L’enquête est presque bouclée

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Journal Indépendant d’Informations et d’Analyses - Deux éditions Arabe et Française
N° 1835 DU LUNDI 19 OCTOBRE 2009
PAGE 3
Fondateur :
Cheikhna Ould Nenni
Site web
http://www.ani.mr
E-mail: nouakchottinfo@yahoo.fr
15ÈME ANNÉE
N° 1835
Prix: 100 UM Etranger: 1 Euro - 1 US$
Directeur Commercial:
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Éducation/Affaire des notes de service falsifiées:
L’enquête est presque bouclée
Ould Abdel Aziz au journal saoudien “Riyad”:
“Le gouvernement travaille sur des
reformes qui seront en faveur de
l'investissement dans notre pays…”
Elections législatives et présidentielle en Tunisie:
L’opposition tâtonne face une machine
présidentielle bien huilée
Climat des affaires, compé-
titivité et conquête du futur
Par Ahmed Youra OULD HAYE
Cérémonie de remise de diplôme:
Un nouveau diplômé qui n’est pas de trop!
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L'affaire des notes de service falsifiées
qui secoue depuis quel-ques jours le
secteur de l'éducation, est sur le point
d'être con-sommée par l'avancement
de l'enquête de la police en phase de boucler
ses investigations. Cette affaire éclabousse les
deux ministres nouvellement scindés du grand
secteur de l'éducation.
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2
Tout le
m o n d e
connaît,
sans doute,
"El Haye-Saken", ce
fameux quartier qui
avait fait l'objet de
convoitise durant la
campagne présidentielle
passée. Le revoilà
qui refait surface
pour faire encore parler
de lui et de ses
mêmes lots de problèmes
avec ses interminablesrevendications
de terres. Pire
cette fois-ci, une
vieille dame de plus
de 70 ans a été tabassée
par ses voisins qui
lui ont arraché sa parcelle,
face à l'impuissance
de ses enfants.
Sadna Ould Yahya Ould
Way, fils de la septuagénaire,
relate les faits et déplore
le soutien de hauts
responsables en faveur de
ceux qui ont frappé sa mère
"la décision du Président de
la République de redistribuer
les terres aux occupants
de la gazra Haye
Saken, m'a permis, ainsi
L'un des plus vieux
édifices administratifs
au Tagant,
l'actuel hôtel de
ville de Tidjikja a été construit
par le colonisateur,
vers le début du siècle dernier,
pour servir de bureau
au commandant de cercle.
Cette construction à la provinciale,
a servi, ensuite, à
abriter les bureaux du préfet
de la Moughataa du
Tagant qui dépendait alors
de la région du Brakna.
D'ailleurs le dernier préfet à
occuper les locaux de cet
édifice fut feu Hamath
N'gaîdé (que Dieu ait son
âme), honorable administrateur
connu pour son courage,
sa droiture et sa grandeur
d'âme. Il fut remplacé
par Sakho Mamadou en
1979 venu à Tidjikja,
comme Gouver-neur, à la
faveur du redécoupage
administratif désignant le
Tagant comme région à
part entière. Monsieur
Sakho qui se particularisait,
lui aussi, par son sens élevé
que ma mère, ma tante,
mes frères et sœurs, d'enregistrer
quatre parcelles
sur un périmètre qui appartenait
à notre père et qui lui
servait d'habitat et d'école
coranique. Nos voisins, eux,
n'avaient pas cette chance,
car après la redistribution,
deux routes devaient effacer
toute leur propriété.
C'est ainsi qu'on leur a proposé,
un autre lieu
(Greigeul). Mais au lieu d'accepter
cette proposition, ils
ont préféré confisquer une
de nos quatre parcelles.
Etant au courant de leurs
intentions, nous avons saisi
le Secrétaire Général du
Ministère de l'Equipement
et des Transports et le
Directeur Général de la
Communauté Urbaine de
Nouakchott. Suite à cela, il
s'est avéré, après une
enquête ordonnée par ces
derniers, que la parcelle
concernée nous appartenait,
et que nos voisins n'y
avaient pas droit. Mais ces
derniers, comme ils
tenaient toujours à récupérer
notre terre, ils ont utilisé
d'autres moyens en
court-circuitant ces ordonnateurs
de ladite enquête.
Un contournement qui n'au-
New
NATION
Quartier El Haye Saken:
Une septuagénaire tabassée
de l'administration, venait
d'Aleg où il occupait le poste
de fédéral. Plusieurs wali
occuperont l'édifice après
lui jusqu'en 1987, année
pendant laquelle, Monsieur
Mohamdy Ould Dahoud y
siégea comme premier
magistrat de la ville. Lui et
ses successeurs procéderont
à des réfections soit
pour réhabiliter la bâtisse
soit pour en réparer les
dégâts occasionnés par les
intempéries. Feu Ahmed
Jiddou Ould Zein,
Moustapha Ould Sidatt l'actuel
sénateur de Tidjikja et
feu Moustapha Ould Zein
firent de leur mieux pour
maintenir l'édifice dans un
bon état grâce à la réfection
de la toiture, le renforcement
du mur de l'enceinte,
le remplacement des portes
et des fenêtres ainsi que le
renouvellement du mobilier.
Aussi, la coopération française
en Mauritanie avait
entrepris en 1994 des travaux
de réhabilitation visant
à renforcer l'édifice.
rait jamais réussi sans l'intermédiaire
de deux pontes,
parmi leurs parents, dans
l'armée. Deux responsables
qui ont téléphoné au Hakem
de Dar Naïm, qui, à son tour,
a téléphoné au commissaire
de Dar Naïm 2. Cela,
avant que ce dernier puisse,
lui aussi demander à son
collègue de Dar Naïm 1 d'utiliser
la force pour récupérer
notre terre et de la donner,
après, à nos voisins. Ce
qui m'a poussé et le reste
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Nouakchott Info Quotidien N° 1835 du 19 octobre 2009
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN N° 1835 DU LUNDI 19 OCTOBRE 2009
de notre famille à résister
pour faire face à cette injustice.
Ce qui a aussi valu à
ma mère de passer un
séjour à l'hôpital, suite à
une agression par nos voisins
qui l'ont frappée et
blessé à l'épaule. En outre,
ils ont passé à tabac mes
frères et sœurs avant de
les emmener au commissariat
de Dar Naïm 1.
Par cette main forte
apportée à nos voisins,
nous étions impuissants à
EMAREC
nous défendre devant l'injustice.
Nos voisins ont, par
la force, confisqué notre
propriété, pour nous laisser,
quatre familles réunies,
avec seulement, une tente
et un "mbarr" (hangar).
Notre seul espoir, aujourd'hui,
c'est Mohamed Ould
Abdel Aziz, le Président des
pauvres et des opprimés à
qui nous demandons de
venir nous secourir".
MOHAMED DIOP
Réunion du comité interministériel sur
la situation acridienne dans le pays
Le Premier
ministre, Dr
Moulaye Ould
Mohamed
Laghdaf a présidé, samedi,
un comité interministériel
pour faire le point
sur l'évolution de la situation
acridienne dans le
pays.
Le comité doit prendre
connaissance du travail
accompli par le
ministère du développe-
Tidjikja
Cependant, il faut reconnaitre
que le chantier engagé,
présentement, par l'actuel
maire de Tidjikja
Mohamed Ould Biha, a le
mérite d'être cité en exemple.
Il s'agit de la construction
d'une vaste salle de
réunion pouvant contenir
250 personnes, l'élévation
du mur de l'enceinte , l'installation
des portes et fenêtres
en aluminium , l'acquisition
de split pour l'équipement
du bureau du maire,
celui du maire adjoint et le
bureau du Directeur
Administratif et Financier, la
construction des toilettes,
ainsi qu'une nouvelle couche
de peinture (peinture à huile
à l'intérieur) et peinture à
eau (à l'extérieur) qui ont
redonné au bâtiment un
nouvel éclat. Ces réalisations
viennent s'ajouter à
d'autres réalisations non
moins importantes à l'actif
du maire actuel.
En effet, la construction
des tronçons de desserte
ment rural dans le cadre
de la prévention des
invasions, en particulier
l'élimination des foyers
d'œufs et de larves de
criquets pèlerins dans le
nord du pays et la poursuite
des essaims qui se
développent dans ces
zones; une opération qui
a été entamée depuis
plusieurs semaines.
Le comité doit aussi
prendre les mesures
dans les quatre coins de la
ville a permis de rendre la
circulation fluide et de créer
des emplois (actuellement
plus de cent taxis circulent
en ville et peuvent accéder
aux quartiers les plus reculés).
Des travaux d'assainissement
qui sont menés
périodiquement permettent
de débarrasser la ville des
détritus qui, heureusement,
ne courent pas les rues
(Tidjikja est l'une des villes
du pays les plus propres).
Aussi, parallèlement à
ses activités d'assainissement,
de rénovation et de
désenclavement, il est question
dans un court avenir
de créer un espace de jeunesse
qui sera financé sur
le budget actuel. Cet espace
jeunesse dont l'emplacement
est déjà connu, sera
doté d'un jardin public, d'un
cyber café et d'une buvette).
Le maire envisage, également,
de réhabiliter, à l'ancienne,
deux bâtisses du
vieux quartier de Ghadima
pour en faire des lieux de
nécessaires pour accélérer
cette opération, afin
de limiter les dangers
que constituent les
foyers existants en
Mauritanie, surtout
après l'appel de la FAO
annonçant que notre
pays serait la source
principale d'une grande
invasion prévisible qui
menace l'Afrique du
Nord et même l'Europe.
Le nouveau visage de l’hôtel de ville de Tidjikja
AMI.MR
visite pour les touristes et
autres visiteurs et d'organiser
un festival régional
annuel auquel seront invités,
à tour de rôle, les
Ulémas, les artistes, les
artisans, la société civile
bref un festival de diversité.
Enfin le maire ambitionne
de relancer le programme
de développement local
(finalisé déjà par l'administration
et les cadres de la
ville) à travers une table
ronde qui sera organisée
avec les partenaires
concernés. Mohamed Ould
Biha qui compte beaucoup
sur la Direction de
Collectivités Locales promet,
non seulement, de
continuer à entreprendre
des activités de développement
au profit des populations
locales mais également
de continuer à rénover
l'hôtel de ville de Tidjikja
pour le rendre plus moderne
et plus fonctionnel.
KHALIL SOW CP/TAGANT
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1835
Le domestique
cambrioleur
Une famille qui
habite au quar-
tier Tevragh
Zeina avait enga-
gé un domestique malien
appelé Idrissa il n'y a pas
longtemps. Dès ses pre-
miers jours, il avait montré
beaucoup de sérieux et de
piété. C'est pourquoi le père
et la mère de cette famille
ont eu un confiance aveugle
en lui. Le boy aura la respon-
sabilité de la maison pendant
presque toute la journée car
les parents vont au travail et
les enfants à l'école. Pour
plus d'assurance, Idrissa a
confié ses pièces d'état civil
au père de la famille qui les
garde enfermées. Pourtant,
cela n'a pas empêché le
Malien de décevoir ces gens
qui l'estimait beaucoup. Il y a
quelques jours, il était monté
au travail comme d'habitude
à neuf heures. Au lieu de
commencer les travaux de
ménage, il s'était dirigé vers
la porte de la chambre à
coucher pour forcer son
ouverture. Après quoi il avait
essayé d'ouvrir le coffre fort
de la famille sans le pouvoir.
Une heure plus tard, il a quit-
té la villa emportant une
somme d'argent, portables
et des bijoux. Le vol ne sera
constaté que vers 16 heu-
res. Idrissa aurait alors eu le
temps de quitter Nouakchott
sans papiers. La police était
venue faire le constat et pro-
mettre d'arrêter le voleur.
Jusqu'à présent, il continue
de courir. La famille victime a
engagé un gardien pour sa
maison.
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3
Le premier niveau de
cette affaire concerne le
ministère de l'enseignement
supérieur et secondaire, il
s'agit ici d'une note de service
fictive ou falsifiée, détachant
quatre professeurs
de l'enseignement secondaire,
deux femmes et deux
hommes, au profit du ministère
des affaires islamiques
et de l'enseignement originel.
Ladite note de service
est annotée à la main, por-
ACTUALITE
tant le numéro 1027, en
date du 2 août 2009. Or
cette référence est mentionnée
dans le courrier
d'arrivée du ministère d'une
lettre adressée par l'attaché
culturel de l'ambassade
saoudienne, concernant le
transfert de certificats scolaires
de 5 élèves pour la
légalisation.
Le 12 octobre du mois
courant, le SG des deux
ministères adresse une lettre
au ministre des affaires
islamiques annulant la
pseudo lettre de détachement,
stipulant que les quatre
enseignants restent et
demeurent du personnel de
l'éducation.
Le deuxième niveau du
scandale est du ressort de
l'enseignement fondamental.
Deux instituteurs, l'un
servant au Gorgol, et l'autre
NOUAKCHOTT INFO
au Brakna, se sont présentés
à la DREN 1 de
Nouakchott, muni chacun
d'une note de service, le
mettant à la disposition de
cette direction. Ironie du
sort, les deux notes de ser-
vices sont signées par le
chef service de l'enseignement
fondamental de la
Nouakchott Info Quotidien N° 1835 du 19 octobre 2009
QUOTIDIEN N° 1835 DU LUNDI 19 OCTOBRE 2009
direction du personnel, un
service purement fictif,
introuvable sur l'organigramme
de l'éducation. Les
deux instituteurs furent
dénoncés et automatiquement
mis en détention à la
police. Une enquête est
alors diligentée par la police,
remontant à l'arrestation
1835
Éducation/Affaire des notes de service falsifiées:
L’enquête est presque bouclée
Ould Abdel Aziz au journal saoudien “Riyad”:
“Le gouvernement travaille sur des reformes qui seront
en faveur de l'investissement dans notre pays…”
Le président
Mohamed Ould
Abdel Aziz a déclaré
que le gouvernement
mauritanien travaille sur
la mise à jour de nouvelles
reformes, qui ouvriront de
vastes horizons pour l'investissement
en Mauritanie.
Dans un entretien avec le
journal saoudien "Riyad", le
président mauritanien a précisé
que les reformes, en cours
d''élaboration, concernent la
bonne gouvernance, la rigueur
dans la gestion des affaires
publiques et le système judi-
Le Ministre du
pétrole M. Ahmed
Ould Moulay
Ahmed a effectué
une visite d'information,
dimanche, au centre de
stockage et d'embouteillage
du gaz butane de la BSA
Gaz situé sur la route du
Port Autonome de
Nouakchott.
Cette visite qui rentre
dans le cadre d'une série de
visites que le ministre effectue,
dans les différentes
installation et unités de production
relevant du secteur
énergétique public et privé.
Au cours de cette visite,
un discours de bienvenue a
été prononcé par M. Ahmed
Ould Debbagh, Président du
Conseil d'Administration de
la BSA Gaz, dans lequel il a
souligné que l'approvisionnement
du pays est réguliè-
ciaire.
A propos l'activité terroriste
en Mauritanie, Aziz a indiqué
qu'il s'agit d'un phénomène
qui affecte toutes les sociétés,
avant d'exprimer l'engagement
ferme de la Mauritanie,
à aller de l'avant dans la lutte
contre le terrorisme.
Répondant à une question
relative à la position de son
pays, par rapport au problème
du Sahara Occidental, Ould
Abdel Aziz a indiqué que: "La
Mauritanie n'interviendra
dans ce cadre que quand il s'agit
de favoriser le rapproche-
ment entre les différentes
parties ".
En outres, le président Aziz
a exclu l'existence toute relation
entre le gel des relations
avec Israël et le processus de
développement de son pays,
soulignant que: " Nous n'avons
pas d'intérêts économiques
communs avec Israël et nous
ne partageons non plus des
frontières communes. Nous
avons pris la décision du gel
des relations avec ce pays
pour des raisons claires et
objectives".
rement perturbé par les difficultés
financières que
connaissent certain opérateurs
du secteur, engendrant
une qualité de service
déplorable et des ruptures
de stocks intempestives.
Ould Debbagh ajoutera
que ces difficultés affectent
un opérateur contrôlé à
hauteur de 34 % par l'Etat.
Ce qui, selon lui, ne justifie
pas un tel niveau d'investissement,
surtout que les
spéculations et les ruptures
de stocks ne sont jugulées.
Les responsables de la
BSA ont demandé à ce que
l'Etat veille à mettre en
place les conditions nécessaires
pour une concurrence
saine avec une neutralité
totale et un traitement à
égalité des tous les opérateurs
du secteur gazier.
Le ministre suivra une
d'un troisième instituteur
présumé être le cerveau de
cette bavure, ce dernier fut
amené par des éléments de
la police au locaux du ministère
pour complément d'enquête,
une fois sur les lieux,
il prendra la poudre d'escampette.
Il s'agit d'un instituteur
(notre photo) exerçant
au Guidimagha.
À l'heure ou nous nous
mettons sous presse, le
suspect est toujours introuvable
par les limiers de la
police. Quant aux quatre
enseignants du secondaire,
les deux hommes furent
interrogés par les enquêteurs
qui les ont relâchés
par la suite. Aujourd'hui,
cette affaire est entièrement
bouclée par la police
qui est actuellement derrière
les trousses de l'évadé.
HAROUNA CISSÉ
Politique:
Le président de l’UPR renouvelle l’attachement
de son parti au dialogue
Le président du
parti de l'Union
Pour la République
(parti au pouvoir
en Mauritanie) a renouvelé,
vendredi, l'attachement de
sa formation aux principes
de dialogue et de concertation
avec l'ensemble des
acteurs politiques du pays
en vue de bâtir un avenir
meilleur.
M Mohamed Mahmoud
Ould Mohamed Lemine qui
présidait l'ouverture d'une
campagne de sensibilisation
ANI.MR
Le ministre du pétrole visite l’unité de production
de gaz butane de la BSA
et d'adhésion de son parti à
Rkiz (Trarza), a indiqué que
l'élection du 18 juillet dernier
acclamée par l'ensemble de
la communauté internationale
a constitué une rupture
totale avec la crise politique
et consacré le rétablissement
des relations entre la
Mauritanie et ses partenaires
internationaux, ainsi que
sa politique extérieure basée
sur le principe du respect
mutuel.
Le président de l'UPR a
lancé un appel à tous les
mauritaniens, afin qu'ils viennent
adhérer en masse au
parti au pouvoir.
Pour leur part les élus de
la Moughataâ de Rkiz, après
avoir demandé à ce que leur
circonscription sorte de la
marginalisation, ont insisté
sur la nécessité de faire prévaloir
la concertation et la
transparence dans toutes
les affaires du parti et de
laisser les portes ouvertes
devant tous les mauritanien
en toute liberté et égalité.
ANI.MR
visite guidée des installations
de BSA Gaz, au cours
de laquelle les responsables
de cette unité ont donné les
explications concernant le
fonctionnement de la chaîne
de mise en bouteille du gaz
butane, ainsi que les mesures
de sécurité qui accompagnent
cette opération.
Le gaz butane a connu,
durant les mois passé d'énormes
problèmes de distribution,
amenant les
ménages à se plaindre de
pénuries successives.
Plusieurs points de vente
du gaz butane ont été mis
en place dans différents
quartier populaires afin de
faciliter aux citoyens de se
ravitailler et leur éviter les
spéculations.
ANI.MR

4
Important Groupe de la place
recrute pour 4 postes :
I. UN CHEF SERVICE ACHAT
1. PROFIL
- Etre de nationalité mauritanienne
- Avoir un Bac + 4 en sciences de gestion
ou équivalent avec un minimum de 3
années d'expérience en matière de gestion
des achats et investissements
- Avoir une maîtrise parfaite de l'outil
informatique notamment le développement
de bases de données
- Avoir une connaissance du logiciel
SAGE SAARI ou tout autre logiciel équivalent
- Avoir le permis de conduire
- Maîtriser le français et l'arabe
2. MISSION
- Gestion et mise à jour régulière de la
base de données " Fournisseurs "
- Traitement de l'ensemble des demandes
d'achat du groupe et application de
la procédure
- Evaluation et sélection des fournisseurs
- Vérification des offres fournisseurs par
retour au cahier de charges ou bon de
commande
- Négociation des conditions de prix,
livraison, paiement
- Suivi des investissements (immobilisations
du groupe)
- Le candidat retenu travaillera sous l'au-
NATION/ANNONCES
Tagant/Santé:
Une nouvelle ambulance
Située à deux cent
trente cinq cinquante
à l'Est de
Tidjikja, la vieille
bourgade de Tichitt classée
patrimoine mondiale par
l'UNESCO, fait face à un
sérieux problème d'enclavement.
De Tidjikja pour se rendre
à Tichitt, les véhicules,
tout terrain, font facilement
9 à 10 heures, c'est-à-dire,
plus qu'ils mettraient entre
Tidjikja et Nouakchott (plus de
600 km). Ce problème d'enclavement,
il faut le reconnaitre,
est si aigu et ses répercussions
sont si fâcheuses
sur la qualité de vie des populations
locales.
Mais c'est surtout sur le
plan sanitaire que cet enclavement
se fait plus ressentir.
Dotée d'un centre de santé
(Tichitt) et d'un poste médical
(Lakhcheb), la Moughattaa de
Tichitt avec sa population qui
se chiffre à 5662 habitants
est confrontée à un sérieux
casse-tête de prise en charge
des malades localement. La
plupart des pathologies
aggravées par de fréquents
cas de malnutrition, sont soignés
à l'hôpital de Tidjikja.
Mais le plus souvent, la seule
ambulance à la disposition
pour Tichitt
de la Moughattaa de Tichitt
ne peut assurer les multiples
évacuations. Ses fréquentes
pannes l'empêchent de jouer
pleinement ce rôle. D'ailleurs
la jeune fille décédée la
semaine passée à Lakhcheb
avait attendue en vain l'ambulance
de Tichitt (en panne)
pour être évacuée à Tidjikja.
Fort heureusement, le
Ministère de la santé (sur
ordre du Président de la
République) vient de doter la
Moughattaa de Tichitt d'une
nouvelle ambulance qui permettra
d'apporter un début
de solution à la récurrente
question des évacuations des
patients. Cette ambulance
est mise à la disposition du
Directeur Régional à l'Action
Sanitaire et Sociale du Tagant
par le Wali de la région
Monsieur Mohamed El
Moustapha Oud Mohamed
Vall.
L'arrivée de ce deuxième
véhicule permettra de réduire
la pression sur la première
ambulance qui, aux dires de
certains, va se fixer à
Lakhcheb pour jouer le rôle
de relais entre Tichitt et
Tidjikja.
Vu la distance qui sépare
ces deux villes et la quasi-
impraticabilité du terrain,
cette solution est plus que
souhaitable.
Seulement, des voix commencent
à s'élever du côté de
la commune de Boubacar
Ben Amer (démographiquement,
l'une des plus importantes
de la Moughataa de
Tidjikja), pour réclamer que
la première ambulance leur
soit affectée. Une demande
tout à fait légitime vu, d'une
part, les nombreuses requêtes
formulées dans le passé
par les populations de cette
commune pour que l'Etat les
dote d'une ambulance et d'autre
part, la forte pression qui
s'exerce sur le centre de
santé de Ghoudiya qui reçoit
régulièrement des centaines
de patients certains venant
même des communes environnantes
(Lahsera et
Tensiqh).
Notons enfin qu'une ONG
Japonaise dénommée " Save
Africa " avait mis à la disposition
de la Rabita de Tichitt
une ambulance pour l'évacuation
presque gratuite des
malade de la Moughataa
mais qu'actuellement, ce véhicule
sert plutôt à autre chose
(transport en commun).
KS
II. UN CHEF DE SERVICE
FINANCIER
1. PROFIL
- Etre de nationalité mauritanienne
- Avoir un Bac + 4 en sciences de gestion
ou équivalent avec un minimum de 3
années d'expérience en matière de gestion
de la trésorerie d'entreprise.
- Excellente maîtrise du reporting financier
- Aptitude à travailler en équipe et sous
pression
- Maîtrise parfaite du français et de l'arabe,
connaissance d'une troisième langue
(Anglais, Espagnol) est un atout
2. MISSION
- Centraliser les plans de trésorerie
- Suivre quotidiennement les positions
bancaires
- Etablir des états mensuels de rapprochement
bancaire
- Contrôler les caisses auxiliaires et gérer
les caisses principales
- Prendre en charge les états de paiement
- Superviser les opérations d'inventaire
caisse
- Centraliser les autorisations de caisses
auxiliaires
- Centraliser les budgets prévisionnels
élaborés en collaboration avec les direc-
Nouakchott Info Quotidien N° 1835 du 19 octobre 2009
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN N° 1835 DU LUNDI 19 OCTOBRE 2009
République Islamique de Mauritanie
Honneur – Fraternité – Justice
Autorité de Régulation
Conseil National de Régulation
III. UN CHEF DU SERVICE
RESSOURCES HUMAINES
1. PROFIL
- Etre de nationalité mauritanienne
- Avoir un Bac + 4 en Droit ou diplôme
jugé équivalent + 3 ans d'expérience
- Avoir suivi une formation en Gestion
des ressources humaines
2. MISSION
- Diriger et animer l'activité du personnel
- Coordonner et centraliser les actions
relatives à la paie (pointage, salaires, primes
etc...)
- Gérer et suivre les plans de carrière
- Centraliser les actions relatives à la formation,
promotion, … du personnel
- Mettre en place et maintenir un mécanisme
de gestion prévisionnel des ressources
humaines
- Veiller sur l'hygiène et la sécurité du
travail dans l'entreprise
- S'intéresser à la communication dans
l'entreprise et au développement d'une
culture interne appropriée
IV. UN TECHNICIEN SUPER-
IEUR EN INFORMATIQUE
1. PROFIL
- Etre de nationalité mauritanienne
1835
Avis d’Appel d’Offres pour la délégation
du service public d’électricité
Dans le cadre du projet d’électrification rurale, réalisé par l’Agence de Promotion de l’Accès
Universel aux Services, l’Autorité de Régulation (ARE) envisage de sélectionner deux opérateurs
auxquels seront attribuées des licences de délégation du service public d’électricité dans
les localités de Medbougou, Voulania et Touil constituant un premier lot (indivisible) et dans
celles de Monguel et Lexeiba constituant un deuxième lot (indivisible).
Le lot n°1 est financé par l’Union Européenne et le lot n°2 est financé sur fonds d’accès
universel.
L’Appel d’Offres est ouvert à toute personne physique ou morale de droit privé, établie en
Mauritanie.
Les informations complémentaires peuvent être obtenues au siège de l’ARE à l’adresse
suivante:
428, Rue 23023 Ksar
BP 4908 Nouakchott Tél. 529 12 70 Fax. 529 12 79.
Les dossiers peuvent être retirés sur présentation d’un avis de versement d’une somme
forfaitaire non remboursable de 10.000 UM en faveur de l’ARE, auprès de l’une des banques
suivantes:
BCM, GBM, BADH, BCI, BAMIS, BMCI, BNM, BACIM.
Les offres devront parvenir à Monsieur le Président du Conseil National de Régulation au plus
tard le dimanche 08 Novembre 2009 à 12 heures TU.
L’ouverture des plis aura lieu, en séance publique, dans les locaux de l’ARE, le dimanche 08
Novembre 2009 à 12 heures 15 TU.
L’ARE se réserve le droit de ne donner aucune suite au présent appel d’offres.
LE PRÉSIDENT DU CONSEIL NATIONAL DE RÉGULATION
MOHAMED SALEM OULD LEKHAL
AVIS DE RECRUTEMENT
torité hiérarchique du DAF
teurs techniques
- Avoir un Brevet Technicien Supérieur
- Mettre en place des tableaux de bord en Informatique - Maintenance ;
de suivi des budgets
- Une expérience pratique d'au moins un
an.
2. MISSION
- Assister l'ingénieur responsable du
Service Informatique ;
- Assurer la maintenance technique et le
nettoyage du parc informatique ;
- Former le personnel sur l'utilisation de
l'outil informatique.
V. CANDIDATURES :
Le dossier de candidature sera composé :
- d'un Curriculum Vitae daté, paraphé et
signé à jour retraçant le parcours du candidat
- d'une lettre de motivation manuscrite
avec les coordonnées exactes et complètes
du candidat indiquant le titre du
poste
- des copies certifiées conformes des
diplômes et attestations
- d'une photo d'identité récente
- de copies des attestations de travail.
IV. DATE ET LIEU DES DEPOTS
DE CANDIDATURE
Les candidatures doivent parvenir au
plus tard le 27 octobre 2009 (le cachet
de la poste faisant foi) à l'adresse suivante:
B.P. 40031 Nouakchott

TRIBUNE
Nouakchott Info Quotidien N° 1835 du 19 octobre 2009
1835
5
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN N° 1835 DU LUNDI 19 OCTOBRE 2009
Climat des affaires, compétitivité et conquête du futur.
l'automne, la saison où,
sous un soleil refroidi, chacun
recueille ce qu'il a semé" dis-
"C'est
ait Maurice Barrès dans La
Colline inspirée. Les institutions internationales
semblent l'avoir compris parce qu'elles choisissent,
en général, cette période de l'année pour
publier leurs rapports d'évaluation relatifs aux
thématiques principales qui agitent le monde.
Dans le domaine de l'économie où, couramment,
" rien n'est acquis, tout est à refaire
" pour reprendre l'expression de Françoise
Lefèvre extraite de ses Souliers d'automne, la
saison a été marquée, entre autres, par la
publication de deux rapports de grande renommée
à savoir :
- Doing Business 2010 du Groupe de la
Banque Mondiale ;
- The Global Competiti-veness Report
2009 - 2010 du Forum Economique Mondial
(World Economic Forum), institution indépendante
basée à Genève.
Le premier rapport compare les cadres
légaux des affaires théoriquement appliqués
tout en analysant leurs résultats économiques
et en déterminant quelles sont les réformes
qui ont été efficaces, leur localisation et les raisons
profondes qui sous - tendent cette efficacité.
Le second rapport procède à un classement
de la compétitivité mondiale des nations ;
compétitivité entendue comme l'ensemble des
institutions, des politiques et des facteurs qui
déterminent à terme le niveau de productivité,
et donc le niveau de vie, d'un pays.
Les développements qui suivent présentent
les résultats enregistrés par la
Mauritanie dans les domaines couverts par les
deux rapports précités. Cette présentation
débouche sur les principales leçons qui en
découlent et les perspectives d'avenir.
A) LE CLIMAT DES INVESTISSEMENTS
Pour analyser à un niveau fin le climat des
investissements des pays membres, la Banque
Mondiale a mis en place, au cours de ces dernières
années, deux outils qui ont connu un
succès relativement important. Il s'agit des
indicateurs de "Doing Business" et des études
dites "d'Evaluation du Climat des
Investissements".
Si les premiers se focalisent sur le cadre
formel légal au sein duquel opèrent les entreprises,
les secondes, quant à elles, se basent
sur des données d'enquêtes afin de saisir de
manière précise l'environnement des affaires
et déterminer les facteurs inhibant le développement
des entreprises et l'augmentation de
l'emploi dans le secteur privé.
Etant donné que la démarche méthodologique
des deux instruments est dissemblable,
certains de leurs résultats pourraient ne pas
se recouper. Néanmoins, les diagnostics globaux
afférents à l'environnement des affaires
dans un pays donné concordent.
Dans le Doing Business 2010 du 9 septembre
dernier, septième édition du rapport,
dont les données afférentes à 183 pays datent
du 1er juin 2009, la Mauritanie est classée à
la 166èmeposition, soit une régression de 5
points par rapport à l'année précédente
(161ème) (1) .
Ce repli résulte de la combinaison d'une
série de retraites portant sur la quasi - totalité
des 10 indicateurs d'évaluation retenus (2) .
Dans le cadre du premier de ces indicateurs
qui examine les conditions de création
d'entreprise en mettant l'accent sur le nombre
d'étapes, la durée et les coûts requis d'une
société à responsabilité limitée pour pouvoir
légalement commencer son activité, le classement
de la Mauritanie (149ème) a régressé de
9 points. Avec un délai de 19 jours pour la création
d'une entreprise, le pays demeure, cependant,
en avance par rapport à l'Afrique subsaharienne
(45,6 jours) et à la région du Moyen
Orient et Afrique du Nord (MENA/20, 7 jours).
Relativement au second indicateur portant
sur l'octroi de permis de construire (procédures,
durées et coûts nécessaires pour la
construction d'un entrepôt, incluant l'obtention
des licences et permis nécessaires, accomplissement
des notifications et inspections requises
et obtention des raccordements en termes
d'eau, téléphone, électricité), le classement
du pays (154ème) a lui aussi enregistré,
sur la période considérée, un important recul
(13 points).
Pour ce qui est des difficultés auxquelles
sont confrontés les entrepreneurs lors de
l'embauche des travailleurs, en tant que troisième
indicateur, le pays est passé de la 123ème
à la 125ème place. Les indices de rigidité de
recruter et de licencier, classés de 0 à 100,
sont respectivement de 56 et 40. Ces indices
sont supérieurs à la moyenne observée en
Afrique subsaharienne (37,3 et 39,8) et dans
la région MENA (21,3 et 30).
En matière de transfert de propriété qui
explicite la facilité qu'ont les entreprises à enregistrer
leurs titres de propriété, la variation du
classement du pays par rapport à l'année précédente
est de - 12 points (74ème/62ème
places). Dans le cadre de ce quatrième indicateur
d'appréciation, on note qu'il faut encore
dans le pays, en moyenne, 4 procédures et 49
jours pour transférer une propriété. Ces données
sont nettement meilleures que celles de
l'Afrique subsaharienne (6,7 et 80,7). Pour la
région MENA, les données sont respectivement
6,1 et 36,1.
Concernant le cinquième indicateur retenu,
en l'occurrence l'obtention des prêts, il
porte sur les mesures ayant trait à la divulgation
de l'information sur le crédit et des droits
des débiteurs et créanciers. Relativement à
cet indicateur, la place du pays (150ème) a
baissé de 3 points par rapport à l'année précédente.
L'indice de fiabilité des garanties
(variant de 0 à 10), en tant que sous rubrique
dudit indicateur, est de 3 contre 4,6 pour
l'Afrique subsaharienne, 3,3 pour la région
MENA et 6,8 dans la zone de l'Organisation de
Coopération et de Développement
Economiques (OCDE).
S'agissant de la sixième grandeur d'appréciation,
à savoir la protection des investisseurs,
dont la grille varie de 0 à 10, elle fait
référence à des indices décrivant 3 dimensions
de la protection des investisseurs :
transparence des transactions (indice de divulgation),
conflit d'intérêt (indice de responsabilité
du directeur) et habilité des actionnaires à
poursuivre les administrateurs et directeurs
pour faute professionnelle (facilité pour les
actionnaires d'engager des poursuites judiciaires).
Cette grandeur (3,7 contre 4,4 en
Afrique subsaharienne, 4,9 dans la région
MENA et 5,8 dans la zone OCDE) enregistre
aussi une baisse du classement du pays de 4
points (147ème/143ème places).
Quant au septième paramètre portant
sur les paiements d'impôts, il dénombre les
impôts qu'une entreprise de taille moyenne
doit régler ou retenir chaque année, ainsi que
les démarches administratives exigées pour le
paiement des taxes. Le pays est toujours mal
classé malgré la progression d'un point au titre
des années de référence (175ème contre
176ème places). Il faut encore en Mauritanie
696 heures par an pour payer ses impôts
contre 306 heures en Afrique subsaharienne,
204,2 heures dans la zone MENA et 194,1
heures dans les pays de l'OCDE.
Pour ce qui est du huitième indicateur à
savoir le commerce transfrontalier (les coûts
et procédures nécessaires pour l'importation
et l'exportation d'un chargement standard), la
Mauritanie occupe la 163ème position, soit
une variation dans le classement de - 2 points
par rapport à l'année précédente. Il faut 11
documents et 39 jours pour exporter des marchandises
et 11 documents et 42 jours pour
les importer. Ces chiffres sont supérieurs à
ceux de l'Afrique subsaharienne où il faut, en
moyenne, 7,8 documents et 33,6 jours pour
exporter ainsi que 8,8 documents et 39,4
jours pour importer.
L'avant dernier indicateur s'intéresse à
l'exécution des contrats. Une évaluation de sa
complexité est faite en suivant l'évolution d'un
litige et en relevant au passage la durée, le
coût et le nombre d'étapes nécessaires entre
le dépôt de la plainte et le règlement du créancier.
Par rapport à l'année précédente, la
Mauritanie perd un point dans le classement
(83ème). 46 procédures et 370 jours sont
nécessaires pour exécuter un contrat. Ces
données sont respectivement 39,2 et 643,9
pour l'Afrique subsaharienne, 43,4 et 679,9
dans la région MENA et 30,6 et 462,4 pour la
zone OCDE.
La fermeture d'entreprise, en tant que
dixième et dernier indicateur, renseigne sur la
durée et les coûts des procédures collectives
tout en développant un indice illustrant les goulots
d'étranglement qui existent dans ces procédures.
En Mauritanie, dont la place dans le
classement international n'a pas varié
(150ème position), il est nécessaire d'attendre
8 années pour fermer une entreprise contre
environ 3,5 années en Afrique subsaharienne
et dans la région MENA et 1,7 année dans la
zone OCDE.
Nonobstant la qualité des données présentées,
la portée de l'analyse de " Doing
Business " est limitée selon ses propres
auteurs.
Pour ces derniers, en effet, ce document
n'évalue pas tous les aspects de la conjoncture
économique ni tous les facteurs qui influent
sur la compétitivité. Dans ce cadre, il ne tient
pas compte des questions liées à la sécurité,
à la stabilité macroéconomique, à la corruption,
aux compétences professionnelles de la
main d'œuvre, à la solidité des institutions, à la
qualité des infrastructures et à la réglementation
de l'investissement étranger. En outre, les
indicateurs de " Doing Business " n'évaluent
pas la solidité du système financier et les réglementations
du marché des capitaux.
B) LA COMPETITIVITE DE L'ECONOMIE
"The global Competiti-veness Report
2009 - 2010" a été rendu public le 8 septembre
dernier avec des données relatives à 133
pays dont le classement s'est opéré sur la
base de plus d'une centaine de critères (sous -
piliers) regroupés en 12 piliers qualitatifs et
quantitatifs qui sont à leur tour classés en trois
grands groupes :
- Exigences de base (Basic requirements)
du décollage économique : Institutions,
Infrastructure, Stabilité macroéconomique et
santé et enseignement primaire ;
- Améliorateurs d'efficacité ou accélérateurs
de croissance (Efficiency enhancers) :
enseignement supérieur et formation, efficience
des marchés (biens, travail et financier),
aptitude technologique et taille du marché ;
- Innovation et sophistication des facteurs
(Innovation and sophistication factors):
Sophistication des entreprises et innovation.
Les trois faits majeurs de cette édition du
rapport ont été le classement de la Suisse qui
a destitué les Etats-Unis pour devenir l'économie
la plus compétitive au monde, celui de la
France (16ème ) qui occupe la première place
dans l'espace méditerranéen, et enfin, celui de
la Tunisie (40ème) qui a su maintenir sa position
de 5ème pays arabe (derrière le Qatar, les
Emirats Arabes Unis, l'Arabie Saoudite et le
Kuwait) et conforter celle de leader du continent
africain. Par ailleurs, il importe de souligner
que l'Union européenne continue à être
bien représentée dans le classement avec la
Finlande, l'Allemagne et les Pays-Bas qui comptent
parmi les 10 pays les plus compétitifs de
la planète.
La Mauritanie est classée à la 127ème
position/133, contre respectivement 131ème
/134 et 125ème /131 dans les éditions
2008 - 2009 et 2007 - 2008. Dernier dans le
monde arabe, le pays devance, en Afrique subsaharienne,
les 6 pays qui ferment la marche à
savoir : Burkina Faso, Mozambique, Mali,
Tchad, Zimbabwe et Burundi.
Par groupe de piliers, la classification du
pays se situe entre la 125ème place (exigences
de base et innovation des facteurs) et la
129ème place (améliorateurs d'efficacité).
Relativement aux piliers eux - mêmes, le
rang du pays est pratiquement du même
niveau que celui des groupes. Par ordre croissant,
ce rang, sur 133 pays, est le suivant : efficience
du marché du travail (95ème), institutions
(100ème), aptitude technologique
(106ème), efficience du marché de biens
(111ème), stabilité macroéconomique
(113ème), santé et éducation primaire
(114ème), infrastructures (118ème), innovation
(125ème), sophistication des entreprises
(125ème), taille du marché (125ème), efficience
du marché financier (129ème) et enseignement
supérieur et formation (132ème).
Dans ce domaine, le seul classement à
deux chiffres est celui portant sur l'efficience
du marché du travail. Par contre, les plus mauvais
résultats sont enregistrés au niveau de
l'efficience du marché financier et de l'enseignement
supérieur et la formation où, dans les
faits, le pays est à la queue du peloton des
nations objet du classement.
Par ailleurs, les résultats pour les critères
au niveau de chaque pilier sont variables. Dans
ce cadre, le pays dispose d'un avantage relativement
important en termes de fardeau de la
réglementation gouvernementale
(pilier1/Institutions), de taux d'épargne nationale
(pilier3/Stabilité macroéconomique) et
de prévalence des barrières commerciales
(pilier 6/efficience du marché de biens). Pour
ces trois critères, il se situe respectivement
aux 9ème, 33ème et 46ème places.
Pour neuf critères distincts, la Mauritanie
se situe dans la moyenne des pays répertoriés
dans le rapport. En fonction de leur rang dans
le classement, ces critères sont les suivants :
l'ampleur et effet de la fiscalité (54ème), l'inflation
(55ème), le temps nécessaire pour
démarrer une affaire (56ème), la coopération
dans les relations employeur - travailleur
(58ème) la flexibilité dans la détermination des
salaires (58ème), le crime organisé (59ème),
la transparence du gouvernement dans l'élaboration
des politiques (64ème), l'efficacité des
politiques anti - monopolistiques (64ème) et
les coûts de la criminalité et de la violence
(69ème).
Pour l'ensemble des autres critères, pratiquement
une centaine, la place du pays est
relativement faible.
C) PERSPECTIVES D'AVENIR
Il ressort de tout ce qui précède que, globalement,
les performances de la Mauritanie
en termes de climat des investissements et de
compétitivité sont limitées.
Les mêmes tendances se manifestent à
travers le classement du pays dans certains
autres domaines plus ou moins liés au monde
des affaires, et ceci à travers une série d'indices
essentiels parmi lesquels on peut citer :
- L'Indice de Facilitation du Commerce
(Enabling Trade Index) du Forum Economique
Mondial utilisé dans “The Global Enabling Trade
Report 2009” qui a été publié en juillet dernier.
L'indice évalue les institutions, les politiques et
les services qui simplifient la libre circulation
des marchandises en mettant l'accent notamment
sur l'accès au marché, l'administration
douanière, l'infrastructure de transport et de
communications et l'environnement commercial.
Relativement à cet indice, la Mauritanie a
été classée à 107ème place sur 121 pays;
- L'Indice Global de la Paix (Global Peace
Index) établi par le magazine “The Economist”
sur la base d'une vingtaine de critères dont le
fonctionnement de la démocratie, le degré de
sécurité pour les étrangers, le niveau de la corruption,
l'efficience du gouvernement, la cohésion
et l'intégration des populations, les relations
avec la communauté internationale, le climat
des investissements, l'implication des pays
dans des conflits armés et le niveau des dépenses
militaires. Dans le palmarès de 2009
publié au cours du deuxième semestre de l'année,
la Mauritanie a occupé la 124ème position
sur 144 pays. Elle devance, en termes de
paix et de stabilité, le Liban et l'Irak et, dans l'or-
dre, 8 pays africains : Burundi, Ethiopie,
Nigéria, RCA, Zimbabwe, Tchad et Soudan ;
- L'Indice de Développement Humain (IDH)
qui est calculé par le PNUD par combinaison
de trois autres indicateurs essentiels que sont
l'espérance de vie à la naissance, l'accès à l'éducation
et le PIB par habitant. Au classement
du “Rapport sur le développement humain
2009” qui a été publié en octobre avec les données
de 2007 (antérieures à la crise financière
internationale et à la crise politique traversée
par le pays), la Mauritanie, avec un IDH de
0,520, arrive en 154ème position sur un total
de 174 pays, soit une régression d'un point par
rapport à l'année précédente.
Les résultats du classement international
à la lumière des trois indices précités confortent
le jugement global formulé sur l'environnement
des investissements et la compétitivité
d'une économie fragile et fortement insérée
dans le double processus de mondialisation et
régionalisation en cours.
Ce jugement global trouve sa source dans
un certain nombre de facteurs objectifs sur
lesquels revient “The global Competitive-ness
Report 2009 - 2010.”
Au - delà du classement par groupes,
piliers et critères de la compétitivité, le rapport
énumère, en effet, pour chaque pays, un
ensemble de 15 facteurs considérés comme
les plus problématiques pour le développement
des affaires.
Pour la Mauritanie, ces facteurs sont
dans l'ordre : l'accès au financement, l'instabilité
gouvernementale, l'instabilité des politiques,
la corruption, l'insuffisance des infrastructures,
le taux de l'impôt, l'inadéquation de la formation
de la force de travail, la réglementation
des changes, la bureaucratie, la faible éthique
de travail dans la population active nationale,
l'inflation, la législation rigide du travail, la pauvreté
et la santé publique, la criminalité et le vol.
Il y a, ici et maintenant, une opportunité à
agir, à agir vite et dans une perspective durable.
Sur la base des éléments précités, et pour
garantir une plus grande compétitivité du pays
et accéder à des niveaux de performance plus
élevés, les éléments d'un plan d'action réaliste
et réalisable pourraient et devraient être définis.
Dans ce plan, il serait approprié, logiquement,
de mettre l'accent sur le respect des
normes et standards de gouvernance, la
reconsidération des politiques d'éducation et
de formation, la réalisation d'une meilleure
insertion dans l'économie du savoir, la mise en
place d'un environnement commercial favorable
et, par ailleurs, sur une meilleure prise en
compte de la dimension genre et jeunesse à
tous les stades de l'action.
A ce niveau, deux exigences s'imposent. La
première, c'est l'Etat de droit, la seule entité
capable de préserver durablement les conditions
d'une concurrence équitable permettant
d'éliminer la corruption, d'optimiser la valeur
des dépenses publiques, d'améliorer l'efficacité
de l'économie et d'alimenter la croissance économique.
Eu égard à leur transversalité et aux délais
plus ou moins grands de réaction qu'elles impliquent,
les mesures de promotion du climat des
affaires et de la compétitivité devraient, raisonnablement,
s'inscrire dans une stratégie intégrée
de développement à long terme du pays
axée sur les dimensions politiques, économiques,
sociales et environnementales.
Sous - tendue par une exploration approfondie
des futurs possibles afin de réduire les
incertitudes, d'anticiper les changements et d'y
préparer les populations, cette stratégie, en
tant que seconde exigence, devrait permettre
de mettre fin au pilotage à vue, à la " tyrannie
des urgences " qui a toujours caractérisé le
mode de gestion du développement du pays.
Au - delà du fait que " rouler vite sans rien
voir serait proprement une folie " pour repren-
dre l'expression de Gaston Berger (3) , l'exercice
de formulation de la stratégie puise sa pertinence
dans trois éléments essentiels intimement
liés à savoir :
PAR : AHMED YOURA OULD HAYE
ECONOMISTE/CONSULTANT.
Email : ayihaye@mauritania.mr
- Le primat du court terme dans les
logiques publiques de décision et d'intervention
favorisé par les modalités pratiques de mise
en œuvre des programmes de réformes à
base de conditionnalités rigides sur les décaissements
des ressources extérieures et les faibles
capacités nationales de formulation des
politiques de développement ;
- L'approche projet comme cadre de
conception et d'opérationnalisation des politiques
de développement qui a transformé ce
qu'il a été convenu d'appeler les plans de développement
en de simples collections d'opérations
souvent proposées par les bailleurs de
fonds. Dans ces conditions, le système national
de planification et de programmation s'est
transformé progressivement en un simple
instrument de suivi de l'exécution de budgets
d'investissement financés sur les ressources
extérieures ;
- L'absence d'un cadre global de mise en
cohérence des politiques sectorielles. Même si
le Cadre Stratégique de Lutte contre la
Pauvreté constitue potentiellement un outil de
référence en matière de programmation à
moyen terme, l'absence d'articulation sur une
vision à plus long terme, couplée à une approche
spatiale, limite, entre autres, considérablement
sa portée.
Le processus de formulation de cette
stratégie qui concerne l'ensemble des citoyens
mauritaniens et leurs partenaires externes
devrait permettre de forger une compréhension
commune des forces du pays, ses faiblesses,
ses opportunités et les enjeux de son
développement assortis d'une vision partagée
d'un futur désirable.
Dans une telle optique, ce processus de
dialogue est, en lui-même, aussi important que
son produit. Il est appelé à contribuer sensiblement
au renforcement d'une démocratie apaisée
dans le pays.
A travers cette stratégie, cet agenda du
futur, et son opérationnalisation, les mauritaniens
prouveront qu'ils ont choisi d'en finir avec
l'idée d'un avenir fléché d'avance, avec l'idée
qu'ils seraient, préalablement, condamnés à
être des spectateurs d'un avenir qu'ils n'auraient
pas d'autre choix que de subir.
Cependant, il ne faut pas perdre de vue,
qu'étant donné le poids de l'histoire, l'exercice
national de prospective, puisque c'est de cela
qu'il s'agit dans ce qui précède, n'est pas une
tâche aisée (4) .
Mais, c'est d'autant plus qu'il est difficile et
complexe, qu'il mérite d'être mené avec nécessairement
l'obligation d'assurer à sa démarche,
à son caractère et à sa finalité opérationnelle
un caractère éminemment scientifique.
Dans ces conditions, les résultats seront à
la hauteur des espérances investies : la
conquête d'un futur choisi qui reste donc très
largement à construire. Comme le disait il y a
longtemps, très longtemps, l'auteur de l'Art de
la guerre, le célèbre philosophe chinois SUN
TSU (né en - 544, décédé en - 496), "celui qui
excelle à résoudre les difficultés les résout
avant qu'elles ne surgissent. Celui qui excelle à
vaincre ses ennemis triomphe avant que les
menaces de ceux-ci ne se concrétisent."
NOUAKCHOTT, OCTOBRE 2009.
1. Une évaluation sur la base de données
des études dites d'Evaluation du Climat
des Investissements, avec une utilisation
occasionnelle des indicateurs de Doing
Business quand cela est jugé pertinent, a été
réalisée en 2007 par la Banque Mondiale
(cf. Banque Mondiale : Mauritanie. Une évaluation
du Climat des Investissements,
Washington, mai 2007, 137 pages)
2. Les définitions des critères utilisées
sont celles retenues dans les différentes éditions
de Doing Business.
3. BERGER Gaston. " Sciences humaines
et prévision ". La Revue des deux mondes, n°
3, Paris, février 1957.
4. Cet exercice est actuellement en
cours dans le cadre du projet " Mauritanie
Vision 2030 ".

6
La cérémonie s'est
déroulée en présence de
SEM Eberthard Schanze
l'Ambassadeur d'Allemagne
à Nouakchott, et ses principaux
collaborateurs, du
Président de la Fédération
Mauritanienne de Football
M.Mohamed Salem Ould
Boukhreiss, du secrétaire
général M.Gleiguim Ould
Mohameden, de
M.Ahmedou Ould M'Boirick
et du Directeur Technique
National M.Mohamed Salem
Ould Harouna, dit Sneiry.
Après les souhaits de
bienvenue, le président de la
FFRIM s'est réjoui de l'opportunité
offerte par la
remise du diplôme à Sidi
Ould Sidha, qui est une
occasion de remercier l'ensemble
du peuple allemand :
" ma satisfaction est d'autant
plus grande que votre
pays a toujours été à nos
côtés, en matière de formation.
En effet, plusieurs
techniciens de ceux qui servent
aujourd'hui dans nos
structures fédérales et
même au département de
tutelle ont subi des formations
adéquates dans votre
pays. Au nom de tous, nous
SPORTS
Nouakchott Info Quotidien N° 1835 du 19 octobre 2009
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN N° 1835 DU LUNDI 19 OCTOBRE 2009
PAR : MOHAMED OULD FEILY DIT ANTAR *COURRIEL: mohamedfeily@yahoo.fr
vous exprimons toute notre
profonde gratitude ", a t-il
indiqué.
Impulser davantage la
coopération
S'adressant à Sidi Ould
Sidha, il dira ; " Quand à
vous cher récipiendaire, je
vous exhorte à mettre à
profit les importantes
connaissances acquises
pour contribuer avec nous à
l'œuvre de développement
de notre football ".
Enfin, le Président de la
FFRIM, qui a réitéré ses
remerciements à son
Excellence l'Ambassadeur
de la République Fédérale
d'Allemagne, dira la disponibilité
de sa fédération à
œuvrer pour impulser
davantage la coopération
avec la République Fédérale
d'Allemagne.
" Le sport et en particulier
le football dépassent le
champ de jeu "
A son tour l'Ambassa-
deur de la République
Fédérale d'Allemagne dira
tout son plaisir de participer
à la remise d'un diplôme à
un entraîneur de football qui
a été formé en Allemagne : "
Le sport et en particulier le
football dépassent largement
le champ de jeu, c'est
un moyen d'identification
très important ".
Parlant de la formation
subit par Sidi Ould Sidha, il
indiquera que les écoles
allemandes pour apprendre
l'art de jouer au football
sont nombreuses et reputées.
" Sidi Ould Sidha a été
formé dans une école que je
ne connais pas et cela me
réconforte sur les avancées
enregistrées dans mon
pays ", a t-il ajouté.
Enfin, il notera le fait que
les championnat allemand
regroupe actuellement des
joueurs de différentes nationalités,
ce qui était impensable
il y a quelques années : "
le ballon est rond pour tout
le monde ".
Après cette intervention
l'Ambassadeur de la
Republique Fédérale
d'Allemgane a remis le certificat
à Sidi Ould Sidha tout
en lui souhaitant réussite
dans sa mission. D'un autre
côté, il a offert des ballons à
la Fédération Mauritanienne
de Football.
Sidi Ould Sidha très ému
Sidi Ould Sidha, très ému,
a tenu à remercier les
responsables de son école,
qui a t-il dit ont assuré avec
sérieux et abnégation sa
formation : Excellence je
vous remercie pour cette
opportunité en vous demandant
de transmettre mes
sentiments de gratitude à la
1835
Cérémonie de remise de diplôme :
Un nouveau diplômé qui n’est pas de trop!
Ce dimanche, les locaux de la
Fédération Mauritanienne de
Football ont abrité une cérémonie
de remise de diplôme à l'ancien
joueur international Sidi Ould Sidha, qui a
choisi de devenir entraîneur de football.
Grâce à la coopération de notre pays avec la
République Fédérale d'Allemagne, l'ancien
Mourabitounes vient de terminer un stage à
l'Ecole des Sports de NEILLIGEN-RUIT en OST-
FILDERN en Allemgane à l'issue duquel il a
obtenu un diplôme d'entraîneur, niveau B, qui
va certainement lui permettre de s'adonner à
sa passion.
La FFRIM sollicité des
techniciens allemands
Auparavant le
Président de
la Fédération
Mauri-tanienne
de Foot-ball
M.Mohamed Salem Ould
Boukhreiss a fait une
doléance à son Excellence
l'Ambassadeur
d'Allemagne dans laquelle
il demande l'apport de
techniciens allemands
pour l'encadrement des
équipes nationales : "
Notre football souffre
particulièrement du
manque d'encadrement
technique et je saisis
cette occasion pour vous
demander dans le cadre
de la coopération entre
nos deux pays la participation
d'entraîneurs
Allemands pour nous
aider à mettre en place
des équipes performantes
".
Dans ce cadre, le
Président de la FFRIM
citera les exemples par le
passé qui ont marqué la
coopération entre nos
deux dans ce domaine en
citant le cas de Schmidt.
Très diplomate,
l'Ambassadeur de la
République Fédérale
d'Allemagne répondra
qu'il va se donner le
temps de réfléchir sur la
question, sans plus.
Toujours dans le cadre
de la coopération entre
nos deux, l'Allemagne
fournit depuis de longues
le plus grand nombre de
bourses de formation
dans le domaine du sport.
Discours du président
FFRIM
Une partie de l’assistances
Des ballons
allemands
Céremonie de
remise de diplôme
Fédération Allemande de
Football à la DFB, à mes formateurs
Karl Heinz
Weigang, Lors Iseke, Hamet
et Claude et Mme Rickers.
Enfin, il a adressé des
remerciements particuliers
à l'Ambassadeur de la
République Fédérale
d'Allemagne et au Président
de la Fédération
Mauritanienne de Football
M.Mohamed Salem Ould
Boukhreiss pour le soutien
qu'ils lui apporté : " Sans
eux, je n'aurai peut être pas
fait cette formation ", a t-il
lancé.
Prêt à travailler
Après la cérémonie et
les congratulations Sidi Ould
Sidha, qui a déjà eu
quelques expériences avec
des équipes locales s'est dit
prêt pour travailler. Dans les
prochains jours, les propositions
ne manqueront certainement
pas, surtout que
notre football manque cruellement
d'entraîneur formé.
Dans ce domaine, il a justement
besoin du sang neuf
pour aller de l'avant. Sidi
Ould Sidha fait partie de
cette nouvelle génération à
laquelle on doit donner sa
chance pour faire ses preuves.

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MAGHREB
Elections législatives et présidentielle en Tunisie
L’opposition tâtonne face une machine
Le Rassemblement Constitutionnel
Démocratique (RCD),
parti du président Ben Ali, compte,
depuis le début de la campagne,
sur son maillage territoriale
exceptionnel pour s'assurer
une grande visibilité même en
dehors de la campagne électorale.
Les partis de l'opposition
n'ont pas toujours la possibilité,
faute de moyens financiers et
d'une forte implantation dans les
régions, d'aller jusque dans les
coins les plus reculés de la
Tunisie, faire entendre leurs voix
à large échelle. Raison pour la
quelle, les joutes électorales
constituent souvent une occasion
inouïe pour les diverses formations
de l'opposition pour tenter
de captiver l'attention des
citoyens en présentant des programmes
attrayants. Depuis
l'ouverture de la campagne électorale,
ces partis ont tenté tant
bien que mal de présenter des
alternatives sur les ondes, les
tube cathodiques ou encore lors
des réunions dans les espaces
publics. La majorité des partis
de l'opposition ont tenu, dans ce
cadre, à se démarquer des discours
ambiants. Contrairement
à d'autres partis qui affichent
ouvertement leurs prises de
position, en faveur de la libéralisation
économique, le Parti de
l'Unité Populaire (PUP) et l'Union
Démocratique Unioniste (UDU)
proposent une remise en question
du modèle libéral. " Nous
croyons dur comme fer qu'il est
temps de faire machine arrière
en ce qui concerne la privatisation
des entreprises publiques à
l'heure où la nationalisation est
redevenue monnaie courantes
depuis le déclenchement de la
crise financière internationale ",
indique l'UDU dans son manifeste
électoral. Et ce parti qui prône
le nationalisme arabe d'ajouter:
"Nous appelons à une remise en
question du modèle de l'économie
de marché et estimons que
l'Etat doit investir et créer de
nouvelles entreprises pour créer
des opportunités d'emploi ". De
son côté, le PUP exprime dans
son manifeste électoral son "fort
présidentielle bien huilée
Une semaine après le démarrage de la campagne
électorale en Tunisie, l'opposition tergiverse
face à la machine électorale présidentielle
aux rouages bien huilés et bien nantis
en moyens financiers. Le Rassemblement
Constitutionnel Démocratique (RCD) a laissé peu de
chance aux partis de l'opposition qui tentent, tant bien
que mal, de présenter des programmes attrayants pour
l'électorat, mais qui ont toujours eu du mal à fasciner la
foule.
attachement" au secteur public
et refus de la privatisation des
secteurs prioritaires comme
l'enseignement, la santé et le
transport.
Pour une forte croissance
démographique
Parmi les propositions les
plus singulières, on peut citer
celle ayant trait à lutte contre le
vieillissement de la population à
travers l'encouragement des jeunes
à convoler en justes noces
et d'un retour à un fort taux de
croissance démographique. La
proposition émanant du
Mouvement Ettajdid et du Parti
Social Libéral (PSL) de créer
une caisse d'assurance contre le
chômage constitue, de son côté,
une alternative attrayante pour
l'électorat. Ettajdid se démarque
également pour des appels à la
révision à la hausse des allocations
familiales et à l'introduction
de plus de transparence au
niveau des modes de recrutement
à travers le recours à des
critères objectifs lors des
concours, et ce afin de limiter
les phénomènes des pots de vin
et du clientélisme. Ce parti qui
présente la candidature de son
premier secrétaire, Ahmed
Brahim, à la présidentielle et
treize listes aux législatives propose,
par ailleurs, davantage
d'encouragements au secteur
agricoles et, notamment, aux
cultures vivrières comme les
céréales. Même son de cloche
chez le Parti des Verts Pour le
Progrès (PVP) qui appelle le gouvernement
à favoriser le développement
de la culture biologique
et à aménager davantage
d'espaces verts dans les cités
pour améliorer la cadre de vie
des citoyens. Plusieurs partis
ont, par ailleurs, estimé qu'il est
désormais nécessaire de lutter
davantage contre le déséquilibre
entre les régions en matière de
développement et d'accès à l'emploi.
C'est, notamment, le cas du
Mouvement des Démocrates
Socialistes (MDS) et du FDTL qui
soulignent une persistance d'un
déséquilibre entre les régions littorales
et les gouvernorats du
centre et du sud du pays. Sur un
autre plan, toutes les formations
de l'opposition, ont appelé à l'accélération
de la cadence des
réformes politiques, soulignant
notamment la nécessité d'amender
le code de la presse, de
recourir à l'enregistrement automatique
sur les listes électorales
et de consolider la neutralité
de l'administration et des composantes
de la société civile.
Le programme éléphantesque
de Ben Ali
Face à ces programmes, s'érige
un programme présidentiel
très consistant. A l'ouverture de
la campagne, Ben Ali a souligné
que la Tunisie entame une nouvelle
étape de son processus de
développement, forte de son climat
de concorde nationale, de
stabilité politique et de paix
sociale qui est le fruit des nombreuses
mesures et initiatives
prises ces dernières années et
qui ont permis de consolider le
processus démocratique pluraliste,
d'améliorer le paysage politique
et de renforcer la confiance
des Tunisiens en l'avenir.
L'intérêt porté par le Chef de
l'Etat tunisien aux catégories faibles
retient aussi l'attention. Il
insiste, d'autre part, sur les
objectifs tendant à créer davantage
d'emplois au profit des jeunes
et à répondre aux demandes
additionnelles d'emploi durant
les cinq années à venir. "Aucune
famille tunisienne ne restera
sans travail ou sans source de
revenu pour, au moins, l'un de
ses membres, au terme de l'année
2014". A-t-il affirmé lors de
l'ouverture de sa campagne. Son
projet de porter le revenu par
habitant à 7 mille dinars à la fin
de prochain quinquennat, retient
également l'engouement des
Nouakchott Info Quotidien N° 1835 du 19 octobre 2009
NOUAKCHOTT INFO
QUOTIDIEN N° 1835 DU LUNDI 19 OCTOBRE 2009
Tunisiens.
Le Président Zine El Abidine
Ben Ali vise aussi à moderniser
les différents secteurs et affiche
sa volonté de moderniser l'administration,
d'encourager l'initiative
privée et la libre entreprise,
ce qui a permis à la Tunisie de se
prémunir contre les incidences
de la crise économique et financière
mondiale.
Le pari du Présidentiel mise
aussi sur le développement des
ressources humaines, en particulier
à travers la consolidation
de l'enseignement et de l'éducation,
la promotion de la situation
de la femme et l'amélioration
des conditions de vie, ce qui a
permis à la Tunisie d'occuper des
positions avancées à l'échelle du
monde arabe dans les différents
domaines.
Le nouveau programme électoral
du Président Ben Ali revêt
une dimension globale et
contient des volets politiques,
économiques, sociaux et culturels
dont la finalité est d'améliorer
la situation du citoyen et de
hisser la Tunisie au rang des
pays développés. La vision, les
orientations et les objectifs
contenus dans le programme
électoral du Président Ben Ali se
distinguent par le réalisme, la
vision prospective et la globalité,
ce qui est de nature à préparer
la Tunisie à s'arrimer au cortège
des pays avancés à l'horizon
2014. Il a, dans ce contexte, mis
l'accent sur l'importance des
mesures relatives au secteur
financier visant à faire du pays
un pôle régional des services qui
contribue à attirer l'investissement
et à consolider la compétitivité
de l'économie nationale.
Il a relevé que le secteur bancaire
sera consolidé à la faveur
de la mise en place d'un pôle
bancaire financier spécialisé
dans le financement des PME,
saluant à cet égard les décisions
relatives à la convertibilité totale
du dinar avant la fin de l'année
2014, la réforme du système fiscal,
la création de la fonction de
médiateur fiscal, l'institution d'un
régime fiscal spécifique pour les
PME, la création de la caisse de
dépôts et consignations conformément
aux normes internationales,
la création de l'Agence
tunisienne du trésor visant à
conforter la présence de la
Tunisie dans les marchés financiers
internationaux.
OUSMANE WAGUE,
CORRESPONDANT DE
NOUAKCHOTT INFO EN TUNISIE
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