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N°3883 - JEUDI 16 AOÛT 2012<br />

BELOUZAA ADJILA<br />

Aquelques jours de la<br />

célébration de la fête de<br />

l’Aïd qui aura lieu, soit<br />

samedi ou dimanche, de nombreux<br />

citoyens appréhendent donc<br />

le manque de tran<strong>sport</strong> urbain qui<br />

risque fort d’apparaître ce jour-là.<br />

Habitués à ce que les tran<strong>sport</strong>eurs<br />

désertent les lignes, en ce<br />

jour de fête, les personnes non<br />

véhiculées craignent que le même<br />

refrain ne se réitère cette année encore,<br />

engendrant des contraintes<br />

qui ne sont pas de tout repos.<br />

Malgré les assurances émises<br />

par l’UGCAA, ainsi que la direction<br />

du tran<strong>sport</strong> concernant la<br />

disponibilité du tran<strong>sport</strong> durant<br />

les deux jours fériés de l’Aïd El Fitr,<br />

le citoyen n’est pas dupe et préfère<br />

ne pas se fier à des déclarations qui<br />

se contentent simplement des effets<br />

d’annonce.<br />

«L’année passée, j’ai vraiment<br />

galéré pour trouver un quelconque<br />

moyen de tran<strong>sport</strong>, surtout au<br />

premier jour de l’Aïd. Accompagné<br />

de ma femme et mon fils, je suis<br />

obligé de me déplacer pour aller<br />

voir la famille et cette année encore,<br />

je me vois très bien patientant<br />

de longues heures devant l’arrêt du<br />

bus», dira ce père de famille.<br />

En effet et à chaque Aïd, nombreux<br />

sont les arrêts qui se retrouvent<br />

bondés de personnes,<br />

attendant désespérément n’importe<br />

quel moyen de tran<strong>sport</strong>. Les<br />

citoyens finissent généralement par<br />

se rabattre sur les clandestins qui,<br />

eux aussi, se font désirer durant ces<br />

deux jours fériés.<br />

«Je redoute le jour de l’Aïd à<br />

cause du tran<strong>sport</strong>, car j’en ai déjà<br />

fait les frais par le passé au point où<br />

tout déplacement, ce jour-là, devient<br />

une contrainte. Très peu de<br />

bus et quasiment aucun taxi, c’est<br />

vraiment la galère», dira un autre<br />

citoyen.<br />

L’autre préoccupation des<br />

citoyens est liée à l’ouverture ou<br />

non des différentes boulangeries de<br />

la ville. Là encore le citoyen sait à<br />

quoi s’en tenir, puis qu’il a déjà été<br />

confronté, les années passées au<br />

même problème, celui des<br />

boulangers qui baissent leurs<br />

rideaux, trois jours d’affilée, créant<br />

ainsi une pénurie de pain.<br />

«Le premier jour de l’Aïd, il faut<br />

se lever très tôt pour pouvoir être<br />

servi et avant que les boulangers ne<br />

ferment leur commerce. Mais au<br />

deuxième jour, je vous mets au défi<br />

La Voix de l’Oranie<br />

A la veille de l’Aïd El Fitr<br />

Le citoyen appréhende<br />

le faux bond des moyens<br />

de tran<strong>sport</strong><br />

et des boulangers<br />

de trouver une seule boulangerie<br />

ouverte.<br />

Cela a toujours fonctionné ainsi<br />

et sans qu’aucune sanction ne<br />

tombe. Donc cette année aussi,<br />

nous aurons droit au même scénario»,<br />

dira une dame avant de<br />

poursuivre: «Pour ma part, j’achète<br />

du pain en plus, le dernier jour du<br />

mois de Ramadhan, que je mets au<br />

congélateur. Je n’ai pas le choix, je<br />

prends les devant pour éviter de<br />

sillonner la ville en vain.»<br />

Ainsi, les différents ménages se<br />

retrouvent dans l’obligation d’avoir<br />

recours au ravitaillement de différents<br />

aliments, tels que le pain,<br />

l’eau minérale, le lait, les boissons<br />

et les légumes pour ne pas tomber<br />

en panne durant les deux jours de<br />

l’Aïd. Il est à préciser que le tran<strong>sport</strong><br />

et les boulangers ne sont pas<br />

les seuls à faire faux bond aux<br />

citoyens, vu que même les épiceries<br />

de quartiers baissent leurs rideaux<br />

pendant une durée, souvent indéterminée.<br />

Les citoyens espèrent donc, sans<br />

trop y croire, que les choses soient<br />

différentes cette année surtout en<br />

ce qui concerne le tran<strong>sport</strong> urbain<br />

qui reste vraisemblablement le<br />

point noir qui caractérise le jour de<br />

l’Aïd El Fitr.<br />

Elles étaient réquisitionnées lors des dernières élections législatives<br />

Les employées des secteurs urbains<br />

de l’APC d’Oran réclament leurs dus<br />

M. ABBÈS<br />

Des employées dans divers<br />

secteurs urbains, mobilisées par<br />

l’APC d’Oran pour les préparatifs<br />

des élections législatives en Mai<br />

dernier, se plaignent du fait de<br />

n’avoir pas été rémunérées et ce,<br />

plus de trois mois après le<br />

déroulement de ces élections.<br />

Leur représentante indique, en<br />

ce sens, que l’APC d’Oran les avait<br />

désignées, en janvier dernier,<br />

pour s’occuper des préparatifs<br />

concernant les élections législatives<br />

qui se sont déroulées en Mai<br />

dernier. Parmi les tâches assignées<br />

à ces employées, il y avait la mise<br />

à jour des registres des électeurs,<br />

la remise à domicile des cartes de<br />

vote et en plus, la sensibilisation<br />

des électeurs à l’importance du<br />

vote. Cette opération a duré environ<br />

4 mois et ce, jusqu’à la veille<br />

des élections qui se sont déroulées<br />

le 10 mai dernier. Il faut aussi<br />

savoir que ces équipes étaient<br />

composées de jeunes filles et jeunes<br />

hommes, sauf que ces<br />

derniers ont été exemptés de la<br />

remise à domicile des cartes de<br />

vote.<br />

Ainsi, cette même interlocutrice<br />

soulignera que ces employées<br />

avaient bien accompli la<br />

mission qui leur avait été assignée<br />

et ce, en dépit des risques encourus<br />

lors des visites à domicile. Ces<br />

dernières s’étaient en effet<br />

déroulées dans des conditions de<br />

bouillonnement au sein de certains<br />

quartiers dont les habitants<br />

n’avaient toujours pas bénéficié de<br />

relogement. Et malgré tout cela,<br />

ces employées n’ont toujours pas<br />

perçu leurs dus. Pourtant d’autres<br />

équipes avaient déjà encaissé, à la<br />

fin du mois de mai, une première<br />

tranche estimée à 48.000 Da et attendent<br />

de recevoir une deuxième<br />

tranche.<br />

Une employée du secteur ur-<br />

bain de Medioni indiquera avoir<br />

été désignée, dans le cadre du<br />

DAIP, dans l’une des<br />

équipes ayant opéré dans les<br />

quartiers populaires d’El Hamri,<br />

Medioni, Es Salem et Haï El Amir,<br />

des quartiers qui connaissaient<br />

une effervescence puisque de<br />

nombreux habitants avaient été<br />

exclus des listes de relogement.<br />

Une autre employée affirmera,<br />

quant à elle, que le secrétaire<br />

général de l’APC d’Oran se réunissait<br />

avec les équipes, une fois<br />

par semaine et ce, afin de suivre<br />

les opérations. Et ce dernier les<br />

avait rassurées en leur disant, lors<br />

des réunions, qu’elles toucheraient<br />

leur dus au dernier centime. Or,<br />

plus de trois mois sont passés et la<br />

plupart de ces employées n’ont<br />

toujours pas perçu leurs dus et attendent<br />

désespérément l’intervention<br />

du wali d’Oran, quant à la<br />

régularisation de leur situation financière.<br />

F. SIFI<br />

Depuis le début du mois<br />

sacré, des centaines de personnes<br />

majoritairement constituées<br />

de femmes, affluent<br />

quotidiennement à la Banque<br />

de Développement Local qui<br />

propose la formule du prêt sur<br />

gages. En effet, ce sont des<br />

familles appartenant à la catégorie<br />

des moins nantis qui sollicitent<br />

des prêts en gageant<br />

leur or.<br />

Une démarche devenue<br />

quasi rituelle pour ces familles<br />

dont la majorité dit que l’argent<br />

récupéré de ces gages sert<br />

à couvrir une partie des<br />

dépenses de ce mois sacré,<br />

comme la nourriture quotidienne,<br />

les préparatifs pour l’Aïd,<br />

allant des ingrédients pour<br />

gâteaux, aux habits neufs pour<br />

les enfants. Et comme si cela<br />

ne suffisait pas, ces familles<br />

doivent enchaîner quelques<br />

jours à peine après l’Aïd, avec<br />

la rentrée scolaire et toutes les<br />

ORAN<br />

PAGE 3<br />

Des familles aux bas revenus gagent<br />

leurs bijoux pour faire face aux<br />

dépenses de l’Aïd<br />

300 femmes chaque<br />

jour devant<br />

la BDL, depuis<br />

le début Ramadhan<br />

SIFI F.<br />

L’incendie qui s’est déclenché<br />

dans la cité des 1.245<br />

logements dans le quartier Ibn<br />

Rochd, ex-HLM, relevant du<br />

secteur urbain Es Seddikia à<br />

Oran, a failli créer la catastrophe,<br />

n’était l’intervention à<br />

temps des services de la protection<br />

civile qui ont réussi à<br />

maîtriser les flammes ayant<br />

gagné une décharge publique,<br />

située près de la cité des 12 logements<br />

appartenant à la<br />

CNEP. Cet incendie a provoqué<br />

une grande panique parmi<br />

les habitants de la cité qui ont<br />

aussitôt contacté les services<br />

de la protection civile. Ces<br />

derniers se sont immédiatement<br />

déplacés sur les lieux et<br />

ont réussi à freiner les flammes<br />

dépenses qui vont avec.<br />

Sur ce registre et lors d’une<br />

visite effectuée hier aux locaux<br />

de la BDL, la salle d’attente<br />

était bondée de monde, pour la<br />

plupart des femmes, venues<br />

avec leurs bijoux afin de les<br />

gager et récupérer de quoi<br />

joindre les deux bouts en ce<br />

mois sacré dont les dépenses<br />

décuplent par rapport au reste<br />

de l’année.<br />

L’une des femmes croisée à<br />

la BDL, dira: «Ma famille se<br />

compose de 6 membres dont 4<br />

enfants scolarisés et vu la pauvreté,<br />

la crise de logement et la<br />

précarité de mon salaire, j’ai dû<br />

gager mes bijoux pour pouvoir<br />

acheter des habits de l’Aïd à<br />

mes enfants, préparer les<br />

gâteaux et faire ainsi rentrer<br />

un peu de joie à la maison.»<br />

Une source à la BDL précisera<br />

que le nombre de gageurs a<br />

sensiblement augmenté, durant<br />

la dernière semaine du ramadan,<br />

à savoir un flux<br />

quotidien de 300 personnes.<br />

Les habitants réclament des bacs à ordures<br />

et des travaux d’aménagement<br />

Un incendie ravage<br />

une décharge<br />

publique dans la cité<br />

des 1.245 logements<br />

ex-HLM<br />

qui commençaient à se<br />

propager. Selon l’un des habitants<br />

de la cité, «les ordures déposées<br />

d’une manière<br />

anarchique ont aussi facilité la<br />

propagation des feux.»<br />

Il fera savoir que les services<br />

de protection civile qui<br />

sont arrivés sur les lieux vers<br />

12h00, ont mis plusieurs<br />

heures avant de maîtriser entièrement<br />

les flammes. Selon<br />

les habitants, les raisons de cet<br />

incendie reviendraient à la<br />

forte canicule ayant sévi à<br />

Oran, ces dernières 72 heures<br />

ou bien à un acte de négligence.<br />

C’est ainsi que les<br />

riverains ont appelé les autorités<br />

locales à doter leur cité<br />

de bacs à ordures et la faire<br />

bénéficier des travaux d’aménagement.

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