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Un taximan déplumé

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(www.ani.mr)<br />

Journal Indépendant d’Informations et d’Analyses - Deux éditions Arabe et Française<br />

N° 1925 DU JEUDI 25 FÉVRIER 2010<br />

charge en électricité?<br />

<strong>Un</strong> <strong>taximan</strong> <strong>déplumé</strong><br />

PAGE 2<br />

Le Point<br />

DU COLONEL M'BARECK<br />

Pour une Mauritanie<br />

qui vient!<br />

PAGE 3<br />

PAGE 2<br />

Fondateur :<br />

Cheikhna Ould Nenni<br />

Site web<br />

http://www.ani.mr<br />

E-mail: nouakchottinfo@yahoo.fr<br />

16ÈME ANNÉE<br />

N° 1925<br />

Prix: 100 UM Etranger: 1 Euro - 1 US$<br />

Directeur Commercial:<br />

633 34 69 / 654 40 43<br />

Le Marché Capitale à la veille de la fête:<br />

Tout y est, sauf … l’argent.<br />

Conférence de presse de L’UPR:<br />

“Le discours de<br />

Ould Daddah ne<br />

correspond à<br />

aucune réalité”<br />

Les dispensaires des Moughataa de Nouakchott:<br />

L’Etat se décharge-t-il<br />

de leur prise en<br />

LIRE PAGE 3


2<br />

Le coup de massue :<br />

"Fiche de dégroupage"<br />

"La SOMELEC vous<br />

informe qu'à la suite de la<br />

note N°…….du…../…./….,<br />

transmise par la Direction<br />

Générale du Budget et des<br />

Comptes, votre point de<br />

livraison ne bénéficie plus<br />

de la Prise en Change en<br />

Electricité, à compter de<br />

l'index du compteur ci-dessus<br />

: N° Compteur : ….Index<br />

… Date 06/02/2010".<br />

C'est ainsi qu'est libellée la<br />

"Fiche de dégroupage" que<br />

la DTC de la SOMELEC a<br />

faite parvenir aux médecins<br />

chefs des dispensaires<br />

de nombre de<br />

Moughataa de Nouakchott.<br />

Et, joignant le geste à la<br />

parole, les agents de la<br />

société, après avoir déposé<br />

le courrier chez le<br />

"client" qui l'a déchargé,<br />

ont relevé les compteurs.<br />

Non seulement l'information<br />

est tombée comme<br />

un coup de massue sur la<br />

tête des médecins chefs<br />

des dispensaires de ces<br />

Moughataa de Nouakchott,<br />

mais le personnel de ces<br />

structures sanitaires voire<br />

les malades et leurs<br />

accompagnateurs continuent,<br />

jusqu'à présent, à<br />

jaser sur ladite information.<br />

La SOMELEC réagit<br />

Pour ceux qui auraient<br />

cru à une mauvaise blague<br />

de la part d'un agent de la<br />

SOMELEC, le responsable<br />

de la lutte contre les pertes<br />

non techniques communément<br />

appelée la<br />

"fraude", M. Mokhtar Ould<br />

Teiss rassure: "Depuis le<br />

début de ce mois de février<br />

2010, l'Etat nous a fait parvenir<br />

une lettre dans<br />

laquelle, il nous a informé<br />

qu'il ne prendra plus la facture<br />

d'électricité de certaines<br />

personnes, ni des<br />

entreprises et structures<br />

étatiques".<br />

NATION<br />

De ce fait, a-t-il, précisé,<br />

"nous avons recensé toutes<br />

les adresses qui<br />

étaient prises en charge<br />

par le budget pour leur<br />

signifier la nouvelle donne y<br />

compris les dispensaires.<br />

C'est à dire qu'à compter<br />

du 06 février 2010, ils ne<br />

bénéficient plus de la prise<br />

en charge en électricité".<br />

Fort de ces informations,<br />

le reporter de<br />

Nouakchott Info s'est<br />

rendu au Centre<br />

Hospitalier National, qui<br />

est classé "structure autonome".<br />

Selon les informations<br />

recueillies sur place,<br />

"l'hôpital national", comme<br />

il a toujours été appelé,<br />

n'est pas concerné par<br />

cette décision qui frappe<br />

de plein fouet les centres<br />

La société EDTF Mauritanie cherche des représentants(es)<br />

commerciaux âgés(es) de 25 à 40 ans.<br />

Taux de commissions très intéressant.<br />

Faire parvenir CV à l’adresse suivante:<br />

E.D.T.F. BP.806<br />

de santé des communes.<br />

D'après des sources<br />

proches du dispensaire<br />

d'Arafat, le dispensaire de<br />

la Moughataa d'Arafatt<br />

aurait reçu l'information,<br />

deux jours avant les autres<br />

dispensaires des autres<br />

communes de la capitale.<br />

Mais il n'en crut pas ses<br />

oreilles, croyant qu'il s'agit<br />

d'une "erreur d'information",<br />

visant particulièrement<br />

leur centre de santé.<br />

Deux jours plus tard, la<br />

"mauvaise nouvelle" était<br />

confirmée par le centre<br />

SOMELEC de leur<br />

Moughataâ.<br />

A El Mina, l'information<br />

n'est guère mieux appréciée:<br />

"Nous avons trop de<br />

machines qui fonctionnent<br />

à partir de l'électricité. Il<br />

serait, pour nous, très difficile<br />

de faire face à la facture<br />

d'électricité. Je ne vois<br />

pas le dispensaire assumer<br />

sa charge d'électricité",<br />

nous dira-t-on.<br />

Des avis partagés<br />

Pour certains, comme<br />

cet ancien militaire, la<br />

prise en charge de la facture<br />

d'électricité des dispensaires<br />

par leur ministère<br />

de tutelle est une "très<br />

bonne chose car, désormais,<br />

ils pourront avoir un<br />

œil vigilant sur leur<br />

consommation". Il soutient:<br />

"En Mauritanie, nos compatriotes<br />

voient, à travers<br />

l'Etat, les anciens colonisateurs.<br />

Cela les pousse à ne<br />

pas accorder de respect à<br />

Nouakchott Info Quotidien N° 1925 du 25 février 2010<br />

NOUAKCHOTT INFO<br />

QUOTIDIEN N° 1925 DU JEUDI 25 FÉVRIER 2010<br />

Les dispensaires des Moughataa de Nouakchott:<br />

L’Etat se décharge-t-il de leur<br />

prise en charge en électricité?<br />

Depuis le 06 février 2010, le temps<br />

semble être suspendu au-dessus<br />

des médecins chefs des dispensaires<br />

de nombre de Moughataâ<br />

de Nouakchott, qui viennent d'apprendre la<br />

non prise en charge en électricité de leurs<br />

centres de santé. <strong>Un</strong>e démission des autorités<br />

publiques qui ne fait pas que des malheureux,<br />

surtout quant on sait que ce sont les<br />

populations des quartiers déshérités et surpeuplés<br />

par les gazras qui en font les frais.<br />

Nouakchott info a fait un tour pour voir et<br />

savoir …<br />

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NB : Cette offre est valable jusqu’au 5 mars 2010.<br />

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la Chose Publique". Ce que<br />

dément, le malade<br />

Ethmane Ould Taleb: "Je ne<br />

crois pas qu'une décision<br />

étatique doit, de cette<br />

manière, être interprétée.<br />

Cette année, nous fêtons<br />

les 50 ans de notre accession<br />

à la souveraineté<br />

internationale. De 1960 à<br />

nos jours, la Mauritanie a<br />

fait son petit bonhomme de<br />

chemin. Maintenant, je<br />

trouve très déplacer de<br />

voir les anciens colons à<br />

travers l'Etat". Et de préciser<br />

: "Je crois que l'Etat est<br />

en train de fuir sa responsabilité<br />

sanitaire vis-à-vis<br />

des citoyens mauritaniens.<br />

Depuis belle lurette, plusieurs<br />

régimes se sont<br />

succédés, mais l'Etat a toujours<br />

pris en charge la facturation<br />

d'électricité des<br />

dispensaires des<br />

Moughataa de Nouakchott.<br />

Pourquoi il s'en décharge<br />

maintenant?!".<br />

Cependant dans la cour<br />

des dispensaires, certains<br />

malades croient, qu'ils<br />

seront dès à présent plonger<br />

dans le noir et commencent<br />

déjà à se lamenter<br />

de cette décision étatique:<br />

"les autorités<br />

publiques ne doivent jamais<br />

laisser la prise en charge<br />

de l'électricité aux responsables<br />

des dispensaires. Il<br />

doit reprendre sa responsabilité,<br />

c'est à dire continuer<br />

à payer la " facturation<br />

des dispensaires des<br />

Moughataâ".<br />

CAMARA MAMADY<br />

1925<br />

<strong>Un</strong> <strong>taximan</strong><br />

<strong>déplumé</strong><br />

AH est un chauffeur de<br />

taxi modèle qui travaille<br />

entre 6 heures<br />

du matin et 21 heures<br />

du soir. Cet horaire lui permet à<br />

la fois de pouvoir collecter le versement<br />

quotidien exigé par son<br />

patron ainsi que le prix du carburant<br />

en plus de la dépense quotidienne<br />

de sa propre faille.<br />

Il y’a quelques jours, pendant<br />

qu’il faisait ses première navette<br />

Tensoueilim -marché capitale, il a<br />

été abordé par un homme qui lui<br />

a proposé de louer ses services<br />

pendant la journée à 15 000<br />

UM car il est entrain de préparer<br />

une cérémonie de mariage, “c’est<br />

une occasion d’or” pense le <strong>taximan</strong><br />

car il n’a jamais collecté plus<br />

de 8 000 UM par jour, il s’est<br />

mis d’accord avec le client et les<br />

courses ont commencé.<br />

Le taxi fit plusieurs aller et<br />

retour à travers les différents<br />

quartier de la ville, une fois, il lui a<br />

ordonné d’arrêter devant une<br />

belle villa du carrefour oui le<br />

client descendu passer un<br />

moment une fois qu’il est remonté<br />

l l’informe que c’est son domicile,<br />

un peu plus tard, le client est<br />

descendu dans une boutique<br />

pour passer un bout de temps et<br />

revenir, "s’il te plait, l’argent que<br />

j’ai avec moi a été tous dépensé<br />

et il me manque 3000um pour<br />

compléter mes achat, prêtes les<br />

moi, comme ça je te paierai globalement",<br />

le <strong>taximan</strong> lui passe<br />

3000 UM qu’il avait en poche, il<br />

est reparti à l’intérieur de la boutique<br />

avant de revenir sans<br />

emmener, “tu n’a pas finalement<br />

fait tes achats” interroge le <strong>taximan</strong><br />

qui regrette d’avoir prêté<br />

son argent.<br />

“Non, mais j’ai confié mes articles,<br />

à un ami au marché qui va<br />

me les emmener à la maison”<br />

vers 10 heures, le taxi s’arrête<br />

devant le marché El Ezhar du carrefour<br />

Tensoueilim, le client y est<br />

entrée pour ne plus réapparaître,<br />

une heure plus tard,le <strong>taximan</strong><br />

est venue chercher son client<br />

dont il n’a pu retrouver aucune<br />

trace, rassuré par le fait de<br />

connaître son domicile, il s’y est<br />

rendu aussitôt, les occupants de<br />

la maison l’informent que personnes<br />

parmi eux n’a loué ses services,<br />

lorsqu’il, leurs a décrit celui<br />

qu’il a emmené chez eux, ils lui<br />

ont répondu qu’il s’agit d’un<br />

inconnu qui est venu chercher<br />

une famille qu’ils ne connaissent<br />

pas, le pauvre <strong>taximan</strong> s’en va en<br />

se mordant les doigts de regret.<br />

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3<br />

<strong>Un</strong>e fête affectée par la<br />

crise<br />

A en croire les différents<br />

commerçants interrogés<br />

par Nouakchott Info, lors<br />

d'une visite effectuée, hier<br />

mercredi, au principal souk<br />

de la capitale, les prix n’ont<br />

pas beaucoup changé. Sans<br />

doute parce que l’argent,<br />

lui, est déjà rare depuis un<br />

certain temps. «Malgré l'invasion<br />

du marché par de<br />

nouvelles marchandises et<br />

une variété de produits à<br />

couper le souffle, l’approche<br />

de la fête n’a pas vraiment<br />

affecté les prix lesquels<br />

sont restés comme<br />

avant», nous a confié un<br />

marchand ambulant, qui a<br />

souligné pourtant, l’engouement<br />

des clients.<br />

Le même marchand,<br />

exposant des robes et<br />

bodies de femme, a ajouté:<br />

«Je continue à vendre un<br />

Body à 300 UM et les<br />

clients n'ont pas toujours<br />

besoin de marchander, car,<br />

ils connaissent tous les prix.<br />

Certains même viennent<br />

prendre ce qu'ils veulent et<br />

vous tendent l'argent».<br />

À l'intérieur du marché,<br />

c'est le même son de cloche.<br />

Mohamed, un gérant<br />

de boutique de prêt-à-porter<br />

a profité de notre présence<br />

pour dire: «l'approche du<br />

Maouloud n'a pas changé<br />

grand-chose. Si vous remarquez<br />

une variation au niveau<br />

des prix, ce sera en fonction<br />

de la qualité. Par exemple,<br />

nos meilleurs jeans pour<br />

enfants se vendent toujours<br />

à 3500 UM».<br />

“Crédit n’est pas mort!”<br />

Ainsi donc, c’est un véritable<br />

malaise qui est constaté<br />

ici et là chez les commerçants<br />

lesquels ont,<br />

comme à l’accoutumée,<br />

misé sur la fête, pour ne<br />

pas dire sur les femmes et<br />

les enfants dont les caprices<br />

et les exigences ne se<br />

comptent pas, afin de se<br />

renflouer. Sauront-ils, cette<br />

fois, tirer leur épingle du<br />

jeu, sachant que près de<br />

5000 fonctionnaires et<br />

agents de l’Etat, pour la plupart<br />

des pères de famille,<br />

seraient concernés par une<br />

suspension de salaire pour<br />

le mois de février courant,<br />

suite au résultat de validation<br />

physique du recensement<br />

de 2008 auquel ils<br />

auraient échappé ou ne s’étaient<br />

pas fait valider le<br />

recensement lors de l’opération<br />

entamée en 2010<br />

voire en situation régulière,<br />

recensés, «validés», mais se<br />

seraient retrouvés sur<br />

cette fatidique liste. <strong>Un</strong>e<br />

suspension de salaire inopportune<br />

qui intervient à un<br />

moment difficile, non seulement<br />

dans un contexte<br />

caractérisé par les effets<br />

de la crise qui se font toujours<br />

sentir, mais à une<br />

semaine de la fête.<br />

Heureusement que chez<br />

nous, «crédit n’est pas<br />

encore mort».<br />

L’Euro chute, le commerce<br />

de voitures au ralenti<br />

Cette crise d’argent<br />

ambiante à la veille de la<br />

fête n’a pas touché que le<br />

marché et ses produits vestimentaires.<br />

<strong>Un</strong> détour par<br />

le «marché noir», une zone<br />

située au cœur du marché<br />

de la capitale, montre que<br />

les cours de change ont,<br />

eux aussi, tendance à la<br />

baisse. Ainsi, un monnayeur<br />

a confirmé qu'un euro qui<br />

coûtait à 361 UM, il y a une<br />

semaine, a chuté jusqu'à<br />

355 UM et 5000 Cfa,<br />

reviennent de 2720 UM à<br />

2690 UM. Même dégringolade<br />

à la bourse «Chems».<br />

Abou, un revendeur de voitures<br />

dans le parc, sis côté<br />

sud du marché, il ne serait<br />

pas de l'exagération de parler<br />

de dégringolade des ventes.<br />

Abou martèle: «J'ai une<br />

Peugeot 405 à vendre. Elle<br />

m'avait coûté plus de<br />

1.200.000 UM, achat et<br />

dédouanement compris. Ici<br />

les gens m'en proposent un<br />

ACTUALITE<br />

prix en deçà de 600.000<br />

UM». Et Abou d'ajouter:<br />

«Depuis 9 mois, le commerce<br />

des voitures d’occasion a<br />

chuté à cause des nouvelles<br />

mesures rigoureuses de<br />

dédouanement».<br />

C’est dire que même si<br />

les pères et mères de<br />

NOUAKCHOTT INFO<br />

QUOTIDIEN N° 1925 DU JEUDI 25 FÉVRIER 2010<br />

Le Marché Capitale à la veille de la fête:<br />

Tout y est, sauf … l’argent. Le Point<br />

DU COLONEL M'BARECK<br />

La fête du Id El Maouloud (célébration de la naissance du Prophète Mohamed PSL) s'approche<br />

à grands pas. L'activité commerciale au marché de la capitale avance, elle aussi. Mais Pour une Mauritanie<br />

à pas de tortue. Etonnant, peut-être, pour ceux qui y ont constaté, ces derniers jours, une<br />

fréquentation massive et un étalage de nouvelles gammes de marchandises débordant<br />

jusqu'aux abords du goudron. Des marchandises pour tous les âges et tous les genres, surtout pour qui vient !<br />

la femme et l'enfant qui se taillent la part du lion: des voiles haut en couleurs, des sacs à main, des<br />

chaussures, des attrape-cheveux, des robes, des tenues pour enfants, des boubous, des pantalons,<br />

et la liste est longue ...<br />

D’ailleurs, les préparatifs de la fête vont si bon train que la police et les sapeurs pompiers ont pris<br />

position au souk. Les premiers pour dissuader les voleurs et les seconds pour être là au cas où …<br />

leurs éléments sillonnant l’intérieur du marché pour dégager les bâches et autres abris de fortunes<br />

inflammables qui occupent illégalement les allées. D’ailleurs un incendie s’était déclaré 24H plus tôt<br />

(mardi dernier), sur l’un des étages du marché. Fort heureusement, il n’y eu pas de victime ni de<br />

dégât<br />

Le parti de l'<strong>Un</strong>ion<br />

pour la<br />

République<br />

(UPR) a organisé<br />

une conférence de presse,<br />

mercredi, après midi,<br />

à son siège, au cours de<br />

laquelle, il a apporté sa<br />

réponse aux critiques<br />

adressées, mardi, par le<br />

président du RFD au pouvoir.<br />

Cette conférence animée<br />

par Mohamed Yahya<br />

Ould Horma secrétaire<br />

permanent au affaires<br />

politique de l'UPR entouré<br />

de cadres de ce parti a<br />

été marqué par la lecture<br />

d'un communiqué dans le<br />

quel cette formation a<br />

estimé que le discours de<br />

Ould Daddah "ne correspond<br />

à aucune réalité<br />

des choses et qu'il exprime<br />

l'échec politique du<br />

président du RFD".<br />

Ould Horma a, par<br />

ailleurs souligné que<br />

Daddah ne "voit que le<br />

côté vide de la chose",<br />

avant d'exprimer son étonnement<br />

par rapport au<br />

fait que le leader de l'opposition<br />

déplore l'absence du<br />

famille peuvent se consoler<br />

qu’il n’y a pas de réels changements<br />

au niveau des prix<br />

du marché, une chose est<br />

sûre: l’argent est bien difficile<br />

à trouver et la fête<br />

continue à être un cassetête.<br />

MOHAMED DIOP<br />

Nouakchott Info Quotidien N° 1925 du 25 février 2010<br />

Conférence de presse de L’UPR:<br />

dialogue avec le pouvoir, à<br />

un moment où il maintient<br />

son refus de reconnaître<br />

les résultats de l'élection<br />

du 18 juillet dernier.<br />

Reconnaître d'abord le<br />

président élu<br />

Il a également mentionné<br />

que Ould Daddah doit<br />

d'abord reconnaître que<br />

"Mohamed Ould Abdel Aziz<br />

est le président mauritanien<br />

élu démocratiquement<br />

et partant être lui<br />

même reconnu en tant<br />

que leader de l'opposition".<br />

Parlant de la situation<br />

de crise décrite par Ould<br />

Daddah, Ould Horma a<br />

souligné qu'il n' ya pas de<br />

crise dans le pays, mais<br />

que certains groupuscules<br />

qui tiraient profit de la<br />

gabegie qui régnait auparavant<br />

se trouvent être à<br />

l'origine des allégations<br />

prêtant à la détérioration<br />

de l'économie nationale.<br />

Par rapport aux revendications<br />

des syndicats<br />

relatifs à la "déception"<br />

provoquées par le dernier<br />

décret instituant des<br />

1925<br />

La source du bonheur est en nous, a dit J.J<br />

Rousseau. C’est pourquoi, je suis militant de<br />

ce parti qui croît à la Mauritanie qui vient. Et<br />

pourquoi, je tire une fierté, aujourd’hui, d’y<br />

appartenir ! Si on se dit, une bonne fois pour toutes, la<br />

vérité : les blessures de la vérité- je vous préviens- sont<br />

difficilement guérissables.<br />

Il est temps d’arrêter de babiller concernant le dialogue<br />

du Pouvoir et de l’Opposition qui ne semblent entraîner<br />

que l’invective ou la rodomontade. <strong>Un</strong>issons-nous,<br />

pour construire notre pays : Cette union passe par le<br />

dialogue franc et constructif.<br />

Ce n’est pas en pratiquant la culture du mépris ou de<br />

l’indifférence qu’on donnera des chances à ce débat<br />

citoyen.<br />

Le repli sur soi, sera toujours, stérilisant pour celui<br />

qui en est victime et aussi, pour celui qui le ressent.<br />

Cette indifférence sur fond de nihilisme n’est pas la qualité<br />

d’une classe politique responsable. Si l’Opposition<br />

veut le dialogue avec l’Etat, elle doit, nécessairement, en<br />

créer les conditions.<br />

Cet appel à l’unité s’adresse aux partis politiques, aux<br />

citoyens dignes de ce nom qui ne forment qu’une classe<br />

homogène et communautariste.<br />

Chacune, chacun d’entre nous, doit porter ce regard<br />

citoyen sur sa politique du moment. Au lieu de se regarder<br />

« en chiens de faïence » avec le Pouvoir, il convient<br />

de se regarder soi-même d’abord !...<br />

Et jauger son utilité pour le pays !...<br />

La politique actuelle du gouvernement n’est pas de<br />

parader, mais de construire sur les ruines d’un passif<br />

peu glorieux…<br />

A la fin de ce quinquennat, il y aura beaucoup d’argent<br />

dépensé à bon escient pour des réalisations nationales.<br />

L’heure est à la rénovation, pas à la discourtoisie, ni<br />

aux incivilités.<br />

Ceux qui ne prendront pas ce train de l’histoire, ne<br />

prendront pas non plus, probablement, part au dialogue<br />

citoyen.<br />

A bon entendeur !<br />

indemnités de transport<br />

et de logement, le secrétaire<br />

permanent aux affaires<br />

politiques de l'UPR a<br />

souligné que "11 centrales<br />

se sont présentées à<br />

notre siège pour dire<br />

qu'elles ne sont pas engagées<br />

en ce sens et qu'il<br />

s'agit de quelques organisations,<br />

ayant par le<br />

passé été connues par<br />

leurs attitudes en ce sens.<br />

Et Ould Horma de poursuivre:<br />

"Par rapport aux<br />

allégations de Ould Dadah<br />

relatives à l'économie et<br />

aux projets, nous disons<br />

que de 1milliard de dollars<br />

a été investi par l'Etat<br />

dans le secteur des mines<br />

de fer pour augmenter à<br />

30% la production de la<br />

SNIM qui devra atteindre<br />

15 millions de tonnes par<br />

an. Ceci a-t-il ajouté, en<br />

plus de 500 millions de<br />

dollars injecté dans le secteur<br />

des infrastructures<br />

de base.<br />

L'UPR salue le rappel de<br />

l'ambassadeur<br />

Par rapport à la question<br />

du rappel de l'ambas-<br />

COLONEL M'BARECK<br />

OULD BOUNA MOCTAR<br />

“Le discours de Ould Daddah ne correspond à aucune réalité”<br />

sadeur de Mauritanie<br />

"pour consultation", à la<br />

suite de la remise en liberté,<br />

lundi dernier, par le<br />

Mali, de quatre islamistes<br />

jihadistes , dont un mauritanien<br />

recherché par les<br />

services de sécurité, le<br />

responsable de l'UPR a<br />

indiqué que son parti<br />

salue cette mesure venu<br />

contrecarrer un initiative<br />

inamicale d'un pays voisin.<br />

Il a tout de même souhaité<br />

que la Mauritanie puisse<br />

maintenir ses relations de<br />

bon voisinage avec le Mali.<br />

Ila a également mentionné<br />

que Ould Daddah a<br />

ignoré les efforts sécuritaires<br />

entrepris par le<br />

gouvernement, notamment<br />

la délimitation de<br />

zones militaires et de secteur<br />

de sécurité, ainsi que<br />

les investissements dans<br />

la modernisation des équipements<br />

des armées<br />

En conclusion, Ould<br />

Horma a souligné que<br />

l'UPR soutient à 100% la<br />

politique du gouvernement.<br />

COMPTE RENDU D'ELY<br />

OULD MAGHLAH


4<br />

DIVERS<br />

Mali / France:<br />

L’otage français Pierre<br />

Camatte libéré au Mali<br />

L’otage français<br />

Pierre Camatte a<br />

été libéré mardi<br />

23 février 2010<br />

au Mali. Il avait été enlevé<br />

fin novembre dans le nord<br />

Mali et retenu en otage par<br />

al-Qaïda au Maghreb islamique.<br />

Cette libération suit<br />

la remise en liberté, par les<br />

autorités maliennes, de quatre<br />

islamistes réclamés par<br />

al-Qaïda, ce qui irrite leurs<br />

pays d'origine. L'Algérie et la<br />

Mauritanie ont rappelé<br />

leurs ambassadeurs à<br />

Bamako.<br />

Le président français<br />

Nicolas Sarkozy a confirmé<br />

mardi soir la libération de<br />

l'otage français Pierre<br />

Camatte séquestré depuis<br />

près de trois mois dans le<br />

nord-est du Mali par la branche<br />

maghrébine d'Al-Qaïda.<br />

Le chef de l'Etat a remercié<br />

chaleureusement le président<br />

malien Amadou<br />

Toumani Touré « pour la<br />

gestion de la crise », a indiqué<br />

la présidence française<br />

dans un communiqué. La<br />

libération de Pierre<br />

Camatte avait auparavant<br />

été annoncée par l'un des<br />

négociateurs maliens sous<br />

couvert de l'anonymat.<br />

Pierre Camatte a été<br />

enlevé il y a presque trois<br />

mois dans le nord-est malien.<br />

Ce retraité de 61 ans<br />

partageait sa vie entre la<br />

France et le Mali. Il dormait<br />

dans un hôtel de Ménaka<br />

quand il a été pris en otage.<br />

Ses ravisseurs l'auraient<br />

ensuite “vendu” à al-Qaïda<br />

au Maghreb Islamique<br />

(AQMI), selon des sources<br />

maliennes proches du dossier.<br />

Le 10 janvier, AQMI<br />

menace d'exécuter son<br />

otage si elle n'obtient pas la<br />

libération de 4 islamistes<br />

membres de l'organisation.<br />

<strong>Un</strong> premier ultimatum est<br />

fixé au 30 janvier, puis<br />

repoussé à une date indéterminée.<br />

<strong>Un</strong> deuxième ultimatum<br />

est ensuite fixé au<br />

20 février.<br />

Parallèlement, les négociateurs<br />

s'activent. Paris<br />

prend très aux sérieux les<br />

menaces d'al-Qaïda d'exécuter<br />

l'otage, d’autant plus<br />

que l'AQMI a déjà tué un<br />

otage britannique en juin<br />

2009. Le chef de la diplo-<br />

matie française, Bernard<br />

Kouchner, a fait deux fois le<br />

voyage de Bamako en l'espace<br />

de 15 jours.<br />

Et puis, lundi matin 22<br />

janvier 2010, les autorités<br />

maliennes annoncent la libération<br />

des 4 islamistes<br />

réclamés par al-Qaïda. La<br />

justice malienne les a<br />

condamnés pour “détention<br />

illégale d'armes de guerre”,<br />

à des peines équivalentes à<br />

celles qu'ils ont déjà purgées<br />

et ils ont été déclarés<br />

“juridiquement libres”. Avec<br />

ces libérations, les autorités<br />

maliennes ont satisfait la<br />

principale exigence des preneurs<br />

d'otages. Plus rien<br />

ne pouvait empêcher la libération<br />

de Pierre Camatte.<br />

Parmi ces quatre islamistes<br />

figuraient deux<br />

Algériens et un<br />

Mauritanien. L'Algérie et la<br />

Mauritanie ont vivement<br />

protesté contre leur libération.<br />

Alger a rappelé mardi<br />

son ambassadeur à<br />

Bamako. Lundi, la<br />

Mauritanie avait elle aussi<br />

rappelé son représentant<br />

au Mali.<br />

RFI<br />

Turquie:<br />

Inculpation de douze officiers<br />

L'armée turque est<br />

en pleine zone de<br />

turbulences :<br />

douze officiers<br />

turcs ont été inculpés mercredi<br />

24 février 2010 - sept<br />

officiers supérieurs placés<br />

en détention dans la matinée,<br />

cinq autres en fin de<br />

journée - accusés de conspiration<br />

pour renverser le<br />

gouvernement islamoconservateur.<br />

Près d'une<br />

vingtaine d'autres suspects<br />

sont toujours interrogés<br />

après la vague d'arrestations<br />

lundi 22 février. Ces<br />

accusations de complot provoquent<br />

l'inquiétude de<br />

l'<strong>Un</strong>ion européenne qui<br />

demande une enquête<br />

transparente et exemplaire.<br />

<strong>Un</strong> à un, les généraux et<br />

amiraux en retraite défilent<br />

turcs de haut rang.<br />

depuis le mardi soir 23<br />

février devant les juges qui,<br />

après l’interrogatoire de la<br />

police, doivent leur signifier<br />

leur inculpation et simultanément,<br />

quand c’est le cas,<br />

leur incarcération.<br />

« Appartenance à une<br />

organisation illégale et tentative<br />

de complot pour renverser<br />

le gouvernement »<br />

sont les deux motifs généralement<br />

invoqués par les<br />

juges qui leur demandent de<br />

s’expliquer par exemple sur<br />

ces munitions cachées dans<br />

le double fond de son frigidaire,<br />

ou sur des déclarations<br />

comme « la première<br />

armée est prête au soulèvement<br />

» pour l’un, « si j’avais<br />

été avec untel, j’aurais<br />

réduit le chef d’état-major<br />

en miettes », évoquant le<br />

précédent chef de l’armée<br />

qui s’était opposé aux<br />

machinations de ses subordonnés.<br />

Du côté des juges militaires<br />

qui seuls ont droit d’entendre<br />

les militaires d’active,<br />

forcément, ce genre de<br />

détails ne filtrent pas et on<br />

ne sait pas du tout où en<br />

sont les comparutions. Mais<br />

au tribunal d’Istanbul, tout le<br />

monde attend de savoir ce<br />

qu’il adviendra notamment<br />

des deux anciens chefs de<br />

corps d’armée, les patrons<br />

de l’aviation et de la marine<br />

aujourd’hui en retraite, car<br />

leur mise en détention ferait<br />

l’effet d’une bombe, plutôt<br />

mal vue par l’état-major qui,<br />

déjà, qualifie cette procédure<br />

de situation sérieuse. RFI<br />

Le Président de la<br />

Communauté<br />

Urbaine de<br />

Nouakchott a<br />

quitté tout récemment<br />

Nouakchott pour assister<br />

à la 7ème conférence<br />

biannuelle de l’Alliance mondiale<br />

des villes contre la<br />

Pauvreté (WACAP) qui sera<br />

tenue du 24 au 26<br />

février 2010 à Rotterdam.<br />

Dans ce contexte, plusieurs<br />

ateliers seront organisés<br />

donnant à chacun la possibilité<br />

d’apporter ses propres<br />

expériences et pratiques.<br />

Des sessions de travail<br />

parallèles mettront l’accent,<br />

entre autres, sur<br />

des thématiques telles que<br />

l’accès aux équipements<br />

et aux services sanitaires<br />

de base.<br />

En effet, d’après l’OMS,<br />

environ 1,1 milliard de personnes<br />

dans le monde<br />

n’ont pas accès à l’eau<br />

potable.<br />

A Nouakchott, les points<br />

de vente d’eau constituent<br />

un mode de distribution<br />

alternatif pour les ménages<br />

non raccordés au réseau de<br />

la Société Nationale de distribution<br />

d’eau (SNDE),<br />

c'est-à-dire pour près de<br />

deux tiers de la population<br />

de Nouakchott, soit environ<br />

800 000 habitants.<br />

L’expérience de la<br />

Communauté Urbaine de<br />

Nouakchott en matière<br />

d’accès aux équipements à<br />

l’eau se présente ainsi :<br />

A la métropole de<br />

Nouakchott, le taux d’accès<br />

à des sources améliorées<br />

d’eau est l’un des plus faibles<br />

des grandes agglomérations<br />

du pays (31%). Si<br />

l’on prend en considération<br />

les charrettes (avec fût), le<br />

taux d’accès à une source<br />

améliorée à Nouakchott<br />

devient 91%. En pratique la<br />

situation est très différente,<br />

car les aspects considérés<br />

comme sources améliorées<br />

ne contribuent aucunement<br />

à un accès à une eau<br />

potable. De plus, «en période<br />

de chaleur, les prix augmentent<br />

et les chauffeurs<br />

de camions citernes vendent<br />

l’eau aux plus<br />

offrants et non aux points<br />

d’eau prioritaires. Ce sont<br />

alors les Consommateurs<br />

des quartiers les plus<br />

défavorisés qui se retrouvent<br />

sans eaux.»<br />

Conscients du problème,<br />

la Communauté Urbaine a<br />

fait de l’amélioration de<br />

la régulation de la filière<br />

eaux «Hors réseau» de la<br />

ville l’une de ses priorités.<br />

Le Projet de Gestion<br />

Communale de l’Eau de la<br />

Communauté Urbaine de<br />

Nouakchott (PGCE) est, en<br />

conséquence, mis en<br />

place.<br />

Le PGCE a permis de<br />

disposer d’une filière de distribution<br />

d’urgence de l’eau<br />

ainsi que d’une équipe<br />

d’inspection de l’eau qui<br />

veillera au respect de nor-<br />

Nouakchott Info Quotidien N° 1925 du 25 février 2010<br />

NOUAKCHOTT INFO<br />

QUOTIDIEN N° 1925 DU JEUDI 25 FÉVRIER 2010<br />

L’approvisionnement en eau potable:<br />

La CUN fait face<br />

mes sanitaires et tarifaires.<br />

Il s’agit d’une police qualifiée<br />

en terme de vérification<br />

de la qualité<br />

d’eau (en imposant la présence<br />

de chlore pour la désinfection),<br />

il s’agit aussi de<br />

verbaliser les vendeurs<br />

dépassant le prix de vente<br />

fixé par le conseil communal.<br />

D’où un impact socioéconomique<br />

positif en<br />

faveur d’une frange vulnérable<br />

regroupant plus de<br />

78% de la population de<br />

la Ville de Nouakchott.<br />

<strong>Un</strong>e composante élémentaire<br />

du PGCE consistait<br />

à procéder au<br />

financement d’une étude<br />

qui évalue LA QUALITE<br />

PHYSICOCHIMIQUE ET BAC-<br />

TERIOLOGIQUE DE L’EAU<br />

DES DIFFERENTS CIRCUITS<br />

D’APPROVISIONNEMENT A<br />

NOUAKCHOTT. Les résultats<br />

montrent que 93%<br />

des 150 points d’eau enquêtés<br />

sont contaminés par les<br />

bactéries. Ce qui démontre<br />

l’état de dégradation de la<br />

qualité de ces points d’eau<br />

au niveau de différentes<br />

communes de Nouakchott.<br />

L’ampleur de la contamination<br />

traduit certains problèmes<br />

de santé (maladies<br />

diarrhéiques) au niveau des<br />

populations s’approvisionnant<br />

à partir de ce système.<br />

En fait, un programme<br />

d’assainissement et l’installation<br />

d’une zone de sécurité<br />

autour des points d’eau,<br />

ainsi que l’aménagement<br />

des bassins en vue d’assurer<br />

une bonne étanchéité<br />

sont en cours de réalisation.<br />

D’autres mesures<br />

suivront prochainement<br />

notamment en ce qui<br />

concerne : la formation des<br />

gestionnaires des points<br />

d’eau et des transporteurs<br />

sur les mesures d’hygiène<br />

et le traitement de l’eau ; la<br />

mise en place d’un programme<br />

de sensibilisation<br />

des ménages sur la préservation<br />

de la qualité et du<br />

traitement de l’eau ; etc.<br />

A Moyen terme, avec<br />

l’avènement de l’alimentation<br />

de la ville à partir du<br />

Fleuve Sénégal, (Aftout ES<br />

Saheli), un programme d’extension<br />

du réseau d’alimentation<br />

doit être mis en<br />

œuvre pour les quartiers<br />

non raccordés, et pris en<br />

compte dans le cadre de<br />

l’implantation des nouveaux<br />

quartiers. La Communauté<br />

urbaine se penche actuellement<br />

sur l’élaboration<br />

d’un plan d’action d’assainissement<br />

qui devra<br />

accompagner cette dynamique<br />

pour anticiper sur les<br />

conséquences environnementales<br />

liées au déversement<br />

des quantités importantes<br />

d’eaux usées.<br />

Le projet Aftout Es<br />

Saheli, dont la fin est prévue<br />

en septembre 2010, apportera<br />

donc un bienfait important<br />

pour la population de<br />

Nouakchott qui demeure en<br />

grande partie mal des-<br />

1925<br />

servie.<br />

Pourtant l’extension du<br />

réseau n’étant pas financée<br />

pour l’instant, il faudra<br />

alors encourager les branchements<br />

individuels et<br />

sans doute aussi, malheureusement,<br />

continuer à<br />

compter sur la distribution<br />

par camions citernes,<br />

avec les frais de maintenance<br />

et les tracas que cela<br />

suppose, pendant quelques<br />

années...<br />

Cependant, le Projet de<br />

Gestion Communale de<br />

l’Eau de la CUN est un<br />

exemple concret de solidarité<br />

Nord/ Sud puisqu’il est<br />

financé en partie par<br />

l’<strong>Un</strong>ion Européenne qui a<br />

été sensible à l’approche de<br />

proximité et de régulation<br />

publique que ce projet permet.<br />

Enfin, au mois de mars<br />

2009, lors du 5ème Forum<br />

Mondial de l’Eau à Istanbul,<br />

la Communauté Urbaine de<br />

Nouakchott a pris part au<br />

programme des autorités<br />

locales tout en présentant<br />

son expérience en matière<br />

d’amélioration de l’accès à<br />

l’eau à des populations<br />

vivant avec moins de 15 litres<br />

d’eau par jour et par<br />

personne. Lors de cette<br />

manifestation, un premier<br />

contact a été pris avec la<br />

Ville de Lausanne et en particulier<br />

son service de l’eau<br />

‘‘eauservice’’.<br />

En juillet de la même<br />

année, la responsable du<br />

projet Solidarité internationale<br />

de ‘‘eauservice’’, a<br />

effectué une mission à<br />

Nouakchott. Des visites de<br />

terrain et des séances de<br />

travail ont permis de définir<br />

conjointement avec la CUN<br />

des activités à réaliser à<br />

Nouakchott afin d’améliorer<br />

l’accès à l’eau des populations<br />

défavorisées. Dans<br />

cette dynamique, la Ville de<br />

Lausanne et la<br />

Communauté Urbaine de<br />

Nouakchott ont décidé de<br />

tisser un partenariat pour<br />

la mise en œuvre du projet<br />

« Amélioration de l’Accès à<br />

l’Eau » PAAE.<br />

Ce projet d’une durée de<br />

15 mois, et qui s’inscrit<br />

dans une logique de complémentarité<br />

et du renforcement<br />

du projet PGCE, a<br />

pour objectif:<br />

- l’amélioration des capacités<br />

de la Communauté<br />

Urbaine et des Communes<br />

en matière de distribution<br />

d’eau aux populations<br />

(acquisition de camions<br />

citernes, ces derniers<br />

sont déjà à Nouakchott);<br />

- l’extension du réseau<br />

d’eau de Riyad et création<br />

de 5 bornes fontaines;<br />

- la réhabilitation de bornes<br />

fontaines existantes<br />

- la mise en place d’une<br />

campagne de sensibilisation<br />

des populations aux problèmes<br />

de qualité et tarification<br />

de l’eau;<br />

M F BARRADA<br />

Source : www.cun.mr


5<br />

Eviter les conflits,<br />

c'est possible et<br />

nécessaire. Car ni<br />

l'Etat, ni les fonctionnaires<br />

aux revenus déjà entamés<br />

par la flambée des coûts<br />

de la vie n'ont besoin de créer<br />

des conflits sociaux. Il existe<br />

de multiples solutions à la<br />

crise sociale qui brouille l'horizon<br />

social qui peuvent à la fois<br />

préserver les intérêts des<br />

fonctionnaires et de l'Etat et<br />

des fonctionnaires. Dans cet<br />

article je me permets d'en<br />

suggérer deux propositions<br />

qui assurent, à mon humble<br />

avis, la protection des fonctionnaires,<br />

une bonne gestion<br />

des deniers publics tout en<br />

créant une nouvelle stratégie<br />

améliorante des conditions<br />

d'habitat et de transport des<br />

fonctionnaires et agents de<br />

l'Etat.<br />

1- A propos des sanctions<br />

collectives des 5176 fonctionnaires<br />

et Agents de l'Etat.<br />

L'Etat se doit de reconnaître<br />

qu'il a commis un acte illégal<br />

TRIBUNE/MONDE<br />

vis-à-vis de ceux ci contraire à<br />

l'esprit de la loi 74- 031 du 28<br />

janvier 1974 modifiant l'article<br />

64 de la loi 67-169 du 18<br />

juillet 1967 portant statut<br />

général de la Fonction<br />

Publique qui fait obligation au<br />

Ministre de la Fonction<br />

Publique d'adresser une mise<br />

en demeure aux fonctionnaires<br />

en état d'abandons de<br />

poste dûment constatées par<br />

les autorités locales. Ce texte<br />

fixe un délai de 15 jours avant<br />

d'être sanctionné Passé les<br />

15 jours et après constat de<br />

disparition de l'intéressé par<br />

l'autorité locale 2 nouveaux<br />

mois sont requis avant d'exécuter<br />

la sanction. Aussi l'Etat<br />

doit engager cette procédure<br />

réglementaire protectionniste<br />

des droits des fonctionnaires<br />

sans empressement. Les<br />

vrais fonctionnaires en abandon<br />

de poste seront séparés<br />

des faux fonctionnaires qui<br />

escroquent l'Etat et appliquer<br />

à ces derniers les dispositions<br />

réglementaires de la loi 83-<br />

162 du 09 juillet 1983 portant<br />

Code Pénal dans ses articles<br />

relatifs à l'escroquerie et<br />

à l'abus de confiance avec<br />

réparation civile de l'Etat à<br />

concurrence des montants<br />

détournés. Ce qui permettra à<br />

l'Etat d'avoir une recette<br />

importante par un feed-back<br />

des deniers publics indûment<br />

détournés au cours des<br />

années précédentes (sanctions<br />

dissuasives et répressives<br />

de tels actes).<br />

2- A propos des indemnités<br />

de logement et du<br />

transport, Comme l'Etat vient<br />

de fixer en généralisant pour<br />

la première fois les indemnités<br />

de logement et de<br />

transport à concurrence de<br />

30000 UM en moyenne par<br />

fonctionnaire sur les 34000<br />

fonctionnaires. <strong>Un</strong>e fantastique<br />

somme qui approche les<br />

10 milliards d'UM par an. Ce<br />

qui est à mon avis, largement<br />

suffisant pour mettre en application<br />

sur le Budget de l'Etat (<br />

ou en garanti de celui-ci ( par<br />

Nouakchott Info Quotidien N° 1925 du 25 février 2010<br />

NOUAKCHOTT INFO<br />

QUOTIDIEN N° 1925 DU JEUDI 25 FÉVRIER 2010<br />

domiciliation de des indemnités<br />

y afférentes ) les dispositions<br />

du décret 75-324 du 8<br />

12/ 1975 portant réglementation<br />

des conditions d'octroi<br />

de prêt immobilier aux fonctionnaires<br />

et agents de l'Etat<br />

qui offre la possibilité , dans le<br />

cadre de promotion d'une politique<br />

sociale qui fera le bonheur<br />

des fonctionnaires,<br />

conforme aux engagements<br />

politiques du Président de la<br />

République, la possibilité de<br />

construction immédiate de<br />

HLM (Habitats de Location<br />

Modiques) de 5 à 10 étages<br />

meublés au centre ville sur les<br />

terrains qui sont les leurs au<br />

niveau des anciens blocs et<br />

petits logements des fonctionnaires<br />

(à côtés de ceux-ci adjacent<br />

au marché central). Ces<br />

terres ne doivent plus être<br />

cédées aux spéculateurs fonciers<br />

des pays étrangers mais<br />

construites pour ou par les<br />

fonctionnaires organisées en<br />

Associations coopératives (<br />

très courant en France). Ce<br />

qui décongestionnera la circulation<br />

périphérique de la ville<br />

de Nouakchott qui s'étend<br />

monstrueusement dans tous<br />

les sens à l'horizontale au<br />

point dépasser bientôt un<br />

rayon de 40 km préjudiciable<br />

en terme transport urbain<br />

aux employés de l'Etat et à l'efficacité<br />

du service public .<br />

L'application de ces deux<br />

décrets (le nouveau relatif à<br />

l'octroi d'indemnités bancables<br />

et l'ancien fixant les<br />

modalités de financement<br />

immobiliers remboursables<br />

en 10 ans au prorata des<br />

indemnités alloués aux fonctionnaires<br />

permettra de mobiliser<br />

des prêts individuels<br />

allant de 3 millions à 10<br />

millions d'UM . Ce qui est lar-<br />

1925<br />

Tribune:<br />

Suggestions pour éviter les conflits sociaux et réaliser le bonheur des fonctionnaires<br />

PNUD-Mauritanie:<br />

Le PNUD affecte 25 millions de dollars<br />

US aux états capables et inclusifs.<br />

Dakar, Sénégal, 19 février<br />

2010 -<br />

Dans la foulée de<br />

la conclusion<br />

d'une réunion<br />

sur la gouvernance<br />

mondiale à Dakar,<br />

Sénégal, le PNUD a annoncé<br />

qu'il consacrait une enveloppe<br />

de 25 millions de dollars<br />

US au renforcement des<br />

institutions nationales crédibles<br />

telles que les parlements,<br />

les organisations de<br />

droits de l'homme, et les<br />

commissions de lutte contre<br />

la corruption, dans les pays<br />

en voie de développement en<br />

2010. Ces fonds seront également<br />

destinés à des programmes<br />

favorisant une<br />

gouvernance inclusive tels<br />

que l'accès à l'information et<br />

aux moyens d'information,<br />

permettant ainsi à toutes<br />

les prenantes de faire entendre<br />

leur voix dans les processus<br />

de gouvernance.<br />

Cette décision intervient<br />

à l'issue d'une conférence<br />

d'une semaine qui a réuni<br />

plus de 200 délégués et<br />

experts en gouvernance, y<br />

compris l'ancien président<br />

d'Afrique du Sud M. Thabo<br />

Mbeki et l'ancien Premier<br />

ministre du Canada, M. Joe<br />

Clark. Sur ce montant global,<br />

13 millions de $ seront<br />

consacrés à l'appui aux processus<br />

électoraux dans les<br />

pays d'Afrique subsaharienne<br />

en 2010 - 2011.<br />

"Cette semaine nous a<br />

démontré qu'un fort consensus<br />

se dégage autour de la<br />

conviction que des états<br />

capables, inclusifs, et réactifs<br />

constituent un préalable<br />

au développement y compris<br />

à l'atteinte des objectifs du<br />

millénaire pour le développement",<br />

a déclaré Géraldine<br />

Fraser Moleketi, Directrice<br />

du groupe de pratique sur la<br />

gouvernance démocratique<br />

du PNUD. "Nous sommes<br />

donc pleinement déterminés<br />

à optimiser nos ressources<br />

et à les mettre au service de<br />

cet objectif".<br />

La conférence de Dakar<br />

se tient avec pour toile de<br />

fond de nouveaux enjeux au<br />

plan mondial, tels que la<br />

crise économique et le changement<br />

climatique, qui sont<br />

de nature à compromettre<br />

les acquis de développement,<br />

et qui, selon les participants<br />

à la conférence,<br />

appellent à une nouvelle<br />

vision du rôle de l'État.<br />

Il est communément<br />

admis que l'absence, l'insuffisance,<br />

ou la mauvaise gouvernance<br />

pure et simple,<br />

que ce soit au plan national<br />

ou mondial, a lourdement<br />

contribué aux crises et défis<br />

mondiaux auxquels l'humanité<br />

est en proie à l'heure<br />

actuelle. Pour le PNUD, il<br />

est par conséquent primordial<br />

de faire en sorte que la<br />

gouvernance démocratique<br />

constitue une part décisive<br />

et stratégique de la réponse<br />

à ces défis (en mettant en<br />

avant ses valeurs que sont:<br />

la participation inclusive, des<br />

institutions réactives et les<br />

valeurs relatives aux droits<br />

de l'homme, à l'égalité entre<br />

les sexes et à l'autonomisation<br />

des femmes).<br />

La conférence a également<br />

consacré une attention<br />

notable à l'Afrique subsaharienne<br />

où une vingtaine<br />

de pays doivent organiser<br />

des élections présidentielles<br />

ou législatives au cours de<br />

ces deux prochaines années.<br />

"L'Afrique subsaharienne<br />

a un avenir très prometteur<br />

si nous sommes aptes à promouvoir<br />

des états inclusifs<br />

qui parlent et agissent au<br />

nom des citoyens, et qui<br />

sont à mêmes d'apporter<br />

des réponses aux défis et<br />

aux problèmes complexes<br />

auxquels la plupart des pays<br />

de cette région sont<br />

confrontés de nos jours" a<br />

déclaré Mme Fraser-<br />

Moleketi, ajoutant que la<br />

nécessité de mettre en<br />

place des états capables<br />

dépasse les frontières du<br />

continent africain et qu'il<br />

existe de bonnes pratiques à<br />

partager à travers la coopération<br />

Sud-Sud<br />

Pour de plus amples informations veuillez contacter:<br />

New York: New York, Sujala Pant, sujala.pant@undp.org, Tel:<br />

+1 212-906-5129 // +221-70-2000356<br />

Dakar, Ngoné Sow, ngone.sow@undp.org, Tél. +221-77 569<br />

9605<br />

Pour de plus amples informations sur les activités du PNUD en<br />

matière de gouvernance veillez consulter le site :<br />

http://www.undp.org/governance/<br />

Le PNUD est le réseau mondial de développement dont dispose<br />

le système des Nations <strong>Un</strong>ies. Il prône le changement, et<br />

relie les pays aux connaissances, expériences et ressources<br />

dont leurs populations ont besoin pour améliorer leur vie. Le<br />

PNUD est présent sur le terrain dans 166 pays, travaillant avec<br />

eux à identifier leurs propres solutions aux défis nationaux et<br />

mondiaux auxquels ils sont confrontés en matière de développement.<br />

L’accord cadre du<br />

23 février signé<br />

entre le gouvernement<br />

du Soudan et<br />

l’un des principaux mouvement<br />

de rébellion du Darfour,<br />

le Mouvement pour la justice<br />

et l’égalité (MJE), ouvre la voie<br />

à une véritable réconciliation<br />

nationale. C’est le résultat<br />

d’un travail diplomatique opiniâtre<br />

de l’État du Qatar.<br />

L’émir Cheikh Hamad Ben<br />

Khalifa al-Thani, son premier<br />

ministre et ministre des<br />

Affaires Etrangères Cheikh<br />

Hamad ben Jassim Bin Jabr<br />

al-Thani et son ministre délégué<br />

Ahmad al-Mahmoud se<br />

sont patiemment attaqués<br />

aux soubassements complexes<br />

de la crise du Darfour,<br />

et cela sans compter ni leur<br />

temps ni leur énergie.<br />

Le travail n’était pas de<br />

tout repos puisqu’il fallait<br />

impliquer tous les protagonistes<br />

régionaux, les réconcilier<br />

au besoin, ne heurter les susceptibilités<br />

d’aucun pays,<br />

d’aucune institution régionale<br />

ou internationale, travailler à<br />

instaurer la confiance entre<br />

différents intervenants et<br />

contourner intelligemment<br />

les embûches des jalousies<br />

diplomatiques. Tache ardue si<br />

l’on sait que le conflit du<br />

Darfour s’est éminemment<br />

internationalisé, que les<br />

médiateurs sont légion, que<br />

beaucoup de médiations ont<br />

été tentées et ont toutes<br />

échouées. Et au fur et à<br />

mesure que la liste des « spécialistes<br />

du dossier » s’allongeait,<br />

le conflit se durcissait<br />

et enregistrait de nouveaux<br />

éléments de complication.<br />

C’est dire donc que tout le<br />

monde observait avec une<br />

certaine appréhension l’implication<br />

diplomatique du Qatar<br />

dans le règlement de ce dossier.<br />

Tous se demandaient ce<br />

que l’expertise diplomatique<br />

qatarie pourrait apporter de<br />

plus que celle des pays régionaux,<br />

des organisations régionales<br />

et internationales et<br />

des grandes puissances. Eh<br />

bien, force est de constater<br />

que cette expertise diplomatique<br />

qui avait fait merveille<br />

pour régler la crise du Liban<br />

s’est révélée efficace pour<br />

traiter le conflit du Darfour.<br />

Le 23 février ce sont en<br />

effet les présidents Béchir,<br />

Deby, Afeworki qui ont assisté<br />

avec l’émir du Qatar à la<br />

signature de l’accord cadre<br />

entre Khartoum et le MJE.<br />

Toutes les autres parties<br />

concernées par le suivi du<br />

dossier étaient présentes. En<br />

somme un accord qui ne s’est<br />

fait contre la volonté de personne.<br />

Et pour bien montrer<br />

sa détermination à accompagner<br />

cette réconciliation et<br />

assurer le suivi, l’émir Cheikh<br />

Hamad Bin Khalifa al-Thani a<br />

annoncé avec panache la<br />

création d’une banque de<br />

développement du Darfour<br />

dotée d’un milliard de dollars.<br />

Qui peut dire mieux !<br />

Du coté de l’Afrique subsaharienne,<br />

on observe positivement<br />

l’intérêt que manifeste<br />

la diplomatie du Qatar pour le<br />

continent. Plusieurs chefs<br />

d’Etat font désormais régulièrement<br />

le déplacement de<br />

Doha en visite officielle, ou<br />

dans le cadre des conférence<br />

thématiques fréquentes dans<br />

PAR CHEIKHANY<br />

OULD SIDINA<br />

EXPERT EN<br />

DÉVELOPPEMENT<br />

gement suffisant pour couvrir<br />

des financements de logement<br />

décents à Nouakchott et<br />

sur le territoire national avec<br />

garanti de domiciliation d'indemnités<br />

et promesse hypothécaire<br />

sur les logements ou<br />

appartements à construire.<br />

Ce montant de l'indemnité<br />

allouée par le décret des<br />

indemnités peut assurer la<br />

construction de 1000 à 5000<br />

appartements sociaux par an<br />

pour loger tous les fonctionnaires<br />

en en 5 ans à 10 ans et<br />

créer de l'emploi par cette<br />

importante opération qui ne<br />

requiert aucun financement<br />

extérieur.<br />

Qatar:<br />

Après le Liban, le Darfour<br />

la capitale qatarie.<br />

Le premier ministre<br />

Cheikh Hamad Bin Jassim a<br />

même fait récemment une<br />

visite remarquée au Congo<br />

Brazzaville où il a eu des<br />

entretiens avec le président<br />

Denis Sassou Nguesso. Pour<br />

sa part le président du<br />

Burkina Faso Blaise<br />

Compaoré, lui aussi médiateur<br />

hors pair et dont le compatriote<br />

Djibril Bassolé suivait<br />

pour l’ONU le dossier du<br />

Darfour, arrive en visite officielle<br />

au Qatar dans les tous<br />

prochains jours.<br />

Le Qatar pourrait donc<br />

valablement postuler au<br />

poste de médiateur international,<br />

si l’ONU le créait afin<br />

d’aider les cinq membres permanents<br />

du Conseil de sécurité.<br />

Doha a incontestablement<br />

des atouts pour cela : sa position<br />

géographique centrale,<br />

l’absence de toute velléité<br />

hégémonique et les moyens<br />

dont dispose sa diplomatie<br />

équilibrée, qui allie ouverture<br />

et efficacité.<br />

PAR DAH OULD ABDI,<br />

ANCIEN MINISTRE DES AFFAI-<br />

RES ETRANGÈRES DE MAURI-<br />

TANIE ET ANCIEN AMBASSA-<br />

DEUR EN FRANCE<br />

(WWW.JEUNEAFRIQUE.COM)


6<br />

LAURENT BLANC, est-ce<br />

le match que vous espériez<br />

?<br />

L.B. : Oui. On était venu<br />

faire un match avec beaucoup<br />

de rigueur dans le<br />

jeu, notamment au niveau<br />

du système. En première<br />

mi-temps, même s'il y avait<br />

peu d'espace, on a essayé<br />

de les mettre en danger, et<br />

on a marqué au meilleur<br />

moment. En deuxième mitemps,<br />

on les a laissé venir,<br />

parce qu'on jouait un peu<br />

trop haut. Dans l'ensemble,<br />

je suis très satisfait du jeu<br />

de Bordeaux ce soir.<br />

Avez-vous reçu le signal<br />

que vous attendiez de la<br />

part de votre équipe ?<br />

L.B. : Ce match-là,<br />

depuis le tirage au sort, les<br />

joueurs l'avaient quelque<br />

part dans un coin de la<br />

tête et y pensaient fortement.<br />

Je leur ai dit: "C'est<br />

le moment". C'est une<br />

occasion très belle pour<br />

recommencer à être une<br />

équipe solide. Les joueurs<br />

et l'équipe ont montré des<br />

signaux qu'il faudra avoir<br />

au match retour, mais<br />

c'est un match très encourageant<br />

pour la suite pour<br />

Bordeaux.<br />

Qu'est-ce qui vous a le<br />

plus séduit ?<br />

L.B. : Collectivement, c'é-<br />

SPORTS<br />

Didier Drogba et Samuel Eto'o, les deux plus grandes stars du<br />

football africain, se retrouvent lors du choc entre Chelsea et<br />

l'Inter Milan, ce soir, en 8e de finale de la Ligue des<br />

Champions. Petit tour d'horizon sur la situation des deux<br />

attaquants avant ce duel au sommet.<br />

LEUR FORME DU<br />

MOMENT<br />

L'un est bouillant, l'autre<br />

beaucoup plus froid. S'ils<br />

sont tous les deux partis à<br />

la CAN pour revenir avec<br />

des désillusions (les<br />

Eléphants et les Lions<br />

Indomptables ont été éliminés<br />

en quarts), Didier<br />

Drogba et Samuel Eto'o ne<br />

sont pas repartis sur le<br />

même rythme à leur retour<br />

d'Angola. L'Ivoirien a repris<br />

sur les chapeaux de roue et<br />

reste sur six buts en cinq<br />

matches toutes compétitions<br />

confondues. Cerise<br />

sur le gâteau, il vient de<br />

s'offrir un doublé ce weekend<br />

contre les Wolves (0-<br />

2). Histoire de retrouver la<br />

Ligue des Champions en<br />

pleine confiance.<br />

A l'inverse, Eto'o connait<br />

une période plus compliquée.<br />

Le Camerounais, qui<br />

a joué quatre matches<br />

depuis son come-back de la<br />

CAN, est resté muet avec<br />

l'Inter depuis le 20 décembre<br />

dernier. Mais il compte<br />

bien retrouver son efficacité<br />

sur la scène européenne<br />

: "Mon expérience contre<br />

les clubs anglais a été très<br />

positive la saison passée et<br />

j'espère bien revivre ça.<br />

Mourinho nous a en plus<br />

donné quelques secrets sur<br />

la défense deChelsea", prévient<br />

le Camerounais. En ce<br />

qui concerne l'expérience<br />

passée face aux adversaires,<br />

Didier Drogba n'est<br />

toutefois pas en reste. Il<br />

avait marqué contre l'Inter<br />

avec Marseille lors des<br />

quarts de finale de la Coupe<br />

UEFA 2003-2004.<br />

LEUR INFLUENCE SUR<br />

L'EQUIPE<br />

Là encore, Didier<br />

Drogba et Samuel Eto'o ne<br />

jouent pas dans la même<br />

catégorie. Didier Drogba<br />

est le fer de lance de<br />

Chelsea alors que Samuel<br />

Eto'o ne s'est pas encore<br />

imposé comme l'incontestable<br />

leader de l'Inter<br />

depuis sa signature cet été.<br />

Avec l'arrivée de Carlo<br />

Ancelotti sur le banc londonien,<br />

l'ancien Guingampais<br />

et Marseillais a retrouvé<br />

tout son tranchant. Moins<br />

contrarié par les pépins<br />

physiques, il a planté 19<br />

buts en 22 matches de<br />

Premier League.<br />

Grâce à son efficacité,<br />

son charisme et son activité<br />

incessante sur la pelouse,<br />

il est indispensable à<br />

Chelsea. De son côté,<br />

Samuel Eto'o, s'il a marqué<br />

8 buts lors des 17 premières<br />

journées du championnat,<br />

n'est pas encore le<br />

serial buteur qui faisait<br />

trembler l'Europe avec le<br />

FC Barcelone. Et il doit en<br />

plus faire face à la concurrence<br />

en attaque deDiego<br />

Milito, Goran Pandev ou<br />

Ligue des Champions - Blanc :<br />

“Très encourageant”<br />

Laurent Blanc se dit "très satisfait du jeu de Bordeaux", organisé et<br />

réaliste, qui s'est imposé sur le terrain de l'Olympiakos (0-1), mardi,<br />

en 8e de finale aller de la Ligue des champions. Pour l'entraîneur, ce<br />

succès est porteur de promesses pour l'avenir des Girondins.<br />

tait un bon match avec de<br />

la rigueur, une organisation<br />

respectée à tous les<br />

niveaux. Même si, sur la fin,<br />

ils ont été dangereux sur<br />

coups de pied arrêtés,<br />

c'est leur point fort, on a<br />

fait une bonne performance<br />

défensive. Ca faisait<br />

longtemps que je n'avais<br />

pas vu mon équipe aussi<br />

bien organisée et concéder<br />

aussi peu de choses à l'adversaire.<br />

C'est une qualité<br />

qu'on avait un peu perdue<br />

en 2010. On avait nos<br />

chances. Je crois que ce<br />

soir, non seulement on les<br />

a préservées, mais aussi<br />

augmentées."<br />

AFP<br />

Nouakchott Info Quotidien N° 1925 du 25 février 2010<br />

NOUAKCHOTT INFO<br />

QUOTIDIEN N° 1925 DU JEUDI 25 FÉVRIER 2010<br />

Ligue des Champions:<br />

encore Mario Balotelli.<br />

LEUR RAPPORT AVEC<br />

MOURINHO<br />

José Mourinho est au<br />

coeur de ce huitième de<br />

finale de Ligue des champions<br />

entre Chelsea et Inter<br />

Milan. S'il a eu les deux<br />

attaquants sous ses ordres,<br />

il n'a pas vraiment les<br />

mêmes rapports avec eux.<br />

A Chelsea, le technicien<br />

portugais a créé des liens<br />

privilégiés avec Drogba. Les<br />

deux entretiennent une<br />

relation particulière et s'ap-<br />

27 mai 2008. Dans le<br />

stade flambant neuf<br />

deGrenoble, le destin de<br />

Djibril Cissé en équipe de<br />

France va basculer. Les Bleus<br />

affrontent l'Equateur en<br />

match de préparation à l'Euro<br />

2008. Au terme d'une bien<br />

terne première période (0-0),<br />

Raymond Domenech choisit<br />

de remplacer Cissé par<br />

Bafétimbi Gomis. Quarante<br />

cinq minutes et un doublé<br />

somptueux de la panthère<br />

plus tard, l'ex-Auxerrois sait<br />

que sa situation s'est fragilisée.<br />

Il ne disputera pas l'Euro<br />

ni aucune autre rencontre<br />

des Bleus jusqu'à aujourd'hui.<br />

En club aussi, sa carrière<br />

prend des chemins de traverse.<br />

De Marseille au<br />

Panathinaïkos en passant par<br />

Sunderland. Loin des projecteurs,<br />

des paillettes de la<br />

Ligue des Champions, le Pana<br />

est éliminé dès le tour préliminaire,<br />

Cissé ronge son<br />

frein.<br />

Bien lui en a pris. Depuis<br />

son arrivée en Grèce, l'ancien<br />

Marseillais a retrouvé son<br />

instinct de buteur. Les chiffres<br />

parlent d'eux-mêmes.<br />

Avec 18 buts en 22 rencontres<br />

de championnat, il trône<br />

au sommet du classement<br />

précient énormément. Cet<br />

été, des rumeurs sur une<br />

possible arrivée de Drogba<br />

à l'Inter avaient d'ailleurs<br />

circulé. "Didier Drogba est<br />

comme un fils pour moi ",<br />

avait alors lâché Mourinho.<br />

Pour le moment, le<br />

"Special One" n'a pas la<br />

même complicité avec<br />

Samuel Eto'o qu'il était toutefois<br />

ravi d'avoir sous sa<br />

coupe. Et il y a même<br />

quelques petits mots entre<br />

les deux. Si Eto'o avait critiqué<br />

les choix du Portugais<br />

après le match de C1 cont-<br />

des buteurs. De quoi lui<br />

redonner quelques ambitions<br />

internationales : "Si le coach<br />

me rappelle, faites-moi<br />

confiance, il ne le regrettera<br />

pas ! Il sera ensuite difficile<br />

de m'exclure. J'ai la rage,<br />

mais une bonne rage !",<br />

déclarait-il récemment dans<br />

les colonnes de France<br />

Football. Son retour en Bleu<br />

est une hypothèse qui prend<br />

de plus en plus d'épaisseur.<br />

<strong>Un</strong>e histoire de rendezvous<br />

manqués<br />

D'abord l'attaque de l'équipe<br />

de France est décimée,<br />

Gignac et Benzema sur le<br />

flanc. De quoi ouvrir la voie à<br />

Cissé mais aussi à un autre<br />

ancien international de<br />

retour au premier plan : Louis<br />

Saha, auteur de 13 buts avec<br />

Everton depuis le début de<br />

saison. Mais l'ancien de<br />

Liverpool possède quelques<br />

atouts non négligeables sur<br />

le pensionnaire de<br />

Premiership. La semaine dernière,<br />

lors du 16e de finale de<br />

Ligue Europa face à l'AS<br />

Rome, le staff des Bleus a<br />

envoyé Pierre Mankowski en<br />

Grèce pour le superviser. Et<br />

Cissé d'offrir la victoire d'une<br />

tête puissante en fin de ren-<br />

1925<br />

re Kiev (2-2), Mourinho<br />

s'est de son côté chargé de<br />

remettre le Camerounais à<br />

sa place à son retour de la<br />

CAN. "Aujourd'hui, ce n'est<br />

pas facile d'être un de mes<br />

attaquants car les autres<br />

tournent bien. Eto'o ne doit<br />

pas penser qu'il a un tapis<br />

rouge qui l'attend", avait<br />

prévenu Mourinho. <strong>Un</strong>e<br />

prestation de classe d'Eto'o<br />

face aux Blues pourrait toutefois<br />

lui permettre de se<br />

remettre Mourinho dans la<br />

poche.<br />

EUROSPORT<br />

Coupe du monde 2010:<br />

Cissé, le prétendant<br />

Alors que Raymond Domenech annoncera jeudi la liste de<br />

joueurs convoqués pour le match amical face à l'Espagne (3<br />

mars), Djibril Cissé s'est rappelé au bon souvenir du sélectionneur<br />

ces dernières semaines. Irrésistible au<br />

Panathinaïkos, il postule à un retour en équipe de France.<br />

contre (3-2). Il pourrait dès<br />

lors face à l'Espagne étrenner<br />

sa 38e sélection sous le<br />

maillot tricolore et marquer<br />

des points en vue de la prochaine<br />

Coupe du monde.<br />

Autre argument de poids,<br />

Cissé a toujours été dans les<br />

petits papiers de Raymond<br />

Domenech qui l'avait lancé<br />

avec les Bleuets. En 2004,<br />

alors qu'il compte déjà une<br />

dizaine de sélections avec les<br />

A, Cissé n'hésite pas à donner<br />

un coup de main aux<br />

Espoirs en qualifications pour<br />

l'Euro. S'en suit une expulsion,<br />

une suspension de cinq<br />

matchs et un Euro qui lui file<br />

sous le nez. Domenech ne l'a<br />

pas oublié. En 2006, alors<br />

qu'il est pressenti pour occuper<br />

la pointe de l'attaque des<br />

Bleus au Mondial, il se blesse<br />

gravement face à la Chine<br />

lors des matchs de préparation.<br />

Entre l'équipe de France<br />

de Domenech et Cissé, c'est<br />

donc avant tout une histoire<br />

de rendez-vous manqués.<br />

Alors que se profile le<br />

Mondial sud-africain, c'est<br />

peut-être lorsqu'on l'attend le<br />

moins que Djibril Cissé pourrait<br />

enfin renouer le fil de sa<br />

carrière internationale.<br />

EUROSPORT


7<br />

DIVERS/ANNONCES<br />

Comité de Pilotage chargé de la restructuration du CCM-Mauritanie<br />

Communiqué de presse<br />

Dans le cadre des<br />

efforts du Comité de<br />

Pilotage chargé de la<br />

restructuration et<br />

de la mise en place, consensuelle<br />

et transparente, de l’instance<br />

de coordination nationale du<br />

Programme d’appui du Fonds<br />

Mondial de Lutte contre le Sida,<br />

la Tuberculose et le Paludisme<br />

(CCM), la société civile concernée<br />

par la lutte contre ces trois<br />

maladies, a été invitée à des<br />

journées d’information et de<br />

concertation (Etats généraux)<br />

organisées les 23 et 24 février<br />

2010 à l’hôtel Ezza-Atlantic, avec<br />

des experts de l'Équipe d'action<br />

de la société civile (CSAT), du<br />

Conseil africain des organisations<br />

d'action contre le sida<br />

(AfriCASO) et de Grant<br />

Management Solutions (GMS).<br />

La première journée a permis<br />

:<br />

d’informer les acteurs de la<br />

société civile mauritanienne sur<br />

le Fonds mondial et les CCM, sur<br />

leurs rôles et responsabilités au<br />

sein de cette instance de coordination,<br />

de discuter les principaux<br />

enjeux, défis et intérêts collectifs<br />

de la participation des acteurs<br />

de la société civile dans le CCM,<br />

d’examiner les opportunités<br />

offertes par le Fonds mondial<br />

pour renforcer leur participation<br />

dans le Programme de gestion<br />

de la lutte contre les trois maladies<br />

(Sida, tuberculose et paludisme)<br />

Au cours de la seconde journée<br />

les participants discuteront<br />

:<br />

du processus d’élection des<br />

représentants de la société civile<br />

au sein du CCM, se basant sur<br />

l’expérience des autres pays<br />

(défis et contraintes, critères<br />

Nouakchott Info Quotidien N° 1925 du 25 février 2010<br />

NOUAKCHOTT INFO<br />

QUOTIDIEN N° 1925 DU JEUDI 25 FÉVRIER 2010<br />

d’éligibilité, critères pour les<br />

votants, modalités pratiques et<br />

calendrier),<br />

et de la mise en place d’un<br />

mécanisme de suivi des recommandations<br />

et des décisions prises<br />

au cours de ces journées.<br />

A l’issue de ces journées, les<br />

acteurs de la société civile sont<br />

mobilisés et adhèrent au processus<br />

de renouvellement du CCM<br />

et valident le processus d’élection<br />

de leurs représentants au<br />

sein du CCM.<br />

SOURCE : CELLULE DE COMMU-<br />

NICATION MINISTÈRE DE LA SANTÉ<br />

DIRECTEUR DE PUBLICATION<br />

MED MAHMOUD ABOUL MAALY<br />

MAPECI<br />

Correspondants :<br />

Nouadhibou<br />

Elvagha Cheibany<br />

Tel : 600.2003<br />

Tagant<br />

Khalil Sow<br />

650 61 73<br />

Trarza<br />

Ousseinou M’bareck Diarra<br />

Brakna<br />

Abdoulaye Alassane<br />

Tiris-Zemour<br />

Harouna Cissé<br />

6506492<br />

6665907<br />

Tunisie<br />

Wagué Ousmane<br />

1925<br />

Société éditrice de Nouakchott Info<br />

et Akhbar Nouachott<br />

Directeur Commercial :<br />

Moulaye Zein Ould Nenni<br />

Coordination Cellule des Ntic :<br />

Mohamed Ould Khattat<br />

Responsable Messagerie :<br />

Moulaye Ould Zein<br />

moulayeozeine@yahoo.fr<br />

Conseillers de la Rédaction<br />

Mohamdy Ould Babbah<br />

Mohamed Lemine Ould Kettab<br />

Rédacteur en Chef adjoint<br />

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641 61 17 - 241 61 17 - 710 11 11<br />

Grand reporter<br />

Ely Ould Maghlah :<br />

6814105<br />

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Mosy<br />

Desk Nation & Culture:<br />

Camara Mamady<br />

(mamady20012001@yahoo.fr)<br />

Desk sports :<br />

Mohamed Ould Feily dit ANTAR<br />

- 6708951 -<br />

Coordination du réseau<br />

des correspondants :<br />

Khalil Sow<br />

Rédaction :<br />

Mohamed Ould Khattat<br />

Ely Ould Maghlah<br />

Harouna Cissé<br />

Mohamed Ould Feïly, dit Antar<br />

Camara Mamady<br />

Mise en Page<br />

DIBAJ<br />

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Site web: www.mapeci.com<br />

Tiré sur les presses de<br />

l’Imprimerie Nationale


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Directeur de publication: Mohamed Mahmoud Abou Maaly<br />

1925<br />

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