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On en parle…
Par Laurent Garnier
Ambassadeur de France à Maurice
COP 21
Un Accord
de Paris
ambitieux
et équilibré
L’Accord de Paris sur le
climat, signé le 12 décembre
2015, représente un tournant
car il s’agit du premier pacte
climatique global.
Le ministre de l’Environnement, Raj Dayal et la Présidente de la MCCI, Hélène Echevin, lors de la conférence COP21
Cet accord international
juridiquement contraignant
reconnaît ainsi le principe de
différenciation - c’est-à-dire les
responsabilités différentes des Etats
dans les dégradations passées et
actuelles de l’environnement - mais
ouvre la voie à un renforcement
progressif des engagements de
tous les pays dans des politiques
d’atténuation et d’adaptation
aux changements climatiques.
Il comprend également des
mécanismes de coopération
en matière de financements, de
transferts de technologies et de
renforcement des capacités.
L’Accord de Paris fixe comme
objectif de limiter le réchauffement
« bien en deçà de deux degrés », et
invite à aller plus loin encore pour
limiter le réchauffement à 1,5°C, une
demande forte des pays insulaires et
vulnérables. Il prévoit une réduction
significative des émissions de CO 2
jusqu’à atteindre la neutralité des
émissions produites par l’Homme,
tous gaz confondus, dans la
deuxième partie du XXIe siècle.
Il met en place des cycles de
révision des contributions nationales
(INDC) tous les cinq ans, avec
un principe de progression des
engagements et un encouragement
à une convergence pour les pays en
développement vers des objectifs
de réduction absolue. Ces révisions
doivent permettre de relever
l’ambition collective pour parvenir
effectivement à 1,5 ou 2° (et non
pas 3° comme il résulte de l’addition
actuelle des 187 contributions
publiées avant Paris). Un premier
bilan global quinquennal interviendra
dès 2023.
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