Le haut elfique pour les débutants - Free
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510 Sac de Gondolin par une armée d’Orques, de Balrogs et de dragons.<br />
HED, p. 27<br />
On retrouve ici une interprétation silencieuse de la « théorie globale » d’Édouard, qui exploite le<br />
conte de la chute de Gondolin issu de la première version de l’univers de Tolkien dans <strong>Le</strong> livre des<br />
contes perdus.<br />
Il est intéressant de constater qu’Édouard affirme bel et bien qu’une « armée d’Orques, de Balrogs<br />
et de dragons » a mis à sac la cité de Gondolin, tandis que dans son précédent ouvrage, il possède un<br />
avis différent sur ces nombreux Balrogs :<br />
<strong>Le</strong>s centaines de Balrogs attaquant Gondolin dans la traduction du Livre des contes perdus (alors qu’il<br />
n’a existé que trois, tout au plus sept Balrogs, d’après une scolie des « Anna<strong>les</strong> d’Aman », publiées dans<br />
Morgoth’s Ring, p. 80) <strong>pour</strong>rait être due à une exagération épique d’Eriol, le conteur, ou à l’erreur d’un<br />
copiste de la Terre du Milieu qui confondit dans un manuscrit ancien <strong>les</strong> mots Balrog et Boldog.<br />
EdE, p. 7<br />
I er Renaissance de l’usage du quenya dans le Royaume-Réuni sous l’impulsion du roi E<strong>les</strong>sar<br />
d’Édouard.<br />
Telcontar et de la reine Arwen Undómiel, fille d’Elrond le Demi-Elfe. Mais après cette trop<br />
brève période, <strong>les</strong> textes <strong>elfique</strong>s seront de plus en plus corrompus. C’est le début de l’époque<br />
du bas quenya.<br />
HED, p. 29<br />
La « renaissance », et la « corruption » ainsi que l’apparition du « bas quenya » sont des inventions<br />
8. <strong>Le</strong> choix des mots<br />
Mais le corpus des textes écrits en langues <strong>elfique</strong>s n’est pas homogène. […] Notre corpus n’est pas non<br />
plus fini. […] Dans notre cas, nous devons prendre en compte trois principes : le corpus des langues<br />
<strong>elfique</strong>s doit être homogène, synchronique et fini.<br />
HED, p. 29<br />
Comme l’indique Édouard, le corpus des langues <strong>elfique</strong>s n’est pas homogène. Car, s’il est<br />
considéré dans son ensemble (i.e. sur l’ensemble de la vie de leur créateur), il est composé d’une<br />
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