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Le haut elfique pour les débutants - Free

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Dès lors, l'étymologie devient bien moins « incertaine ».<br />

ASSANT / ASSINT / ASSUNT / ENDUNT : Édouard fournit la référence « MS mT/3/8/2 » <strong>pour</strong> ces<br />

quatre entrées, ce qui <strong>pour</strong>rait laisser à penser au lecteur que ces termes sont inédits. Il n’en est rien<br />

puisque ces termes ont déjà été publiés dans le VT36 (cf. couverture et p. 8). Là encore, Édouard adopte<br />

une attitude irrespectueuse et antiacadémique en cachant au lecteur l’existence d’un ouvrage traitant de<br />

cette entrée.<br />

Page 161 : sur cette page, Édouard indique que l’illustration du bas est une « [r]econstitution<br />

d’après un dessin original. ». <strong>Le</strong> dessin en question est celui fait par Tolkien et reproduit dans la lettre<br />

n°211 32 .<br />

CALIMMACIL : la note en fin d’entrée (« l’épée magique était considrée [sic] comme un<br />

« être ». ») est une invention d’Édouard. Elle réapparaît dans plusieurs autres entrées.<br />

CAMILLO : Édouard note qu’il s’agit d’ « une espèce « magique » et lumineuse de pavot<br />

(Papaver) particulière aux jardins du dieu Lórien à Valinor … ». Il reprend <strong>les</strong> éléments issus de ce<br />

passage du LCP :<br />

Là poussèrent aussi <strong>les</strong> coquelicots qui rougeoyaient dans le crépuscule, et ceux-là <strong>les</strong> Dieux <strong>les</strong><br />

nommaient fumellar, <strong>les</strong> fleurs du sommeil – et Lórien en usa grandement <strong>pour</strong> ses sortilèges.<br />

LCP, p. 92<br />

Des coquelicots « qui rougeoyaient » (angl. « glowing redly ») sont-ils « lumineux » ? C’est loin<br />

d’être une évidence : beaucoup de choses sont susceptib<strong>les</strong> de rougeoyer « dans le crépuscule » sans<br />

<strong>pour</strong> autant être « lumineuses » (i.e. émettre leur propre lumière).<br />

Ces coquelicots sont-ils « une espèce « magique » » ? Là encore, c’est loin d’être une évidence : le<br />

fait qu’ils émettent ou non leur propre lumière vient d’être abordé. <strong>Le</strong> fait que Lórien en « usa<br />

grandement <strong>pour</strong> ses sortilèges » ne signifie absolument pas qu’il s’agit de plantes « magiques ».<br />

Enfin, le fait que cette espèce soit « particulière aux jardins du dieu Lórien » n’est précisé nulle<br />

part. Là encore, il s’agit d’une invention d’Édouard.<br />

CENDELE : dans la glose de cette entrée : «visage [qui observe avec attention] », la remarque<br />

entre crochets et en italique est une invention d’Édouard.<br />

CIRYATUR : Édouard note que : « c’était peut-être aussi le plus <strong>haut</strong> grade dans la marine<br />

númenoréenne : ≈ amiral. ». Il s’agit d’une interprétation très discutable, de même teneur que l’idée<br />

d’Édouard selon laquelle sangahyando serait un terme poétique <strong>pour</strong> désigner une épée. A son crédit,<br />

on notera tout de même le passage « l’amiral númenóréen Ciryatur » présent dans CLI, ainsi que<br />

l’étymologie du terme amiral, issu de l’arabe ’amīr al-baḥr « prince de la mer ».<br />

CUCUA : Édouard note que : « l’étymon E.C. *kukūwā devait désigner plus spécifiquement le<br />

pigeon biset. ». L’étymon E.C. *kukūwā est simplement glosé angl. « dove », autrement dit fr.<br />

32 The <strong>Le</strong>tters of J.R.R. Tolkien p. 281, lettres p. 396.<br />

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