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Foreword

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12/30/2017 <strong>Foreword</strong><br />

à vous, utilisateurs, de noter les erreurs, omissions ou incohérences que vous rencontreriez, de sorte qu'ensemble,<br />

nous puissions améliorer cette base de données et par là même servir notre passion commune.<br />

Les sujets, les mots-clés, les dates et la matière de la NBDC proviennent d'une multitude de livres, de revues, de<br />

coupures de presse ou de documents du constructeur qui ont alimenté depuis 45 ans ma collection de documents se<br />

rapportant aux voitures Cadillac et La Salle. Ils ont été compilés dans ce vaste travail de référence destiné aux<br />

amateurs, collectionneurs et admirateurs des voitures Cadillac et La Salle. Il est destiné en particulier à ceux qui,<br />

comme moi, sont plus intéressés par le style de leurs marques et modèles préférés que par les merveilles<br />

mécaniques qui se cachent sous le capot. Il est aussi destiné à ceux qui écrivent à propos des voitures Cadillac et La<br />

Salle et qui veulent produire des écrits aussi exacts que possible. Enfin, il est destiné à tous les aficionados distraits<br />

de Cadillac et La Salle qui, encore comme moi, ne peuvent jamais se rappeler exactement dans quel livre, quelle<br />

revue ou quel catalogue ils ont vu cette photo de coupé de ville à carrosserie française, ou lu cet article à propos un<br />

"dream-car" Cadillac. Plus spécifiquement, la NBDC est faite pour les nombreux gardiens de ce que mon ami<br />

l'écrivain automobile Roy Schneider appelle l'héritage sacré.<br />

Comment j'ai attrapé le virus<br />

Mon intérêt pour les voitures Cadillac et leur histoire remonte à plus de quarante-cinq ans. J'étais un adolescent<br />

quand les dimensions généreuse et le style flamboyant des voitures américaines en général ont commencé à me<br />

fasciner, surtout comparées aux petites autos ternes de mon enfance oubliée sur la côte ouest industrielle de<br />

l'Ecosse dans l'après-guerre.<br />

Je suis né en 1939. Feu mon père, Jock, épousa maman à Paris en 1937; c'était une beauté française de 19 ans qu'il<br />

avait rencontrée à Vienne où ils étudiaient tous les deux l'allemand. Papa enseignait le français et l'allemand en<br />

Ecosse avant d'être recruté en 1947 comme traducteur pour les toutes jeunes Nations Unies. C'est lui qui m'a<br />

donné l'amour des langues… et des voitures américaines.<br />

En 1947, la famille quitta Balloch, sur les rives du Loch Lomond, pour Genève, en Suisse, siège européen des<br />

Nations Unies. Jusqu'alors, l'unique moyen de transport de papa avait été ses pieds, ainsi qu'un vieux vélo Raleigh<br />

acheté d'occasion quand il était encore jeune étudiant-enseignant en Ecosse. Mais par un matin de printemps 1948<br />

il fut séduit – comme je devais l'être quelque 18 ans plus tard – par une impressionnante voiture américaine sur un<br />

parc de voitures d'occasion de Genève. C'était une décapotable 4 portes Chrysler CB-6 de 1934. Il l'acheta moins<br />

pour la grâce du mouvement de ses ailes et ses phares en obus que pour sa capacité à loger les 7 personnes que<br />

comptait alors notre famille. Papa ne le savait pas à l'époque, mais il venait de s'acheter une voiture rare et<br />

désirable, n'ayant été construite qu'en 450 exemplaires.<br />

Etait-ce les nombreux et plaisants voyages que j'ai effectués sur la banquette arrière de la Chrysler, ou les leçons<br />

de conduite que me donnait en cachette de mon père mon frère aîné André (10 ans) ? Quoi qu'il en soit, cette<br />

voiture américaine de mon enfance a probablement contribué à guider mes choix automobiles par la suite.<br />

En 1952 je retournai étudier en Ecosse à la Dumbarton Academy … en même temps que la légende du sport<br />

automobile Jackie Stewart, né quelques semaines après moi ! Les huit années suivantes furent peuplées de<br />

tentatives pour faire mon éducation à l'écossaise. Mais je me rappelle surtout les vacances d'été et d'hiver passées<br />

en famille en Suisse. C'était pendant l'un de ces congés, à Noël 1955, que je tombai sur "ma" première Cadillac.<br />

Elle était là, du haut de ses deux tonnes, une "Sedan de Ville" année 1956 bordeaux décrite dans une publicité de<br />

magazine toute en couleurs. Elle stationnait dans une allée enneigée en face d'un porche éclairé, quelque part en<br />

banlieue. A l'intérieur, sous le sapin de Noël, papa tendait à maman les clés de la nouvelle Cadillac. La publicité<br />

disait : "le Noël qu'ils n'oublieront jamais". J'ai toujours la publicité originale (voir photo) … et quelque 2000<br />

autres accumulées pendant les 45 années qui ont suivi.<br />

C'est six mois plus tard, en juin 1956, que j'ai voyagé à bord d'une Cadillac pour la première fois. C'était une<br />

berline "Sixty Special" noire de 1949 appartenant à l'ambassadeur des Etats-Unis aux Nations-Unies. Son fils la lui<br />

empruntait parfois pour amener notre bande de jeunes à des soirées mémorables au bord du lac. Je me souviens<br />

avoir été fasciné par le confort de cette voiture, ses performances et les commodités qu'elle offrait à ses passagers<br />

bien au-delà du nécessaire. Je me souviens aussi avoir ... [traduction malheureusement interrompue, faute de<br />

temps !] ...<br />

https://www.newcadillacdatabase.org/static/CDB/Dbas_txt/<strong>Foreword</strong>.htm 36/36

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