Proposition de projet - PNUD
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<strong>Proposition</strong> <strong>de</strong> <strong>projet</strong> <strong>de</strong> sauvegar<strong>de</strong> <strong>de</strong>s OASIS Secteur Guelmim-Assa-Tata /ADPS/<strong>PNUD</strong><br />
production animale concerne essentiellement l'élevage extensif hors palmeraie, mais un<br />
élevage d'ovins et <strong>de</strong> bovins (races locales comme le D'man) en stabulation fixe existe<br />
dans certaines oasis. Des ruchers sont exploités dans les secteurs oasiens à partir d'une<br />
espèce saharienne (Apis mellifeca sahariensis) très réputée.<br />
53. Pour les oasis du sud <strong>de</strong> la Zone Guelmim-Assa, l’agriculture y est fortement en déclin,<br />
sinon presque totalement abandonnée pour ceux <strong>de</strong> Assa et Zag, où peut subsister<br />
quelques efforts individuels pour maintenir <strong>de</strong>s parcelles à usages domestiques, <strong>de</strong> luzerne<br />
essentiellement, et quelques très rares plantations <strong>de</strong> palmier dattiers ne produisant pas <strong>de</strong><br />
qualité, et étant vite contaminées par le bayoud qui règne sur la quasi-totalité <strong>de</strong> l’espace<br />
oasien.<br />
54. L'Etat marocain ayant engagé ces <strong>de</strong>rnières années <strong>de</strong> très gros efforts d'aménagement et<br />
d'équipement <strong>de</strong>s zones sud, les oasis du Secteur Guelmim-Assa-Tata bénéficient d'un<br />
réseau routier développé et goudronné, d'une électrification à 90%, d'adduction d'eau<br />
potable, et d'un réseau téléphonique (dont ADSL Internet !) jusque dans les centres<br />
oasiens les plus éloignés.<br />
55. L'ensemble <strong>de</strong>s oasis marocaines héberge près <strong>de</strong> 5% <strong>de</strong> la population nationale, et celles<br />
du Bassin <strong>de</strong> Tata-Akka plus Foum Zguid atteignaient 100.000 personnes en 1994. Le<br />
taux d'accroissement moyen est <strong>de</strong> 1,9 mais inégalement réparti entre urbain (+4%) et<br />
rural (1%). Il importe <strong>de</strong> noter que cette croissance moyenne dissimule en fait une très<br />
forte émigration, et même un exo<strong>de</strong> croissant pour certaines communes rurales touchées<br />
par la dégradation <strong>de</strong>s palmeraies. Logiquement la population est concentrée autour <strong>de</strong>s<br />
cours d'eau, et <strong>de</strong>s sites urbains tous bien entendu attenant à une palmeraie. Cette<br />
concentration entraîne bien entendu <strong>de</strong>s <strong>de</strong>nsités exceptionnelles, mais qui reste pour la<br />
région Guelmim-Assa-Tata dans <strong>de</strong>s valeurs inférieures à la moyenne oasienne<br />
marocaine, avec 30 Habitants au km² d'espace exclusivement oasien. Cette population<br />
oasienne est jeune (40% dans la tranche 0-14ans) dépassant <strong>de</strong> loin la moyenne<br />
marocaine, car le taux <strong>de</strong> natalité y reste très élevé (ISF <strong>de</strong> 5,0 pour Akka-Tata contre 3,2<br />
pour la moyenne nationale).<br />
C.2 - PROBLEMATIQUES ET MENACES<br />
56. Si dans tous les cas (comme pour les autres oasis marocaines) on se trouve dans <strong>de</strong>s<br />
contexte oasien, aujourd’hui altérés aussi bien sur le plan environnemental que social et<br />
économique, il faut distinguer entre les oasis <strong>de</strong> la Zone <strong>de</strong> Guelmim-Assa retenus pour<br />
ce <strong>projet</strong> : Taghjijt, Asrir, Assa et Zag, et ceux <strong>de</strong> la Province <strong>de</strong> Tata : Foum Zguid, Tata,<br />
Akka et Foum el Hsin, qui ne présentent pas les mêmes situations et ne font pas face aux<br />
mêmes menaces. Dans la Province <strong>de</strong> Guelmim, les oasis n’ont pas subi <strong>de</strong>s pertes <strong>de</strong><br />
surfaces et <strong>de</strong>s phénomènes <strong>de</strong> désertification importanst comme on le constate dans la<br />
Province <strong>de</strong> Tata, la ressource hydrique n’étant pas en déficit. Ils offrent par contre une<br />
plus gran<strong>de</strong> sensibilité à la maladie du bayoud.<br />
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