Évaluation des volumes de bois mobilisables à partir des données ...
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observée – surface objectif) le ratio Volume/Surface terrière (V/G) du domaine d’étu<strong>de</strong><br />
considéré. Ainsi l’on calcule Vconjoncturel = Gconjoncturel x (V/G)observé.<br />
3.2.3 En taillis simple<br />
Pour estimer la ressource dans les taillis, on fait l’hypothèse que le traitement en taillis<br />
se poursuivra jusqu’en 2020, soit l’horizon <strong><strong>de</strong>s</strong> calculs.<br />
On distingue trois types d’essences : le châtaignier, les autres feuillus, et les résineux.<br />
Il existe en effet dans les <strong>données</strong> IFN <strong><strong>de</strong>s</strong> points classés en GFUT = taillis dont l’essence<br />
principale indiquée est résineuse. Cela vient du fait que l’essence principale du peuplement<br />
est estimée <strong>à</strong> <strong>partir</strong> <strong>de</strong> l’analyse du taux <strong>de</strong> couvert sur une placette <strong>de</strong> 25 m <strong>de</strong> rayon, plus<br />
étendue que celle sur laquelle on mesure les arbres individuellement (15 m <strong>de</strong> rayon au<br />
maximum). Ainsi, on peut avoir un taux <strong>de</strong> recouvrement majoritaire pour une essence<br />
résineuse, mais n’inventorier que <strong><strong>de</strong>s</strong> arbres feuillus <strong>de</strong> taillis. Afin <strong>de</strong> ne pas négliger les<br />
points d’essence principale résineuse, il a été nécessaire <strong>de</strong> simuler un prélèvement dans <strong><strong>de</strong>s</strong><br />
« taillis résineux ».<br />
Comme le prévoyait l’étu<strong>de</strong> initiale, un âge optimal <strong>de</strong> rotation est fixé par groupe<br />
d’essences : 40 ans pour le châtaignier, 50 ans pour les autres feuillus et les résineux. Les<br />
taillis <strong>de</strong> châtaignier étant plus productifs, il est légitime <strong>de</strong> réduire les rotations.<br />
Le volume pérenne est le volume récolté au niveau <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines d’étu<strong>de</strong> qui<br />
franchissent cet âge <strong>de</strong> rotation entre 2006 et 2020. Des <strong>volumes</strong> récoltés moyens aux âges <strong>de</strong><br />
rotation choisis ont été calculés sur les <strong>données</strong> IFN « ancienne métho<strong>de</strong> », et ces<br />
prélèvements normés ont été repris dans les estimations récentes.<br />
Le volume conjoncturel est le volume <strong><strong>de</strong>s</strong> domaines d’étu<strong>de</strong> dont l’âge est supérieur <strong>à</strong><br />
l’âge <strong>de</strong> rotation fixé. La durée <strong>de</strong> rattrapage envisagée pour ce stock est <strong>de</strong> 20 ans.<br />
3.2.4 Cas <strong><strong>de</strong>s</strong> futaies irrégulières<br />
Comme cela a été abordé au point 2.1, les <strong>données</strong> IFN « nouvelle métho<strong>de</strong> » ne nous<br />
permettent plus <strong>de</strong> disposer <strong>de</strong> la variable « structure forestière » auparavant renseignée sur le<br />
terrain. La métho<strong>de</strong> que nous avons utilisée pour nous rapprocher <strong><strong>de</strong>s</strong> structures forestières<br />
classiques, basée sur le rapport <strong>de</strong> la surface terrière <strong><strong>de</strong>s</strong> arbres issus <strong>de</strong> semence sur la surface<br />
terrière totale, ne permet pas <strong>de</strong> distinguer les points <strong>de</strong> futaie irrégulière <strong><strong>de</strong>s</strong> autres points. En<br />
effet, bon nombre <strong>de</strong> futaies irrégulière sont issues <strong>de</strong> taillis sous futaie vieillis et convertis, on<br />
y trouve donc <strong>à</strong> la fois <strong><strong>de</strong>s</strong> arbres issus <strong>de</strong> semence et <strong><strong>de</strong>s</strong> arbres issus <strong>de</strong> rejet.<br />
Une <strong><strong>de</strong>s</strong> solutions pour remédier <strong>à</strong> cette absence d’i<strong>de</strong>ntification <strong><strong>de</strong>s</strong> futaies irrégulière<br />
aurait été d’effectuer un croisement entre la variable Gfut et d’autres variables, par exemple le<br />
type <strong>de</strong> composition forestière. Toutefois, cette approche au cas par cas n’aurait donné que<br />
<strong><strong>de</strong>s</strong> résultats partiels et laissé un grand nombre d’incertitu<strong><strong>de</strong>s</strong>, nous avons donc choisi <strong>de</strong> ne<br />
pas l’appliquer.<br />
D’après les <strong>données</strong> IFN <strong>de</strong> l’ancienne métho<strong>de</strong>, la surface <strong>de</strong> futaies irrégulières est<br />
relativement faible (4 % environ). Cela laisse penser que le biais induit par l’absence <strong>de</strong><br />
traitement spécifique pour cette structure ne pèse pas lour<strong>de</strong>ment sur le résultat final, compte<br />
Rapport final page 12 / 60<br />
Étu<strong>de</strong> biomasse disponible - actualisation 2009