Je remercie Mmes AUBERT, BERRURIER-BOILEAU-ENDANGE ...
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- 1624 : Pierre Maurice<br />
- 1650 : Affray<br />
- 1674 : Christophe Buais, prêtre du diocèse du Mans, qui, après avoir été écarté par le diocèse de<br />
Tours, fut pourvu en cour de Rome de l'église paroissiale de Rochecorbon.<br />
- 1677 : c'est le vicaire général de Lyon qui nomme, contre l'avis du diocèse de Tours, Thomas Chaspoux<br />
en lui conférant la cure de Rochecorbon le 7 juillet.<br />
- 1682 à 1711 : Mathieu Moulin, qui fut inhumé dans le chœur de l'église en 1713.<br />
- 1727 : Guillard, neveu de Mathieu Moulin<br />
- 1731 : Belluot<br />
- 1768 : Pierre Denis Veyrat. En 1768, il y eut un mémoire des domaines de la cure présenté par le curé<br />
Pierre Denis Veyrat aux chanoines de l'Église de Tours, décimateurs universels de la paroisse de<br />
Rochecorbon, au sujet de la demande d'une portion congrue de 200 livres, faite par le sieur Petit,<br />
vicaire. Soit :<br />
- vignes : 4 arpents, 16 chaînées.<br />
- sainfoin situé devant la porte du presbytère : 1 arpent, 31 chaînées.<br />
- prés : situés derrière l'église : 40 chaînées.<br />
- 1792 : Mathieu Simorin, prêtre assermenté.<br />
- 1793 : Abbé Sorin, curé constitutionnel, fut membre du conseil municipal de Rochecorbon en 1787. Il<br />
était assesseur du Juge de Paix pour Saint-Georges et donna sa démission à ce poste en 1793.<br />
- 1798 : Michel Dumaine. Incarcéré le 18 brumaire an VII à 42 ans, puis déporté le 27 brumaire à l’île<br />
de Ré.<br />
- 1803 : Michel Dumaine, ministre du culte catholique, fit jurement à la constitution le 10 fructidor de<br />
l'an dix de la République (1803). 51<br />
- 1820 : Marne<br />
- 1837 : Autran<br />
- 1856 : Desnoues<br />
- Avril 1869-1891 : Mercier. Il fut membre de la commission administrative de la bienfaisance. En<br />
1890, le budget de la Fabrique qu'il remit, avait un excédent de recettes de 4 076 Francs.<br />
A sa mort, il fut inhumé dans le cimetière de Rochecorbon.<br />
Le 26 avril 1891, n'étant pas encore nommé desservant titulaire, l'abbé Georges, réclame 131,20 Francs<br />
comme frais de déplacement depuis la mort de l'abbé Mercier.<br />
Le 9 Juillet 1891, eut lieu la nomination de l'abbé Hivert au bureau de bienfaisance, en remplacement<br />
de Monsieur Mercier, décédé.<br />
Dès 1891, en feuilletant les registres des comptes-rendus du conseil Municipal, nous pouvons remarquer<br />
que commencent entre la commune et l'église les problèmes annonçant la crise future au cours de<br />
laquelle s'effectuera la séparation de l'Église et de l'État.<br />
L'abbé Hivert obtînt en 1891 l'autorisation d'établir « à ses frais », des cabinets d'aisance dans le<br />
prolongement de la sacristie côté midi. Le 9 décembre 1891, s'effectua la réfection et l'embellissement<br />
de la Chapelle de la Vierge par le peintre Baillon Grandin, spécialiste des monuments religieux. Les<br />
travaux furent effectués grâce au legs de 4 000 Francs de Monsieur le Comte de Pontecaire.<br />
Le 15 novembre 1898, Monsieur le curé Hivert proposa au Conseil Municipal le projet de la création<br />
d'une école religieuse par <strong>Mmes</strong> Sœur Amélie et Sœur Mélanie Tissier. Ce projet fut refusé, le local<br />
choisi ayant été déclaré insalubre.<br />
En 1898, il fut obligé de remettre les comptes de la Fabrique à Monsieur le Maire.<br />
Il mourut en 1899, et fut inhumé dans le cimetière de Rochecorbon.<br />
- 1899 : l'abbé Ferrand succéda à l'abbé Hivert. En novembre, la commune lui demanda de faire<br />
sonner l'Angélus du matin et du soir avec la grosse cloche, ainsi que pour les enterrements, sans<br />
distinction de classe.<br />
En 1900, il reçut l'autorisation de la commune de planter des arbres au presbytère et le même conseil<br />
municipal décida que la réfection de la toiture serait à la charge de la Fabrique et non de la commune.<br />
En 1902, il reçut un blâme de ce même conseil municipal car il avait fait reconstruire la Croix du Jubilé<br />
au bas du chemin qui va des Hautes Gâtinières à la rue des Clouets, sans autorisation dudit conseil<br />
municipal. Cette même année, il reçut l'autorisation de restaurer le portail de l'Église, ceci, grâce à la<br />
générosité de Monsieur Montjalon.<br />
- 1911 : l'abbé Savoie. En 1919, il proposa au conseil municipal de faire des démarches pour classer<br />
l'Église, de Rochecorbon comme monument historique. Ce projet fut réalisé en 1923. L'Église est alors<br />
inscrite sur la liste des monuments classés par le ministre de l'instruction publique et des beaux Arts.<br />
L'abbé Savoie fut également l'auteur d'une petite monographie sur Rochecorbon.<br />
- 1931 : l'abbé Legoff.<br />
- 1956 : l'abbé Joubert. C'est pendant son ministère à Rochecorbon que furent entrepris des travaux de<br />
restauration à l'intérieur de l'Église par les Beaux Arts.<br />
51 Joseph François Guillaume Bruslon, prêtre de Vouvray, fut déporté après sa condamnation de fauteur de trouble à<br />
l'assemblée communale de Rochecorbon. Sa réclamation fut rejetée le 6 frimaire an VII.<br />
ROCHECORBON Indre-et-Loire Essais de monographie R.Blondel 1976 (compléments C.Mettavant 2005-2010) page 46