UNIVERSITÉ PALACKÝ D'OLOMOUC FACULTÉ DES ... - Theses
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Tchécoslovaquie ». C´est un accord bilatéral de rapatriement. La durée de validité est<br />
d´abord seulement d´une année, puis, la durée est prolongée.<br />
Du 11 février 1947 au 26 août 1949, 31 transports sont réalisés. Il y a 20.929 personnes<br />
transportées – Slovaques et Tchèques de toute la Roumanie, dont 2.249 personnes de la<br />
région du Banat. D´après les statistiques officielles, 580 personnes partent de Sfânta<br />
Elena, 494 de Gârnic, 153 de Big r, 110 d´Eibenthal, 109 de Ravensca et 40 de umi a.<br />
Il y a plusieurs raisons pourquoi les Tchèques quittent la région du Banat. C´est d´abord<br />
le patriotisme et l´identité tchèque forte. Après la naissance de l´Etat tchécoslovaque, les<br />
compatriotes veulent participer à la reconstruction de la Tchécoslovaquie 1 . Puis, il y a<br />
les mauvaises conditions économiques en Roumanie. Les migrants veulent améliorer<br />
leur niveau de vie économique. De plus, les villages tchèques sont à l´époque<br />
surpeuplés, le manque de terre à cultiver commence à apparaître. De l´autre côté, c´est<br />
la propagande d´Etat tchécoslovaque. Ils promettent – par le canal des pamphlets,<br />
brochures, émissions radiophoniques et délégations sur place – des terres, des maisons<br />
et du travail 2 .<br />
Le rapatriement est organisé par « La commission tchécoslovaque pour le<br />
déplacement » coopérant avec « L´association des colonies tchécoslovaques » à Nadlak,<br />
créée après la première guerre mondiale. L´association insiste pour l´évacuation des<br />
compatriotes de la Roumanie souffrante de la crise économique. L´inscription des<br />
intéressés commence en 1947. Il y a plusieurs complications en raison de la<br />
compensation de la propriété. De plus, les autorités roumaines rendent plus difficile les<br />
départs des personnes qualifiées. C´est pourquoi les plus pauvres sont transportés en<br />
premier lieu. Les rapatriés peuvent transporter seulement les aliments de base, vêtement<br />
et objets personnels. Ils sont rassemblés à Or ava, puis ils sont transportés par train au<br />
camp d´accueil à Cheb. Là ils habitent jusqu´à ce qu´ils trouvent du travail. Les grandes<br />
industries sudètes (ES-KA Cheb, mines à Žaclé sko, l´usine pétrochimique à Sokolov)<br />
manquent de main d´oeuvre, donc elles recrutent les rapatriés.<br />
1 HR ZA, František: Ze Svaté Heleny do ech. Ostrava 1995<br />
2 KOSINOVÁ, Adéla, The Czech Minority in Romanian le Banat – Reemigration, Pardubice: 2006<br />
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