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Dossier Visite au Centre de Secours de Baccarat
La population est satisfaite de leurs services.
Ils sont les premiers qu’on appelle en cas
de problème, et pourtant très discrets, ils
font très peu parler d’eux ... ce sont les
pompiers.
Josette Renaux, a souhaité que sa première
visite officielle soit celle du Centre de
Secours de Baccarat. Ainsi le Maire et son
équipe ont été reçus à la caserne bachamoise
par le colonel Modéré, le commandant
Sauvageot et le lieutenant Mougeot.
Visite très instructive. Voici la présentation
du seul service public qui fonctionne grâce
aux volontaires et à leur sens du civisme.
Un peu d’histoire
Pendant plus d’un siècle, la commune a été incontestablement
l’échelon administratif adéquat pour organiser les
secours en cas de sinistre. A partir des années 60, la gestion
des corps de sapeurs-pompiers est rendue possible par des
structures regroupant des communes dénommées les EPCI
(Etablissement Public de Coopération Intercommunal).
Cependant, à partir des années 70, ce cadre s’est avéré
inadapté. On choisit alors de départementaliser les services
de secours. La loi du 3 mai 1996 transfère les moyens
humains et matériels sur le Service Départemental
d’Incendie et de Secours (SDIS).
Le SDIS est alors chargé d’animer et coordonner
l’ensemble des Centres d’Incendie de Secours. Financé
par le conseil général, les communes et communautés de
communes, le SDIS est présidé par un Conseiller Général.
En Meurthe et Moselle, le SDIS 54 est composé d’un corps
départemental de sapeurs-pompiers (485 sapeurs-pompiers
professionnels et 2500 sapeurs-pompiers volontaires)
répartis dans 77 casernements. Ceux-ci réalisent en
moyenne 36000 interventions par an.
Rappelons que c’est le Maire qui est responsable de la
sécurité de ses administrés et qu’il est ainsi « directeur
des opérations de secours ». Pour l’aider dans cette
tâche, il dispose d’un technicien qui n’est autre que le
chef du centre de secours. Les pompiers sont donc une
« Force de secours » à sa disposition.
La départementalisation n’incluant pas forcément la
disparition des petites unités implantées dans les communes,
les structures les plus actives ont été maintenues.
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Le Centre de secours de Baccarat
Il a pour missions :
- la prévention et la lutte contre les incendies,
- la protection des individus et des biens avec le
secours aux accidentés et de manière générale le secours
d’urgence auprès de la population.
- Il participe à l’évaluation et la prévention des
risques technologiques (accidents de transports de
matériaux dangereux, déchets radiologiques …) et
naturels (inondations, tempêtes…)
De manière générale, il intervient avec des moyens
adaptés dès lors qu’un sinistre se produit.
Historiquement, Baccarat est rattaché à 4 centres de
première intervention : Azerailles, Bertrichamps,
Chenevières et Thiaville qui eux ne possèdent qu’un
seul véhicule d’intervention polyvalent (Fourgon d’Incendie
Léger). Les pompiers sont les pionniers de l’intercommunalité
puisqu’ils interviennent sur tout le canton et
bien au delà lors de demande de renfort.
32 pompiers (dont 4 ou 5 femmes), tous volontaires
sont rattachés à la caserne bachamoise située avenue
de Lachapelle. Ils sont placés sous le commandement
du lieutenant Mougeot, chef de centre.
Tous ont pris l’engagement, en plus de leur activité
professionnelle, de consacrer une partie de leur temps à
assurer la sécurité des habitants. C’est une activité très
prenante (tant au niveau du temps passé en intervention
qu’en formations obligatoires (40 heures minimum par
an + 40 h pour ceux qui ont une spécialité).
Aucune garde n’est réalisée à la caserne, mais tous les
pompiers sont équipés d’un BIP et sont appelés
lorsqu’ils sont de permanence.
En moins de 7 minutes, ils doivent être équipés et prêts
à sortir de la caserne. Ils sont parfois affectés à un
véhicule particulier (selon le grade ou la formation
reçue à la conduite d’engins spéciaux).
Leur tenue complète peut peser jusqu’à 20 Kilos, (équipement
feu + appareil respiratoire) d’où la nécessité
d’une bonne condition physique.