Les Chroniques d'Altaride n°2 - La Guilde d'Altaride
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Cuisine du MJ<br />
trajets assez courts (surtout pour aller à la<br />
ville vendre leur production).<br />
<strong>Les</strong> nobles, eux, préfèrent aller frapper à<br />
la porte du seigneur des alentours. Et les<br />
ménestrels, regroupés en guildes pour chanter<br />
les faits d’armes des chevaliers, se produisent<br />
rarement dans ce genre d’endroit.<br />
Dans les tavernes rurales se trouvaient<br />
fréquemment les paysans, qui voyaient la<br />
taverne comme un lieu de convivialité où<br />
il était possible de consommer du vin sans<br />
entamer la réserve familiale. Car, dans une<br />
culture où boire de l’eau est déconseillé<br />
pour la santé, chacun, du petit paysan avec<br />
quelques ceps aux monastères possédant de<br />
vastes vignes, possèdent leur réserve personnelle.<br />
<strong>La</strong> lie de la société<br />
médiévale ?<br />
<strong>Les</strong> paysans n’étaient pas les seuls à fréquenter<br />
les tavernes.<br />
<strong>Les</strong> braconniers, et autres malfrats ou<br />
bûcherons hors-la-loi s’y arrêtaient souvent.<br />
À cette époque, tout était codifié et taxé, et<br />
même couper du bois obéissait à des règles<br />
très strictes.<br />
Aussi les hors-la-loi n’étaient pas forcément<br />
de vils brigands avec un camp au fond d’un<br />
bois, mais de pauvres hères coupant un peu<br />
de bois ou chassant une bête ou deux, dans<br />
l’illégalité, pour leur subsistance.<br />
Bien entendu, qui dit taxes dit hommes<br />
de lois chargés d’empêcher le braconnage<br />
ou la coupe illégale. Ces agents fores-<br />
Juillet 2012 – <strong>Chroniques</strong> d’AltAride<br />
© JiM linwood