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interviews with library music producers - Philip Tagg

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28 P <strong>Tagg</strong>: The Mood Music Libraries<br />

un contrat avec l’édition qui leur a donné l’autorisation de presser ces<br />

disques. Si vous n’avez pas cette autorisation vous ne pouvez pas sortir ces<br />

disques.<br />

Mais vous ne faites pas ça en France?<br />

Si. Là on se comprend très bien.<br />

Est-ce que vous avez des génériques écrites pour une autre production<br />

spécifique avant qu’elles fassent partie de votre collection?<br />

Oui, de Morricone, on en a. On a du Claude Bolling aussi, et cette musique<br />

reporte à des films spécifiques.<br />

Bon, je comprends. Dans les catalogues britanniques par contre il me semble<br />

que la plupart des compositions sont originales. Je n’en suis pas certain,<br />

mais je n’ai pas encore entendu parler de contrats avec les compositeur de<br />

musique de film déjà en existence.<br />

Ah non? Nous, on le fait. Mais ici c’est possible de faire de la musique originale<br />

aussi, seulement il y a une énorme différence au point de vue du prix.<br />

C’est-à-dire que celui qui veut faire de la musique originale a besoin d’un<br />

gros budget, mais il a l’assurance d’avoir un morceau qui convient parfaitement.<br />

Dans quelle mesure votre collection consiste-t-elle en morceaux qui sont<br />

faits pour une émission spécifique?<br />

Il y en a très peu, ou ça reste sur bande. Il y en a quelques uns. Il a un<br />

générique de feuilleton télévisé qui existe sur disque chez nous, mais c’est<br />

très rare. À partir du moment où il est pressé sur disque ce n’est plus de la<br />

musique originale parce que… un client va se présenter demain et me dire «<br />

je veux telle ou telle musique » et je penserai à ce morceau qui a été créé<br />

d’une manière originale, mais qui va être utilisé pour autre chose, alors qu’à<br />

l’origine c’était de la musique originale, parce qu’elle a été écrite pour un client,<br />

pour un produit déterminés.<br />

Mais ne trouvez-vous pas que de telle musique se laisse appliquer moins<br />

bien dans votre catalogue quand elle faite exprès pour tel ou tel but spécifique?<br />

Oui, c’est certain, c’est un risque. Non seulement ce risque de ne pas être<br />

tout-à-fait en rapport avec l’image, mais le risque d’entendre le morceau qui<br />

est passé pour telle diapositive sur une autre diapositive.<br />

Vous avez combien de disques 33 tours dans la collection?<br />

Il y en a cent-vingt-deux dans la collection Montparnasse. On a d’autres collections.<br />

Il y a IML… qui comporte sept numéros plus des titres sur bonde<br />

dont il y en a eu au moins une trentaine. Puis il a St Germain-des-Près qui<br />

est rendu à dix-neuf disques et en plus tous les sous-éditeurs, c’est-à-dire<br />

la musique étrangère dont nous sommes les sous-éditeurs.<br />

Pourriez-vous me dire quels disques ou quel type d’ambiance <strong>music</strong>ale sont<br />

les plus utilisés dans votre collection à l’heure actuelle?<br />

Le synthétiseur!<br />

[éclats de rire : voir p. 27]<br />

Quelles fonctions sont les plus fréquentes de votre musique? Je veux dire,<br />

par exemple à la télévision : pour quelle fonction est-ce qu’on emploie la<br />

musique de votre catalogue le plus fréquemment? Ce sont les génériques,<br />

les jingles, les publicités, ou quoi?

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