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la lutte contre les aleas climatiques au burkina faso acquis et ... - AVSF

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nombreuses références, encore éparses. Il f<strong>au</strong>dra <strong>au</strong>ssi trouver des modalités de financement,<br />

mais là <strong>au</strong>ssi <strong>la</strong> valeur ajoutée par <strong>les</strong> aménagements a toutes chances d’être très élevée. Le fait<br />

qu’elle soit collective ne devrait pas constituer un obstacle dirimant, dès lors que <strong>les</strong> CVD en<br />

assureraient le pilotage.<br />

9.2 Echéances <strong>et</strong> dé<strong>la</strong>is<br />

Nous ne sommes pas en mesure de <strong>les</strong> préciser dans le cadre de c<strong>et</strong>te note : il revient en eff<strong>et</strong> <strong>au</strong>x<br />

partenaires actuels <strong>et</strong> potentiels de j<strong>et</strong>er <strong>les</strong> bases d’une stratégie d’action par provinces,<br />

communes, vil<strong>la</strong>ges, en déterminant <strong>les</strong> éléments <strong>et</strong> <strong>les</strong> paramètres de réplication des actions. Il<br />

f<strong>au</strong>dra <strong>au</strong>ssi profiler <strong>les</strong> politiques publiques correspondantes, particulièrement pour ce qui est de<br />

l’organisation des marchés, des filières <strong>et</strong> des prélèvements fisc<strong>au</strong>x (TVA).<br />

En tout état de c<strong>au</strong>se, une telle entreprise suppose une visibilité à moyen terme d’<strong>au</strong> moins neuf<br />

ans, en trois phases renouve<strong>la</strong>b<strong>les</strong> en fonction des résultats obtenus.<br />

9.3. Financements<br />

La présente note n’a pas non plus vocation à aborder le fonds de c<strong>et</strong>te question <strong>au</strong> fonds. Je me<br />

contenterai ici de deux remarques pour orienter <strong>la</strong> discussion<br />

Dans le cas de <strong>la</strong> traction asine comme de l’aviculture vil<strong>la</strong>geoise, <strong>les</strong> investissements monétaires<br />

d’un ménage rural sont de l’ordre d’une centaine d’Euros, <strong>et</strong> <strong>les</strong> valeurs ajoutées annuel<strong>les</strong><br />

initia<strong>les</strong> se situent entre 50 <strong>et</strong> 100 Euros, garantissant de saines conditions de remboursements<br />

d’emprunts. Les financements publics, quelle que soient leurs origines, devraient être limités <strong>au</strong>x<br />

dépenses de formation <strong>et</strong> de suivi technico-­‐économique.<br />

Dès lors que <strong>les</strong> gains de productivité céréalière du travail seront atteints, <strong>et</strong> qu’ils se massifieront,<br />

<strong>les</strong> filières céréalières <strong>et</strong> de p<strong>et</strong>it élevage seront approvisionnées <strong>et</strong> verront circuler des masses<br />

monétaires importantes. Dans notre hypothèse d’un excédent céréalier annuel d’une dizaine de<br />

qqx par actif <strong>et</strong> de 2T de résidus à usage fourrager (<strong>au</strong>quel nous fixons arbitrairement une<br />

équivalence de 2 qqx de céréa<strong>les</strong>), ce sont 12 qqx de céréa<strong>les</strong> qui seront soit vendues directement,<br />

soit transformés en produits anim<strong>au</strong>x vendus (œufs, vo<strong>la</strong>il<strong>les</strong>, moutons <strong>et</strong> chèvres). Sa valeur<br />

commerciale actuelle est de 15.000 Fcfa le quintal de céréa<strong>les</strong>, soit +/-­‐ 20 Euros, ou 240 Euros par<br />

actif par an. Pour un ménage de trois actifs, ce<strong>la</strong> représente une somme de 720 Euros. Dès que le<br />

processus se massifie, il y a matière à prélèvement fiscal : si on r<strong>et</strong>ient <strong>la</strong> base de 20 %, ce sont<br />

environ 150 Euros par ménage. Rappelons que <strong>la</strong> Région compte actuellement 160.000 ménages<br />

environ.<br />

Des rec<strong>et</strong>tes fisca<strong>les</strong> d’un montant appréciable perm<strong>et</strong>traient de financer <strong>les</strong> trav<strong>au</strong>x<br />

d’aménagement sur <strong>les</strong> espaces non cultivab<strong>les</strong>. A titre d’exemple, un vil<strong>la</strong>ge de 1000 habitants<br />

(150 ménages), avec une densité géographique de 70 hab / km2, dont le terroir s’étend donc sur<br />

environ 1.500 ha, dont 300 sont cultivés <strong>et</strong> 1.200 non cultivab<strong>les</strong>, qu’il convient donc d’aménager.<br />

A combien s’élèverait, dans nos hypothèses, une taxe de 20 % appliquée <strong>au</strong>x excédents vivriers <strong>et</strong><br />

fourragers ? A 22.500 Euros (150 Euros x 150 ménages), soit près de 20 Euros par ha <strong>et</strong> par an<br />

Acquis <strong>et</strong> défis de l’agro-­‐écologie dans <strong>la</strong> région Nord du Burkina Faso – René Bil<strong>la</strong>z – <strong>AVSF</strong> – Mars 2012 30

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