télécharger les témoignages qui nous sont parvenus (pdf - Sophia

Geneviève Warland
Chère Françoise,
Malgré une vie bien remplie et riche de reconnaissances, tu es partie trop vite: j'ai défendu ma thèse de
doctorat en dépit de nombreuses embuches. Tu ne le sais pas.... Ou pas encore.... Et je ne lâcherai pas
ce combat du quotidien pour la cause des femmes comme pour plus de justice ...
Affectueusement
Geneviève
Ilana Löwy
Françoise a été une philosophe féministe d'une très grande originalité. Elle a stimulé les générations
des chercheuses et des militantes. Elle avait aussi une très grande curiosité et joie de vivre. Elle va nous
manquer énormément.
Irène Corradin
Au revoir à la philosophe féministe Françoise Collin,
Nous aimions en elle la pétillance de l’esprit et de l’intelligence, la générosité, l’humilité de cette
grande dame, des convictions et un questionnement constants…
Elle était à nos côtés le 8 Octobre 2011 à Toulouse, pour le Colloque Solidarité Femmes et pour
fêter les 30 ans de l’Apiaf
Elle a retardé son départ pour être présente lors de l’inauguration de la Cour MF Brive…
Merci pour tout ce qu’elle nous a donné
La création des cahiers du Grif, les rencontres à Bruxelles, à Paris ou à Toulouse nous ont enrichies et
permis d’avancer… Ses livres et ses articles continueront à nous accompagner…
Merci Françoise !
Toulouse, le 12septembre 2012
pour le Collectif Midi-Pyrénées pour les droits des femmes
Irène C.
Irène Kaufer
J'ai eu la chance de la retrouver, trente ans après le feu des années 70, pour de longs entretiens qui ont
abouti au livre "Parcours Féministe". On se revoyait à chacun de mes voyages à Paris, avec ma
compagne qu'elle avait prise en amitié, ou avec d'autres amies. Derrière la philosophe, derrière la
féministe, nous avons pu découvrir une femme chaleureuse, drôle, disponible, curieuse de tout. Envie
de la remercier ici une dernière fois pour tous ces moments.
Isabelle Krier
J'apprends avec une peine immense le décès de Françoise Collin, grande philosophe, spécialiste de
Derrida et de Hannah Arendt, grande écrivaine et féministe. C'est par elle et son ouvrage Les Femmes
de Platon à Derrida que j'ai pris conscience de l'importance de la question de la différence des sexes
dans le corpus des philosophes, question souvent occultée par l'appareil critique universitaire. C'est
dans son prolongement, en m'inscrivant résolument dans son héritage intellectuel que j'ai entrepris ma
thèse de doctorat de philosophie sur Montaigne et son approche sceptique de la différence des sexes
dans les Essais. Le féminisme de Françoise Collin refusant l'essentialisme tout comme l'idée d'une
construction strictement sociale de la différence des sexes était complexe et nuancé, aporétique. Il
évitait toujours les clivages simplificateurs. Ma rencontre avec Françoise Collin que j'ai invitée au
Maroc avec le soutien de l'Ambassade de France est pour moi inoubliable. Elle a donné lieu à un
collectif auquel Françoise Collin a collaboré intitulé Le Féminin en miroir. Quand je revenais à Paris
de mes séjours au Maroc puis en Egypte, c'est avec la même hospitalité et chaleur humaine que cette
grande dame me recevait et nos conversations étaient toujours aussi passionnantes. Elle me faisait part
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