ExhibitionsChienne de guerre!Les animaux dans laGrande Guerre 1914-18Exposition temporaire, Muséeroyal de l’Armée et d’Histoiremilitaire, Bruxelles22 juin <strong>2009</strong>–21 février 2010Dans le cadre du 90 e anniversaire de la signature destraités de paix, le Musée royal de l’Armée et d’Histoiremilitaire propose en juin <strong>2009</strong> une vaste exposition retraçantl’histoire des animaux dans la Grande Guerre. Malgré ledéveloppement de nouvelles technologies appliquées aucombat, la « première guerre moderne » mobilisa aux côtésdes hommes un nombre considérable d’animaux. Leschevaux servent de monture à la cavalerie et tractent leslourdes pièces d’artillerie sur un terrain boueux et accidentéà travers lequel les automobiles ne passent pas. Trèspolyvalents, les chiens militaires tirent les mitrailleuses,signalent l’approche des troupes ennemies, apportent versl’arrière des informations sur le déroulement desopérations ou repèrent les blessés sur le champ de bataille.Quand les lignes télégraphiques et téléphoniques sont horsd’usage, les pigeons prennent le relais pour la transmissiondes messages. Plus surprenant, les canaris préviennent dela présence de gaz combustible lors du creusement desmines de sape et les grillons, lorsqu’ils arrêtent de chanter,annoncent les attaques au gaz asphyxiant. Leur présencemassive au sein des armées implique de nombreuxmétiers : du travail quotidien des vétérinaires et desmaréchaux ferrants à celui plus insoupçonné d’artisansmilitaires tels que les selliers et les charrons. Outre cesaspects utilitaires, lesanimaux sont de fidèlescompagnons qui permettentaux soldats de tenir, des’accrocher à la vie. Certainsdeviennent la mascotte d’unbataillon ou d’un régiment àlaquelle tous prêtent uneattention particulière car elleles protège de la mauvaisefortune. Parallèlement, lesconditions de vie sur le frontprovoquent la prolifération debêtes nuisibles (rats, poux,puces, mouches, moustiques)qui minent le moral du soldat.La ration alimentaire de plusen plus pauvre en protéine voit l’essor de la célèbre boîte decorned beef ou amène le militaire à voler bétail et volaillepour survivre. En Belgique occupée, les réquisitionsentraînent de graves conséquences sur l’agriculture etl’élevage. La pénurie des produits d’origine animale obligeles Belges à adapter leur menu et à user d’ersatzalimentaires ou encore à modifier la mode vestimentaire.Enfin, l’animal occupe une place prépondérante dansl’histoire des représentations, tant dans les œuvres et lesobjets artisanaux des soldats, que dans la propagande deguerre. Nombre de monuments commémoratifs témoignentencore du rôle essentiel des animaux dans le conflit.Raconter, au travers de l’histoire des animaux, la guerredes hommes, celle des combattants comme celle des civils,voilà le concept de l’exposition. Destinée à un public familial,elle présentera une riche sélection de pièces de collectionen laissant une grande part àl’interactif pour permettre auxjeunes comme aux moins jeunesde découvrir ou redécouvrir laPremière Guerre mondiale sous unangle original et parfois méconnu.Information:www.klm-mra.be +32 2 737 78 0916 MAGAZINE ISSUE <strong>02</strong>
Helmand:Faces of conflictNational War Museum Scotland,Edinburgh Castle27 February <strong>2009</strong>–February 2010Anew exhibition at the National War Museum offers apenetrating insight into a modern conflict. Helmand:Faces of Conflict features photographs by Robert Wilson,war artist with Edinburgh’s 52 Infantry Brigade during theirtime in Helmand province.From faces of weary men returning from three weeks onpatrol to the dusty landscape of their surroundings, Wilsoncaptures the lives of soldiers and civilians with an unflinchingsense of intimacy. His photographs are strikingly differentfrom classic images of warfare, putting a human face on theservicemen and women risking their lives on a daily basis.The Brigade, which has its regional headquarters inEdinburgh, wanted a lasting record of its experience in thetroubled southern Afghan province. The worlds of commercialadvertising and modern warfare are poles apart, soit was a surprise to Robert Wilson when he was approachedby the Brigade. In early 2008 the photographer, who is wellknownfor his marketing campaigns for international brandssuch as Nike and Guinness, found himself boarding an RAFTristar aircraft bound for Afghanistan.52 Brigade were headquartered in Lashkar Gah and dailypatrols were conducted from the FOBs (Forward OperatingBases). It was here that Robert managed to capture hissubjects with penetrating intimacy. His unrivalled access tothe men and women serving in Helmand has produced amemorable photographic collection that erodes the sterileremoteness with which most of us perceive modern warfare.A book of Robert Wilson’s photographs, Helmand, hasbeen acclaimed for its impact and insight into life on thefront line. It will be available from the National War Museumshop, priced £30.National War Museum Scotland opening timesMonday to Sunday 9.30am to 6.00pm (1 Apr to 30 Sep);9.30am to 5pm (1 Oct to 31 Mar)Admission: The exhibition is free with admission toEdinburgh Castle. Castle admission prices are currentlyAdult £11.00, Child £5.50, Concessions £9.00.Further information www.nms.ac.ukISSUE <strong>02</strong> MAGAZINE 17