baissac gls_formatiert_03.03.2011 - Hugo Schuchardt Archiv

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Elisabeth Steiner 48 ______________________________________________________________________ Lfd. Nr. 15 Bibl. Nr. 00432 Typ: Brief, Handschrift Baissac Ort: Port Louis, Mauritius Datum: 20. Jänner 1885 Port-Louis, 20 Janvier 1885. Mon cher Monsieur Schuchardt, Ma Doudou vous envoie une petite brochure jaune 87 à laquelle vous ferez bon accueil, j’en suis sûr. Nous sommes anxieux l’un et l’autre d’avoir de vos nouvelles, et voudrions bien savoir que ce sont vos travaux, et non la maladie, qui nous privent de toute lettre de vous. Portez-vous bien, c’est le plus sincère de nos vœux, et croyez-moi, mon cher Monsieur Schuchardt, Votre bien cordialement dévoué Lfd. Nr. 16 Bibl. Nr. 00433 Typ: Brief, Handschrift Baissac Ort: Port Louis, Mauritius Datum: 15. Februar 1885 Port-Louis, 15 Février 1885. Mon cher Monsieur Schuchardt, C Baissac Un mot pour vous dire que j’ai reçu votre bonne lettre du 5 Janvier, et ce mot, je vais m’efforcer de l’écrire de ma plus belle écriture, puisque dans mon dernier barbouillage vous avez refusé de reconnaître ma main. Mettez, cher Monsieur, que j’avais pris ce jour-là une copieuse dose de quinine, et pardonnez-moi d’avoir griffonné au lieu d’écrire; je n’y reviendrai pas. Vous recevez peut-être aujourd’hui même la petite brochure jaune de ma Doudou; lui voilà maintenant assez de matière pour un volume; quelque éditeur bien pensant en voudra-t-il? Je vous remercie bien de m’avoir envoyé l’emploi circonstancié de votre temps durant l’année dernière. Oui, certe, vous êtes excusable de vos travaux interrompus et de votre correspondance irrégulière! on n’est pas traité par la mal chance comme vous l’avez |2| été. Mais vous voilà mieux, et il faut espérer que vous en avez pour longtemps. 87 Welche Broschüre hier gemeint ist, kann nicht mehr ausfindig gemacht werden.
Der Briefwechsel zwischen Schuchardt und Baissac 49 ______________________________________________________________________ Vous dirai-je un mot de mon pauvre cher petit pays? Il traverse la crise la plus cruelle où je l’aie vu depuis tante ans. Le sucre avili – et c’est, vous le savez, notre seule industrie – ruine de fond en comble toute notre propriété foncière. Et, chose grave, nous voilà en présence d’une population ouvrière, chaque jour plus nombreuse, à qui, avec le travail, manque le riz. Il y a là dans l’avenir un péril social; est-il prochain? Puissent vos betteraves laisser ressusciter nos cannes! Je vous envoie à tout hasard un travail d’un de mes amis sur la question; vous y trouverez peut-être quelque intérêt. On m’a tout récemment promu au poste de ‘Senior professor’ à notre collège. Me voilà le second de la maison; monterai-je plus haut? ‘at the top of the tree’, comme dit notre Gouverneur qui veut m’y mettre, m’affirme-t-on. En tout cas ce n’est pas assez haut pour qu’on y gagne le vertige. A bientôt, mon cher Monsieur Schuchardt. Trouvez de loin en loin un moment à nous donner, et croyez-moi Votre bien cordialement dévoué Lfd. Nr. 17 Bibl. Nr. 00434 Typ: Karte, Handschrift Baissac Ort: Port Louis, Mauritius Datum: 16. März 1885 Port-Louis, 16 Mars 1885. C Baissac Rien qu’un mot, mon cher Monsieur Schuchardt, pour qui vous n’appreniez pas d’un autre une grande petite nouvelle qui me concerne. La dernière malle m’a porté le brevet de Chevalier de la Légion d‘honneur 88 . C’est peu de chose là-bas, c’est beaucoup pour un professeur de langue française en pays anglais: ma chaire au Collège royal en est rehaussée d’un degré. J’attends presque un mot de vous par le prochain courrier; puisse votre santé ne pas vous empêcher de |2| dire à l’auteur du Châle de Marguerite Anne 89 que son cousin Surcouf ne vous a ni choqué ni déplu. Bien cordialement à vous, mon cher Monsieur Schuchardt Votre dévoué et sincèrement affectionné C Baissac 88 Nach der Auszeichnung durch die Académie française erhielt Baissac auch das Kreuz der Ehrenlegion. 89 Jenny Baissac veröffentlichte 1885 eine Kurzgeschichte mit dem Titel Le châle de Marguerite Anne. Schuchardt schreibt dazu: „Dabei sei auch der anmuthigen Verjüngung gedacht, welche das Erzählertalent des Vaters in der Tochter gefunden hat.“ (Schuchardt 1885: 415).
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