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ORAN La PAGE 2 REDOUANE G. Grâce à l’initiative de l’association El Sourour qui intervient dans le domaine culturel et El Aridj à caractère environnemental, activant dans le quartier les Planteurs, une campagne de dons de sang a été organisée au siège de l’association El Mouchkat. Le résultat est plus que satisfaisant... Cette initiative a suscité une grande satisfaction chez les habitants du quartier qui y ont adhéré pleinement. L’opération a commencé avant-hier aux environs de 22h30 et a suscité un grand engouement parmi les citoyens venus même d’autres quartiers. Selon les organisateurs, cette opération s’est soldée par la collecte de 70 poches de sang et c’est ce qui a été considéré comme une grande performance, vu la grande pénurie de sang dont souffre le centre de transfusion sanguine du CHU d’Oran, depuis quelques temps. Il faut savoir que cette opération a vu la participation de différentes franges de la population, entre autres, les directeurs des établissements publics, des cadres, des femmes actives et aux foyers, aussi des imams. A propos de cette initiative, le représentant de ces associations, Gasmi Djamel, a fait savoir que cette initiative intervenait en complémentarité d’une série d’activités organisées de façon régulière par ces trois associations au profit de la population du quartier et ayant un caractère caritatif, culturel et sportif. Notre interlocuteur a souligné, sur un autre registre, que ces associations ont récemment prôné une opération, la première du genre, en réservant leurs véhicules de service aux déplacements des citoyens habitant dans les sites isolés, durant la nuit. Ce mois sacré a aussi vu l’organisation d’autres activités, entre autres, des campagnes de nettoiement, des conférences et des après-midi destinés à la lecture de versets coraniques, la distribution du couffin de ramadan ainsi que la prise en charge gratuite des consultations et soins médicaux au profit des démunis . Par ailleurs et concernant la pénurie de sang dans la wilaya d’Oran, il y a lieu de rappeler qu’un grand déficit en pochettes de sang est enregistré depuis quelques mois à Oran. Ces pochettes en plastique sont très rares, même au niveau de la pharmacie centrale régionale, au même titre que les réactifs. Une situation qui ne fait qu’accroître la souffrance des malades. Selon une source du centre de transfusion sanguine, «en 2011, le CTS du CHUO a acquis 36.930 pochettes d’une valeur de 15 millions de Da. Toutefois, Voix de l’Oranie Les associations El Sourour, El Aridj et El Mouchkat donnent l’exemple 70 poches de sang collectées en une nuit aux Planteurs Elle aura lieu le jour de la nuit du doute Impression : S.I.O. ce nombre de pochettes reste insuffisant, car la plupart des structures de santé, même si elles ont un budget destiné à l’acquisition de ces pochettes, ne le consomment pas.» A Oran où le nombre de donneurs a connu une baisse en 2011, il est difficile de se procurer une poche de sang. A cela s’ajoute la pression que connaît le CTS d’Oran. En 2011, le tiers du sang collecté par le CTS a été distribué hors du CHUO: 4.597 poches de sang ont été envoyées au centre anticancéreux d’El-Hassi, 1.446 pour les cliniques privées et 789 à l’EHS en pédiatrie de Canastel. Selon cette même source, le nombre de donneurs a connu une diminution en 2011, alors que la demande avait augmenté de 28%. Selon la même source, cette situation sera réglée après l’ouverture du nouveau CTS de Bir El-Djir. Ce futur centre aura une capacité annuelle de 150.000 pochettes de sang destinées à couvrir les besoins des établissements hospitaliers de toute la région Ouest en sang. Par ailleurs, le manque de ces kits a aussi affecté les enfants malades du centre anticancéreux. Bien que ce centre, d’une capacité de 62 lits, ait été doté l’année dernière d’une unité de transfusion sanguine et d’un séparateur de cellules, le problème de manque de sang se pose avec acuité pour les enfants malades. Opération de don de sang à Haï El Mokrani B.A. L’association Ichar El Tourat et la promotion de l’artisanat et du tourisme organise une opération de collecte de sang qui se tiendra ce vendredi. La Voix de l’Oranie Siège social: 3, rue Rouis Rayah, Haï Oussama (ex-Boulanger) - Oran 31000 Directeur Général Directeur de la publication GHALEM ABDOU Sarl au capital de 1.000 000,00 DA Compte bancaire BNA RIB N°00 100 952 0300 101 800 30 Dans le but de venir en aide aux malades en attente de dons de sang, l’association essaye de sensibiliser le plus de monde possible pour que la collecte de sang soit un succès. Ces opérations d’appel au don de Tél : 041.32.10.59 Fax : 041.35.34.12 041.32.18.01 vo_redac@yahoo.fr Pour vos courriers BP n°11053 Oran Oussama 31012 Photo G. Redouane sang menées par diverses associations sont aussi un bon moyen pour combler le déficit en sang dont souffrent, en premier lieu, les malades. A noter que cette opération aura lieu à Haï El Mokrani, en face du jardin de Sidi Senouci. Emails SPORT : sport.voix@gmail.com vor_sport@yahoo.fr ORAN : oran.voix@gmail.com ORANIE : oranie.voix@gmail.com EVENEMENT : actuel.voix@gmail.com CULTURE : tendances.voix@gmail.com Service Pub Tél /Fax : 041.35.53.76 Email : ops.pub@gmail.com Bureau d’Alger Maison de la Presse Kouba 2, rue Farid Zouiouèche Tél.: 021.46.29.58 Fax: 021.46.29.59 BUREAU SIDI BEL-ABBÈS (048) 54.09.17 / 070.67.71.91 BUREAU DE TLEMCEN (043) 27.13.73 Impression Ouest : SIO N°3883 - JEUDI 16 AOÛT 2012 A l’occasion de la nuit du destin Circoncision collective au CHU d’Oran ZARDALI WAHIBA Le centre hospitalo-universitaire d’Oran et dans le cadre des festivités célébrant la nuit du Destin, a organisé, avant-hier, une campagne de circoncision au profit de 100 enfants démunis, sous l’encadrement d’un staff médical regroupant plus de 8 médecins et infirmiers. Selon nos sources, l’opération a profité à l’ensemble des enfants que leurs parents ont ramené au CHU d’Oran. Rappelons qu’aucune liste n’avait été établie au préalable. L’on saura à ce propos que cette initiative va se poursuivre et ne se limitera pas ainsi à la nuit du 27. Concernant cette initiative, l’un des médecins participant à cette campagne, a fait savoir que «l’opération se déroulera entre 9h00 et 17h00». Une infirmière, faisant partie du staff organisateur dira quant à elle: «Il est demandé aux parents de faire subir à leurs enfants des analyses médicales de type TP et qui permettent aux médecins de savoir si, l’enfant à circoncire, souffre éventuellement de maladies.» «Ceci épargnera, selon notre interlocutrice, à l’enfant de multiples risques dont celui d’une hémorragie sanguine.» Lors de notre déplacement au pavillon 8, des parents ont affirmé que «la circoncision se fait de façon spontanée, sans aucune inscription au préalable et aucune analyse ne nous a été exigée.» Toutefois, on croit savoir que l’opération s’est déroulée dans de bonnes circonstances et aucun incident n’a été enregistré, c’est du moins ce qu’affirme un infirmier exerçant au pavillon 8. A souligner que suite aux recommandations de la direction de la Santé, les opérations de circoncision se sont déroulées, cette année, dans des établissements hospitaliers et ce, dans le souci de préserver la santé et l’intégrité des enfants concernés. Les services sanitaires tiennent toutefois à préciser que «l’acte de circoncision ne peut être pratiqué que par un chirurgien dans une structure sanitaire publique ou privée, réunissant toutes les conditions de sécurité pour sa réussite.» Ceci dit, le corps médical chargé de réaliser cet acte devrait refuser de le faire, s’il n’a pas toutes les conditions de sécurité requises. L’acte de circoncision, à titre individuel ou dans le cadre d’une campagne collective, est soumis. Concours d’idées pour le réaménagement de la place du 1er Novembre La mairie d’Oran cherche son aménageur M. BOUKABOURA Les lourds travaux de terrassement et d’excavation récemment effectués et actuellement en voie de remblaiement et de compactage pour la pose de la plateforme du tram ont mis la place du 1er Novembre, sens dessus dessous, au point de soulever moult interrogations sur la faisabilité du passage du tram à cet endroit névralgique de la ville d’Oran. Le temps du doute passé, laisse place à de nombreux projets de reformulation architecturale urbanistique et environnementale du square. A ce sujet, la direction des transports vient de lancer un concours d’idées pour le Photo A. Tahar réaménagement de la place du 1er Novembre 54. Des idées à même de restituer à cet espace ses attributs initiaux, écologiques et urbanistiques. Le directeur des transports qui intervenait, lors d’un récent débriefing consacré à l’évolution du projet de tram d’Oran et les contraintes rencontrées, a fait part à l’assistance d’une première proposition d’études d’aménagement de la place du 1er Novembre 54 et insiste sur l’animation commerciale du site, par l’édification de nombreux kiosques et autres locaux commerciaux, sans rien révéler sur les autres éléments de l’étude. Pour l’heure, aucune proposition n’a été retenue et rendez-vous a été pris après les fêtes de l’Aïd. Diffusion (Ouest) Eurl MPS El Bahia - El Djadida Tél. : (041) 53.81.19 : (0550) 17.26.03 Les manuscrits, photographies et illustrations ou tout autre document adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation.
N°3883 - JEUDI 16 AOÛT 2012 BELOUZAA ADJILA Aquelques jours de la célébration de la fête de l’Aïd qui aura lieu, soit samedi ou dimanche, de nombreux citoyens appréhendent donc le manque de transport urbain qui risque fort d’apparaître ce jour-là. Habitués à ce que les transporteurs désertent les lignes, en ce jour de fête, les personnes non véhiculées craignent que le même refrain ne se réitère cette année encore, engendrant des contraintes qui ne sont pas de tout repos. Malgré les assurances émises par l’UGCAA, ainsi que la direction du transport concernant la disponibilité du transport durant les deux jours fériés de l’Aïd El Fitr, le citoyen n’est pas dupe et préfère ne pas se fier à des déclarations qui se contentent simplement des effets d’annonce. «L’année passée, j’ai vraiment galéré pour trouver un quelconque moyen de transport, surtout au premier jour de l’Aïd. Accompagné de ma femme et mon fils, je suis obligé de me déplacer pour aller voir la famille et cette année encore, je me vois très bien patientant de longues heures devant l’arrêt du bus», dira ce père de famille. En effet et à chaque Aïd, nombreux sont les arrêts qui se retrouvent bondés de personnes, attendant désespérément n’importe quel moyen de transport. Les citoyens finissent généralement par se rabattre sur les clandestins qui, eux aussi, se font désirer durant ces deux jours fériés. «Je redoute le jour de l’Aïd à cause du transport, car j’en ai déjà fait les frais par le passé au point où tout déplacement, ce jour-là, devient une contrainte. Très peu de bus et quasiment aucun taxi, c’est vraiment la galère», dira un autre citoyen. L’autre préoccupation des citoyens est liée à l’ouverture ou non des différentes boulangeries de la ville. Là encore le citoyen sait à quoi s’en tenir, puis qu’il a déjà été confronté, les années passées au même problème, celui des boulangers qui baissent leurs rideaux, trois jours d’affilée, créant ainsi une pénurie de pain. «Le premier jour de l’Aïd, il faut se lever très tôt pour pouvoir être servi et avant que les boulangers ne ferment leur commerce. Mais au deuxième jour, je vous mets au défi La Voix de l’Oranie A la veille de l’Aïd El Fitr Le citoyen appréhende le faux bond des moyens de transport et des boulangers de trouver une seule boulangerie ouverte. Cela a toujours fonctionné ainsi et sans qu’aucune sanction ne tombe. Donc cette année aussi, nous aurons droit au même scénario», dira une dame avant de poursuivre: «Pour ma part, j’achète du pain en plus, le dernier jour du mois de Ramadhan, que je mets au congélateur. Je n’ai pas le choix, je prends les devant pour éviter de sillonner la ville en vain.» Ainsi, les différents ménages se retrouvent dans l’obligation d’avoir recours au ravitaillement de différents aliments, tels que le pain, l’eau minérale, le lait, les boissons et les légumes pour ne pas tomber en panne durant les deux jours de l’Aïd. Il est à préciser que le transport et les boulangers ne sont pas les seuls à faire faux bond aux citoyens, vu que même les épiceries de quartiers baissent leurs rideaux pendant une durée, souvent indéterminée. Les citoyens espèrent donc, sans trop y croire, que les choses soient différentes cette année surtout en ce qui concerne le transport urbain qui reste vraisemblablement le point noir qui caractérise le jour de l’Aïd El Fitr. Elles étaient réquisitionnées lors des dernières élections législatives Les employées des secteurs urbains de l’APC d’Oran réclament leurs dus M. ABBÈS Des employées dans divers secteurs urbains, mobilisées par l’APC d’Oran pour les préparatifs des élections législatives en Mai dernier, se plaignent du fait de n’avoir pas été rémunérées et ce, plus de trois mois après le déroulement de ces élections. Leur représentante indique, en ce sens, que l’APC d’Oran les avait désignées, en janvier dernier, pour s’occuper des préparatifs concernant les élections législatives qui se sont déroulées en Mai dernier. Parmi les tâches assignées à ces employées, il y avait la mise à jour des registres des électeurs, la remise à domicile des cartes de vote et en plus, la sensibilisation des électeurs à l’importance du vote. Cette opération a duré environ 4 mois et ce, jusqu’à la veille des élections qui se sont déroulées le 10 mai dernier. Il faut aussi savoir que ces équipes étaient composées de jeunes filles et jeunes hommes, sauf que ces derniers ont été exemptés de la remise à domicile des cartes de vote. Ainsi, cette même interlocutrice soulignera que ces employées avaient bien accompli la mission qui leur avait été assignée et ce, en dépit des risques encourus lors des visites à domicile. Ces dernières s’étaient en effet déroulées dans des conditions de bouillonnement au sein de certains quartiers dont les habitants n’avaient toujours pas bénéficié de relogement. Et malgré tout cela, ces employées n’ont toujours pas perçu leurs dus. Pourtant d’autres équipes avaient déjà encaissé, à la fin du mois de mai, une première tranche estimée à 48.000 Da et attendent de recevoir une deuxième tranche. Une employée du secteur urbain de Medioni indiquera avoir été désignée, dans le cadre du DAIP, dans l’une des équipes ayant opéré dans les quartiers populaires d’El Hamri, Medioni, Es Salem et Haï El Amir, des quartiers qui connaissaient une effervescence puisque de nombreux habitants avaient été exclus des listes de relogement. Une autre employée affirmera, quant à elle, que le secrétaire général de l’APC d’Oran se réunissait avec les équipes, une fois par semaine et ce, afin de suivre les opérations. Et ce dernier les avait rassurées en leur disant, lors des réunions, qu’elles toucheraient leur dus au dernier centime. Or, plus de trois mois sont passés et la plupart de ces employées n’ont toujours pas perçu leurs dus et attendent désespérément l’intervention du wali d’Oran, quant à la régularisation de leur situation financière. F. SIFI Depuis le début du mois sacré, des centaines de personnes majoritairement constituées de femmes, affluent quotidiennement à la Banque de Développement Local qui propose la formule du prêt sur gages. En effet, ce sont des familles appartenant à la catégorie des moins nantis qui sollicitent des prêts en gageant leur or. Une démarche devenue quasi rituelle pour ces familles dont la majorité dit que l’argent récupéré de ces gages sert à couvrir une partie des dépenses de ce mois sacré, comme la nourriture quotidienne, les préparatifs pour l’Aïd, allant des ingrédients pour gâteaux, aux habits neufs pour les enfants. Et comme si cela ne suffisait pas, ces familles doivent enchaîner quelques jours à peine après l’Aïd, avec la rentrée scolaire et toutes les ORAN PAGE 3 Des familles aux bas revenus gagent leurs bijoux pour faire face aux dépenses de l’Aïd 300 femmes chaque jour devant la BDL, depuis le début Ramadhan SIFI F. L’incendie qui s’est déclenché dans la cité des 1.245 logements dans le quartier Ibn Rochd, ex-HLM, relevant du secteur urbain Es Seddikia à Oran, a failli créer la catastrophe, n’était l’intervention à temps des services de la protection civile qui ont réussi à maîtriser les flammes ayant gagné une décharge publique, située près de la cité des 12 logements appartenant à la CNEP. Cet incendie a provoqué une grande panique parmi les habitants de la cité qui ont aussitôt contacté les services de la protection civile. Ces derniers se sont immédiatement déplacés sur les lieux et ont réussi à freiner les flammes dépenses qui vont avec. Sur ce registre et lors d’une visite effectuée hier aux locaux de la BDL, la salle d’attente était bondée de monde, pour la plupart des femmes, venues avec leurs bijoux afin de les gager et récupérer de quoi joindre les deux bouts en ce mois sacré dont les dépenses décuplent par rapport au reste de l’année. L’une des femmes croisée à la BDL, dira: «Ma famille se compose de 6 membres dont 4 enfants scolarisés et vu la pauvreté, la crise de logement et la précarité de mon salaire, j’ai dû gager mes bijoux pour pouvoir acheter des habits de l’Aïd à mes enfants, préparer les gâteaux et faire ainsi rentrer un peu de joie à la maison.» Une source à la BDL précisera que le nombre de gageurs a sensiblement augmenté, durant la dernière semaine du ramadan, à savoir un flux quotidien de 300 personnes. Les habitants réclament des bacs à ordures et des travaux d’aménagement Un incendie ravage une décharge publique dans la cité des 1.245 logements ex-HLM qui commençaient à se propager. Selon l’un des habitants de la cité, «les ordures déposées d’une manière anarchique ont aussi facilité la propagation des feux.» Il fera savoir que les services de protection civile qui sont arrivés sur les lieux vers 12h00, ont mis plusieurs heures avant de maîtriser entièrement les flammes. Selon les habitants, les raisons de cet incendie reviendraient à la forte canicule ayant sévi à Oran, ces dernières 72 heures ou bien à un acte de négligence. C’est ainsi que les riverains ont appelé les autorités locales à doter leur cité de bacs à ordures et la faire bénéficier des travaux d’aménagement.
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