CarnetBord_Avril09_FR:Layout 2 - Port de Montréal

Page 1 : Carnet de bord, votre nouvel outil
d’information sur le port.
Photo : Martin Roy, Camerapointcom
Pages 2 et 3 : La navigation électronique
permet d’accroître la navigation de nuit
en toute sécurité. Photo : Jacques Vigneault
Vol. 1, n
Carnet de bord
o 1, mai 2009
Accueil Balise Gros plan Notre histoire Babillard
Mot de la direction
Sylvie Vachon, présidente-directrice
générale par intérim, vous présente le
nouveau Carnet de bord des Amis du port.
Le 31 août 2008, vous avez été plus de 100 000 à
répondre à l’invitation de l’Administration portuaire
de Montréal (APM) de venir découvrir le port lors
de la journée Port en ville et près de 4 000 à vous
inscrire comme Amis du port. Au nom de la direction,
du personnel qui a travaillé bénévolement au
succès de cette journée et de tous les com -
manditaires : 100 000 fois MERCI !
Au cours de cette journée, nous avons eu l’occasion
d’engager la conversation avec vous, soit à bord
d’un des bus ou d’un des bateaux qui faisaient le
tour des terminaux, à bord du train qui circulait
sur notre réseau de voies ferrées ou encore sous
la tente d’exposition. Ce qui nous a réellement
fait plaisir, c’est de vous entendre parler du port
comme d’une découverte passionnante : les im -
Pages 4 et 5 : Un des ports les plus sûrs
au monde.
Photo : Daniela Pizzuto
menses grues utilisées pour charger et décharger
les porte-conteneurs ; la taille des navires ; la
variété des marchandises qui arrivent au port ;
les mesures de sécurité ; les bateaux de croisière
qui accostent à la jetée Alexandra …
Porte d’entrée importante pour les immigrants
jusqu’à la moitié du 19 e siècle, le port est devenu
au fil des décennies un poumon économique vital
pour le Québec et le Canada. Aujourd’hui, 80 %
des importations et exportations canadiennes
avec l’Europe transitent par le port de Montréal.
Cela va du vin français au carburant pour les
avions en passant par les équipements électro -
niques, les meubles ou l’huile d’olive tunisienne !
L’an dernier, près de 1,5 million de conteneurs
EVP (équivalent vingt pieds) ont ainsi été débarqués
ou embarqués au port, ce qui représente un record
historique. La jetée Alexandra a pour sa part
accueilli près de 40 000 passagers de croisière.
Nous sommes fiers de ce que nous accomplissons
jour après jour. Et nous voulons partager cette
fierté et garder un contact avec vous. Je suis donc
particulièrement heureuse de vous présenter le
– 1 –
Page 6 : Il y a 32 ans, la première
Journée du port.
Photo : Archives du port de Montréal
Bonne lecture !
Sylvie Vachon,
présidente-directrice
générale par intérim.
Photo : Sylvain Giguère
>
Pages 7 et 8 : Navires verts ; voitures
hybrides ; un pommeau d’or et des
résultats record en 2008. Photo : Mona Caissy
premier numéro de Carnet de bord, un bulletin
électronique qui vous parlera de la vie du port à
travers ses différentes sections : Balise qui s’at -
tardera sur les facettes méconnues des activités
portuaires, Gros plan qui présentera un métier du
port, Notre histoire qui vous replongera dans le
passé et Babillard qui vous tiendra informés sur
ce qui se passe au port et dans ses environs.
Carnet de bord sera publié sur notre site internet
www.port-montreal.com, dans la section Amis
du port. Surtout, n’hésitez pas à nous faire part
de vos com mentaires et sug gestions. Carnet de
bord, c’est aussi votre bulletin.

Balise
Accueil Balise Gros plan Notre histoire Babillard
Navigation
électronique
Le Saint-Laurent en avance de deux ans
sur le reste du monde
La navigation dans le Saint-Laurent
exige de bien connaître le fleuve.
Pour se guider entre les îles et dans
le chenal, les pilotes disposent des
bouées et se servent aussi de repères
sur terre, comme les églises, les
pylônes électriques, les maisons
isolées, etc. Mais la nuit, ou par
mauvais temps, quand la visibilité
est réduite ou nulle, les choses se
compliquent, même si les navires
disposent de radars sophistiqués.
Cependant, depuis 2008, les pilotes
peuvent également compter sur la
technologie de la navigation électronique
pour les aider à naviguer de façon très
sécuritaire et en tout temps. Au cœur
du système, un ordinateur portable
que chaque pilote apporte sur le
navire, un logiciel très sophistiqué et
un accès instantané à l’information.
Les premiers essais de navigation électronique
(e-Nav) sur le Saint-Laurent ont démarré en juin
2006 à l’initiative des Corporations des pilotes du
St-Laurent Central et du Bas St-Laurent, en col -
laboration avec la Garde côtière canadienne, et
avec le soutien financier de l’Administration
portuaire de Montréal.
Les essais ont duré 18 mois pendant lesquels les
pilotes ont testé quatre logiciels de navi gation. C’est
le logiciel de la compagnie NavSim Techno logy de
Terre-Neuve qui a été retenu. Il a été progres sive
ment installé dans leurs ordina teurs PC portables
à partir de décembre 2007. Aujourd’hui, la navigation
est à 100 % électro nique sur le Saint-Laurent.
Un des avantages les plus importants du système
de navigation électronique est l’accès par internet
au portail MARINFO de la Garde côtière canadienne.
À partir de ce portail, le pilote peut télécharger
les plus récentes données utiles à la navigation
comme l’état du chenal, la carte des hauts-fonds
dans la voie navigable, la carte des glaces en
hiver, les niveaux d’eau et des avis sur des
situations particulières (des travaux de réparation
aux abords de ponts, déplacements de bouées,
présence d’équipements scientifiques …)
Les informations qui concernent les niveaux
d’eau et la marée sont mises à jour constamment
et transmises instantanément à bord du navire
et dans l’ordinateur du pilote par un lien de communication
terre-navire via le Système d’identification
automatique (SIA). Ce système qui équipe
tous les navires de marchandises permet aussi
au pilote et aux autorités maritimes de connaître
en tout temps la position précise du bateau.
– 2 –
Navigation 100 % électro nique sur le Saint-Laurent.
Photo : ©2007 ZPHOTO.CA
< >
Pour plus de sécurité, le pilote vérifie également
la position par un GPS branché sur son
ordinateur.
Toute cette technologie fait en sorte que le pilote
ne doit plus s’encombrer d’une pile de documents.
L’information est constamment à portée de doigts
et mise à jour dans son ordinateur.
La navigation électronique a beaucoup d’autres
avantages. Grâce à elle, les pilotes du Saint-
Laurent manœuvrent plus facilement les navires
dans les endroits difficiles et peuvent négocier
en toute sécurité le croisement avec d’autres
bateaux là où le chenal est étroit.
Comme ce système donne avec précision les
niveaux d’eau, il est plus facile d’évaluer avec
précision la charge qu’on peut mettre sur
chaque navire.

Balise
GLACES
Accueil Balise Gros plan Notre histoire Babillard
AVIS
MARINFO.gc.ca
HAUT-FONDS
INTERNET
Grâce à la navigation électronique, la navigation de
nuit est possible en hiver. Depuis l’implantation
du système, les départs du port de Montréal la
nuit, entre 18 h et 7 h, ont augmenté de 48 % !
Pour le Dr Lee Alexander, professeur associé en
génie océanique à l’Université du New Hampshire
et grand spécialiste des cartes électroniques,
« le projet de navigation électronique du Saint-
Laurent est en avance sur tout ce qui existe dans
le monde et plus en avance encore sur ce qui est
disponible aux États-Unis » 1. Il décrit le système de
navigation électronique intégré développé par les
pilotes du Saint-Laurent comme « un système
SIGNAL GPS
PORTABLE DU PILOTE
À BORD DU NAVIRE
SIA
SYSTÈME D’IDENTIFICATION AUTOMATIQUE
POSITION
NAVIRES
deux ans en avance sur les autres systèmes de
navigation disponibles » 2.
Il faut souligner que seules les informations
concernant les navires commerciaux sont prises
en charge par le système de navigation électro -
nique. Les bateaux de plaisance eux n’y figurent
pas. La vigilance des pilotes reste donc de mise.
1 Groupe de travail – Navigation électronique, Ottawa, 10 juin 2008
2 Congrès de l’Association des pilotes maritimes du Canada
(APMC) – Vancouver 24 avril 2008
– 3 –
INFOS
NIVEAUX EAU
MARÉES
Comment fonctionne la navigation
électronique ?
< >
Dès qu’il monte à bord, le pilote branche son
ordinateur portable doté du logiciel de navigation
et accède via internet au portail MARINFO de la
Garde côtière canadienne. Il dispose ainsi des plus
récentes informations telles que l’état du chenal,
la position des hauts-fonds dans la voie navigable,
les avis à la navigation, etc.
L’ordinateur est également interconnecté au système
international de communication terre-navire SIA
(Système d’identification automatique) installé à
bord du navire et qui permet de connaître en tout
temps la position précise du navire et d’avoir un
aperçu des autres navires transitant dans le secteur.
L’infor ma tion en temps réel concernant les niveaux
d’eau et l’état des marées est également acheminée
par le système SIA.
Enfin l’équipement capte le signal GPS qui permet
au pilote de contre-vérifier la position du navire.
Vous voulez en savoir plus sur la navigation sur le Saint-
Laurent, les profondeurs de la voie maritime, la localisation des
hauts-fonds ? Une porte d’entrée : http://www.marinfo.gc.ca.

Gros plan
Accueil Balise Gros plan Notre histoire Babillard
Félixpier Bergeron :
il veille sur un des ports les plus sûrs au monde
Près de 1,5 million de conteneurs de 20 pieds et plus de 13,5 millions de tonnes
de marchandises liquides ou solides sont chargés, déchargés, transportés chaque
année au port de Montréal.
Pour contrôler les déplacements des centaines
de personnes qui circulent chaque jour sur le
territoire du port et agir rapidement en cas
d’incident, l’Administration portuaire de Montréal
(APM) a mis en place des équipes spécialisées et
des équipements de haute technologie.
À la tête de ce dispositif, Félixpier Bergeron, directeur
de la sûreté et de la prévention des incendies.
Grand, taillé dans le roc, Félixpier dégage une
impression de calme et aime prendre le temps
de répondre aux questions sur son métier. Mais
dès que son cellulaire sonne, il passe en mode
concentré. Les réponses sont brèves, précises.
« Il faut parfois prendre des décisions rapidement.
Ce n’est pas le temps de faire une jasette », dit-il.
Avant de rejoindre le port, ce diplômé en sûreté
industrielle de la Northeastern University à
Boston a travaillé 12 ans comme responsable
des enquêtes et de la protection à la Société
des Alcools du Québec.
À la recherche de nouveaux défis, il est entré en
fonction au port en août 2001, avec le mandat de
mettre en place les mesures et les équipes de
sûreté au port. « Le port venait de passer d’un
système de police (Police Ports Canada) à un
système de sûreté industrielle », rappelle-t-il.
Il n’a pas eu beaucoup de temps pour faire la
transition. « Un mois après mon arrivée, les avions
détournés par les terroristes s’écrasaient sur les
tours à New York. L’état d’alerte maximum a été
déclenché partout en Amérique du Nord, y compris
au port de Montréal. »
Aujourd’hui, contrôlé et surveillé par une
trentaine d’agents et d’inspecteurs, le port de
Montréal est souvent cité en exemple comme
étant un des ports les plus sûrs au monde.
Petit voyage dans le monde de la sûreté en
compagnie de Félixpier Bergeron :
Quelle est la responsabilité du port en matière
de sûreté ?
L’APM a la responsabilité d’assurer la sécurité
des biens et des personnes sur le territoire sous
sa juridiction.
Comment faites-vous pour répondre à
ces exigences ?
– 4 –
< >
Félixpier Bergeron, directeur de la sûreté et de la prévention
des incendies. Photo : Daniela Pizzuto
Le périmètre du port est entièrement clôturé par
des barrières d’environ 2 mètres. Nous avons
plus de 300 caméras vidéo qui couvrent l’ensemble
du territoire allant de l’autoroute Bonaventure à
Montréal jusqu’à Contrecœur. Les contrôles d’accès
aux terminaux et aux bâtiments sont entièrement
informatisés et les utilisateurs du port doivent
posséder une carte d’identité magnétique. Tous
ces systèmes sont reliés à un centre de contrôle
en opération 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, situé
à l’Administration portuaire.
Et il y a aussi les patrouilles …
Nos équipes de sécurité et de prévention des
incendies patrouillent le port sans arrêt et sont
en contact permanent avec le centre de contrôle.
Êtes-vous aussi responsables de la sûreté des
terminaux, là où on décharge les bateaux sur
des trains ou des camions ?
Non. Les terminaux sont responsables de ce qui
se passe chez eux. Cependant, nous travaillons
en étroite collaboration avec leurs services de

Gros plan
Accueil Balise Gros plan Notre histoire Babillard
Le centre de contrôle de la capitainerie est en opération 24 h/24 et 7 j/7 et est relié à plus de 300 caméras vidéo.
Photo : Christian Carpentier
sécurité afin de nous assurer que les mesures
de sûreté entre tous les utilisateurs portuaires
soient cohérentes. Par exemple, les terminaux
sont également clôturés et surveillés par
caméras.
Qui est responsable de vérifier ce qu’il y a
dans les conteneurs ou si les membres des
équipages ont leurs papiers en règle ?
Chaque conteneur qui entre ou quitte le port
passe par un des sept portails de détection des
radiations installés au port par l’Agence des
services frontaliers canadiens (ASFC), autrement
dit la douane. Chaque type de marchandises
dégage des radiations qui lui sont propres,
on appelle cela leur signature. Les portails
permettent de voir si cette signature correspond
aux marchandises qui devraient se trouver dans
le conteneur. Les données sont directement
transmises au Centre national d’évaluation des
risques, à Ottawa. Si on a un doute, les agents
des douanes vont inspecter le conteneur.
Les agents de l’ASFC disposent aussi d’un
appareil – le VACIS – qui radiographie les
conteneurs pour voir leur contenu, un peu
comme les bagages dans les aéroports.
… donc vous n’êtes pas seuls à travailler pour
la sécurité du port ?
Non, différents acteurs interviennent. Par
exemple, ce qui se trouve à l’intérieur des
conteneurs est, en règle générale, de la
responsabilité des agents des douanes et
des services de l’inspection des aliments.
Les personnes à bord des bateaux, qu’ils soient
membres d’équipage ou passagers, relèvent des
services de l’immigration et de Santé publique
Canada. Les activités criminelles sont du ressort
de la police de Montréal, de la Sûreté du Québec,
ou encore de la Gendarmerie royale du Canada
qui a des enquêteurs dédiés aux activités
portuaires.
– 5 –
< >
Et qui intervient en cas d’incendie ou d’accident
dans les installations portuaires ?
Nous avons des équipes d’inspecteurs en
prévention des incendies en fonction 24 heures
sur 24, 7 jours sur 7. En cas de problème majeur,
c’est le Service de sécurité incendie de Montréal
avec qui nous avons une entente qui intervient.
Nous organisons aussi chaque année des
exercices et des formations spécifiques aux
pompiers pour qu’ils sachent exactement
comment travailler, sans mauvaises surprises.
Enfin, nous avons une barge de 41 mètres de
longueur qui peut accueillir jusqu’à cinq véhicules
d’intervention pour, par exemple, combattre un
incendie de navire à partir du fleuve.
SAVEZ-VOUS QUE … Le port de Montréal a été le
premier port canadien accrédité ISPS (International
Ship and Port Security - Code international pour la
sûreté des navires et des installations portuaires) en
2004. Ce code a été adopté par les pays signataires
de la Convention internationale pour la sauvegarde
de la vie humaine en mer suite aux attentats du
11 septembre 2001.
Le port de Montréal est le premier port au Canada
à s’être conformé au Programme d’habilitation de
sécurité en matière de transport maritime (PHSMTM)
de Transports Canada. Ce programme vise à renforcer
la sûreté en exigeant du personnel de l’APM et des
travailleurs occupant des fonctions clés qu’ils se
soumettent à une vérification de leurs antécédents.
Intéressé(e) à travailler à l’Administration portuaire
de Montréal ?
Rendez-vous sur le site www.port-montreal.com
» Administration portuaire
» Ressources humaines
» Postes disponibles et demandes d’emploi

Notre histoire
Accueil Balise Gros plan Notre histoire Babillard
Démonstration d’un bateau-pompe Journée du port 1976.
Photo : Archives du port de Montréal
Le 2 octobre 1977 : la première
Journée du port attire 20 000 visiteurs
Chacun se souvient encore de notre Journée Port en ville du 30 août dernier lors
de laquelle plus de 100 000 personnes sont venues redécouvrir leur port. Mais
ce n’était pas la première fois que le port de Montréal s’ouvrait à la population.
Le 2 octobre 1977, le port de Montréal invitait pour la première fois la population à découvrir ses
multiples facettes. Organisée sous le thème « Toutes voiles dehors, cap sur le port – It won’t cost you a
dime to have a good time », la Journée du port offrait un programme haut en couleur. Certains employés
de l’Administration portuaire de Montréal, se souviennent encore des familles qui se pressaient sur la jetée
Alexandra et sur les quais pour admirer le spectacle des bateaux-pompes et leurs impressionnants jets
– 6 –
< >
d’eau, pour voir la grue flottante Hercules
en action et assister à une démonstration de
sauvetage par hélicoptère, ou encore voir un
aéroglisseur manœuvrer. Certains préféraient
monter à bord d’un autobus ou d’un bateau pour
découvrir l’étendue du port et ses grues qui, déjà
à l’époque, paraissaient immenses. D’autres
choisissaient de visiter le Silo 5, de monter à bord
de navires de guerre et d’autres bateaux, ou
encore de marcher à travers les kiosques
d’exposition installés dans la gare maritime.
La foule, estimée à 20 000 visiteurs, était accueillie
et guidée par des employés du Conseil des Ports
Nationaux (d’où allait naître quelques années
plus tard l’Administration portuaire de Montréal)
qui avaient accepté de partager leurs connais -
sances et leur passion.
La dernière Journée du Port a eu lieu en 1982 et
a drainé une foule de 50 000 personnes. Il a fallu
attendre 26 ans pour que le nouveau pdg de
l’Administration portuaire de Montréal invite les
Montréalais à redécouvrir leur port. Le succès
a été grandiose : on attendait 20 000 visiteurs…
Vous êtes venus à plus de 100 000. Merci !
ÇA S’EST PASSÉ AUSSI EN 1977 : »»»»»»»»»»»»»»
» Lise Payette présente le programme de l’assuranceautomobile.
» Le parlement décrète le 24 juin Fête Nationale du Québec.
» Guy Lafleur est nommé athlète de l’année.
» Naissance de Louis-José Houde.
» Les États-Unis décident d’abandonner leur contrôle
du canal de Panama, tout en se gardant cependant
le droit de le défendre militairement.

Babillard
Accueil Balise Gros plan Notre histoire Babillard
De gauche à droite: Lyne Martin, directrice de l’environnement au
port de Montréal, Karin Struijk, directrice générale adjointe de la
Fondation Green Award, Jan Fransen, directeur général de la
Fondation Green Award et Daniel Dagenais, directeur des
opérations au port de Montréal. Photo : Jean-Paul Lejeune
Green Award :
des bateaux toujours plus propres
au port de Montréal
Le 29 janvier dernier, le port de Montréal est
devenu le second port en Amérique du Nord à se
joindre au programme international Green Award,
qui vise à récompenser les navires certifiés éco -
lo giques et sécuritaires. Ce jour-là, l’APM a reçu
officiellement des mains de M. Jan Fransen,
directeur-général de la Fondation Green Award,
la plaque et le drapeau Green Award.
Les navires qui peuvent prétendre à la certification
Green Award sont des transporteurs de vrac solide
ou liquide, incluant les pétroliers, qui ont une jauge
brute enregistrée d’au moins 20 000 tonneaux.
L’obtention de la certification est soumise à une
évaluation effectuée selon les critères de la
Fondation Green Award portant sur la qualité
des équipements techniques ainsi que la qualité
de l’équipage et de la gestion à quai. Un bateau
certifié Green Award est vérifié annuellement et
son certificat est valable trois ans au bout desquels
une nouvelle demande doit être introduite.
La certification garantit que le navire est « extra
propre et extra sécuritaire ». Un navire Green
Award a droit à des compensations dans une
trentaine de ports partenaires du programme et
répartis dans sept pays, dont le Canada. L’Admi -
nistration portuaire de Montréal a décidé pour
sa part d’accorder une ristourne de 10 % sur les
droits de port à tous les bateaux certifiés Green
Award qui accosteront. Environ 220 navires sont
actuellement certifiés Green Award dans le monde.
À PROPOS DE LA FONDATION GREEN AWARD »»»»»»
www.greenaward.org
» La Fondation Green Award est un organisme
indépendant et impartial qui se consacre depuis
1994 à la certification de bateaux océaniques dans
le monde entier. La Fondation a son siège social à
Rotterdam (Pays-Bas). L’objectif de la Fondation est
de stimuler et de récompenser les efforts en matière
d’environnement des propriétaires de navires et de
leurs équipages.
» À ce jour, une trentaine de ports à travers le monde
sont partenaires du programme et 220 navires ont
reçu la certification Green Award.
– 7 –
Véhicules
hybrides
pour la sûreté du port
< >
Dans le cadre de son plan de développement
durable, le port s’est engagé à diminuer ses
émissions de gaz à effet de serre. Plusieurs
initiatives sont mises de l’avant pour atteindre
les objectifs. Parmi celles-ci, le remplacement
progressif de la flotte de véhicules du port par
des véhicules moins polluants et moins
énergivores.
Un premier véhicule hybride de marque Ford
Escape a été mis en service au département
de sûreté et sécurité du port à la fin du mois
de février et deux autres au mois d’avril. Cinq
autres véhicules s’ajouteront au cours de l’été.
Un nouveau lettrage, plus dynamique, est
apposé sur les nouveaux véhicules pour
les identifier.
Photo : Archives du port de Montréal

Babillard
Accueil Balise Gros plan Notre histoire Babillard
Le capitaine Michael H. Rossiter, gagnant de la Canne à
pommeau d’or 2009.
Photo : Sylvain Giguère
La Canne à
pommeau d’or 2009
remise à un capitaine anglais
C’est le capitaine Rossiter, commandant du
porte-conteneurs Maersk Patras, qui a reçu cette
année la Canne à pommeau d’or. Cette tradition
récompense le capitaine du navire qui franchit
le premier les limites du port de Montréal à
l’an nouveau.
Cette année, la course a été palpitante. Le Maersk
Patras battant pavillon du Royaume-Uni est arrivé
le 1 er janvier à 00 h 03, devançant de seulement
3 minutes le Triumph, un autre porte-conteneurs
battant pavillon des Bermudes.
La cérémonie officielle s’est déroulée le 5 janvier,
dans les bâtiments de l’APM en présence de
nombreux représentants de l’industrie.
PETITES HISTOIRES »»»»»»»»»»»»»»»»»»»»»»
» La première récompense a été remise en 1840.
Il ne s’agissait cependant pas d’une canne, mais
d’un chapeau haut-de-forme, accessoire distinctif
du succès. Il faudra attendre 40 ans pour voir la
canne à pommeau d’or remplacer le chapeau.
» Le Helga Dan a été le premier navire à être arrivé
au port de Montréal en tout début d’année. C’était
le 4 janvier 1964 et cette journée a marqué le
début de la navigation à longueur d’année au
port de Montréal.
» C’est la marine marchande britannique qui a raflé,
à ce jour, le plus de récompenses : 118 sur 170,
dont 92 entre 1840 et 1940.
» Signe des temps, au cours des dix dernières années
cinq récompenses ont été attribuées à des navires
battant pavillon des Bermudes.
Carnet de bord est un bulletin d’information périodique publié
pour Les Amis du Port de Montréal par la direction des com -
munications de l’Administration portuaire de Montréal. Aucune
autorisation n’est requise pour reproduire en tout ou en partie
les articles publiés dans ce bulletin.
Équipe de rédaction et d’édition Yves Gilson, Jean-Paul Lejeune,
Hélène Mailhot. Conception Eldorado design communications.
Pour toute question, tout commentaire, veuillez écrire à :
amisduport@port-montreal.com ou communiquer avec la
direction des communications au 514 283-7050.
Recyclez S.V.P.
– 8 –
2008,année record
au port de Montréal
L’année 2008 a été une année record pour le port de
Montréal qui a connu une croissance supérieure aux
10 principaux ports à conteneurs de l’Amérique du Nord.
Le trafic de conteneurs a atteint 1 473 914 conte -
neurs EVP (équivalent vingt pieds) soit une
croissance de 8,1 %, un résultat exceptionnel
réalisé malgré le début de la récession qui a
marqué le dernier trimestre. Par ailleurs, le
trafic total du port de Montréal s’est élevé à plus
de 27 021 342 tonnes de marchandises, en
hausse d’environ 3,9 % en comparaison à 2007
qui avait déjà été une année record pour le port.
En ce qui concerne les croisières, l’année 2008
se classe parmi les trois meilleures années du
port avec près de 40 000 passagers, dont 80 %
provenant du circuit Nouvelle-Angleterre qui
part de New-York.
Le trafic de conteneurs a atteint 1 473 914 conteneurs EVP
soit une croissance de 8,1 % en 2008.
Photo: Martin Roy, Camerapointcom