br />

Le silence de la nature. vos traces dans la neige vierge.<br />

vos joues rougies par l’air vivifiant. La chaleur du poêle<br />

à bois au relais. vous vous sentez déjà là… ou presque!<br />

Préparez vos skis et vos raquettes, puis sortez dans un<br />

parc national cet hiver! après avoir bien dépensé votre<br />

énergie, refaites le plein en passant la nuit sur place, en<br />

chalet, en yourte, en camp rustique ou en refuge.<br />

parcsquebec.com


Photos : dominic boudreault, Mathieu dupuis, steve deschênes et Claude isabel<br />

1 800 665-6527<br />

Parc national de la Jacques-cartier<br />

Plus accessible que jamais<br />

78 km de sentiers de raquette<br />

79 km de sentiers de ski nordique<br />

12 km de sentiers de randonnée pédestre<br />

Les inContoUrnabLes de L’hiver<br />

La navette Le Loup express pour accéder au spectaculaire sentier de raquette des Loups.<br />

L’activité délices, raquette et mystère pour découvrir la face cachée de la nuit hivernale.<br />

Parc national du Mont-orford<br />

Pour TouT Trouver sous un même… Parc!<br />

50 km de sentiers de ski de fond, dont 26 km pour le pas de patin<br />

50 km de sentiers de raquette<br />

5 km de sentiers de randonnée pédestre sur neige<br />

À seulement 2 minutes des pistes de ski alpin.<br />

Parc national de la Gaspésie<br />

Trouvez refuge dans les monTagnes enneigées<br />

Une aventure exceptionnelle dans le massif des Chic-Chocs<br />

ForFait CirCUit Logan<br />

5 jours de longue randonnée<br />

4 nuits en refuge<br />

transport de bagage (un bagage par pers.)<br />

gratuit pour le chef d’un groupe de 8 personnes.<br />

Parc national des Monts-Valin<br />

neige en abondance eT déPaysemenT garanTi<br />

Pour un séjour au cœur du parc, optez pour les chalets de la baie d’alexis,<br />

situés à 500 m de la célèbre vallée des Fantômes.<br />

ForFait sÉJoUr aU Pied de La vaLLÉe des FantÔMes<br />

hébergement en chalet nature<br />

transport de personne en véhicule sur chenilles (aller-retour)<br />

transport de bagage (un bagage par pers.)<br />

accès aux sentiers de ski nordique et de raquette<br />

165 $ JUsqU’aU 15 avriL<br />

/pers./4 nuits<br />

taxes et tarification<br />

d’accès en sus.<br />

À partir de<br />

72 $ /pers./nuit<br />

/occ. quad. (2 nuits minimum)<br />

taxes et tarification<br />

d’accès en sus.


TOUS AZIMUTS<br />

QUÉBEC PLEIN AIR INC.<br />

PAR GUILLAUME ROY<br />

CHLOROPHYLLE PREND DE L’EXPANSION<br />

Chlorophylle fait partie du paysage du<br />

plein air au Québec. En misant sur le<br />

développement de nouvelles boutiques<br />

spécialisées, l’entreprise souhaite prendre<br />

plus de place sur les marchés et augmenter<br />

son chiffre d’affaires au Québec et ailleurs<br />

au pays.<br />

Chlorophylle emploie 125 personnes<br />

au Québec, dont 45 au siège social.<br />

« Nous avons besoin de main-d’œuvre<br />

spécialisée. Pour retenir nos employés,<br />

nous leur permettons de travailler en partie<br />

à distance de Québec ou de Montréal »,<br />

explique Marc Tremblay, le président de<br />

Chlorophylle. En 2007, l’entreprise a pris<br />

un virage important : « Pour réduire notre<br />

dépendance face à notre réseau de clients,<br />

nous avons décidé de lancer notre réseau<br />

de boutique exclusif », raconte-t-il.<br />

On compte aujourd’hui 21 boutiques<br />

Chlorophylle au Québec et une à Ottawa.<br />

« Avant, nos clients achetaient seulement<br />

20 % des collections que l’on développait.<br />

Notre réseau de boutiques nous permet une<br />

plus grande flexibilité dans le développement<br />

de produits. On peut évoluer plus vite »,<br />

ajoute le président qui constate que 80 %<br />

des revenus de l’entreprise proviennent<br />

maintenant de son propre réseau. Après<br />

avoir suivi la tendance d’offre de produits<br />

de type lifestyle, Chlorophylle veut revenir<br />

aux sources et proposer plus de produits<br />

techniques et d’expédition.<br />

« Nous visons à augmenter notre chiffre<br />

d’affaires de 50 % au cours des cinq<br />

12 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

prochaines années », dit Marc Tremblay.<br />

La philosophie de développement de<br />

produits de l’entreprise passe par la qualité,<br />

la durabilité et la polyvalence. Une fois<br />

le territoire québécois bien couvert,<br />

Chlorophylle souhaite implanter des boutiques<br />

dans l’Ouest canadien. Depuis maintenant<br />

32 ans, la conception d’équipement de plein<br />

air se fait à son siège social de Chicoutimi.<br />

« Tous les produits sont développés au<br />

Québec et on investit davantage en recherche<br />

et développement. On veut faire évoluer nos<br />

gens et on investit dans nos ressources. »<br />

Même si la majorité des textiles proviennent<br />

d’Asie, 20 % sont canadiens : « On veut<br />

soutenir l’industrie d’ici, mais le cout de<br />

revient est plus bas en Asie ».<br />

Le nom de l’entreprise témoigne de<br />

son engagement envers le développement<br />

durable. Depuis plusieurs années<br />

Chlorophylle multiplie les engagements<br />

et les partenariats pour la promotion<br />

d’initiatives écologiques et sportives.<br />

L’entreprise participe à la campagne<br />

« Sauvons les baleines », elle commandite<br />

le grand défi Pierre Lavoie et la mission du<br />

voilier Sedna IV. Elle participe également<br />

au programme Carbone boréal de la chaire<br />

en développement durable de l’Université<br />

du Québec à Chicoutimi. « Ces actions font<br />

partie des valeurs des fondateurs de la<br />

compagnie qui fait en sorte que Chlorophylle<br />

est un bon citoyen corporatif », précise<br />

Marc Tremblay.<br />

[chlorophylle.net]<br />

KOMBI : LE GÉANT DES GANTS<br />

Qui ne connait pas Kombi? Mais saviezvous<br />

que le géant Kombi est une compagnie<br />

québécoise? Chaque année, l’entreprise<br />

écoule entre deux et trois millions de paires<br />

de gants et mitaines partout sur la planète!<br />

Fondé en 1911 sous le nom Gold Glove<br />

Works, Kombi mise sur l’innovation pour<br />

conquérir de nouvelles parts de marché.<br />

« Cette année, on innove en lançant une<br />

technologie de gants chauffants. Notre<br />

technologie nous permet d’offrir ce type de<br />

gants à un prix raisonnable de 200 $, alors<br />

que nos compétiteurs l’offraient à 400 $ ou<br />

plus l’an dernier », explique Patrick Ménard,<br />

directeur vente et marketing de Kombi.<br />

La batterie située à la hauteur du poignet<br />

fonctionne de 4 à 5 h et peut activer trois<br />

niveaux de chaleur. Kombi a également été<br />

dans les premiers fabricants à utiliser le<br />

Gore-Tex dès le début des années 70.<br />

L’entreprise montréalaise fabriquait des<br />

gants en cuir pour les travailleurs avant<br />

de devenir Kombi en 1962. À son 51 e hiver,<br />

Kombi Sports est aujourd’hui la propriété de<br />

Mark et Ed Pascal. « Notre histoire<br />

montréalaise est un héritage que l’on veut<br />

communiquer aux consommateurs »,<br />

témoigne Patrick Ménard qui est fier de<br />

souligner que le siège social est à Montréal.<br />

Au total, 40 employés gravitent dans le centre<br />

décisionnel de l’entreprise dans le domaine<br />

du design, de la vente et marketing, de<br />

l’approvisionnement, de l’entreposage et de la<br />

logistique. La production a été délocalisée en<br />

Asie dès le début des années 70 alors qu’un<br />

des propriétaires y habitait.<br />

Gants, mitaines, sous-vêtements thermaux<br />

et bas : Kombi est spécialisé dans les<br />

produits qui gardent ses clients bien au<br />

chaud. « Nous vendons nos produits en<br />

Europe, aux États-Unis et un peu partout sur<br />

la planète. Nous avons même commencé<br />

à vendre en Chine pour la première fois »,<br />

explique Patrick Ménard.<br />

Les mitaines Kombi se détaillent entre<br />

20 et 200 $ : « Nous offrons des produits<br />

de haute valeur, sans aller dans le bas de<br />

gamme ou les produits de luxe », ajoute<br />

Patrick Ménard. La compagnie sœur de<br />

Kombi, Perrin, produit quant à elle de gros<br />

volumes sous la marque Hot Paws.<br />

[kombisports.com]<br />

© Chlorophylle<br />

© Kombi


© Paraskiflex<br />

PARASKIFLEX<br />

Développer un cerf-volant de traction simple, efficace<br />

et sécuritaire que l’on peut apprendre à maitriser en<br />

30 minutes, c’est le tour de force qu’ont réussi Luc Godbout<br />

et son collègue Raymond Potvin en lançant Paraskiflex<br />

en 2001.<br />

« On a voulu développer une technologie accessible à<br />

tous, que l’on pourrait enseigner en moins d’une journée.<br />

C’est si facile à apprendre qu’un enfant de 8 ans peut<br />

maitriser la voile en une demi-heure », témoigne Luc<br />

Godbout, président de l’entreprise qui emploie jusqu’à huit<br />

personnes pendant la saison forte.<br />

La technologie brevetée par Paraskiflex est complètement<br />

différente des cerfs-volants de kite à boudins ou à caissons<br />

sur le marché : « Une seule tige passe d’un bout à l’autre<br />

de la voile, ce qui fait que lorsque la voile tombe, elle reste<br />

au sol. Pour la redécoller, il suffit de tirer un peu sur la tige<br />

et ça part à nouveau. C’est une voile idéale pour faire des<br />

expéditions avec un traineau, car on est complètement<br />

autonome », explique Luc Godbout. La voile plus près du<br />

skieur et la barre de conduite rattachée à la voile permettent<br />

d’être prêt à voler en moins de trois minutes. Une technologie<br />

si innovante qu’elle a même été copiée en Russie!<br />

Développé pour faire du ski sur la neige l’hiver, le modèle<br />

F 10-60, qui se détaille à 925 $ avec un harnais, est la voile<br />

la plus populaire de l’entreprise. Grâce aux trois modes<br />

d’exploitation de la voile (ouvert, semi-tempête et tempête),<br />

elle permet de skier dans des vents de 20 à 60 km/h. Un<br />

cours d’initiation de trois heures coute 115 $.<br />

Les voiles de Paraskiflex, conçues et fabriquées à Valleyfield,<br />

s’écoulent à environ 1 000 unités chaque année au Québec,<br />

en Ontario et dans le nord du Canada où le sport prend de<br />

l’ampleur grâce à des programmes d’initiations destinés aux<br />

jeunes Inuits. « Le chiffre d’affaires de l’entreprise est stable<br />

depuis trois ou quatre ans, mais on sent l’engouement pour<br />

le sport qui n’est pas encore très connu. Les gens ne savent<br />

pas que ça s’adresse à monsieur et madame tout le monde »,<br />

dit Luc Godbout. [paraskiflex.com]<br />

FERMETURE<br />

HIVERNALE<br />

du parc national Forillon<br />

PAR ANTOINE STAB<br />

Fermetures que Parcs Canada a annoncées<br />

dans un communiqué à ses employés suite<br />

aux coupures du 30 avril 2012 :<br />

PARC NATIONAL FORILLON<br />

• Seul le camping Des-Rosiers sera en service pour<br />

la période allant de la fête de la Reine à la Saint-<br />

Jean-Baptiste et de la fête du Travail à l’Action de<br />

grâce. Son entretien sera assuré 5 jours<br />

par semaine.<br />

• L’offre de services hivernaux (sentiers de ski de fond,<br />

raquette) sera abandonnée.<br />

• L’offre des activités éducatives (groupes scolaires)<br />

sera abandonnée au printemps et à l’automne.<br />

AUTRES<br />

• Parcs Canada éliminera les dépenses consacrées à<br />

l’élaboration d’outils aux enseignants et aux<br />

programmes d’études provinciaux.<br />

• Parcs Canada concentre ses investissements sur<br />

les périodes pendant lesquelles les besoins sont les<br />

plus grands.<br />

• L’offre de services aux visiteurs de base (accueil,<br />

interprétation, camping) sera revue au Centre<br />

d’accueil et d’interprétation de Longue-Pointe-de-<br />

Mingan. La saison opérationnelle débutera plus tard.<br />

• Le cycle de planification de gestion de plusieurs lieux<br />

nationaux passera d’une fois aux cinq ans à une fois<br />

tous les dix ans.<br />

• Mise en place de visites autonomes dans certains<br />

lieux historiques nationaux.<br />

espaces.ca janvier <strong>2013</strong> 13


TROUVEZ<br />

VOTRE LOPPET!<br />

PAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE<br />

Cet hiver, passez du fondeur amateur au compétiteur en participant à l’une des loppets du Québec.<br />

Une manière de se lancer un dé� hivernal et de mesurer l’impact des e� orts réalisés au cours de vos Berry<br />

entrainements saisonniers. Doug ©<br />

Gatineau Loppet<br />

En pleine maturité, la loppet de calibre international<br />

de Gatineau ne cesse de lancer des défis aux<br />

concurrents. Cette année, pour célébrer sa 35 e<br />

édition, l’équipe de course a modifié le tracé du<br />

38 km et du 55 km en style classique afin de se<br />

rapprocher davantage des parcours de haut calibre<br />

proposés par ses homologues scandinaves. Résultat<br />

: un circuit linéaire qui part du lac Philippe jusqu’à<br />

l’École secondaire Mont Bleu en passant par les<br />

municipalités de la Pêche et de Chelsea. C’est une<br />

piste habituellement délaissée par les fondeurs de<br />

la région en raison de la logistique complexe pour<br />

la parcourir. La Gatineau Loppet, à grand renfort<br />

de navettes pour rejoindre la ligne de départ, rend<br />

ainsi le parcours accessible à ses concurrents.<br />

Avec, en moyenne, 2 500 participants provenant<br />

d’une vingtaine de pays différents, cette course<br />

faisant partie du circuit Worldloppet est largement<br />

plébiscitée par les fondeurs émérites ainsi que par<br />

la foule québécoise et ontarienne. Cette année, les<br />

raisons sont encore plus nombreuses d’y participer!<br />

À ne pas manquer : les sections qui grimpent<br />

jusqu’au belvédère Champlain et sa vue à couper le<br />

souffle sur les plaines alentours.<br />

Où dormir : pour un repos bien mérité après<br />

la course, réservez dès aujourd’hui un gîte ou un<br />

Bed&Breakfast dans le coquet village de Chelsea, en<br />

bordure du parc de la Gatineau!<br />

Quand : les 15, 16 et 17 février <strong>2013</strong><br />

Quelles courses : style classique : 5 km,<br />

20 km, 38 km et 55 km — Style libre :<br />

10 km, 27 km et 51 km — Enfants : 2 km.<br />

Combien ça coute : entre 35 $ (5 km) et<br />

130 $ (55 km classique), valable pour les<br />

inscriptions en ligne.<br />

Infos : gatineauloppet.com<br />

Boréal Loppet de<br />

Forestville : la plus<br />

longue au Québec<br />

Plus qu’une simple course, la Boréal Loppet est<br />

devenue depuis une dizaine d’années une vraie<br />

tradition sportive sur la Côte-Nord. Fondé par<br />

plusieurs professeurs, l’événement a su se faire<br />

connaitre partout au Québec et génère une certaine<br />

fierté populaire dans la région de Forestville. La<br />

particularité de la course dans les dernières années<br />

était de proposer une épreuve de 100 km aux<br />

fondeurs aguerris. Mais, depuis l’année dernière,<br />

dû à des opérations forestières, elle a dû être<br />

remplacée par une non moins ardue boucle de<br />

60 kilomètres. Celle-ci s’adresse à des participants<br />

confirmés, contrairement aux autres distances<br />

toutes accessibles, avec un parcours très accidenté<br />

et des montées vraiment impressionnantes. Tous<br />

les circuits ont l’avantage de sillonner les beaux<br />

décors de la Côte-Nord hivernale avec ses forêts et<br />

ses généreux reliefs. L’événement célèbre aussi le<br />

début de la relâche scolaire, c’est donc l’occasion de<br />

découvrir ce beau coin de pays tout en donnant une<br />

dimension compétitive à la saison.<br />

Où dormir : parce que les hébergements<br />

touristiques ne courent pas les rues dans cette<br />

région reculée, surtout en hiver, n’hésitez pas à<br />

appeler rapidement le Domaine des invités qui<br />

propose deux belles chambres de type B&B pour<br />

vous accueillir vous et votre famille…<br />

Quand : samedi 2 mars <strong>2013</strong><br />

Quelles courses : 4 km, 7 km, 14 km, 27 km<br />

et 62 km.<br />

Combien ça coute : entre 25 $ (7 km) et<br />

65 $ (60 km).<br />

Infos : borealloppet.ca


Tour du mont Valin<br />

Course de fin de saison se déroulant chaque année le 3e samedi de mars, le Tour du mont Valin réserve ses<br />

derniers flocons aux amateurs de glisse nordique. Il faut dire que la neige tient généralement bien longtemps au<br />

royaume du Saguenay! Un ultime plaisir partagé chaque année par des centaines de fondeurs, saguenéens ou<br />

de beaucoup plus loin, qui parcourent le tour complet de la montagne en 38 ou 45 km (de 230 à 720 mètres<br />

d’altitude) ou sillonnent les sentiers au pied du mont Valin, autour du centre de service et d’interprétation de la<br />

Sépaq. Deux parcours de raquette (7 et 12 km) ont été ajoutés pour profiter autrement de l’événement. L’année<br />

passée, les meilleurs ont bouclé 45 km en 2h04 (libre) et 2h24 (classique) après avoir gravi et descendu des<br />

reliefs très exigeants. Une belle épreuve où l’on se régale autant du dénivelé que des points de vue!<br />

Où dormir : passer une fin de semaine dans au mont Valin, c’est l’occasion de louer, en famille ou entre<br />

amis, l’un des innombrables chalets, situés autour du parc.<br />

Quand : samedi 16 mars <strong>2013</strong><br />

Quelles courses : 12 km, 20 km, 38 km et 45 km en style libre ou classique.<br />

Combien ça coute : entre 34 $ (12 km) et 73 $ (38 ou 45 km).<br />

Infos : tourmontvalin.com/ski<br />

SALOMON<br />

Equipe 8 Classic<br />

DANS L’AIR DU TEMPS !<br />

atmosphere.ca<br />

Revue <strong>Espaces</strong> • 3,92’’ X 9,75’’ • Non bleed<br />

espaces.ca janvier <strong>2013</strong> 15


GRIMPER PAR CHRISTIAN LÉVESQUE<br />

en plein centre-ville!<br />

« Ça ne te tente pas de venir grimper notre<br />

nouvelle paroi d’escalade de glace artificielle<br />

en plein milieu du centre-ville? » Il n’en fallait<br />

pas plus pour que je place mes piolets et mes<br />

crampons dans le coffre de ma voiture… et que<br />

je conduise quatre heures depuis Montréal pour<br />

rejoindre le centre-ville de Rivière-du-Loup!<br />

Claude Duguay m’attendait depuis un moment<br />

déjà : « Pis, qu’est-ce que t’en penses? » « Pas<br />

mal! » que je réponds, mais dans ma tête je me dis<br />

plutôt : « Ma-la-de! » Depuis le stationnement, on<br />

aperçoit toute la paroi artificielle bâtie par une<br />

bande de bénévoles passionnés par l’escalade de<br />

glace et qui est située juste de l’autre côté de la<br />

rivière. Je suis tellement jaloux en regardant ce<br />

qu’ils ont créé de toutes pièces afin de partager<br />

et pratiquer leur passion! J’aimerais tellement<br />

avoir la même chose au centre-ville de Montréal!<br />

Enseignant en Techniques d’intervention en loisir<br />

au Cégep de Rivière-du-Loup depuis 1998, Claude<br />

Duguay a aussi reçu le titre de Guide de l’année en<br />

2009 par Aventure Écotourisme Québec : « Viens,<br />

on va aller grimper un peu! »<br />

L’idée semble simple : pomper l’eau du bassin de<br />

rétention du barrage à proximité et l’acheminer<br />

dans des tuyaux sur plus de 240 mètres pour<br />

arroser la paroi. Mais en réalité, englacer<br />

artificiellement une telle paroi constitue tout un<br />

défi à relever! Mathieu Lemieux, le passionné qui<br />

est derrière le projet et qui représente le comité<br />

Grimpe en Ville, m’explique qu’il a fallu plusieurs<br />

années avant d’arriver à un système qui fonctionne<br />

: « Les tuyaux gelaient tout le temps et la pompe<br />

aussi. Il a fallu qu’on investisse dans une pompe<br />

submersible et qu’on enterre les tuyaux pour que le<br />

tout finisse par marcher! » Le financement de tout<br />

cela a été rendu possible grâce à une entente entre<br />

la Fédération québécoise de la montagne et de<br />

l’escalade (FQME), la Ville de Rivière-du-Loup<br />

et le comité local Grimpe en ville associé au<br />

club régional Les Grimpeurs de l’Est. L’appui<br />

16 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

d’Algonquin Power, propriétaire de la centrale<br />

hydroélectrique et du barrage qui s’y trouve, était<br />

nécessaire pour puiser l’eau de la rivière du Loup<br />

et fournir un accès facile à l’énergie électrique<br />

pour le système de pompe. Ce qui fait que le site du<br />

parc des chutes de Rivière-du-Loup est maintenant<br />

unique au Québec!<br />

Au bas des parois, on comprend mieux l’ampleur de<br />

la tâche nécessaire pour réaliser un site d’escalade<br />

artificiel. Le mur en glace est immense et bien<br />

solide. Les nombreuses voies sont invitantes et<br />

leurs grades permettent à tout le monde de s’y<br />

attaquer (en lead ou en moulinette). Ce qui rend<br />

l’aventure encore plus douillette, c’est la marche<br />

d’approche de seulement deux minutes depuis la<br />

voiture. Et ceux qui n’aiment pas casser de la glace<br />

peuvent quand même jouer les meneuses de claque<br />

en vous encourageant depuis le stationnement!<br />

« Viens, on va aller dans le bol tout au fond,<br />

près du barrage! » me lance Claude. Un rappel<br />

rapide depuis le haut nous permet de descendre<br />

pratiquement au pied du barrage. Nous sommes<br />

entourés de glace d’un bord, et de la chute qui<br />

coule à flot de l’autre. Le paysage est sublime et<br />

l’endroit irréel. En fait, sans l’englaçage artificiel<br />

et les efforts de Mathieu et de sa gang, le mur glacé<br />

que nous nous apprêtons à gravir n’existerait tout<br />

simplement pas. Le soleil se couche tranquillement<br />

sur la ville et tout autour, les lumières s’allument.<br />

Je rêve : ici, on peut continuer à grimper jusqu’à<br />

23 h à la lueur des réverbères de la ville! Vraiment<br />

trop magique ce site. Claude Duguay en a vu d’autres<br />

: il a notamment participé à la première traversée<br />

hivernale de la Terre de Baffin (en 1979) et fait<br />

partie de la première expédition québécoise à<br />

atteindre le sommet du Denali (en 1983), mais il<br />

n’est pas peu fier de ce que sa ville offre maintenant<br />

à tous les grimpeurs : « On peut amener des gens<br />

ici pour les initier facilement. Et ça, c’est carrément<br />

génial! » Après mes premiers coups de piolets sur ce<br />

monstre glacé, je ne pourrais pas être plus d’accord<br />

avec lui!<br />

Pour s’initier à l’escalade de glace cet hiver,<br />

prenez la direction de Rivière-du-Loup pour<br />

l’événement 12 heures de glace qui aura lieu<br />

le 2 février <strong>2013</strong>.<br />

Encore plus<br />

http://grimpeenville.org<br />

TOPO<br />

Nombre de voies : 13<br />

Hauteur : entre 35 et 55 mètres<br />

Difficulté : tous les niveaux (2 à 4+)<br />

Comment : moulinette ou lead<br />

Support : englacement artificiel<br />

Site : fédéré par la FQME<br />

Cout : gratuit pour les membres de la FQME, 10 $ pour les autres<br />

Où : centre-ville de Rivière-du-Loup<br />

Stationnement : gratuit, juste en face des cascades<br />

Marche d’approche : 2 minutes (pour vrai!)<br />

Accès : toutes les voies sont accessibles par le haut et le bas (selon le pont de glace)<br />

© christianlevesque.com


BAFFIN<br />

DE LA TÊTE<br />

AUX PIEDS<br />

LA FORME<br />

DÉCOULE<br />

DE LA FONCTION<br />

Au cours des dernières années, j’ai fait l’extraordinaire expérience de skier<br />

aux pôles Nord et Sud et de traverser en traîneau à chiens le parc national<br />

Auyuittuq sur l’île de Baffin. Grâce à cette expérience et avec l’aide de<br />

plusieurs guides polaires, nous avons élaboré une gamme complète de<br />

vêtements Baffin pouvant habiller de la tête aux pieds n’importe quel<br />

aventurier polaire.<br />

Bien que vous ne planifiiez pas une aventure polaire extrême, soyez assuré<br />

que les vêtements polaires Baffin ont fait leurs preuves et qu’ils vous<br />

garderont au chaud lors d’une journée de ski, un week-end de camping<br />

d’hiver ou une randonnée avec le meilleur ami de l’homme. Nous demeurons<br />

engagés à maintenir notre position en tant que chef de file en matière de<br />

chaussures et de vêtements de plein air performants offrant qualité, confort<br />

et protection grâce à des essais sur le terrain et à l’innovation technique.<br />

Paul Hubner de Baffin<br />

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Scoutisme<br />

L’ÉCOLE DU PLEIN AIR<br />

Le scoutisme se targue d’être le plus grand mouvement de jeunesse au monde, avec plus de<br />

28 millions membres, jeunes ou adultes, répartis dans 160 pays. Pourtant, c’est une organisation<br />

mal connue, réduite à quelques clichés tenaces, celui du jeune scout, habillé d’un short et d’une<br />

chemise kaki parsemée de badges cousus, d’un foulard noué autour du cou, coiffé d’un chapeau<br />

à larges bords, et qui n’a qu’une idée en tête : aider à faire les traverser les personnes âgées aux<br />

feux rouges. Aujourd’hui, qu’en est-il réellement du scoutisme?<br />

Domaine Richelieu, dans les Laurentides. L’une des<br />

bases de plein air des Scouts du Grand Montréal.<br />

Située à Saint-Adolphe-d’Howard, la base accueille,<br />

surtout pendant la saison estivale, plusieurs groupes<br />

de scouts des environs de Montréal, qui y viennent<br />

pratiquer les nombreuses activités de plein air<br />

possibles sur le site. La liste est longue : du canot et du<br />

kayak sur un lac dénué de véritables courants – idéal<br />

donc pour s’initier à ces embarcations dans un environnement<br />

sécuritaire –, de la baignade, de l’escalade<br />

sur parois naturelles d’une dizaine de mètres de haut,<br />

du tir à l’arc, de l’hébertisme, de la randonnée pédestre<br />

sur un sentier écologique, de la course d’orientation,<br />

des ateliers de constructions de radeaux et de cabanes,<br />

de l’astronomie par l’observation des étoiles... Un beau<br />

terrain de jeu boisé, proche des lacs, qui dispose de<br />

sept chalets, comme autant de sections indépendantes<br />

pour chaque groupe scout, avec toutes les installations<br />

permettant de les accueillir au mieux : dortoir, cuisine,<br />

douches et salle de bains. Il est aussi possible de se la<br />

jouer plus rustique en choisissant la formule camping<br />

pour apprécier davantage la nature environnante et sa<br />

quiétude nocturne. Le camp est géré par une équipe<br />

d’animateurs, des jeunes entre 16 et 21 ans pour la<br />

plupart, eux aussi scouts et qui ont gravi les différents<br />

échelons du scoutisme, avant de devenir à leur<br />

tour des membres du personnel encadrant les plus<br />

jeunes dans la bonne marche et l’animation des divers<br />

ateliers. L’organisation permet ainsi à des jeunes de<br />

16 à 25 ans de suivre des formations d’animateurs de<br />

scouts et de camps, théoriques et pratiques, pendant<br />

38 heures, lesquelles constituent une première<br />

expérience forcément intéressante pour ceux qui se<br />

destinent plus tard à des métiers nécessitant de<br />

l’animation et de l’encadrement.<br />

18 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

Mais les scouts, c’est un mouvement qui ne se<br />

contente pas de vivre le plein air de manière sédentarisée.<br />

Il laisse la possibilité à ces jeunes de s’aventurer<br />

dans la nature sauvage, à la recherche de nouvelles<br />

sensations et aussi d’un peu d’eux-mêmes. Un groupe<br />

mixte de onze scouts de Sept-Îles, âgés de 14 et 18<br />

ans, sont ainsi partis en expédition dans les monts<br />

Groulx, près du lac Manicouagan, dans la région de la<br />

Côte-Nord, après une formation spéciale (secourisme,<br />

lecture des cartes, utilisation de la boussole) et une<br />

préparation physique intense de quatre mois, à raison<br />

de trois fois par semaine. Accompagnés d’un ancien<br />

guide de la région, ils ont traversé en sept jours ce<br />

massif montagneux pour tirer profit de ce que pouvait<br />

offrir cette nature sauvage : chercher de l’eau potable<br />

et trouver de la nourriture. Une aventure extrême<br />

dont on sort forcément grandit, des souvenirs de<br />

EN <strong>2013</strong>, LES SCOUTS FÊTERONT LEURS 105 ANS<br />

D’EXISTENCE SUR LE SOL CANADIEN.<br />

paysages et de décors extraordinaires plein la tête, qui<br />

sortent de l’ordinaire, comme voir un panorama avec<br />

sept arcs-en-ciel en même temps, sans oublier l’observation<br />

de la faune! Mais c’est également des maux de<br />

dos, des ampoules et des piqûres de moustiques!<br />

Le mouvement scout va plus loin qu’une simple offre<br />

de loisir. « Le scoutisme a pour mission de contribuer<br />

à l’éducation des jeunes afin de participer à la<br />

construction d’un monde meilleur, peuplé de<br />

personnes épanouies, prêtes à jouer un rôle<br />

constructif dans la société », peut-on lire sur le site<br />

internet de l’organisation mondiale du scoutisme.<br />

Un peu idéaliste? Sûrement, mais revendiqué haut<br />

et fort, comme principe de base de l’organisation<br />

d’où découle toute une série de valeurs inculquées<br />

aux jeunes scouts : universalité, paix, ouverture et<br />

respect de l’environnement et de l’autre. Le scoutisme<br />

PAR ANTOINE STAB<br />

est donc un mouvement d’éducation non formel, un<br />

peu à mi-chemin entre l’école et les parents, qui veut<br />

développer les aptitudes physiques, intellectuelles et<br />

sociales des jeunes qu’il a en charge. Une éducation<br />

qui passe par le respect de règles, englobées dans la<br />

« loi scoute », un code éthique qui constitue en quelque<br />

sorte l’idéal de vie et de comportement que tout et<br />

chacun doit suivre. Chaque branche d’âge a ainsi sa<br />

propre loi, qui correspond aux objectifs pédagogiques<br />

et aux compétences que doivent acquérir l’enfant ou<br />

l’adolescent. Par exemple, pour les Castors (7 à 8 ans),<br />

la loi veut que « le Castor joue avec et comme les<br />

autres ». Même corrélation entre loi et apprentissage<br />

pour les autres classes d’âges : les Louveteaux et<br />

les Exploratrices (9 à 11 ans), les Éclaireurs et les<br />

Intrépides (11 à 14 ans), les Pionniers (14 à 17 ans) et<br />

les Jeunes adultes (17 à 25 ans).<br />

À la différence de l’école, les jeunes participent à<br />

toutes les étapes de l’organisation des activités,<br />

même si leur degré d’implication varie en fonction<br />

des âges. « Plus ils avancent en âge, plus ils gagnent<br />

en responsabilités », explique Marie-Héléne Giguère,<br />

adjointe au commissaire national à l’Association des<br />

scouts du Canada. « Cela passe par la préparation<br />

complète, du début à la fin, que ce soit une activité ou<br />

un événement. Par exemple, un groupe de la Rive-Sud<br />

de Québec a décidé d’organiser un grand tournoi de<br />

volleyball qui réunit 400 scouts chaque année. Cela<br />

a demandé beaucoup de travail et de problèmes à<br />

résoudre : l’hébergement, la location des gymnases,<br />

les repas, la gestion du budget, l’animation et le site<br />

internet ». Le mot d’ordre est d’apprendre tout en<br />

s’amusant et en développant des compétences très<br />

diverses : le travail d’équipe, la débrouillardise et<br />

l’improvisation face aux imprévus, l’ouverture d’esprit,<br />

etc. « Pour qu’ils s’accomplissent pleinement<br />

comme futurs adultes et citoyens », résume Marie-<br />

Hélène Giguère. Preuve en est, deux jeunes scouts<br />

d’une vingtaine d’années se sont rendus, en juin<br />

dernier au Sommet de la Terre Rio+20, la conférence<br />

des Nations Unies sur le développement durable, à


© Association des scouts du Canada<br />

Rio de Janeiro, pour travailler et discuter autour de la<br />

thématique « Un monde meilleur ».<br />

En <strong>2013</strong>, les scouts fêteront leurs 105 ans d’existence<br />

sur le sol canadien, un mouvement établi en 1908,<br />

un an après sa fondation par Lord Baden-Powel, un<br />

ancien général britannique. Le scoutisme est représenté<br />

au Canada par deux organisations. D’un côté,<br />

l’Association des scouts du Canada, mouvement francophone<br />

– avec ses bureaux situés à Montréal – qui<br />

compte 17 000 membres au Québec et qui bénéficie<br />

d’une grande autonomie de gestion, que ce soit pour<br />

fixer le budget annuel, le montant de la cotisation (en<br />

moyenne entre 70 et 200 $ annuellement) et leurs<br />

règlements. De l’autre, Scout Canada, plus anglophone<br />

avec au-dessus de 100 000 membres partout<br />

dans le pays avec un siège social basé à Ottawa. Une<br />

anomalie au regard des règles de la maison mère, qui<br />

ne reconnait habituellement qu’une seule organisation<br />

par pays. Y aurait-il un conflit fratricide sur<br />

fond de différence linguistique? Pas vraiment : les<br />

deux associations ont signé un protocole d’entente,<br />

leur permettant, notamment à travers un comité<br />

de coopération, de s’échanger des informations sur<br />

les programmes pédagogiques, d’agir de concert pour<br />

les questions internationales, de monter des projets<br />

en commun, comme ce fut le cas pour les collectes de<br />

fonds avec le groupe de distribution américain Sears.<br />

D’origine protestante, le scoutisme canadien s’est<br />

depuis affranchi de toutes obligations religieuses, pour<br />

devenir un mouvement laïque et multiconfessionnel,<br />

où toutes les religions sont acceptées et représentées.<br />

« Si le mouvement scout a une origine chrétienne, cet<br />

aspect historique est moins présent aujourd’hui, tout<br />

simplement parce qu’elle est moins présente dans la<br />

société québécoise », indique l’adjointe au chef de camp<br />

du domaine Richelieu, Wazabi (son nom scout). Il reste<br />

quelques références religieuses, comme pour les béné-<br />

QUÉBEC, CENTRE DU SCOUTISME<br />

MONDIAL EN <strong>2013</strong><br />

Après la Suisse, le Mexique, Taïwan et le Kenya, l’Organisation<br />

mondiale du scoutisme a choisi le Canada comme pays hôte du<br />

quatorzième Moot Mondial. Un « Moot » est un rassemblement<br />

international des scouts, âgés de 18 à 25 ans. Cet événement se<br />

déroulera pour la première fois au Canada et réunira, du 8 au<br />

18 août <strong>2013</strong>, près de 5 000 jeunes venus du monde entier. Le<br />

centre névralgique des festivités sera situé sur une base scoute<br />

au Québec, le camp Awacamenj Mino (qui signifie « mieux que le<br />

mieux » en algonquin), à 75 kilomètres au nord d’Ottawa-Gatineau.<br />

Chaque participant devra choisir une thématique, une « route »,<br />

dont découleront plusieurs activités en lien avec le thème choisi :<br />

la route Vie centrée autour de l’aide de son prochain, la route<br />

Écoresponsable basée sur le respect de l’environnement, la route<br />

Culture concentrée sur l’identité des peuples, et enfin la route<br />

Aventure dédiée au dépassement de soi, physique et psychologique.<br />

Une partie du programme se déroulera également dans<br />

les grands centres urbains de l’Est canadien : Montréal, Québec<br />

et Toronto, où les scouts pourront participer à des « chantiers »,<br />

en prêtant main-forte aux organismes locaux. Une belle occasion<br />

pour les scouts canadiens de rencontrer et d’échanger avec<br />

leurs homologues étrangers.<br />

© Association des scouts du Canada<br />

dicités, mais c’est plus de l’ordre de la tradition, comme<br />

une formule rituelle de politesse avant les repas. »<br />

Un mouvement qui, s’il s’est éloigné des considérations<br />

religieuses, a gardé au rang de ses traditions,<br />

ses rites de passage. Au même titre que l’école a ses<br />

examens, le scoutisme a aussi ses étapes, marquant<br />

l’évolution du jeune scout. Plusieurs rites rythment la<br />

progression du scout. Au premier rang : la promesse<br />

du scout, l’engagement que prend le jeune auprès<br />

des autres membres de respecter la loi scoute et ses<br />

valeurs. Moins répandu, car pas obligatoire et ne faisant<br />

pas partie du programme officiel de l’Association<br />

des scouts du Canada, le rituel de la totémisation est<br />

une sorte de baptême scout où le groupe va se réunir<br />

pour se donner un nom d’animal, d’un végétal ou d’un<br />

élément de la nature, suivi d’une qualité qui représente<br />

le mieux le caractère du jeune. Oubliez les<br />

François, Marc ou Julie, dites plutôt bonjour à<br />

« Orignal modéré », « Rosée prévenante », « Renard<br />

fiable » ou « Lynx enjoué », en faisant le salut scout :<br />

main droite levée, l’index, le majeur et l’annulaire<br />

pointés vers le haut, le pouce sur l’auriculaire recourbé!<br />

Le scoutisme a beau vouloir faire sa révolution ou<br />

continuer son évolution, il y a des choses qui ne<br />

changent pas. Et c’est ce qui en fait tout son charme!<br />

scoutsducanada.ca<br />

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p.28<br />

COURSE À PIED<br />

planifi ez votre année<br />

ZONE<br />

20 JANVIER <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

p.24<br />

D’ENTRAINEMENT<br />

Optimisez vos performances<br />

ADAPTEZ<br />

p.30<br />

VOTRE ALIMENTATION<br />

POUR PERFORMER PAR<br />

TEMPS FROID<br />

MYTHES<br />

SUR L’EXERCICE<br />

PHYSIQUE p.21<br />

p.26 5 DÉFIS<br />

p.29 5 RÉSOLUTIONS<br />

p.32<br />

POUR CET HIVER<br />

POUR AMÉLIORER<br />

VOTRE ALIMENTATION<br />

TRIATHLON<br />

SPORTS D’HIVER<br />

EN SÉRIE<br />

© Wojciech Gajda


Photos: © Maridav, © SelectStock, © iStockphoto<br />

20 FAUSSETÉS<br />

À PROPOS DE VOTRE<br />

ENTRAÎNEMENT<br />

MYTHE 1<br />

« La forme, c’est inné »<br />

La génétique possède une part importante dans la performance<br />

sportive : elle déterminera vos aptitudes dans un sport plutôt<br />

qu’un autre, mais ne touche pas du tout à votre forme physique.<br />

Que vous soyez simple amateur, un champion en devenir ou<br />

un athlète accompli, la « bonne forme » ne se décrète pas, elle<br />

s’apprend et se travaille.<br />

MYTHE 3<br />

« Je suis trop vieux pour m’entrainer »<br />

Statistique Canada rapportait en 2010 que 42 % des Québécois<br />

âgés de 65 ans et plus déclaraient pratiquer une activité<br />

physique. La pratique régulière d’une activité physique a des<br />

apports indéniables sur la santé à tous les âges : diminution<br />

des risques de maladies cardiovasculaires, de diabète,<br />

d’ostéoporose; diminution des risques de pertes de l’équilibre, de<br />

la force et de l’endurance, etc.<br />

MYTHE 4<br />

« Je veux perdre du ventre en faisant des abdos »<br />

MYTHE 2<br />

« Il faut souffrir pour être beau »<br />

S’il est normal de ressentir quelques raideurs après un<br />

entrainement, cela ne l’est pas durant votre exercice. La douleur<br />

n’est pas un indicateur de l’efficacité de votre activité physique.<br />

Au contraire : c’est le signe que vous la pratiquez mal ou que<br />

vous souffrez d’une blessure. Il est alors préférable de s’arrêter<br />

le temps que la douleur se dissipe.<br />

C’est l’une des croyances les plus tenaces et répandues sur l’activité physique. Il n’est (malheureusement) pas possible de perdre de<br />

la graisse en faisant des exercices localisés. Oubliez donc les publicités pour des appareils de fitness qui prétendent le contraire. Lors<br />

d’un effort physique, les graisses que va bruler le muscle en action sont acheminées par la circulation sanguine et proviennent de tout<br />

l’organisme. Ainsi, faire des abdominaux ne brulera pas la graisse de votre ventre. Courir vous fera perdre de la graisse de tout le<br />

corps, et pas seulement celles des jambes. Comme l’indique Martin Lussier et Pierre-Mary Toussaint, dans leur livre Mythes et réalités<br />

sur l’entrainement physique : « La meilleure façon d’obtenir une grande dépense énergétique en vue d’une perte de poids demeure les<br />

exercices cardiovasculaires. »<br />

MYTHE 5<br />

PAR ANTOINE STAB<br />

« S’entrainer permet de faire des abus alimentaires »<br />

L’activité physique ne s’est jamais aussi bien portée au Québec,<br />

mais certaines croyances populaires sur l’entrainement sont<br />

tenaces. Il est temps de faire la lumière sur ces mythes!<br />

S’entrainer, c’est bien. Mais manger n’importe quoi rendra votre séance physique inutile, car ce que vous aurez perdu d’un côté, vous le reprendrez de l’autre. Il est donc important de coupler votre entrainement avec<br />

une alimentation saine et équilibrée. Plus facile à dire qu’à faire, surtout dans nos sociétés de surabondance où les tentations gourmandes ne manquent pas. Mais comme l’explique le kinésiologue Alexandre Paré sur le<br />

site passeportsante.net : « L’humain est une excellente machine à stocker des calories, mais pas à les dépenser ».<br />

espaces.ca janvier <strong>2013</strong> 21


ÉTIREMENTS<br />

22 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

MYTHE 6<br />

« On ne boit jamais assez d’eau<br />

pendant l’effort »<br />

Principal constituant du corps humain, l’eau représente en<br />

moyenne 65 % de l’organisme d’un adulte, soit environ 45<br />

litres pour une personne de 70 kg. Boire de l’eau pendant<br />

une activité physique est donc essentiel pour se prévenir<br />

de la déshydratation. Mais, à l’inverse, en boire trop peut<br />

s’avérer dangereux et provoquer une « hyponatrémie » : une<br />

concentration de sodium dans le sang trop faible. Cela intervient<br />

généralement sur des épreuves de très longue durée. Durant ce<br />

type d’épreuve, il est donc recommandé de boire, au maximum,<br />

entre 0,5 à 1 litre de liquide par heure.<br />

MYTHE 8<br />

« Ne jamais s’entrainer à jeun »<br />

Une étude belge a mis à mal les recommandations des<br />

nutritionnistes qui déconseillent de s’entrainer « le ventre vide », car<br />

le corps utiliserait le tissu musculaire comme énergie plutôt que la<br />

graisse. Or, les chercheurs de l’Université de Louvain ont montré<br />

que le corps brulait davantage de tissus adipeux à jeun qu’après un<br />

repas. En cause, l’insuline, une hormone qui empêche le corps de<br />

bruler la graisse.<br />

MYTHE 10<br />

« L’acide lactique est responsable de tous les maux »<br />

Après votre activité physique, vous avez les jambes lourdes et êtes courbaturé : c'est probablement<br />

la faute à l’acide lactique... Eh bien non! Il est plutôt bénéfique pour la performance, puisqu’il<br />

permet au corps humain de produire rapidement de l’énergie. Les courbatures et les crampes<br />

apparaissent en cas d’activités physiques inhabituelles ou trop intenses, le corps ayant mal été<br />

préparé à encaisser l’effort. « Le moyen le plus efficace pour les prévenir est de ne jamais faire<br />

un exercice de longue durée ou d’une grande intensité sans s’y être préparé par une progression<br />

lente et bien dosée », conseille Guy Thibault dans son livre Entraînement cardio, sports d’endurance<br />

et performance. Preuve que le responsable, ce n’est pas l’acide lactique, mais bien vous!<br />

MYTHE 13<br />

« Une fois en forme, j’arrête l’entrainement »<br />

Ne rêvez pas! Rien n’est jamais acquis. Conserver une bonne<br />

condition physique ne s’arrête jamais, au risque de stagner puis<br />

régresser si vous laissez tomber les efforts. L’équation est donc<br />

simple : une fois que vous avez atteint une bonne forme, continuez<br />

sur votre lancée et exercez-vous deux à trois fois par semaine.<br />

MYTHE 9<br />

« Quelques minutes de cardio par semaine suffisent »<br />

L’activité physique régulière permet d’améliorer l’endurance<br />

cardiovasculaire. Mais pour que les effets de l’entrainement soient<br />

bénéfiques, il faut porter la fréquence cardiaque entre 60 % et 80 %<br />

de son maximum. Cela correspond en moyenne à une session de plus de<br />

trente minutes, trois fois par semaine. En cas d’activités moins intenses,<br />

comme la marche, il est nécessaire de soutenir l’effort, tous les jours.<br />

MYTHE 11<br />

« L’activité favorise l’apparition<br />

des varices »<br />

Produire un effort physique stimule le<br />

système cardiovasculaire. Ainsi, en travaillant<br />

plus fort pour soutenir les besoins des<br />

muscles en oxygène, les veines et les artères<br />

vont renforcer leurs parois. Plus solides et<br />

plus souples, elles seront moins sujettes aux<br />

dilatations permanentes, que sont les varices.<br />

MYTHE 14<br />

« Enceinte + entrainement = danger »<br />

MYTHE 7<br />

« Il faut s’étirer avant l’entrainement »<br />

France Brunet, physiothérapeute en chef à la Clinique de<br />

médecine du sport des Carabins de l’Université de Montréal,<br />

revient sur ce mythe très ancré dans les mentalités des sportifs :<br />

« Si tu fais uniquement un étirement statique avant l’effort, tu vas<br />

étirer tellement ta fibre musculaire que tu risques de te blesser<br />

en provoquant des microdéchirures. Pour certains sports,<br />

comme la gymnastique ou le plongeon, où tu dois développer<br />

ta souplesse avant l’épreuve, tu peux combiner des étirements<br />

statiques et dynamiques dans ce cas-là. » L’idéal pour<br />

commencer votre session d’entrainement est de reproduire<br />

les mouvements du sport, d’abord de manière légère puis en<br />

accentuant progressivement l’intensité.<br />

MYTHE 12<br />

« Suer est signe de mauvaise forme »<br />

La sudation est un phénomène physiologique<br />

qui permet de réguler la température de son<br />

corps, lors d’une augmentation de chaleur<br />

due à l’activité physique. Elle touche toutes<br />

les personnes actives, du simple débutant<br />

au professionnel confirmé, quel que soit<br />

l’entrainement, s’il est suffisamment intense.<br />

Ainsi, suer n’est pas nécessairement un signe de<br />

mauvaise condition physique.<br />

Certes, il existe des activités physiques contre-indiquées pour la femme enceinte (hockey sur glace, ski alpin, basket-ball, équitation),<br />

mais les études scientifiques ont montré que l’inactivité physique est aussi un facteur de risque pour la santé du bébé. Ainsi, lorsque<br />

la grossesse est sans complications, la femme doit suivre une activité physique adaptée, comprenant des exercices aérobiques et<br />

musculaires. Il suffit donc de faire le bon choix et de privilégier la marche rapide, vélo stationnaire, ski de fond ou encore la natation.<br />

Photos : © iStockphoto


MYTHE 15<br />

« Suer permet d’éliminer les toxines »<br />

Si elle permet de contrôler la température corporelle à un niveau constant, la<br />

sudation n’est en rien un moyen d’éliminer des toxines. Une analyse scientifique<br />

menée en 1962 a déterminé les composants biochimiques de la sueur : elle<br />

est constituée d’eau (à 99 %) et de minéraux (les électrolytes). Les toxines et<br />

toutes les substances toxiques sont filtrées par le foie et les reins, aucunement<br />

par la sueur.<br />

MYTHE 17<br />

« Améliorer sa performance avec des compléments<br />

alimentaires »<br />

Ce sont des produits qui coutent souvent cher. Privilégiez plutôt une<br />

alimentation équilibrée, avec des aliments sains et naturels qui vous fourniront<br />

tous les apports nécessaires pour votre séance d’entrainement : énergie,<br />

minéraux, vitamines et antioxydants.<br />

MYTHE 18<br />

« Arrêter de s’entrainer transforme le muscle en gras »<br />

La diminution de la masse musculaire et l’augmentation du « gras » sont<br />

deux effets de l’arrêt de la pratique de l’activité physique, mais sont deux<br />

phénomènes indépendants. Le muscle que vous perdez ne se transforme pas<br />

en tissu adipeux.<br />

MYTHE 19<br />

« L’entrainement fait empirer<br />

le rhume »<br />

Une étude menée par des chercheurs américains<br />

a prouvé que l’activité physique permet de réduire<br />

la fréquence et les symptômes du rhume. En<br />

tout, 1 002 personnes ont participé à l’étude<br />

et les résultats montrent que les signes du<br />

rhume (toux, éternuements, écoulement nasal)<br />

étaient moins élevés (entre 43 et 46 %) chez les<br />

personnes actives que celles inactives. En cause<br />

: l’activité physique permet de stimuler le système<br />

immunitaire, par une meilleure circulation des<br />

cellules de contrôle et de défenses contre les<br />

infections. Vous pouvez donc continuer à vous<br />

entrainer si vos symptômes restent légers.<br />

MYTHE 16<br />

« Prendre des protéines après l’effort »<br />

Ce mythe a encore de bons jours devant lui. Dans son livre How much Protein?, Brad Pillon indique que l’industrie des<br />

suppléments alimentaires prévoyait en 2011 des ventes à hauteur de six milliards de dollars pour les seules protéines.<br />

Pourtant, on la retrouve dans de nombreux aliments : la viande, la volaille, le lait, les céréales, les noix! La consommation de<br />

protéines doit dépendre du type d’entrainement que vous effectuez. Elle est recommandée à juste titre pour ceux qui pratiquent<br />

la musculation à haute intensité et pour ceux qui ont besoin de récupérer dans un temps très court. En revanche : « Cette<br />

consommation n’est pas nécessaire pour les gens qui suivent un programme de conditionnement physique général et peut<br />

même être nuisible si l’on désire perdre du poids », indique Martin Lussier et Pierre-Mary Toussaint. « L’ingestion de protéines<br />

favorise la croissance musculaire et le retour à l’état d’avant la dégradation causée par l’entrainement musculaire ».<br />

MYTHE 20<br />

« Plus on s’entraine, plus on est en forme »<br />

Si l’activité physique permet de diminuer les risques d’infection<br />

des voies respiratoires, notamment d’attraper un rhume ou la<br />

grippe, cela n’est vrai que pour un entrainement d’une durée<br />

et d’une intensité modérées. On s’expose davantage en cas<br />

d’efforts physiques intenses et prolongés, la réponse du système<br />

immunitaire en cas d’infection étant moins efficace. Pécher<br />

par excès peut aussi favoriser une démotivation, des blessures<br />

fréquentes, des pulsations cardiaques plus élevées au repos…<br />

espaces.ca janvier <strong>2013</strong> 23<br />

© iStockphoto


ZONE D’ENTRAINEMENT<br />

Optimisez vos performances…<br />

et la perte de poids!<br />

ZONES D’ENTRAINEMENT PAR<br />

Sabrina est une professionnelle active dans la mi-vingtaine. Elle pratique<br />

la randonnée pédestre, suit des cours d’aérobie et s’adonne à l’escalade<br />

lorsque son horaire du temps le lui permet. Il y a un mois, son amie lui a<br />

proposé un nouveau défi auquel elle n’avait jamais pensé participer :<br />

s’inscrire à une course de type cross-country de dix kilomètres en<br />

montagne. Elle commença donc à s’entrainer et courut entre huit et dix<br />

kilomètres trois fois par semaine. À la fin de chaque entrainement, son<br />

En théorie, nous avons tous une fréquence cardiaque<br />

maximale (FC MAX) qui se calcule comme suit :<br />

220 – âge = Fréquence cardiaque maximal<br />

Théoriquement, vous ne devriez pas avoir une pulsation<br />

cardiaque plus élevée que ce chiffre, même lors d’un effort<br />

intense. À partir du chiffre obtenu, vous pourrez maintenant<br />

planifier votre entrainement en utilisant les zones d’entrainement.<br />

Ce sont des zones dans lesquelles vous devez varier l’intensité<br />

de votre effort. Ce que vous devez vous rappeler, c’est que<br />

plus vos zones d’entrainement sont basses, plus votre corps<br />

utilisera vos réserves de graisses corporelles à l’effort. À<br />

l’opposé, plus elles sont élevées et plus votre corps devra se<br />

tourner vers une énergie plus rapide : vos réserves de sucres<br />

(glycogène). Une personne qui a comme objectif de perdre du<br />

poids aura tout intérêt à maintenir un effort d’intensité modérée<br />

sur une longue période plutôt qu’un effort explosif sur une<br />

courte période de temps. Pareillement pour une personne qui<br />

débute dans l’optimisation de ses performances, il faut s’assurer<br />

d’être à l’écoute de son corps et de ne pas s’entrainer sur<br />

de trop longues périodes de temps en zones élevées, car son<br />

corps pourrait avoir de la difficulté à s’adapter et les risques<br />

de blessures et de surentrainement physique pourraient<br />

apparaitre plus rapidement.<br />

Comment mesurer efficacement mes zones d’entrainement?<br />

Vous avez quelques possibilités afin de connaitre les zones dans<br />

lesquelles vous vous entrainez. Premièrement, vous pouvez y<br />

aller au « ressenti ». Sachez que seuls les athlètes expérimentés<br />

sont en mesure de procéder de cette façon. Il y a également<br />

la possibilité de prendre votre pulsation cardiaque à l’aide de<br />

vos doigts, mais cette technique n’est pas vraiment commode<br />

quand vous vous entrainez en zone élevée. La troisième façon<br />

est, selon moi, la meilleure et la plus fiable : s’entrainer avec<br />

un cardiofréquencemètre. Il s’agit en fait d’une montre qui<br />

vous indique votre pulsation cardiaque. Certains modèles vous<br />

indiquent même automatiquement la zone d’entrainement dans<br />

laquelle vous vous situez. Si vous désirez acheter cet instrument<br />

d’entrainement, assurez-vous de bien magasiner, car les prix<br />

varient énormément.<br />

24 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

ZONE 1<br />

ZONE 2<br />

ZONE 3<br />

ZONE 4<br />

JIMMY SÉVIGNY<br />

temps de course était similaire, même si elle se promettait qu’elle allait<br />

terminer plus rapidement. Le jour de l’événement, et malgré le fait qu’elle<br />

ait donné tout ce qu’elle avait, elle n’a pas été en mesure d’améliorer son<br />

temps de course. Il était semblable à celui qu’elle obtenait lors de ses<br />

entrainements. Sabrina était vraiment heureuse d’avoir réussi cet exploit,<br />

mais elle était aussi convaincue qu’il ne lui serait jamais possible de<br />

courir plus vite. Mais c’est possible, s’agit de savoir comment.<br />

Bien qu’il existe plusieurs façons de calculer le nombre de zones, généralement, on en dénombre cinq :<br />

50-60 % FC MAX (activité modérée)<br />

C’est la zone dans laquelle les athlètes se retrouvent rarement à l’effort et dans laquelle les gens<br />

sédentaires auraient tout avantage à se retrouver lorsqu’ils démarrent un programme de remise<br />

en forme. Il est possible de tenir le coup sur une très longue période de temps en Zone 1. Dans<br />

cette zone, vous ne ressentez aucune douleur à l’effort, vous n’êtes pas essoufflé et il sera facile<br />

de tenir une conversation.<br />

61-70 % FC MAX (endurance de base/ utilisation des graisses)<br />

Quand vous êtes dans cette zone, vous travaillez votre endurance de base, soit votre capacité<br />

à maintenir un effort de faible intensité sur une longue période de temps. En zone 2, il n’y a<br />

pratiquement aucune douleur musculaire à l’effort, la respiration est relativement bien maitrisée,<br />

mais il peut y avoir un léger essoufflement si vous tenez une conversation. De plus, dans un<br />

processus de perte de poids, cette zone est très intéressante, car le principal carburant utilisé<br />

est vos réserves de graisses corporelles. Finalement, c’est à partir de cette zone que votre corps<br />

commence à ressentir les bienfaits de l’entrainement aérobique.<br />

71-80 % FC MAX (aérobie)<br />

C’est une zone payante! Lorsque vous la fréquentez, en plus d’apporter des bienfaits à votre<br />

cœur, votre système respiratoire en tire également des bénéfices. À cette intensité, votre temps<br />

d’entrainement et votre intensité générale baisseront après quelques semaines ou quelques<br />

mois d’entrainement. Exemple : si vous étiez habitué de courir cinq kilomètres en trente<br />

minutes, il y a fort à parier que vous courrez la même distance en moins de temps et en étant<br />

moins fatigué à la fin de votre entrainement. Lors de l’entrainement, les douleurs musculaires<br />

commencent à être présentes, la respiration est difficile, mais contrôlable et il sera difficile de<br />

maintenir une conversation.<br />

81-90 % FC MAX ( zone anaérobique)<br />

Pour tous ceux qui visent à garder la forme, vous n’aurez probablement jamais à flirter avec cette<br />

zone. Toutefois, pour tous ceux qui visent à optimiser leurs performances, bienvenue! C’est une<br />

zone qui entrainera votre corps à métaboliser efficacement l’acide lactique (déchets musculaires).<br />

De plus, la zone 4 vous permettra, après quelques semaines ou quelques mois d’entrainement,<br />

de fournir un plus grand effort sur une période de temps plus longue tout en maintenant une<br />

fréquence cardiaque plus basse. Lorsque vous êtes dans cette zone, vous ressentez de fortes<br />

douleurs musculaires, votre respiration est forte, elle devient de plus en plus dure à contrôler et il<br />

est très ardu de maintenir une conversation.<br />

© Mads Abildgaard


ZONE 5<br />

91-100 % FC MAX (e� ort maximum)<br />

Seules les personnes qui s’entrainent dans le but précis d’a� eindre un certain niveau de performance<br />

et qui sont expérimentées devraient s’entrainer dans ce� e zone. À ce stade, vous êtes en<br />

de� e d’oxygène, car vos muscles utilisent plus d’oxygène que votre corps peut en fournir. Les<br />

temps d’entrainement en zone 5 sont très courts et � équemment espacés de longues périodes<br />

de repos actif (ex. : 15 secondes en zone 5 suivit de 3 minutes en zone 2). Dans ce� e zone, les<br />

douleurs musculaires deviennent très intenses, la respiration est très marquée souvent en mode<br />

« perte de contrôle » et il sera impossible de maintenir une conversation.<br />

En fonction de votre condition physique et du sport que vous pratiquez, il faudra adapter ce<br />

programme. Voici néanmoins un exemple d’entrainement hebdomadaire pour une personne<br />

moyennement active (deux à trois heures d’entrainement par semaine) et qui désire optimiser ses<br />

performances. Voici donc un bloc de quatre entrainements pour une personne qui pratique un<br />

sport d’endurance.<br />

Commencez avec un échau� ement de 15 minutes en Z1/Z2.<br />

E� ectuez 5 intervalles de 5 minutes. Pour chaque intervalle, maintenez votre � équence<br />

cardiaque en Z2 pendant 3 minutes et augmentez en Z3 pendant 2 minutes.<br />

Poursuivez avec 5 accélérations d’une minute. Au départ de chaque accélération, commencez<br />

en Z1 puis accélérez jusqu’en Z3/Z4 pour les 10 à 15 dernières secondes.<br />

Terminez avec 10 à 15 minutes en Z1/Z2.<br />

E� ectuez un échau� ement de 10 minutes en Z1/Z2.<br />

Poursuivez avec 50 minutes en Z2.<br />

Note : Cet entrainement vise à améliorer votre endurance de base (EDB).<br />

Commencez avec un échau� ement de 15 minutes en Z1/Z2<br />

E� ectuez 10 intervalles de 5 minutes. Pour chaque intervalle, accélérez<br />

progressivement votre � équence cardiaque comme suit : minute 1 à 3 = Z2,<br />

minute 4 = Z3, minute 5 = Z3/Z4)<br />

Terminez avec 10 minutes en Z1.<br />

Commencez avec un échau� ement de 15 minutes en Z1/Z2<br />

Poursuivez avec 2x ce� e combinaison : 10 minutes en Z2, 5 minutes en Z3,<br />

1 à 2 minutes en Z4.<br />

Continuez avec 5 accélérations de 2 minutes chacune. Pour chaque accélération,<br />

commencez en Z1 et progressez en accélérant votre � équence cardiaque<br />

le plus possible jusqu’au moment où votre période de 2 minutes est terminée.<br />

Terminez avec un retour au calme de 10 à 15 minutes en Z1/Z2.<br />

Je peux vous garantir que les zones d’entrainement sont la clé de la réussite<br />

pour toute personne qui désire optimiser ses performances, peu importe le sport<br />

qu’elle pratique. Il est vrai que le temps consacré à l’entrainement est important.<br />

Toutefois, si vous ne le plani� ez pas correctement, vous risquez de ne pas<br />

obtenir les résultats convoités. Maintenant que vous savez comment procéder,<br />

qu’a� endez-vous pour améliorer votre temps? Bon entrainement!<br />

Jimmy Sévigny est chroniqueur télé, conférencier et entraineur<br />

personnel, B.A Sciences de l’activité physique. jimmysevigny.com<br />

espaces.ca JANVIER <strong>2013</strong> 25


© Olga Danylenko<br />

5 défis pour<br />

cet hiver<br />

PAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE<br />

Si vous suivez fidèlement nos éditions (comme c’est<br />

le cas de nombreux lecteurs), vous remarquerez<br />

que certains des défis proposés plus bas faisaient<br />

partie de nos « résolutions plein air 2012 » dans<br />

notre édition de janvier. Heureusement, il n’est pas<br />

trop tard pour les réaliser avant la fin de l’année!<br />

Voici quelques conseils à cette fin :<br />

26 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

1— Se mettre à<br />

l’escalade de glace<br />

L’escalade de roche vous comble de bonheur en été, mais vous<br />

tombez en dépression chaque hiver lorsque les parois deviennent<br />

impraticables? Il suffit d’un bon équipement et d’une petite initiation<br />

aux plaisirs de la glace. Plusieurs compagnies québécoises comme<br />

Chinook ou RockGyms offrent ce genre de sorties sur les parois<br />

hivernales, car l’escalade de glace demande tout de même la<br />

connaissance de techniques précises ainsi qu’un encadrement<br />

sécuritaire. Plusieurs sites enchanteurs sont accessibles pour la<br />

pratique comme la chute Montmorency ou le parc de la Gorge de<br />

Coaticook depuis quelques années. D’autres beaux endroits sont<br />

répartis un peu partout dans la province, à vous de les explorer<br />

cet hiver!<br />

146 autres modèles en magasin<br />

2— Réaliser une<br />

ascension hivernale<br />

Vous vous vantez d’avoir grimpé telle ou telle montagne l’été<br />

dernier? Retentez l’expérience, mais en hiver! La donne change<br />

complètement que ce soit au niveau des paysages endormis sous<br />

la neige ou concernant la difficulté d’ascension avec raquettes,<br />

crampons ou skis aux pieds. Plusieurs sommets se prêtent plutôt<br />

bien à l’exercice : les Chics-Chocs sont évidemment le royaume<br />

de la poudreuse, mais d’autres belles ascensions peuvent être<br />

réalisées plus proche comme celle du mont Gosford, à la frontière<br />

américaine. Plus haut sommet au sud du Québec (1 193 mètres),<br />

il représente un beau défi de randonnée hivernale avec ses six<br />

heures d’ascension aller-retour (15 km). Et 40 km de sentiers<br />

balisés sillonnent le reste de la montagne. Pour ceux qui ne peuvent<br />

amais s’arrêter de marcher, même en hiver!<br />

3— Essayer le<br />

camping d’hiver<br />

Imaginez-vous au cœur d’une cuisine fonctionnelle avec banquette,<br />

comptoir, espaces de rangement pour les aliments, le tout au<br />

coeur d’une forêt enneigée! C’est l’avantage que procure la neige<br />

une fois tassée et aménagée en cuisine de camping d’hiver… Bien<br />

évidemment, ce genre d’expédition ne s’improvise pas et nécessite<br />

au contraire un bon équipement (autant au niveau des vêtements<br />

que du sac de couchage et du réchaud), la connaissance des bases<br />

d’une alimentation riche en protéines ainsi qu’une bonne dose<br />

d’audace! Plusieurs beaux lieux sont idéaux pour s’aventurer au<br />

cœur de l’hiver : la pourvoirie du lac Beauport propose plusieurs<br />

tentes prospecteurs, le parc du Bic fait dormir en igloo et la plupart<br />

des Zec et des réserves fauniques laissent les campeurs planter<br />

leurs tentes dans la neige. Goûtez-y, vous allez succomber!<br />

© Scott Cramer<br />

© iStockphoto


© iStockphoto<br />

4— Participer à<br />

une loppet<br />

Loppet Boréal, Gatineau, Montmorency, Orford, le choix est<br />

si vaste et pourtant, vous n’avez jamais osé? Cet hiver sera<br />

l’occasion d’y remédier! Donnez-vous un objectif concret pour<br />

vous entrainer tout l’hiver. Établissez un programme pour<br />

toute la saison en fonction de la distance et du type d’épreuves<br />

auxquelles vous désirez participer. La loppet Subaru Orford<br />

propose plusieurs courtes distances (de 10 à 32 km en style<br />

libre ou patin) tandis que les autres offrent des distances allant<br />

jusqu’à 60 km. Endurance, robustesse et résistance vont être<br />

mises à contribution. Mais n’oubliez pas : seul compte le plaisir<br />

de participer!<br />

© Dan Bachman<br />

BELOEIL - BROSSARD - BURLINGTON - ETOBICOKE - LAVAL - OSHAWA - OTTAWA - QUÉBEC - VAUGHAN<br />

5— Participer à un<br />

raid d’aventure<br />

Vous aimez le ski de fond, la raquette et le ski de haute la nature… Et vous<br />

voulez mettre un peu de piment dans vos entrainements hivernaux cette<br />

année? Le raid d’hiver est fait pour vous! Parmi les plus beaux qui existent<br />

au Québec, on recommande le Trail des Neiges du mont Orford pour<br />

l’exigence de ses épreuves et le Raid Manicouagan pour son terrain de<br />

course au milieu de la forêt boréale. Les deux ont lieu en mars prochain et<br />

c’est le moment parfait pour commencer à s’y préparer dès maintenant. Au<br />

programme : 5 kilomètres de course sur neige, suivis de la même distance<br />

en raquette puis en télémark ou ski de haute route. Au total, c’est 15 km<br />

au compteur pour le Trail des Neiges et 25 km pour le plus petit des raids<br />

Manicouagan avec épreuve de vélo de montagne en supplément (50 km<br />

pour le Grand Raid). De superbes compétitions au cœur de l’hiver!<br />

espaces.ca JANVIER <strong>2013</strong> 27<br />

© iStockphoto<br />

© iStockphoto


LA PAGE DU « COACH »<br />

COURSE À PIED<br />

planifiez votre année<br />

1. FAITES LE BILAN DE 2012<br />

C’est l’an dernier que vous avez préparé le<br />

terrain pour l’année qui commence! Une bonne<br />

planification repose sur une évaluation réaliste de<br />

votre niveau et non sur des projections inspirées<br />

de votre enthousiasme. Quels étaient vos objectifs<br />

en début d’année? Les avez-vous atteints? Si<br />

oui, dites-vous qu’il est souvent mieux de ne pas<br />

changer une formule gagnante! Sinon, savezvous<br />

pourquoi? Surentrainement ou entrainement<br />

inadéquat? Combien de fois avez-vous<br />

couru dans l’année? Quelle était la durée de vos<br />

entrainements (ou votre kilométrage)? À combien<br />

de compétitions avez-vous participé? Quels<br />

étaient vos chronos? Avez-vous pratiqué d’autres<br />

sports? Depuis combien de temps courez-vous?<br />

Autant de réponses qui seront les assises de<br />

votre planification annuelle.<br />

2. VOS GRANDS OBJECTIFS<br />

À partir de ce bilan, énoncez deux objectifs pour<br />

l’année qui vient. En course à pied, on énonce<br />

habituellement nos objectifs en termes de :<br />

• courir une distance pour la première fois<br />

• améliorer son chrono<br />

• améliorer le rythme, la fréquence et le volume<br />

de son entrainement<br />

3. SAISONS DE COMPÉTITION<br />

Au Québec, la saison de course à pied couvre<br />

huit mois, de mars à octobre. Je suggére aux<br />

coureurs de diviser cette période en deux<br />

saisons de compétitions de quatre mois et<br />

d’assigner à chacune de ces saisons, l’un de ces<br />

objectifs annuels. Tel coureur voudra améliorer<br />

son chrono sur 10 km au printemps et courir son<br />

premier demi-marathon à l’automne. Un autre<br />

visera à courir un premier 5 km au printemps et<br />

courir un 10 km à l’automne. Un coureur avancé<br />

pourrait améliorer son chrono sur 10 km au<br />

printemps puis chercher à se qualifier pour le<br />

marathon de Boston à l’automne.<br />

4. OUVREZ VOTRE AGENDA!<br />

C’est le temps de choisir quel évènement de<br />

course à pied sera le fait saillant de chacune<br />

de vos saisons : un en mai-juin et l’autre en<br />

septembre-octobre. Vous trouverez sur Internet<br />

de nombreux sites spécialisés qui tiennent<br />

à jour le calendrier des courses sur route au<br />

Québec. Consultez-les et inscrivez ensuite<br />

en lettres d’or les dates de ces évènements<br />

majeurs de votre calendrier annuel. C’est à<br />

ces dates que vous allez mesurer l’atteinte de<br />

vos objectifs de la saison.<br />

5. CHOISIR UN PROGRAMME<br />

Une fois vos objectifs annuels établis, il ne<br />

vous reste plus qu’à choisir un programme<br />

28 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

d’entrainement spécifique pour chacun de ces<br />

évènements. Des dizaines de programmes sont<br />

disponibles sur Internet. Je vous recommande<br />

les programmes d’entrainement offerts sur<br />

le site du Marathon de Montréal : ils couvrent<br />

les principales distances de compétitions :<br />

5 km, 10 km, 21,1 km (demi-marathon) et le<br />

marathon. Chacun de ces programmes est<br />

décliné en 10 niveaux. Faites le bon choix<br />

en fonction de votre niveau d’entrainement<br />

et d’expérience. Si vous hésitez entre deux<br />

niveaux, optez toujours pour le niveau inférieur.<br />

Ces programmes sont composés d’un<br />

bloc de 8 semaines préparatoires à la distance<br />

(mise en forme) et d’un autre de 14 semaines<br />

d’entrainement spécifique.<br />

C’est en jouant avec ces blocs de semaines<br />

que vous composerez votre calendrier<br />

annuel. Ajustez votre année selon la date de la<br />

compétition principale que vous avez choisie.<br />

En faisant de même pour chaque saison, c’est<br />

au moins 28 semaines que vous aurez placées<br />

sur les 52 de l’année. Ajoutez encore, pour<br />

l’un de ces grands évènements, un programme<br />

de 8 semaines de mise en forme et vous<br />

voilà déjà avec 36 semaines d’entrainement<br />

inscrites à votre agenda. N’hésitez pas à faire<br />

preuve de souplesse dans la construction<br />

de votre calendrier. Il est rare que dans la<br />

vraie vie, les dates des épreuves coïncident<br />

parfaitement avec celles recommandées dans<br />

les programmes.<br />

Pour conquérir de nouveaux sommets dans votre entrainement<br />

en <strong>2013</strong>, un peu de planification s’impose. Il faut établir des objectifs<br />

réalistes et les inscrire dans un calendrier personnel de<br />

compétitions et d’entrainement. Suivez le guide!<br />

6. PRIORISER<br />

Tous les programmes d’entrainement<br />

recommandent de participer à des épreuves<br />

ou de faire des tests. Libre à vous de participer<br />

ou non à des épreuves ces jours-là. Il vous<br />

suffira de réaliser un test durant vos sorties.<br />

Mais si vous avez l’intention de participer à<br />

des compétitions en guise de tests, n’oubliez<br />

pas leur ordre de priorité et prenez-en bonne<br />

note sur votre calendrier. Priorité « A » pour la<br />

compétition principale. Priorité « B » pour les<br />

épreuves tests. Devriez-vous participer à plus<br />

de compétitions durant la saison? C’est à vous<br />

d’en décider. Chose certaine, ce seront des<br />

compétitions de priorité « C » que vous aborderez<br />

avec moins de sérieux que celles prévues<br />

au programme principal. Plusieurs coureurs<br />

font de 10 à 20 compétitions par année, mais<br />

il est peu productif de participer à davantage<br />

d’épreuves dans une année.<br />

7. VISEZ LE GRAND SCHELEM<br />

Examinez la liste complète des compétitions<br />

auxquelles vous désirez participer. Assurezvous<br />

que vous serez inscrit à au moins<br />

une compétition sur chacune des distances<br />

habituelles de courses si c’est compatible avec<br />

vos objectifs, le marathon. Se composer ainsi<br />

un cocktail varié d’épreuves sur toutes les<br />

distances ajoutera un peu d’épices au menu<br />

et favorisera votre développement et votre<br />

progression.<br />

DES PREMIÈRES FOULÉES AU MARATHON... UN CHEMINEMENT<br />

AVANT DE ... VOUS DEVEZ POUVOIR ... EN SUIVANT CES RECOMMANDATIONS PRÉVOYEZ ...<br />

COURIR<br />

commencer un<br />

PROGRAMME<br />

D’ENTRAINEMENT<br />

FAIRE DES<br />

INTERVALLES<br />

courir un<br />

DEMI-MARATHON<br />

courir un<br />

MARATHON<br />

faire 45 minutes de marche<br />

rapide.<br />

courir lentement pendant<br />

20 minutes continues.<br />

compléter un programme<br />

d’entrainement de course<br />

à pied de 6 à 8 semaines ne<br />

comprenant pas d’intervalles.<br />

compléter une saison de<br />

compétitions sur des distances<br />

de 2, 5 et 10 km.<br />

courir (au moins un)<br />

demi-marathon<br />

par Jean-Yves Cloutier, entraineur-conseil du Marathon de Montréal et Michel<br />

Gauthier, journaliste indépendant, coauteurs du livre Courir au bon rythme.<br />

3 fois par semaine 6 à 8 semaines<br />

Insérez graduellement des minutes de course<br />

lente dans vos marches rapides jusqu’à pouvoir<br />

courir 20 minutes, 3 fois/semaine.<br />

Participez à une épreuve de 5 kilomètres à la fin<br />

de cette période.<br />

Suivez un programme complet de 22 semaines<br />

d’entrainement – mise en forme (8 semaines)<br />

et spécifique à la distance (14 semaines)<br />

À la fin de la deuxième année d’entrainement<br />

continu, suivez un programme complet de<br />

22 semaines d’entrainement – mise en forme<br />

(8 semaines) et spécifique à la distance<br />

(14 semaines)<br />

8. ET LE RESTE DE L’ANNÉE?<br />

Les quatre mois restants constituent la<br />

basse saison de votre année. Ils permettent<br />

d’intégrer à votre planification le repos annuel<br />

et les transitions entre les saisons. Le repos<br />

annuel fait partie de toute année bien planifiée<br />

de course à pied. On devrait lui consacrer<br />

une période de deux à six semaines, selon<br />

son niveau. Utilisez cette période pour faire<br />

prendre un repos complet et revenir progressivement<br />

à l’entrainement. Prenez aussi<br />

le temps de terminer en douceur une année<br />

bien chargée. En basse saison, contentez-vous<br />

de garder la forme ou d’insérer des blocs de<br />

préparation générale en vue des saisons de<br />

compétitions à venir.<br />

Et maintenant? Il faut courir! Avec régularité,<br />

mais surtout avec plaisir! Cela constitue le<br />

meilleur outil de motivation et de persévérance<br />

– deux clés du succès en course à pied. Le<br />

plan doit vous soutenir et non vous détruire!<br />

N’hésitez jamais à corriger la situation si vous<br />

vous sentez fatigué ou si le goût de vous<br />

entrainer s’estompe. Assurez-vous de respecter<br />

les rythmes d’entrainement suggérés, diminuez<br />

les distances, augmentez le temps de récupération,<br />

dormez plus, mangez mieux. Notez tout<br />

cela dans votre carnet. Retrouvez le sourire<br />

et la joie de courir! C’est la meilleure façon<br />

d’atteindre de nouveaux sommets!<br />

Sédentaires : Si votre forme physique laisse à désirer et qu’il y a longtemps que vous n’avez ni consulté un médecin ni participé à des activités<br />

physiques régulières, faites évaluer votre condition et obtenez le feu vert du médecin avant d’entreprendre votre entrainement.<br />

8 à 16<br />

semaines<br />

6 à 8 semaines<br />

1 an<br />

1 an et demi<br />

à 2 ans.


NUTRITION<br />

5 RÉSOLUTIONS<br />

Après une période des Fêtes soulignée d’excès, certains ont la fâcheuse habitude de vouloir commencer<br />

l’année du bon pied, en se fixant des objectifs irréalistes. L’alimentation devrait venir en tête des<br />

préoccupations lorsqu’on parle d’améliorer sa santé pour prévenir les maladies chroniques, garder un<br />

poids santé, augmenter ses performances, maintenir un bon niveau d’énergie et être bien dans sa peau.<br />

1. VOIR PLUS LOIN<br />

Le 1er janvier ne devrait pas être votre<br />

date de prédilection pour aborder tous les<br />

changements de l’année! Il est prouvé que les<br />

changements des habitudes de vie doivent se<br />

faire graduellement et prennent plusieurs mois<br />

avant d’être intégrés. Vos nouvelles résolutions<br />

ne devraient plus contenir les mots « éliminer »,<br />

« couper » ou « restreindre ». Adoptez une<br />

approche plus positive. Votre premier objectif<br />

devrait être d’ajouter quelque chose à vos<br />

assiettes et non d’éliminer un aliment. Vous<br />

pouvez garnir la moitié de vos assiettes de<br />

légumes colorés (pour plus d’antioxydants),<br />

intégrer des produits laitiers faibles en gras<br />

à votre menu (pour plus de calcium et de<br />

vitamine D – et des os plus forts) et remplacer<br />

la plupart de vos produits céréaliers raffinés<br />

par des grains entiers (pour une bonne santé<br />

intestinale)! Vous pourriez aussi miser sur la<br />

consommation de poisson ou de légumineuses<br />

au moins deux fois par semaine (pour diminuer<br />

les gras saturés).<br />

2. AMÉLIOREZ<br />

VOTRE SYSTÈME IMMUNITAIRE<br />

Plusieurs études ont conclu que les probiotiques<br />

sont une bonne façon d’assurer un bon<br />

maintien du système immunitaire. Une étude<br />

publiée en 2011 dans l’International Journal<br />

of Sport Nutrition and Exercise Metabolism<br />

a démontré que l’ingestion régulière de<br />

6,5 milliards de bactéries Lactobacillus casei<br />

par jour, une souche de probiotiques souvent<br />

présente dans les yogourts ou laits fermentés,<br />

est bénéfique dans la prévention des infections<br />

des voies respiratoires supérieures dans une<br />

cohorte athlètes. Leur entrainement a été<br />

moins affecté si une infection était présente<br />

et l’ingestion régulière du probiotique a aussi<br />

réduit le nombre de jours où les sujets ont<br />

souffert de symptômes gastro-intestinaux<br />

durant l’hiver. Plusieurs autres études<br />

récentes suggèrent que la consommation<br />

d’une combinaison de probiotiques et prébiotiques<br />

prévient non seulement les symptômes<br />

gastro-intestinaux, mais aussi l’incidence et la<br />

sévérité des infections respiratoires au cours<br />

de la saison hivernale.<br />

3. CHANGEZ VOTRE ROUTINE<br />

Vous savez probablement que manger lentement,<br />

ne pas se forcer à terminer son assiette<br />

et manger à la table vous permettra de vous<br />

reconnecter avec vos signaux internes et de<br />

mieux gérer votre appétit. D’autres ingrédients<br />

sont parfois nécessaires pour arriver à bien<br />

écouter ses signaux. Par exemple, l’utilisation<br />

de vaisselle et d’ustensiles plus petits vous<br />

aidera à consommer jusqu’à 30 % moins de<br />

kilocalories dans votre journée. Gardez donc<br />

vos belles grandes assiettes carrées pour vos<br />

réceptions et sortez les assiettes à entrées<br />

pour le quotidien. Le visuel joue beaucoup sur<br />

notre perception : la petite assiette remplie<br />

vous rassasiera bien plus que la même<br />

quantité d’aliments placée au milieu de votre<br />

grande assiette! Même chose si vous dégustez<br />

votre portion de crème glacée dans un petit<br />

bol avec une cuillère à thé plutôt que dans un<br />

bol à soupe avec une cuillère à table. Et au<br />

restaurant, si vous avez encore faim, partagez<br />

donc le dessert avec vos êtres chers!<br />

4. RÉCUPÉREZ ET DÉTENDEZ -VOUS<br />

Êtes-vous de ceux qui bougent énormément,<br />

mais qui négligent leur alimentation? Plusieurs<br />

reviennent de longs entrainements et laisse<br />

tomber la collation post-exercice, soit par<br />

fatigue, par manque d’appétit ou dans le but de<br />

perdre du poids. N’oubliez pas de récupérer<br />

pour éviter de vous épuiser! Les aliments<br />

consommés suite à une activité physique vous<br />

permettent de limiter les courbatures dans<br />

les jours qui suivent, d’améliorer votre force<br />

et votre endurance à l’épreuve suivante, de<br />

favoriser une bonne synthèse du glycogène<br />

dans les muscles et le foie, de réparer les<br />

fibres musculaires et de réduire les rages de<br />

sucre et la consommation de malbouffe plus<br />

tard. Suite à une période d’activité physique<br />

intense de plus de 60 minutes, il vous suffit<br />

de consommer une collation contenant 10 à<br />

20 g de protéines et 1g de glucides par kg de<br />

poids corporel dans les 30 minutes suivant<br />

l’exercice. Pour quelqu’un de 65 kg, cela équivaut<br />

à une portion de 175 g de yogourt grec à<br />

la vanille + 2 tasses de petits fruits + 1 barre<br />

tendre ou bien 2 tasses de lait au chocolat<br />

+ 1/2 banane. Et n’optez surtout pas pour le<br />

chocolat chaud à base d’eau! Évidemment que<br />

votre repas suivant devrait être plus petit qu’à<br />

l’habitude pour compenser cette grosse collation<br />

post-exercice, tout dépendant de l’intensité<br />

et la durée de votre activité de la journée!<br />

De plus, des recherches ont révélé que le<br />

manque de sommeil et le stress seraient associés<br />

à une augmentation du risque de surpoids.<br />

Les chercheurs parlent d’une combinaison de<br />

facteurs : le manque de sommeil réduirait la<br />

Mélanie Mantha,<br />

diététiste/nutritionniste, VIVAÏ experts en nutrition<br />

POUR AMÉLIORER VOTRE ALIMENTATION<br />

sécrétion de leptine (une hormone qui coupe<br />

la faim), augmenterait la sécrétion de ghréline<br />

(une hormone qui augmente l’appétit), tout en<br />

provoquant une faible hypoglycémie qui risque<br />

d’entrainer des fringales. Le stress peut aussi<br />

nous porter à grignoter et augmente la sécrétion<br />

de cortisol (qui ouvre l’appétit). La durée<br />

idéale de sommeil est celle qui nous permet<br />

de nous sentir reposés et d’occuper notre<br />

journée sans la moindre fatigue. Certaines<br />

épices et divers aliments stimulent l’organisme :<br />

le poivre, le curry, le gingembre, le piment, la<br />

caféine et l’alcool en sont quelques exemples.<br />

Si vous avez de la difficulté à dormir, limitez<br />

ces aliments et évitez de manger des repas<br />

copieux très gras, épicés, arrosés ou sucrés<br />

tard dans la soirée. Vous demanderez alors<br />

moins d’efforts à votre système digestif<br />

pendant la nuit!<br />

5. PAS D’INTERDITS<br />

Si votre objectif premier est la perte de poids:<br />

abolissez les régimes sévères! Les solutions<br />

miracles n’existent pas. Les méthodes de perte<br />

de poids rapide ne sont pas adaptées à notre<br />

réalité, surtout pas celle des gens actifs. Si<br />

elles fonctionnent pendant une courte période,<br />

elles engendrent rapidement une sensation de<br />

privation et une faim omniprésente. Le résultat<br />

est simple : le régime est abandonné, le poids<br />

est repris (souvent en plus grande proportion)<br />

et la frustration nous gagne. Cet « effet yoyo »<br />

a pour conséquence de nous déconnecter<br />

de nos signaux corporels, de tendre à faire<br />

diminuer le métabolisme de base et de perdre<br />

le plaisir de manger qui devient, au contraire,<br />

un acte mécanisé. On est tous nés avec des<br />

signaux de faim et de satiété, mais l’environnement<br />

dans lequel on vit nous mène à une surabondance<br />

de nourriture, où il devient difficile<br />

de manger pour la bonne raison : la faim!<br />

Au fur et à mesure que l’on consomme des<br />

aliments, la faim est remplacée par une<br />

sensation de rassasiement, qui nous avise<br />

que l’on peut arrêter… mais il faut l’écouter!<br />

Lorsqu’on évite les interdits et qu’on mange<br />

des aliments qui nous font plaisir, on tire une<br />

plus grande satisfaction de notre repas et on<br />

aura moins tendance à vouloir « grignoter »<br />

pour se satisfaire par la suite. La morale :<br />

avoir une alimentation équilibrée qui contient<br />

quelques gâteries qui nous font plaisir et qui<br />

nous évitent de tomber dans la frustration et<br />

la privation. Le lait au chocolat consommé<br />

après un bon exercice est un exemple de petit<br />

plaisir pour certains ou encore la fondue au<br />

fromage, le verre de vin rouge, le morceau de<br />

chocolat noir un samedi soir après une longue<br />

de journée de ski alpin.<br />

espaces.ca janvier <strong>2013</strong> 29


NUTRITION<br />

PERFORMER PAR TEMPS FROID<br />

ALIMENTATION ADAPTÉE<br />

PAR EVELYNE DEBLOCK<br />

Afin d’éviter que le froid siphonne votre chaleur et glace vos<br />

ardeurs, sachez que le froid implique des besoins nutritionnels<br />

différents d’une activité sportive pratiquée par temps chaud.<br />

Le froid contribue à réduire la faim et la soif, sans compter<br />

l’environnement qui peut limiter l’accès à de la nourriture et des<br />

liquides. L’alimentation ne résoudra pas tous les maux encourus<br />

par un environnement frisquet, mais le fait de manger aidera<br />

à maintenir votre température corporelle et améliorer votre<br />

tolérance au froid.<br />

D’abord, lors d’un exercice effectué par temps froid, la<br />

déshydratation rendra difficile le maintien d’une température<br />

corporelle adéquate et favorisera une fatigue prématurée.<br />

D’une part, l’air froid est moins humide, notamment à de hautes<br />

altitudes. En conséquence, le corps subit une perte importante<br />

de liquide via les voies respiratoires, afin que l’air froid et sec<br />

qui y pénètre soit correctement humidifié et réchauffé à la température<br />

du corps. Ceci peut être à l’origine d’une perte d’eau<br />

d’au moins un litre par jour! D’autre part, le froid stimule les<br />

reins à produire un plus grand volume d’urine en raison d’une<br />

augmentation de la circulation sanguine vers le cerveau et les<br />

organes vitaux pour les garder au chaud.<br />

On se couvre souvent trop pour effectuer des activités hivernales<br />

et la chaleur produite par l’organisme augmente jusqu’à<br />

dépasser les pertes de chaleur, ce qui entraine l’émission de<br />

sueur. Une fois les vêtements trempés, le danger de gel augmente<br />

: les vêtements mouillés collent à la peau et l’évaporation<br />

de l’humidité absorbe la chaleur du corps plus vite que ne le fait<br />

l’air. Il est parfois difficile de boire suffisamment l’hiver, car la<br />

soif se fait moins sentir. Il faut toutefois éviter de manger de la<br />

neige parce qu’elle peut contenir des micro-organismes dangereux<br />

et contribuera à refroidir votre bouche. Essayez de boire<br />

régulièrement des boissons chaudes nutritives qui vont aider à<br />

vous réchauffer, comme de la soupe ou du chocolat chaud.<br />

L’alcool est à proscrire en toute circonstance : il donnera<br />

l’impression de réchauffement (car il favorise la dilatation des<br />

capillaires sanguins que l’on retrouve à la surface de la peau),<br />

mais cette vasodilatation apporte plus de sang chaud vers les<br />

parties exposées ce qui provoque le refroidissement d’une plus<br />

grande quantité de sang et une augmentation de la perte de<br />

chaleur. L’alcool inhibe aussi la douleur, ce qui peut être dangereux<br />

envers la personne qui ne réagira pas face au froid qui la<br />

menace. Enfin, l’alcool inhibe l’hormone antidiurétique (ADH) : on<br />

urine trop et trop souvent, ce qui entraine la déshydratation.<br />

Le risque d’hypothermie par temps froid n’est pas négligeable.<br />

Faire de l’exercice est un moyen efficace pour augmenter la<br />

température corporelle. Les muscles utilisent des glucides<br />

pour fonctionner et pour frissonner (pour se réchauffer), ce qui<br />

accroit la dépense énergétique et nous prédispose à la fatigue.<br />

Pour maintenir la glycémie, prévoyez un apport de 30 à 60 g<br />

de glucides par heure, idéalement sous forme de liquide pour<br />

favoriser aussi l’hydratation.<br />

C’est une erreur de penser que pour affronter et résister à de<br />

basses températures, il faut manger très gras. Certains animaux<br />

(ours, phoques, manchots) sont munis d’une bonne réserve de<br />

graisse comme protection au froid et comme source d’énergie<br />

lorsque la nourriture se fait rare. Les skieurs, randonneurs ou<br />

amateurs de sports d’hiver ne partagent pas ce mode de vie<br />

sauvage, extrême et aléatoire. Ils s’exposent plutôt à un effort<br />

30 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

physique durant un laps de temps défini avec un équipement<br />

adapté. L’amateur de sport d’hiver n’a donc pas besoin d’être<br />

gras. Il doit plutôt être chaudement vêtu!<br />

Pour les alpinistes, la situation diffère un peu. La digestion des<br />

lipides s’accélère durant un exercice effectué par temps froid et<br />

ces derniers permettent de produire beaucoup de chaleur. Le<br />

gras permet alors de lutter contre le refroidissement et constitue<br />

une source d’énergie pour un effort physique de faible intensité et<br />

de longue durée. Considérant que le poids de l’équipement peut<br />

devenir une contrainte, les aliments choisis doivent fournir un<br />

maximum d’énergie avec un faible poids et les lipides sont un choix<br />

judicieux (9 kcal/g). Des noix, de la pâte d’amande, du fromage, du<br />

chocolat et de l’huile sont des sources de gras intéressantes.<br />

Plus on monte en altitude, plus on est exposé au froid et plus<br />

l’activité physique devient exigeante. Au-delà de 3500 mètres,<br />

le corps aura besoin d’une période d’adaptation. On subira des<br />

nausées, un manque d’appétit, des maux de tête, des troubles<br />

du sommeil et on perdra environ 1 kg par semaine. La digestion<br />

se fait plus difficile et on observe généralement plus de flatulences,<br />

de gonflements et de douleurs abdominales. Le transit<br />

intestinal étant au ralenti, des enzymes digestives consommées<br />

après le repas peuvent aider à mieux digérer.<br />

En haute altitude, le corps utilise davantage de glucides, car ils<br />

sont plus faciles à digérer et à métaboliser que les autres nutriments.<br />

Par contre, la densité énergétique des glucides (4 kcal/g)<br />

est plus faible que celle des lipides (9 kcal/g). Il faut doit donc<br />

manger davantage pour ne pas perdre de poids. Les besoins<br />

en calories augmentent : 60 % de glucides, 15 % de protéines<br />

et 25 % de lipides. Privilégiez les glucides complexes, comme<br />

le gruau, le pain, les pâtes, le riz et les céréales. Un supplément<br />

de vitamine C peut être envisageable pour compenser<br />

les pertes dans les aliments précuits ou déshydratés, en plus<br />

d’être nécessaire pour combler les besoins engendrés par le<br />

stress et l’activité physique intense. Les vitamines du complexe<br />

B sont indispensables au métabolisme des glucides à l’effort<br />

et les vitamines A, D et E seront fort probablement déficientes<br />

de votre alimentation si vous êtes plusieurs jours à l’extérieur.<br />

Un supplément d’omega-3 peut aider à réduire l’inflammation<br />

engendrée par l’exercice répété et un supplément d’enzymes<br />

digestives consommé après le repas aidera à contrer les effets<br />

de l’altitude sur la digestion.<br />

Enfin, la chaleur produite par la digestion des protéines est<br />

beaucoup plus importante que la digestion des glucides ou des<br />

gras, ce qui peut faire une différence dans la tolérance au froid<br />

durant les heures suivant l’ingestion d’un apport en protéines.<br />

Un apport suffisant en protéines contribuera à maintenir votre<br />

masse musculaire et votre tolérance à l’effort lors de longs<br />

séjours par temps froid. De la viande, du poisson, du fromage,<br />

des noix ou des légumineuses vous réchaufferont davantage<br />

qu’un plat de pâtes ou de riz.<br />

N’oubliez pas que votre alimentation et votre tenue vestimentaire<br />

sont à surveiller pour profiter le plus longtemps possible<br />

de la température hivernale.<br />

Evelyne Deblock, M.Sc. Dt.P. Nutritionniste du sport<br />

et coordonnatrice de la mclinique au midtown le<br />

sporting club sanctuaire (midtown.com)<br />

8 ASTUCES POUR OPTIMISER VOS PERFORMANCES<br />

TOUT EN PRÉVENANT LA FATIGUE PHYSIQUE ET MENTALE<br />

Boire régulièrement des boissons chaudes et nutritives. Ajoutez<br />

simplement de l’eau chaude à des soupes déshydratées, ou à du<br />

cacao et du lait en poudre pour constituer un bon chocolat chaud.<br />

Évitez l’alcool qui n’aide par à lutter contre le froid et fait perdre<br />

encore plus de chaleur au niveau de la peau.<br />

Prenez un petit déjeuner riche en glucides et pauvre en graisses<br />

qui vous aidera à maintenir votre énergie jusqu’au diner. Un gruau<br />

préparé avec du lait, des fruits séchés et des noix en est un exemple<br />

idéal.<br />

Des repas légers qui contiennent des féculents et des protéines,<br />

comme un sandwich ou une soupe de légumineuses vous aideront à<br />

vous réchauffer et à maintenir votre niveau d’énergie durant la journée.<br />

Grignotez régulièrement augmentera votre tolérance au froid.<br />

Mangez des collations riches en glucides, faciles à digérer, faciles<br />

à manipuler avec des gants et qui résistent au froid. Des craquelins<br />

et du fromage, des biscuits au beurre, des bretzels, des fruits<br />

secs, des pâtes de fruits séchés, des céréales sèches, des barres<br />

de céréales et des sandwiches au beurre de noix sont tous des<br />

exemples de bonnes collations.<br />

Si vous êtes sujet aux troubles digestifs, évitez le lait et les légumineuses.<br />

Optez plutôt pour une boisson de soya et des noix comme<br />

alternatives.<br />

Restez en mouvement le plus souvent possible afin de maintenir<br />

votre température corporelle.<br />

Prenez le temps de bien planifier et d’adapter votre alimentation<br />

selon l’activité proposée et en fonction de sa durée, de son intensité,<br />

de l’altitude et de l’environnement.<br />

© iStockphoto


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SARAH HART, MOUNT DIONE (FACE SUD, 5.11B), TANTALUS RANGE, C.-B. Chris Christie


SPORT D’HIVER<br />

SPORTS D’HIVER<br />

EN SÉRIE<br />

PAR VÉRONIQUE CHAMPAGNE<br />

Comme évènement avec enchainements<br />

sportifs, le Pentathlon des neiges n’a plus<br />

besoin de présentation : près de 4 000<br />

cyclistes, coureurs, fondeurs, patineurs et<br />

raquetteurs ont participé à l’édition 2012 du<br />

plus grand évènement hivernal au Canada.<br />

Depuis peu, d’autres évènements de sports<br />

hivernaux enchainés prennent timidement<br />

leur place dans le calendrier des sportifs.<br />

Avec la confirmation récente qu’une première<br />

mondiale de triathlon d’hiver se déroulera<br />

à Québec en 2014, devinons qu’adeptes et<br />

organisateurs prendront en assurance.<br />

Le circuit mondial de triathlons hivernaux<br />

existe pourtant depuis 2003. Le sport créé<br />

par l’International Triathlon Union (ITU)<br />

combine course à pied, vélo de montagne et<br />

ski de fond dans des épreuves d’environ<br />

90 minutes. Ses athlètes sont toutefois peu<br />

nombreux : on en compte à peine une<br />

centaine sur un circuit mondial.<br />

François Calletta, directeur général du<br />

Pentathlon des neiges ajoute : « Aucun Canadien<br />

n’a participé à une épreuve de triathlon<br />

hivernal dans les sept dernières années. »<br />

Le format développé par l’ITU n’a jamais<br />

décollé, rapporte Triathlon Québec. Et il est<br />

maintenant sur le point de mourir.<br />

« Leur triathlon d’hiver n’était pas un vrai<br />

sport d’hiver, puisque ses disciplines n’étaient<br />

tout simplement pas des sports d’hiver »,<br />

diagnostique François Calletta. Le triathlon<br />

d’hiver reprend néanmoins vie sous une<br />

forme transformée qui comprend, cette foisci,<br />

trois « vrais » sports d’hiver : la course en<br />

32 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

raquette, sport dont les efforts de reconnaissance<br />

commencent à porter ses fruits, le<br />

patinage de vitesse sur glace et le ski de fond.<br />

C’est un dossier sur lequel François Calletta<br />

et son équipe planchaient depuis 2008.<br />

En 2012, l’ITU a officiellement approuvé la<br />

formule du nouveau triathlon d’hiver, qu’elle<br />

souhaite amener aux Jeux olympiques!<br />

Triathlon Québec voit d’un bon œil cette<br />

nouvelle discipline : « C’est un format plus<br />

intéressant pour les pays nordiques. Enlever<br />

le vélo de montagne facilite aussi la participation,<br />

la rend plus abordable », explique<br />

Sébastien Gilbert-Corlay, directeur technique<br />

et communications de Triathlon Québec.<br />

L’année <strong>2013</strong> servira à faire connaitre le<br />

sport auprès des participants potentiels, au<br />

pays et à l’international, à rencontrer les<br />

différentes fédérations impliquées (raquettes,<br />

ski de fond, patinage de vitesse et de triathlon)<br />

pour l’établissement de règlements et à<br />

organiser un évènement monstre pour la<br />

première. Une conférence de presse prévue<br />

au début de l’année <strong>2013</strong> présentera officiellement<br />

l’épreuve.<br />

Les autres triathlons d’hiver<br />

En <strong>2013</strong>, les skieurs, patineurs, coureurs,<br />

triathlètes et autres sportifs intéressés<br />

peuvent quant à eux choisir parmi quelques<br />

évènements pour tâter le terrain. Pour<br />

l’instant, l’offre la plus répandue au Québec<br />

enchaine course à pied hivernale, ski de fond<br />

et course en raquette. Pour les organisateurs,<br />

il s’agit d’une formule plus simple à<br />

mettre en place, puisqu’elle ne dépend pas<br />

de la présence d’un lac ou d’une patinoire.<br />

Le fait qu’il y ait deux disciplines de course<br />

avantage les coureurs, ce qui facilite leur<br />

transition à ces évènements hivernaux et<br />

augmente du coup le bassin d’intéressés<br />

potentiels.<br />

Le Triathlon Bal de Neige à Ottawa et le<br />

Triathlon d’hiver de Saint-Justice, deux<br />

évènements populaires dans leur région,<br />

organisent plutôt une épreuve qui comprend<br />

patin, ski de fond et course à pied.<br />

Le Pentathlon des neiges, vétéran sur le<br />

circuit, a choisi de lancer ses départs avec<br />

l’épreuve de vélo, puis celle de course à<br />

pied, de patin, de ski de fond et de raquette.<br />

Cette créativité bien québécoise dans<br />

l’organisation des évènements est d’ailleurs<br />

encouragée par Triathlon Québec, selon son<br />

directeur technique : « On donne notre appui<br />

à toute personne qui souhaite préparer un<br />

évènement de sports enchainés d’hiver. La<br />

saison de triathlon est courte au Québec, et<br />

on a les gens et le matériel pour offrir des<br />

services toute l’année. Alors, pourquoi ne pas<br />

contribuer au développement d’un réseau de<br />

sports enchainés d’hiver? Il faut vivre avec<br />

nos saisons! »<br />

La bannière X-Terra organise aussi quelques<br />

évènements de triathlon hivernal, pour<br />

l’instant à l’extérieur de la province. Le<br />

terrain, toujours hors des sentiers battus,<br />

dicte la formule. Dans tous les cas, du ski de<br />

fond, de la course en montagne, avec ou sans<br />

raquette, et du vélo de montagne font partie<br />

du programme.<br />

Pratiquer un sport d’hiver, c’est bien. En<br />

pratiquer plusieurs, c’est encore mieux.<br />

Et les enchainer sans reprendre son<br />

souffle, c’est du gros fun!<br />

S’y préparer<br />

Quelle que soit la déclinaison pour laquelle<br />

vous souhaitez vous entrainer, l’important,<br />

c’est de surtout la connaitre et de pratiquer<br />

vos sports en les situant bien dans le contexte<br />

de l’évènement.<br />

« En triathlon d’hiver ou d’été, ou en pentathlon,<br />

ce qui est important, c’est l’enchainement<br />

des sports. Chaque sport accumule la fatigue<br />

du précédent », explique Charles Perreault,<br />

triathlète accompli, nouvel entraineur du<br />

club de triathlon du Rouge et Or et deux fois<br />

champion du Pentathlon des neiges longue<br />

distance-élite.<br />

Contrairement à sa version estivale lors de<br />

laquelle les jambes sont surtout mises à rude<br />

épreuve entre le vélo et la course, le triathlon<br />

hivernal – ou le pentathlon – n’offre aucun<br />

répit : tous ses sports exigent une forte<br />

dépense musculaire concentrée sur le bas du<br />

corps. Charles « Chuck » Perreault en rajoute:<br />

« Et c’est encore pire, parce qu’en plus, il y<br />

a les conditions climatiques : il fait froid, les<br />

muscles sont plus raides, et on est plus tendu<br />

et réactif à cause de la glace et des conditions<br />

changeantes. »<br />

Alors, comment s’en sort-on? « D’abord,<br />

c’est de développer des acquis et une bonne<br />

technique dans chaque sport de la discipline.<br />

Ensuite, c’est de s’entrainer en état de fatigue<br />

pour réussir à maintenir ses acquis avec la<br />

fatigue et les conditions difficiles », résume<br />

l’athlète.<br />

© Pentathlon des neiges


À mettre sur votre liste - événement<br />

Triathlon des neiges de Sorel<br />

(course, ski de fond et raquette)<br />

<strong>Janvier</strong>, date à confirmer<br />

Triathlon d’hiver de Sainte-Justine<br />

(patin, ski de fond et course en équipe)<br />

Vendredi 1er février <strong>2013</strong><br />

Triathlon du Bal de Neige à Ottawa<br />

(patin, ski de fond et course)<br />

Samedi 2 février <strong>2013</strong><br />

On devine bien que si l’on ne sait pas skier, ce<br />

n’est naturellement pas dans le feu de l’action<br />

qu’on va l’apprendre. Mais, même si l’on sait<br />

skier, il est probable qu’après quelques kilomètres<br />

de course, nos jambes feindront d’avoir<br />

oublié. Il faut donc non seulement prévoir des<br />

séances d’entrainement individuelles dans<br />

chaque sport, mais aussi d’autres séances<br />

multiples où l’on suit le même agencement que<br />

celui de l’évènement.<br />

Bien que les pratiques d’enchainement spécifiques<br />

– les bons sports, dans le bon ordre –<br />

soient préférables, tout entrainement enchainé<br />

peut être bénéfique pour apprendre au corps<br />

à pousser et à conserver sa technique malgré<br />

l’état de fatigue. Quelques idées : courir après<br />

une randonnée en raquette, patiner après une<br />

sortie de ski de fond ou jogger après un cours<br />

de spinning.<br />

Une fois chaque sport maitrisé, avec des<br />

jambes fraiches et des jambes mortes,<br />

il ne reste plus qu’à prendre les bonnes<br />

décisions le jour de l’évènement.<br />

Triathlon hivernal Défi Mariverain<br />

(course, ski de fond, raquette)<br />

Dimanche 17 février <strong>2013</strong><br />

Triathlon d’hiver Dessau<br />

(course, ski de fond, raquette)<br />

Samedi 23 février <strong>2013</strong><br />

Triathlon nordique de Chibougamau<br />

(course, ski de fond, raquette)<br />

Samedi 16 mars <strong>2013</strong><br />

CONSEILS-CLÉ DE « CHUCK » PERREAULT<br />

Vélo<br />

Il faut rester conservateur et ne pas partir<br />

trop vite. Est-ce que c’est nécessaire de rouler<br />

dehors pour s’entrainer spécifiquement? L’athlète<br />

couronné deux fois champion du Pentathlon<br />

pense que ce serait une bonne chose. Il avoue<br />

toutefois que son propre kilométrage hivernal<br />

se résume aux 15 kilomètres du pentathlon…<br />

Il encourage néanmoins les plus coriaces! Vélo<br />

de montagne, vélo de route et vélo hybride sont<br />

en général tous acceptés sur les parcours, pour<br />

autant qu’ils soient chaussés de pneus à relief.<br />

La formule<br />

Quels conseils donnerait le triathlète et<br />

pentathlète à ceux qui souhaitent se lancer<br />

dans le nouveau format officiel de triathlon<br />

d’hiver? « Je n’ai pas encore bien étudié les<br />

enchainements. C’est certain que si je le fais,<br />

je vais m’entrainer spécifiquement », répond<br />

Charles Perreault.<br />

Pentathlon des neiges<br />

(vélo, course, ski de fond, patin, raquette)<br />

Dimanche 17 février <strong>2013</strong><br />

COURIR. MARCHER. PRÈS DE TA NATURE.<br />

Ski<br />

À la cadence s’ajoutent prudence et fluidité.<br />

Les deux techniques, classiques et patin,<br />

sont acceptées sur le parcours, mais, selon<br />

« Chuck », 95 % des athlètes choisissent le<br />

pas de patin, qui est plus rapide. Si l’on ne maitrise<br />

pas sa technique, ce n’est toutefois pas<br />

une bonne idée de se lancer avec une base<br />

approximative sur des jambes fatiguées par les<br />

disciplines précédentes.<br />

Raquette<br />

Très musculaire, la course en raquettes<br />

demande beaucoup d’énergie. Toute celle qui<br />

vous reste, en fait. Courage : l’épreuve achève,<br />

elle aussi! La cadence doit être conservée,<br />

malgré la lourdeur des jambes. Les raquettes<br />

de course auxquelles un soulier de course<br />

normal est déjà fixé comme les TSL permettent<br />

une course plus fluide et efficace.<br />

INFOS<br />

Rendez-vous à iskio.ca pour toute nouvelle<br />

confirmation d’évènements de triathlon<br />

hivernal.<br />

Aussi, à surveiller : xterracanada.ca<br />

Pentathlon des neiges : pentathlondesneiges.com<br />

Patin<br />

La clé : une position de base avec le corps<br />

penché vers l’avant, la plus aérodynamique<br />

possible, qu’on soutient tout au long de<br />

l’épreuve. Pour y arriver : une région lombaire<br />

développée. L’utilisation de lames nordiques<br />

qui se fixent directement sur les bottines de ski<br />

de fond facilite une transition rapide. Lacer des<br />

patins peut en effet vous faire perdre plusieurs<br />

minutes… et beaucoup de patience!<br />

Course<br />

Cadence, cadence, cadence. Il ne s’agit pas<br />

nécessairement de courir très vite, mais<br />

de faire tourner les jambes rapidement. En<br />

général, les crampons ne sont pas requis,<br />

mais l’analyse des conditions du parcours le<br />

matin même vous le confirmera. Les lacets<br />

élastiques vous épargneront de précieuses<br />

secondes, et quelques soupirs, lors de la<br />

transition.<br />

Accolée au Mont-Saint-Hilaire,<br />

Maison de la Course est une<br />

boutique spécialisée offrant<br />

une large variété de produits.<br />

Quelque soit votre niveau, nos<br />

experts sauront vous conseiller.<br />

Au plaisir de courir avec vous !<br />

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espaces.ca janvier <strong>2013</strong> 33


Le ski de sous-bois<br />

à son meilleur!<br />

PAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE<br />

MAssif Du Sud, Charlevoix<br />

LE NEZ QUI COMMENCE À GELER, JE REGARDE DEPUIS LA REMONTÉE MÉCANIQUE LE DÉCOR QUI CHANGE<br />

TRANQUILLEMENT. C’EST CELUI D’UNE STATION CLASSIQUE DU QUÉBEC, QUI PASSE DU STATIONNEMENT EN<br />

BAS DES PISTES À CELUI D’UNE FORÊT PARESSEUSEMENT ENDORMIE, PUIS BIENTÔT UN PAYSAGE FÉERIQUE<br />

ENSEVELI SOUS UNE QUANTITÉ DE POUDREUSE.<br />

34 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

Au sommet du Massif du Sud, au beau milieu des contreforts des<br />

Appalaches, on se croirait en pleine vallée des Fantômes. Les<br />

panneaux des pistes arrivent à peine à sortir la tête de la neige et<br />

la cime des épinettes croule sous un manteau blanc glacé. « C’est<br />

comme ça tous les hivers ici! », se targue Alain « Vez » Vézina,<br />

notre guide pour le séjour. Hier déjà, il nous faisait découvrir les<br />

merveilles du parc régional du Massif du Sud lors d’une randonnée<br />

mémorable en raquette. Aujourd’hui, c’est pour le joyau boisé de la<br />

station qu’il nous accompagne sur les pistes.<br />

Nous empruntons un court instant une piste damée pour nous engager<br />

très rapidement dans le territoire de la fameuse « cathédrale ».<br />

Ce vaste sous-bois suit le cours d’une coulée naturelle à l’inclinaison<br />

vertigineuse. On vole littéralement sur la poudreuse sous un<br />

couvert de branches chargées de neige. Les arbres que l’on esquive<br />

se dressent comme les piliers d’une immense cathédrale à la voûte<br />

végétale. Une dizaine d’autres pistes divines permettent de s’amuser<br />

librement à slalomer entre les troncs, sauter au-dessus des<br />

obstacles et faire virevolter les flocons. « Nous sommes rarement à<br />

court de neige, poursuit notre guide. Le massif appalachien reçoit en<br />

moyenne six mètres de neige naturelle par hiver, ce qui permet de<br />

profiter du ski de printemps jusqu’à tard en avril. »<br />

Pour ceux qui n’ont jamais essayé le ski de sous-bois, pas d’inquiétude<br />

: le principe reste le même, à condition d’avoir un bassin et<br />

des genoux flexibles. Le plaisir vient très vite dans la neige folle.<br />

Toujours pas convaincu? Les guides de la station du Massif du Sud<br />

se feront un plaisir de vous montrer la voie et de vous donner des<br />

trucs et astuces pour avoir le maximum de fun (un service gratuit<br />

en plus)! massifdusud.net<br />

Val d’Irène, Gaspésie<br />

Petite station, mais dotée d’un gros potentiel, Val d’Irène possède<br />

des pistes parmi les plus abruptes du Québec. Pour les découvrir, il<br />

faut très vite quitter le versant principal (après s’être échauffé dans<br />

son sous-bois) pour se concentrer sur celui du nord dit « extrême ».<br />

Les pistes La cascade, La penchée, La renversante ou encore Le<br />

mur annoncent, rien qu’à leur nom, le défi qui attend les skieurs!<br />

Et pour prolonger le plaisir en sous-bois, le secteur de la Katimavik<br />

offre mille possibilités de descente et de plaisir. L’éloignement des<br />

grandes villes restreint la clientèle et donc l’achalandage sur les<br />

pistes. Le versant extrême n’est ouvert qu’en fin de semaine et une<br />

navette fait la liaison avec le versant principal. val-direne.com<br />

Mont Grand-Fonds, Charlevoix<br />

Dans un autre registre, la station du Mont Grand-Fonds, au cœur de<br />

Charlevoix, offre sur son domaine skiable un beau secteur sauvage.<br />

Il est possible de passer une bonne partie de l’après-midi dans son<br />

sous-bois Nagano. Les précipitations qui tombent généreusement<br />

sur la région et le peu d’achalandage donnent un terrain de jeu de<br />

qualité où l’on circule très bien entre les arbres. Le secteur boisé<br />

présente un dénivelé de 250 mètres pour un kilomètre de distance<br />

totale. Bref, une belle alternative au ski de descente dans cette<br />

station discrète, calme et charmante avec sa vue sur les reliefs de<br />

Charlevoix. montgrandfonds.com<br />

Mont Sainte-Anne, Québec<br />

Les beaux coteaux escarpés de Beaupré font rêver les experts de la<br />

glisse depuis plus de 70 ans. Alors qu’avant, on les grimpait en peau<br />

de phoque pour laisser sa trace dans les sous-bois du mont Sainte-


© Massif du Sud<br />

Anne, c’est maintenant sans effort qu’on les monte mécaniquement<br />

pour respirer l’air glacé. Les secteurs de sous-bois de la station<br />

sont disséminés un peu partout sur le domaine skiable et tous sont<br />

accessibles, même aux moins téméraires. Pour les aguerris, La<br />

forêt noire est à privilégier avec ses quatre sous-bois sur le versant<br />

sud dans le secteur du chalet de la crête. Sans oublier La bête, très<br />

exigeante, qui accompagne La belle, moins boisée. Pour les skieurs<br />

intermédiaires, explorez le territoire à la recherche de la Vital-Roy<br />

et la Sydney Dawes (versant nord) ou de la Rigolo dans la zone<br />

familiale. mont-sainte-anne.com<br />

Sutton, Cantons-de-l’Est<br />

Impossible de parler de sous-bois au Québec sans mentionner<br />

Sutton et son incroyable terrain de glisse boisé! C’est d’ailleurs ce<br />

qui fait sa renommée depuis 50 ans! Difficile d’énumérer ici tous les<br />

sous-bois tellement ils sont nombreux, mais voici quelques repères:<br />

le secteur est propose majoritairement des pistes de calibre noir,<br />

double noir et triple noir, certains parcours étant même considérés<br />

comme du ski en forêt (car non travaillés et sauvages). Le secteur<br />

central est de calibre intermédiaire et débutant, tout comme celui<br />

de l’ouest. Le territoire le plus grisant est certainement celui qui<br />

se trouve derrière la montagne avec ses sous-bois naturels très<br />

justement nommés Fantaisie, Extase et Séduction. Alors, charmé?<br />

montsutton.com<br />

Mont Édouard, Saguenay<br />

Moins connu pour ses sous-bois, le mont Édouard possède pourtant<br />

un bel échantillon de secteurs sauvages. Parmi sa trentaine de<br />

pistes, six d’entre elles serpentent dans la forêt. Les plus expertes<br />

(le Refuge et la Clusaz) dominent le domaine skiable depuis le haut<br />

de la montagne. On rejoint les quatre autres à mi-montagne. D’autre<br />

part, il ne faut pas manquer le secteur hors-piste Quatre-temps, à<br />

l’extrême gauche de la montagne, accessible par une passerelle de<br />

80 mètres. Il procure une expérience grisante de glisse après une<br />

bonne tempête, et ce, relativement longtemps compte tenu du peu<br />

de passage dans cette zone. montedouard.com<br />

Owl’s Head, Cantons-de-l’Est<br />

Cette station des Cantons-de-l’Est se diversifie cet hiver et étoffe<br />

majoritairement son terrain de jeu avec de nouveaux sous-bois.<br />

Les équipes ont travaillé tout l’été à « faire du ménage » dans la<br />

forêt, redessiner certains parcours et renommer des sous-bois<br />

déjà existants pour nous offrir cette saison une nouvelle carte des<br />

merveilles. Les Falaises, OZ, Skibou et Cachette sont les nouveautés<br />

à sillonner, les deux dernières étant strictement familiales et<br />

s’adressant aux débutants en sous-bois ou même aux enfants qui<br />

veulent s’y essayer. Le secteur Ponsoon reste le plus large et le<br />

plus plaisant à explorer. D’autres beaux projets sont à suivre pour<br />

les prochaines années… owlshead.com<br />

Jay Peak, Vermont<br />

Et du côté de nos voisins américains, direction la station de Jay<br />

Peak, royaume du ski en sous-bois dans le nord-est des États-Unis.<br />

La station vermontoise regorge de boisés de qualité. Plus d’une<br />

vingtaine sont ouverts chaque hiver pour le plus grand plaisir des<br />

skieurs et planchistes, de tous niveaux. Les experts dévalent à pleine<br />

vitesse dans le secteur des Everglades tandis que les débutants, qui<br />

commencent vraiment très tôt parmi la jeune clientèle de Jay Peak,<br />

s’éclatent dans le Kokomo. Impossible de passer à côté de cette<br />

station cet hiver! jaypeakresort.com<br />

Jay peak, vermont<br />

espaces.ca janvier <strong>2013</strong> 35<br />

© Jay Peak


© Sépaq, Dominique Boudreau<br />

SORTIES<br />

BIEN<br />

POUDRÉES<br />

PAR GUILLAUME ROY<br />

NOUVEAU SECTEUR À DÉCOUVRIR<br />

DANS LES CHIC-CHOCS<br />

Deux guides de plein air spécialisés dans le ski hors-piste<br />

ont uni leurs efforts pour développer un nouveau produit<br />

unique dans les Chic-Chocs : un séjour de ski hors-piste de<br />

longue durée en camping d’hiver. « Nous voulons offrir un<br />

produit de niche qui se différencie par un service spécialisé<br />

pour les petits groupes », explique Jérome Morin-Dumais,<br />

copropriétaire d’Expé Aventure. En compagnie de son<br />

partenaire Philippe Bilodeau, il parcourt les Chic-Chocs à la<br />

recherche du meilleur endroit à exploiter commercialement<br />

depuis plus de cinq ans. À une vingtaine de kilomètres de<br />

Sainte-Anne-des-Monts, ils ont trouvé la perle rare, le secteur<br />

du lac La Marte. « C’est un secteur inexploité à l’extérieur<br />

du parc. Il y neige presque deux fois plus à cause du<br />

système montagneux qui amène l’humidité du fleuve vers les<br />

montagnes. Quand il neige ici, on compte la quantité en pieds<br />

et non en pouces! », lance Jérôme. On y trouve entre autres<br />

le mont Médaille qui offre des pentes de 50 à 55 degrés aux<br />

skieurs extrêmes!<br />

Cet hiver, Expé Aventures vend des forfaits de quatre ou<br />

cinq jours en autonomie complète dans l’arrière-pays au<br />

cout de 549 $ ou 599 $, incluant un guide professionnel, la<br />

nourriture, le transport en motoneige, l’hébergement rustique<br />

(tentes prospecteurs), l’équipement d’avalanche et deux nuits<br />

au légendaire Sea Shack. Ils donnent également des cours<br />

d’avalanche dans plusieurs régions du Québec.<br />

Infos : expeaventures.com<br />

36 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

RANDONNÉE ALPINE DANS LE PARC<br />

DE LA JACQUES-CARTIER<br />

Après les monts Valin et les Chic-Chocs, le réseau de la<br />

SÉPAQ ouvre un nouveau secteur dédié à la pratique du ski<br />

hors-piste dans le parc de la Jacques-Cartier. Les fous de<br />

la poudreuse pourront s’amuser sur un terrain de jeu de<br />

1 km 2 présentant un dénivelé de 300 m et des pentes de 10<br />

à 20 degrés. « C’est une nouvelle façon de découvrir le parc<br />

national et de mettre en valeur la majestueuse vallée de la<br />

Jacques-Cartier », dit Mathieu Brunet, directeur du parc. Le<br />

parc a profité d’une éclaircie naturelle dans une érablière<br />

située à moins d’un kilomètre du centre de découverte<br />

pour offrir ce nouveau produit. Ce projet pilote vise à faire<br />

découvrir le visage hivernal du parc qui est ouvert à l’année<br />

depuis l’an dernier.<br />

Le secteur est balisé, mais il n’est pas patrouillé. Les visiteurs<br />

doivent donc prendre les précautions qui s’imposent lors de<br />

leur sortie et payer le droit d’accès de 6 $ pour accéder au<br />

parc qui est ouvert du 21 décembre au 17 mars. Le secteur<br />

reçoit en moyenne de 4 à 5 m de précipitation, amplement<br />

pour protéger la végétation au sol… et s’amuser dans la neige<br />

folle!<br />

Infos : sepaq.com


© Expé Aventure<br />

L’HYBRIDE HORS-PISTE<br />

Un nouvel hybride dans la pratique du hors-piste né de la fusion<br />

entre le ski de fond et la raquette vous attend : le ski Hok. Depuis<br />

l’an dernier, il est possible d’essayer le nouveau venu en location<br />

à la Station touristique de Duchesnay, au parc national des<br />

Monts-Valin et à l’Auberge de montagne des Chic-Chocs (ou l’on<br />

parle plutôt de ski méta!). Plus rapide que la raquette, le ski Hok<br />

est aussi plus aisé à manœuvrer dans les boisés qu’un ski de<br />

fond. C’est un ski court, mais large qui simplifie le déplacement<br />

sur la neige. Sa fixation universelle s’adapte à n’importe quel type<br />

de bottes. La semelle de la botte est partiellement recouverte<br />

d’une peau adhérente pour faciliter les montées. Le ski s’inspire<br />

d’une activité millénaire pratiquée dans les monts Altaï en Sibérie.<br />

Le gros avantage du ski Hok : il permet de glisser et de jouer<br />

dans la poudreuse et d’accéder en ski de fond à des sentiers<br />

impensables.<br />

Infos : sepaq.com<br />

© iStockphoto<br />

espaces.ca janvier <strong>2013</strong> 37


38 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

SKIER LES MONTAGES CÉLESTES<br />

TEXTE ET PHOTOS PAR EVANS PARENT<br />

Situé sur l’ancien tracé de la très célèbre route de la soie, le Kirghizistan n’est certainement pas un<br />

pays dont on entend souvent parler. Niché au cœur de l’Asie centrale et enclavé entre la Chine, le<br />

Kazakhstan, le Tadjikistan et l’Ouzbékistan, ce pays issu de l’effondrement de l’URSS est pourtant un<br />

véritable paradis pour les adeptes de plein air.<br />

Les possibilités qu’offrent les montagnes du Pamir et des Tien-Shan,<br />

couvrant près de 80 % du territoire kirghize, sont pratiquement<br />

infinies. C’est l’attrait pour ces montagnes qui m’a poussé à m’intéresser<br />

au plus petit pays d’Asie centrale.<br />

À partir du Canada, il est très difficile de trouver de l’information<br />

quant aux conditions et aux différentes possibilités de ski de ce pays.<br />

J’en ai finalement conclu que d’y aller était la meilleure façon de me<br />

renseigner. C’est un peu en méconnaissance de cause que je suis<br />

parti avec mon père pour aller découvrir cette partie du monde dont<br />

je ne connaissais pas grand-chose.<br />

5 h. Je fais enfin la découverte de ce pays. L’aventure commence<br />

dès notre sortie de l’aéroport alors que nous négocions un taxi<br />

en russe avec le premier chauffeur rencontré. Après beaucoup<br />

d’efforts et de signes, nous sommes finalement en route vers le<br />

cœur de Bichkek, la capitale quelque peu glauque du Kirghizistan.<br />

Les larges rues, l’abondance de vieilles Lada et les bâtiments<br />

majoritairement gris, gris pâle ou gris foncé sont des signes bien<br />

concrets de l’influence soviétique.<br />

Tous les types d’hébergement sont disponibles ici : de la yourte à<br />

l’hôtel cinq étoiles en passant par les B&B. Afin de développer les<br />

différentes économies locales, un vaste réseau d’hébergement<br />

directement chez l’habitant a vu le jour. Établies dans la plupart des<br />

villes du pays, les pensions ne sont normalement pas disponibles<br />

l’hiver. Le fait que plusieurs possibilités soient offertes dans le village<br />

d’Arslanbob, un hameau de 13 000 habitants, a piqué ma curiosité.<br />

Après quelques recherches, je découvre que ce village propose<br />

depuis peu du ski hors-piste!<br />

Les descriptions que je réussis à trouver sont plutôt sommaires, mais<br />

l’authenticité qui se dégage de cette destination m’inspire. Après une<br />

brève discussion avec mon père, la décision est prise : départ demain<br />

matin! J’appelle donc le responsable du programme de ski, Hayat,<br />

pour annoncer notre arrivée et régler les derniers préparatifs.<br />

Après un vol d’à peine une heure dans un vieil avion russe plus<br />

bruyant qu’une tondeuse à gazon diésel, nous atterrissons dans la<br />

ville d’Osh. À notre arrivée, comme promis par Hayat, un chauffeur<br />

de taxi nous attend. C’est sans difficulté qu’il nous repère puisque<br />

nous sommes les seuls touristes sur place.<br />

Notre chauffeur tente ensuite de gagner le Paris-Dakar sur la<br />

route en faisant des dépassements à quatre autos de large sur<br />

une route à deux voies! Les trois heures qui séparent Arslanbob<br />

d’Osh passent indéniablement très vite! Après avoir empilé nos bagages<br />

dans le banc de neige, à proximité d’un troupeau de vaches<br />

qui nous sert de comité d’accueil, il nous pointe une maison et<br />

nous fait comprendre que c’est là que nous devons aller.<br />

Notre hôte, le professeur d’anglais de l’école primaire, semble<br />

très heureux de faire notre rencontre. Il nous fait visiter la maison<br />

qu’il a construite de ses mains et dont il n’est pas peu fier! Notre<br />

appartement est constitué d’une petite chambre avec deux lits sur<br />

lesquels reposent plusieurs couvertures. J’en comprends que<br />

s’emmitoufler sous huit couvertes différentes est la technique utilisée<br />

pour avoir chaud. Nous profitons du temps qui nous sépare du<br />

souper pour partir à la découverte de ce village.


Je me sens comme une vede� e puisque tous les enfants que nous rencontrons<br />

nous saluent d’un très sincère : « Hello! » Les adultes, eux, sont plus réservés,<br />

mais personne ne nous ignore. Le tourisme n’étant pas très développé, les<br />

habitants sont touchés et honorés qu’on parcoure la moitié du globe pour<br />

venir découvrir leur pays. C’est un contraste intéressant avec d’autres<br />

destinations plus touristiques où les voyageurs sont plutôt perçus comme un<br />

mal nécessaire avec lequel les gens du coin doivent composer.<br />

Au détour d’une maison, on évite de justesse un jeune d’environ six ans, debout<br />

sur des petites lames en fer avec des poignées, qui passe à toute vitesse. Les<br />

rues enneigées du village perme� ent aux enfants de pratiquer ce qui est une<br />

sorte d’hybride entre le ski et le patin. Il ne semble pas avoir eu trop peur<br />

puisqu’il continue sans jamais se retourner.<br />

Nous � nissons par rencontrer Hayat, l’homme derrière le développement du<br />

ski à Arslanbob. Il a décidé de démarrer un programme de ski hors-piste a� n<br />

de stimuler un peu l’économie du village. L’été, avec sa grande forêt de noix de<br />

Grenoble et les randonnées tant pédestres qu’équestres, plusieurs touristes<br />

convergent vers ce� e communauté. Durant la période hivernale, par contre, à<br />

cause de l’absence de touristes, le taux de chômage a� eint près de 90 %.<br />

Il nous explique avec une énergie et une passion peu communes comment<br />

il croit pouvoir développer le marché du ski hors-piste et venir en aide à<br />

sa communauté. C’est avec un sourire fendu d’une oreille à l’autre qu’il<br />

nous montre l’équipement de ski qu’il a pu acquérir depuis qu’il a lancé son<br />

programme de ski. C’est avec cet équipement qu’il tente de former les jeunes<br />

a� n d’en faire d’habiles skieurs qui pourront guider les voyageurs venus pour<br />

explorer les montagnes avoisinantes.<br />

On qui� e � nalement Hayat après avoir organisé notre prochain périple :<br />

un séjour de trois jours vers une hu� e de bergers abandonnée durant l’hiver.<br />

À partir de cet abri, il est apparemment possible de skier di� érents bols et<br />

arêtes et il parait que les conditions de ski y sont très bonnes.<br />

Après un déjeuner bien gras, on en� le nos skis directement à la sortie de<br />

la maison et on descend jusqu’à notre point de rendez-vous sur les rues<br />

enneigées. C’est drôle de skier dans les rues puisqu’on croise des piétons,<br />

des charre� es, des enfants en ski-patin ainsi que plusieurs cavaliers montant<br />

de superbes chevaux.<br />

Hayat est tout souriant à notre arrivée et s’a� aire à � naliser les derniers<br />

préparatifs pour la bou� e des prochains jours. Il nous explique que les<br />

cavaliers que nous avons croisés s’en vont jouer une partie du sport national<br />

du Kyrgyzstan : le buzkashi. Ce jeu est une sorte de partie de polo, mais au lieu<br />

Photo : Vaude - R. Attenberger<br />

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d’utiliser une balle en bois, c’est plutôt une carcasse de chèvre gelée qui fait o� ce de<br />

‘balle’! Ce sport est pratiqué principalement l’hiver puisque la carcasse demeure ferme<br />

plus longtemps que l’été.<br />

Au fur et à mesure qu’on s’approche de notre destination � nale, les promesses de<br />

Hayat se concrétisent. Le plateau de Jaz-Jarym o� e des faces oscillant entre 25 et<br />

50 degrés, éparpillées sur di� érents aspects. Je ne sais pas si c’est la présence du<br />

Gora Babash-Ata, le sommet le plus haut de la région, à 4 428 mètres à une extrémité<br />

du plateau qui crée des chutes de neige particulières, mais les conditions semblent de<br />

toute évidence très bonnes!<br />

La hu� e est constituée de murs en terre, d’une seule minuscule fenêtre au travers<br />

de laquelle la lumière peine à passer et d’un toit en tôle. Il n’y a aucun poêle pour réchau�<br />

er notre abri... Alors que nous nous apprêtons à nous coucher, je remarque que<br />

les murs sont parsemés de trous et qu’on peut voir à l’extérieur à plusieurs endroits.<br />

Le ciel complètement dégagé annonce une bonne journée de ski pour le lendemain... et<br />

une nuit bien � oide! Mon père, armé de son sac de couchage d’été, se prépare pour sa<br />

première nuit en camping d’hiver!<br />

À notre réveil, nous avons la mauvaise surprise de constater que le ciel n’est pas<br />

dégagé. Un épais brouillard couvre le plateau et il est impossible de discerner ciel et<br />

terre. Assis dans la hu� e, nous buvons du thé et a� endons que le brouillard se lève en<br />

discutant de ski avec Hayat.<br />

Une légère accalmie de milieu de journée nous sort de notre léthargie et on en pro� te<br />

pour se diriger vers la face nord la plus proche. Malheureusement, plus on s’approche<br />

et plus le brouillard semble s’épaissir. Après une a� ente de près d’une heure au<br />

sommet, on se résigne � nalement à descendre un peu à l’aveugle. La neige vierge, c’est<br />

ce que je préfère. Par contre, lorsqu’il n’y a pas de contraste, les virages se font très<br />

ardus puisqu’il n’est jamais clair si la pente devient plus ou moins abrupte.<br />

On retourne un peu penauds et déçus de ne pas avoir pu pro� ter des superbes faces<br />

qu’on avait observées la veille. Les bouteilles de vodka qu’Hayat a apportées nous<br />

« POUR MA DERNIÈRE DESCENTE, J’AI LA CHANCE D’OBSERVER UNE<br />

IMMENSE MER DE NUAGES QUI DANSE LENTEMENT SOUS MES PIEDS »<br />

› › Suite de la page 39


aident à rire de la situation et à passer le temps en a� endant le souper. Après une nuit<br />

moins � oide, on se lève avec une température un peu incertaine. Les nuages semblent<br />

vouloir se dissiper, mais pas complètement. C’est un tantinet plus d’optimistes que la veille<br />

qu’on part pour notre virée quotidienne.<br />

La météo demeurera instable toute la journée et les passages nuageux seront entrecoupés<br />

de périodes ensoleillées. Sans pouvoir en pro� ter à fond de train, nous accumulons les<br />

descentes. La neige est belle, légère et c’est sans e� ort que nous laissons notre signature<br />

sur ces faces immaculées.<br />

Pour ma dernière descente, j’ai la chance d’observer une immense mer de nuages qui danse<br />

lentement sous mes pieds, alors que le soleil éclaire généreusement le sommet du Gora<br />

Babash-Ata. Ce sont ces nuages qui nous ont forcés à une journée de repos la veille et qui<br />

s’accrochent exactement à l’altitude à laquelle nous skions. Le spectacle est grandiose et je<br />

pro� te d’un trou dans les nuages pour m’élancer à toute allure pour ce qui fut ma meilleure<br />

descente du voyage!<br />

C’est � nalement avec les jambes et le cœur lourds que nous en� lons nos sacs à dos pour<br />

amorcer la descente vers le village. La noirceur nous ra� rape rapidement aussi nous<br />

servons-nous de nos lampes � ontales a� n d’éviter les piétons, les chevaux, les canards et<br />

les autos, lesquelles circulent tous phares éteints.<br />

De retour chez notre hôte, celui-ci nous propose de faire une présentation sur le Canada<br />

dans son école le lendemain. Comme au bon vieux temps, où nous vivions sans Google et<br />

Wikipédia, les habitants d’Arslanbob vivent sans Internet. A� n de nourrir leur imaginaire<br />

de ce qui se trouve à l’extérieur des � ontières de leur pays, ils se � ent aux récits des<br />

voyageurs. Nous acceptons sa proposition sans hésitation. L’école primaire d’Arslanbob<br />

ressemble drôlement à une école primaire québécoise avec de larges corridors, des enfants<br />

qui crient et courent dans tous les sens, et des professeurs qui tentent de me� re un peu<br />

d’ordre dans ce désordre. Notre présentation se fait devant une salle comble alors que tous<br />

les élèves de ce qui serait une quatrième année chez nous sont entassés dans une petite<br />

classe. Une dizaine de professeurs les accompagnent pour assister à notre dissertation qui<br />

part de Vancouver jusqu’à Halifax. C’est avec les yeux grands ouverts qu’ils écoutent ce que<br />

nous leur racontons tandis que j’échange la tribune à tour de rôle avec mon père.<br />

Je doute que plusieurs des élèves présents aient un jour la chance de visiter le Canada.<br />

Malgré leur intérêt, la di� érence culturelle et économique de l’aventure risque de les<br />

décourager. Par contre, combien d’entre vous visiteront Arslanbob? En vérité, il n’y a<br />

(presque) rien qui vous en empêche. Oserez-vous l’aventure?<br />

Evans Parent est un skieur-globetrotteur commandité par Outdoor<br />

Research, Scarpa, Prana, Rottefella, Gregory et K2 Skis. Vous pouvez suivre<br />

ses dernières aventures sur son blogue au snowchasers.blogspot.com


C<br />

M<br />

J<br />

CM<br />

MJ<br />

CJ<br />

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N<br />

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S’y rendre peut être toute une aventure<br />

PUB PleinAirRevueEspace A12 copie.pdf 1 12-12-07 15:02<br />

42 JANVIER <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

en plein hiver à travers les chemins qui<br />

serpentent jusqu’au domaine du spa. Mais<br />

une fois sur place, c’est un petit paradis qui<br />

nous accueille dans une forêt complètement<br />

endormie sous une épaisse couche de<br />

neige. Une � n de semaine sous le signe de<br />

l’action et de la relaxation.<br />

© SPA NATUR’EAU<br />

NID DOUILLET<br />

Une � n de semaine au spa, qu’elle soit<br />

passée entre amoureux ou entre amis,<br />

commence toujours par l’inspection du<br />

domaine. La première impression est<br />

déjà bonne au spa Natur’Eau puisque les<br />

in� astructures se trouvent au beau milieu<br />

de la forêt, loin de la route et de toutes<br />

autres sources de nuisance sonore. Sur<br />

le chemin, on passe devant le chalet qui<br />

servira de confortable logis le soir venu.<br />

Depuis l’étage du bâtiment d’accueil, on<br />

pro� te largement de l’atout principal de<br />

Natur’Eau : sa vue! Au sommet d’une vallée<br />

qui semble oubliée par la civilisation et le<br />

temps, les bains font face aux somptueux<br />

reliefs de la réserve Mastigouche et ses<br />

arbres recouverts de neige. Ce panorama<br />

tient lieu de décor pour toute la durée du<br />

séjour, que l’on soit chaudement immergé<br />

dans les bains, étendu sur la table de<br />

massage ou bien a� ablé au bistrot pour une<br />

pause gourmande. Une fois bien détendu,<br />

on se rhabille a� n de pro� ter de la soirée<br />

dans le chalet o� ert en location aux clients<br />

du spa. Ambiance « comme à la maison »<br />

dans cet immense chalet à la pointe du<br />

confort et de la modernité. Soit on décide de<br />

ressortir pour souper au restaurant, soit les<br />

uns préparent un bon repas pendant que<br />

les autres regardent danser les � ammes<br />

dans le faux feu de cheminée. Avec deux<br />

chambres (celle du bas avec un lit double<br />

et un lit superposé, celle du haut en suite<br />

Baccalauréat en intervention<br />

plein air<br />

Comprenant plus de 135 jours de formation sur le terrain,<br />

ce programme en leadership d’expédition et en tourisme d’aventure<br />

approfondit également les domaines suivants :<br />

• Gestion de projet et d'événement en plein air<br />

• Gestion des risques et sécurité en plein air<br />

• Intervention éducative et thérapeutique par la nature et l'aventure<br />

• Logistique de mission industrielle et scientifique en région isolée<br />

Université du Québec à Chicoutimi<br />

418 545-5011, poste 5391<br />

programmes.uqac.ca/7309<br />

facebook.com/pleinairuqac<br />

parentale avec grand lit double et salle de<br />

bains privée), une mezzanine et une grande<br />

salle de séjour, impossible de se marcher<br />

sur les pieds. Cinq à sept personnes<br />

peuvent hamonieusement cohabiter dans ce<br />

camp de base des plus luxueux.<br />

Fin de semaine de deux nuitées (minimum) :<br />

450 $ ou 550 $ (en haute saison : Saint-<br />

Valentin, relâche, etc.) pour le chalet. Deux<br />

accès aux bains o� erts.<br />

INFOS<br />

1 866 697-4864 • natureau.com<br />

BONNES TABLES<br />

SUR PLACE<br />

Le bistrot du spa Natur’Eau permet<br />

d’apaiser sa faim sans perdre tous les<br />

béné� ces apportés par les soins. Repas<br />

légers et casse-croûtes gourmands sont<br />

ainsi au menu. Les tables donnent bien<br />

entendu sur les bains et font face à la belle<br />

nature givrée. Ouvert en soirée jusqu’à<br />

la fermeture des bains (21 h vendredi et<br />

samedi).<br />

AUX ALENTOURS<br />

Il y a aussi la possibilité de se rendre au<br />

restaurant La Mastigouche (990 rang<br />

Mastigouche, Saint-Charles-de-Mandeville<br />

• 450 835-5771) pour ceux qui souhaitent<br />

fêter dignement ce� e � n de semaine avec<br />

un repas gourmand et une bonne bouteille<br />

de vin.


ACTION<br />

SUR PLACE<br />

BAINS NORDIQUES : en plus des soins<br />

habituels que l’on retrouve dans les spas,<br />

Natur’Eau propose à l’occasion des séances<br />

d’Aufguss, une technique de relaxation<br />

allemande basée sur le bien-être apporté<br />

par les huiles essentielles diffusées dans un<br />

sauna sec. D’autre part, la diversité de soins<br />

du spa est étonnante et il faut absolument<br />

essayer celui aux ballots de foin chauds, un<br />

délice de chaleur lors des journées les plus<br />

froides de l’hiver.<br />

RANDONNÉE HIVERNALE : depuis<br />

l’entrée du spa, il est possible de partir<br />

en randonnée dans les beaux sentiers du<br />

domaine qui sillonnent la forêt endormie.<br />

Il est recommandé de chausser ses<br />

raquettes dans la poudreuse puisque les<br />

pistes ne sont pas damées et très rarement<br />

foulées. L’idéal pour s’amuser plusieurs<br />

heures dans la neige folle et, pourquoi<br />

pas, rejoindre les sentiers municipaux<br />

qui mènent à l’impressionnante chute du<br />

Calvaire, à quelques kilomètres du spa.<br />

AUX ALENTOURS<br />

SKI DE FOND ET RAQUETTES : plusieurs<br />

possibilités s’offrent aux randonneurs à<br />

ski et à raquette. Tout d’abord, la belle<br />

réserve faunique de Mastigouche est un<br />

très beau terrain de randonnée, surtout<br />

dans le secteur au départ de l’accueil<br />

Catherine (à 18 km de Mandeville). Les<br />

sentiers de Brandon, situés près de Saint-<br />

Gabriel, ouvrent aussi chaque hiver une<br />

vingtaine de kilomètres de pistes balisées<br />

de tous niveaux pour le ski de fond. Un<br />

chalet d’accueil et des relais permettent<br />

de se réchauffer en cours de journée<br />

(sentiersbrandon.centerblog.net).<br />

ESCALADE DE GLACE : plusieurs sites<br />

d’escalade hivernale se démarquent dans<br />

le secteur de Mandeville. Il y a tout d’abord<br />

les parois du Lac-en-Cœur qui présentent<br />

une demi-douzaine de petites cascades<br />

n’excédant pas 15 mètres de hauteur. Il y a<br />

aussi les glaces de la rivière Mastigouche<br />

qui comptent une quarantaine de très<br />

belles voies allant du niveau 3 au 5/6. Une<br />

splendide région glacée à découvrir.<br />

CENTRE DE SANTÉ LE<br />

RITUEL<br />

PAR SARAH-ÉMILIE NAULT<br />

Au cœur de Lanaudière, dans le joli petit<br />

village de Saint-Côme, le Centre de santé<br />

Le Rituel profite de son emplacement parfait<br />

aux abords de la rivière L’Assomption<br />

pour offrir à ses visiteurs des moments de<br />

détente en pleine nature.<br />

NID DOUILLET<br />

Isabelle Gosselin entame sa quatrième<br />

année à la barre du Centre de santé Le<br />

Rituel. Afin de « garder le côté zen de la<br />

chose », elle a tenu à proposer un site<br />

simple et un hébergement rustique à ses<br />

invités. En hiver, c’est la nuit en igloo qui<br />

s’impose. Incluant massage et repas (un<br />

chèque-cadeau de 15 $ pour un déjeuner<br />

pour deux au Restaurant la Marguerite),<br />

le forfait Igloo permet à un maximum de<br />

six personnes de roupiller tels des Inuits,<br />

le temps d’une nuit. Tout cela après avoir<br />

profité des installations du Centre. Sacs<br />

de couchage pouvant contrer -25 degrés<br />

Celsius, tapis isolant, lampe de nuit,<br />

chandelle et bois pour le feu extérieur<br />

inclus.<br />

Comme la propriétaire fait des massages<br />

(divins!) depuis 16 ans, il faut se<br />

laisser tenter par ses divers soins de<br />

massothérapie. Fait intéressant, le Centre<br />

de santé Le Rituel accueille les enfants,<br />

offre un service de mise en bouche et<br />

permet aux groupes de huit personnes et<br />

plus d’apporter leur propre nourriture, en<br />

plus d’être l’un des seuls spas au Québec<br />

à pouvoir accueillir les gens à mobilité<br />

réduite.<br />

HÉBERGEMENT IGLOO : 95 $ par personne<br />

en occupation double. Possibilité de<br />

réserver un souper Igloo au restaurant La<br />

Maisonnée d’Arthur.<br />

Infos : 450 883-0335 • centrelerituel.com<br />

BONNES TABLES<br />

AUX ALENTOURS<br />

LA MAISONNÉE D’ARTHUR : à deux pas<br />

du Centre de santé Le Rituel, le restaurant<br />

La Maisonnée d’Arthur est ouvert du jeudi<br />

au dimanche pour les soupers uniquement.<br />

Jolie petite maison restaurée aux portes<br />

d’époque et aux murs en planche de<br />

cèdre, on s’y rend autant pour son<br />

cachet ancestral que pour ses copieux et<br />

succulents plats de poisson, viandes, fruits<br />

de mer et pâtes (et on ne se rebiffe surtout<br />

pas devant les napperons en papier et les<br />

menus plastifiés.)<br />

ACTION<br />

PRESQUE SUR PLACE<br />

SKI ALPIN ET PLANCHE À NEIGE : tout<br />

près, la Station touristique Val Saint-Côme<br />

offre 35 pistes de ski ou de planche à neige<br />

et du ski de soirée toute la saison, de la fin<br />

novembre à la mi-avril. Une belle variété de<br />

pistes pour toute la famille. (valsaintcome.<br />

com)<br />

AUX ALENTOURS<br />

SKI DE FOND ET RAQUETTE : il faut<br />

profiter des 15 km de sentiers du club de<br />

ski de fond Les Trappeurs et des 30 km de<br />

sentiers de raquette de Val-Saint-Côme.<br />

Le parc régional de la forêt Ouareau,<br />

qui recouvre un peu plus de 150 km²,<br />

propose aussi un vaste terrain de jeu aux<br />

amateurs de plein air. Le parc est doté d’un<br />

massif montagneux au réseau de sentiers<br />

multifonctionnels (marche, ski de fond et<br />

raquette) s’étendant sur 120 km.<br />

espaces.ca janvier <strong>2013</strong> 43


NOUVEAU POUR L’HIVER<br />

PAR GUILLAUME ROY<br />

Nouvelles technologies, styles originaux, nouveaux<br />

matériaux et le retour en force du one-piece. Chaque<br />

année, les entreprises rivalisent d’originalité et<br />

d’innovation pour vous vendre de nouveaux produits<br />

et cet hiver ne fait pas exception.<br />

1-AU SEC ET AU CHAUD<br />

Grâce à la nouvelle technologie de la compagnie Polartec,<br />

un tissu appelé Neoshell (un hybride entre le softshell et un<br />

harshell), la veste extensible Neo de Rab respire plus que<br />

jamais, offrant un degré de confort supérieur. Imperméable<br />

et à l’épreuve du vent, elle est conçue autant pour le ski et<br />

la randonnée en montagne que pour la marche ou la<br />

course. Avec son design épuré et son tissu respirant,<br />

c’est la veste idéale pour se garder au chaud en demeurant<br />

au sec.<br />

RAB, Neo | 449 $ | rab.uk.com<br />

2-SKIEURS RECHERCHÉS<br />

Cet hiver, La Cordée lance le manteau idéal pour le ski de<br />

fond. Tout d’abord, les panneaux extensibles aux omoplates<br />

permettent une plus large amplitude de mouvement.<br />

De plus, une grande poche à glissière au dos permet de<br />

transporter l’essentiel pour une courte sortie de plein air<br />

sans avoir à trainer un sac à dos. Finalement, la coquille<br />

souple offre un bon degré de respiration tout en vous<br />

protégeant du vent.<br />

LA CORDÉE, Oslo | 109$ | lacordee.com<br />

3-LE RETOUR DU ONE-PIECE<br />

Ça y est, le one-piece est de retour en force sur les tablettes.<br />

Heureusement, l’allure ringarde des années 80 a laissé sa<br />

place à un design épuré qui épouse les formes. Conçu pour<br />

les femmes qui désirent garder toute leur chaleur, l’ensemble<br />

utilise deux différentes sortes de Gore-Tex pour plus de<br />

légèreté et de résistance. Pour Peak Performance, l’ensemble<br />

Heli n’est pas tant un habit, mais plutôt un habitat personnel<br />

conçu pour vous faire sentir comme à la maison même dans<br />

les environnements extrêmes. Que dire de plus?<br />

PEAK PERFORMANCE, ensemble Heli (femme) | 1 249 $ |<br />

peakperformance.com<br />

4-BIEN AU CHAUD<br />

Pour les frileux ou pour le camping d’hiver, un pantalon<br />

isolé est de mise. Conçu avec une coquille en nylon<br />

hydrorésistante doublée de l’isolant PrimaLoft, le pantalon<br />

Northern Lite de MEC est une valeur sûre pour lutter contre<br />

le froid et l’humidité. Les glissières latérales pleine longueur<br />

permettent également de changer facilement de pantalon.<br />

Minimiser le nombre de coutures externes, des chevilles<br />

avec cordons d’ajustements et boutons poussoirs, tout est<br />

réfléchi – même les petits détails – pour garder au chaud.<br />

MOUNTAIN EQUIPMENT CO-OP, pantalon Northern Lite |<br />

195 $ | mec.ca<br />

5-POUR RESTER BRANCHÉ<br />

Les accros de la technologie sont servis cette année avec<br />

Burton qui lance une gamme de gants avec le système<br />

TouchTec grâce auquel on peut utiliser son téléphone<br />

intelligent sans se geler les mains. Burton a aussi un gant<br />

pour les fous de musique , le Mix Master, qui est muni d’une<br />

petite télécommande amovible qui permet de gérer votre<br />

musique sur votre iPhone ou iPod à plus de 300 mètres.<br />

BURTON, Gondy (TouchTec) | 109$ | Mix Master | 189 $ |<br />

burton.com<br />

6-ET QUE ÇA CHAUFFE<br />

L’avènement des gants chauffants en a fait rêver plus d’un.<br />

Kombi lance cette année sa version du gant chauffant pour<br />

la moitié du prix de ses compétiteurs. Une pile au lithium<br />

insérée au niveau du poignet s’actionne en appuyant<br />

doucement avec son pouce. La durée de vie de la pile : entre<br />

2,5 h et 4,5 h selon l’intensité sélectionnée.<br />

KOMBI, Radiator | 199 $ | kombisports.com<br />

44 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

9<br />

1<br />

7-LE YAK MINIMALISTE<br />

Ecco est une compagnie canadienne qui a décidé de se<br />

lancer dans la confection de bottes en cuir de yak, un cuir<br />

trois fois plus résistant que celui provenant des autres<br />

bovins. Ce cuir permet donc de faire des bottes plus minces,<br />

plus légères et qui respirent mieux. Le résultat : une botte<br />

chaude avec une apparence plein air minimaliste qui peut<br />

être portée pour aller faire de la raquette ou dans un beau<br />

restaurant le soir venu. Un choix versatile.<br />

ECCO, Livigno | 249 $ | eccocanada.com<br />

8-SANS COMPROMIS<br />

Pour une paire de bottes ultralégères qui ne fait pas de<br />

compromis sur la chaleur, les bottes Jordanelle de Teva<br />

2<br />

représentent une solution parfaite. L’isolation synthétique<br />

3M Thisulate LiteLoft fait en sorte que cette botte ne pèse<br />

que la moitié du poids de la plupart des bottes d’hiver, tout<br />

en étant imperméable.<br />

TEVA, Jordanelle (femme) | 199 $ | teva.com<br />

7<br />

9-SAC À DOS<br />

Sac à dos confortable qui peut être utilisé tous les jours, le<br />

Quintic pack d’Arc’teryx est parfaitement adapté pour les<br />

courtes randonnées. Avec une capacité de 28 litres, un système<br />

de fixation pour les skis ou le snowboard, de multiples<br />

compartiments et ganses et une conception robuste, c’est<br />

l’outil complet pour les adeptes du hors-piste.<br />

ARC’TERYX, Quintic pack | 249 $ | arcteryx.com<br />

8


6<br />

4<br />

5<br />

3<br />

wigwam.com<br />

Le système breveté<br />

ULTIMAX MD de régulation<br />

de l’humidité de WIGWAM MD<br />

évacue l’humidité de bas en haut.<br />

ULTIMAX ® SNOW MOTO PRO<br />

ENTREPRISE<br />

FAMILIALE<br />

FABRIQUÉ<br />

AUX É.-U.<br />

espaces.ca janvier <strong>2013</strong> 45


LES INDISPENSABLES<br />

PAR CHRISTIAN LÉVESQUE<br />

6<br />

46 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

2<br />

4<br />

7<br />

5<br />

3<br />

8


1-VERTO S6K GLACIER GTX<br />

Fabriquée en Italie, cette botte d’alpinisme est avant tout<br />

conçue pour le port de crampons et les randonnées à des<br />

altitudes situées entre 6 000 et 7 000 mètres. Malgré tout,<br />

même pour des sorties moins intenses, sa semelle Vibram<br />

Mulaz, sa membrane Gore-Tex imperrespirante, son isolant<br />

PrimaLoft 400 g, son œillet de blocage du cou de pied, son<br />

talon gel et ses renforts matelassés OrthoLite semblent<br />

former un combo parfait. Mais ce qui retient le plus mon<br />

attention, c’est le garde-boue en polyuréthane appelé<br />

Smartlite qui s’assure que la neige reste à l’extérieur de la<br />

botte. Dès qu’on les chausse, elles impressionnent par leur<br />

chaleur, leur confort et la tenue du pied. Elles sont aussi<br />

garanties à vie!<br />

THE NORTH FACE, Verto S6K Glacier GTX | 500 $ |<br />

thenorthface.com<br />

2-CHUTER 28<br />

Pour les longues sorties de ski hors-piste dans l’arrière-pays,<br />

ce sac de 28 litres fabriqué en nylon 420 sera de la grandeur<br />

1<br />

idéale. Le panneau permet de cacher votre équipement utile<br />

(pelle et sonde) à portée de main et de le ranger loin de ce que<br />

vous désirez garder au sec. Les sangles ajustables contribuent<br />

à bien attacher les skis (celle du bas est intelligemment plus<br />

solide pour ne pas se faire couper). Une sangle supplémentaire<br />

aide à transporter une planche à neige ou des raquettes. Le<br />

tout laisse aussi le pouvoir de compresser à souhait le sac.<br />

L’ouverture principale dans le dos permet de protéger son<br />

contenu de la neige lorsqu’on veut fouiller à l’intérieur. Sans<br />

oublier la pochette doublée de laine polaire pour les lunettes<br />

(avec fermeture étanche), les compartiments intérieurs bien<br />

positionnés et les deux poches sur la sangle de taille. Poids :<br />

1,9 livre.<br />

MOUNTAIN HARDWEAR, Chuter 28 | 160 $ |<br />

mountainhardwear.ca<br />

3-KILIMANJARO ET CIE.<br />

L’entreprise québécoise Prana vient de mettre sur le<br />

marché trois nouveaux mélanges de 150 grammes qui sont<br />

parfaits pour la randonnée avec des noms inspirants (et<br />

déformés!) : Kilimanjaro, Machu Pichu et Fuji. Le Kilimanjaro<br />

est mon préféré avec son mélange de chocolat noir 70 %,<br />

noix de Grenoble, amandes et canneberges québécoises.<br />

Les deux autres sont tout aussi délicieux (mélange de noix et<br />

fruits exotiques pour le Machu Pichu / noix grillées, graines<br />

et fruits secs rehaussés d’huile de coco vierge et sel marin<br />

pour le Fuji). Le seul défaut : les sacs sont beaucoup trop<br />

petits et leur contenu disparait rapidement! Heureusement,<br />

ils sont disponibles en format vrac 1 kg sur le Web.<br />

PRANA, mélange Kilimanjaro | 4,99 $ | boutiqueprana.com<br />

4-ANTIPHLOGISTINE EN ATOMISEUR<br />

L’arnica des montagnes s’utilise depuis longtemps pour<br />

soulager les douleurs mineures et les ecchymoses, mais<br />

aucune étude scientifique n’a pu démontrer son efficacité<br />

réelle. Récemment, l’une de ses molécules aurait toutefois<br />

donné des résultats encourageants. Il n’en fallait pas<br />

plus pour que l’industrie récupère tout ce qu’elle peut<br />

cueillir pour nous l’offrir en gel-crème et aérosol. Ce<br />

qu’on promet : réduire l’inflammation et atténuer les<br />

douleurs musculaires causées par l’exercice excessif,<br />

améliorer la circulation sanguine en stimulant l’activité<br />

des globules blancs. Fabriqué au Canada.<br />

CHURCH & DWIGHT CO, antiphlogistine Arnica | 9,99 $ |<br />

arnicasoulage.ca<br />

5-IPHONE 5<br />

Si vous avez la version 4s de ce téléphone, vous n’étiez<br />

assurément pas dans la file d’attente pour acheter la<br />

nouvelle mouture de ce populaire gadget moderne. Plus<br />

grand et plus mince que les versions précédentes, c’est<br />

surtout sa caméra que j’avais hâte de tester. Avec ses<br />

8 mégapixels, son mode panorama et des vidéos 1 080 p<br />

à 30 images par seconde, il y avait de quoi être excité! En<br />

gros : la rapidité photo est augmentée, le bruit numérique<br />

est diminué (mais pas inexistant) et les couleurs sont bien<br />

préservées. Meilleur que plusieurs appareils compacts,<br />

mais encore très loin des Réflex. Toutefois, la facilité de les<br />

partager avec la technologie LTE est un avantage indéniable!<br />

APPLE, iPhone 5 16 GB | 699 $ | apple.ca<br />

6-OZONE 22<br />

Si vous en avez marre de porter votre sac sur l’épaule à<br />

travers les interminables aérogares, voici le sac de voyage<br />

idéal pour vous. En plus d’être léger (2,02 kg), il est muni de<br />

roulettes et des poignées rembourrées sont discrètement<br />

cachées sur le dessus et les côtés. Trois sangles de<br />

compressions permettent d’y conserver toutes vos affaires<br />

pour le glisser au-dessus des sièges dans l’avion. Le<br />

compartiment principal s’ouvre presque complètement par<br />

le biais des fermetures verrouillables, alors qu’un panneau<br />

arrière possède une pochette pour garder à portée de main<br />

les petits articles utiles lors de vos déplacements. Capacité<br />

de 46 litres.<br />

OSPREY, Ozone 22 | 250 $ | ospreypacks.com<br />

7-MAESTRALE<br />

Cette botte n’est pas nouvelle sur le marché, mais elle<br />

est l’un des indispensables pour tout skieur qui désire<br />

s’aventurer dans l’arrière-pays avec des nuitées en refuge.<br />

Idéale pour les grandes distances, elle est fabriquée en<br />

Italie. La coque est faite de matériaux recyclables et permet<br />

une amplitude de mouvement de 40 degrés qui facilite la<br />

marche. On aime la semelle Vibram, les quatre boucles en<br />

magnésium combinées à la sangle d’ajustement ainsi que la<br />

compatibilité avec les fixations de ski de randonnée Dynafit<br />

et ONYX de G3. Poids : 3 kg. Offert aussi en version féminine<br />

sous le nom de code « Gea ».<br />

SCARPA, Maestrale | 629 $ | scarpa.com<br />

8-REVERT<br />

Classé dans sa catégorie « Freetour » par Black Diamond,<br />

ce ski de touring (dans le jargon du skieur québécois) est<br />

idéal pour la personne aimant sortir des sentiers battus,<br />

mais qui ne fait aucun compromis concernant la qualité<br />

de ses descentes. Très souple, il excelle dans les bosses<br />

comme dans la poudreuse puisque sa spatule avant ressort<br />

toute seule grâce à sa fabrication en rocker. Sa largeur de<br />

95 mm sous la botte permet de bien caler un peu plus dans<br />

la neige pour en recevoir plein la figure!<br />

(121-95-109 @ 181 cm • 22 mètres de rayon • 3,5 kg / 7 lb 11oz)<br />

BLACK DIAMOND, Revert | 650 $ |<br />

blackdiamondequipment.com<br />

espaces.ca janvier <strong>2013</strong> 47


AGENDA//////<br />

DE L’HIVER<br />

L’HIVER, LES ÉVÉNEMENTS DE PLEIN AIR N’HIBERNENT PAS.<br />

SURTOUT AU QUÉBEC, OÙ LES BELLES JOURNÉES BLANCHES<br />

VOUS DONNERONT ENVIE DE SORTIR DE LA MAISON. VOICI<br />

JUSTEMENT DE QUOI REMPLIR VOTRE AGENDA. PAR ANTOINE STAB<br />

JANVIER<br />

À PARTIR DU 5 JANVIER<br />

// RANDONNÉE EN RAQUETTES<br />

« À LA LUEUR DE LA VILLE »<br />

Parc du Mont-Royal, Montréal<br />

Une façon lumineuse de découvrir le mont<br />

Royal en suivant le guide des Amis de la<br />

montagne sur les sentiers, à la découverte<br />

de la forêt enveloppée par la nuit. Tous les<br />

samedis soirs, du 5 janvier au 9 mars,<br />

ces randonnées vespérales partent de la<br />

maison Smith à 18 h 15 et durent une heure<br />

et demie. 17 $ (à partir de 2 ans et plus)<br />

pour participer : raquettes, animation et<br />

chocolat chaud inclus! (514 843-8240 •<br />

lemontroyal.qc.ca)<br />

15 AU 27 JANVIER<br />

// CHAMPIONNATS DU MONDE DE<br />

SNOWBOARD FIS Stoneham<br />

La Fédération internationale de ski (FIS) a<br />

octroyé pour la première fois au Québec les<br />

Championnats du monde des six disciplines<br />

de surf des neiges (slopestyle, big air,<br />

demi-lune, snowboard cross, slalom géant<br />

parallèle et slalom parallèle). En tout,<br />

400 compétiteurs de 35 pays sont attendus.<br />

Ce sera donc une grande fête pour tous<br />

Disponible dès maintenant dans les librairies et boutiques spécialisées de sports et loisirs plein air.<br />

Commande en ligne sur WWW.ESPACES.CA dans la section BOUTIQUE<br />

48 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

les amateurs de planche : cérémonie<br />

d’ouverture avec spectacle en plein air,<br />

12 jours de sport avec couronnement des<br />

champions du monde dans six épreuves,<br />

des compétitions amateurs, des exposants<br />

de l’industrie. (418 827-1122 •<br />

snowjamboree.com)<br />

DU 18 AU 20 JANVIER<br />

// LES NUITS POLAIRES DE TROIS-RIVIÈRES<br />

Trois-Rivières<br />

Pour la septième fois, la Chouette, emblème<br />

et mascotte de ces Nuits polaires, revient<br />

réchauffer le corps et le cœur des habitants<br />

de Trois-Rivières et les nombreuses<br />

personnes qui font le déplacement. Des plus<br />

petits aux plus grands, des plus frileux, aux<br />

plus aventureux, chacun pourra trouver son<br />

compte dans la grande variété des festivités<br />

proposées : des spectacles et activités au<br />

chaud ou à l’extérieur, des compétitions de<br />

sports d’hiver tels que ski, snowboard,<br />

soccer sur neige, jeux gonflables,<br />

trampoline, glissade… (819 378-2009 •<br />

nuitspolaires.ca)<br />

20 JANVIER<br />

// RAQUETTES D’ABRAHAM Plaines d’Abraham<br />

Les Plaines d’Abraham, lieu historique de<br />

la ville de Québec, est l’endroit de tous les<br />

défis et des toutes les activités plein air. Le<br />

20 janvier, ce lieu propice aux rassemblements<br />

de toutes sortes sera le théâtre de la<br />

quatrième édition des Raquettes d’Abraham,<br />

une course en raquettes de quatre ou huit<br />

kilomètres, ouverte à tous, à partir de 16<br />

ans. Inscription en ligne ou sur place : 20 $<br />

pour 4 km, 30 $ pour 8 km. (418 529-6060<br />

• circuitdescouleurs)<br />

26 ET 27 JANVIER<br />

// L’INTERNATIONALE DES CHIENS DE TRAINEAU<br />

L’Épiphanie (Lanaudière)<br />

Cette fameuse compétition d’envergure<br />

internationale, qui regroupe plus de<br />

120 coureurs et 1 500 chiens tous prêts<br />

à relever le défi, est de retour pour une<br />

9 e édition. Une programmation qui permet à<br />

tous les membres de la famille de s’amuser<br />

et de faire la fête, tout en acclamant les<br />

meilleurs mushers d’Amérique et d’ailleurs :<br />

randonnées avec chiens de traineaux,<br />

patinage, expositions, animation, spectacles…<br />

(450 588-6828 • ville.lepiphanie.qc.ca)<br />

26 AU 28 JANVIER<br />

// GRANDE TRAVERSÉE CASINO DE CHARLEVOIX<br />

Isle-aux-Coudres<br />

Entre L’Isle-aux-Coudres et Saint-Josephde-la-Rive,<br />

cette compétition de canots sur<br />

glace fait partie du Circuit québécois de<br />

canot à glace. Seule épreuve se déroulant<br />

en eau salée, cette course rappelle la<br />

légendaire traversée de la poste d’antan<br />

alors que le canot était l’unique moyen de<br />

transport des insulaires. Plus de 45 équipes<br />

du Québec et d’ailleurs (Calgary, Chicago,<br />

France, etc.) prennent part à cette épreuve,<br />

affrontant courants, marées, glace et frasil.<br />

(418 438-2568 • grandetraversee.com)<br />

JAMAIS<br />

SANS MON GUIDE!<br />

GUIDE DES ITINÉRAIRES DE RANDONNÉE ALPINE DES CHIC-CHOCS<br />

Avec ses 52 photos et 11 cartes, il ouvre les portes d’un extraordinaire terrain de<br />

jeu québécois : l’arrière-pays des Chic-Chocs. Un territoire rempli de descentes<br />

gorgées de poudreuse, de couloirs abruptes et de sous-bois athlétiques, dans un<br />

environnement vierge et pur. Il couvre une région de 3 500 km 2 et décrit plus de<br />

130 descentes uniques dans les Chic-Chocs en plus d’y trouver des informations<br />

essentielles relatives aux procédures d’urgence, à la météo et au respect de la<br />

faune environnante.<br />

GUIDE DU PLEIN AIR AU QUÉBEC<br />

4 e édition révisée et bonifiée<br />

Pour découvrir les destinations les plus oxygénées et vitaminées du Québec:<br />

près de 500 suggestions illustrées de centaines d’images, présentées région par<br />

région, avec des conseils spécifique pour bonifier la pratique de tout adepte du<br />

novice à l’expert, en passant par la famille.<br />

25 AU 27 JANVIER<br />

// FESTIVOLANT Grandes-Piles (Mauricie)<br />

Festivolant, c’est la fête où les cerfs-volants<br />

de toutes les grandeurs et couleurs,<br />

les adeptes du ski de traction et de<br />

paramoteurs s’envolent, au-dessus du<br />

Saint-Maurice, dans un décor enchanteur<br />

en plein air : la rivière gelée, terrain de jeux<br />

tout désigné pour les activités d’hiver. La<br />

programmation des festivités est riche et<br />

pour toute la famille : atelier de confection<br />

de cerfs-volants, patinage libre, pêche<br />

blanche, spectacle musical, concours<br />

de sculptures sur glace, une gigantesque<br />

glissade en « rafting » ou en traineau.<br />

(514 688-7808 • festivolant.com)<br />

FÉVRIER<br />

1 ER AU 3 FÉVRIER<br />

// L’INTERNATIONAL DE HOCKEY D’ANTAN<br />

Saint-Jean-sur-Richelieu<br />

Le hockey d’antan se joue à l’extérieur,<br />

sur un plan d’eau gelé. Les matchs sont<br />

joués à quatre contre quatre, sans gardien,<br />

sans contact et sans arrêts de jeu, avec<br />

des filets de six pieds de haut. Depuis<br />

2007, sur le Lieu historique national du<br />

Canada du Canal-de-Chambly, se déroule<br />

l’International de hockey d’antan de<br />

Saint-Jean-sur-Richelieu. Plus de<br />

100 équipes seront en action et se<br />

disputeront le titre de champion québécois.<br />

Mais c’est aussi un événement familial<br />

permettant à tous de profiter de l’hiver<br />

grâce aux différentes activités familiales<br />

ayant lieu sur le site. (450 347-6249 •<br />

hockeydantan.com)<br />

1 ER FÉVRIER AU 3 MARS<br />

// PENTATHLON DES NEIGES DE QUÉBEC<br />

Plaines d’Abraham<br />

Unique au monde et accessible à tous, le


Pentathlon des neiges est un événement sportif au cours<br />

duquel vous devez compléter en continu, tel un triathlon, les<br />

cinq disciplines suivantes : vélo, course à pied, ski de fond,<br />

patin et en� n raque� e. Plusieurs formules sont proposées<br />

aux participants : longue ou courte distance, en solo, en duo<br />

ou en équipe de trois à cinq personnes. (418 907-5734 •<br />

pentathlondesneiges.com)<br />

DU 1 ER AU 10 FÉVRIER<br />

// FESTIGLACE Rivière de l’Assomption (Lanaudière)<br />

La traditionnelle fête des patineurs est de retour pour une<br />

31 e édition. Partagez les plaisirs de l’hiver avec famille et<br />

amis sur les neuf kilomètres de couloir glacé de la rivière<br />

L’Assomption tout en pro� tant de la programmation festive.<br />

Le Festi-Glace est un incontournable des hivers lanaudois!<br />

(450 755-1651 • festiglace.ca)<br />

2 FÉVRIER<br />

// OSEZ LE MONT-SAINTE-ANNE<br />

La quatrième édition du dé� Osez le Mont-Sainte-Anne est à<br />

la fois un événement sportif et caritatif, célébrant les sports<br />

d’hiver et l’entraide. Les participants peuvent relever le<br />

dé� en ski alpin, en planche à neige ou en télémark, en ski<br />

de fond ou en raque� es, en se � xant leur propre objectif<br />

en nombre de kilomètres à parcourir durant la journée,<br />

seuls ou en équipe. La collecte de fonds vient en aide à trois<br />

fondations de la région : la Fondation québécoise du cancer,<br />

la Fondation du Musée de la civilisation et le Club de ski<br />

alpin du Rouge et Or. En 2012, 100 000 $ avaient ainsi été<br />

récoltés. (819 483-0456 • osezlemont-sainte-anne.com)<br />

9 ET 10 FÉVRIER<br />

// MARATHON CANADIEN DU SKI Entre Lachute et Gatineau<br />

Le Marathon canadien de ski est la plus longue randonnée<br />

de ski en Amérique du Nord et la plus ancienne, totalisant<br />

160 kilomètres, divisés en cinq étapes quotidiennes<br />

d’environ 16 kilomètres, le tout étalé sur deux jours. Sur une<br />

piste ouverte une seule fois dans l’année. Le tracé, pour la<br />

plupart sur des terres privées, est aménagé dans un cadre<br />

enchanteur, dans l’ouest des Laurentides, entre Lachute<br />

et Gatineau. Mais, ici pas de compétition, l’important est de<br />

participer. Chacun est libre de choisir la catégorie qui lui<br />

convient, sans avoir à faire tout le trajet. Inscription en ligne.<br />

(819 483-0456 • csm-mcs.com)<br />

SOYEZ DANS<br />

L’AGENDA<br />

DE LA REVUE<br />

ESPACES<br />

Vous organisez une<br />

activité spéciale, un<br />

événement de plein air<br />

ou souhaitez nous en<br />

suggérer un? Annoncezle<br />

directement à notre<br />

communauté sur<br />

www.espaces.ca<br />

10 FÉVRIER<br />

// COURSE EN CANOT<br />

Bassin Louise, ville de Québec<br />

Autrefois seul moyen de transport et de communication<br />

entre les deux rives du Saint-Laurent, le canot à glace<br />

est désormais un véritable sport de compétition. Pendant<br />

les festivités du Carnaval de Québec <strong>2013</strong>, la capitale<br />

organisera une épreuve de traversée en canot, sur la<br />

Grande Allée, pour les quali� cations, et sur le � euve,<br />

entre Québec et Lévis, pour la � nale. Trois catégories sont<br />

prévues : compétitions hommes, compétitions femmes,<br />

participation pour les amateurs. (418 626-3716 •<br />

carnaval.qc.ca)<br />

16 ET 17 FÉVRIER<br />

// FESTI-VENT SUR GLACE Saint-Placide (Laurentides)<br />

En <strong>2013</strong>, Festi-Vent sur glace fête ses 15 ans d’existence.<br />

Conçu au départ pour susciter l’intérêt des touristes et<br />

faire connaitre la petite municipalité de Saint-Placide, le<br />

Festi-Vent sur glace est vite devenu le plus grand festival<br />

hivernal de cerfs-volants au Canada, un incontournable de<br />

l’hiver aussi bien pour les amateurs de cerfs-volants que<br />

pour les profanes. Ce� e grande fête du vent permet de<br />

découvrir les meilleurs cerfs-volistes nationaux, d’assister<br />

aux combats de Rokkaku (tous les cerfs-volants décollent<br />

en même temps, le dernier en l’air a gagné), de s’initier<br />

aux cerfs-volants de puissance, de visiter les ateliers de<br />

fabrication. (450 258-4517 • festi-vent.com)<br />

18 AU 28 FÉVRIER <strong>2013</strong><br />

// CHAMPIONNATS DU MONDE JUNIORS DE SKI ALPIN<br />

Mont-Sainte-Anne<br />

De retour dans la région pour une troisième fois, les<br />

épreuves techniques de slalom et slalom géant seront<br />

présentées sur les pistes La Crête et La Beauregard au<br />

Mont-Sainte-Anne. La horde des juniors comprend quelque<br />

175 athlètes. Venez donc applaudir l’élite mondiale junior<br />

et encourager la relève, parmi laquelle certains sont des<br />

espoirs pour les prochains Jeux olympiques de Sotchi en<br />

2014! (418 827-4561 • mont-sainte-anne.com)<br />

Début des cours en septembre <strong>2013</strong><br />

Devenez un guide professionnel<br />

grâce à une formation stimulante<br />

donnée par des gens du milieu!<br />

Nombreuses<br />

professionnelles<br />

Formation de qualité<br />

supérieure d’une durée<br />

de 9 mois (AEC)<br />

Formateurs et<br />

professionnels reconnus<br />

dans l’industrie<br />

3 avril à 13 h, local C-115<br />

24 avril à 18 h, local C-115<br />

INSCRIVEZ-VOUS MAINTENANT<br />

Inscrivez vous pour participer à l'une des rencontres<br />

d'information au cegep-st-laurent.qc.ca/rencontre<br />

Pour plus d'information, consultez le<br />

cegep-st-laurent.qc.ca/guidetourismeaventure<br />

514-747-6521 poste 8888<br />

espaces.ca JANVIER <strong>2013</strong> 49


ou EN 140 MOTS moins!<br />

PAR CHRISTIAN LÉVESQUE, FRÉDÉRIQUE SAUVÉE ET ANTOINE STAB<br />

POIDS LOURD<br />

Selon une récente enquête de<br />

l’Institut de la statistique du Québec,<br />

21 %<br />

des jeunes du secondaire présentent<br />

un surplus de poids et<br />

49 %<br />

sont insatisfaits de leur<br />

apparence corporelle. Pire encore,<br />

24 %<br />

sont sédentaires et moins du tiers de<br />

tous les jeunes atteignent le niveau<br />

physique d’activité recommandé durant<br />

l’année scolaire.<br />

À LIRE ET À SAVOURER!<br />

Gil Thériault, journaliste, photographe<br />

et gourmand à ses heures, nous invite<br />

à le suivre dans une<br />

aventure gastronomique<br />

sans pareil. Pendant<br />

52 semaines, le voyageur<br />

madelinot a visité<br />

52 iles et en a rapporté<br />

52 recettes concoctées<br />

par un chef local avec ou<br />

sans toque. À mi-chemin<br />

entre le livre de recettes<br />

et le livre de voyage,<br />

l’ouvrage est illustré par<br />

des rencontres inusitées,<br />

des traditions culinaires<br />

démystifiées et des photos alléchantes.<br />

Pour votre bibliothèque, votre table de<br />

chevet et votre comptoir de cuisine!<br />

Voyage au goût du monde | Éditions<br />

la Morue verte | 200 pages | 29,95 $<br />

INVERSEMENT DU LOISIR<br />

Il y a 35 ans, le gouvernement du<br />

Québec acquittait 80 % des couts de<br />

fonctionnement des organismes à but<br />

non lucratif. Aujourd’hui, ce n’est plus<br />

que 20 %, d’après le Conseil québécois<br />

du loisir.<br />

SOURCES : Sépaq, Conseil québécois du loisir, Le Devoir, Institut de<br />

la statistique du Québec<br />

50 janvier <strong>2013</strong> espaces.ca<br />

1M$<br />

d’investissement<br />

La Vie Sportive augmente de 30 % la<br />

superficie de son magasin dans la vieille<br />

capitale tout en épurant l’expérience d’achat<br />

pour ses clients. Un nouvel éclairage DEL<br />

(diode électroluminescente) permet de<br />

réduire de 40 % la dépense énergétique de<br />

climatisation en été.<br />

MON SENTIER EST PLUS<br />

LONG QUE LE TIEN!<br />

Quelle région possède le plus de kilomètres de<br />

sentiers de raquette au Québec? C’est la région de<br />

la Capitale-Nationale qui remporte la palme avec<br />

903,2 km! Suivent dans l’ordre : l’Estrie (646, 8 km),<br />

Lanaudière (389,3 km), Laurentides (369,9 km) et<br />

Saguenay-Lac-Saint-Jean (289,5 km). La région de<br />

Montréal se classe dans les dernières positions avec<br />

95,1 km de sentiers!<br />

2,50 $ POUR FAIRE LE PLEIN<br />

La Sépaq se joint au Circuit électrique<br />

dont l’objectif est de déployer un réseau<br />

de bornes de recharge publiques pour<br />

véhicules électriques. Elle installera cette<br />

année sept bornes : deux au parc de la Chute-<br />

Montmorency, une à l’Aquarium du Québec,<br />

une à la Station touristique Duchesnay, une au<br />

parc national du Mont-Saint-Bruno, une autre<br />

à celui des Iles-de-Boucherville et une au parc<br />

national d’Oka. Le prix d’une recharge sera de<br />

2,50 $, quelle qu’en soit la durée.<br />

CO 2 MON AMOUR!<br />

La Sépaq inaugure ses « chalets Nature »<br />

au Mont-Orford, Monts-Valin, Mont-<br />

Tremblant et Yamaska. Ces résidences<br />

pour quatre personnes offrent le confort<br />

nécessaire (eau chaude, chauffage, cuisine<br />

complète, salle de bains et poêle au<br />

propane) à prix abordable : 165 $ par nuit.<br />

L’initiative se veut écologique : construits en<br />

bois et conçus pour réduire les émissions<br />

de gaz à effet de serre en séquestrant le<br />

CO 2 émis.


MONTRÉAL MERCREDI 23 JANVIER AU SAMEDI 26 JANVIER <strong>2013</strong> 19 H<br />

Salle Marie-Gérin-Lajoie, Université du Québec à Montréal<br />

QUÉBEC DIMANCHE 27 JANVIER <strong>2013</strong> 14 H ET 19 H<br />

Salle Albert-Rousseau<br />

RIMOUSKI MARDI 29 JANVIER <strong>2013</strong> 19 H<br />

Salle Desjardins-Telus<br />

CHICOUTIMI MERCREDI 30 JANVIER <strong>2013</strong> 19 H<br />

Polyvalente Charles Gravel, Auditorium Daniel-Vaillancourt<br />

BAIE-COMEAU JEUDI 31 JANVIER <strong>2013</strong> 19 H<br />

Jardins des glaciers de Baie-Comeau<br />

TOURNÉE MONDIALE<br />

DU FESTIVAL DU FILM<br />

DE MONTAGNE<br />

DE BANFF<br />

TOURNÉE QUÉBEC <strong>2013</strong><br />

23 JANVIER AU 15 MARS<br />

LES MEILLEURS FILMS DE<br />

MONTAGNE AU MONDE!<br />

DRUMMMONDVILLE LUNDI 4 FEVRIER <strong>2013</strong> 19 H<br />

Prezelj<br />

Maison des arts Desjardins de Drummondville, salle Léo-Paul-Therrien<br />

Marko ©<br />

TROIS-RIVIÈRES MARDI 5 FÉVRIER <strong>2013</strong> 19 H<br />

Salle J.-Antonio-Thompson<br />

Slovénie. /<br />

SHERBROOKE MERCREDI 6 FÉVRIER <strong>2013</strong> 19 H 30<br />

UN PROGRAMME DU<br />

Centre culturel de l’Université de Sherbrooke, Salle Maurice O’Bready<br />

kamniques<br />

LONGUEUIL LUNDI 11 FÉVRIER <strong>2013</strong> 19 H<br />

Alpes /<br />

Théâtre de la ville, salle Pratt & Whitney<br />

GRANBY MARDI 12 FÉVRIER <strong>2013</strong> 19 H<br />

Planjava<br />

TOURNÉE QUÉBEC <strong>2013</strong><br />

du<br />

Le Palace<br />

ST-JÉRÔME MERCREDI 13 FÉVRIER <strong>2013</strong> 19 H<br />

sommet le<br />

Polyvalente de Saint-Jérôme, Salle André-Prévost<br />

GATINEAU JEUDI 14 FÉVRIER <strong>2013</strong> 19 H<br />

descendant<br />

Maison de la culture de Gatineau, salle Odyssée<br />

www.banffquebec.ca<br />

Wiegele<br />

BAIE SAINT-PAUL VENDREDI 15 MARS <strong>2013</strong> 19 H<br />

Tournée Banff au Québec<br />

SalleMulti, Hôtel La Ferme Un événement<br />

Matjaz


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L’HIVER.<br />

RÉPONDEZ À L’APPEL DU DEHORS.<br />

NORSEHUND ALPHA WATERPROOF POUR HOMMES<br />

Moquez-vous des grands froids. Le système ColdSmart garde vos pieds au sec<br />

et au chaud en évacuant l’humidité par ses canaux quand vous marchez et en retenant<br />

la chaleur quand vous vous arrêtez. La doublure sert de chausson imperméable<br />

léger une fois retirée, et la semelle à empreinte de loup mord dans l’hiver.<br />

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© Wolverine World Wide inc., 2012.

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