Appendices, bibliographie, table des matières
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Modèle <strong>des</strong> bâtonnets durs<br />
ce qui donne<br />
βP<br />
ρ =<br />
1<br />
1 − σρ<br />
où ρ = N/L.<br />
Le potentiel chimique d’excès est donné par la relation<br />
(C.7)<br />
exp(−βµex) = (1 − ρ) exp(− ρ<br />
). (C.8)<br />
1 − ρ<br />
Les fonctions de corrélation peuvent également être calculées analytiquement.<br />
C.2 Modèle du parking<br />
L’addition séquentielle aléatoire est un processus stochastique où <strong>des</strong> particules<br />
dures sont ajoutées séquentiellement dans un espace de dimension D à <strong>des</strong><br />
positions aléatoires en respectant les conditions qu’aucune nouvelle particule ne<br />
doit recouvrir une particule déjà insérée et qu’une fois insérées, les particules<br />
sont immobiles.<br />
La version unidimensionnelle du modèle est connue sous le nom du problème<br />
du parking et a été introduite par un mathématicien hongrois, A. Rényi, en 1963.<br />
Des bâtonnets durs de longueur σ sont jetés aléatoirement et séquentiellement<br />
sur une ligne en respectant les conditions ci-<strong>des</strong>sus. Si ρ(t) représente<br />
la densité de particules sur la ligne à l’instant t, la cinétique du processus est<br />
gouvernée par l’équation maîtresse suivante :<br />
∂ρ(t)<br />
∂t = kaΦ(t), (C.9)<br />
où ka est une constante de vitesse par unité de longueur (qui l’on peut choisir<br />
égale à l’unité en changeant l’unité de temps) et Φ(t), qui est la probabilité<br />
d’insertion à l’instant t, est aussi la fraction de la ligne disponible pour l’insertion<br />
d’une nouvelle particule à t. Le diamètre <strong>des</strong> particules est choisi comme unité<br />
de longueur.<br />
Il est utile d’introduire la fonction de distribution <strong>des</strong> intervalles G(h, t),<br />
qui est définie telle que G(h, t)dh représente la densité de vi<strong>des</strong> de longueurs<br />
comprises entre h and h + dh à l’instant t. Pour un intervalle de longueur h, le<br />
vide disponible pour insérer une nouvelle particule est h − 1, et en conséquence<br />
la fraction de la ligne disponible Φ(t) est simplement la somme de (h − σ) sur<br />
l’ensemble <strong>des</strong> intervalles disponibles, i.e. G(h, t) :<br />
Φ(t) =<br />
∞<br />
σ<br />
dh(h − 1)G(h, t). (C.10)<br />
Comme chaque intervalle correspond à une particule, la densité de particules<br />
ρ(t) s’exprime comme<br />
ρ(t) =<br />
∞<br />
0<br />
dhG(h, t), (C.11)<br />
tandis que la fraction de la ligne non recouverte est reliée à G(h, t) par la relation<br />
1 − ρ(t) =<br />
∞<br />
0<br />
114<br />
dhhG(h, t). (C.12)