Edito 2 Se préparer à l'audit de certification ISO 3 - EPSM Lille ...

Mars 2008 - N°52 - 0,80€
Publication de l’Etablissement Public de Santé Mentale Lille-Métropole
www.epsm-lille-metropole.fr
Edito 2
Se préparer à l'audit
de certification ISO 3 - 4
Tous aux urnes !!! 5
Le programme
d’échange “HOPE” 6 - 7
Réforme de la protection
juridique des majeurs 8
“Sois sage ô ma douleur“ 9
Hépatites
professionnelles 10
Valeurs et stratégie de la
Direction des Soins 11
Prévention des situations
de violence 12

2
EPSM MAG
E d i t o
Sans déprécier,
bien entendu les
autres sujets de ce
numéro 52, j'aimerais
éclairer
certains articles
d'une lumière
plus intense.
Page 4, visite de Madame VERSINI,
Défenseure des enfants. Elle nous a
dédicacé un exemplaire de son rapport
2007 avec ces propos élogieux
: « un hommage à une équipe
qui a “inventé” une nouvelle approche
des adolescents, avec toute
mon admiration et mes encouragements
» en avant première du colloque
de mars sur les Equipes Mobiles,
quelle reconnaissance du travail de
l'intersecteur 03 !
Page 6, le drapeau européen rappelle
que nous sommes totalement
impliqués dans des actions de solidarité
et/ou de développement
partagé avec d'autres pays (ici le
programme Hope).
Page 8 et 9, Champorales, Villes et
Villages fleuris : des équipes qui
gagnent !
4 e de couverture, un objectif que
nous voulons atteindre coûte que
coûte, la diminution de moitié des
accidents liés aux situations de
tensions violentes.
Surtout ne nous arrêtons pas ! Des
hommes et des femmes en quête de
soins, leurs proches nous en seront
reconnaissants.
EPSM Mag - Mars 2008 - n°52
Joseph Halos
▼
11 janvier 08
Cérémonie des vœux à l'EPSM
Lille-Métropole en présence de
(de gauche à droite) :
M. Bernard Haesebroeck,
D r Christine Lajugie,
M. Claude Hujeux
et M. Joseph Halos
4 décembre
Noël au pays de « Vivalzart »
pour les enfants de l'hôpital
de jour du pôle de psychiatrie
pour enfants et adolescents
59I03.
Avec l'aimable participation de
Vincent Legrand (paroles et
musiques).
Directeur de publication : J. Halos, Directeur
Responsable de publication : S. Weill, Responsable
Communication
Membres du comité de rédaction : L. Barret, Directeur
Adjoint, DPHP - V. Carpentier, Technicienne de l’Information
Médicale - P. Delagrande, Directeur des Soins Adjoint
B. Deleplancque, Médecin du Travail - V. Dessenne, Chef
de bureau, DPEIMP - S. Duborper, Cadre de Santé, 59G16
M. Dumetz, Adjoint des Cadres, DAFCI - B. Gevaert, Cadre
de Santé, 59G16 - P. Grajda, Cadre de Santé, 59G16 -
L. Jakubiak, Ingénieure Qualité - I. Souplet, Directrice
Qualité - V. Vittu, Attachée d’Administration Hospitalière,
Affaires Médicales et Générales.
Secrétariat de rédaction : Service Communication.
Mise en page : K. Drode - Photos : M. Gomber - Illustrations : G. Scotte - J-F. Devos.
Réalisation : Service Communication - Impression : Kubis Print.
Ce numéro a été tiré à 3000 exemplaires - N° ISSN 1266-2186.
E.P.S.M - BP 10 - 59487 Armentières cedex - Tél. 03 20 10 20 02.
L’EPSM Mag est imprimé sur papier recyclé - EPSM Mag consultable sur le site internet

INFOS QUALITÉ
Se préparer à l'audit de certification ISO
L'EPSM Lille Métropole étend son champ de certification Iso 9001 version 2000 à
partir de 2008. A cette extension de périmètre est associé un système de tutorat, afin
d'accompagner les « nouveaux entrants » dans la démarche de certification
Tous les centres de santé mentale
intègrent la démarche pour la
prise en charge des nouvelles
demandes. Le circuit des admissions/
frais de séjour, la mise en place de l'Etat
Prévisionnel des Recettes et des Dépenses,
le service des personnes protégées,
la communication interne et externe, le
transport, la gestion des stocks ainsi que
la pharmacotechnie font également
partie des activités dont les professionnels
seront bientôt auditées par l'organisme
certificateur AFAQ- AFNOR.
Les référents certification préparent
sereinement le futur audit et, grâce à un
système de tutorat, se familiarisent aux
outils et méthodes. Véritables courroies
de transmission entre la direction qualité
et les professionnels de terrain, ils
animent la démarche dans leur service.
Un audit à blanc réalisé fin janvier par
un cabinet extérieur a permis de détecter
quelques axes d'amélioration qui
seront mis en œuvre avant l'arrivée des
auditeurs au printemps prochain.
La norme ISO 9001 version 2000
L'orientation et l'écoute client : la
norme ISO 9001 met l'accent sur la
satisfaction des clients.
Leadership de la Direction : la réussite
de la démarche dépend essentiellement
de l'engagement de la Direction
et de l'implication des professionnels.
La prise en compte optimale des
ressources tant matérielles qu'humaines
: les ressources mises à la disposition
des professionnels (infrastructures,
EPSM Mag - Mars 2008 - n°52
environnement de travail, outils
informatiques…) sont analysées et
évaluées.
La maîtrise des processus : les activités
sont déclinées sous forme de processus,
régulièrement passés en revue et
suivis par des indicateurs.
L'analyse des résultats : l'exploitation
des résultats (provenant du niveau de
satisfaction des usagers, des audits, des
indicateurs, des fiches d'événement…
) a pour but d' optimiser les activités
et permet de définir des axes
d'amélioration.
L'amélioration continue : l'analyse de
ces résultats et le traitement des
dysfonctionnements permettent de
faire vivre le plan d'amélioration de
l'établissement.
Cette version sera modifiée en octobre
prochain. Les amendements proposés
visent essentiellement à améliorer la
compréhension de la norme actuelle et
à la rendre plus compatible avec la
norme 14001 (système de management
environnemental). En voici
quelques exemples :
✔ Le système de management de la
qualité devra prendre en compte les
évolutions de l'environnement et des
risques associés.
✔ La mesure des processus de réalisation
et supports ne serait plus obligatoire.
Les indicateurs de performance
seraient rationalisés au profit des
processus stratégiques.
✔ La satisfaction des clients pourra être
mesurée par des enquêtes mais aussi
par d'autres moyens comme, les
réclamations, les plaintes….
3

4
INFOS QUALITÉ
Résultats ICALIN 2006
Les résultats 2006 du tableau
de bord des infections nosocomiales
viennent d'être publiés.
Score ICALIN, Indice composite des
Activités de Lutte contre les Infections
Nosocomiales : catégorie A avec une
note de 91 sur 100 (en 2005, nous
avions une note de 89.5/100).
Score ICSHA, Indicateur de Consommation
de Solution Hydro Alcoolique
: catégorie B avec une consommation
de 450 litres pour un objectif
personnalisé de 625 litres.
Visite de
Dominique Versini
Dominique Versini,
défenseure des
enfants, est venue à
la rencontre du pôle
de psychiatrie publique
de l'enfant et de
l'adolescent de l'EPSM Lille-Métropole
le 20 décembre 2007. Dans son rapport
annuel remis le 20 novembre
2007 au Président de la République,
Madame Versini a cité en exemple le
travail de l'Equipe Mobile pour adolescents
de l'EPSM Lille-Métropole.
Concours de BD
Angoulême 2008
Dans le cadre du festival de la bande
dessinée d'Angoulême, des résidants
de la Résidence B. Morisot ont participé,
pour la 1 re fois, à l'élaboration
d'une bande dessinée sur le thème
« Un monde en musique ». Ce festival
a rassemblé 11000 participants et 605
bandes dessinées ont été présentées.
Remise de colis
A l'occasion des fêtes de fin
d'année, des colis alimentaires (offerts
par l'EPSM Lille-Métropole et ses fournisseurs)
ont été remis à la Fondation
de l'Armée du Salut pour les personnes
sans domicile fixe.
EPSM Mag - Mars 2008 - n°52
Paroles de référents
Yannick Capron, référent certification
du service des personnes protégées
« Le processus a été décliné par toute l'équipe. Je l'ai rédigé
ensuite sur l'applicatif Quasys . L'équipe du service a ensuite
mis au point une organisation pour assurer la gestion des
différents documents nécessaires à notre pratique. Régulièrement,
je fais redescendre, en réunion de service, les informations
que j'obtiens lors des rencontres entre les référents et la direction qualité.
J'en profite pour sensibiliser les professionnels à la norme ISO et au
déroulement des audits. »
Isabelle Ducrocq, référent certification
du service communication
« Nous avons bénéficié de deux audits à blanc permettant de se
familiariser à la démarche de certification. La préparation des
audits est facilitée par le tutorat : L. Garsin, référent certification
de la DSIH est disponible pour apporter une aide méthodologique
et un accompagnement technique à notre service. Toute
implication dans la certification Iso 9001 nécessite la rédaction d'un processus
et la mise en place d'une gestion des documents. Nous avons choisi une
gestion informatique au travers d'un fichier excel avec « liens hypertextes »
permettant l'accès immédiat aux documents souhaités. »
Catherine Hue, référent certification
du Centre de Santé Mentale « Les caps » (G19)
« La démarche de certification des nouvelles demandes en
CSM est entreprise depuis l'automne dernier. Le chef de
projet, le docteur Lavoisy, a mené une politique de communication
interne autour de la prise en charge des nouvelles
demandes en CSM. L'objectif premier de la certification, est,
avant tout l'amélioration continue de la prise en charge des patients. Pour
se faire, un état des lieux de notre organisation a été effectué. Cette approche
nous a permis de repenser nos façons d'appréhender le patient dans
sa démarche de consultation. La question fut : comment donner une
réponse adaptée à la demande de consultation et donc accéder à des axes
d'amélioration dans le but de favoriser l'accès aux soins pour le professionnel
qui consulte ? L'idée de la certification en terme de « processus » a pu
ainsi naturellement évoluer dans l'esprit de tous. »
Mélanie Salingue, Secrétaire Certification pour le G19
« J'ai accepté de travailler la certification en plus de mes tâches
habituelles de secrétariat, ceci en collaboration avec M me HUE,
Cadre de Santé aux Caps, parce que je suis animée par le désir
d'accroître la satisfaction des usagers et d'améliorer
l'organisation de la prise en charge en santé mentale »
Liliane Jakubiak

Combien de conseils de pôle à
l'EPSM Lille-Métropole ?
Autant que de pôles : un conseil de pôle
est constitué dans chaque pôle d'activité
clinique (secteurs de soins) ainsi
qu'au sein des pôles transversaux
(DIRM, d'une part, pôle Pharmaceutique,
Médico-technique et de Rééducation,
d'autre part).
Comment se composent les
conseils de pôle ?
✔ Un Président : le praticien responsable
du pôle
✔ Des membres de droit :
les médecins responsables d'unités
fonctionnelles, le directeur délégué au
pôle, le cadre supérieur de santé, des
cadres de santé responsables d'unités
fonctionnelles
✔ Des membres élus :
représentants des professionnels médicaux,
représentants des professionnels
de la fonction publique hospitalière
Combien de représentants à élire ?
La répartition des sièges par catégories
(infirmiers, ASH…) est proportionnelle
à la représentation de ces catégories
dans le pôle. Toute catégorie doit avoir
au moins un représentant. De ce fait, le
EPSM Mag - Mars 2008 - n°52
Tous aux urnes !!!
Dans le cadre de la Nouvelle Gouvernance, les conseils
de pôle se substituent aux conseils de service. A l'EPSM
Lille-Métropole, les élections pour la constitution de ces
conseils de pôle auront lieu entre le 21 et le 25 avril
2008. L'ensemble des professionnels des pôles sont
concernés.
nombre de personnes à élire varie selon
les pôles.
Comment vont se dérouler les élections
?
Les listes électorales et la répartition des
sièges à pourvoir seront affichées dans
les services début mars 2008.
Les personnes candidates pourront se
faire connaître jusqu'au 31 mars 2008.
Chaque électeur recevra le matériel
pour voter par correspondance, dans
son unité, début avril.
Des bureaux de vote seront également
mis en place dans les pôles fin avril.
De l'importance de ces élections ?
Les conseils de pôle ont un rôle essentiel
dans la vie du pôle : ils participent à
l'élaboration du projet de pôle, du projet
de contrat interne du pôle et du rapport
d'activité.
Ils sont un lieu d'expression et d'information
pour les professionnels et permettent
de faire toutes propositions sur
le fonctionnement du pôle et de prendre
part au vote proposé, le cas
échéant.
Virginie Vittu
NOUVEAUTÉ
Sous-commissions de la
CME… Décryptage…
La Commission Médicale d'Etablissement
coordonne l'action de 6 souscommissions
spécialisées :
- le Comité de Liaison Alimentation
et Nutrition (CLAN)
- le Comité de Lutte contre les
Infections Nosocomiales (CLIN)
- le Comité de Lutte contre la
Douleur (CLUD)
- le Comité du Médicament et des
Dispositifs Médicaux Stériles
(COMEDIMS)
- la Commission d'Organisation de
la Permanence des Soins (COPS)
- le Comité chargé de l'Evaluation
des Pratiques Professionnelles
(Comité EPP)
Composées de professionnels médicaux
et paramédicaux, ces commissions
contribuent, chacune dans sa
sphère d'action, à l'élaboration de la
politique d'amélioration continue de
la qualité et à la sécurité des soins.
Gouvernance
EPSM Lille-Métropole
Dans le cadre de la réforme de la
gouvernance hospitalière, l'EPSM
Lille-Métropole procède actuellement
à l'élaboration d'une charte de
fonctionnement et à la définition
d'indicateurs d'intéressement. Les
travaux initiés par le Conseil Exécutif
sont présentés à l'ensemble des praticiens
hospitaliers responsables de
pôle et les cadres supérieurs de
santé de pôle.
Trésorerie Publique
L'EPSM Lille-Métropole accueille une
partie de l'équipe de la Trésorerie
Publique d'Armentières dans les
locaux de l'IMP depuis début mars,
en attente de travaux réalisés dans
leurs locaux au :
22 rue Sadi Carnot.
5

6
DOSSIER
Le programme d'échange « HOPE »
Du 21 mai au 22 juin 2007, j'ai été l'un des 12 participants français au programme
d'échange européen HOPE. Affecté en Espagne, dans la Communauté autonome des
Iles Baléares, j'ai pu observer le système de santé de ce pays.
HOPE, acronyme de « Hospitals
for Europe », est l'autre nom de
la Fédération européenne des
hôpitaux et des soins de santé, créée
en 1966. Elle représente les hôpitaux
publics ou privés à but non lucratif de
26 pays de l'Union européenne et de
la Suisse (à titre d'observateur).
La délégation française est constituée
de la Fédération Hospitalière de
France (FHF) qui représente les hôpitaux
publics, et de la Fédération des
Etablissements Hospitaliers et d'Assistance
Privés à but non lucratif (FEHAP).
HOPE joue un rôle de forum de réflexion,
de dialogue et d'échange d'expériences
sur l'hôpital et les politiques
hospitalières au niveau européen (notamment
à partir d'études comparatives...).
Il est également partenaire de
diverses organisations sur des programmes
ciblés (OMS, Union européenne,
Conseil de l'Europe...). Enfin,
il a pour vocation d'être un acteur d'influence
auprès des institutions de
EPSM Mag - Mars 2008 - n°52
l'Union européenne, dont les décisions
ont un impact grandissant en matière
de santé.
Récemment HOPE a lancé quelques
projets, parmi lesquels on peut citer :
✔ un recensement des actions de coopération
transfrontalière entre hôpitaux
dans toute Europe,
✔ la mise en place d'une base de données
comparative sur les hôpitaux
en Europe,
✔ des actions de coopération avec les
hôpitaux des pays d'Europe centrale
et orientale.
HOPE est surtout connu pour son programme
d'échange qui permet chaque
année à plus de 150 professionnels
Hôpital d’Inca, Majorque
européens (administratifs, médicaux,
soignants, etc.)de découvrir durant 5
semaines le système de santé d'un autre
pays européen.
Le programme s'achève par une conférence
regroupant tous les participants
autour d'un thème servant de fil
conducteur tout au long du stage.
Le système de santé espagnol
Depuis son entrée dans la Communauté
Européenne en 1986, l'Espagne
a connu de profondes mutations
sur le plan économique, social mais
aussi sanitaire. Elle est confrontée
aujourd'hui, à l'instar des pays développés,
au vieillissement de sa population
(17% de la population a plus de

Urgences de l'hôpital Son Llatzer, Palma de Majorque
65 ans) et à une forte augmentation
des dépenses de santé. La part des
dépenses de santé dans le PIB (7,5%)
reste cependant inférieure à la
moyenne des pays développés
Le système de santé espagnol est :
✔ universel (consacré par l'article 43
de la Constitution espagnole de
1978)
✔ gratuit,
✔ décentralisé (les compétences en
matière de santé ont été progressivement
transférées à 15 des 17
communautés autonomes, lesquelles
ont leur propre service de santé,
l'Etat garantissant la coordination
du système de santé)
✔ financé par l'impôt.
Hall d'accueil de l'Hôpital Mateu Orfila,
Minorque
EPSM Mag - Mars 2008 - n°52
Le territoire espagnol est découpé en
aires et en zones de santé au sein
desquelles existe au moins un centre
de soins primaires, qui délivre des soins
infirmiers, des consultations de médecine
générale, et oriente ensuite, si
nécessaire, le patient vers des consultations
spécialisées. Il est la véritable
porte d'entrée du système sanitaire,
chaque usager dépendant d'un centre
de santé.
Les soins spécialisés sont dispensés
principalement dans des établissements
hospitaliers (779 au total, dont
40% sont publics). Au sein du service
public hospitalier, il existe des modes
de gestion et des statuts de personnels
différents.
Les communautés autonomes exercent
le contrôle des centres de santé
et des hôpitaux. Elles négocient avec
eux un contrat de gestion annuel, qui
fixe les objectifs en termes d'activité,
les moyens ainsi que les incitations
financières.
Cependant, j'ai pu noter une forte centralisation
du processus de décision
régionale et une faible autonomie de
gestion des structures sanitaires.
En contrepartie, le pilotage du système
de santé par les communautés
a rendu possible :
DOSSIER
Entrée du Centre hospitalier universitaire
de Son Dureta, Palma de Majorque
✔ la gestion centralisée des listes
d'attente chirurgicale et des plaintes
des usagers,
✔ l'harmonisation des outils de gestion
(informatique, référentiels d'achats),
✔ la mise en œuvre du dossier patient
informatisé et unique pour la quasi
totalité des établissements,
✔ la modernisation de l'offre de soins
(aux Baléares, 3 hôpitaux neufs ont
été créés ex nihilo en 2006-2007)
✔ Le développement de partenariats
public-privé, dans une logique
d'efficience,
✔ L'engagement des établissements
dans la démarche Qualité, notamment
la certification ISO, en l'absence
de procédure obligatoire
d'évaluation externe de type HAS
Dans les années à venir, le système de
santé espagnol pourrait être exposé
aux problèmes suivants:
✔ l'allongement des listes d'attente
dans le secteur public (qui explique
en partie le recours des usagers aux
assurances privées),
✔ le développement du « tourisme sanitaire
» (phénomène observé aux
Baléares)
✔ l'augmentation des déficits, en période
de ralentissement économique,
✔ les comportements à risques.
Laurent Barret
Pour en savoir plus :
Informations concernant HOPE sur les sites
Internet www.fhf.fr ou www.hope.be
7

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ACTUALITÉ
Les champorales
Le 24 octobre se déroulaient les 14 es
champorales au Palais des arts de
Cappelle la Grande. Organisée
depuis 15 ans par l'Association Sportive
et Culturelle des Etablissements
en Santé mentale, les champorales
attirent de plus en plus de participants
des hôpitaux du Nord Pas-de-Calais.
Cette année se sont rassemblées plus
de 800 personnes, heureuses de partager
l'aboutissement d'une année
de travail. Chaque groupe réalise
complètement son spectacle : chorégraphie,
composition des musiques
et paroles des chansons, confection
des décors et costumes. Plusieurs prix
ont été décernés par un jury composé
de professionnels de la santé et
d'artistes. Le pôle de psychiatrie
59G19 fut à l'honneur en remportant
: les 2 e et 3 e prix de chorale
(1 er prix : CATTP d' Haubourdin), le 1 er
prix des plus beaux costumes et le
coup de cœur du jury.
Départ en retraite
Françoise et Didier Duthoit,
tous deux cadres de santé ont salué
collègues et amis lors de leur départ
en retraite conjoint le 21 décembre
dernier.
EPSM Mag - Mars 2008 - n°52
Réforme de la protection
juridique des majeurs
La loi du 5 mars 2007 portant réforme de la protection
juridique des majeurs entrera en vigueur le 1 er janvier
2009. Elle vise à mieux protéger les adultes vulnérables
dans le respect de leurs libertés individuelles, de leurs
droits fondamentaux et de leur dignité.
Les membres du service
des personnes protégées
Les personnes majeures
reçoivent la protection
de leur personne
et de leurs biens
que leur état ou leur
situation rend nécessaire.
Les changements essentiels
apportés par la nouvelle
loi sont les suivants :
✔ instauration de la fonction de mandataire judiciaire qui devient un professionnel
de l'activité tutélaire soumis à des conditions d'âge, de moralité, de formation
certifiée par l'état.
✔ mise en place d'une ligne de partage claire entre les mesures de protection
juridique stricto sensu ( sauvegarde de justice, curatelle, tutelle ) et les mesures
d'accompagnement social moins invalidantes et sans incapacité.
✔ obligation de réviser la mesure dans un délai de 5 ans maximum.
✔ Création du mandat de protection future qui permet à chacun de désigner à
l'avance un tiers chargé de veiller sur ses intérêts et sur sa personne quand
l'âge ou la maladie nécessiteront sa protection.
✔ La protection concerne la personne dans son intégralité.
Service des personnes protégées
Le service de l'administration des biens, devenu à compter du 1 er mars 2008 le
« service des personnes protégées » afin de tenir compte de l'évolution de ses
prérogatives, se compose d'une équipe de 6 personnes.
Sa mission essentielle est d'effectuer, en collaboration avec la personne protégée,
tous les actes de la vie civile que l'état de santé de celle-ci ne lui permet pas
d'accomplir seule et ceci dans son propre intérêt. Il convient pour cela de déterminer
au mieux ses souhaits, ses besoins et son projet de vie avec l'équipe médicale
et le service social. L'ensemble des professionnels est à votre disposition pour
tout renseignement sur son champ d'activité et son organisation.
M. Denis Lisiak

« Sois sage ô ma douleur »
Le Comité de Lutte contre la Douleur (CLUD) de l'EPSM
Lille-Métropole est l'initiateur d'un concours national
d'affiches « Sois sage ô ma douleur ». Les affiches
lauréates ont été découvertes à l'occasion de la
deuxième journée nationale « Douleur et Santé
Mentale » organisée à Lille en décembre 2007.
Sans titre, Delphine Gagneau
Lauréate du thème :
« La douleur et le corps »
Sans titre, CLUD du Centre
Hospitalier de Draguignan,
Lauréat du thème :
« La douleur et l'enfant »
EPSM Mag - Mars 2008 - n°52
« matin, midi, soir, nuit… et
matin… », Raphaëlle Debats
Lauréate du thème :
« La douleur Morale »
En partenariat avec :
CLUD CHS Bélair, Charleville-Mézières
- CLUD EPS Georges Mazurelle,
La Roche-sur-Yon - CLUD EPS Ville-
Evrard,Neuilly sur Marne - CLUD EPS
des Pyrénées, Pau
Projet soutenu par :
Décembre 2007 : création officielle
de l’association Interclud Psy,
regroupant les Clud ou tous dispositifs
équivalents des établissements
publics ou privés du domaine de la
psychiatrie et de la santé mentale de
France et des pays francophones.
Stéphanie Weill
ACTUALITÉ
Compagnie In Vivo
Dans le cadre de la Semaine Nationale
d'Information sur la Santé Mentale,
l'EPSM Lille-Métropole accueille
« Subject Cell - incarnat (le lit) », par la
compagnie de danse INVIVO - Nieke
Swennen le jeudi 20 mars 08. Cette
représentation résulte d'un partenariat
entre l'établissement et la compagnie,
qui sera en résidence à l'EPSM
Lille-Métropole dès septembre 2008.
Renseignements : Service communication
03 20 10 20 02.
. Villes et villages fleuris
Le service Espaces Verts de
l'EPSM Lille-Métropole a reçu le 2 e prix
dans la catégorie « immeubles collectifs,
résidences » par le comité départemental
des villes et villages fleuris
qui a évalué la qualité du parc de
l'EPSM Lille-Métropole et son entretien.
La remise des prix a eu lieu le 1er
décembre 2007. Un véritable succès
pour une première participation de
l'EPSM Lille-Métropole.
Dons du sang
A l'EPSM Lille-Métropole de 8h
à 11h30 et de 14h à 16h30 : 17 juin,
10 juillet et 19 août 2008.
9

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LA SANTÉ AU TRAVAIL
Hépatites professionnelles
Les atteintes du foie d'origine professionnelle peuvent être toxiques ou virales.
L'atteinte peut être bénigne (simple syndrome grippal), allant jusqu'au décès après
destruction aiguë du foie, ou évoluer sur un mode plus lent, avec risques de cirrhose
et/ou de cancer hépatique.
Des substances peuvent générer
des hépatites toxiques ; ce sont
principalement des solvants ou
des métaux. Nous citerons quelques
exemples, dont le dichloropropane,
principalement utilisé comme solvant
et décapant des vernis et des peintures,
dégraissant des métaux. Mentionnons
également le dichloropropene,
employé avant plantation, pour détruire
les parasites.
L'arsenic a été employé jusqu'en
2004dans le traitement du bois, les
pesticides et le traitement de la vigne.
Le cadmium, permet la fabrication de
batteries et d'accumulateurs rechargeables
; il est retrouvé dans les pigments
EPSM Mag - Mars 2008 - n°52
jaunes ou oranges des peintures,
encres et émaux.
Enfin, les organochlorés, employés
comme insecticides pour le traitement
des sols et des semences (ex: diénochlore,
lindane).
Les symptômes d'intoxication par ces
produits peuvent être aigus (avec douleurs
abdominales, vomissements, parfois
fièvre et diarrhée), ou évoluer lentement
vers une destruction du foie ou
un cancer.
La prévention passe par l'information
et la formation des professionnels, par
les « bonnes pratiques », et l'emploi
d'équipements de protection individuelle
(masque à cartouche, gants).
Les hépatites infectieuses
L'hépatite A est la plus fréquente des
hépatites virales en France. Sa transmission
est « oro-fécale » par contact
direct avec des personnes infectées,
ou indirectement, après ingestion d'aliments
contaminés (coquillages) ou par
contact avec une eau souillée. Le médecin
du travail peut recommander
une vaccination pour les personnels
de crèche, de services pour l'enfance
et la jeunesse handicapées. Il en est de
même pour les personnels ayant
contact avec les eaux usées, et les personnels
de restauration collective. La
vaccination comprend une première
injection suivie d'une seconde 6 mois à
un an plus tard. Les rappels sont réalisés
tous les 10 ans.
En milieu de soins, la transmission des
hépatites B et C se fait après accident
exposant au sang (AES), par piqûre ou
coupure. Le risque est évalué de 5 à
43% pour l'hépatite B, de 3% pour
l'hépatite C.
La plupart des hépatites B ou C aiguës
sont sans symptômes, retrouvant dans
certains cas fièvre, nausées, vomissements,
jaunissement des yeux et de la
peau.
L'évolution peut être chronique, avec
cirrhose ou cancer du foie.
La prévention repose en grande partie
sur les bonnes pratiques au lit du patient,
et les précautions de sécurité
avec les liquides biologiques.
Rappelons le port de gants (rôle « d'essuyage
» de l'aiguille souillée), la protection
de toute plaie du professionnel
par un pansement, l'importance du lavage
des mains immédiatement après
un contact cutané avec du sang, et
systématiquement après tout soin. Les
risques de projection seront limités par
le port de masque, de lunettes et de
surblouse. Les aiguilles ne doivent jamais
être re-capuchonnées ni pliées, et
doivent être éliminées dans un conteneur
rigide (DASRI).
La protection pour l'hépatite B passe
par la vaccination obligatoire pour les
soignants.
D r Benoît Deleplancque

Valeurs et stratégie
de la Direction des Soins
INFOS SOINS
Pour faire suite à la rubrique infos soins de novembre 2007, où nous évoquions la
mise en œuvre dès janvier 2008 de la méthodologie visant l'opérationnalité du projet
de soins, voici un 1 er point d'étape en date du 1 er février 2008.
L'opérationnalité s'appuie dans un
premier temps sur sept groupes
de travail composés des membres
de la Commission des Soins Infirmiers,
EPSM Mag - Mars 2008 - n°52
de Rééducation et Médico-Techniques
(CSIRMT), des Cadres Supérieurs de
Santé, du Directeur des Soins faisant
fonction et de la Coordinatrice Générale
des Soins. Leur mission : élaborer
des fiches projet pour l'ensemble des
actions envisagées dans le projet de
soins et faire le lien avec la gestion des
risques.
Les CSIRMT des 16 octobre et 19
novembre 2007 ainsi que celles des 8,
15 et 25 janvier 2008 ont validé les
travaux présentés par les groupes suivants
:
✔ Groupe 1 : Améliorer la prise en
charge du patient (14 fiches actions
incluant 2 natures de risques)
✔ Groupe 2 : Participer à la démarche
qualité (36 fiches actions incluant 9
natures de risques)
✔ Groupe 5 : Améliorer le management
du service de soins ( 33 fiches
actions incluant 3 natures de risques)
✔ Groupe 6 : Contribuer à la santé au
travail et à l'épanouissement professionnel
(37 fiches actions incluant
21 natures de risques)
Actuellement, tous les cadres de
l'EPSM sont reçus par la Directrice des
Soins pour faire part des thématiques
qu'ils souhaiteraient piloter en fonction
des domaines d'expertise identifiés.
Les premiers retours font apparaître
que les cadres connaissent,
s'approprient le projet de soins et partagent
avec les équipes pour fédérer
le plus grand nombre de participants.
Eliane Bourgeois, Pascal Delagrande
11

12
INFORMATIONS HOSPITALIÈRES
Prévention
des situations de violence
L'EPSM Lille-Métropole, fortement mobilisé par la prévention
des situations de violence organise sa deuxième
journée de réflexion et d'échange sur ce thème le 05 juin
prochain. Cette journée constituera une occasion unique
de faire le point sur les actions concrètes mises en place
depuis plusieurs années dans l'établissement et d 'identifier,
ensemble, de nouvelles pistes d'amélioration.
LLa première journée, intitulée « Violence
à l'hôpital : comment la prévenir
» en novembre 2003 a
abordé les différents aspects que peut
revêtir la violence à l'hôpital et dans
notre société. Riche en échanges, elle a
permis de partager les expériences et
de se mobiliser sur cette question. Une
véritable réflexion qui a conduit à l'identification
de 25 propositions d'actions
en faveur de la prévention des situations
de violence. Aujourd'hui, l'union
des professionnels reste nécessaire
pour rassembler des idées concrètes et
poursuivre les actions existantes.
Mutualiser les compétences
Pour l'occasion, un comité de pilotage
pluridisciplinaire a été constitué.
Différentes thématiques sont d'ores et
déjà évoquées et des groupes de professionnels
se constituent pour fédérer
les réflexions :
EPSM Mag - Mars 2008 - n°52
Bilan des 25 propositions de la première
journée « violence à l'hôpital, comment
la prévenir ? » - L'Observatoire de la violence
- Le groupe d'analyse des accidents
de travail - L’expérience d'un établissement
formé à Oméga France et
perspectives de la formation - Comment
repérer les situations de violence ? -
Ergonomie des systèmes de travail - Les
aspects juridiques concernant la
violence à l'hôpital et leurs conséquences
? - Réflexions dans le cadre de
l'ADESM*, quels indicateurs communs
concernant la violence à l'hôpital…
Pour tous renseignements ou propositions
de thématiques pour cette journée,
contactez le service communication
(Tél. 03 20 10 20 02 ou par mail :
sweill@epsm-lille-metropole.fr). Journée
prise en charge au titre de la formation
continue.
Stéphanie Weill
Comité de pilotage :
M. Laurent Barret, Directeur Adjoint DPHP, Président du CHSCT ; M me Eliane Bourgeois, Directrice
des soins, Coordinatrice Générale ; M. Emmanuel Chieus, Représentant des personnels ;
M me Nadine Colleony, Représentant des personnels ; D r Benoît Deleplancque, Médecin du
travail ; M. Luc Deswarte, Représentant des personnels ; M. Claude Ethuin, Président Nord-
Mentalités ; M lle Claire Gavelle, Attachée d'administration Hospitalière, DRHFC ; M. Joseph
Halos, Directeur ; D r Christine Lajugie, Présidente de la CME ; M. Yvon Lemarquand, Cadre
supérieur de santé, pôle de psychiatrie 59G07 ; M lle Isabelle Masurel, Psychologue, cellule
d'écoute ; D r Christian Müller, Praticien Hospitalier, Responsable de pôle de psychiatrie
59G18 ; M me Laetitia Navy, Directrice adjointe, DRHFC ; M. Patrice Nys, Directeur adjoint,
DMT ; M. Yves Thery, Infirmier, Représentant des personnels ; M. Stéphane Verheyde, Représentant
des personnels ; M lle Stéphanie Weill, Responsable communication ; D r Hervé Zangerlin,
Praticien Hospitalier, Responsable de pôle de psychiatrie 59G10 ; M. Dominique Zeghers,
Cadre supérieur de santé faisant fonction, pôle de psychiatrie 59G17.
*Association des établissements gérant des secteurs de santé mentale
Mouvements
Arrivées
Adjoints Administratifs : Aurélie Drubbele,
Brigitte Masson, Karine Westerlin.
Agent de Maîtrise : Rudy Belpalme .
Agent d’Entretien Qualifié : Mathieu Eckman.
Agents des Services Hospitaliers Qualifiés :
Carole Debruyne, Marielle Joye.
Aide Médico-Psychologique : Carole
Katouache.
Aide Soignante : Marie Anne Dubois.
Animateur : David Leveugle.
Diététicienne : Myriam Delorme.
Educatrice Spécialisée : Mathilde Senocq.
Infirmiers : Nouri Benaddi, Farid Bouzi,
Perrine Brassart, Benoît Bruneel, Patrice
Caudal, Mélanie Decombredet, Laëtitia
Delepine, Cindy Delobel, Kathy Dewilde,
Abdelkader Dis, Laurent Dochez, Aurélie
Guerin, François Joly, Emilie Laloux, Justine
Leroy, David Makusa, Claudie Mora, Perrine
Pernelle, Alexa Racine, Caroline Reisenthel,
Samantha Robin, Martine Rocca Jordano,
Fanny Tarlet, Christelle Van Der Donckt,
Mathieu Vast.
Ouvriers Professionnels Qualifiés :
Aurélien Becquart, Emilie Tintilier,
Jonathan Wagon.
Psychologues : Emilie Caille, Simon
Vasseur Bacle.
Psychomotricienne : Eugénie Deflandre.
Départs
Adjoint Administratif : A Marie Hermant.
Agents Administratifs : Aline Bellevre, Rosa
Cherik, Caroline Dondeyne.
Agent des Services Hospitaliers Qualifié :
Stéphanie Sauvage.
Aide Soignante : Audrey Doisne.
Cadre de Santé : Nathalie Dewilde.
Infirmiers : Nathalie Berthe, M Hélène Gauquie,
Sylvie Hemard, Fouad Laieb, Medhi
Marinette, Vincent Samiez.
Ouvrier Professionnel Qualifié : Gérard
Delporte.
Secrétaire Médicale : Corinne Himpe.
Bonne retraite à
Didier Caron, Christine Caus, Laurence
Charlet, Christiane Corbeille, Martine Deblock,
Michel Declercq, Jacques Delaby,
Daisy Deman, J Jacques Desmaziere, Christian
Dupont, Marie Josée Dupont, Didier
Duthoit, Françoise Duthoit, Pierre Guevaer
Eric Hazebrouck, Armelle Joye, Annie
Knockaert, Martine Leclercq, Marc Legarez,
Michel Leu, Martine Luyssen Charlet,
Françoise Manenti, Annette Masquelier,
Francis Menu, Serge Outteryck, Christiane
Pottier, Franciane Prevost, Jean Roseeu,
Philippe Schapman, J. Michel Vanabelle,
José Verolleman, Elisabeth Viart, Sandrine
Westeel.,