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La Voix De L’ORANIE PAGE 10 2NOUVELLES EN DEUX MINUTES Ghoul inaugure un tronçon d’autoroute à Relizane Accompagné de l’ambassadeur de Chine en Algérie, le ministre des Travaux Publics a inauguré hier un nouveau tronçon de l’autoroute Est-Ouest. Long de 24km, ce dernier relie désormais la wilaya de Relizane à celle de Mascara. Il comporte deux échangeurs, le premier situé au niveau de Belacel et le second, à Yellel. La mise en service de ce tronçon fluidifiera davantage la circulation sur les routes nationales RN04 menant d’Alger à Oran et RN23 reliant Relizane à Tiaret. M. Rahmani L’association du quartier « Derb » relance le wali de Saïda Dans une correspondance adressée au wali de la wilaya de Saida, l’association du vieux quartier «Derb», datant de l’ère coloniale, réclame le relogement de ses habitants dans des logements plus décents. Pour rappel, plusieurs effondrements partiels ont été enregistrés dans les vieilles bâtisses de ce quartier au cours de ces dernières années. «Il y a péril en la demeure et il est grand temps de prendre sérieusement et rapidement en charge ce problème», avant que l’irréparable ne se produise», a conclu le président de l’association dans cette correspondance, dont une copie a été remise à la VO. B. El-Merini S. DJELLOUL CORRESPONDANT DE LA VOIX Au lendemain de la commémoration de la ratification des Droits universels de l’Enfant, une question pertinente reste sans réponse concrète à Aïn Témouchent: quel est le degré de considération que nos responsables accordent aux enfants handicapés et quand se décideront-ils à les placer sur le même pied d’égalité que ceux qui sont en pleine possession de leurs moyens physiques et mentaux?... C’est justement la question qui taraude les esprits des parents de nombreux enfants handicapés recensés dans la wilaya d’Aïn Témouchent, parmi eux, les déficients mentaux scolarisés au centre médico psychopédagogique (CMP) de cette ville et qui désespèrent de voire les pouvoirs publics allouer un bus supplémentaire à leur centre, pour assurer le transport de ces enfants dans de meilleures conditions. Selon les parents d’élèves handicapés qui ont contacté la VO, «un seul minibus de 25 places n’arrive pas à répondre au ramassage chaque matin de nos enfants, A.M. KHEMISTI & BERRAHIL S. CORRESPONDANT DE LA VOIX Une fillette de 9 ans, suspectée de grippe A(H1N1), vient d’être admise au centre de référence de Béni-Saf, au lendemain du colloque scientifique tenu à Aïn Témouchent et faisait état de 24 cas confirmés par les analyses effectuées par l’Institut Pasteur d’Alger. Ce thème attendu parmi les 13 exposés, a été présenté par le Dr Bentoubir Baroudi, médecin spécialiste en épidémiologie et en médecine préventive, selon lequel sur les 67 cas suspectés de couver une grippe A(H1N1), 24 ont été confirmés, tous originaires de Béni-Saf, parmi eux 14 écoliers. Un 68ème cas suspect vient d’être signalé par M. Boudmia Saïd, chef de service à la La Voix de l’Oranie Scolarisés au CMP de Aïn Témouchent pour les emmener au centre. Leurs mamans sont obligées d’attendre longtemps le passage de cet unique bus, en tenant nos pauvres gamins par la main et au risque de prendre racine à force d’attendre dans la rue et par tous les temps. Le temps que l’unique bus parcourt le périple qui lui est assigné pour ramasser tous les élèves du CMP habitant la ville de Sidi Saïd. Maintenant que l’hiver s’annonce par ses premières froidures, l’accompagnement de ces enfants, deux fois quotidiennement, représente une contrainte insurmontable aux parents non véhiculés, principalement les mères au foyer qui ont d’autres charges domestiques, auxquelles elles sont astreintes: les travaux ménagers, la préparation du repas de midi pour les enfants qui ne mangent pas tous à la cantine, etc. Pour G. Saïd, président de l’association des parents d’enfants scolarisés au CMP, «les pouvoirs publics devraient être, en principe, plus sensibles à notre préoccupation, celle de renforcer notre seul moyen de transport par un autre minibus, pour faire face à toute éventualité, notamment la panne du premier, pour lequel DSP de la wilaya Aïn Témouchent. Il s’agit d’une écolière de 9 ans, scolarisée à l’école Rasi I de Béni-Saf et qui aurait été contaminée par une copine fréquentant l’école El-Farabi, où le mal a pris racine pour la première fois. Quant aux services de la prévention, ils ont procuré un quota de vaccins appropriés à cette pandémie et dosés à 75mg pour les adultes et un autre quota de doses de 30mg pour les enfants et de 45mg pour les ados, sachant que la contagion a touché beaucoup plus les enfants âgés de 05 à 09 ans et une autre catégorie d’âge allant de 20 à 40 ans. Les services habilités procèdent actuellement à des journées de sensibilisation dispensées au sein des écoles, en incitant les élèves à utiliser les savons liquides pour une meilleure hygiène des N°3062 - LUNDI 23 NOVEMBRE 2009 Les enfants déficients mentaux méritent d’être mieux aidés nous avons tant souffert, avant de l’obtenir.» De leur côté, certains parents d’élèves joignent leurs prières, qu’elles adressent aux élus de l’APW, pour que ces derniers daignent se pencher sur le problème vécu au quotidien par ces enfants, qui méritent plus que tout autre, d’être aidés pour qu’ils aient des chances d’être mieux intégrés dans la société. Quant à la directrice de ce centre, M.H., elle abondera dans le même sens en estimant «qu’un second minibus nous rendrait énormément service, afin d’éviter les retards à l’entrée du matin au centre.» Retards dus aux nombreux embouteillages dont la ville de Aïn Témouchent est devenue coutumière. Pour elle, «les éducateurs spécialisés sont liés par un programme strict. Mais quand parfois le bus tombe en panne, c’est alors la panique parmi les parents et le désordre au sein de l’établissement, sachant que ce centre prend en charge une centaine d’enfants, dont les 80% sont des externes. C’est dire l’effet négatif que ces retards entraînent sur les facultés d’adaptation de l’enfant», a-t-elle souligné. Alors que 24 cas de grippe A(H1N1) sont confirmés à Béni-Saf Une fillette de 9 ans admise au centre de référence Dame, diplômée de l’école algérienne, donne cours de confection de gâteaux traditionnels et oranais. Tél. : 0771.93.55.10 Appel aux âmes charitables La famille Boudali lance un appel pressant à toutes les âmes charitables dans la mesure de l’aider à sauver ses enfants Redouane (02 ans) et Sid Ahmed (06 ans) de groupe sanguin B+ et O+ qui nécessitent le besoin urgent d’être transfusés ainsi qu’un complément thérapeutique, pour soigner leur anémie. Urgent avant le 07.12.2009 Tél. : 041.35.53.76 mains et les directeurs d’école à approvisionner suffisamment en eau leurs établissements scolaires. Ceci étant, l’attention de la DSP est attirée pour établir un plan préventif, en commençant par examiner les proches du personnel médical, étant donné que ce dernier est exposé plus que tout autre aux risques de la contamination, puis les enfants fragilisés par des maladies chroniques et enfin les personnes âgées, pour lesquelles la contamination peut présenter des risques pour leurs vies. Enfin, trois cas suspectés de Grippe A et admis la semaine dernière au centre de référence de Béni-Saf, seront fixés dès aujourd’hui lundi sur leur état de santé, par le biais des résultats d’analyses effectuées sur leurs prélèvements par l’Institut Pasteur d’Alger. SOS Les parents du jeune garçon, DAOUD FARDJ ALLAH, handicapé à 100% et dont l’état de santé s’aggrave, sollicitent l’aide d’une âme charitable pour lui faire des séances de massage ainsi que l’achat d’une chaise roulante. Appeler au numéro suivant : Tel : 0558.58.66.02 SOS La famille d’un jeune garçon, âgé de 15 ans et atteint d’épilepsie, demande aux âmes charitables et aux médecins spécialistes de l’aider dans la prise en charge médicale de son enfant. Tel : 07.77.42.91.58
N°3062 - LUNDI 23 NOVEMBRE 2009 285.700 quintaux produits par 75% des oliveraies de Relizane Un rendement de près de 70 quintaux à l’hectare M. RAHMANI CORRESPONDANT DE LA VOIX La subdivision des services agricoles de la daïra de Djidiouïa, distante de 35km au nord-est du chef-lieu de la wilaya de Relizane, se dit satisfaite de la récolte oléicole de cette année, qui s’élève à 285.700 quintaux, au moment où la cueillette n’a ciblé que 4.100 sur les 6.600 hectares d’oliveraies, soit un rendement de près de 70 quintaux à l’hectare. Cet état de grâce résulte des pluies abondantes qui ont profité à cette région durant l’hiver 2008/2009. En effet, sur les 6.600 hectares d’oliveraies, une superficie de 4.100 hectares a vu ses oliviers faire l’objet de la récolte, ce qui donne un taux de cueillette de 75%, se traduisant par une production de 285.700 quintaux. A signaler que dans certains champs d’oliviers exploités dans la même région et dont l’irrigation a été favorisée par l’aide de l’Etat, accordée aux oléiculteurs, la récolte aura atteint un rendement de 80 quintaux à l’hectare. Dix (10) autres exploitations sont à pied d’œuvre, pour terminer la cueillette des olives, avant l’arrivée de l’hiver qui risque de rendre plus difficile l’accès aux oliveraies, à cause de la boue succédant aux pluies. Par ailleurs, ce travail saisonnier aura procuré des revenus consistants aux jeunes chômeurs, qui sont venus de tous les villages que compte la wilaya de Relizane. Un travail qui est rémunéré, selon le rendement de chacun des collecteurs d’olives. La Voix de l’Oranie La grève nationale des enseignants vue à partir de Sidi Bel-Abbès Sit-in de plus de 1.000 enseignants devant la direction de l’Education S. DERRAZ CORRESPONDANT DE LA VOIX Plus de 1.000 enseignants se sont regroupés, hier dimanche, devant le siège de la direction de l’Education de la wilaya (DEW) de Sidi Bel-Abbès, pour renouveler leur soutien à l’intersyndicale nationale du secteur et continuer à revendiquer les droits de l’éducateur en Algérie. Venus de tous les établissements de la wilaya, hommes et femmes portaient des banderoles de protestations contre le comportement de la tutelle et refusaient de reprendre leur travail en classe, «tant que toutes nos revendications ne seront pas respectées par le ministère de l’Education». Une participation massive des professeurs des lycées, du CEM et aussi des instituteurs d’écoles a été remarquée sur les lieux, parmi eux, les membres affiliés des deux bureaux du CNAPEST et de l’UN- PEF, qui ont mis l’accent sur les trois points majeurs déjà posés à la tutelle. Points revendiqués d’ailleurs depuis le début de la grève nationale qui a paralysé, trois semaines durant, pratique- ment tous les établissements scolaires, avec un taux de débrayage de 97%. Parmi les présents, des intervenants se sont élevés contre les déclarations du représentant des parents d’élèves, qui aurait invité l’ensemble des enseignants à rejoindre leurs classes: «Nous sommes les seuls à décider de nos revendications et du moment de reprendre les cours», lui ont-ils rétorqué. Avant la fin de l’heure de protestation menée devant le siège de la DEW, le directeur, avant d’inviter les représentants syndicalistes à discuter avec lui sur les points importants de ce mouvement de grève, avait pris la parole, en lisant à l’ensemble des enseignants en sit-in, un communiqué émanant du Gouvernement. Il s’agit d’un «appel aux enseignants grévistes dans le secteur de l’Education nationale pour une reprise immédiate des cours et une invite aux syndicats à reprendre le dialogue avec leur administration de tutelle y compris pour discuter de leurs régimes indemnitaires», y est-il rapporté. Le même communiqué souligne «qu’au cours des (précédentes) rencontres, le ministre de l’Education a fait part de sa volonté de mettre en œuvre, au plus tôt, les réponses positives apportées par le Gouvernement». Toujours selon la même source, «les revendications portées à sa connaissance, seront prises en charge par les ministères parties prenantes pour résoudre ce conflit, à savoir le ministère de la Santé et celui du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale. Ceci, en commençant par «l’élaboration, dans les plus brefs délais des propositions au régime indemnitaire des enseignants», ainsi «que la régularisation des primes et indemnités qui seront versées avec effet rétroactif, à partir du 1er janvier 2008» et enfin «l’annulation de la ponction sur salaires des journées de grève». A l’écoute de ce communiqué, certains semblaient soulagés, contrairement à d’autres qui ont insisté pour que la tutelle se fende d’un engagement écrit et signé, histoire de les rassurer. Pour leur part, les membres du CNAPEST devraient se réunir, une seconde fois, ce lundi, avec le bureau national, pour prendre les décisions qu’ils jugeront conformes. L’ORANIE PAGE 11 Le projet du CET du littoral se matérialise à Ténès Un terrain d’assiette et 26 milliards dégagés par la wilaya de Chlef M. MOKHTARI CORRESPONDANT DE LA VOIX Le futur centre d’enfouissement technique (CET) de Ténès, doté d’une enveloppe de 26 milliards de cts, semble maintenant se matérialiser, à l’issue des travaux de la dernière session ordinaire de l’ APW, avec le choix de son terrain d’assiette récemment effectué, en présence des services de l’Environnement, de l’Agriculture, de la Conservation des forêts et des élus. Photo A. Anas L’intersyndicale nationale du secteur continue à revendiquer les droits de l’éducateur en Algérie. L’annonce faite par le wali de Chlef luimême, se veut rassurante après les nombreuses tentatives infructueuses pour trouver le lieu idéal d’implantation du site devant accueillir le futur CET et qui semble maintenant se situer sur une colline éloignée de l’agglomération de Ténès et de son rivage. L’emplacement nouvellement localisé sera inspecté dans les prochains jours par une commission interministérielle, qui viendra s’enquérir du lieu d’implantation et de ses impacts éventuels sur l’environnement régional. Sur ce dernier point, le wali a tenu à rassurer que toutes les exigences en la matière ont été respectées et prises en considération dans le choix de terrain. Il y a lieu de signaler, que le projet en question est resté en souffrance depuis l’année 2007, à cause du problème du foncier. Doté d’une enveloppe budgétaire initiale de 26 milliards de centimes, le futur CET comprendrait des lagunes et un réseau de drainage et de collecte du liquide provenant de la compression des ordures ménagères ou autres. Alors que la pomme de terre déstockée se vend à 50Da sur les marchés La nouvelle récolte est estimée à 70.000 tonnes à Mostaganem LAKHDAR HAGANI CORRESPONDANT DE LA VOIX De source bien informée, on apprend qu’une première récolte de 70.000 tonnes de pomme de terre est attendue cette année sur les marchés de la wilaya de Mostaganem, au moment où la pomme de terre déstockée à la limite du pourrissement, reste cotée à 50Da le kilo. L’opération en question vise à inonder le marché de la pomme de terre, en temps opportun, contrairement aux années précédentes où le même marché a enregistré pas mal de perturbations en matière d’approvisionnement. Perturbations qui se sont répercutées directement sur la bourse déjà laminée du consommateur. «A présent, souligne notre source, quelque 2.800 tonnes de semences de pommes de terre sont arrivées au port de Mostaganem». Dans le même contexte, des sources proches de la direction de l’Agriculture, soulignent que plus de 3.000 hectares ont été emblavés cette année pour la seule production de la pomme de terre à travers la wilaya de Mostaganem. Les zones principalement ciblées relèvent du plateau mostaganémois, dont les terres se prêtent idéalement à cette culture. Mais, en attendant mieux, les nombreux marchés et souks de cette wilaya ont été inondés ces derniers temps, par de la pomme de terre déstockée des chambres froides, ce qui ne l’empêche pas d’être avariée et d’être écoulée par les marchands de légumes à pas moins de 50Da le kilo. Quant à la pomme de terre nouvelle, elle dépasse allègrement les 60Da le kilo. Le nouveau projet devra prendre en charge les déchets d’origine domestique provenant de toutes les communes du littoral de la wilaya de Chlef. C’est le deuxième équipement du genre à être ainsi lancé dans la wilaya, après celui déjà mis en service dans la commune de Chlef et qui est opérationnel depuis quatre (4) années. Dans l’attente de sa réalisation au profit de la région de Ténès, les ordures sont actuellement déversées dans une décharge sauvage, créée à proximité de la plage de Maïnis, non loin de la route reliant la daïra de Ténès à celle d’El-Marsa.
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