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Programme de rétablissement de l'hermine de la sous-espèce ...

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<strong>Programme</strong> <strong>de</strong> <strong>rétablissement</strong> <strong>de</strong> l’hermine <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>sous</strong>-<strong>espèce</strong> haidarum Décembre 2009<br />

Néanmoins, les connaissances contemporaines sur <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tion <strong>de</strong>s Haïdas avec l’hermine <strong>de</strong> <strong>la</strong><br />

<strong>sous</strong>-<strong>espèce</strong> haidarum sont rares (Collison, 2004). Ainsi, on ignore si les Haïdas piégeaient<br />

l’hermine. Durant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> du commerce <strong>de</strong> <strong>la</strong> fourrure <strong>de</strong> loutre <strong>de</strong> mer, les fourrures<br />

d’hermines constituaient un produit popu<strong>la</strong>ire qu’on apportait aux îles pour en faire le commerce<br />

(Howay, 1932). Bien que <strong>la</strong> coiffe cérémoniale <strong>de</strong>s chefs haïdas comprenne <strong>de</strong>s décorations <strong>de</strong><br />

peau d’hermine, il est impossible, à moins d’effectuer <strong>de</strong>s analyses physiques, <strong>de</strong> déterminer si<br />

ces fourrures étaient locales ou provenaient d’ailleurs (figure 3).<br />

Figure 3. Coiffe cérémoniale comprenant <strong>de</strong> <strong>la</strong> fourrure d’hermine. American Museum of Natural<br />

History Collection, New York.<br />

Besoin <strong>de</strong> l’hermine <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>sous</strong>-<strong>espèce</strong> haidarum<br />

Besoins biologiques et besoins en matière d’habitat<br />

Les caractéristiques <strong>de</strong> l’habitat du M. e. haidarum ne sont pas bien documentées, mais on peut<br />

faire <strong>de</strong>s déductions à partir <strong>de</strong> données empiriques recueillies ailleurs en Amérique du Nord et<br />

<strong>de</strong>s données d’occurrence recueillies sur l’archipel Haida Gwaii. Les hermines sont<br />

habituellement considérées comme <strong>de</strong>s généralistes en matière d’habitat (King, 1989;<br />

Fagerstone, 1987; King, 1983). Sur <strong>la</strong> péninsule Olympic <strong>de</strong> l’État <strong>de</strong> Washington (milieu<br />

semb<strong>la</strong>ble à celui <strong>de</strong> Haida Gwaii), les hermines sont le plus souvent capturées dans <strong>de</strong>s<br />

peuplements éc<strong>la</strong>ircis <strong>de</strong> doug<strong>la</strong>s <strong>de</strong> Menzies (Pseudotsuga menziesii) <strong>de</strong> secon<strong>de</strong> venue au<br />

<strong>sous</strong>-étage <strong>de</strong>nse (Wilson et Carey, 1996). Dans le sud-ouest du Yukon, l’hermine occupe surtout<br />

les milieux ouverts, soit l’habitat <strong>de</strong> leurs principales proies, les campagnols <strong>de</strong> l’<strong>espèce</strong><br />

Microtus (O’Donoghue et al., 2001). Dans les forêts boréales <strong>de</strong> l’Ontario, l’hermine ne montre<br />

aucune préférence pour les peuplements d’un âge particulier, ou pour <strong>de</strong>s forêts coupées ou<br />

intactes (Thompson et al., 1989).<br />

On peut faire certaines déductions générales à partir <strong>de</strong> <strong>la</strong> base <strong>de</strong> données d’occurrence<br />

compilée par Reid et al. (2000). Presque toutes les observations du M. e. haidarum (93 %,<br />

n = 121) ont été faites dans <strong>la</strong> <strong>sous</strong>-zone biogéoclimatique hypermaritime humi<strong>de</strong><br />

<strong>sous</strong>-montagnar<strong>de</strong> à pruche <strong>de</strong> l’Ouest côtière (CWHwh1), qui couvre <strong>la</strong> majeure partie du<br />

versant oriental <strong>de</strong> l’archipel Haida Gwaii à une altitu<strong>de</strong> inférieure à environ 350 m (figure 4).<br />

Quatre-vingt-sept pour cent <strong>de</strong>s observations ont été faites dans <strong>de</strong>s paysages forestiers et 69 %<br />

dans <strong>de</strong>s forêts <strong>de</strong> conifères. Quatre-vingt-huit pour cent <strong>de</strong>s observations ont été faites à une<br />

altitu<strong>de</strong> inférieure à 50 m, et 77 %, à moins <strong>de</strong> 100 m <strong>de</strong> l’eau, habituellement l’océan ou un<br />

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