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Janvier 2011 - N° 243 - Conseil Général du Nord

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DOSSIER<br />

À ROUBAIX<br />

Pierre Delye,<br />

l’homme à histoires<br />

La MDPH<br />

à l’écoute<br />

ACTUS<br />

La culture<br />

vit aussi<br />

hors des villes<br />

JANVIER <strong>2011</strong> - <strong>N°</strong> <strong>243</strong><br />

ÉDITION MÉTROPOLE<br />

L E M A G A Z I N E D E V O T R E D É P A R T E M E N T<br />

BALADE<br />

Une<br />

belle vie<br />

de chien<br />

ON AVANCE !<br />

Contournement<br />

de Cantin :<br />

<strong>du</strong>rable et certifié<br />

des personnes en situation de handicap


LA PHOTO DU MOIS<br />

Première neige sur la campagne flamande<br />

Depuis le mont Noir, la vue s’étend sur toute la campagne flamande. En cette fin novembre, une brume lumineuse et la première neige de l’hiver confèrent<br />

au paysage une très belle lumière et un sentiment de sérénité.<br />

Photo prise au mont Noir, le samedi 27 novembre à 15 h 23 par Philippe Houzé.<br />

Magazine d’information <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />

général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> - 2, rue Jacquemars-<br />

Giélée, 59047 Lille Cedex<br />

Tél. 03 59 73 83 98<br />

E-mail : lenord@cg59.fr<br />

Site Internet <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> : www.cg59.fr<br />

Directrice de la publication : Évelyne Duhaut-Courpron.<br />

Directeur-adjoint de la Communication : Hubert Loppinet.<br />

Rédacteur en chef : Franck Périgny. Rédaction : Laurence Blondel, Valérie Dassonville,<br />

Antoine Platteel, Alexandra Pigny, Françoise Poiret-Colonge, Arnaud Raes.<br />

Secrétariat de rédaction : Laurence Blondel, Valérie Dassonville et Alexandra<br />

Pigny, assistées de Cédric Debyser. Responsable de pro<strong>du</strong>ction : Patrick<br />

Lenoble. Directeur artistique : Patrick Diers. Studio graphique : Cédric Arnould,<br />

Laurent Déjardin, Serge Grisard, Joan Ryckeboer. Responsable photo :<br />

Dominique Lampla. Photographie : Christophe Bonamis, Philippe Houzé,<br />

Emmanuel Watteau, photothèque <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général. Service iconographique :<br />

Barbara Bonny. Conception éditoriale et graphique : Agence Cinquième<br />

colonne. <strong>Conseil</strong> en communication : R Com’ Rigaux. Photogravure :<br />

<strong>Nord</strong> Compo. Impression : Lenglet Imprimeurs.<br />

ISSN1169-4947. Le magazine Le <strong>Nord</strong>est distribué gratuitement à tous les habitants <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />

Pour le recevoir à partir d’un autre département, contactez le service lecteurs-abonnements<br />

au 03 59 73 83 73. Si vous ne le recevez pas régulièrement, écrivez à elourme@cg59.fr. Dépôt<br />

légal: janvier <strong>2011</strong>. Tirage : 1 050 000 exemplaires. Tous droits de repro<strong>du</strong>ction réservés. ©<br />

2009. Imprimé sur papier certifié FSC ® .<br />

2 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

SOMMAIRE JANVIER<br />

ACTUS<br />

ON AVANCE !<br />

Le contournement de Cantin<br />

sur une voie <strong>du</strong>rable 4<br />

Cinéligue, la magie <strong>du</strong> cinéma<br />

partagée par tous 7<br />

Au naturel<br />

Dans les Flandres, ils ressuscitent<br />

le geste <strong>du</strong> plesseur 10<br />

Moins de gaspillage pour moins<br />

de déchets dans les poubelles<br />

de demain 11<br />

DOSSIER p. 12<br />

Une maison<br />

à votre écoute<br />

Lieu unique d’accueil<br />

et d’information, la Maison<br />

départementale des personnes<br />

handicapées existe depuis<br />

cinq ans.<br />

Tribune politique 18<br />

10 12


Mes pensées les<br />

plus chaleureuses<br />

vont vers ceux de<br />

nos concitoyens<br />

qui vivent le plus<br />

difficilement les<br />

conséquences<br />

de la crise.<br />

<strong>2011</strong><br />

Le mini-journal<br />

de l’arrondissement<br />

de Lille p. 19<br />

Le théâtre comme moyen<br />

d’expression et d’insertion 19<br />

À Lambersart, une roulotte<br />

pour rester sur place 21<br />

Pierre Delye,<br />

l’homme à histoires 22<br />

19<br />

• En ce début de nouvelle année,<br />

je veux adresser mes meilleurs vœux,<br />

en particulier de santé et de bonheur,<br />

à l’ensemble des <strong>Nord</strong>istes.<br />

Mes pensées les plus chaleureuses vont,<br />

évidemment, vers ceux de nos concitoyens<br />

qui vivent le plus difficilement les conséquences<br />

de la crise économique et sociale<br />

à laquelle notre pays et notre département<br />

sont encore confrontés.<br />

Territoire de solidarité, le <strong>Nord</strong> accompagne,<br />

grâce aux actions d’insertion et de<br />

protection sociale, les personnes les plus<br />

vulnérables socialement.<br />

Parmi ces publics figurent indéniablement<br />

les personnes en situation de handicap<br />

et leur famille, dont l’accompagnement,<br />

l’orientation et le traitement des<br />

demandes d’aides ou de prestations relèvent<br />

des attributions de la MDPH <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />

Dans mon collège<br />

Le plaisir de la musique se<br />

transmet sans partition 24<br />

Le CDJ, une école de la citoyenneté<br />

et de la tolérance 25<br />

UNSS, un premier tour pour se<br />

mettre en jambe 25<br />

BALADE p. 26<br />

Une belle vie<br />

de chien<br />

Dans le <strong>Nord</strong>, des milliers de<br />

famille partagent leur quotidien<br />

avec un compagnon à quatre<br />

pattes. 26<br />

La recette<br />

Le pain <strong>du</strong> corsaire 32<br />

Histoire d’un jour<br />

25 janvier 1723 33<br />

EDITORIAL<br />

Chargée de coordonner les missions de service<br />

public dédiées au handicap et de<br />

répondre aux attentes des personnes handicapées,<br />

cette structure est désormais<br />

clairement identifiée par l’ensemble des<br />

usagers.<br />

Dès lors, l’année <strong>2011</strong> sera celle de la solidarité<br />

et de la fraternité envers les <strong>Nord</strong>istes<br />

les plus fragiles, quels que soient<br />

leur condition et leur statut social.<br />

Bernard Derosier<br />

Président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

Sport<br />

Le football américain gagne<br />

<strong>du</strong> terrain dans le <strong>Nord</strong> 34<br />

VOS SORTIES 35<br />

L’expo <strong>du</strong> mois<br />

Quand les Esquimaux<br />

inspiraient Matisse 38<br />

La rencontre<br />

Paul Schuler, Rien à déclarer,<br />

une chance pour l’Avesnois 39<br />

25 26 34<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 3


ACTUS<br />

ON AVANCE ! Le contournement de Cantin a obtenu fin novembre le certificat<br />

« route <strong>du</strong>rable » pour la phase conception. Une première en France.<br />

Le contournement de Cantin<br />

sur une voie <strong>du</strong>rable<br />

• Le 23 novembre, l’organisme<br />

certificateur indépendant<br />

Certivéa a accordé au<br />

Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> le certificat<br />

« route <strong>du</strong>rable » pour<br />

la phase conception <strong>du</strong><br />

contournement de Cantin. Le<br />

service Grands Projets de la<br />

direction de la Voirie départementale<br />

(DVD) a piloté, de<br />

2007 à 2009, les études nécessaires<br />

à la réalisation de cette<br />

voie nouvelle.<br />

À l’initiative <strong>du</strong> Département,<br />

un groupe de travail (1) a élaboré<br />

en 2008 un référentiel<br />

de certification « route <strong>du</strong>rable<br />

», comprenant 80 indicateurs<br />

de performance et 26<br />

objectifs : paysage, sécurité,<br />

information <strong>du</strong> public, confort<br />

acoustique, gestion de l’eau,<br />

impact sur les milieux naturels<br />

et les écosystèmes, etc.<br />

Certivéa a donc constaté que,<br />

pour ce qui est de la conception,<br />

le contournement de Can-<br />

EN BONNE VOIE<br />

LA SOMME ADOPTE<br />

LA ROUTE DURABLE<br />

• Le <strong>Conseil</strong> général de<br />

la Somme a inscrit à son<br />

Agenda 21 une action<br />

visant à certifier trois<br />

opérations routières<br />

selon le référentiel<br />

« route <strong>du</strong>rable ».<br />

L’objectif <strong>du</strong> Département<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> avec ce<br />

référentiel a toujours<br />

été de voir d’autres maîtres<br />

d’ouvrage se l’approprier<br />

afin que la<br />

démarche se diffuse le<br />

plus largement possible.<br />

Un objectif qui commence<br />

à devenir réalité.<br />

4 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

PH. EW<br />

Jocya Vancoillie, vice-présidente <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général, et Patrick Nossent,<br />

président de Certivéa, présentent le premier certificat « route <strong>du</strong>rable ».<br />

tin respectait les objectifs définis<br />

dans le référentiel. Après<br />

la mise en service, un nouvel<br />

audit s’assurera que le maître<br />

d’ouvrage (le Département) a<br />

tenu ses engagements. Si c’est<br />

le cas, le certificat « route <strong>du</strong>rable<br />

» sera délivré pour la phase<br />

« réalisation ».<br />

Interrompu cet hiver, le chantier<br />

reprendra en mars. Dès<br />

juin <strong>2011</strong>, les usagers de la<br />

RD 643 Douai-Cambrai, délivrés<br />

des embouteillages de<br />

EXPÉRIMENTATION<br />

DES PRODUITS BIO<br />

DANS LES ASSIETTES DES COLLÉGIENS<br />

• Le Département s’est engagé dans une<br />

expérimentation qui vise à intégrer, de façon<br />

régulière dans les repas des collégiens, des<br />

pro<strong>du</strong>its issus de l’agriculture biologique,<br />

raisonnée ou en conversion vers le bio (fruits<br />

et légumes, laitages, pain).<br />

Dix collèges volontaires participent à cette<br />

expérimentation qui sera menée tout au<br />

long de l’année scolaire. À terme, le principe<br />

pourrait être généralisé, ce qui permettra à<br />

l’offre de se structurer.<br />

Cette démarche s’inscrit dans le temps, car<br />

il s’agit à la fois de modifier les habitudes alimentaires<br />

des collégiens, mais aussi les pratiques<br />

des équipes qui confectionnent les<br />

repas au sein des établissements scolaires.<br />

Cantin, pourront emprunter<br />

la 2 x 2 voies (3,4 km) certifiée<br />

« route <strong>du</strong>rable ».<br />

Tous les grands projets routiers<br />

<strong>du</strong> Département seront<br />

désormais conformes à la<br />

démarche « route <strong>du</strong>rable », à<br />

commencer par le contournement<br />

<strong>du</strong> Cateau-Cambrésis et<br />

la liaison Borre-Pradelles (lire<br />

ci-contre). ANTOINE PLATTEEL<br />

(1) Département, Centre d’études techniques<br />

de l’équipement, Certivéa, laboratoire central<br />

des Ponts et Chaussées, Centre scientifique<br />

et technique <strong>du</strong> bâtiment.<br />

Au collège Albert-Camus à Thumeries,<br />

des pro<strong>du</strong>its bio sont régulièrement<br />

proposés aux élèves. PH. EMMANUEL WATTEAU<br />

Grand projet<br />

Feu vert<br />

pour<br />

la liaison<br />

Borre-Pradelles<br />

• Le préfet a signé fin novembre<br />

la déclaration d’utilité<br />

publique pour la liaison Borre-<br />

Pradelles, dans les Flandres.<br />

Le Département peut désormais<br />

procéder à l’acquisition<br />

des terrains nécessaires à la<br />

réalisation de ce contournement<br />

qui permettra de ré<strong>du</strong>ire<br />

le flux des véhicules traversant<br />

les communes de Borre et<br />

Pradelles sur la RD 642.<br />

La décision <strong>du</strong> préfet fait suite<br />

à l’enquête publique (printemps<br />

2010) et aux conclusions<br />

des trois commissaires<br />

enquêteurs nommés par le tribunal<br />

administratif. Joint au<br />

dossier d’enquête publique,<br />

un inventaire faune-flore<br />

recense les espèces présentes<br />

sur cette zone, dont le triton<br />

alpestre et la plante achilée<br />

sternutatoire, espèces d’intérêt<br />

majeur que la future<br />

« route <strong>du</strong>rable » préservera<br />

assurément !


Création Créée en novembre dernier à la ruche technologique <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, à<br />

Hellemmes, la société OTTEO se spécialise dans la prestation intellectuelle.<br />

OTTEO : de la matière grise<br />

au service des entreprises<br />

• « Nous avons des profils<br />

similaires : une formation d’ingénieur,<br />

un passage par le<br />

monde in<strong>du</strong>striel et une expérience<br />

de responsable d’agence<br />

dans un grand groupe de<br />

conseil en ingéniérie. » Pour<br />

Thomas Derville et Olivier<br />

Lavesque, tous deux âgés de 32<br />

ans, tout allait plutôt bien.<br />

Quelle mouche les a donc<br />

piqués pour qu’ils se lancent<br />

dans l’aventure de la création ?<br />

« Nous avons eu envie de<br />

mener notre barque comme<br />

nous l’entendions. » Ainsi est<br />

née OTTEO, créée le 2 novembre<br />

au sein de la ruche technologique<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. Spécialité :<br />

les prestations intellectuelles<br />

dans les domaines de l’ingénierie<br />

et des technologies avancées.<br />

« Nous mettons à disposition<br />

des compétences pour<br />

intervenir sur les projets de<br />

nos clients », résument les<br />

jeunes créateurs, récemment<br />

21, 22, 23 JANVIER<br />

TOURISSIMA<br />

• Vous cherchez des<br />

idées pour vos prochaines<br />

vacances ?<br />

Le salon de tourisme<br />

Tourissima aura lieu les<br />

21, 22 et 23 janvier à Lille<br />

Grand Palais. Thème<br />

retenu cette année :<br />

les fêtes et festivals.<br />

Vous pourrez également<br />

découvrir de nouvelles<br />

destinations,<br />

l’offre nature et randonnées<br />

ainsi que le tourisme<br />

dans le <strong>Nord</strong> Pasde-Calais.<br />

www.tourissima.fr<br />

Thomas Derville et Olivier Lavesque, directeurs associés d’OTTEO. PH. PH<br />

récompensés par Lille Métropole<br />

Initiative. Leurs clients, ce<br />

sont les entreprises mécaniques,<br />

agro-alimentaires, ou<br />

pharmaceutiques au nord de<br />

la capitale.<br />

« L’accompagnement de la<br />

ruche, aussi bien théorique<br />

que pratique, nous a rassurés,<br />

reconnaissent Thomas Derville<br />

et Olivier Lavesque. C’est<br />

PALMARÈS<br />

VILLES ET VILLAGES<br />

FLEURIS<br />

• La remise des prix <strong>du</strong><br />

52 e concours départemental<br />

des villes et villages<br />

fleuris a eu lieu fin<br />

novembre, à Lambreslez-Douai.<br />

114 villes (sur<br />

280 qui ont participé au<br />

concours), 157 particuliers<br />

et 57 équipements<br />

touristiques ont été<br />

récompensés.<br />

83 communes arborent<br />

dans le <strong>Nord</strong> le panneau<br />

convoité de « ville ou village<br />

fleuri ».<br />

www.fleurirlenord.com<br />

très enrichissant d’avoir en<br />

face de soi quelqu’un comme<br />

Jonathan Fermine, le directeur<br />

de la ruche, qui peut vous donner<br />

des conseils motivés par<br />

l’expérience. »<br />

FRANCK PÉRIGNY<br />

OTTEO<br />

121, rue Chanzy, BP 90140,<br />

59260 Lille-Hellemmes<br />

Tél. 03 62 27 50 00.<br />

www.otteo.fr<br />

LIVRET PÉDAGOGIQUE<br />

L’EAU ET L’AGRICULTURE<br />

• Le Savoir vert, réseau régional<br />

de fermes pédagogiques<br />

(50 fermes dans le <strong>Nord</strong>), a réalisé<br />

à l’intention des enseignants<br />

un livret qui recense les<br />

diverses utilisations de l’eau<br />

dans les pro<strong>du</strong>ctions animales<br />

ou végétales et leur impact sur<br />

la biodiversité. Ce support aux<br />

visites des élèves (de la maternelle au lycée) dans<br />

les fermes a été réalisé en partenariat avec les<br />

chambres d’agriculture, l’Agence de l’eau, le<br />

SATEGE (Service d’assistance technique à la gestion<br />

des épandages), etc.<br />

Livret disponible (3 ¤) au Savoir vert,<br />

54-56, avenue Roger-Salengro, BP 136<br />

62054 Saint-Laurent Blangy Cedex. Tél 03 21 60 57 20.<br />

Économie<br />

La ruche<br />

d’entreprises<br />

<strong>du</strong> Cambrésis<br />

a été inaugurée<br />

• Bernard Derosier, président<br />

<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, a<br />

inauguré le 25 novembre dernier<br />

la ruche départementale<br />

d’entreprises de Beauvois-en-<br />

Cambrésis. Sa création est<br />

venue compléter un réseau<br />

qui compte huit autres ruches<br />

dans tout le département.<br />

La ruche accueille des créateurs<br />

d’entreprises qui bénéficient<br />

d’un secrétariat commun,<br />

de conseils personnalisés<br />

pour développer leur activité.<br />

Actuellement, dix entreprises<br />

sont installées à Beauvois-en-<br />

Cambrésis. Cet équipement,<br />

destiné à favoriser le développement<br />

économique <strong>du</strong> Cambrésis,<br />

représente pour le<br />

Département un investissement<br />

de 3,3 millions d’euros.<br />

Ruche <strong>du</strong> Cambrésis<br />

ZA <strong>du</strong> Bout des Dix-Neuf<br />

Rue Victor-Watremez<br />

BP 50248<br />

59157 Beauvois-en-Cambrésis<br />

Tél. 03 27 76 67 70 .<br />

30 JANVIER <strong>2011</strong><br />

UNE JOURNÉE<br />

POUR LES LÉPREUX<br />

• Le 30 janvier aura lieu<br />

la Journée mondiale des<br />

lépreux, pour sensibiliser<br />

l’opinion à la lutte<br />

contre la lèpre. La fondation<br />

Raoul-Follereau<br />

se mobilise depuis de<br />

nombreuses années<br />

contre cette maladie.<br />

Elle vient en aide aux<br />

malades, mène des<br />

actions visant à soigner,<br />

é<strong>du</strong>quer, réinsérer…<br />

Elle lutte également<br />

contre la pauvreté et<br />

l’ignorance.<br />

www.raoul-follereau.org<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 5


ACTUS<br />

Réseau La politique départementale de développement<br />

culturel en milieu rural fait peau neuve.<br />

La culture vit aussi<br />

hors des villes !<br />

• Voilà près de vingt ans que<br />

le réseau départemental de<br />

diffusion culturelle en milieu<br />

rural, créé à l’initative <strong>du</strong><br />

<strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et<br />

animé par l’Agence technique<br />

départementale, fait vivre la<br />

culture hors des grandes villes.<br />

Aujourd’hui, dans la droite<br />

ligne de la nouvelle politique<br />

culturelle portée par Martine<br />

Filleul, vice-présidente <strong>du</strong><br />

<strong>Conseil</strong> général chargée de la<br />

ENVIRONNEMENT<br />

LE CONSEIL GÉNÉRAL ADOPTE LE PLAN<br />

D’ÉLIMINATION DES DÉCHETS MÉNAGERS<br />

• Le 13 décembre dernier, le<br />

<strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> a<br />

adopté le projet de Plan d’élimination<br />

des déchets ménagers<br />

et assimilés (PEDMA),<br />

qui sera ensuite soumis à la<br />

décision <strong>du</strong> Préfet. Ce document<br />

est un outil de planifi-<br />

PH. DL<br />

cation qui fixe les objectifs et les moyens d’une<br />

gestion <strong>du</strong>rable des déchets ménagers pour les 10<br />

années à venir. Pilotée par Gérard Boussemart<br />

(photo), conseiller général délégué au PEDMA, la<br />

révision <strong>du</strong> Plan a fait une large place à la concertation,<br />

avec notamment une vingtaine de réunions<br />

dans les arrondissements. Une enquête<br />

publique doit avoir lieu au printemps prochain.<br />

6 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Culture, il évolue et devient<br />

« réseau de développement<br />

culturel ». Un mot qui change<br />

tout ! Les 12 structures culturelles<br />

partenaires <strong>du</strong> réseau<br />

deviennent de véritables<br />

acteurs <strong>du</strong> développement culturel<br />

de leur territoire. Objectif<br />

<strong>du</strong> Département : favoriser<br />

les projets pluridisciplinaires<br />

visant à permettre l’accès à la<br />

culture de tous les publics.<br />

www.spectacles-en-nord.com<br />

Intervention de la compagnie THEC lors de l’exposition de Nicolas Leterme<br />

à Noyelles-sur-Escaut, en septembre 2010. PH. SCÈNES DU HAUT-ESCAUT<br />

GUIDE<br />

HANDICAP ET<br />

AUTOMOBILE<br />

• L’édition 2010 <strong>du</strong><br />

Guide handicap et<br />

automobile recense de<br />

précieuses informations<br />

dans le domaine des<br />

aménagements de<br />

voiture et des types de<br />

véhicules adaptés aux<br />

personnes en situation<br />

de handicap, des lieux<br />

où il leur est possible de<br />

passer le permis, etc.<br />

Guide handicap<br />

et automobile,<br />

10 ¤ (frais d’expédition inclus).<br />

Tél. 01 47 01 09 60.<br />

Personnes âgées Les ateliers de pratique artistique<br />

se développent dans les établissements.<br />

S’exprimer grâce à<br />

l’art, à tout âge<br />

• Ateliers théâtre, céramique,<br />

lecture, slam, arts plastiques ou<br />

même tango ! Décidément, il<br />

se passe des choses intéressantes<br />

dans les établissements<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> hébergeant des personnes<br />

âgées. Depuis que le<br />

Département a mis en place,<br />

en 2002, un dispositif d’aide au<br />

développement des projets<br />

artistiques et culturels, 76 initiatives<br />

ont été subventionnées<br />

(soit 420 000 €).<br />

« Nous voulons ouvrir les établissements<br />

sur l’extérieur,<br />

notamment pour y faire entrer<br />

la culture, qui peut avoir une<br />

vertu thérapeutique, surtout<br />

en cas de maladie dégénérative<br />

», souligne Didier Manier,<br />

vice-président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />

général en charge des Personnes<br />

âgées.<br />

« Tous les publics doivent<br />

avoir accès à la culture, qui<br />

constitue une excellente façon<br />

pour les personnes âgées de<br />

sortir de leur isolement. Mais<br />

c’est aussi une expérience enrichissante<br />

pour les artistes »,<br />

estime de son côté Martine<br />

Filleul, vice-présidente en<br />

charge de la Culture.<br />

Proposés par les établissements,<br />

les projets doivent courir<br />

sur plusieurs mois, à raison<br />

d’une intervention de l’artiste<br />

par semaine.<br />

ANTOINE PLATTEEL<br />

Direction de l’Action culturelle<br />

Tél. 03 59 73 81 87.<br />

ARCHIVES DÉPARTEMENTALES<br />

UNE EXPO ET DES CONFÉRENCES<br />

SUR LES FEMMES<br />

• En 2010, le Département avait axé sa programmation<br />

culturelle sur le thème de la femme. Une<br />

dynamique qui se poursuit début <strong>2011</strong>.<br />

Les Archives départementales présentent, en effet,<br />

une exposition sur ce thème : De femmes en<br />

femmes. Regards sur l’histoire des femmes <strong>du</strong><br />

<strong>Nord</strong>.<br />

À voir <strong>du</strong> 5 février au 17 avril dans la salle des<br />

malades de l’Hospice Comtesse, 32 rue de la Monnaie<br />

à Lille.<br />

Parallèlement, les Archives départementales proposent,<br />

de janvier à avril, un cycle de conférences<br />

historiques.<br />

Archives départementales <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

Tél. 03 20 85 31 50<br />

www.archivesdepartementales.cg59.fr<br />

Martine Filleul, vice-présidente <strong>du</strong><br />

<strong>Conseil</strong> général : « Tous les publics<br />

doivent avoir accès à la culture. »<br />

PH. EMMANUEL WATTEAU


Culture Les projectionnistes de Cinéligue ont assuré cette année quelque<br />

500 séances de cinéma partout dans le <strong>Nord</strong>.<br />

Cinéligue, pour que la magie <strong>du</strong><br />

cinéma soit partagée par tous<br />

• Rexpoëde, dans les Flandres,<br />

2 000 habitants. À la salle<br />

des fêtes, François, projectionniste<br />

à Cinéligue, installe<br />

l’écran, le son, l’appareil de<br />

projection. Il assure aussi la billetterie<br />

: 3,5 € la place enfant<br />

(4,5 € a<strong>du</strong>lte)… Une centaine<br />

d’enfants, cet après-midi là des<br />

vacances de Toussaint, ont<br />

découvert les pouvoirs de<br />

Nanny McPhee. Le soir, c’est<br />

L’Italien, avec Kad Merad, qui<br />

sera proposé aux plus grands.<br />

« Beaucoup de gens ici n’ont<br />

pas les moyens de se déplacer.<br />

Le cinéma le plus proche est<br />

à 20 km, à Dunkerque », dit<br />

Élodie Hugo, responsable <strong>du</strong><br />

centre social. Rexpoëde et<br />

Cinéligue ont signé une<br />

convention en 2009. Une<br />

dizaine de séances sont ainsi<br />

programmées dans l’année.<br />

« On va là où il n’y a pas de<br />

salle de cinéma ni de multiplexe,<br />

essentiellement en sec-<br />

ENVIRONNEMENT<br />

RENCONTRE TRANSFRONTALIÈRE<br />

ENTRE GARDES DU LITTORAL<br />

teur rural », explique Anne<br />

Lidove, la directrice de Cinéligue<br />

<strong>Nord</strong> Pas-de-Calais, association<br />

soutenue par le Département<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> (50 000 € en<br />

2010). 44 communes <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>,<br />

dûment agréées par le Centre<br />

national <strong>du</strong> cinéma, ont signé<br />

une convention avec Cinéligue,<br />

précisant la programmation,<br />

le public visé et les<br />

partenaires locaux, maisons<br />

de retraite, centres sociaux,<br />

• Les gardes départementaux <strong>du</strong> littoral ont rencontré,<br />

fin novembre, leurs homologues belges de<br />

l’agence Natuur en Bos (Nature et forêt), structure<br />

rattachée au ministère belge de l’Environnement,<br />

de la Nature et de l’Énergie. Au programme : la<br />

visite, côté français, de la <strong>du</strong>ne Marchand à Zuydcoote,<br />

classée Réserve naturelle nationale, et de la<br />

<strong>du</strong>ne Dewulf à Leffrinckoucke, deux sites appartenant<br />

au Conservatoire <strong>du</strong> littoral mais gérés par le<br />

Département, et la visite, côté belge, <strong>du</strong> Nachtegaal<br />

(centre d’é<strong>du</strong>cation à l’environnement) à La Panne<br />

et des <strong>du</strong>nes <strong>du</strong> Westhoek.<br />

Cette rencontre a permis aux gardes qui œuvrent<br />

de part et d’autre de la frontière, sur un même<br />

milieu naturel (le milieu <strong>du</strong>naire et para-<strong>du</strong>naire),<br />

d’échanger sur leurs modes de gestion et leurs pratiques<br />

pour mieux le protéger et le faire connaître.<br />

Les projectionnistes de Cinéligue disposent d’une copie 35 mm et la magie<br />

opère, comme ici dans la salle des fêtes de Rexpoëde. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

services petite enfance (cycle<br />

Mes premiers pas au cinéma),<br />

et collèges (cycle Élèves et spectateurs)<br />

quand l’établissement,<br />

trop loin d’une salle, ne peut<br />

participer à l’opération Collège<br />

au cinéma.<br />

En 2010, Cinéligue a programmé<br />

124 films (dont<br />

110 Art et Essai) et assuré<br />

quelque 500 séances, qui ont<br />

attiré 35 000 <strong>Nord</strong>istes.<br />

ANTOINE PLATTEEL<br />

C’est sur le terrain que les gardes nordistes et belges ont pu<br />

échanger sur leurs pratiques en matière de gestion.<br />

Ici sur la <strong>du</strong>ne Marchand à Zuydcoote, sous la neige.<br />

PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />

VIH<br />

Les services <strong>du</strong><br />

Département<br />

mobilisés toute<br />

l’année<br />

• Dans le <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais,<br />

plus de 2 000 personnes vivent<br />

avec le VIH.<br />

À l’occasion de la Journée<br />

mondiale de lutte contre le<br />

SIDA, le 1 er décembre, le Département<br />

a mené de très nombreuses<br />

actions d’information<br />

et de sensibilisation (forums<br />

santé, débats, ateliers...).<br />

Au-delà de ces actions, il se<br />

mobilise tout au long de l’année<br />

pour lutter contre cette<br />

maladie, à travers les consultations<br />

de dépistage anonyme<br />

et gratuit (CDAG) et les subventions<br />

attribuées aux associations<br />

qui œuvrent dans le<br />

sens de la prévention...<br />

Le Département consacre ainsi<br />

chaque année plus de 920 000<br />

euros à la lutte contre le SIDA.<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 7


ACTUS<br />

Médiation Depuis septembre, une évaluation (1) <strong>du</strong> dispositif innovant des Acteurs de liaison dans<br />

l’environnement scolaire (ALSES) est menée par le biais <strong>du</strong> fonds d’expérimentation jeunesse.<br />

Au collège et dans le quartier, en première<br />

ligne contre le décrochage scolaire<br />

• R., élève de SEGPA (2) au collège<br />

Boris-Vian à Lille, n’a quasiment<br />

pas été en cours en 5 e .<br />

Rebelote cette année en 4 e .<br />

« Maintenant, il suit un stage<br />

dans une entreprise d’insertion.<br />

Pour moi, c’est une satisfaction,<br />

sinon on ne savait<br />

même pas où il était ! »,<br />

raconte Julia Gallet, é<strong>du</strong>catrice<br />

spécialisée au club de prévention<br />

Itinéraires et Acteur de<br />

liaison sociale dans l’environnement<br />

scolaire (ALSES)<br />

depuis 9 ans.<br />

« L’objectif n’est pas forcément<br />

de remettre le gamin au collège,<br />

mais de bâtir un projet<br />

avec lui et sa famille », dit<br />

Henri Rutkowski, directeur de<br />

service à Itinéraires, qui rappelle<br />

les conditions de création<br />

<strong>du</strong> dispositif : « En 95, il<br />

y a eu une flambée de violence<br />

dans un collège de Lillesud.<br />

La ville, le rectorat, la<br />

police, la justice se sont<br />

MUSÉE DE FLANDRE<br />

UN SUCCÈS GÉANT<br />

• Depuis son ouverture,<br />

le 23 octobre 2010, le<br />

musée départemental<br />

de Flandre à Cassel rencontre<br />

un franc succès.<br />

En à peine un mois, l’hôtel<br />

de la Noble-Cour a<br />

reçu la visite de plus de<br />

15 000 amateurs d’art<br />

et de culture flamands.<br />

L’exposition Sensualité<br />

et volupté, le corps féminin<br />

dans la peinture flamande<br />

des XVIe et XVIIe siècles, y est encore visible<br />

jusqu’au 23 janvier.<br />

http://museedeflandre.cg59.fr<br />

8 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Julia Gallet intervient auprès des jeunes au collège Boris-Vian à Lille. PH. EW<br />

demandé comment enrayer<br />

le phénomène. Nous avons<br />

proposé que des é<strong>du</strong>cateurs<br />

spécialisés fassent la médiation<br />

entre le collège, le quartier<br />

et les familles. »<br />

« La famille, c’est un levier »<br />

Trois postes d’ALSES sont<br />

créés en 96, dans trois collèges<br />

lillois. En 99, au titre de la prévention<br />

spécialisée, le Département<br />

prend en charge le<br />

financement de ces postes<br />

innovants. Depuis, une trentaine<br />

ont été créés dans le<br />

<strong>Nord</strong>, à la demande des collèges<br />

et des associations de<br />

prévention spécialisée.<br />

« L’ALSES fait partie de<br />

En un mois, le musée départemental de Flandre a attiré<br />

plus de 15 000 amateurs d’art flamand. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

l’équipe <strong>du</strong> collège, mais son<br />

rapport spécifique aux élèves<br />

permet beaucoup de réactivité<br />

auprès de ceux qui sont<br />

identifiés à problèmes, de ceux<br />

qui s’isolent ou qui sont en<br />

voie de décrochage scolaire »,<br />

souligne Madjid Lounici, le<br />

principal de Boris-Vian.<br />

Parfois, Julia Gallet intervient<br />

en classe pour une action<br />

pédagogique en lien avec un<br />

enseignant, ou assure des sorties<br />

avec ces élèves.<br />

Et, chaque semaine, elle voit<br />

trois ou quatre familles : « Je<br />

fais une médiation entre elles<br />

et le collège. La famille, c’est<br />

souvent la clé <strong>du</strong> problème,<br />

et un levier sur lequel on peut<br />

s’appuyer pour dénouer une<br />

situation. »<br />

ANTOINE PLATTEEL<br />

(1) L’évaluation consiste à comparer 10 collèges<br />

tests où des ALSES interviennent et<br />

10 collèges témoins où il n’y en a pas.<br />

(2) Section d’enseignement général et professionnel<br />

adapté.<br />

CONSEIL GÉNÉRAL<br />

DÉBAT<br />

D’ORIENTATION<br />

BUDGÉTAIRE<br />

• Le débat d’orientation<br />

budgétaire de<br />

l’Assemblée départementale,<br />

aura lieu<br />

les 17 et 18 janvier,<br />

dans l’hémicycle<br />

de l’Hôtel <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />

général,<br />

2, rue Jacquemars-<br />

Giélée à Lille.<br />

Vous pourrez suivre<br />

la séance en direct<br />

sur internet.


Innovation Depuis 2002, le Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> apporte son soutien aux incubateurs d’entreprises.<br />

Objectif : favoriser l’émergence d’entreprises innovantes en accompagnant les futurs créateurs.<br />

Des incubateurs pour cultiver<br />

les germes <strong>du</strong> succès<br />

• Spécialisée dans le laser biomédical,<br />

l’entreprise Osyris<br />

emploie une cinquantaine de<br />

salariés, sur le parc scientifique<br />

de la Haute-Borne, à Villeneuve<br />

d’Ascq.<br />

Dans les années 2000, c’est au<br />

sein de Cré’Innov, l’incubateur<br />

de l’université de Lille I,<br />

que l’enseignant-chercheur<br />

Jaouad Zemmouri a développé<br />

son projet d’entreprise, à partir<br />

de ses travaux de labo. L’entreprise,<br />

Osyris, a vu le jour en<br />

2002 à la ruche technologique<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, à Hellemmes...<br />

Autre success story : deux étudiants-ingénieurs<br />

de Télécom-<br />

Lille I ont développé à Cré’Innov<br />

un jeu de rôles<br />

multijoueurs (Leehl), avant de<br />

créer 3D-Duo au centre d’innovation<br />

CIEL, à Villeneuve<br />

d’Ascq. L’entreprise emploie<br />

maintenant 25 salariés.<br />

Un incubateur est une structure<br />

qui accompagne les por-<br />

JUSQU’AU 16 JANVIER<br />

UN OCÉAN POUR L’HUMANITÉ<br />

À Cré’Innov, Antoine Leclercq (à droite) développe le projet d’entreprise<br />

Crézeo, accompagné par David-Alexandre Caron. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

teurs de projet qui veulent<br />

créer une entreprise innovante,<br />

de l’émergence de l’idée<br />

jusqu’à la création effective<br />

de l’entreprise.<br />

Depuis son ouverture en 2001,<br />

Cré’Innov a accueilli 130 projets,<br />

qui ont débouché sur la<br />

création de 33 entreprises,<br />

(technologies de l’information<br />

• Le Forum départemental des sciences propose jusqu’au<br />

16 janvier une exposition gratuite intitulée Un océan pour<br />

l’humanité. Pour tout public (à partir de 6 ans), elle rend<br />

compte des services ren<strong>du</strong>s à l’homme par les milieux<br />

naturels marins.<br />

L’objectif est de faire prendre conscience aux hommes<br />

de l’importance de préserver la biodiversité et les écosystèmes océaniques,<br />

de limiter les conséquences des bouleversements climatiques et écologiques.<br />

L’exposition se visite comme un parcours de découverte avec décors, quiz<br />

interactif, zone audiovisuelle...<br />

Forum départemental des sciences - centre François Mitterand<br />

1, place de l’hôtel de ville à Villeneuve d’Ascq.<br />

Ouvert <strong>du</strong> mardi au vendredi de 10 h à 17 h 30 et les samedis et dimanches de 14 h 30 à 18 h 30.<br />

Rens. 03 20 19 36 36.<br />

www.forum-des-sciences.tm.fr<br />

et de la communication, biosanté,<br />

nanotechnologies...).<br />

« L’atout de Cré’Innov, c’est<br />

l’environnement technologique<br />

et scientifique de l’université<br />

», disent David-Alexandre<br />

Caron et Olivier Lanselle,<br />

les deux chargés d’affaires.<br />

« L’incubateur affiche complet.<br />

On est dans une période<br />

COLLÉGIENS<br />

UN CONCOURS POUR<br />

LES SIMENON EN HERBE<br />

faste et les projets tiennent<br />

vraiment la route », ajoute<br />

David-Alexandre Caron. En<br />

<strong>2011</strong>, Cré’Innov intégrera de<br />

nouveaux locaux à la Haute<br />

Borne.<br />

CINQ INCUBATEURS SOUTENUS<br />

Le Département soutient cinq<br />

incubateurs dans le <strong>Nord</strong> :<br />

- Cré’Innov (incubateur généraliste<br />

à vocation technologique, en lien<br />

avec l’université de Lille 1),<br />

- Innotex (textiles innovants,<br />

ENSAIT à Roubaix),<br />

- APUI (énergies et environnement,<br />

école des Mines de Douai),<br />

- Bio incubateur d’Eurasanté (en<br />

lien avec le pôle de compétitivité<br />

Nutrition-santé-longévité),<br />

- Tonic incubation, incubateur généraliste<br />

porté par trois grandes<br />

écoles, Skema (ex-ESC Lille),<br />

ENSAM-Lille, et Centrale-Lille.<br />

Le Département soutient les incubateurs<br />

depuis 2002. Un million<br />

d’euros ont été consacrés à cette<br />

politique en 2009 et 2010.<br />

• En lien avec l’exposition<br />

« Scène de crime », présentée<br />

jusqu’au 13 mars au Forum<br />

départemental des sciences,<br />

la Villa départementale Marguerite-Yourcenar<br />

propose aux<br />

collégiens <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> de participer<br />

à un concours d’écriture. Un meurtre dans le<br />

parc de la résidence d’écrivains, une liste de termes<br />

propres à la police technique et scientifique, tels<br />

sont respectivement les sujets destinés aux candidats<br />

de 6 e -5 e et de 4 e -3 e . Pour un récit d’une page<br />

dactylographiée… À vos claviers, jeunes auteurs !<br />

Jusqu’au 21 janvier<br />

Règlement sur www.cg59.fr, rubrique Villa Yourcenar,<br />

ou sur www.forumdepartementaldessciences.fr<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 9


AU NATUREL<br />

Patrimoine Au cœur <strong>du</strong> parc départemental Marguerite-Yourcenar, espace naturel sensible, des<br />

passionnés ont « plessé » une haie d’aubépine, pour que la « mémoire <strong>du</strong> geste » ne se perde pas !<br />

Dans les Flandres, ils ressuscitent<br />

le geste ancestral <strong>du</strong> plesseur<br />

● Avant l’invention des barbelés et de la<br />

clôture électrique, les paysans « plessaient<br />

» (tressaient) les haies (aubépine,<br />

hêtre, noisetier, osier, érable champêtre,<br />

charme...), pour les rendre infranchissables<br />

par le bétail. Le prince Charles, diton,<br />

fait encore entretenir ses haies de<br />

cette façon. Mais, dans nos campagnes,<br />

cette pratique ancestrale s’est per<strong>du</strong>e au<br />

milieu <strong>du</strong> XX e siècle.<br />

Cependant, certains ont décidé de la faire<br />

revivre ! « Ce geste fait partie de notre<br />

patrimoine immatériel, il faut en sauvegarder<br />

la mémoire », dit Christophe Delbecque,<br />

de l’association Yser Houck,<br />

chargé de mission environnement au<br />

Pays Cœur de Flandre. En ce jour de<br />

novembre, sur le mont Noir, il encadre un<br />

groupe d’une douzaine d’agents communaux,<br />

qui s’activent autour d’une belle<br />

haie d’aubépine : « Avec la serpe, on<br />

entaille le pied, puis on plie la branche<br />

d’aubépine et on la maintient oblique<br />

Les tortues de Floride sont nuisibles<br />

à l’environnement. Ne les<br />

abandonnez pas n’importe où.<br />

● Les tortues de Floride (encore appelées<br />

tortues à tempes rouges) sont interdites<br />

à la vente depuis 1997. Mais depuis les<br />

années 50, de nombreux pays d’Europe<br />

et d’Asie en ont importé de grandes quantités.<br />

Mignonnes lorsqu’elles sont petites,<br />

elles grossissent vite. Elles peuvent atteindre<br />

25 cm à l’âge a<strong>du</strong>lte et peser 2,5 kg.<br />

Elles deviennent voraces et peuvent pincer<br />

les doigts.<br />

Beaucoup de gens, pour s’en débarrasser<br />

sans avoir à les tuer, les ont relâchées<br />

dans les étangs de la région. Là, elles sur-<br />

10 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

avec des liens en osier. Ne craignez rien :<br />

l’aubépine va repartir au printemps ! »<br />

Par le passé, Christophe Delbecque a eu<br />

l’occasion de « plesser » des haies à Morbecque,<br />

Wormhout ou Renescure. En<br />

DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />

En plein ouvrage, près de la ferme Capœn (de dr. à g.) : Christophe Delbecque, Frédéric Chantry<br />

(garde départemental) et Morgane Cardon (agent communal à Hondeghem). PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

vivent à l'hiver et causent des dommages<br />

à la faune et à la flore autochtones. Elles<br />

apparaissent notamment comme de<br />

redoutables prédateurs pour les amphibiens<br />

(tritons…).<br />

Une espèce exotique problématique<br />

L’espérance de vie de la tortue de Floride<br />

est longue et on commence à voir des tentatives<br />

de repro<strong>du</strong>ction (pontes). C’est<br />

une espèce exotique problématique que<br />

l’on peut facilement rencontrer au lac <strong>du</strong><br />

Héron, à Villeneuve d’Ascq. Alors si, vous<br />

aussi, vous voulez vous débarrasser de vos<br />

tortues, vous pouvez les rapporter au zoo<br />

de Lille, mais surtout, ne les abandonnez<br />

pas dans la nature.<br />

équipe avec deux ou trois autres passionnés,<br />

il participe à un concours international<br />

à Ploxmeer, aux Pays-Bas, où on<br />

désigne le « plesseur » de l’année.<br />

ANTOINE PLATTEEL<br />

N’abandonnez pas vos tortues dans la nature !<br />

La tortue à tempes rouges peut causer<br />

des dommages importants dans la nature. PH. PH.


Initiative Le programme local de prévention des déchets <strong>du</strong> Hainaut Ostrevent Cambrésis a été signé<br />

par dix intercommunalités. Il prévoit de ré<strong>du</strong>ire les or<strong>du</strong>res ménagères de 7 % d’ici cinq ans.<br />

Moins de gaspillage pour moins de déchets<br />

dans les poubelles de demain<br />

●537 : c’est le nombre de kilos de déchets<br />

pro<strong>du</strong>its par an et par habitant en France,<br />

sans compter les déchets in<strong>du</strong>striels,<br />

matières premières et ressources utilisées<br />

pour fabriquer ces déchets… « Les collectivités<br />

ont obligation de par la loi (Grenelle<br />

II) de mettre en place un programme<br />

local de prévention des déchets à compter<br />

<strong>du</strong> 1 er janvier 2012 », explique Hervé<br />

Mortelette, animateur <strong>du</strong> programme<br />

local de prévention des déchets « Hainaut<br />

Ostrevent Cambrésis ». L’objectif<br />

principal de ce programme, porté par le<br />

Syndicat inter-arrondissement de valorisation<br />

et d'élimination des déchets (SIA-<br />

VED) et adopté par 13 intercommunalités*<br />

(soit 212 communes et 576 068<br />

habitants), est de ré<strong>du</strong>ire la pro<strong>du</strong>ction<br />

d’or<strong>du</strong>res ménagères et assimilés de 7 %<br />

par habitant pendant les cinq prochaines<br />

années. « Aujourd’hui, nous consommons<br />

plus que ce que la planète est capable de<br />

nous fournir, indique M. Mortelette. Les<br />

ressources naturelles ne sont pas inépuisables.<br />

» Parmi les actions qui seront<br />

mises en œuvre auprès des habitants,<br />

AVEC DES COLLÉGIENS DE MERVILLE<br />

OYATS PLANTÉS<br />

ET PLAGE NETTOYÉE<br />

● Trente-quatre élèves des classes de<br />

SEGPA* et de l’Unité localisée pour l'inclusion<br />

scolaire <strong>du</strong> collège Henri-Dunant<br />

à Merville ont participé, en novembre, à<br />

une plantation d’oyats, dans la réserve<br />

naturelle de la <strong>du</strong>ne Marchand à Zuydcoote,<br />

sur des terrains appartenant au<br />

Conservatoire <strong>du</strong> littoral. Encadrés par les<br />

techniciens <strong>du</strong> service des Espaces naturels<br />

sensibles <strong>du</strong> Département et les enseignants,<br />

les collégiens ont aussi ramassé<br />

des déchets sur la plage et bénéficié d’une<br />

visite guidée de la <strong>du</strong>ne, un milieu naturel<br />

fragile. L’occasion de les sensibiliser<br />

au respect de l’environnement.<br />

* Section d’enseignement général et professionel adapté.<br />

En évitant les pro<strong>du</strong>its suremballés, il est possible de ré<strong>du</strong>ire le volume de ses déchets.<br />

PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

figurent notamment la promotion <strong>du</strong><br />

compostage à domicile, le réemploi des<br />

encombrants, la lutte contre le gaspillage<br />

alimentaire, l’incitation au changement<br />

de comportement d’achat…<br />

Le programme, financé à 80 % par<br />

l’Ademe et 20 % par les collectivités signataires,<br />

s’élève à 600 000 euros par an.<br />

VALÉRIE DASSONVILLE<br />

* Communautés d’agglomération de la Porte <strong>du</strong> Hainaut,<br />

de Valenciennes métropole et de Cambrai, Communautés<br />

de communes <strong>du</strong> Cœur d’Ostrevent, de la Vacquerie, Ouest<br />

Planter des oyats permet de fixer la <strong>du</strong>ne<br />

et de prévenir l’invasion de la mer. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

Cambrésis, Espaces sud Cambrésis, Haute Sambre Bois<br />

l’Évêque, Pays solesmois, Communauté de communes<br />

rurales de la vallée de la Scarpe, de Vinchy, SYCTOMEC<br />

(Syndicat de collecte et traitement des or<strong>du</strong>res ménagères<br />

<strong>du</strong> Caudrésis).<br />

UN ACCOMPAGNEMENT TECHNIQUE<br />

Le Département encourage les collectivités à<br />

mettre en place des programmes locaux de prévention<br />

des déchets et les accompagne techniquement<br />

dans la mise en œuvre de leurs projets.<br />

ENQUÊTE<br />

AVEZ-VOUS VU UN<br />

ÉCUREUIL ROUX ?<br />

● La coordination<br />

mammalogique <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

de la France poursuit,<br />

en <strong>2011</strong>, son enquête<br />

sur les écureuils. Alors,<br />

si au détour d’une promenade<br />

ou dans le fond<br />

de votre jardin, vous<br />

apercevez un écureuil<br />

roux, n’hésitez pas à<br />

faire part de vos observations<br />

à la coordination<br />

mammalogique.<br />

Coordination mammalogique<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> de la<br />

France, tél. 06 11 25 42 57<br />

www.chti-ecureuil.fr<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 11


dossier<br />

Une maison à<br />

Lieu unique d’accueil et d’information,<br />

la Maison départementale des personnes<br />

handicapées (MDPH) existe depuis 5 ans.<br />

DOSSIER RÉALISÉ<br />

PAR ALEXANDRA PIGNY<br />

ET FRANÇOISE<br />

POIRET-COLONGE<br />

PHOTOS : PHILIPPE HOUZÉ<br />

ET CHRISTOPHE BONAMIS<br />

En couverture<br />

Le centre de contact de la<br />

MDPH reçoit 3 000 appels<br />

par semaine.<br />

PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

12 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

armi toutes les MDPH de France,<br />

celle <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> est, de très loin, celle<br />

qui reçoit le plus de demandes »,<br />

constate Laurence Lecomte, directrice<br />

de la Maison départementale<br />

des personnes handicapées (MDPH)<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. Depuis sa création, le 1 er janvier<br />

2006, la MDPH <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> a en<br />

effet vu le nombre de demandes augmenter<br />

de 27 %. Chaque jour, la Maison, située à<br />

Villeneuve d’Ascq, et son antenne de Valenciennes<br />

accueillent au total plus de 200 personnes. Quant<br />

au centre de contact, il reçoit 3 000 appels par<br />

semaine. La MDPH s’est d’ailleurs dotée en juin<br />

2010 d’un nouveau système téléphonique afin de<br />

mieux accueillir les usagers.<br />

Stéphane Lefebvre fait partie des neuf agents qui<br />

répondent aux appels. « Nous sommes généralement<br />

le premier contact des gens avec la MDPH<br />

et notre rôle est d’abord de les rassurer, expliquet-il.<br />

Nous donnons beaucoup de conseils et nous<br />

envoyons les documents (attestations, formulaires)<br />

que l’on nous demande. Beaucoup d’appels<br />

concernent une demande en cours, mais grâce à<br />

l’informatique, nous pouvons renseigner l’appelant<br />

sur l’état d’avancement de son dossier. Lorsque<br />

la question posée est trop complexe pour répondre<br />

immédiatement, nous prenons les coordonnées<br />

de la personne et un collègue la rappelle<br />

dans les 72 heures. »<br />

Depuis 2008, la MDPH accueille le public dans ses<br />

nouveaux locaux à Villeneuve d’Ascq. Sont rassemblés<br />

sur un même site les services destinés aux


Un groupement d’intérêt public<br />

La Maison départementale des personnes handicapées<br />

est placée sous la tutelle administrative et financière<br />

<strong>du</strong> Département.<br />

125 000<br />

C’est le nombre de demandes à traiter qui arrivent<br />

chaque année à la Maison départementale<br />

des personnes handicapées.<br />

votre écoute<br />

Pierre-Vincent Gamin, 32 ans, vient chercher son dossier<br />

pour le renouvellement de ses différentes prestations.<br />

Jean-Luc Chagnon<br />

vice-président chargé<br />

des Personnes<br />

en situation de handicap<br />

« La tâche est<br />

importante. La Maison<br />

départementale<br />

des personnes<br />

handicapées reçoit<br />

125 000 demandes<br />

par an – dont<br />

près de 3 000 pour<br />

la Prestation<br />

de compensation<br />

<strong>du</strong> handicap –,<br />

3 000 appels par<br />

semaine, et doit<br />

prendre des milliers<br />

de décisions...<br />

Si les débuts<br />

ont été complexes,<br />

le Département<br />

a tout mis en place<br />

pour répondre<br />

à un objectif prioritaire :<br />

faciliter le quotidien<br />

des personnes en<br />

situation de handicap<br />

et de leur famille<br />

en rendant leurs<br />

démarches administratives<br />

plus aisées. »<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 13


dossier<br />

Laurence Lecomte<br />

Directrice de la Maison<br />

départementale des<br />

personnes handicapées<br />

« 350 000 personnes<br />

se sont déjà adressées<br />

à nous et environ<br />

200 000 perçoivent<br />

actuellement<br />

une prestation.<br />

La Commission des<br />

droits et de l’autonomie<br />

des personnes<br />

handicapées se réunit<br />

douze fois par mois<br />

et à chaque réunion,<br />

400 à 800 dossiers<br />

sont présentés !<br />

Le taux d’accord<br />

est variable selon la<br />

prestation demandée,<br />

mais en moyenne<br />

il est de 67 % pour<br />

les a<strong>du</strong>ltes et de 89 %<br />

pour les enfants. »<br />

14 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Faciliter la vie au quotidien<br />

Le Département gère la Prestation de compensation <strong>du</strong> handicap qui<br />

prend en charge les surcoûts de la vie liés au handicap.<br />

• « Je voudrais adapter mon véhicule à mon handicap<br />

», « j’aurais besoin d’installer un rehausseur<br />

pour mes toilettes », « j’aimerais que quelqu’un<br />

vienne chez moi pour faire le ménage »... La Prestation<br />

de compensation <strong>du</strong> handicap (PCH) permet<br />

de compenser les gênes occasionnées par le<br />

handicap, en fonction de l’environnement de la personne<br />

handicapée. Cette notion d’environnement<br />

est essentielle dans l’octroi de la prestation. En effet,<br />

une personne qui aura un problème de genou ne<br />

rencontrera pas les mêmes gênes si sa chambre<br />

est au premier étage ou au rez-de-chaussée.<br />

C’est pourquoi, pour chaque demande de PCH, une<br />

évaluation est effectuée au domicile de la personne<br />

par une équipe pluridisciplinaire, rattachée<br />

à la Maison départementale des personnes<br />

handicapées et composée d’un(e) assistant(e)<br />

social(e), d’un(e) infirmier(e) et d’un(e) ergothérapeute.<br />

Lors de cette visite, en plus de l’environnement,<br />

c’est aussi le handicap qui est évalué.<br />

Une Prestation de compensation <strong>du</strong> handicap<br />

peut répondre à chaque difficulté de la personne :<br />

adaptation <strong>du</strong> véhicule et surcoût lié au transport,<br />

aménagement <strong>du</strong> logement, aide technique<br />

(fauteuil roulant…), aide spécifique (pour l’utilisation<br />

de pro<strong>du</strong>its non pris en charge par la Sécurité<br />

sociale comme les alèses ou des traitements<br />

particuliers) et aides exceptionnelles (lorsqu’un fauteuil<br />

ou une barre d’appui est cassé…). Ces différentes<br />

aides peuvent se cumuler.<br />

Pour obtenir la PCH, il faut répondre à certains<br />

critères et suivre des étapes.<br />

Les critères :<br />

• résider de façon stable en France, avoir plus de<br />

20 ans et moins de 60 ans (sauf cas particuliers).<br />

• Rencontrer une difficulté absolue pour la réalisation<br />

d’une activité essentielle (mobilité, entretien<br />

personnel, communication...) ou une difficulté<br />

grave pour la réalisation d’au moins deux de ces<br />

activités.<br />

La PCH peut, par exemple, permettre d’aménager<br />

sa cuisine.<br />

Les étapes :<br />

• prendre contact avec la Maison départementale<br />

des personnes handicapées (MDPH – contacts p.<br />

17) ou ses relais pour recevoir le document de<br />

demande officielle de PCH.<br />

• Le renvoyer complété à la MDPH, accompagné<br />

d’un certificat médical, d’un justificatif de ressources<br />

et d’un relevé d’identité bancaire. Une<br />

équipe d’évaluation se rend au domicile de la personne<br />

puis envoie une proposition de plan de<br />

compensation de handicap.<br />

• Accepter ou non la proposition dans un délai de<br />

15 jours. Sans réponse, la MDPH considérera que<br />

la proposition est acceptée.<br />

Le dossier est ensuite étudié par la Commission<br />

des droits et de l’autonomie des personnes handicapées<br />

qui délivre sa décision d’accord ou non<br />

de la PCH.


2 600<br />

C’est le nombre de bénéficiaires de la Prestation de compensation<br />

<strong>du</strong> handicap pour l’année 2008.<br />

a<strong>du</strong>ltes et aux enfants en situation de handicap,<br />

les anciennes Cotorep et CDES (Commission<br />

départementale d’é<strong>du</strong>cation spéciale).<br />

Cela signifie que la MDPH traite des demandes de<br />

tous ordres, autrefois gérées par l’un ou l’autre de<br />

ces services. Chaque année, 125 000 demandes<br />

sont ainsi examinées, sachant qu’une même personne<br />

en soumet souvent plusieurs à la fois. En<br />

2009, les demandes ont concerné 61 000 personnes<br />

différentes (20 % d’enfants, 80 % d’a<strong>du</strong>ltes).<br />

Pour déposer sa demande, il n’est pas nécessaire<br />

de se déplacer à Villeneuve d’Ascq ou à Valenciennes.<br />

Plus de 300 points d’accueil de proximité,<br />

situés dans les communes (mairie ou CCAS),<br />

les associations ou dans différents services publics<br />

(Points relais services, Caisses primaires d’assurance<br />

maladie, Caisses d’allocations familiales,<br />

etc.) accueillent le public et l’aident à remplir ses<br />

documents (lire aussi p. 17).<br />

Chaque dossier est unique<br />

La MDPH reçoit environ un millier de courriers<br />

par jour, dont en moyenne 270 dossiers de<br />

demandes. Le service relation aux usagers vérifie<br />

que le dossier contient bien toutes les pièces nécessaires<br />

puis le transmet à une équipe pluridisciplinaire<br />

chargée de son évaluation. Nathalie Cuvelier,<br />

responsable <strong>du</strong> pôle Évaluation, explique le rôle<br />

des équipes pluridisciplinaires : « Elles évaluent<br />

de manière globale la situation de la personne, afin<br />

de pouvoir formuler une réponse globale au travers<br />

<strong>du</strong> plan de compensation. C’est ce plan qui<br />

va permettre à la Commission des droits et de l’autonomie<br />

des personnes handicapées (CDAPH) de<br />

se prononcer sur les demandes de la personne. »<br />

Ce plan est systématiquement rédigé pour une<br />

demande de PCH. Bientôt, il y en aura également<br />

pour les autres demandes, notamment celles qui<br />

concernent l’insertion professionnelle.<br />

Pluridisciplinaires, les équipes d’évaluation le sont<br />

vraiment. Alors qu’autrefois, l’évaluation était uniquement<br />

médicale, aujourd’hui les médecins ne<br />

sont plus seuls à donner leur avis sur un dossier.<br />

Ainsi, les équipes peuvent comprendre des infirmières,<br />

des assistantes sociales, des ergothérapeutes,<br />

des spécialistes de l’insertion scolaire ou<br />

professionnelle, des é<strong>du</strong>cateurs, des psychologues,<br />

des responsables d’établissement ou de service<br />

médico-sociaux. Certains sont salariés de la MDPH,<br />

beaucoup interviennent ponctuellement à sa<br />

demande. En plus de la référente insertion professionnelle<br />

et <strong>du</strong> médecin <strong>du</strong> travail de la MDPH,<br />

des partenaires extérieurs viennent compléter<br />

l’équipe d’évaluation. « Notre équipe pluridisciplinaire<br />

est composée de représentants de Pôle<br />

emploi, de missions locales, de Cap emploi qui favorise<br />

l’emploi des personnes handicapées, de la<br />

Caisse régionale d’assurance maladie, <strong>du</strong> Service<br />

d’appui au maintien dans l’emploi des travailleurs<br />

handicapés (SAMETH) , etc., énumère Marie<br />

Brochet, référente insertion professionnelle départementale.<br />

C’est avec ces partenaires que nous<br />

évaluons les demandes de Reconnaissance de la<br />

qualité de travailleur handicapé (RQTH) et d’orientation<br />

professionnelle. Grâce à ce partenariat, nous<br />

pouvons répondre au mieux à la personne et proposer<br />

une solution de reconversion professionnelle<br />

le cas échéant, avec bilan d’orientation ou formation<br />

qualifiante.»<br />

Pour toutes les demandes, chaque évaluation commence<br />

par une première lecture par un nombre<br />

La MDPH prend en charge toutes les demandes<br />

des personnes en situation de handicap.<br />

Avis d’usagers<br />

Martine Wittouck<br />

« J’ai été reconnue<br />

travailleuse handicapée<br />

il y a quelques<br />

années. J’avais été<br />

bien orientée. Mais, ces<br />

derniers temps, mon<br />

état s’est aggravé et je<br />

ne peux plus <strong>du</strong> tout<br />

travailler. Alors, avec<br />

mon docteur, on a<br />

demandé une nouvelle<br />

visite. »<br />

André Debay<br />

« J’ai envoyé des<br />

papiers pour un renouvellement<br />

de carte d’invalidité<br />

pour mon garçon.<br />

La CAF demande le<br />

justificatif parce que<br />

ses droits vont se terminer,<br />

alors je viens<br />

voir où ça en est. »<br />

Véronique Laurent<br />

« Après une longue<br />

maladie, j’ai été mise en<br />

invalidité et licenciée de<br />

mon emploi. Là, je suis<br />

convoquée pour une<br />

visite médicale, afin<br />

d’être reconnue<br />

comme travailleuse<br />

handicapée. C’est la<br />

première fois que je<br />

viens, je ne sais pas<br />

<strong>du</strong> tout à quoi<br />

m’attendre. »<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 15


dossier<br />

Pierre Martel<br />

Forest-sur-Marque<br />

« Mon épouse,<br />

Françoise, est atteinte<br />

d’une sclérose en<br />

plaques, dépistée en<br />

1993. C’est une maladie<br />

<strong>du</strong> système nerveux<br />

qui a provoqué d’abord<br />

la perte de la vue puis<br />

de la mobilité des<br />

membres inférieurs.<br />

Aujourd’hui elle souffre<br />

également d’un tremblement<br />

des membres<br />

supérieurs qui l’empêche<br />

de manger seule.<br />

C’est en 2006 que son<br />

état s’est aggravé et<br />

donc que son dossier<br />

est devenu urgent.<br />

Même si l’administration<br />

est très lourde, je<br />

suis tombé à la MDPH<br />

sur des gens compétents<br />

qui ont tout fait<br />

pour accélérer le dossier.<br />

Grâce à eux, j’ai pu<br />

aménager des sanitaires<br />

et des portes<br />

adaptés. Nous avons<br />

aussi été conseillés<br />

pour l’achat <strong>du</strong> bon<br />

fauteuil roulant. Ma<br />

femme a pu essayer<br />

tout ce matériel.<br />

Heureusement qu’il y a<br />

des gens dont la<br />

mission est de nous<br />

aider de la meilleure<br />

façon. »<br />

16 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

de professionnels restreint. Si la décision à prendre<br />

est simple (par exemple pour le renouvellement<br />

d’une carte de stationnement), ils rendent directement<br />

leur avis et le transmettent à la CDAPH.<br />

Si la situation est plus complexe, ils peuvent<br />

demander des renseignements complémentaires<br />

(bilan médical, devis…) et en discuter ensemble.<br />

Par ailleurs, un ou plusieurs membres de l’équipe<br />

peuvent prendre rendez-vous avec la personne, à<br />

son domicile ou au sein de la MDPH. Par exemple,<br />

pour que la PCH corresponde au mieux aux<br />

besoins de la personne, un ergothérapeute se rend<br />

à son domicile : « En fonction des difficultés qu’elle<br />

rencontre, on évalue les compensations nécessaires<br />

pour maintenir ou améliorer son autonomie,<br />

explique Cédric Dekeyser, responsable <strong>du</strong><br />

service des ergothérapeutes. On passe au moins<br />

deux heures sur place pour évaluer ce qui peut être<br />

fait dans chaque pièce. On essaie d’aller plus loin<br />

que la demande. »<br />

« Aujourd’hui, poursuit Nathalie Cuvelier, l’évaluation<br />

est vraiment personnalisée en fonction<br />

des besoins de la personne. Ainsi, pour une même<br />

pathologie, la compensation peut être différente<br />

en fonction de l’entourage ou <strong>du</strong> logement de la<br />

personne et également de son projet de vie. Ainsi,<br />

Les locaux de la MDPH à Villeneuve d’Ascq<br />

ont ouvert leurs portes en avril 2008.<br />

certaines souhaitent être le plus autonomes possible, alors<br />

que d’autres veulent davantage de présence humaine.<br />

C’est à nous de les écouter. »<br />

La MDPH recherche…<br />

• La MDPH met actuellement en place une mission<br />

de conciliation : il s’agit, lorsqu’une personne<br />

en situation de handicap est en désaccord avec la<br />

décision de la CDAPH, de faire intervenir une<br />

personne qualifiée chargée de proposer des<br />

mesures de conciliation.<br />

Ces personnes qualifiées ne doivent pas faire<br />

partie d’un service ou d’une association en lien<br />

avec le handicap, afin d’avoir la vision la plus<br />

objective possible. Elles doivent faire preuve de<br />

qualités d’écoute et d’analyse, ainsi que<br />

d’organisation, de mobilité et de disponibilité.<br />

La MDPH cherche une vingtaine de personnes<br />

bénévoles pour effectuer cette mission de<br />

conciliation. Si vous êtes intéressé(e), vous<br />

pouvez contacter la plateforme téléphonique au<br />

03 59 73 73 73.


3 000<br />

C’est le nombre d’appels que reçoit en moyenne chaque semaine<br />

la plateforme téléphonique de la Maison départementale<br />

des personnes handicapées<br />

Les bâtiments de la MDPH<br />

sont entièrement<br />

accessibles aux personnes<br />

en situation de handicap :<br />

rampe d’accès, portes<br />

automatiques,<br />

ascenceurs...<br />

Sur la photo, la borne<br />

interactive située<br />

à l’accueil de la MDPH<br />

à Villeneuve d’Ascq<br />

qui permet aux personnes<br />

malvoyantes de se repérer<br />

dans les locaux.<br />

QUESTIONS & RÉPONSES<br />

FONCTIONNEMENT<br />

COMMENT<br />

S’ORGANISE<br />

LA MDPH 59 ?<br />

La Maison départementale<br />

des personnes<br />

handicapées est un<br />

Groupement d'intérêt<br />

public (GIP) placé sous<br />

la tutelle administrative<br />

et financière <strong>du</strong> Département.<br />

Elle est administrée<br />

par une commission<br />

exécutive<br />

présidée par le président<br />

<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et composée<br />

de représentants de<br />

l’État, de la Sécurité<br />

sociale, <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />

général et de cinq<br />

représentants <strong>du</strong> secteur<br />

associatif : Association<br />

des paralysés<br />

de France (APF), Union<br />

départementale des<br />

associations de<br />

parents et amis des<br />

personnes handicapées<br />

mentales (UDA-<br />

PEI), Association française<br />

contre les<br />

myopathies (AFM),<br />

Association nationale<br />

des parents d’enfants<br />

aveugles ou gravement<br />

déficients visuels avec<br />

ou sans handicaps<br />

associés (ANPEA) et<br />

Union nationale des<br />

amis et familles de<br />

malades psychiques<br />

(UNAFAM).<br />

AIDES ET PRESTATIONS<br />

QUELLES<br />

DEMANDES<br />

LA MDPH<br />

GÈRE-T-ELLE ?<br />

La MDPH prend en<br />

charge toutes les<br />

demandes et prestations<br />

des personnes en<br />

situation de handicap,<br />

mais c’est la CDAPH qui<br />

prendra les décisions<br />

d’attribution des aides<br />

et prestations.<br />

À la MDPH 59, 38 % des<br />

demandes concernent<br />

des cartes (d’invalidité, de<br />

priorité et cartes européennes<br />

de stationnement),<br />

28 % des prestations<br />

financières versées<br />

par la Caisse d’allocation<br />

familiale (Allocation a<strong>du</strong>lte<br />

handicapé ou Allocation<br />

d’é<strong>du</strong>cation de l’enfant<br />

handicapé) ou le Département<br />

(Allocation compensatrice<br />

pour tierce<br />

personne, ACTP), 15 % une<br />

orientation professionnelle,<br />

11 % une orientation<br />

scolaire ou médicosociale,<br />

4 % une aide à la<br />

vie scolaire.<br />

Enfin, 4 % des demandes<br />

concernent la Prestation<br />

de compensation <strong>du</strong> handicap,<br />

une nouvelle prestation<br />

créée par la loi de<br />

2005 et versée par le<br />

Département. Elle a vocation,<br />

à terme, à remplacer<br />

l’ACTP.<br />

PRATIQUE<br />

À votre écoute dans<br />

tout le département<br />

Neuf personnes répondent aux appels qui arrivent<br />

au centre de contact.<br />

• La Maison départementale des personnes handicapées<br />

et son réseau proposent un accès facilité<br />

aux droits et à l’information.<br />

• Le centre de contact répond à vos appels <strong>du</strong><br />

lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30<br />

à 17 h. Il répond aux appels dans l’ordre de leur<br />

arrivée. Il convient donc de patienter pour rester<br />

inscrit dans la file d’attente. Si on raccroche pour<br />

rappeler plus tard, on perd sa place dans la file d’attente<br />

et on risque, au final, d’attendre davantage.<br />

Centre de contact : tél. 03 59 73 73 73.<br />

• Vous pouvez vous rendre dans les locaux de la<br />

MDPH à Villeneuve d’Ascq ou Valenciennes.<br />

MDPH 59 - Siège<br />

Secteurs de Dunkerque, Lille, Roubaix et Douai.<br />

Accueil physique <strong>du</strong> lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et<br />

de 13 h 30 à 17 h.<br />

21, rue de la Toison-d’Or - BP 20 372 - 59666 Villeneuve d’Ascq.<br />

Fax 03 59 73 73 00.<br />

MDPH 59 - Site de Valenciennes<br />

Secteurs de Cambrai, Valenciennes et Avesnes<br />

Accueil physique <strong>du</strong> lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h.<br />

Immeuble Philippa-de-Hainaut<br />

160, boulevard Henri-Harpignies, 59304 Valenciennes Cedex.<br />

Fax 03 59 73 22 67.<br />

• 316 points d’accueil de proximité (mairies, CCAS,<br />

associations...) assurent l’ac cueil, l’information et<br />

l’accompagnement des personnes en situation de<br />

handicap. Liste disponible sur www.cg59.fr/mdph<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 17


LIBRE EXPRESSION<br />

Conformément à la délibération <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général en date <strong>du</strong> 16 décembre<br />

2002, en application de la Loi <strong>du</strong> 27 février 2002 relative à la démocratie<br />

de proximité, une tribune politique est publiée chaque mois dans Le <strong>Nord</strong>.<br />

GROUPE SOCIALISTE GROUPE COMMUNISTE GROUPE UNION POUR LE NORD<br />

Quand se chauffer<br />

devient un luxe<br />

● Début 2010, la Fondation Abbé<br />

Pierre chiffrait à 3,4 millions le nombre<br />

de familles touchées par la précarité<br />

énergétique. Elles dépensent plus de<br />

10 % de leur budget pour payer leur<br />

facture.<br />

Depuis, le prix <strong>du</strong> gaz a augmenté deux<br />

fois : + 10 % au mois d’avril et une<br />

hausse de 4, 7 % au mois de juillet.<br />

C’est une augmentation des tarifs de<br />

15 % en seulement un an. Les conséquences<br />

sont dramatiques. Les coupures<br />

de gaz pour impayés sont passées<br />

de 10 000 en 2008 à 60 000 pour<br />

les cinq premiers mois de l’année 2010.<br />

300 000 familles ont pu subir une coupure<br />

facturée 88 euros contre 51 euros<br />

l’an passé.<br />

« Je serai le président <strong>du</strong> pouvoir<br />

d’achat », déclarait Sarkozy en 2007.<br />

Les familles apprécieront… En réalité,<br />

le prix <strong>du</strong> gaz n’a cessé d’augmenter<br />

depuis la privatisation GDF Suez.<br />

Privatisation réussie, les bénéfices de la<br />

société ont explosé : 9 milliards d’euros<br />

en 2008-2009. Les actionnaires de GDF<br />

auront eu de belles étrennes !<br />

Les aides aux familles ne suffisent plus.<br />

Le tarif spécial solidarité gaz concerne<br />

les personnes seules avec moins de<br />

626 euros par mois. Il ne reste que<br />

le Fonds solidarité logement géré par<br />

le Département.<br />

Le Gouvernement ne semble pas vouloir<br />

mettre un terme à l’envolée des<br />

prix. Au contraire puisque la nouvelle<br />

organisation <strong>du</strong> marché de l’électricité<br />

va déréguler le secteur avec une hausse<br />

prévisible des tarifs EDF. Se chauffer<br />

est déjà un luxe, s’éclairer tous les jours<br />

deviendra bientôt un privilège…<br />

Didier Manier<br />

Président <strong>du</strong> groupe<br />

« Socialiste et apparentés »<br />

18 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Pour le respect<br />

de leur dignité<br />

● L’État a défini les droits des personnes<br />

en situation de handicap par<br />

une loi de 2005. La philosophie des<br />

politiques à mener est de permettre<br />

d’accueillir partout ces femmes et ces<br />

hommes pour qu’ils puissent s’épanouir<br />

dans tous les domaines de leur<br />

vie, quels que soient la nature ou le<br />

degré <strong>du</strong> handicap.<br />

Pour le respect de leur dignité, il ne<br />

s’agit pas d’adopter un regard de pitié<br />

ou d’assimilation. C’est prendre en<br />

compte la personne, avec ses difficultés<br />

et ses richesses. Notre groupe partage<br />

pleinement l’objectif de l’humain<br />

d’abord. Dès 2015, différents décrets<br />

s’appliquent à tous et imposeront des<br />

mises aux normes contenues dans les<br />

plans d’accessibilité. Le Département<br />

les a déjà prises en compte dans tous<br />

les nouveaux bâtiments construits ou<br />

réhabilités.<br />

Cependant, l’État, une fois de plus,<br />

décrète des mesures sans en avoir préalablement<br />

chiffré les conséquences<br />

financières et sans donner de financement<br />

aux collectivités face à l’immensité<br />

des travaux à réaliser. Rien que<br />

pour les collèges anciens, nous devrons<br />

engager 50 millions d’euros de travaux.<br />

La raison aurait voulu que l’accessibilité<br />

soit effective dans un périmètre<br />

favorisant la mixité sociale et la possibilité<br />

de vivre dignement mais à des<br />

coûts réalistes et maîtrisables. Nous<br />

avons la crainte que les obligations<br />

imposées par la loi ne puissent être<br />

effectives en termes d’échéancier. D’autre<br />

part, les personnes porteuses d’un<br />

handicap attendent de l’État que la loi<br />

de 87 leur permette vraiment d’avoir<br />

un travail pour vivre en autonomie.<br />

Bernard Baudoux<br />

pour le Groupe Communiste<br />

Pour en finir avec<br />

la langue de bois<br />

● À tout âge la nouvelle année n’a-telle<br />

pas toujours représenté la meilleure<br />

occasion pour prendre de bonnes<br />

résolutions ? Essayons-nous à en tenter<br />

l’exercice à l’usage des politiques en<br />

leur proposant quelques pistes de comportement<br />

pour <strong>2011</strong> à inscrire en première<br />

page de leur agenda.<br />

JE NE MENTIRAI PAS, par exemple en<br />

cessant d’invoquer la dette colossale de<br />

l’État envers le Département tout en<br />

sachant fort bien qu’elle n’existe pas.<br />

JE NE TENTERAI PAS D’AFFOLER<br />

présidents d’associations et élus locaux<br />

en annonçant sinon la fin <strong>du</strong> monde<br />

<strong>du</strong> moins celle des subventions alors<br />

que la réforme territoriale non seulement<br />

ne change rien jusqu’en 2015, où<br />

les nouveaux élus décideront de la<br />

répartition des compétences, mais<br />

pérennise les financements croisés<br />

pour les communes de moins de 3 500<br />

habitants et dans tous les cas pour le<br />

sport, la culture et le tourisme.<br />

JE NE FERAI PAS LE CONTRAIRE DE<br />

CE QUE JE DIS par exemple en prônant<br />

la fin <strong>du</strong> cumul des mandats tout<br />

en investissant le maire de Dunkerque,<br />

champion de France incontesté <strong>du</strong><br />

cumul, comme tête de listes aux prochaines<br />

sénatoriales.<br />

JE N’OUBLIERAI PAS que contribuable<br />

local et national sont une seule et<br />

même personne ni que l’intérêt général<br />

ne se résume pas à la défense de<br />

bastions électoraux.<br />

Alors, pour les échéances cantonales de<br />

mars prochain, chacun pourrait enfin<br />

confronter les véritables projets des<br />

uns et des autres en ne prenant qu’un<br />

risque, celui de ramener vers les<br />

bureaux de vote d’innombrables<br />

citoyens trop souvent désabusés<br />

aujourd’hui et qui ont rejoint en masse<br />

le camp de l’abstention.<br />

Jean-René Lecerf<br />

Président <strong>du</strong> groupe « Union pour le <strong>Nord</strong> »


●Martin est élève de seconde.<br />

Il passe toute cette semaine<br />

de novembre dans le bois de<br />

Montigny-en-Ostrevent, un<br />

espace naturel sensible <strong>du</strong><br />

Douaisis. « On abat, on débite,<br />

on stère… explique-t-il avec<br />

enthousiasme. C’est ma<br />

deuxième sortie sur un chantier<br />

et ça me plaît. J’aime la<br />

nature et le travail dehors. Les<br />

conditions météo, ça ne me<br />

dérange pas. »<br />

Comme ses camarades <strong>du</strong><br />

lycée forestier <strong>du</strong> Hainaut et<br />

de l’Avesnois de Bavay, Martin<br />

participe à ce chantier école,<br />

organisé pour la première fois<br />

par le Département une<br />

CHEZ VOUS<br />

semaine d’affilée. Propriétaire<br />

<strong>du</strong> bois de Montigny depuis<br />

une quinzaine d’années, le<br />

Département a décidé d’aménager<br />

une véritable lisière,<br />

comme le lui a recommandé<br />

une expertise menée par le<br />

Centre régional de phytosociologie<br />

de Bailleul.<br />

« Une lisière a une vocation<br />

d’habitat notamment pour certaines<br />

espèces d’oiseaux,<br />

explique Frédéric Rivet, garde<br />

départemental. Elle permet<br />

aussi de ralentir le vent qui<br />

ainsi n’attaque pas le bois de<br />

manière frontale. » Pour créer<br />

cette lisière, il faut couper des<br />

arbres afin que, dans quelques<br />

ARRONDISSEMENT D’AVESNES<br />

Cantons de Avesnes <strong>Nord</strong> • Avesnes Sud • Bavay<br />

• Berlaimont • Hautmont • Landrecies • Maubeuge <strong>Nord</strong><br />

• Maubeuge Sud • Le Quesnoy Est • Le Quesnoy Ouest<br />

• Solre-le-Château • Trélon<br />

Environnement Des élèves <strong>du</strong> lycée forestier de Bavay participent à l’entretien des espaces<br />

naturels sensibles, gérés par le Département.<br />

Tout en créant une lisière forestière,<br />

des lycéens apprennent leur futur métier<br />

Enseignants et gardes départementaux encadrent ensemble les jeunes sur ce chantier, situé dans le Douaisis. PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />

mois, une végétation de taillis<br />

y repousse. Le Département a<br />

donc proposé au lycée de<br />

Bavay, avec lequel il a signé<br />

une convention il y a trois ans,<br />

d’intervenir sur ce site. Tayeb<br />

Chelkia, professeur de technique<br />

forestière, est venu avec<br />

17 élèves de seconde, encadrés<br />

par six élèves de première,<br />

préparant le bac professionnel<br />

Gestion et con<strong>du</strong>ite de<br />

chantiers forestiers. « Cela<br />

nous permet de mettre les<br />

élèves en condition réelle de<br />

chantier, de tester leur en<strong>du</strong>rance<br />

et de leur inculquer le<br />

professionnalisme. » Le lycée<br />

a participé à d’autres chantiers<br />

avec le Département : plantation<br />

d’épineux sur le terril des<br />

Argales à Rieulay, coupe et<br />

entretien de saules têtards… Il<br />

coopère aussi avec d’autres<br />

organismes, comme le Parc<br />

naturel régional de l’Avesnois,<br />

en intervenant par exemple<br />

sur les monts de Baives.<br />

FRANÇOISE POIRET-COLONGE<br />

LES ESPACES NATURELS SENSIBLES<br />

Le Département gère plus de 3000<br />

hectares d’espaces naturels sensibles.<br />

Son rôle : les protéger et y<br />

restaurer la biodiversité, tout en<br />

permettant l’accès au public.<br />

AVESNES-SUR-HELPE <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 19


Aulnoye-Aymeries<br />

LA MÉDIATHÈQUE NATURE<br />

ET PATRIMOINE DÉMÉNAGE<br />

Avec 6 000 références, la médiathèque<br />

aborde des thèmes variés.<br />

PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />

• L’association <strong>Nord</strong> Bavaisis,<br />

labellisée CPIE Bocage de<br />

l’Avesnois, a créé l’an dernier à<br />

Marpent une médiathèque<br />

consacrée à la nature et au<br />

patrimoine. Afin de la rendre<br />

plus facilement accessible au<br />

public, elle l’a récemment<br />

déménagée au cœur de<br />

l’Avesnois, à Aulnoye-Aymeries.<br />

Riche de 6 000 références<br />

(dont plus de 900 ouvrages<br />

pour les jeunes), la<br />

médiathèque aborde des<br />

thématiques variées : milieux<br />

naturels, éco-consommation,<br />

jardinage, plantes médicinales…<br />

Ouverture les lundis et mercredis<br />

de 14 à 16 h et sur rendez-vous.<br />

Tél. 03 27 53 04 04.<br />

DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS<br />

GRAVELINES<br />

EXERCICE DE SÉCU-<br />

RITÉ À LA CENTRALE<br />

• Le 18 janvier, le Département<br />

sera partenaire<br />

de l’exercice de sécurité<br />

civile organisé par la Préfecture<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />

Objectif : protéger la<br />

population en cas d’accident<br />

à la centrale<br />

nucléaire de Gravelines.<br />

1 000 à 1 500 personnes<br />

sont concernées par<br />

cette opération qui<br />

mobilisera de nombreux<br />

partenaires.<br />

Gravelines<br />

Dunkerque<br />

Le nouveau centre d’incendie<br />

et de secours de Caudry. PH. CB.<br />

Escaudain<br />

Caudry<br />

Ferrière-la-Grande<br />

20 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> AVESNES-SUR-HELPE<br />

Lille<br />

Douai<br />

LES NOUVEAUX ÉLUS DU CDJ SE PRÉSENTENT<br />

Cambrai<br />

Valenciennes<br />

• Avant leur installation officielle le 11 décembre, les 12 élus <strong>du</strong> CDJ<br />

(<strong>Conseil</strong> départemental des jeunes) de l’arrondissement d’Avesnes<br />

ont participé le 1 er décembre à une réunion d’information au collège<br />

de Ferrière-la-Grande. L’occasion de mieux comprendre leur rôle au<br />

sein <strong>du</strong> CDJ, de rencontrer d’anciens jeunes élus ainsi que les conseillers<br />

généraux de l’arrondissement. Élus pour deux ans, ils mettront<br />

en place des actions pour améliorer la vie de leurs camarades collégiens<br />

ainsi que celle des <strong>Nord</strong>istes. Un séminaire de travail réunira<br />

les 79 jeunes élus <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> pendant les vacances de février.<br />

CAUDRY ET GOUZEAUCOURT<br />

Gouzeaucourt<br />

AULNOYE-AYMERIES<br />

Roubaix<br />

DEUX NOUVEAUX CENTRES<br />

D’INCENDIE ET DE SECOURS<br />

● Deux nouveaux centres d’incendie<br />

et de secours ont vu le jour à Caudry<br />

et Gouzeaucourt dans le Cambrésis.<br />

Ils répondent à une nécessaire modernisation<br />

des infrastructures.<br />

À Caudry, le nouveau centre dispose de<br />

4 200 m 2 de locaux répondant à de<br />

nombreux critères de développement<br />

<strong>du</strong>rable.<br />

À Gouzeaucourt, le nouveau centre<br />

d’incendie et de secours de 240 m 2<br />

accueille 13 sapeurs-pompiers volontaires.<br />

Hem<br />

FERRIÈRE-LA-GRANDE<br />

LE QUESNOY<br />

LOUVROIL<br />

Avesnes<br />

Première et importante réunion<br />

d’information pour les nouveaux élus<br />

<strong>du</strong> CDJ. PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />

ESCAUDAIN<br />

VERS UN RETOUR<br />

À L’EMPLOI<br />

• L’association Mieux<br />

vivre organise de nombreuses<br />

activités pour<br />

les habitants d’Escaudain.<br />

Elle a notamment<br />

mis en place un chantier<br />

d’insertion pour les<br />

femmes qui ont <strong>du</strong> mal<br />

à trouver un emploi.<br />

Le chantier consiste à<br />

embellir les espaces<br />

publics, à cultiver deux<br />

parcelles délaissées en<br />

bor<strong>du</strong>re des habitations<br />

et à créer une<br />

table d’hôtes.<br />

Tél. 03 27 43 02 02.


Le Quesnoy<br />

Un nouveau centre d’incendie<br />

et de secours d’ici fin <strong>2011</strong><br />

● Le 20 novembre, le président<br />

Bernard Derosier a posé la première<br />

pierre <strong>du</strong> bâtiment qui abritera<br />

prochainement le centre d’incendie<br />

et de secours et le centre<br />

de traitement de l’alerte. Ces nouveaux<br />

locaux, situés route de<br />

Ruesnes et d’une surface de 5<br />

253 m 2 , offriront à leurs occupants<br />

un confort et une fonctionnalité<br />

maximale. Le centre d’incendie<br />

et de secours <strong>du</strong> Quesnoy<br />

compte 71 sapeurs pompiers (35<br />

professionnels, 36 volontaires).<br />

Il totalise en moyenne plus de<br />

DOUAI<br />

MY LIFE IS A JUKE-<br />

BOX, AVEC 2L<br />

• Des ateliers ont permis<br />

à la Compagnie 2L<br />

de recueillir des témoignages<br />

d’habitants <strong>du</strong><br />

Douaisis sur les chansons<br />

qui ont marqué<br />

leur vie. Ceux-ci ont<br />

permis de construire<br />

un spectacle, My life is<br />

a jukebox, qui partira<br />

en tournée en <strong>2011</strong>.<br />

mylifeisajukebox.blogspot.<br />

com<br />

ROUBAIX - HEM<br />

LE THÉÂTRE POUR<br />

S’EXPRIMER<br />

• L’atelier Paroles<br />

d’êtres, destiné aux personnes<br />

en souffrance a<br />

été créé par le centre<br />

social Moulin Potennerie<br />

à Roubaix. Les habitants<br />

ont réalisé un travail qui<br />

leur a permis de s’exprimer.<br />

Celui-ci a abouti à la<br />

création d’une pièce,<br />

Comme les riches (mise<br />

en scène par le théâtre<br />

de l’Aventure à Hem),<br />

démontrant ainsi que<br />

le théâtre peut favoriser<br />

l’insertion.<br />

CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT D’AVESNES-SUR-HELPE<br />

mille interventions par an, surtout<br />

sur les 18 communes qu’il<br />

défend en premier appel et qui<br />

comptent 15 316 habitants.<br />

D’un montant de plus de 8 M¤,<br />

ces travaux s’inscrivent dans le<br />

cadre <strong>du</strong> programme pluriannuel<br />

d’investissement dans les bâtiments<br />

lancé en 2006 par le Service<br />

départemental d’incendie et<br />

de secours. Ce plan est destiné à<br />

rénover ou reconstruire, d’ici à<br />

2013, 14 des 134 centres d’incendie<br />

et de secours <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />

Lors de la pose de la première pierre <strong>du</strong> futur centre d’incendie et de<br />

secours à Le Quesnoy, par Bernard Derosier. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

PH. EW.<br />

Journaliste responsable <strong>du</strong> secteur<br />

Françoise Poiret-Colonge, tél. 03 59 73 84 04<br />

Louvroil<br />

Des tout petits géants<br />

qui apportent beaucoup<br />

Chaque personne a un poste défini pour réaliser un travail de précision. PH.CB<br />

●Martin et Martine, Raoul de<br />

Godewaersvelde, M. et Mme<br />

Gayant, le gladiateur de<br />

Bavay… autant de géants qui<br />

ont aussi désormais leur effigie<br />

en miniature. En effet, en<br />

2004, l’association AGIIE*, qui<br />

emploie environ 140 salariés<br />

en contrats aidés, a décidé de<br />

lancer un atelier artisanal plus<br />

accessible aux femmes.<br />

« Nous pensions d’abord<br />

adapter les santons provençaux<br />

aux métiers de notre<br />

région et puis, quand les<br />

géants ont été reconnus au<br />

patrimoine mondial de<br />

l’UNESCO, on a commencé à<br />

réaliser des figurines de 20 à<br />

30 cm de haut les représentant<br />

», explique Isabelle<br />

Legros qui encadre l’atelier.<br />

Une quinzaine de personnes<br />

y travaille en équipe pour réaliser<br />

ces personnages, très prisés<br />

des mairies, musées ou<br />

offices de tourisme. Mais c’est<br />

avant tout un atelier d’insertion<br />

: « Les participants retrouvent<br />

ici le goût à la vie et le<br />

plaisir <strong>du</strong> travail. »<br />

* Association de gestion par l’insertion<br />

et l’innovation économique,<br />

atelier figurines, tél. 03 27 65 73 51.<br />

Les acteurs se sont beaucoup investis<br />

pour donner le meilleur d’eux-mêmes<br />

sur scène.<br />

PH. PHILIPPE HOUZÉ.<br />

AVESNES-SUR-HELPE <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 21


LE PORTRAIT DU MOIS<br />

Une reconversion par<br />

amour de la nature<br />

François travaillait dans l’in<strong>du</strong>strie, Sylvie était é<strong>du</strong>catrice, ils sont devenus<br />

maraîchers… PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />

● Né dans le bassin minier,<br />

François Di Nunzio a travaillé<br />

pendant quinze ans dans la<br />

maintenance in<strong>du</strong>strielle, avant<br />

que la crise de l’in<strong>du</strong>strie ne le<br />

pousse à la reconversion. Et là,<br />

il décide de changer totalement<br />

de domaine : il part deux ans<br />

en Alsace pour se former à la<br />

biodynamie. « C’est une agriculture<br />

qui intègre la relation<br />

entre le végétal, l’animal et<br />

l’homme », explique-t-il. « On<br />

respecte aussi, pour les plantations,<br />

le calendrier lunaire et<br />

planétaire. La terre n’est pas<br />

un support, comme dans l’agriculture<br />

conventionnelle, mais<br />

on la nourrit par <strong>du</strong> compost,<br />

des déjections animales, <strong>du</strong><br />

bois fragmenté… »<br />

C’est un agriculteur bio <strong>du</strong><br />

Valenciennois qui a donné<br />

envie à François de travailler lui<br />

aussi la terre. Après sa formation,<br />

il lui prête une parcelle<br />

qu’il va cultiver seul. Jusqu’à<br />

ce qu’il rencontre Sylvie qui<br />

va devenir son épouse. « On a<br />

construit ensemble notre projet<br />

qui était de tendre vers une<br />

CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT D’AVESNES-SUR-HELPE<br />

relative autonomie. » Suite à<br />

une annonce dans les journaux,<br />

ils trouvent une parcelle de<br />

2,5 hectares au Favril, un village<br />

que Sylvie connaît bien<br />

puisque sa mère y vit. À l’été<br />

1999, ils s’installent sur la parcelle,<br />

y apportent leurs ruches<br />

et vont vivre pendant trois ans<br />

dans un mobile home… le<br />

temps de construire euxmêmes<br />

leur maison, « pour des<br />

raisons à la fois économiques<br />

et écologiques ». Ils se lancent<br />

dans le maraîchage bio.<br />

Aujourd’hui, ils ont des clients<br />

réguliers qui viennent chaque<br />

semaine et sont devenus des<br />

amis. « On échange des services.<br />

En cas de besoin, on<br />

appelle pour un coup de main.<br />

On a eu notre voiture d’occasion<br />

en échange de paniers de<br />

légumes. Nous fabriquons<br />

nous-mêmes notre pain. Nous<br />

n’avons pas de besoins trop<br />

importants et nous vivons très<br />

bien ainsi. Être avec les éléments,<br />

à la campagne, ça donne<br />

une autre façon de vivre. »<br />

FRANÇOISE POIRET-COLONGE<br />

RENDEZ-VOUS<br />

Personnes âgées<br />

Les centres locaux d’information<br />

et de coordination gérontologique<br />

(CLIC), financés<br />

par le Département, informent,<br />

conseillent et accompagnent<br />

les seniors dans toutes<br />

leurs demandes.<br />

Voici leurs coordonnées :<br />

• CLIC <strong>du</strong> plateau de Mormal<br />

88, RUE DU 8-MAI-1945, BP 20061,<br />

59530 LE QUESNOY.<br />

TÉL. 0800 60 00 61.<br />

• CLIC <strong>du</strong> Val de Sambre<br />

266, RUE D’HAUTMONT<br />

59600 MAUBEUGE.<br />

TÉL. 03 27 56 16 44.<br />

• CLIC des 3 vallées<br />

6, PLACE FERMAUWEZ<br />

59740 SOLRE-LE-CHÂTEAU.<br />

TÉL. 03 27 56 16 11.<br />

• CLIC <strong>du</strong> Sud-Avesnois<br />

59, RUE BERTHELOT<br />

59610 FOURMIES.<br />

TÉL. 03 27 60 80 70.<br />

• CLIC <strong>du</strong> Centre-Avesnois<br />

RUE SADI-CARNOT<br />

59627 AULNOYE-AYMERIES.<br />

TÉL. 03 27 57 54 33.<br />

Culture<br />

• Jeumont<br />

Mercredi 12 janvier<br />

La compagnie Un loup pour<br />

l’homme présente Appris par<br />

corps, un spectacle<br />

d’acrobatie, avec un porteur<br />

et un voltigeur.<br />

20 H AU CENTRE CULTUREL<br />

ANDRÉ-MALRAUX.<br />

TÉL. 03 27 60 16 39.<br />

• Feignies<br />

Jeudi 13 janvier<br />

Vêtu d’un costume de Spiderman,<br />

Itsik Elbaz interprète un<br />

texte vif et acide de Thomas<br />

Gunzig : L’héroïsme au temps<br />

de la grippe aviaire.<br />

20 H À L’ESPACE GÉRARD-PHILIPE.<br />

TÉL. 03 27 68 39 02.<br />

• Maubeuge<br />

Mardi 1 er février<br />

Dans le cadre <strong>du</strong> festival<br />

Harpe en Avesnois, le Manège<br />

présente le harpiste colombien<br />

Edmar Castaneda,<br />

accompagné <strong>du</strong> clarinettiste<br />

Gabriele Mirabassi,<br />

dans un concert plutôt jazzy.<br />

20 H AU MANÈGE.<br />

TÉL. 03 27 65 65 40.<br />

• Sars-Poteries<br />

Dimanche 23 janvier<br />

Les robes de Karen LaMonte,<br />

exposées jusqu’au 13 mars,<br />

gardent prisonnières les traces<br />

<strong>du</strong> corps absent. En écho à la<br />

visite de l’exposition, cette<br />

« visite + » vous emmène à la<br />

découverte d’une sélection<br />

d’œuvres de la collection<br />

permanente ayant trait<br />

au corps et à son empreinte.<br />

11 H, 14 H 30 ET 16 H 30<br />

AU MUSÉE-ATELIER DÉPARTEMENTAL<br />

DU VERRE.<br />

TÉL. 03 27 61 61 44.<br />

• Maubeuge<br />

Lundi 7 et mardi 8 février<br />

Notre terreur est une création<br />

collective de la compagnie<br />

D’ores et déjà. Mis en scène<br />

par Sylvain Creuzevault,<br />

ce spectacle est une chronique<br />

des dernières heures<br />

de Robespierre.<br />

20 H À LA LUNA.<br />

TÉL. 03 27 65 65 40.<br />

22 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> AVESNES-SUR-HELPE


• Alerte à Caudry. Ce 5<br />

novembre vers 18 h, au<br />

moment d’inaugurer le nouveau<br />

centre d’incendie et de<br />

secours, deux véhicules sont<br />

appelés pour intervention. On<br />

ne sacrifie pas l’urgence au<br />

protocole. Ces pompiers n’assisteront<br />

pas à l’inauguration<br />

de leur nouvel outil de travail<br />

par Daniel Rondelaere, premier<br />

vice-président <strong>du</strong> conseil<br />

d’administration <strong>du</strong> Service<br />

départemental d’incendie et<br />

de secours.<br />

Édifié rue <strong>du</strong> Bois-Dupont sur<br />

un terrain de 11 000 m 2 , le<br />

nouveau centre d’incendie et<br />

de secours (CIS) dispose de<br />

4 200 m 2 de locaux, contre 700<br />

auparavant. Le bâtiment s’intègre<br />

parfaitement à l’environnement<br />

et répond à plusieurs<br />

critères en matière de<br />

développement <strong>du</strong>rable. Ainsi,<br />

les eaux de toiture sont récupérées<br />

pour être utilisées lors<br />

des entraînements et des<br />

manœuvres. Les eaux de<br />

lavage sont également recyclées<br />

et les toitures ont été<br />

végétalisées.<br />

Le CIS de Caudry revêt une<br />

importance stratégique de premier<br />

plan, car il couvre tout le<br />

sud <strong>du</strong> Cambrésis et vient en<br />

appui <strong>du</strong> centre de secours de<br />

Cambrai.<br />

Son rayon d’action immédiat<br />

couvre 25 communes pour<br />

CHEZ VOUS<br />

Le nouveau centre d’incendie et de secours de Caudry. PH. CB.<br />

une population d’environ<br />

47 500 personnes. Les 34 pompiers<br />

professionnels et les 70<br />

pompiers volontaires ont<br />

effectué 2 688 sorties en 2009<br />

et près de 3 000 l’an dernier.<br />

Le coût <strong>du</strong> nouveau CIS de<br />

Caudry s’élève à un peu plus<br />

de huit millions d’euros.<br />

Du neuf pour Gouzeaucourt<br />

Dans le Cambrésis, Gouzeaucourt<br />

est la seconde commune<br />

(après Walincourt-Selvigny) à<br />

se voir équipée d’un centre<br />

d’incendie et de secours à<br />

structure mo<strong>du</strong>laire.<br />

Il s’agit d’un bâtiment de der-<br />

ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI<br />

Cantons de Cambrai Est • Cambrai Ouest • Carnières<br />

• Le Cateau • Clary • Marcoing • Solesmes<br />

Caudry et Gouzeaucourt Deux nouveaux centres accueillent les pompiers dans le<br />

Cambrésis. Ils correspondent à une nécessaire modernisation des infrastructures.<br />

Pleins feux sur deux nouveaux centres<br />

d’incendie et de secours<br />

nière génération de 240 m 2 . Il<br />

permet d’accueillir les 13<br />

sapeurs-pompiers volontaires<br />

qui composent l’effectif de ce<br />

centre. Celui-ci assure une couverture<br />

optimale pour les communes<br />

de Gouzeaucourt, Gonnelieu,<br />

Villers-Plouich,<br />

Villers-Guislain et Banteux.<br />

Lors de l’inauguration, le 19<br />

novembre dernier, Daniel Rondelaere<br />

a remercié « la communauté<br />

de communes de la<br />

Vacquerie pour avoir cédé gratuitement<br />

une parcelle de<br />

2 760 m 2 , ce qui a permis la<br />

réalisation d’un outil de travail<br />

de qualité au service des Nor-<br />

distes. » Le coût de ce nouveau<br />

centre d’incendie et de secours<br />

est de 813 000 euros.<br />

LE DÉPARTEMENT<br />

PRINCIPAL FINANCEUR DU SDIS.<br />

La construction des centres d’incendie<br />

et de secours de Caudry et<br />

Gouzeaucourt s’inscrit dans le plan<br />

pluriannuel d’investissement<br />

décidé par le conseil d’administration<br />

<strong>du</strong> SDIS et financé par le<br />

Département. Il est doté d’une<br />

enveloppe de 145 millions d’euros<br />

pour rénover ou reconstruire<br />

14 CIS dans le <strong>Nord</strong>.<br />

CAMBRAI <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 19


Le Cateau<br />

UN FORUM PERMANENT<br />

POUR L’INSERTION<br />

PH. CB.<br />

• Le Cambrésis compte environ<br />

7 000 allocataires <strong>du</strong> RSA pour<br />

lesquels un collectif de structures<br />

(Fédération nationale des<br />

centres sociaux, Uriopss et<br />

association ACTION) a mis en<br />

place un forum permanent de<br />

l’insertion. Son objectif est de<br />

favoriser l’expression des personnes<br />

en situation d’exclusion<br />

(par exemple au moyen de formations<br />

à la prise de parole), les<br />

aider à partager leurs expériences<br />

et, in fine, permettre à<br />

des représentants des allocataires<br />

<strong>du</strong> RSA de siéger dans différentes<br />

instances <strong>du</strong> Département<br />

ou de la Caisse<br />

d’allocations familiales.<br />

Le forum accueille toutes les<br />

bonnes volontés.<br />

Rens. ACTION, 03 27 82 29 82.<br />

DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS<br />

GRAVELINES<br />

EXERCICE DE SÉCU-<br />

RITÉ À LA CENTRALE<br />

• Le 18 janvier, le Département<br />

sera partenaire<br />

de l’exercice de sécurité<br />

civile organisé par la Préfecture<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />

Objectif : protéger la<br />

population en cas d’accident<br />

à la centrale<br />

nucléaire de Gravelines.<br />

1 000 à 1 500 personnes<br />

sont concernées par<br />

cette opération qui mobilisera<br />

de nombreux partenaires.<br />

Gravelines<br />

DOUAI<br />

Dunkerque<br />

À Cambrai, Philippe Dronsart<br />

a rappelé que le CDJ était<br />

une école de la citoyenneté. PH. PH.<br />

Le spectacle mêle théâtre, musique<br />

et danse, car les trois membres de<br />

la compagnie 2Lsont des artistes<br />

pluridisciplaires. PH.EMMANUEL WATTEAU.<br />

ESTOURMEL<br />

Escaudain<br />

ESCAUDAIN<br />

VERS UN RETOUR<br />

À L’EMPLOI<br />

• L’association Mieux<br />

vivre organise de nombreuses<br />

activités pour<br />

les habitants d’Escaudain.<br />

Elle a notamment<br />

mis en place un chantier<br />

d’insertion pour les<br />

femmes qui ont <strong>du</strong> mal<br />

à trouver un emploi.<br />

Le chantier consiste à<br />

embellir les espaces<br />

publics, à cultiver deux<br />

parcelles délaissées en<br />

bor<strong>du</strong>re des habitations<br />

et à créer une table<br />

d’hôtes.<br />

Tél. 03 27 43 02 02.<br />

20 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> CAMBRAI<br />

Lille<br />

BEAUVOIS-EN-CAMBRÉSIS<br />

Douai<br />

Roubaix<br />

Cambrai<br />

Valenciennes<br />

MY LIFE IS A JUKEBOX,<br />

AVEC LA COMPAGNIE 2L<br />

• Des ateliers ont permis à la Compagnie<br />

2L de recueillir auprès d’habitants<br />

<strong>du</strong> Douaisis des témoignages<br />

sur les chansons qui ont marqué leur<br />

vie. Cette matière première a permis<br />

de construire un spectacle intitulé My<br />

life is a jukebox. Celui-ci a été joué cet<br />

automne dans le Douaisis et partira en<br />

tournée en <strong>2011</strong> dans le <strong>Nord</strong>. Un<br />

blog rend compte de cette aventure<br />

inédite, où les amateurs de chansons<br />

peuvent continuer de témoigner.<br />

mylifeisajukebox.blogspot.com<br />

Hem<br />

Bavay<br />

LE CATEAU-CAMBRÉSIS<br />

Avesnes<br />

Cambrai<br />

UNE PREMIÈRE RENCONTRE POUR LES JEUNES<br />

• Avant leur installation officielle en séance plénière<br />

le 11 décembre, les 14 nouveaux élus <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> départemental des<br />

jeunes de l’arrondissement de Cambrai ont participé à une réunion<br />

d’information au collège Fénelon de Cambrai. Élèves de 4 e ,<br />

ils ont été choisis par leurs pairs pour les représenter pendant<br />

deux ans au sein <strong>du</strong> CDJ. « Le <strong>Conseil</strong> départemental des jeunes est<br />

une école de la citoyenneté », a rappelé Philippe Dronsart,<br />

conseiller général délégué au CDJ, avant d’expliquer aux collégiens<br />

comment allait se dérouler leur mandat.


Estourmel<br />

Une nouvelle<br />

école HQE<br />

Accueil en chanson à la nouvelle<br />

école d’Estourmel PH. DL.<br />

• Patrick Kanner, 1 er vice-président<br />

<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général<br />

chargé de l’Aménagement <strong>du</strong><br />

territoire, a inauguré, le 20<br />

novembre dernier, la nouvelle<br />

école maternelle de la commune.<br />

L’école a été réhabilitée et<br />

agrandie selon les normes de<br />

Haute qualité environnementale.<br />

L’accent a notamment été<br />

porté sur les économies d’énergie<br />

et la gestion des eaux.<br />

De plus, des panneaux solaires<br />

ont été installés.<br />

Cet équipement a été financé<br />

à hauteur de 40 % via le Fonds<br />

départemental pour l’aménagement<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />

BAVAY<br />

LA NATURE<br />

POUR MÉTIER<br />

PH. CB.<br />

• Des lycéens de Bavay<br />

participent à l’entretien<br />

des espaces naturels<br />

sensibles (création d’une<br />

lisière dans un bois) tout<br />

en apprenant leur futur<br />

métier. Une initiative ren<strong>du</strong>e<br />

possible grâce à une<br />

convention passée avec<br />

le Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

et leur établissement.<br />

CHEZ VOUS<br />

ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI<br />

Journaliste responsable <strong>du</strong> secteur<br />

Arnaud Raes, tél. 03 59 73 84 01<br />

Beauvois-en-Cambrésis<br />

La ruche d’entreprises <strong>du</strong> Cambrésis inaugurée !<br />

• La ruche d’entreprises de<br />

Beauvois-en-Cambrésis a été<br />

inaugurée le 25 novembre dernier<br />

par Bernard Derosier, président<br />

<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général.<br />

Implantée sur un terrain cédé<br />

grâcieusement au Département<br />

par la commune, la<br />

ruche accueille aujourd’hui dix<br />

entreprises, très variées dans<br />

leur domaine d’activité (textile,<br />

formation, électricité, BTP,<br />

courtage, communication...).<br />

Au total, ces jeunes entreprises<br />

représentent, pour l’heure, 27<br />

emplois.<br />

Intégrer la ruche départementale<br />

permet aux porteurs de<br />

projets de bénéficier de locaux<br />

fonctionnels et adaptés à leur<br />

activité, d’un secrétariat commun,<br />

d’une aide et d’un suivi,<br />

via le Réseau départemental<br />

des ruches d’entreprises. « La<br />

pertinence de ce Réseau est<br />

confirmée par la progression<br />

de plus de 8 %, en 2010, <strong>du</strong><br />

taux d’occupation des ruches<br />

par rapport à l’année 2009 »,<br />

a souligné Bernard Derosier,<br />

ROUBAIX - HEM<br />

LE THÉÂTRE POUR<br />

S’EXPRIMER<br />

• L’atelier Paroles<br />

d’êtres, destiné aux personnes<br />

en souffrance a<br />

été créé par le centre<br />

social Moulin Potennerie<br />

à Roubaix. Les habitants<br />

ont réalisé un travail qui<br />

leur a permis de s’exprimer.<br />

Celui-ci a abouti à la<br />

création d’une pièce,<br />

Comme les riches (mise<br />

en scène par le théâtre<br />

de l’Aventure à Hem),<br />

démontrant ainsi que<br />

le théâtre peut favoriser<br />

l’insertion.<br />

Lors de l’inauguration, Bernard Derosier (au centre), président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />

général, a visité les locaux de Cambrai-Broderie. Il était notamment<br />

accompagné de Delphine Bataille, conseillère générale et vice-présidente,<br />

et Jean-Luc Pérat (à gauche), président <strong>du</strong> Réseau départemental des<br />

ruches d’entreprises. PH. DL.<br />

ajoutant que « ce sont ainsi<br />

135 entreprises, soit 627 personnes,<br />

qui ont été accueillies<br />

en 2010. »<br />

La ruche de Beauvois-en-Cambrésis<br />

comble un manque<br />

dans l’arrondissement. Elle<br />

constitue un investissement<br />

de 3,3 millions d’euros de la<br />

part <strong>du</strong> Département, afin de<br />

développer l’activité économique<br />

<strong>du</strong> Cambrésis.<br />

Il s’agit de la neuvième ruche<br />

<strong>du</strong> Département.<br />

Ruche d’entreprises <strong>du</strong> Cambrésis<br />

RD 643 - Le Bout des Dix-Neuf<br />

59157 Beauvois-en-Cambrésis.<br />

Tél : 03 27 76 67 70.<br />

contact@reseau-ruches.fr<br />

Les acteurs se sont beaucoup investis<br />

pour donner le meilleur<br />

d’eux-mêmes sur scène.<br />

PH. PHILIPPE HOUZÉ.<br />

CAMBRAI <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 21


LE PORTRAIT DU MOIS<br />

Jack Roger, témoin<br />

incontournable<br />

Jack Roger a suivi <strong>du</strong>rant quatre ans les travaux <strong>du</strong> contournement sud de<br />

Cambrai. PH. CHRISTOPHE BONAMIS.<br />

• Infatigable baroudeur, Jack<br />

Roger est un retraité épanoui.<br />

Depuis des années, ce Provillois<br />

aux yeux rieurs sillonne<br />

le Cambrésis avec, en main,<br />

un appareil photo ou un caméscope,<br />

souvent les deux en<br />

même temps.<br />

Jour après jour, Jack Roger a<br />

ainsi suivi <strong>du</strong>rant quatre ans<br />

les travaux <strong>du</strong> contournement<br />

sud de Cambrai. « Rien que<br />

pour le chantier <strong>du</strong> via<strong>du</strong>c de<br />

Proville, j’ai réalisé 2 000 photos<br />

et quelques heures de<br />

vidéo ! »<br />

Sans carte de presse ni expérience<br />

de journaliste, mais doté<br />

d’une ténacité à toute épreuve,<br />

M. Roger a d’abord dû amadouer<br />

les responsables <strong>du</strong><br />

chantier et les ouvriers.<br />

« Je suis curieux de tout, un<br />

peu fouineur, et surtout j’aime<br />

apprendre de nouvelles<br />

choses », explique malicieusement<br />

notre photographe amateur.<br />

« Petit à petit, les ouvriers<br />

m’ont expliqué leur travail, ils<br />

m’ont donné un casque et<br />

m’ont tenu régulièrement<br />

informé des phases <strong>du</strong> chantier<br />

; en retour, je leur donnais<br />

des photos ! », précise-t-il.<br />

300 DVD par an<br />

« Dégrossi en informatique<br />

par mon neveu », M. Roger<br />

s’est perfectionné à la photo et<br />

au montage numérique au<br />

sein <strong>du</strong> vidéo-club <strong>du</strong> Cambrésis.<br />

Il réalise 300 DVD de<br />

photos et vidéos par an, qu’il<br />

remet volontiers à titre gracieux<br />

à qui le désire.<br />

« Avec le contournement de<br />

Cambrai, je souhaitais d’abord<br />

montrer que derrière un bel<br />

ouvrage d’art, une belle route,<br />

il y a des des ouvriers, des techniciens<br />

qui en ont bavé »,<br />

explique-t-il.<br />

Outre le suivi de l’actualité <strong>du</strong><br />

Cambrésis, « le matin, j’ouvre<br />

le journal et je choisis mes<br />

reportages... », son prochain<br />

objectif est de suivre le chantier<br />

<strong>du</strong> canal Seine-<strong>Nord</strong>.<br />

Souhaitons-lui bon courage.<br />

ARNAUD RAES<br />

CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI<br />

RENDEZ-VOUS<br />

Expositions<br />

• Caudry<br />

Anciens estaminets<br />

Présentation des anciens cafés<br />

disparus et des jeux traditionnels<br />

en bois qui y étaient associés.<br />

JUSQU’AU 19 JANVIER,<br />

ESPACE DE VIE HISTORIQUE,<br />

PLACE DES MANTILLES.<br />

OUVERT TOUS LES JOURS<br />

DE 15 H À 18 H<br />

(FERMÉ LE MARDI ET LE DIMANCHE).<br />

Jardin imaginaire,<br />

par Emmanuelle Dupont.<br />

Exposition de bijoux textiles<br />

haute couture.<br />

JUSQU’AU 22 JANVIER,<br />

MUSÉE DE LA DENTELLE,<br />

PLACE DES MANTILLES<br />

ENTRÉE : 3 ¤.<br />

• Le Cateau-Cambrésis<br />

Exposition :<br />

Les Esquimaux vus<br />

par Matisse.<br />

JUSQU’AU 6 FÉVRIER AU MUSÉE<br />

DÉPARTEMENTAL MATISSE.<br />

OUVERT TOUS LES JOURS<br />

DE 10 H À 18 H SAUF LE MARDI.<br />

TARIF : 7 ET 3 EUROS.<br />

GRATUIT POUR LES MOINS DE 18 ANS.<br />

ENTRÉE GRATUITE LE<br />

PREMIER DIMANCHE DU MOIS.<br />

RENS. 03 27 84 64 58.<br />

• Cambrai<br />

Lussigny 1952-2001 :<br />

rétrospective, la couleur<br />

à travers le temps.<br />

Rétrospective de l’œuvre de<br />

Guy de Lussigny, artiste<br />

d’origine cambrésienne.<br />

JUSQU’AU 6 FÉVRIER,<br />

MUSÉE DES BEAUX-ARTS,<br />

15, RUE DE L’ÉPÉE À CAMBRAI.<br />

WWW.SCENESDUHAUTESCAUT.COM.<br />

Réponses à tout<br />

• Une question sur<br />

le Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> ?<br />

Une demande de subvention à<br />

faire ? Une formalité administrative<br />

ayant trait<br />

au Département ?<br />

Les Points relais services<br />

vous accueillent pour répondre<br />

à toutes les questions<br />

concernant les services<br />

<strong>du</strong> Département.<br />

Les conseillers généraux<br />

y tiennent également<br />

des permanences.<br />

• Cambrai<br />

27, PLACE DE LA PORTE NOTRE-DAME.<br />

TÉL. 03 27 74 29 40.<br />

• Le Cateau-Cambrésis<br />

13, PLACE DU COMMANDANT-RICHEZ.<br />

TÉL. 03 27 77 95 95.<br />

CLIC<br />

• Les Centres locaux<br />

d’information et de<br />

coordination gérontologique<br />

<strong>du</strong> Cambrésis sont à votre<br />

disposition pour toute question<br />

concernant les personnes<br />

âgées.<br />

- CLIC Entour’âge<br />

9, RUE ACHILLE-DURIEUX, CAMBRAI .<br />

TÉL. 03 27 82 80 53.<br />

- CLIC Association<br />

géronto-assistance<br />

52, RUE JEAN-JAURÈS.<br />

TÉL. 03 27 77 72 72,<br />

LE CATEAU-CAMBRÉSIS.<br />

- CLIC de la Vallée<br />

<strong>du</strong> Haut-Escaut<br />

1A, RUE JEAN-JAURÈS, MARCOING.<br />

TÉL. 03 27 82 83 84.<br />

- CLIC Carnières et Solesmes<br />

11, PLACE JEAN-JAURÈS<br />

À AVESNES-LES-AUBERT.<br />

TÉL. 03 27 73 96 67.<br />

22 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> CAMBRAI


CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE DOUAI<br />

Cantons de : Arleux - Douai <strong>Nord</strong> • Douai <strong>Nord</strong>-Est • Douai<br />

Sud • Douai Sud-Ouest • Marchiennes • Orchies<br />

Douai Des ateliers ont permis à la Compagnie 2L de recueillir auprès d’habitants <strong>du</strong> Douaisis des<br />

témoignages sur les chansons qui ont marqué leur vie. Matière première d’un spectacle inédit...<br />

« My life is a jukebox » : les chansons<br />

nous collent au cœur et au corps !<br />

● On a tous dans le cœur une<br />

petite fille oubliée (1) .... C’est un<br />

fait : nos vies sont jalonnées de<br />

chansons qui nous collent au<br />

cœur et au corps ! À partir de<br />

ce constat, la compagnie 2L a<br />

construit un spectacle qui<br />

transcende les genres (My Life<br />

is a jukebox) pro<strong>du</strong>it par l’Hippodrome<br />

de Douai.<br />

La génèse : « On a demandé<br />

aux gens de nous raconter des<br />

souvenirs ayant trait à des<br />

chansons ou de chanter des<br />

titres qui ont marqué leur existence<br />

», raconte Anne Lepla, la<br />

directrice artistique. Entre juin<br />

et septembre, des ateliers (2)<br />

organisés à Lallaing, Lécluse,<br />

Sin-le-Noble, Somain, ont permis<br />

d’enregistrer 120 personnes,<br />

âgées de 22 mois pour<br />

la plus jeune, 93 ans pour la<br />

doyenne. « Les gens ont joué<br />

le jeu. On ne leur demandait<br />

pas d’être de bons chanteurs.<br />

Ce qui nous intéressait, c’était<br />

l’émotion. »<br />

Tous âges et toutes catégories<br />

sociales confon<strong>du</strong>s, le jukebox<br />

<strong>du</strong> Douaisis a joué Berthe Silva<br />

(les années 30), Tino Rossi,<br />

Adamo, Sylvie Vartan, Johnny,<br />

Julien Clerc, et, de façon plus<br />

intemporelle, des chants polonais<br />

et italiens. Les plus jeunes<br />

n’ont pas chanté <strong>du</strong> Led Zeppelin<br />

« mais raconté des anecdotes<br />

sur le groupe », ou repris<br />

« des trucs qu’on ne connais-<br />

Le spectacle mêle théâtre, musique et danse, car les trois membres de la compagnie 2L, Anne Lepla, Ben Delvalle<br />

et Guick Janssen, sont des artistes pluridisciplaires. PH. EMMANUEL WATTEAU.<br />

sait pas, <strong>du</strong> rap ou <strong>du</strong> R’n’B ».<br />

Le tout, 12 heures de rushes<br />

sonores, cette matière première<br />

collective, a permis de<br />

construire un spectacle patchwork,<br />

entrelardant des textes<br />

en voix off ou repris par les<br />

comédiens, des bouts de chansons<br />

enregistrées lors des ateliers<br />

ou rejouées sur scène par<br />

les membres de 2L qui sont<br />

aussi musiciens (chant, basse,<br />

batterie, claviers, guitare électrique<br />

et acoustique). « Sur<br />

scène on est trois, mais 80 si<br />

on compte toutes ces voix avec<br />

nous », raconte Anne Lepla.<br />

My Life is a jukebox a été joué<br />

l’automne dernier à l’Hippo-<br />

drome, puis à Somain, Lécluse<br />

et Lallaing. En <strong>2011</strong>, le spectacle<br />

devrait partir en tournée<br />

dans le <strong>Nord</strong>.<br />

« Ces ateliers qui ont nourri le<br />

spectacle, ces représentations<br />

délocalisées, sont dans le droit<br />

fil de la politique de l’Hippodrome,<br />

scène nationale, qui<br />

entretient des relations étroites<br />

avec le territoire et ses habitants<br />

», explique le directeur,<br />

Gilbert Langlois.<br />

Un blog (3) rend compte de cette<br />

aventure inédite, où les amateurs<br />

de chansons peuvent<br />

continuer de témoigner.<br />

ANTOINE PLATTEEL<br />

(1) Rock collection, Laurent Voulzy.<br />

(2) Lallaing : avec la chorale. Lécluse : publics<br />

en difficulté de l’atelier « Les chansons de<br />

ma vie, ma vie en chansons », en lien avec<br />

le Syndicat intercommunal de la région<br />

d’Arleux. Sin-le-Noble : jeunes a<strong>du</strong>ltes participant<br />

à un atelier <strong>du</strong> pôle-insertion <strong>du</strong><br />

Syndicat intercommunal de la région de<br />

Flines à Guesnain. Somain : élèves <strong>du</strong> LP<br />

Pasteur et de l’école de musique La Muse.<br />

(3) mylifeisajukebox.blogspot.com<br />

UNE AIDE À LA PROXIMITÉ<br />

Le Département participe au<br />

financement de l’Hippodrome de<br />

Douai (158 000¤ en 2009), pour ses<br />

actions en direction des publics<br />

en difficulté et la « délocalisation »<br />

de ses spectacles.<br />

DOUAI <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 19


Auby<br />

PREMIÈRE RÉUNION<br />

POUR LES ÉLUS DU CDJ<br />

Les nouveaux élus <strong>du</strong> CDJ de l’arrondissement<br />

<strong>du</strong> Douaisis. PH. E.W..<br />

• Le 23 novembre, les nouveaux<br />

élus <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> départemental<br />

des jeunes (CDJ) pour le<br />

Douaisis ont tenu une réunion<br />

d’arrondissement au collège<br />

Victor-Hugo, à Auby. Élèves de<br />

4 e , ils ont été élus par leurs<br />

camarades pour deux ans. Ils<br />

vont travailler en commissions,<br />

débattre et adopter des projets<br />

lors de séances plénières.<br />

« Vous allez vivre une expérience<br />

exceptionnelle. C’est<br />

l’école de la citoyenneté », leur a<br />

dit Philippe Dronsart, conseiller<br />

général délégué au CDJ. L’installation<br />

de la nouvelle assemblée a<br />

eu lieu le 11 décembre dans l’hémicyle<br />

<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général à Lille.<br />

Un séminaire réunira les 79<br />

jeunes élus <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> pendant<br />

les vacances de février.<br />

EXERCICE DE SÉCU-<br />

RITÉ À LA CENTRALE<br />

• Le 18 janvier, le Département<br />

sera partenaire<br />

de l’exercice de sécurité<br />

civile organisé par la Préfecture<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />

Objectif : protéger la<br />

population en cas d’accident<br />

à la centrale<br />

nucléaire de Gravelines.<br />

1 000 à 1 500 personnes<br />

sont concernées par<br />

cette opération qui mobilisera<br />

de nombreux partenaires.<br />

Dunkerque<br />

20 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> DOUAI<br />

Lille<br />

Douai<br />

Cambrai<br />

DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS<br />

GRAVELINES<br />

Gravelines<br />

Le nouveau centre d’incendie<br />

et de secours de Caudry. PH. CB.<br />

AUBY<br />

Escaudain<br />

RAIMBEAUCOURT<br />

Caudry<br />

Râches<br />

COUP DE JEUNE POUR LE CŒUR DE VILLAGE<br />

• Le président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général, Bernard Derosier, est venu<br />

inaugurer le nouveau cœur de village. Le parvis, la rue de l’église<br />

ainsi que l’allée face à la mairie ont fait l’objet d’une rénovation et<br />

d’une revalorisation, par l’utilisation de pavés en grès et en pierre<br />

reconstituée, l’installation de candélabres solaires, la réalisation<br />

de massifs, de pelouses et de jardinières et la plantation d’arbres<br />

(poiriers d’ornement, prunus).<br />

Ces travaux ont bénéficié d’une subvention <strong>du</strong> Fonds<br />

départemental pour l’aménagement <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> (FDAN) de 210 000 ¤.<br />

CAUDRY ET GOUZEAUCOURT<br />

CANTIN<br />

Gouzeaucourt<br />

Roubaix<br />

Hem<br />

RÂCHES<br />

Valenciennes<br />

DEUX NOUVEAUX CENTRES<br />

D’INCENDIE ET DE SECOURS<br />

● Deux nouveaux centres d’incendie<br />

et de secours ont vu le jour dans le Cambrésis<br />

à Caudry et Gouzeaucourt.<br />

Ils répondent à une nécessaire modernisation<br />

des infrastructures.<br />

À Caudry, le nouveau centre dispose<br />

de 4 200 m 2 de locaux répondant à de<br />

nombreux critères de développement<br />

<strong>du</strong>rable.<br />

À Gouzeaucourt, le nouveau centre<br />

d’incendie et de secours de 240 m 2<br />

accueille 13 sapeurs-pompiers volontaires.<br />

Bavay<br />

Avesnes<br />

L’inauguration a eu lieu le 29 octobre.<br />

ESCAUDAIN<br />

VERS UN RETOUR<br />

À L’EMPLOI<br />

• L’association Mieux<br />

vivre organise de nombreuses<br />

activités pour<br />

les habitants d’Escaudain.<br />

Elle a notamment<br />

mis en place un chantier<br />

d’insertion pour les<br />

femmes qui ont <strong>du</strong> mal<br />

à trouver un emploi.<br />

Le chantier consiste à<br />

embellir les espaces<br />

publics, à cultiver deux<br />

parcelles délaissées en<br />

bor<strong>du</strong>re des habitations<br />

et à créer une table<br />

d’hôtes.<br />

Tél. 03 27 43 02 02.


Raimbeaucourt<br />

Une micro-crèche<br />

qui a tout d’une grande<br />

La micro-crèche accueille les enfants de 3 mois à 6 ans . PH. EW<br />

• La micro-crèche privée Les<br />

Enfants de Suzanne s’est installée<br />

en septembre 2009 dans<br />

une petite maison de la rue<br />

Henri-Lenne. Sa créatrice est<br />

une Raimbeaucourtoise, Valérie<br />

Valin, ancienne cadre dans<br />

les télécoms, qui a souhaité<br />

changer d’orientation professionnelle.<br />

Le Département a<br />

donné l’agrément pour neuf<br />

places. « En lien avec le médecin<br />

de PMI de Douai, nous<br />

avons établi un projet pédagogique<br />

qui s’appuie sur le cocooning<br />

», dit Valérie Valin. Deux<br />

BAVAY<br />

PH. CB.<br />

LA NATURE<br />

POUR MÉTIER<br />

• Des lycéens de Bavay<br />

participent à l’entretien<br />

des espaces naturels<br />

sensibles (création<br />

d’une lisière dans un<br />

bois) tout en apprenant<br />

leur futur métier. Une initiative<br />

ren<strong>du</strong>e possible<br />

grâce à une convention<br />

passée avec le Département<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et leur<br />

établissement.<br />

auxiliaires de puériculture et<br />

deux assistantes maternelles<br />

accueillent les enfants (de<br />

3 mois à 6 ans), <strong>du</strong> lundi au<br />

vendredi de 7 à 19 h. L’équipe<br />

est complétée par une é<strong>du</strong>catrice<br />

de jeunes enfants (un<br />

jour par semaine) et par une<br />

personne chargée de l’entretien.<br />

Les travaux ont représenté<br />

un investissement de<br />

140 000 €, pris en charge pour<br />

partie par les collectivités, dont<br />

le Département (10 000 €).<br />

Les Enfants de Suzanne,<br />

305, rue Henri-Lenne.Tél 03 27 91 11 32.<br />

ROUBAIX - HEM<br />

LE THÉÂTRE POUR<br />

S’EXPRIMER<br />

• L’atelier Paroles<br />

d’êtres, destiné aux personnes<br />

en souffrance a<br />

été créé par le centre<br />

social Moulin Potennerie<br />

à Roubaix. Les habitants<br />

ont réalisé un travail qui<br />

leur a permis de s’exprimer.<br />

Celui-ci a abouti à la<br />

création d’une pièce,<br />

Comme les riches (mise<br />

en scène par le théâtre<br />

de l’Aventure à Hem),<br />

démontrant ainsi que<br />

le théâtre peut favoriser<br />

l’insertion.<br />

CHEZ VOUS<br />

ARRONDISSEMENT DE DOUAI<br />

Journaliste responsable <strong>du</strong> secteur<br />

Antoine Platteel, tél. 03 59 73 84 00<br />

Cantin<br />

La place de l’église<br />

entièrement rénovée<br />

• C’est une place de l’église<br />

entièrement refaite que Patrick<br />

Kanner, 1 er vice-président <strong>du</strong><br />

<strong>Conseil</strong> général, a inaugurée le<br />

13 novembre. Il y a deux ans,<br />

les abords de l’église avaient<br />

fait l’objet d’une rénovation<br />

par le biais <strong>du</strong> Fonds départemental<br />

pour l’aménagement<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. La deuxième tranche<br />

a concerné la place elle-même,<br />

qui a été repavée (grès d’Yvoir<br />

de Belgique) et réorganisée,<br />

avec la définition d’un espace<br />

de stationnement et d’une aire<br />

paysagée. Des géants recouverts<br />

de végétaux ont été installés,<br />

rappelant la tradition<br />

de la commune. La place est<br />

mise en valeur par un éclairage<br />

très sophistiqué basse consommation.<br />

Enfin, les lieux étant<br />

assez pentus, un bassin de<br />

rétention d’eau a été creusé<br />

sous le parking pour ré<strong>du</strong>ire<br />

les risques d’inondation en<br />

contrebas.<br />

Le Département a pris en<br />

charge 40 % <strong>du</strong> montant des<br />

travaux, soit 223 000 €.<br />

C’est une place entièrement rénovée qui a été inaugurée. PH. CB<br />

Les acteurs se sont beaucoup investis<br />

pour donner le meilleur<br />

d’eux-mêmes sur scène.<br />

PH. PHILIPPE HOUZÉ.<br />

DOUAI <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 21


LE PORTRAIT DU MOIS<br />

La danse est<br />

son oxygène...<br />

Claire Bau<strong>du</strong>in-Machnitzke anime des cours de danse à Somain le mardi,<br />

le mercredi et le vendredi. PH EMMANUEL WATTEAU<br />

• On ne l’imagine pas expertcomptable.<br />

Pourtant, c’est ce<br />

qu’elle voulait être. Et c’est à<br />

quoi la destinaient ses études.<br />

Bac scientifique, diplôme de<br />

gestion des entreprises et des<br />

administrations, prépa HEC...<br />

Mais, à 16 ans, Claire Bau<strong>du</strong>in-<br />

Machnitzke attrape le virus<br />

de la danse. Elle a découvert la<br />

danse funky à Lille, fait des<br />

stages à Valenciennes et Paris,<br />

et n’a de cesse de créer sa propre<br />

section de danse à Somain,<br />

où vit sa famille.<br />

Ce qui est fait en 1996 : « Pour<br />

les premiers cours, je n’avais<br />

qu’une dizaine d’élèves, à la<br />

salle des fêtes », se souvient<br />

Claire. Ensuite, le nombre double<br />

chaque année. À l’heure<br />

actuelle, l’école de danse Oxygène<br />

compte 280 élèves,<br />

enfants (dès 3 ans), ados et<br />

a<strong>du</strong>ltes, qui s’initient à la danse<br />

R’n’B, au street jazz, à la danse<br />

orientale.<br />

Claire a aussi créé une compagnie,<br />

actuellement constituée<br />

de 25 jeunes danseurs (16 à 30<br />

ans) issus de son école ou sélectionnés<br />

sur casting. « Ils sont<br />

aussi chanteurs et comédiens...<br />

Nous avons élaboré des spectacles<br />

avec MJ Vince, un des<br />

disciples de Michaël Jackson,<br />

sur divers thèmes : les comédies<br />

musicales, le music hall,<br />

les années 80... Et nous les<br />

jouons partout dans le <strong>Nord</strong> »,<br />

explique-t-elle.<br />

L’argent gagné a permis à<br />

13 danseurs de la compagnie<br />

de suivre un stage de 10 jours<br />

au Broadway Dance Center, à<br />

New York, en juillet dernier.<br />

« C’était super. On dansait<br />

jusqu’à trois heures par jour.<br />

Puis on allait visiter un quartier<br />

de la ville, et le soir on<br />

voyait une comédie musicale,<br />

Le Roi Lion, Mary Poppins,<br />

Chicago... », raconte Claire Bau<strong>du</strong>in-Machnitzke.<br />

Une nouvelle aventure attend<br />

bientôt six danseurs de la compagnie<br />

de Somain : avec MJ<br />

Vince, ils seront en première<br />

partie d’Annie Cordy, en tournée<br />

dans toute la France de<br />

juin à septembre <strong>2011</strong>.<br />

ANTOINE PLATTEEL<br />

Gala de l’école, avec tous les élèves,<br />

au théâtre de Somain, le 12 février<br />

à 20 h, le 13 février à 15 h.<br />

Rens. 03 27 88 76 32.<br />

www.compagnieoxygene.com<br />

CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE DOUAI<br />

RENDEZ-VOUS<br />

Salon <strong>du</strong> livre<br />

de jeunesse<br />

• Douai<br />

Du 7 au 13 février, le 16 e salon<br />

<strong>du</strong> livre jeunesse, Brouillons de<br />

culture, a pris pour thème :<br />

« Ombre et Lumière.<br />

21 auteurs-illustrateurs participent<br />

à des animations, des ateliers<br />

ou des lectures. Trois<br />

expositions sont proposées.<br />

La remise des prix littéraires<br />

« Gayant Lecture » aura lieu le<br />

7 février dans l’après-midi.<br />

BROUILLONS DE CULTURE,<br />

SALLES D’ANCHIN À DOUAI,<br />

DU 7 FÉVRIER À 17 H AU 13 FÉVRIER<br />

À 18 H 30. ENTRÉE GRATUITE.<br />

OUVERTURE DE 8 H 30 À 19 H,<br />

(SAUF LE DIMANCHE 13 FÉVRIER :<br />

DE 9 H 30 À 18 H 30).<br />

HTTP://BROUILLONSCULTURE.FREE.FR<br />

Cirque<br />

• Sin-le-Noble<br />

Le cirque é<strong>du</strong>catif plante à nouveau<br />

son chapiteau à Sin-le-<br />

Noble, <strong>du</strong> 8 février au 3 mars.<br />

Thème de cette saison <strong>2011</strong> :<br />

« On connaît la musique ».<br />

Représentations : les 8, 10, 11,<br />

15, 17 février (séances à 9 h 30<br />

et 14 h 30), 18 février (9 h 30),<br />

19 février (15 h), 24 février (10,<br />

15 h), 27 février, 1 er , 2 et 3 mars<br />

(séance à 15 h).<br />

Plusieurs animations<br />

sont prévues :<br />

- 9 février, journée MusAndyque<br />

: l’association Les Amis<br />

d’Andy vous accueille par des<br />

musiques et des chansons,<br />

interprétées par les animateurs<br />

et les personnes handicapées<br />

(rens. 06 32 06 63 84 et<br />

a.doffemont@gmail.com).<br />

- 12 février : à partir de 20 h, les<br />

chorales <strong>du</strong> Douaisis chantent<br />

sous le chapiteau.<br />

Entrée gratuite (rens.<br />

christianebosson@free.fr).<br />

- <strong>du</strong> 21 au 26 février : les ate-<br />

liers <strong>du</strong> cirque é<strong>du</strong>catif accueillent<br />

jeunes (à partir de 9 ans)<br />

et moins jeunes, pour une initiation<br />

aux techniques des différents<br />

numéros, par les<br />

artistes <strong>du</strong> spectacle<br />

(rens. et inscriptions :<br />

Anne-Marie Perron,<br />

03 83 48 12 93. annemarie.perron@laposte.net).<br />

- Une exposition : à partir <strong>du</strong><br />

8 février, les établisssements<br />

accueillant des personnes handicapées<br />

ont la possibilité d’exposer<br />

des œuvres réalisées<br />

par les résidants sur le thème<br />

<strong>du</strong> spectacle, dans le cadre de<br />

programmes é<strong>du</strong>catifs et thérapeutiques.<br />

LA RÉSERVATION EST OUVERTE DE 15<br />

À 18 H, TOUS LES JOURS, À PARTIR DU<br />

7 FÉVRIER (SAUF LE DIMANCHE DE<br />

RELÂCHE) ET UNE HEURE AVANT<br />

CHAQUE REPRÉSENTATION,<br />

AU CHAPITEAU DU CIRQUE ÉDUCATIF,<br />

SQUARE DU CIRQUE (PRÈS DU LYCÉE<br />

ARTHUR-RIMBAUD), À SIN-LE-NOBLE.<br />

IL EST POSSIBLE AUSSI DE TÉLÉCHAR-<br />

GER UN BULLETIN DE RÉSERVATION :<br />

WWW.CIRQUE-EDUCATIF.COM<br />

Conférences<br />

• Douai<br />

- le 13 janvier, à 20 h, salles d’Anchin<br />

(rue Fortier) : le CRéA<br />

(cercle de réflexions alternatives<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais)<br />

propose une conférence de<br />

Gérard Filoche, inspecteur <strong>du</strong><br />

travail, sur le thème : « La<br />

défense <strong>du</strong> droit <strong>du</strong> travail ».<br />

- Le 24 février, à 19 h,<br />

également salles d’Anchin,<br />

l’astrophysicien Hubert Reeves<br />

a été invité par le CRéA à donner<br />

une conférence sur la biodiversité.<br />

Entrée gratuite pour les deux<br />

conférences.<br />

22 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> DOUAI


● Le 18 janvier prochain, les<br />

alentours de la centrale<br />

nucléaire de Gravelines seront<br />

en alerte. À l’occasion de cet<br />

exercice de sécurité civile, chapeauté<br />

par la Préfecture <strong>du</strong><br />

<strong>Nord</strong>, la Commission locale<br />

d’information (voir encadré),<br />

a pour rôle d’informer la population<br />

sur ce qui se déroulera<br />

dès 8 h <strong>du</strong> matin. « Au-delà<br />

des services de l’État, de nombreux<br />

partenaires seront également<br />

mobilisés. En priorité<br />

les communes, mais aussi EDF,<br />

la Commission locale d’information<br />

de Gravelines (voir<br />

encadré) ou encore le Département<br />

par le biais des sapeurspompiers<br />

et des services de la<br />

voirie », explique Jean-Jacques<br />

Fiems, directeur <strong>du</strong> SIRACED-<br />

PC (1) à la Préfecture <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />

1 000 à 1 500 personnes seront<br />

concernées par cet exercice.<br />

« Pour que l’exercice soit le<br />

plus réaliste possible, nous<br />

souhaitons évidemment que la<br />

population participe, souligne<br />

M. Fiems. Le scénario n’est pas<br />

rédigé à l’avance. Il va nous<br />

falloir réfléchir aux solutions<br />

et aux décisions à prendre en<br />

temps réel. » La population<br />

pourra alors être amenée à<br />

être évacuée, à se mettre à<br />

l’abri ou encore à s’éloigner<br />

volontairement. Les entreprises<br />

et les établissements<br />

scolaires environnants seront<br />

CHEZ VOUS<br />

Gravelines Le 18 janvier prochain, la Protection civile de la Préfecture <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> organise un exercice<br />

de sécurité civile visant à protéger la population en cas d’accident à la centrale nucléaire.<br />

Un exercice de sécurité civile à taille réelle<br />

pour la centrale nucléaire de Gravelines<br />

également mis à contribution<br />

pour tester leur capacité à réagir<br />

en cas d’accident à la centrale.<br />

« L’objectif principal est<br />

de vérifier si notre Plan particulier<br />

d’intervention, intégré<br />

dans notre nouveau plan<br />

ORSEC (2) , est adapté pour une<br />

protection optimale de la<br />

population », ajoute M. Fiems.<br />

L’exercice simulera donc dès<br />

ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE<br />

Cantons de : Bailleul <strong>Nord</strong>-Est • Bailleul Sud-Ouest • Bergues<br />

• Bourbourg • Cassel • Coudekerque-Branche •<br />

Dunkerque Est • Dunkerque Ouest • Grande-Synthe • Gravelines<br />

• Hazebrouck <strong>Nord</strong> • Hazebrouck Sud • Hondschoote •<br />

Merville • Steenvoorde • Wormhout<br />

L’exercice de sécurité est obligatoire pour la centrale tous les 4 ans.<br />

Le précédent avait eu lieu en 2007. PH. CNPE GRAVELINES<br />

8 h <strong>du</strong> matin un accident<br />

nucléaire à propagation lente<br />

qui touche la population de 5<br />

à 10 km autour de la centrale<br />

dans un délai de 24 h. « Tous<br />

les systèmes d’alerte de la<br />

population seront mis en route<br />

pour les informer de la<br />

con<strong>du</strong>ite à tenir. La diffusion<br />

de l’information se fera par le<br />

biais de la radio, <strong>du</strong> porte à<br />

porte ou <strong>du</strong> passage d’un<br />

camion avec haut-parleurs.»<br />

Comme en situation réelle, les<br />

différents PC de crise, postés<br />

en Préfecture centrale à Lille,<br />

à la sous-préfecture de Dunkerque<br />

ou de Calais et dans<br />

les communes alentours, mettront<br />

leurs dispositifs en place.<br />

L’exercice devrait prendre fin<br />

vers 16 h.<br />

ALEXANDRA PIGNY<br />

(1) Service interministériel régional des<br />

affaires civiles et économiques de défense<br />

et de la protection civile.<br />

(2) Organisation de la réponse de sécurité<br />

civile.<br />

INFORMER LE PUBLIC<br />

EN TOUTE TRANSPARENCE<br />

La Commission locale d’information<br />

(CLI) de Gravelines est présidée par<br />

le président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong><br />

<strong>Nord</strong>, Bernard Derosier, et animée<br />

par Jean-Claude Delalonde, viceprésident<br />

de la CLI.<br />

Instance indépendante et pluraliste,<br />

elle favorise la transparence<br />

de l’information sur l’activité et les<br />

impacts de la centrale nucléaire de<br />

Gravelines en ce qui concerne les<br />

personnes et l’environnement.<br />

Lors de l’exercice national de sécurité<br />

civile <strong>du</strong> 18 janvier <strong>2011</strong>, elle<br />

sera appelée à apporter un avis<br />

éclairé en suivant l’organisation et<br />

le déroulement de l’exercice.<br />

www.cli-gravelines.fr<br />

DUNKERQUE <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 19


Hazebrouck<br />

PREMIER RENDEZ-VOUS<br />

POUR LES TOUT FRAIS<br />

ÉLUS DU CDJ<br />

Lors de la réunion d’information au<br />

collège des Flandres. PH. PH.<br />

• Avant leur installation officielle<br />

en séance plénière le 11<br />

décembre, les 16 élus <strong>du</strong> CDJ<br />

(<strong>Conseil</strong> départemental des<br />

jeunes) de l’arrondissement de<br />

Dunkerque ont participé à une<br />

réunion d’information au collège<br />

des Flandres à Hazebrouck.<br />

L’occasion pour eux de<br />

mieux comprendre leur rôle au<br />

sein <strong>du</strong> CDJ, de rencontrer d’anciens<br />

élus de l’assemblée junior<br />

ainsi que des élus <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />

général.<br />

Élus pour deux ans, ces<br />

apprentis citoyens mettront en<br />

place des actions pour améliorer<br />

la vie de leurs camarades<br />

collégiens ainsi que celle de<br />

tous les <strong>Nord</strong>istes.<br />

DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS<br />

DOUAI<br />

MY LIFE IS A JUKEBOX<br />

• Des ateliers ont permis<br />

à la Compagnie 2L<br />

de recueillir auprès d’habitants<br />

<strong>du</strong> Douaisis des<br />

témoignages sur les<br />

chansons qui ont marqué<br />

leur vie. Cette<br />

matière première a permis<br />

de construire un<br />

spectacle : My life is a<br />

jukebox. Celui-ci a été<br />

joué cet automne dans<br />

le Douaisis et partira en<br />

tournée en <strong>2011</strong>.<br />

mylifeisajukebox.blogspot.com<br />

Dunkerque<br />

HAZEBROUCK<br />

HAVERSKERQUE<br />

Laurence Barrois-Goblet, maire et<br />

Bernard Derosier lors de l’inauguration<br />

le 23 octobre 2010. PH. PH.<br />

WEMAERS-CAPPEL<br />

Escaudain<br />

Caudry<br />

DEUX NOUVEAUX CENTRES<br />

D’INCENDIE ET DE SECOURS<br />

● Deux nouveaux centres d’incendie<br />

et de secours ont vu le jour dans le<br />

Cambrésis à Caudry et Gouzeaucourt.<br />

Ils répondent à une nécessaire modernisation<br />

des infrastructures.<br />

À Caudry, le nouveau centre dispose<br />

de 4 200 m2 de locaux répondant à de<br />

nombreux critères de développement<br />

<strong>du</strong>rable.<br />

À Gouzeaucourt, le nouveau centre<br />

d’incendie et de secours de 240 m2 CAUDRY ET GOUZEAUCOURT<br />

Le nouveau centre d’incendie<br />

et de secours de Caudry. PH. CB.<br />

accueille 13 sapeurs-pompiers volontaires.<br />

ESCAUDAIN<br />

VERS UN RETOUR<br />

À L’EMPLOI<br />

• L’association Mieux<br />

vivre organise de nombreuses<br />

activités pour<br />

les habitants d’Escaudain.<br />

Elle a notamment<br />

mis en place un chantier<br />

d’insertion pour les<br />

femmes qui ont <strong>du</strong> mal<br />

à trouver un emploi.<br />

Le chantier consiste à<br />

embellir les espaces<br />

publics, à cultiver deux<br />

parcelles délaissées en<br />

bor<strong>du</strong>re des habitations<br />

et à créer une table<br />

d’hôtes.<br />

Tél. 03 27 43 02 02.<br />

20 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> DUNKERQUE<br />

Lille<br />

Gouzeaucourt<br />

Douai<br />

Cambrai<br />

Roubaix<br />

Valenciennes<br />

Hem<br />

Bavay<br />

Avesnes<br />

Wemaers-Cappel<br />

UNE TOITURE FLAMBANT NEUF POUR L’ÉGLISE<br />

• Fin octobre, Bernard Derosier a inauguré les toitures restaurées<br />

de l’église Saint-Martin à Wemaers-Cappel.<br />

Depuis de nombreuses années, des infiltrations d’eau menaçaient<br />

l’édifice <strong>du</strong> XVI e siècle et ses nombreux trésors, composés notamment<br />

de trois retables.<br />

Ces travaux d’un coût total de plus de 580 000 euros, ont été<br />

financés par le Département à hauteur de près de 234 000 euros,<br />

au titre de son dispositif d’aide à la restauration et à la mise en<br />

valeur des monuments historiques.


Haverskerque<br />

DES TRAVAUX POUR<br />

PLUS DE SÉCURITÉ<br />

À LA CROIX-MAIRESSE<br />

● Finis les panneaux « Stop »<br />

à la Croix-Mairesse !<br />

Depuis début novembre, des<br />

travaux sont réalisés par la<br />

direction de la Voirie départementale<br />

à ce carrefour de la<br />

commune d’Haverskerque,<br />

soit au croisement des RD 916<br />

et 122.<br />

La RD 916 étant rectiligne sur<br />

plusieurs kilomètres, elle favorise<br />

en effet les excès de<br />

vitesse.<br />

Pour sécuriser ce carrefour,<br />

des îlots directionnels seront<br />

créés de part et d’autre, obligeant<br />

les automobilites à<br />

ré<strong>du</strong>ire leur vitesse.<br />

Des îlots centraux aux entrées<br />

<strong>du</strong> hameau seront également<br />

réalisés.<br />

Pendant le chantier, la RD 122<br />

sera déviée. La circulation sur<br />

la RD 916 sera quant à elle<br />

maintenue en alternance.<br />

Ces travaux, financés par le<br />

Département pour un montant<br />

de 390 000 euros, prendront<br />

fin en avril <strong>2011</strong>.<br />

BAVAY<br />

PH. CB.<br />

LA NATURE<br />

POUR MÉTIER<br />

• Des lycéens de Bavay<br />

participent à l’entretien<br />

des espaces naturels<br />

sensibles (création<br />

d’une lisière dans un<br />

bois) tout en apprenant<br />

leur futur métier. Une initiative<br />

ren<strong>du</strong>e possible<br />

grâce à une convention<br />

passée avec le Département<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et leur<br />

établissement.<br />

• Roses, mauves, verts, à fleurs<br />

ou à nuages... À la Ressourcerie<br />

de l’AFEJI* à Dunkerque,<br />

les meubles ont droit à une<br />

seconde vie.<br />

Ouvert le 16 novembre dernier,<br />

le magasin vend des meubles,<br />

de la vaisselle et des objets<br />

de décoration récupérés à la<br />

déchetterie de Rosendaël.<br />

Avant de se retrouver rue <strong>du</strong><br />

Sud, ils auront été nettoyés,<br />

puis retapés et customisés,<br />

pour certains d’entre eux. Sept<br />

personnes en contrats aidés<br />

travaillent en effet dans un<br />

atelier situé au port pour<br />

remettre tous ces objets à neuf.<br />

« L’AFEJI se place dans une<br />

démarche de développement<br />

<strong>du</strong>rable en mêlant insertion et<br />

récupération des déchets »,<br />

souligne Olivier Mercier,<br />

chargé de mission ateliers et<br />

chantiers d’insertion pour l’association.<br />

Pour Lydie Boualag, une des<br />

deux vendeuses de la boutique,<br />

en contrat aidé égale-<br />

CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE<br />

Journaliste responsable <strong>du</strong> secteur<br />

Alexandra Pigny, tél. 03 59 73 83 99<br />

Dunkerque<br />

Une nouvelle boutique sociale et écologique où<br />

les meubles s’offrent une seconde vie en couleurs<br />

ROUBAIX - HEM<br />

LE THÉÂTRE POUR<br />

S’EXPRIMER<br />

• L’atelier Paroles<br />

d’êtres, destiné aux personnes<br />

en souffrance a<br />

été créé par le centre<br />

social Moulin Potennerie<br />

à Roubaix. Les habitants<br />

ont réalisé un travail qui<br />

leur a permis de s’exprimer.<br />

Celui-ci a abouti à la<br />

création d’une pièce,<br />

Comme les riches (mise<br />

en scène par le théâtre<br />

de l’Aventure à Hem),<br />

démontrant ainsi que<br />

le théâtre peut favoriser<br />

l’insertion.<br />

Tout est récupéré à la déchetterie de Rosendaël : mobilier, vaisselle, déco<br />

et même les peintures et les vis qui servent à customiser les meubles. PH.<br />

ment, ce nouvel emploi est<br />

une chance : « J’aime ce projet<br />

qui montre que tout peut<br />

se récupérer et qui offre la<br />

possibilité d’acheter des meubles<br />

et de la déco pas chère »,<br />

explique-t-elle.<br />

*Association des Flandres pour l’é<strong>du</strong>cation,<br />

la formation des jeunes et l’insertion sociale.<br />

Ressourcerie de l’AFEJI,<br />

ouverte <strong>du</strong> mardi au samedi.<br />

12, rue <strong>du</strong> Sud à Dunkerque.<br />

Tél. 03 28 69 25 13.<br />

SOUTENIR LE RÉEMPLOI<br />

Les ressourceries donnent<br />

une seconde vie aux déchets<br />

encombrants, favorisent l’emploi et<br />

le développement économique.<br />

Parfaite illustration de développement<br />

<strong>du</strong>rable, le Département soutient<br />

leur création : il a ainsi financé<br />

le projet de l’AFEJI à hauteur<br />

de 9 880 ¤.<br />

Les acteurs se sont beaucoup investis,<br />

pour donner le meilleur d’eux-mêmes<br />

sur scène.<br />

PH. PHILIPPE HOUZÉ.<br />

DUNKERQUE <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 21


LE PORTRAIT DU MOIS<br />

Péron côté pile,<br />

Selfradi côté face<br />

« Petit, je faisais Michel Drucker dans la cuisine ! » PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

●« J’ai une double vie », sourit<br />

Pascal Péron. Il faudrait plutôt<br />

dire « un double emploi ».<br />

Durant l’année scolaire, Pascal<br />

Péron est enseignant aux Instituts<br />

de formation des maîtres<br />

de Gravelines et d’Outreau<br />

et, pendant les vacances, il se<br />

transforme en Pascal Selfradi,<br />

présentateur de cirque. « J’aime<br />

le cirque depuis tout petit, mais<br />

au contraire de beaucoup<br />

d’a<strong>du</strong>ltes qui ont per<strong>du</strong> leur<br />

âme d’enfant, la passion m’est<br />

restée. Comme je n’avais pas de<br />

talent d’acrobate, je me suis<br />

mis à rêver de devenir Monsieur<br />

Loyal. Et puis il y avait un<br />

gros avantage : c’est quand<br />

même celui qui reste le plus<br />

longtemps en piste », développe<br />

Pascal Péron.<br />

En 2002, il se lance et décide de<br />

contacter toutes les agences<br />

artistiques <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> Pas-de-<br />

Calais. Il honore son premier<br />

contrat de présentateur avec<br />

l’animation d’un spectacle de<br />

clowns pour un comité d’entreprise.<br />

« On m’a contacté à la<br />

dernière minute et je suis allé<br />

m’acheter une queue-de-pie<br />

pailletée en catastrophe », pré-<br />

cise le présentateur. De fil en<br />

aiguille, il anime une dizaine<br />

d’arbres de Noël par an. « Mais<br />

j’avais toujours envie de vivre<br />

une vie de cirque », soulignet-il.<br />

Au printemps 2005, la<br />

chance lui sourit quand il rencontre<br />

une famille de circassiens.<br />

« Très vite j’ai changé de<br />

voiture, acheté une caravane<br />

et ma femme m’a suivi en tournée<br />

avec eux dans les<br />

Ardennes. »<br />

Puis, tout s’enchaîne. « Au printemps<br />

2006, j’ai eu la chance de<br />

remplacer Stéphane Zavatta,<br />

le petit-fils d’Achille, dans un<br />

cirque de 1 500 places ! », ditil,<br />

le regard brillant. En 2008,<br />

c’est avec Achille Zavatta fils<br />

qu’il part en tournée.<br />

Parallèlement, Pascal Péron<br />

poursuit sa carrière d’enseignant<br />

: « Quand les cirques ne<br />

sont pas loin de chez moi, je<br />

peux assurer la présentation<br />

les mercredis et samedis. Pour<br />

les autres, je le fais pendant<br />

mes vacances. Je me sens bien<br />

dans mes deux rôles, j’ai vraiment<br />

besoin des deux pour me<br />

sentir bien », conclut-il.<br />

ALEXANDRA PIGNY<br />

CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE<br />

RENDEZ-VOUS<br />

Culture<br />

• Blaringhem, Boeseghem,<br />

Le Doulieu<br />

Le 21 janvier à la salle des fêtes<br />

de Blaringhem, le 22 janvier à la<br />

salle de l’amitié à Boeseghem,<br />

le 23 janvier à la salle <strong>du</strong> Pérou<br />

au Doulieu, le Réseau de développement<br />

culturel en milieu<br />

rural présente le spectacle J’ai<br />

été un enfant, d’après Albert<br />

Cohen et Jean Hatzfeld, mise<br />

en scène par Agnès Sajaloli.<br />

Dans cette pièce, un homme<br />

raconte son histoire, celle d’un<br />

enfant, qui le jour de ses dix<br />

ans, se fait traiter de « sale<br />

juif ». Tarif : 5 ¤.<br />

CENTRE ANDRÉ-MALRAUX,<br />

TÉL. 03 28 44 28 58.<br />

WWW.CENTREANDREMALRAUX.COM<br />

• Blaringhem<br />

Le 22 janvier à 20 h 30, salle<br />

Tisje-Tasje, le Réseau de développement<br />

culturel en milieu<br />

rural présente le spectacle La<br />

Griffe des escargots par le<br />

Théâtre de la Licorne. Tarif : 5 ¤.<br />

PAYS DES MOULINS DE FLANDRE,<br />

TÉL. 03 28 65 76 79.<br />

• Warhem<br />

Le 4 février à 19 h, salle polyvalente,<br />

le Réseau de développement<br />

culturel en milieu rural<br />

présente le spectacle musical<br />

jeune public Profigraicaosuglu,<br />

ou la méthode amidon, par<br />

Jacques Commien. Ce conte<br />

pédagogique explique aux<br />

enfants les bienfaits d’une alimentation<br />

équilibrée. Tarif : 5 ¤.<br />

PAYS DES MOULINS DE FLANDRE,<br />

TÉL. 03 28 65 76 79.<br />

• Bollezeele<br />

Le 5 février à 20 h 30, espace<br />

Jules-Dehaene, le Réseau de<br />

développement culturel en<br />

milieu rural présente le spectacle<br />

Un jour j’irai à Vancouver, de<br />

et par Rachid Bouali, qui<br />

évoque, seul en scène, son<br />

expérience <strong>du</strong> théâtre.<br />

Tarif : 5 ¤.<br />

PAYS DES MOULINS DE FLANDRE,<br />

TÉL. 03 28 65 76 79.<br />

• Bergues, Wormhout, Cassel<br />

Le bus-opéra vous transporte<br />

jusqu’ à Lille le 23 janvier pour<br />

assister à L’Élixir d’amour, de<br />

Gaetano Donizetti. Direction<br />

musicale : Antonello Allemandi.<br />

Mise en scène : Richard Brunel.<br />

Avec l’Orchestre de Picardie et<br />

le Chœur de l’Opéra de Lille.<br />

Tarifs : de 5 à 64 ¤.<br />

Départ de Bergues à 14 h<br />

(gare), de Wormhout à 14 h 15<br />

(mairie) et de Cassel à 14 h 30<br />

(devant le SIDEN).<br />

PAYS DES MOULINS DE FLANDRE,<br />

TÉL. 03 28 65 76 79.<br />

Pratique<br />

• Les Points relais services<br />

vous accueillent pour répondre<br />

à toutes les questions concernant<br />

les services <strong>du</strong> Département.<br />

Les conseillers généraux<br />

y tiennent également des permanences.<br />

• Dunkerque<br />

183, RUE DE L'ÉCOLE-MATERNELLE,<br />

BP 6371, 59385 DUNKERQUE CEDEX 1.<br />

DE 8 H 30 À 12 H 30 ET DE 13 H 30<br />

À 17 H 30. TÉL. 03 28 24 42 00.<br />

• Hondschoote<br />

1, RUE DE CASSEL,<br />

59122 HONDSCHOOTE.<br />

DE 8 H 45 À 12 H 30 ET DE 13 H 30<br />

À 17 H 30. TÉL. 03 28 62 58 58.<br />

• Hazebrouck<br />

5, RUE DONCKÈLE, BP 62,<br />

59522 HAZEBROUCK.<br />

DE 8 H 30 À 12 H 30<br />

ET DE 13 H 30 À 17 H.<br />

TÉL. 03 28 41 59 59.<br />

22 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> DUNKERQUE


•L’atelier Paroles d’êtres, destiné<br />

aux personnes en souffrance,<br />

sans emploi, allocataires<br />

ou non <strong>du</strong> RSA, a été<br />

créé il y a plus de 10 ans, par<br />

le centre social Moulin Potennerie<br />

à Roubaix. « Au départ,<br />

les habitants souhaitaient sortir,<br />

s’exprimer, explique Chantal<br />

Farvacq, la directrice <strong>du</strong><br />

centre social. Nous avons sollicité<br />

le théâtre de l’Aventure,<br />

à Hem, pour mettre en scène<br />

leur travail. »<br />

Favoriser l’insertion<br />

La dernière création <strong>du</strong><br />

groupe, Comme les riches, a<br />

CHEZ VOUS<br />

Roubaix-Hem Reprendre confiance, se sentir valorisé, se découvrir des capacités, tels sont les objectifs<br />

de l’atelier Paroles d’êtres proposé par le centre social Moulin Potennerie.<br />

Le théâtre comme moyen d’expression<br />

et d’insertion<br />

Les acteurs se sont beaucoup investis pour donner le meilleur d’eux-mêmes sur scène. PH. PHILIPPE HOUZÉ.<br />

été présentée lors <strong>du</strong> festival<br />

amateur <strong>du</strong> théâtre de l’Aventure<br />

fin novembre - début<br />

décembre 2010. Plusieurs<br />

mois ont été nécessaires à sa<br />

préparation. « On a commencé<br />

par parler <strong>du</strong> sujet et à improviser,<br />

indique Jean-Maurice<br />

Boudeulle, directeur <strong>du</strong> théâtre<br />

de l’Aventure et metteur<br />

en scène. L’histoire s’est<br />

construite au fur et à mesure.<br />

À partir des improvisations,<br />

on a retenu ce qui était intéressant<br />

et c’est comme ça que la<br />

pièce s’est écrite. »<br />

Dans Comme les riches, il est<br />

bien sûr question d’argent…<br />

ARRONDISSEMENT DE LILLE<br />

Cantons de Armentières • La Bassée • Cysoing • Haubourdin<br />

• Lannoy • Lille Centre • Lille Est • Lille <strong>Nord</strong> • Lille <strong>Nord</strong>-Est •<br />

Lille Ouest • Lille Sud • Lille Sud-Est • Lille Sud-Ouest • Lomme<br />

• Marcq-en-Barœul • Pont-à-Marcq • Quesnoy-sur-Deûle •<br />

Roubaix Centre • Roubaix Est • Roubaix <strong>Nord</strong> • Roubaix<br />

Ouest • Seclin <strong>Nord</strong> • Seclin Sud • Tourcoing <strong>Nord</strong> • Tourcoing<br />

<strong>Nord</strong>-Est • Tourcoing Sud • Villeneuve d’Ascq <strong>Nord</strong><br />

• Villeneuve d’Ascq Sud<br />

mais aussi d’amour. La première<br />

représentation, jouée<br />

dans le cadre des Open Days<br />

(voir encadré), a été suivie d’un<br />

échange avec le public. « J’étais<br />

isolé, raconte l’un des participants.<br />

Je ne sortais plus, je<br />

n’étais plus capable de m’exprimer<br />

et aujourd’hui, je me<br />

retrouve dans une famille. »<br />

« Ce qu’on fait est un vrai travail,<br />

témoigne une autre participante.<br />

On y met tout notre<br />

cœur, on s’investit, ça nous<br />

donne l’impression d’exister. »<br />

Ou comment le théâtre peut<br />

servir de vecteur pour favoriser<br />

l’insertion.<br />

UN ÉVÉNEMENT DES OPEN DAYS<br />

L’atelier Paroles d’êtres est subventionné<br />

par le Département au titre de<br />

l’insertion par la culture. Il a été<br />

retenu en 2010 comme événement<br />

local des Open Days. « Cet événement<br />

a été retenu parce qu’il rend la<br />

culture accessible à tous y compris à<br />

ceux qui en seraient ou s’en sentiraient<br />

éloignés », a dit Renaud Tardy,<br />

vice-président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général<br />

chargé des Relations internationales<br />

et des Affaires européennes. Les<br />

Open Days rassemblent élus,<br />

experts, représentants des institutions<br />

européennes... pour débattre<br />

sur des défis communs, faciliter la<br />

mise en réseau et la coopération des<br />

collectivités et préparer le futur de la<br />

politique de cohésion européenne.<br />

LILLE <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 19


Wattignies<br />

INAUGURATION DE<br />

« L’ARBRE DE VIE »<br />

L’inauguration des locaux<br />

par Bernard Derosier. PH. DL.<br />

• Le président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général,<br />

Bernard Derosier, a inauguré<br />

le 19 novembre l’EHPAD<br />

(établissement d’hébergement<br />

pour personnes âgées dépendantes)<br />

l’Arbre de vie.<br />

Cet établissement, situé 5, rue<br />

Honoré-de-Balzac, est d’une<br />

capacité de 64 lits, dont 10 destinés<br />

aux personnes atteintes<br />

de la maladie d’Alzheimer.<br />

Il dispose d’espaces verts sur<br />

une surface de 2 850 m 2 .<br />

26 arbres à hautes tiges<br />

y ont été plantés.<br />

Le coût de la construction<br />

s’élève à 8,5 millions d’euros.<br />

La subvention <strong>du</strong> Département<br />

a été de 1,65 million d’euros.<br />

DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS<br />

GRAVELINES<br />

EXERCICE DE SÉCU-<br />

RITÉ À LA CENTRALE<br />

• Le 18 janvier, le Département<br />

sera partenaire<br />

de l’exercice de sécurité<br />

civile organisé par la<br />

Préfecture <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />

Objectif : protéger la<br />

population en cas d’accident<br />

à la centrale<br />

nucléaire de Gravelines.<br />

1 000 à 1 500 personnes<br />

sont concernées<br />

par cette opération qui<br />

mobilisera de nombreux<br />

partenaires.<br />

Gravelines<br />

Dunkerque<br />

WATTIGNIES<br />

GENECH<br />

Escaudain<br />

La nouvelle résidence allie confort<br />

et esthétisme. PH PH..<br />

CAUDRY ET GOUZEAUCOURT<br />

DEUX NOUVEAUX CENTRES<br />

D’INCENDIE ET DE SECOURS<br />

● Deux nouveaux centres d’incendie et<br />

de secours ont vu le jour dans le Cambrésis<br />

à Caudry et Gouzeaucourt.<br />

Ils répondent à une nécessaire modernisation<br />

des infrastructures.<br />

À Caudry, le nouveau centre dispose<br />

ainsi de 4 200 m 2 de locaux répondant<br />

à de nombreux critères de développement<br />

<strong>du</strong>rable.<br />

À Gouzeaucourt, le nouveau centre d’incendie<br />

et de secours de 240 m 2 accueille<br />

13 sapeurs-pompiers volontaires.<br />

Caudry<br />

ESCAUDAIN<br />

VERS UN RETOUR<br />

À L’EMPLOI<br />

• L’association Mieux<br />

vivre organise de nombreuses<br />

activités pour<br />

les habitants d’Escaudain.<br />

Elle a notamment<br />

mis en place un chantier<br />

d’insertion pour les<br />

femmes qui ont <strong>du</strong> mal<br />

à trouver un emploi.<br />

Le chantier consiste à<br />

embellir les espaces<br />

publics, à cultiver deux<br />

parcelles délaissées en<br />

bor<strong>du</strong>re des habitations<br />

et à créer une table<br />

d’hôtes.<br />

Tél. 03 27 43 02 02.<br />

20 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LILLE<br />

Lille<br />

Gouzeaucourt<br />

Douai<br />

LAMBERSART<br />

VENDEVILLE<br />

Valenciennes<br />

Cambrai<br />

Avesnes<br />

Vendeville<br />

DES LOGEMENTS SOCIAUX<br />

À TRÈS HAUTE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE<br />

• Partenord Habitat vient de réaliser 12 logements à très haute<br />

performance énergétique (THPE), la résidence le Clos <strong>du</strong> Buet.<br />

Cette labellisation inclut, en l’occcurrence, la ré<strong>du</strong>ction de la<br />

consommation d’eau (pression des réseaux ré<strong>du</strong>ite à 3 bars),<br />

une isolation naturelle et optimale des toitures (utilisation <strong>du</strong> lin),<br />

des chaudières à gaz à haut rendement, le confort acoustique, etc.<br />

La résidence le Clos <strong>du</strong> Buet est la première opération de<br />

construction de logements sociaux sur la commune. Son coût est<br />

de 1,8 million d’euros. Partenord Habitat est l’Office public<br />

d’aménagement et de construction (OPAC) <strong>du</strong> Département.<br />

Le nouveau centre d’incendie<br />

et de secours de Caudry. PH. CB.<br />

Bavay


Genech<br />

L’association Ensemble<br />

recherche des bénévoles<br />

• Depuis un an, les bénévoles<br />

de l’association Ensemble<br />

interviennent auprès de résidants<br />

<strong>du</strong> foyer d’accueil médicalisé<br />

la Ferme au Bois. « Il ne<br />

s’agit pas de cours proprement<br />

dits. Nous voulons les aider à<br />

maintenir leurs acquis en calcul<br />

et lecture et à se débrouiller<br />

dans la vie », expliquent Jacqueline<br />

et Jean-Luc.<br />

Aborder avec Renan, Sophie<br />

ou Claire des problèmes d’argent<br />

de poche ou d’horaires de<br />

train, c’est leur permettre de<br />

vaincre l’isolement dû à l’au-<br />

Jean-Luc au centre, bénévole à l’association Ensemble, intervient<br />

à la Ferme au bois auprès de Sophie et Renan. PH. PH.<br />

BAVAY<br />

PH. CB..<br />

LA NATURE<br />

POUR MÉTIER<br />

• Des lycéens de Bavay<br />

participent à l’entretien<br />

des espaces naturels<br />

sensibles (création<br />

d’une lisière dans un<br />

bois) tout en apprenant<br />

leur futur métier. Une<br />

initiative ren<strong>du</strong>e possible<br />

grâce à une convention<br />

passée entre le<br />

Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

et leur établissement.<br />

tisme, et ouvrir la voie d’une<br />

relative autonomie.<br />

Pour développer son action à<br />

la Ferme au Bois mais aussi<br />

dans l’établissement qui s’ouvrira<br />

en <strong>2011</strong> à Orchies pour<br />

l’accueil de personnes souffrant<br />

de troubles envahissants<br />

<strong>du</strong> développement, Ensemble<br />

recherche des bénévoles, enseignants<br />

en activité ou à la<br />

retraite, auxquels une formation<br />

préalable à l’autisme sera<br />

proposée.<br />

Rens. Simone Cauet : 06 76 47 92 59<br />

ou Jacqueline Picquet : 06 32 79 82 62.<br />

DOUAI<br />

MY LIFE IS<br />

A JUKEBOX, AVEC 2L<br />

• Des ateliers ont permis<br />

à la Compagnie 2L<br />

de recueillir auprès d’habitants<br />

<strong>du</strong> Douaisis des<br />

témoignages sur les<br />

chansons qui ont marqué<br />

leur vie. Cette<br />

matière première a permis<br />

de construire un<br />

spectacle intitulé My life<br />

is a jukebox. Celui-ci a<br />

été joué cet automne<br />

dans le Douaisis et partira<br />

en tournée en <strong>2011</strong>.<br />

mylifeisajukebox.<br />

blogspot.com<br />

ARRONDISSEMENT DE LILLE<br />

CHEZ VOUS Journaliste responsable <strong>du</strong> secteur<br />

Franck Périgny, tél. 03 59 73 84 05<br />

Lambersart<br />

Une roulotte<br />

pour rester sur place<br />

Marie-Laure Fauchille a installé une roulotte dans son jardin. PH. PH.<br />

• Le lit est en bois, bien sûr,<br />

mais aussi l’évier <strong>du</strong> coin cuisine,<br />

le lavabo de la salle de<br />

bain, et les tringles à rideau.<br />

Pin, orme, if, olivier, tout est en<br />

bois, ou presque, dans la roulotte<br />

(en bois !) qu’Olivier et<br />

Marie-Laure Fauchille ont installée<br />

en septembre 2009 dans<br />

le jardin de leur belle demeure<br />

lambersartoise baptisée La<br />

Cour des Flandres.<br />

D’un poids de six tonnes, elle<br />

est arrivée par la route, tirée<br />

par un tracteur, en provenance<br />

de Saint-Amand et de l’entreprise,<br />

Roulotte Habitat, qui l’a<br />

fabriquée. Sur un châssis<br />

ancien, l’entreprise a réalisé<br />

un logement de 18 m 2 , conformément<br />

aux plans de Marie-<br />

Laure Fauchille, avec séjour,<br />

chambre, douche, WC.<br />

« La roulotte est bien isolée, il<br />

n’y fait pas chaud en été, et on<br />

n’y a pas froid en hiver »<br />

explique Marie-Laure Fauchille.<br />

La roulotte de la Cour<br />

des Flandres a obtenu le label<br />

gîte Clévacances, que soutient<br />

le Département.<br />

Roulotte de la Cour des Flandres,<br />

24 rue <strong>du</strong> Bourg, Lambersart.<br />

Tél. 06 60 52 48 84.<br />

Le spectacle mêle théâtre, musique et<br />

danse, car les membres de la compagnie<br />

2L, Anne Lepla, Ben Delvalle<br />

et Guick Janssen sont<br />

des artistes pluridisciplaires.<br />

PH.EMMANUEL WATTEAU.<br />

LILLE <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 21


LE PORTRAIT DU MOIS<br />

Pierre Delye,<br />

l’homme à histoires<br />

Pierre Delye est tombé dans une marmite à histoires quand il était petit.<br />

PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

• Quand il est entré au CP,<br />

Pierre Delye savait déjà lire. Il<br />

savait lire car il adorait les histoires,<br />

toutes sortes d’histoires.<br />

« Plus tard, j’ai animé des colonies,<br />

précise t-il. Le soir, ce<br />

n’est pas toujours facile de<br />

gérer le coucher des enfants.<br />

Alors, je leur racontais des histoires.<br />

Et ça marchait. »<br />

Après être passé par le milieu<br />

associatif et avoir rencontré<br />

plusieurs conteurs, le jeune<br />

homme, originaire de la métropole<br />

lilloise, a décidé de devenir...<br />

conteur professionnel :<br />

« Le stylo est dans ma<br />

bouche », explique-t-il. Il intervient<br />

dans des écoles, lors de<br />

manifestations culturelles et<br />

conçoit des spectacles qui attirent<br />

un jeune public qui veut<br />

en prendre « plein les<br />

oreilles ». « J’écris très peu mes<br />

spectacles, confie-t-il. Je travaille<br />

à partir d’un squelette et<br />

je brode jusqu’à ce que cela<br />

soit écoutable. Tout est en<br />

constante évolution. » Si son<br />

répertoire est essentiellement<br />

composé de contes et de<br />

légendes traditionnels, il s’est<br />

étoffé au fil <strong>du</strong> temps de récits<br />

de vie et de thèmes plus<br />

contemporains.<br />

Il y a une quinzaine d’années,<br />

l’université <strong>du</strong> Natal (en<br />

Afrique <strong>du</strong> Sud) a fait une<br />

commande particulière au<br />

conteur. Afin d’étayer le travail<br />

des étudiants sur la littérature<br />

orale et populaire, elle<br />

lui a demandé d’écrire une histoire<br />

et de dire pourquoi il la<br />

racontait.<br />

Depuis, Pierre Delye a publié<br />

de nombreux ouvrages, avec<br />

la complicité de talentueux<br />

illustrateurs : La grosse faim<br />

de P’tit bonhomme, le P’tit<br />

bonhomme des bois (qui vient<br />

de sortir en format géant),<br />

Moitié de coq (mis en musique<br />

par Grégory Allaert, membre<br />

<strong>du</strong> célèbre groupe rock pour<br />

les enfants, les Biskotos).<br />

Parmi ses projets, un conte<br />

musical, un mini-roman et un<br />

livre pour les tout-petits.<br />

LAURENCE BLONDEL<br />

Les albums de Pierre Delye sont<br />

disponibles en librairie. Infos sur<br />

www.didierjeunesse.com<br />

CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE LILLE<br />

RENDEZ-VOUS<br />

Association<br />

• Louvil<br />

L'association Louvil avec vous<br />

organise une journée d'information<br />

intitulée Premier rendez-vous<br />

de la Ressourcerie de<br />

la Pévèle, le samedi 5 février.<br />

DE 10 À 17 H,<br />

SALLE DES ASSOCIATIONS.<br />

One woman show<br />

29 janvier, 2Oh30, au théâtre<br />

Sébastopol à Lille : Émilie<br />

Deletrez présente son premier<br />

one woman show, L’Art<br />

(in)délicat de la féminité.<br />

Un spectacle mis en scène par<br />

Philippe Despature.<br />

THÉÂTRE SÉBASTOPOL,<br />

PLACE SÉBASTOPOL À LILLE<br />

RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS<br />

AU 03 20 54 44 50.<br />

Foire aux<br />

collectionneurs<br />

• Mouvaux<br />

Le 9 janvier, de 9 à 18 h,<br />

le Lions Club de Mouvaux organise<br />

sa 19 e foire aux collectionneurs,<br />

dont le profit sera<br />

affecté en totalité à des<br />

actions de solidarité.<br />

Sur plus de 200 mètres<br />

linéaires, une cinquantaine<br />

d’exposants, dont certains<br />

venus de la région parisienne<br />

ou de Belgique, présentent<br />

leurs plus belles pièces, trains<br />

électriques, jouets anciens,<br />

disques vinyles, cartes postales,<br />

télécartes, timbres, monnaies,<br />

livres, autos miniatures,<br />

etc.<br />

SALLE PIERRE-BERCKER,<br />

574, RUE DE TOURCOING À MOUVAUX<br />

(QUARTIER DES FRANCS)<br />

DROIT D’ENTRÉE : 2 ¤, GRATUIT POUR<br />

LES ENFANTS. GRAND PARKING ET<br />

PETITE RESTAURATION SUR PLACE.<br />

CONTACT : DOMINIQUE TATIN AU<br />

06 88 88 85 51.<br />

SALONDESCOLLECTIONNEURS<br />

@LIVE.FR<br />

Salon<br />

• Lomme<br />

Salon Recrutement et formation<br />

les 27 et 28 janvier,<br />

de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h<br />

à 17 h 30, au Kinépolis.<br />

Le jeudi 27 sera consacré au<br />

recrutement, lors des « 24<br />

heures pour l’emploi », organisés<br />

à l’intention des demandeurs<br />

d’emploi, des étudiants à<br />

la recherche d’un stage ou des<br />

actifs en quête de nouvelles<br />

perspectives. 55 entreprises<br />

les attendent, représentant de<br />

multiples secteurs d’activités.<br />

Le vendredi 28 sera consacré à<br />

la formation pour a<strong>du</strong>ltes<br />

(continue et permanente).<br />

CENTRE KINÉPOLIS<br />

MÉTRO SAINT-PHILIBERT.<br />

ENTRÉE GRATUITE.<br />

RENSEIGNEMENTS :<br />

WWW.48H-EMPLOI-FORMATION.COM<br />

Exposition<br />

• Lille<br />

À partir <strong>du</strong> 1 er décembre 2010,<br />

et pour au moins un an, exposition<br />

: Charles de Gaulle,<br />

22 novembre 1890 : une<br />

naissance à Lille, organisée à<br />

l'occasion <strong>du</strong> 120 e anniversaire<br />

de sa naissance.<br />

MAISON NATALE CHARLES DE GAULLE<br />

9, RUE PRINCESSE.<br />

RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATION<br />

(OBLIGATOIRE POUR LES GROUPES) :<br />

03 28 38 12 05. FAX 03 28 38 12 09.<br />

RESERVATION@CHARLES-DE-<br />

GAULLE.ORG<br />

Danse<br />

• Roubaix<br />

Festival Les Petits Pas : danse<br />

contemporaine pour le jeune<br />

public, <strong>du</strong> 1 er au 11 février. Spectacles<br />

: Rhizikon (à partir de 12<br />

ans), Twins (8 ans), Petites<br />

formes dansées (tout public),<br />

Kin<strong>du</strong>r ( à partir de 5 ans).<br />

DANSE À LILLE : 5, RUE DU GÉNÉRAL<br />

CHANZY. WWW.DANSEALILLE.COM<br />

22 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LILLE


● L’association Mieux vivre a<br />

été créée il y a une vingtaine<br />

d’années, dans le quartier<br />

Louise-Michel à Escaudain.<br />

Elle organise de nombreuses<br />

activités pour les habitants :<br />

ateliers cuisine, couture, arts<br />

plastiques, centre de loisirs<br />

pour les enfants de 2 à 17 ans,<br />

sorties, vacances en famille…<br />

En juin 2009, l’association a<br />

mis en place un chantier d’insertion<br />

destiné à un public<br />

essentiellement féminin.<br />

« Nous avons voulu orienter<br />

notre action vers les femmes<br />

car il leur est difficile de trouver<br />

un emploi, explique Isabelle<br />

Deberghes, la présidente<br />

CHEZ VOUS<br />

de Mieux vivre. Elles sont souvent<br />

peu qualifiées, n’ont pas<br />

de solution pour la garde de<br />

leurs enfants et sont très peu<br />

mobiles. Nous avons voulu<br />

leur donner toutes les chances<br />

de s’en sortir. »<br />

Le chantier consiste à embellir<br />

les espaces publics (taille<br />

d’arbustes, entretien…), à cultiver<br />

deux parcelles délaissées<br />

en bor<strong>du</strong>re des habitations et<br />

à créer une table d’hôtes. « Ce<br />

travail a été mené en partenariat<br />

avec le bailleur (HLM <strong>du</strong><br />

Hainaut) qui nous a mis à disposition<br />

deux parcelles de<br />

2 000 m 2 , raconte Mme<br />

Deberghes. Il a d’abord fallu<br />

ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES<br />

Cantons de : Anzin • Bouchain • Condé-sur-l’Escaut • Denain •<br />

Saint-Amand Rive Droite • Saint-Amand Rive Gauche •<br />

Valenciennes Est • Valenciennes <strong>Nord</strong> • Valenciennes Sud<br />

Escaudain Installée dans le quartier Louise-Michel, l’association Mieux vivre a mis en place<br />

un chantier d’insertion pour les femmes, avec entretien d’espaces publics et culture maraîchère.<br />

Avec l’association Mieux vivre, les femmes<br />

retrouvent le chemin de l’emploi<br />

L’association Mieux Vivre a mis en place plusieurs activités pour les femmes : ici, elles cuisinent pour la table d’hôtes . PH. EMMANUEL WATTEAU.<br />

défricher, nettoyer les terrains<br />

avant de commencer le maraîchage.<br />

» La pro<strong>du</strong>ction de<br />

légumes sert aujourd’hui à alimenter<br />

la table d’hôtes destinée<br />

aux adhérents et travailleurs<br />

sociaux de l’association.<br />

Sur les onze femmes qui ont<br />

participé à ce chantier la première<br />

année, huit ont trouvé<br />

<strong>du</strong> travail ou sont engagées<br />

dans une formation qualifiante.<br />

« C’est un travail physique<br />

mais toutes ont été fières<br />

de ce qu’elles ont accompli.<br />

Elles se sont trouvé une utilité<br />

et certaines ont même voulu<br />

s’orienter vers l’entretien d’espaces<br />

verts. »<br />

Le chantier d’insertion a été<br />

recon<strong>du</strong>it en juin 2010 et se<br />

poursuivra en <strong>2011</strong>.<br />

Association Mieux vivre<br />

5D, résidence Louise-Michel<br />

59124 Escaudain.<br />

Tél. 03 27 43 02 02.<br />

UNE ACTION INNOVANTE<br />

L’association Mieux vivre a bénéficié<br />

d’une subvention <strong>du</strong> Département de<br />

36 590 ¤ par an (2009 et 2010) pour<br />

son action en faveur <strong>du</strong> retour à l’emploi<br />

des femmes. Cette subvention a<br />

été attribuée au titre <strong>du</strong> fonds d’innovation<br />

destiné à soutenir des actions<br />

d’insertion sur l’ensemble <strong>du</strong> territoire<br />

départemental.<br />

VALENCIENNES <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 19


Sebourg<br />

L’EHPAD PIERRE-CACHEUX<br />

INAUGURÉ<br />

Lors de l’inauguration, en présence<br />

de Fabien Thiémé. PH. DR<br />

• La Maison communautaire<br />

Pierre-Cacheux, établissement<br />

d’hébergement pour personnes<br />

âgées dépendantes<br />

(EHPAD) à Sebourg, a été inaugurée<br />

cet automne, en présence<br />

de Fabien Thiémé, viceprésident<br />

<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général.<br />

Celui-ci a notamment félicité<br />

« l’ensemble des personnes qui<br />

se sont investies dans cette<br />

belle réalisation en direction<br />

de nos aînés ».<br />

L’établissement de 20 lits a<br />

bénéficié d’une aide <strong>du</strong> Département<br />

via une subvention<br />

(535 104 euros) versée<br />

à l’Association de développement<br />

gérontologique<br />

<strong>du</strong> Valenciennois (ADGV).<br />

DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS<br />

GRAVELINES<br />

EXERCICE DE SÉCU-<br />

RITÉ À LA CENTRALE<br />

• Le 18 janvier, le Département<br />

sera partenaire<br />

de l’exercice de sécurité<br />

civile organisé par la<br />

Préfecture <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />

Objectif : protéger la<br />

population en cas d’accident<br />

à la centrale<br />

nucléaire de Gravelines.<br />

1 000 à 1 500 personnes<br />

sont concernées<br />

par cette opération qui<br />

mobilisera de nombreux<br />

partenaires.<br />

Gravelines<br />

Dunkerque<br />

PETITE-FORÊT<br />

Caudry<br />

Le foyer a été inauguré<br />

en présence de Jean-Luc Chagnon.<br />

PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

DEUX NOUVEAUX CENTRES<br />

D’INCENDIE ET DE SECOURS<br />

● Deux nouveaux centres d’incendie<br />

et de secours ont vu le jour à Caudry<br />

et Gouzeaucourt dans le Cambrésis.<br />

Ils répondent à une nécessaire modernisation<br />

des infrastructures.<br />

À Caudry, le nouveau centre dispose de<br />

4 200 m2 de locaux répondant à de<br />

nombreux critères de développement<br />

<strong>du</strong>rable.<br />

À Gouzeaucourt, le nouveau centre<br />

d’incendie et de secours de 240 m2 CAUDRY ET GOUZEAUCOURT<br />

accueille 13 sapeurs-pompiers volontaires.<br />

Le nouveau centre d’incendie<br />

et de secours de Caudry. PH. CB.<br />

DOUAI<br />

MY LIFE IS A JUKEBOX,<br />

AVEC 2L<br />

20 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> VALENCIENNES<br />

Lille<br />

Gouzeaucourt<br />

Douai<br />

Roubaix<br />

Hem<br />

Cambrai<br />

Valenciennes<br />

HERGNIES<br />

CONDÉ-SUR-L’ESCAUT<br />

SEBOURG<br />

Avesnes<br />

Bavay<br />

Hergnies<br />

LE FOYER DU CHEMIN VERT<br />

• Ouvert depuis un an, le foyer d’accueil médicalisé <strong>du</strong> Chemin vert,<br />

à Hergnies, a été inauguré en novembre en présence de Jean-Luc<br />

Chagnon, vice-président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général chargé des personnes<br />

en situation de handicap. L’établissement accueille des personnes<br />

déficientes intellectuelles vieillissantes dont le handicap est lourd ou<br />

sévère. Il dispose de 22 lits pour l’accueil permanent et de deux lits<br />

pour l’accueil temporaire.<br />

Géré par l’APEI (Association de parents et amis de personnes<br />

handicapées <strong>du</strong> Valenciennois), le foyer <strong>du</strong> Chemin vert a bénéficié<br />

d’une subvention <strong>du</strong> Département de 347 126 euros.<br />

• Des ateliers ont permis<br />

à la Compagnie 2L de<br />

recueillir auprès d’habitants<br />

<strong>du</strong> Douaisis des<br />

témoignages sur les<br />

chansons qui ont marqué<br />

leur vie. Cette matière<br />

première collective a<br />

permis de construire<br />

un spectacle intitulé<br />

My life is a jukebox. Celui-ci<br />

a été joué cet automne<br />

dans le Douaisis<br />

et partira en tournée<br />

en <strong>2011</strong>.<br />

mylifeisajukebox.blogspot.com


Condé-sur-l’Escaut<br />

La nature reprend ses droits<br />

aux abords de Chabaud-Latour<br />

Les travaux de requalification <strong>du</strong> site ont été réalisés l’été dernier.<br />

PH. EMMANUEL WATTEAU<br />

● Le service des Espaces naturels<br />

sensibles <strong>du</strong> Département<br />

a procédé à une opération de<br />

requalification et de mise en<br />

sécurité sur un site aux abords<br />

de Chabaud-Latour, à Condésur-l’Escaut.<br />

Une maison en<br />

ruine – ancien siège d’une<br />

association de boulistes – était<br />

devenue une décharge où<br />

divers déchets étaient régulièrement<br />

abandonnés.<br />

Le bâtiment a d’abord été<br />

BAVAY<br />

PH. CB.<br />

LA NATURE<br />

POUR MÉTIER<br />

• Des lycéens de Bavay<br />

participent à l’entretien<br />

des espaces naturels<br />

sensibles (création<br />

d’une lisière dans un<br />

bois) tout en apprenant<br />

leur futur métier. Une initiative<br />

ren<strong>du</strong>e possible<br />

grâce à une convention<br />

passée avec le Département<br />

<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et leur<br />

établissement.<br />

CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES<br />

entièrement désamianté avant<br />

d’être détruit. 300 tonnes d’or<strong>du</strong>res<br />

ont été évacuées. Une<br />

barrière et des enrochements<br />

ont ensuite été installés pour<br />

le plus grand plaisir des riverains<br />

qui peuvent maintenant<br />

profiter d’un environnement<br />

de qualité et de plus de tranquillité.<br />

Coût de cette opération, pris en<br />

charge par le Département :<br />

45 000 euros.<br />

ROUBAIX - HEM<br />

LE THÉÂTRE POUR<br />

S’EXPRIMER<br />

• L’atelier Paroles<br />

d’êtres, destiné aux personnes<br />

en souffrance a<br />

été créé par le centre<br />

social Moulin Potennerie<br />

à Roubaix. Les habitants<br />

ont réalisé un travail qui<br />

leur a permis de s’exprimer.<br />

Celui-ci a abouti à la<br />

création d’une pièce,<br />

Comme les riches (mise<br />

en scène par le théâtre<br />

de l’Aventure à Hem),<br />

démontrant ainsi que<br />

le théâtre peut favoriser<br />

l’insertion.<br />

Journaliste responsable <strong>du</strong> secteur<br />

Valérie Dassonville, tél. 03 59 73 84 03<br />

Petite-Forêt<br />

Une première rencontre<br />

pour les élus <strong>du</strong> CDJ<br />

● Avant leur installation officielle<br />

en séance plénière le<br />

11 décembre, les neuf nouveaux<br />

élus <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> départemental<br />

des jeunes (CDJ) de<br />

l’arrondissement de Valenciennes<br />

ont participé à une<br />

réunion d’information au collège<br />

Pierre-Gilles-de-Gennes à<br />

Petite-Forêt. Élèves de 4 e , ils<br />

ont été choisis par leurs pairs<br />

pour les représenter pendant<br />

deux ans au sein <strong>du</strong> CDJ.<br />

« Le <strong>Conseil</strong> départemental<br />

des jeunes est une école de la<br />

citoyenneté », a rappelé Philippe<br />

Dronsart, conseiller<br />

général délégué au CDJ, avant<br />

d’expliquer aux collégiens<br />

comment allait se dérouler<br />

leur mandat.<br />

Élus pour deux ans, ces<br />

apprentis citoyens vont travailler<br />

sur des projets liés à<br />

l’environnement, de solidarité<br />

internationale ou tout simplement<br />

pour améliorer la vie de<br />

leurs camarades au collège.<br />

Les jeunes élus <strong>du</strong> Valenciennois réunis au collège Pierre-Gilles-de-Gennes<br />

à Petite-Forêt. PH. EMMANUEL WATTEAU<br />

Les acteurs se sont beaucoup investis<br />

pour donner le meilleur<br />

d’eux-mêmes sur scène.<br />

PH. PHILIPPE HOUZÉ.<br />

VALENCIENNES <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 21


LE PORTRAIT DU MOIS<br />

Souvenirs d’enfance<br />

dans une cité minière<br />

André Mercier évoque ses jeunes années dans le bassin minier.<br />

PH. EMMANUEL WATTEAU<br />

● « L’enfance est une maladie<br />

formidable dont on ne guérit<br />

jamais et que l’on garde<br />

toute la vie. » Lorsqu’André<br />

Mercier évoque ses jeunes<br />

années, au milieu <strong>du</strong> XX e siècle,<br />

au cœur de la cité 9 à Lens,<br />

c’est avec beaucoup de bonheur.<br />

Aussi a-t-il décidé de les<br />

raconter. « Je voulais laisser<br />

une trace pour mes enfants,<br />

dit-il. À l’origine, je ne pensais<br />

pas éditer un livre. Ça ressemblait<br />

plus à un album photo,<br />

puis je l’ai fait évoluer. Les<br />

mots me venaient facilement.<br />

» Trois années ont été<br />

nécessaires à la rédaction <strong>du</strong><br />

Parfum des tilleuls. « La<br />

mémoire, c’est un peu comme<br />

un meuble d’apothicaire où<br />

sont rangés les souvenirs »,<br />

explique-t-il. Et la mémoire<br />

olfactive est très importante.<br />

« L’odeur des tilleuls, c’était<br />

l’odeur <strong>du</strong> quartier. »<br />

La passion <strong>du</strong> football<br />

André Mercier parle d’une<br />

enfance heureuse, d’une vie<br />

simple. Il évoque la cité, son<br />

« berceau », rend compte de la<br />

solidarité qui existait entre les<br />

CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES<br />

mineurs, des luttes ouvrières<br />

et de l’euphorie de l’aprèsguerre,<br />

parle de sa passion<br />

pour le football et des sorties<br />

dominicales au stade Bollaert…<br />

Ses meilleurs souvenirs ?<br />

« Sans doute à l’école Paul-<br />

Bert, confie-t-il. Les instits<br />

étaient exceptionnels. Et puis<br />

nous avions de longues<br />

blouses grises, des encriers. Je<br />

me rappelle encore l’odeur des<br />

tables nettoyées et cirées. »<br />

La parution de son livre et les<br />

articles qui l’ont suivie il y a<br />

quelques mois lui ont permis<br />

de retrouver des copains de<br />

l’époque. « J’ai notamment<br />

retrouvé un ancien voisin de<br />

la cité. On s’est revu à Lens, on<br />

s’est reconnus tout de suite,<br />

on a refait le déroulement de<br />

nos vies à l’envers. »<br />

André Mercier est aujourd’hui<br />

retraité et vit à Petite-Forêt.<br />

« J’ai pris beaucoup de plaisir<br />

à écrire ce livre, conclut-il. Je<br />

me suis régalé. »<br />

VALÉRIE DASSONVILLE<br />

Le Parfum des tilleuls a été autoédité. Il est<br />

en vente 12 € auprès de l’auteur.<br />

André Mercier<br />

Tél. 03 27 30 90 49 ou 06 84 71 37 96<br />

a.n.mercier@free.fr<br />

RENDEZ-VOUS<br />

Réponse à tout<br />

Les Points relais services <strong>du</strong><br />

Valenciennois répondent à<br />

toutes vos questions concernant<br />

les services <strong>du</strong> Département.<br />

• Valenciennes<br />

2, RUE DES BRÈCHES<br />

TÉL. 03 59 73 24 50<br />

OUVERT DE 8 H À 12 H<br />

ET DE 13 H 30 À 17 H 30.<br />

• Saint-Amand-les-Eaux<br />

31, AVENUE DU CLOS<br />

TÉL. 03 59 73 24 60<br />

OUVERT DE 8 H À 12 H<br />

ET DE 13 H 30 À 17 H.<br />

Musique<br />

• Valenciennes<br />

Le 25 janvier, Au commencement<br />

Monteverdi, une rencontre<br />

au sommet de son art avec<br />

Sonia Wieder-Atherton, soliste<br />

intemporelle qui fait vibrer son<br />

violoncelle comme sa propre<br />

voix. Tarif : de 9 à 22 ¤.<br />

À 20 H AU PHÉNIX.<br />

TÉL. 03 27 32 32 32.<br />

WWW.LEPHENIX.FR<br />

• Anzin<br />

Le 29 janvier, Fame, le musical.<br />

Tiré <strong>du</strong> film, ce spectacle musical<br />

mythique raconte l’histoire<br />

de seize jeunes issus d’horizons<br />

sociaux et ethniques différents.<br />

Ils apprennent à chanter,<br />

danser et jouer la comédie,<br />

en suivant l’enseignement d’un<br />

lycée new-yorkais spécialisé.<br />

Tarif plein : 38 ¤.<br />

Tarif ré<strong>du</strong>it : 35 ¤.<br />

À 20 H 30 AU THÉÂTRE D’ANZIN.<br />

TÉL. 03 27 38 01 10.<br />

WWW.RESERVATION-<br />

THEATRE@VILLE-ANZIN.FR<br />

Cirque<br />

• Valenciennes<br />

Les 14 et 15 janvier, Chouf<br />

Ouchouf : « Regarde et<br />

regarde encore ! », tel est le<br />

message de cette ode à la tolé-<br />

rance et à la fraîcheur de la jeunesse<br />

<strong>du</strong> Maroc et d’ailleurs,<br />

avec les virtuoses <strong>du</strong> Groupe<br />

acrobatique de Tanger...<br />

Tarif : de 9 à 22 ¤.<br />

À 20 H LE 14, 19 H LE 15 AU PHÉNIX.<br />

TÉL. 03 27 32 32 32.<br />

WWW.LEPHENIX.FR<br />

Théâtre<br />

• Valenciennes<br />

Les 20, 21 et 22 janvier, La Tragédie<br />

<strong>du</strong> roi Richard II, de William<br />

Shakespeare, mise en<br />

scène Jean-Baptiste Sastre.<br />

Un grand rendez-vous avec<br />

Shakespeare, une création historique<br />

de la Cour d’honneur <strong>du</strong><br />

Festival d’Avignon qui regroupe<br />

comédiens et écrivains de<br />

talent. Tarif : de 9 à 28 ¤.<br />

À 20 H LES 20 ET 21, 19 H LE 22<br />

AU PHÉNIX.<br />

TÉL. 03 27 32 32 32.<br />

WWW.LEPHENIX.FR<br />

Les 27 et 28 janvier, Historia<br />

Abierta : 46 détails et 57 fragments<br />

de vies chiliennes.<br />

Texte et mise en scène Lorent<br />

Wanson. Tarif : de 9 à 16 ¤.<br />

À 20 H LE 27, 19 H LE 28 AU PHÉNIX.<br />

TÉL. 03 27 32 32 32.<br />

WWW.LEPHENIX.FR<br />

• Anzin<br />

Le 3 février, Le Clan des divorcées<br />

: une bourgeoise qui vient<br />

de quitter un berger ardéchois<br />

décide de changer de vie en<br />

s’installant à Paris.<br />

Pour vivre dans son grand<br />

appartement, elle trouve deux<br />

colocataires également divorcées.<br />

Ces trois femmes vont<br />

traverser cette épreuve en<br />

offrant des dialogues corrosifs<br />

et hilarants.<br />

Tarif plein : 34¤.<br />

Tarif ré<strong>du</strong>it : 31¤.<br />

À 20 H 30 AU THÉÂTRE D’ANZIN.<br />

TÉL. 03 27 38 01 10.<br />

WWW.RESERVATION-<br />

THEATRE@VILLE-ANZIN.FR<br />

22 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> VALENCIENNES


ILS FONT LE NORD<br />

À LA RENCONTRE DES AGENTS DU DÉPARTEMENT<br />

Présenter le Forum départemental des sciences et ce qu’il propose à tous ceux qui n’y viendraient pas spontanément, telle est la principale mission de<br />

Vincent Barbères. PH. EMMANUEL WATTEAU<br />

Faire connaître la culture scientifique<br />

Pédagogue<br />

Vincent Barbères<br />

travaille au service<br />

Communication et<br />

Relations publiques<br />

<strong>du</strong> Forum départemental<br />

des sciences<br />

à Villeneuve d’Ascq.<br />

1 Le Forum départemental<br />

des sciences est une<br />

structure spécialisée dans<br />

la diffusion de la culture<br />

scientifique et technique.<br />

Il accueille chaque année<br />

plus de 100 000 visiteurs et<br />

propose près de 240 animations<br />

« hors les murs ».<br />

2 Depuis 2006, c’est<br />

un équipement<br />

<strong>du</strong> Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />

VILLENEUVE D’ASCQ<br />

Vincent Barbères fait<br />

découvrir le Forum des<br />

sciences à ceux qui<br />

se sentent éloignés<br />

de la culture scientifique.<br />

● « Voilà deux ans que je travaille<br />

au Forum départemental<br />

des sciences, après un parcours<br />

quelque peu atypique. Je<br />

suis en effet passé par les<br />

métiers de l’imprimerie et le<br />

service Courrier <strong>du</strong> Département<br />

avant de découvrir le<br />

Forum départemental des<br />

sciences. Ici, je suis chargé des<br />

relations avec les publics éloignés<br />

de la culture scientifique.<br />

Autrement dit, j’ai pour mission<br />

de faire connaître le<br />

Forum à tous ceux qui n’y<br />

viennent pas spontanément,<br />

ceux qui pensent que la culture<br />

scientifique n’est pas pour<br />

eux. Je travaille pour l’instant<br />

en direction des personnes<br />

âgées. Je propose ainsi aux<br />

associations, aux clubs <strong>du</strong> 3 e<br />

âge, aux maisons de retraite de<br />

me déplacer pour leur présenter<br />

le Forum départemental<br />

des sciences. C’est toujours<br />

positif pour tout le monde.<br />

Bien souvent, les gens sont<br />

agréablement surpris de ce<br />

que l’on trouve ici et de voir<br />

que la science est à leur portée<br />

: ils se rendent compte que<br />

l’on propose des choses très<br />

différentes : des expositions,<br />

un planétarium, des animations,<br />

mais aussi un espace où<br />

ils pourront boire un café. Ils<br />

prennent conscience qu’ils<br />

peuvent venir en famille, avec<br />

leurs petits-enfants. C’est très<br />

enrichissant pour moi. Il existe<br />

600 clubs <strong>du</strong> 3 e âge dans le<br />

<strong>Nord</strong> (dont plus de 200 sur la<br />

Métropole). Autant vous dire<br />

que la tâche est importante.<br />

Dans un second temps, je sou-<br />

haiterais mener une action de<br />

sensibilisation auprès de personnes<br />

en situation de handicap,<br />

d’exclusion sociale...<br />

Ce travail de promotion de la<br />

culture scientifique a été une<br />

découverte pour moi : concevoir<br />

une présentation de la<br />

structure, m’adapter à des<br />

publics différents, tout cela est<br />

très valorisant. Ma mission<br />

Les gens sont heureux de voir<br />

que la science est à leur portée. »<br />

répond à la fois à un besoin <strong>du</strong><br />

Forum départemental des<br />

sciences de mieux se faire<br />

connaître et à une attente des<br />

usagers. C’est tout l’intérêt de<br />

mon métier. »<br />

PROPOS RECUEILLIS<br />

PAR LAURENCE BLONDEL<br />

Pour tous renseignements,<br />

contacter Vincent Barbères<br />

au 03 20 19 36 00.<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 23


DANS MON COLLÈGE<br />

Classe orchestre Le collège Paul-Éluard à Roncq propose aux élèves volontaires d’intégrer une<br />

classe orchestre, animée en partenariat avec des professeurs de l’école de musique de la ville.<br />

Le plaisir de la musique se transmet<br />

sans partition ni cours de solfège<br />

Catheline Pereira<br />

de Rezende<br />

Depuis l’année<br />

dernière dans la<br />

classe orchestre,<br />

Catheline apprécie<br />

de passer des<br />

moments avec<br />

des élèves<br />

d’autres classes.<br />

PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

● L’expérience de la classe orchestre a<br />

commencé l’année dernière au collège<br />

Paul-Éluard à Roncq. Sur la base <strong>du</strong> volontariat,<br />

les élèves apprennent à jouer de<br />

l’instrument qu’ils veulent. Au choix :<br />

tuba, trompette, trombone ou percussions.<br />

À raison de 3 h par semaine pour<br />

les 6 e et de 2 h par semaine pour les 5 e et<br />

4 e , ils répètent les morceaux qu’ils joueront<br />

à l’occasion de petits concerts organisés<br />

plusieurs fois dans l’année. Ici, pas<br />

besoin de connaître le solfège, l’apprentissage<br />

se fait par transmission orale !<br />

Catheline Pereira de Rezende, 4 e<br />

J’ai commencé la classe orchestre l’année<br />

dernière. On avait le choix entre différents<br />

instruments. Moi j’ai pris le trombone.<br />

C’est celui qui m’intéressait le plus<br />

parce qu’il marche avec une coulisse.<br />

L’année dernière on a appris à jouer des<br />

musiques comme Oyé como vaou Guantanamera.<br />

Cette année, on reprend I Feel<br />

Good. Avant, je ne faisais que de la gymnastique<br />

et je n’avais pas d’autres loisirs.<br />

Alors, participer à cet orchestre au collège,<br />

ça permet de découvrir autre chose. Je<br />

peux même emprunter le trombone pour<br />

24 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Mathilde Seynave<br />

Mathilde n’avait<br />

jamais touché<br />

un instrument.<br />

La classe orchestre<br />

est l’occasion<br />

de développer<br />

son sens <strong>du</strong> ryhtme.<br />

PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

en jouer chez moi le soir où venir répéter<br />

en semaine quand j’ai un trou dans<br />

mon emploi <strong>du</strong> temps.<br />

Mathilde Seynave, 6 e<br />

Je n’avais jamais joué d’instrument de<br />

musique. J’ai choisi les percussions parce<br />

que ma famille dit que j’ai le tempo et puis<br />

parce que j’aime bien le son que ça fait.<br />

Ce qui est intéressant aussi, c’est qu’on<br />

apprend à jouer sur différentes percussions.<br />

Mes deux préférées sont les congas<br />

et le cajón*. J’ai voulu intégrer la classe<br />

orchestre car je trouvais que c’était bien<br />

d’avoir autre chose que des cours classiques<br />

au collège. J’aime beaucoup le fait<br />

de jouer tous ensemble et d’apprendre<br />

d’autres choses.<br />

Filip Oliveira, 6 e<br />

Je joue déjà de la guitare, mais je voulais<br />

voir comment marchaient les autres instruments.<br />

Alors, j’ai choisi la trompette<br />

pour apprendre à jouer de la musique<br />

complètement différemment. Au début,<br />

c’est difficile de réussir à souffler, mais on<br />

finit par s’y habituer. Ce que j’aime vraiment<br />

bien avec la classe orchestre, c’est<br />

Filip Oliveira<br />

Déjà joueur de guitare,<br />

Filip avait envie<br />

d’apprendre à jouer<br />

d’un autre instrument.<br />

Avec la trompette,<br />

il apprécie d’avoir<br />

à travailler son souffle.<br />

PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

qu’on joue tous ensemble comme si c’était<br />

un concert.<br />

PROPOS RECUEILLIS PAR ALEXANDRA PIGNY<br />

* Instrument qui ressemble à une caisse en bois, inventé<br />

au Pérou au XVIII e siècle par les esclaves africains privés<br />

de leurs percussions traditionnelles.<br />

L’avis de...<br />

Denis Couvreur<br />

professeur de musique au collège Paul-Éluard,<br />

coordinateur de la classe orchestre<br />

La classe orchestre est basée sur le respect,<br />

l’écoute et la prise de conscience que l’on<br />

fait partie d’un groupe. Les élèves s’aperçoivent<br />

aussi que la musique, même si<br />

c’est un plaisir, ne s’apprend pas en un<br />

claquement de doigts. On développe avec<br />

eux le goût de l’effort en leur montrant<br />

qu’en travaillant, on peut réussir.


Inès Derradji, Florian Conem, Ophélie Lalesnel<br />

font partie <strong>du</strong> nouveau CDJ. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

<strong>Conseil</strong> départemental des jeunes<br />

« UNE ÉCOLE DE LA CITOYENNETÉ<br />

ET DE LA TOLÉRANCE »<br />

● Inès Derradji, élève de 4 e au collège de<br />

Hem, a été élue par ses camarades pour<br />

représenter pendant deux ans le canton de<br />

Lannoy au <strong>Conseil</strong> départemental des Jeunes<br />

(CDJ). « J’aime beaucoup prendre la parole et<br />

faire partager mes idées », explique-t-elle.<br />

Ce soir de novembre, les jeunes élus des 14<br />

cantons de la métropole lilloise sont réunis<br />

au collège Lucie-Aubrac, à Tourcoing. « Plus<br />

tard, je veux être kiné... J’aimerais proposer<br />

des projets dans le domaine de la santé »,<br />

explique Ophélie Lalesnel (collège Jean-Rostand,<br />

canton d’Armentières). Quant à Florian<br />

Conem (collège Jacques-Monod, suppléant<br />

sur le canton de Quesnoy-sur-Deûle),<br />

il se sent « attiré par le rôle et souhaite avoir<br />

des responsabilités ».<br />

« Vous allez travailler en commission, discuter<br />

et voter des projets de loi en séance plénière.<br />

Pendant deux ans, vous allez vivre une<br />

expérience exceptionnelle... Le CDJ, c’est l’école<br />

de la citoyenneté et de la tolérance », explique<br />

Philippe Dronsart, conseiller général délégué<br />

au CDJ. Même sentiment chez l’ancienne<br />

élue (canton de Villeneuve d’Ascq-Sud), Lisa<br />

Beckerman : « Profitez de ces deux années<br />

qui vous apporteront beaucoup. Après le<br />

CDJ, on a vraiment envie de continuer à s’investir,<br />

au lycée ou ailleurs. »<br />

Au total, sept réunions d’arrondissement ont<br />

ainsi eu lieu, avant l’installation des 79 élus<br />

<strong>du</strong> CDJ le 11 décembre, dans l’hémicycle de<br />

l’assemblée départementale, à Lille.<br />

Premier temps fort de leur mandat : le séminaire<br />

de travail organisé pendant les<br />

vacances de février.<br />

ANTOINE PLATTEEL<br />

1<br />

2<br />

3<br />

UNSS : 1 er tour pour<br />

se mettre en jambe<br />

Le 17 novembre dernier, se déroulait le premier<br />

tour <strong>du</strong> cross organisé par l’UNSS (Union nationale<br />

<strong>du</strong> sport scolaire), en partenariat avec le<br />

<strong>Conseil</strong> général. 7 535 jeunes ont participé aux<br />

diverses courses. Les qualifiés ont participé au<br />

cross départemental et, pour certains d’entre<br />

eux, au cross académique <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> Pas-de-<br />

Calais.<br />

1 Un public chaleureux et enthousiaste était<br />

présent dans les tribunes. Ici, à Armentières...<br />

Mais les compétitions se déroulaient<br />

également à Villeneuve d’Ascq,<br />

Bergues, Fenain, Caudry, Raismes, Feignies,<br />

Fourmies et Roubaix. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

2 1 000 collégiens et lycéens de la métropole<br />

lilloise se sont retrouvés au Stadium Lille<br />

Métropole, à Villeneuve d’Ascq, pour disputer<br />

8 courses différentes en fonction de leur<br />

âge et de leur catégorie. PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />

3<br />

À Armentières, ils étaient près de 500,<br />

garçons et filles, à fouler le tartan sous<br />

un ciel d’automne. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 25


BALADE<br />

En France, il y a près de 8 millions de chiens,<br />

de toutes races, de tout poil.<br />

Dans le <strong>Nord</strong> des milliers de familles<br />

partagent leur quotidien et offrent à leur<br />

compagnon à quatre pattes...<br />

UNE BELLE<br />

VIE<br />

DE CHIEN<br />

ean-Marie Lecerf n’est pas peu fier de présenter sa belle<br />

Fiona, chiot malinois âgée de trois mois. « En 35 ans,<br />

j’ai placé environ 300 chiots. Certains sont partis à la<br />

Gendarmerie, dans la Police nationale, chez les pompiers,<br />

d’autres sont actuellement en Afghanistan », raconte<br />

cet éleveur expérimenté « betteleux depuis toujours. »<br />

Il explique : « Mon père m’avait promis que si, à l’école,<br />

je devenais premier de la classe, il m’offrirait un boxer.<br />

J’ai été premier ! » Depuis, il a spécialisé son élevage <strong>du</strong> Calvaire<br />

des Acacias, à Haveluy, dans la pro<strong>du</strong>ction de bergers malinois,<br />

« la Formule 1 <strong>du</strong> chien », comme il aime à le dire.<br />

L’éleveur est la personne à laquelle il est fortement conseillé<br />

de s’adresser lorsque l’on souhaite acquérir un chien. L’achat<br />

26 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

d’un compagnon à quatre pattes engage en effet le propriétaire<br />

pour une dizaine d’années et le choix ne doit pas se faire à la<br />

légère. Il faut prendre en compte l’environnement familial, l’habitat,<br />

les habitudes <strong>du</strong> propriétaire, etc. Jean-Marie Lecerf est<br />

plus radical : « Je ne vends qu’aux passionnés, comme ces<br />

deux Mexicains venus spécialement à Haveluy pour acheter<br />

deux chiots ! » Le bouche-à-oreille, les prix glanés dans les<br />

concours et Internet ont forgé la réputation de son élevage.<br />

« Dans l’é<strong>du</strong>cation d’un chiot, la période fondamentale est de<br />

trois semaines à trois mois. Tout se joue à cet âge. Le chien doit<br />

être confronté à des environnements et des contextes variés,<br />

pour qu’il s’y habitue très vite. » Chez un éleveur sérieux, on<br />

ne peut acheter un chiot avant ses huit semaines. Pour Philippe


RING À MARQUETTE : LES CHIENS SONT DES ATHLÈTES<br />

QUI RÉALISENT DES PROUESSES INSOUPÇONNABLES<br />

• Le ring est un concours particulièrement exigeant, tant pour le chien que<br />

pour le maître. L’épreuve <strong>du</strong>re 40 minutes et associe saut en hauteur (max<br />

2 m 30), en longueur (au moins 4 m), obéissance et mordant. Les meilleurs<br />

binômes (chien et maître) s’entraînent jusqu’à quatre fois par semaine pour<br />

espérer figurer parmi les 26 finalistes <strong>du</strong> championnat de France.<br />

Barzoï, lévrier russe<br />

Les lévriers étaient autrefois l’apanage de la noblesse, comme en<br />

témoignent de nombreuses représentations datant de l’Antiquité<br />

égyptienne ou romaine. Ils étaient utilisés pour la chasse.<br />

PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

CH’TI CHIEN : LE BOUVIER<br />

DES FLANDRES<br />

• Le bouvier des Flandres était très<br />

utilisé pour les travaux de la ferme.<br />

Les pratiques ont changé et il est<br />

aujourd’hui interdit de lui couper<br />

la queue et de lui tailler les oreilles.<br />

LE BORDER COLLIE,<br />

STAR DES PATÛRAGES<br />

• Adorable, vif, naturellement doué<br />

pour le travail <strong>du</strong> troupeau (moutons,<br />

oies, volaille...), le border collie fait de<br />

plus en plus d’adeptes.<br />

Attention, il a besoin de grand air !<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 27


BALADE<br />

La pratique de l’agility n’est pas réservée aux chiens sportifs, de berger<br />

ou d’utilité. La preuve avec ce sympathique westie. PH. PH.<br />

Jean-Marie Lecerf, éleveur de malinois depuis 35 ans, avec Fiona, 3 mois. Les<br />

éleveurs amateurs sont contrôlés par la Société centrale canine. PH. PH.<br />

Bernard, président <strong>du</strong> club d’é<strong>du</strong>cation canine d’Hellemmes,<br />

« les problèmes comportementaux des chiens se règlent dans<br />

99 % des cas. Le 1 % restant est souvent dû au fait que le chiot<br />

a été adopté avant huit semaines. » Dès cet âge, on peut débuter<br />

l’é<strong>du</strong>cation, notamment en se faisant aider par un club<br />

cynophile. Il en existe une bonne soixantaine dans le <strong>Nord</strong>. Ces<br />

associations aident les maîtres, novices ou aguerris, à sociabiliser<br />

leur animal par l’enseignement des commandements de<br />

base (assis, couché, debout). « Fréquenter un club une fois par<br />

semaine, c’est bien, mais il est impératif de travailler tous les<br />

jours à la maison », avertit Philippe Bernard, précisant qu’il faut<br />

six mois à un an pour parfaitement maîtriser un chien, surtout<br />

si celui-ci est d’un naturel fougueux. On peut aussi fréquenter<br />

un club d’é<strong>du</strong>cation canine <strong>du</strong>rant toute la vie <strong>du</strong> chien. La plupart<br />

propose diverses disciplines à pratiquer en loisir ou en com-<br />

28 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Assis, couché, debout, sont les commandements de base de l’é<strong>du</strong>cation et<br />

de la sociabilisation canine. Ce caniche royal a tout compris ! PH. PH.<br />

pétition : ring, obéissance, agility, flyball ou mordant.<br />

Bichonnés dès leur plus jeune âge, certains chiens vivent une<br />

existence exceptionnelle. Pour les découvrir, rendez-vous est<br />

donné dans le ventre de l’illustre usine Fives-Cail-Babcock, désaffectée<br />

depuis des lustres. Après deux ans de formation,<br />

14 sapeurs-pompiers passent leur examen de maître-chien.<br />

Objectif : retrouver, dans un environnement inconnu et sombre,<br />

une à trois personnes bien cachées. « C’est le pistage », commente<br />

Philippe Bernard, également formateur de maîtreschiens<br />

au sein <strong>du</strong> Service départemental d’incendie et de<br />

secours <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. « Le chien et le maître forment une équipe<br />

indissociable. Le maître analyse le périmètre, les courants d’air<br />

qui peuvent mener le chien sur une mauvaise piste, puis l’observe<br />

et l’écoute. » Selon l’expression, « il lit son chien ». Chez<br />

les pompiers, les chiens les plus appréciés sont les bergers


CHIENS D’ÉLITE<br />

À LA GENDARMERIE<br />

• Le groupe d’intervention cynophile<br />

de la Gendarmerie intervient dans la<br />

recherche de personnes, mais aussi<br />

de stupéfiants sur la voie publique ou<br />

lors d’enquêtes judiciaires.<br />

HOMME D’ATTAQUE :<br />

20 KG DE PROTECTION<br />

• Dans un concours de ring, l’homme<br />

d’attaque n’a pas comme seule fonction<br />

de se faire pincer. Son rôle est<br />

aussi de pousser le chien à la faute.<br />

Le costume pèse 20 kg...<br />

Abscon : la bergère et les bergers<br />

● Qu’il pleuve ou qu’il vente, pour<br />

Best, tous les jours sont une fête. Best<br />

est le border collie de Valérie Werquin,<br />

é<strong>du</strong>catrice canine et, peut-être,<br />

dernière femme bergère en activité<br />

en France.<br />

Depuis 1998, elle fait paître quotidiennement<br />

ses moutons sur deux<br />

sites naturels sensibles gérés par le<br />

Département, les carrières des<br />

Plombs et des Peupliers, à Abscon et<br />

Escaudain. Énergique et plein de vie,<br />

Best se charge de con<strong>du</strong>ire le troupeau<br />

ou de ramener les brebis égarées.<br />

En outre, le samedi matin, Valérie enseigne les techniques<br />

de con<strong>du</strong>ite de troupeau à des passionnés,<br />

novices ou chevronnés. Ici, border et bearded collies<br />

sont légion, « mais tous les chiens de berger peuvent<br />

apprendre à guider un troupeau de moutons, d’oies ou<br />

de volailles », précise Valérie Werquin. « L’instinct prédateur<br />

<strong>du</strong> chien le pousse à vouloir mordre les moutons<br />

», explique-t-elle. L’art de l’é<strong>du</strong>cation consiste alors<br />

à utiliser cet instinct et à le maîtriser pour mieux tirer<br />

partie des facultés naturelles <strong>du</strong> chien de berger. « Psychologiquement,<br />

la pratique <strong>du</strong> troupeau métamor-<br />

Les chiens de la Gendarmerie s’entaînent à la détection de tout pro<strong>du</strong>it stupéfiant.<br />

Une fois qu’il a trouvé la cachette, il se manifeste : il « fixe ». PH. PH.<br />

À LA GENDARMERIE NATIONALE, WAGNER S’ENTRAÎNE.<br />

ATTENTION, ÇA MORD !<br />

• « Vous voulez essayer ? », demande le maître-chien. « Passez-le bras dans le<br />

manchon. Vous n’avez rien à craindre. Ce qui intéresse Wagner, ce n’est pas<br />

vous mais le manchon. C’est son jouet et c’est de cette façon que, petit à petit,<br />

le chien est é<strong>du</strong>qué ! » Le face-à-face avec le représentant quadrupède des<br />

forces de l’ordre sera bref. C’est bon Wagner, tu as gagné ! Impressionnant...<br />

Aidée de Best, son border collie, Valérie Werquin parcourt deux espaces naturels sensibles<br />

<strong>du</strong> Département avec son troupeau de moutons. PH. PH.<br />

phose le chien, qui trouve une activité qu’il a dans ses<br />

gènes », remarque Valérie. Pour Robert Camus, enseignant<br />

à la retraite pratiquant le troupeau depuis six<br />

ans avec Tania, sa bearded collie, « c’est merveilleux, on<br />

voit son chien autrement, on découvre ses vraies compétences.<br />

C’est une source de fierté, même s’il faut<br />

accepter que le chien se salisse un peu par temps pluvieux.<br />

» Aujourd’hui, chic, il fait beau : ça va pâturer !<br />

Passion troupeau, club chiens de bergers<br />

43, rue Jules-Guesde, 59215 Abscon. Tél. 03 27 40 12 53 ou 06 75 60 30 90.<br />

http://chiensdeberger.pagesperso-orange.fr<br />

Pompier volontaire au sein des équipes cynophiles, Philippe Bernard<br />

entraîne son malinois à la recherche de personnes.<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 29


BALADE<br />

Berger allemand en plein effort. Un chien qui saute, qui court, qui s’amuse est un chien heureux ! PH. PHILIPPE HOUZÉPHILIPPE HOUZÉ<br />

belges (malinois, tervuren, groendael...), en<strong>du</strong>rants et travailleurs<br />

et les bergers allemands, mais, au sein des sept équipes<br />

cynophiles <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, on utilise aussi les qualités <strong>du</strong> petit, et très<br />

en vogue, border collie.<br />

Les chiens sont « flair-play ». Mais comment fonctionne leur<br />

odorat ? « Le chien voit le monde avec son nez », lance Jean-<br />

Louis Glacet, maître-chien au groupe d’intervention cynophile<br />

régional de la Gendarmerie nationale. « Il prend 1 000 inspirations<br />

à la minute. » Et d’expliquer schématiquement comment<br />

un chien bien entraîné peut retrouver une personne disparue<br />

: « Les odeurs sont comme des confettis qui se<br />

déplaceraient avec la personne et avec les courants d’air, avant<br />

de retomber au sol. Cette trace est perceptible et peut être suivie<br />

par le chien. »<br />

Les malinois et les bergers allemands <strong>du</strong> groupe d’intervention<br />

cynophile travaillent sur toute la région et effectuent quelque<br />

3 500 heures de missions par an, sur la voie publique ou dans<br />

le cadre d’enquêtes judiciaires. « Ils sont formés à la recherche<br />

de personnes, de stupéfiants, mais aussi d’explosifs et de munitions,<br />

dans l’optique des Jeux olympiques de Londres en 2012 »,<br />

explique le capitaine Juving-Brunet, officier cynophile régional.<br />

Selon M. Glacet, « la principale qualité exigée d’un chien,<br />

c’est d’être très joueur, car le jeu constitue la base de son appren-<br />

30 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

tissage. Nos chiens doivent pouvoir travailler à la moindre<br />

occasion et pour eux, travailler c’est jouer ! »<br />

Une bonne façon d’admirer toutes les prouesses dont est capable<br />

le meilleur ami de l’homme est d’assister à un concours d’agility<br />

ou de ring. Le ring est la discipline reine, car elle comporte<br />

toutes sortes d’épreuves, saut en longueur, en hauteur, obéissance,<br />

recherche et mordant. Pour les éleveurs, c’est l’occasion<br />

de répérer les meilleurs éléments à des fins de repro<strong>du</strong>ction.<br />

Le 31 octobre dernier, le club cynophile de La Madeleine organisait<br />

un concours pré-qualificatif des championnats de France,<br />

pour chiens d’utilité (bergers belges et chiens de garde).<br />

Sur le pré, l’animal et son maître se concentrent. Chaque petite<br />

faute est sanctionnée par les juges. L’une des épreuves les plus<br />

impressionnantes consiste à rappeler son chien lancé à toute<br />

allure juste avant qu’il ne morde l’homme d’attaque, harnaché<br />

façon Biben<strong>du</strong>m. On imagine mal les heures, les années d’entraînement<br />

nécessaires au <strong>du</strong>o homme/chien, pour parvenir à<br />

la perfection ! « En ring, les meilleurs chiens ont au moins quatre<br />

ou cinq ans, car il faut beaucoup d’expérience », commente<br />

Jacques Delattre, président <strong>du</strong> Club cynophile madeleinois.<br />

Petit ou grand, tout chien a besoin de se dépenser et de courir.<br />

Les lévriers savent bien le faire. Greyhounds, afghans, sloughis,<br />

irish wolfhounds (le plus grand chien <strong>du</strong> monde), whippets ou


LÉVRIER AFGHAN :<br />

DU SALON AU GAZON<br />

• Selon M. Nowakowski, « le lévrier a<br />

un caractère de chat, il est très indépendant<br />

et peut très bien mener une<br />

vie de salon. » Mais, à l’instar de ce<br />

lévrier afghan, la vie sur gazon lui<br />

convient aussi parfaitement !<br />

LE CANI-CROSS POUR<br />

LES TIREURS D’ÉLITE<br />

• Activité sportive fort prisée des<br />

chiens de traîneau, entre autre,<br />

la discipline <strong>du</strong> cani-cross demande<br />

une belle osmose entre le maître et<br />

son chien.<br />

● Situé à Roncq, le centre Paul-Corteville est spécialisé dans<br />

l’é<strong>du</strong>cation de chiens guides d’aveugles. La formation de ces<br />

chiens, sur 200 heures, débute à l’âge d’un an. Mais avant, les<br />

futurs guides à quatre pattes sont placés dans des familles<br />

d’accueil. Leur mission est d’entreprendre l’é<strong>du</strong>cation <strong>du</strong> chiot.<br />

« Il n’est pas nécessaire d’avoir de l’expérience », précise<br />

Bernard Boittiaux, administrateur <strong>du</strong> centre. « L’important est<br />

d’aimer les chiens et d’habiter dans un rayon de 50 km autour<br />

de Roncq. »<br />

Les familles sont épaulées par un é<strong>du</strong>cateur et le centre fournit<br />

nourriture et soins vétérinaires. « Les familles n’ont le choix<br />

ni de la race, même si nous utilisons essentiellement des labradors,<br />

ni <strong>du</strong> sexe, ni <strong>du</strong> nom <strong>du</strong> chien, mais nous essayons de<br />

tenir compte de l’environnement familial », indique M. Boittiaux.<br />

Durant 10 mois, la famille doit socialiser le chien, le préparer<br />

à son futur rôle en le mettant dans tous types de situation : transports en commun, commerces, rue... « L’é<strong>du</strong>cation<br />

d’un chien guide comporte des spécificités telles que contourner les obstacles au sol et en hauteur, ne pas dormir<br />

dans un couloir au milieu <strong>du</strong> passage, etc. Il faut toujours avoir à l’esprit que le futur maître ne verra jamais son<br />

chien ! », explique M. Boittiaux.<br />

1<br />

LANDSEERS, TERRE-NEUVE, LABRADORS, CES CHIENS<br />

SE METTENT À L’EAU POUR VOUS EN SORTIR !<br />

• Dès l’âge de six mois, on peut débuter l’apprentissage <strong>du</strong> sauvetage en mer.<br />

« Très vite, notre chien s’est mis à prendre gentillement la main des gens avec<br />

sa gueule. Ça semblait naturel. Alors, on a commencé l’apprentissage puis on a<br />

créé l’association », explique Yvan Cosyn, éleveur de landseers (photos), un<br />

cousin allemand <strong>du</strong> terre-neuve.<br />

Chien guide d’aveugle : les yeux de son maître<br />

Chiens guides d’aveugles, centre Paul-Corteville : 295, rue de Lille, 59435 Roncq. Tél. 03 20 68 59 62. http://www.chien-guide.org<br />

2<br />

Le centre Paul-Corteville forme les chiens guides d’aveugles<br />

depuis 1952. Il recherche toujours des familles d’accueil. PH. PH.<br />

Buysscheure, M. Barbéry, ici avec Ciara, élève des bouviers des<br />

1À<br />

Flandres. « Le bouvier était le cheval <strong>du</strong> fermier. Aujourd’hui, il demeure<br />

très 2doué pour l’agility, le ring et même le pistage. » PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

Les membres de l’Association de sauvetage terre-neuve et landseer<br />

n’hésitent pas à se mouiller pour apprendre aux chiens le sauvetage<br />

en mer. Naturellement doué, le terre-neuve est puissant et résistant,<br />

ce qui lui permet d’aller chercher quelqu’un à 50 m <strong>du</strong> rivage puis de<br />

revenir en se laissant porter par les courants. Malin ! PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 31


BALADE<br />

barzoïs accourus de toute la région, se retrouvent le dimanche<br />

à Bailleul ou dans le Pas-de-Calais pour s’entraîner à la poursuite<br />

à vue sur leurre (PVL).<br />

Il y a quatre ans, Pascal Nowakowski, passionné de barzoïs, a<br />

créé le Club des lévriers des hauts de France pour pratiquer en<br />

loisir ou en compétition la PVL. « Avec un câble, on élabore<br />

un parcours de plusieurs centaines de mètres composé de<br />

lignes droites et d’angles, qui simule une fuite de lapin »,<br />

explique M. Nowakowski. Le leurre, banderole de plastique, est<br />

actionné par un moteur. Et c’est parti ! Les lévriers foncent à<br />

60 km/h vers le facétieux « lapin », dévient de la trajectoire avant<br />

d’y revenir le plus vite possible. La récompense ? Le leurriste<br />

(con<strong>du</strong>cteur <strong>du</strong> leurre) stoppe le « lapin en platisque » afin que<br />

les chiens puissent se jeter dessus. Miam ! « La course n’est pas<br />

l’apanage des lévriers, même si ce sont les plus rapides ; nous<br />

acceptons tous les chiens, même les yorkshires ! », précise M.<br />

Nowakowski. Pour toutes ces fusées canines affûtées, quand<br />

c’est l’heure, c’est leurre !<br />

ARNAUD RAES<br />

Une recette de...<br />

Michel Cordonnier<br />

boulanger formateur au CEFRAL*<br />

32 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

Une recette simple,<br />

originale et savoureuse<br />

PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />

RECETTE<br />

Pratique<br />

ÉLEVAGE DU CALVAIRE AUX ACACIAS<br />

Jean-Marie Lecerf, 51 rue Ferrer à Haveluy. 03 27 31 64 14.<br />

CLUB DE POURSUITE À VUE SUR LEURRE<br />

Pascal Nowakowski : 06 63 82 71 32.<br />

http://levriersdeshautsdefrance.spaces.live.com<br />

L’association organise des entraînements dans plusieurs lieux <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

Pas-de-Calais, et notamment à la ferme Beck, Eeckelstraete, 59270 Bailleul,<br />

ainsi que des démonstrations, toujours à Bailleul, le dernier dimanche d’avril.<br />

ASTNL 59 (ASSOCIATION DE SAUVETAGE TERRE-NEUVE ET<br />

LANDSEER)<br />

• Anne-Marie et Yvan Cosyn : 03 28 20 63 07 ou 06 33 21 99 09.<br />

http://astnl59.e-monsite.com/accueil.html<br />

CLUB FRANÇAIS DU CHIEN TERRE-NEUVE ET DU LANDSEER,<br />

DÉLÉGATION NORD<br />

03 20 86 38 71.<br />

EL BARAQUE DES CH’TIS COPAINS<br />

Cette association de Tourcoing, spécialisée dans le transport vétérinaire,<br />

le nursing, les promenades et con<strong>du</strong>ites chez le toiletteur, organise sa première<br />

fête <strong>du</strong> chien à Tourcoing le 15 mai <strong>2011</strong>.<br />

La brigade cynophile des pompiers <strong>du</strong> SDIS <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> ainsi que la brigade canine<br />

de la Police nationale effectueront des démonstrations.<br />

136, rue des Phalempins, 59200 Tourcoing.<br />

Tél. 06 37 84 96 61 ou 06 87 88 38 59.<br />

http://elbaraquedeschtiscopains.asso-web.com<br />

Le pain <strong>du</strong> corsaire<br />

Ingrédients<br />

- 250 g de farine de campagne<br />

- 5 g de sel<br />

- 5 g de levure fraîche de boulangerie<br />

- 165 g d’eau à 20° C<br />

Préparation pour l’enfournement<br />

- 80 g de bière blonde (type Leffe)<br />

- 65 g de farine de campagne<br />

Mélanger le tout une heure avant la cuisson<br />

et laisser à température ambiante<br />

sous film.<br />

* Centre européen de formation<br />

aux métiers de la restauration<br />

et de l’alimentation <strong>du</strong> littoral<br />

214, rue <strong>du</strong> Contre-Torpilleur<br />

« Le Triomphant » à Dunkerque.<br />

Tél. 03 28 58 77 87.<br />

Préparation<br />

Réaliser la pâte la veille<br />

(l’ordre dans lequel on ajoute<br />

les ingrédients est important).<br />

- Dans un saladier, mettre le sel.<br />

- Ajouter 250 g de farine de campagne.<br />

- Ajouter la levure puis l’eau.<br />

- Mélanger le tout dans le saladier et pétrir<br />

légèrement sur la table.<br />

- Remettre la pâte dans le saladier, la mettre sous<br />

film et placer le tout au frigo jusqu’au lendemain.<br />

Le lendemain...<br />

- Laisser revenir la pâte à température ambiante<br />

environ une heure.<br />

- Réaliser une boule sans la serrer puis la poser sur<br />

la plaque beurrée <strong>du</strong> four (on peut recouvrir<br />

la boule d’un film pour éviter le croûtage).<br />

- Allumer le four à 210° et remplir d’eau la plaque<br />

lèche-frite.<br />

- Après 40 mn, piquer le pain et le recouvrir de<br />

la préparation (80 g de bière + 65 g de farine<br />

de campagne). Fariner avec une passoire.<br />

- Enfourner.<br />

- Cuire 35 à 40 minutes et veiller à ce qu’il reste<br />

toujours de l’eau dans la lèche-frite.<br />

- Laisser refroidir sur la grille.


25 JANVIER 1723<br />

•Toute la vie de Mademoiselle<br />

Clairon n’aura été que comédie.<br />

Au point qu’à la fin de sa<br />

vie, dans ses Mémoires (1798),<br />

elle travestira sa propre histoire,<br />

notamment pour se donner<br />

des origines bourgeoises.<br />

Pourtant les débuts de la petite<br />

Claire sont loin de se faire sous<br />

les ors. Fille illégitime de François-Joseph-Désiré<br />

Léris, sergent<br />

au régiment de Mailly, et<br />

de Marie-Claire Scana-Piecq,<br />

ouvrière, elle naît prématurément<br />

et conservera toute sa<br />

vie une santé fragile.<br />

Maltraitée par sa mère, Claire<br />

ne sait pratiquement ni lire ni<br />

écrire à onze ans. Ce qui ne<br />

l’empêche pas de venir seule<br />

à Paris. Par hasard, elle s’installe<br />

en face de la célèbre comédienne<br />

Dangeville. Dès cet instant<br />

elle sait que sa vie sera<br />

dédiée au spectacle.<br />

Le 8 janvier 1736, alors âgée de<br />

treize ans, elle fait ses premiers<br />

pas à la Comédie italienne.<br />

Puis les rôles et les propositions<br />

s’enchaînent. Elle jouera<br />

à Rouen, Lille, Gand et Dunkerque<br />

avant de débuter à<br />

l’Opéra en 1743. Plus attirée<br />

par le théâtre parlé que chanté,<br />

elle postule à la Comédie française.<br />

Le 19 septembre 1743,<br />

elle monte sur les planches<br />

pour jouer le rôle de Phèdre<br />

dans la pièce de Racine. Pour<br />

elle, c’est le triomphe !<br />

Elle jouera entre autres pour<br />

Voltaire et Diderot qui ne<br />

cachent pas leur admiration<br />

pour la comédienne et vont<br />

même jusqu’à la citer dans<br />

leurs œuvres (respectivement<br />

Candide et Le Neveu de<br />

Rameau).<br />

Perfectionniste et méticuleuse,<br />

elle doit en partie son succès<br />

au fait qu’à l’inverse de ses<br />

condisciples de l’époque, elle<br />

s’éloigne de la déclamation<br />

pour se rapprocher d’une élo-<br />

HISTOIRE D’UN JOUR<br />

« Quel jeu plus parfait que<br />

celui de la Clairon ? » *<br />

cution plus naturelle. En<br />

novembre 1765, elle quitte<br />

définitivement les planches à<br />

cause de son état de santé vacillant<br />

et ira se reposer chez Voltaire<br />

à Ferney. Elle ne se pro<strong>du</strong>ira<br />

plus que quelques fois en<br />

privé.<br />

Elle se consacre alors à faire<br />

lever l’excommunication des<br />

comédiens, condamnés de ce<br />

fait à la fosse commune et ne<br />

pouvant se marier. Elle devient<br />

également professeur de théâtre<br />

avant de s’exiler jusqu’en<br />

1786 en Allemagne pour vivre<br />

aux côtés de Carl Alexander,<br />

margrave (équivalent de marquis)<br />

d’Ansbach.<br />

Sa vie s’achèvera dans la<br />

misère, rue de Lille à Paris, le<br />

29 janvier 1803.<br />

ALEXANDRA PIGNY<br />

* Diderot dans Le paradoxe <strong>du</strong> comédien.<br />

La Clairon triomphante<br />

En 1757, la princesse russe<br />

Nathalie Galitzine propose à<br />

Mademoiselle Clairon de se faire<br />

peindre à ses frais. La tragédienne<br />

choisit son peintre, Carle Vanloo,<br />

et sa scène, la fin de la Médée<br />

de Longepierre, d’après Euripide,<br />

pièce dans laquelle elle avait<br />

triomphé à la Comédie française.<br />

Ici, une gravure, réalisée en 1765<br />

par Étienne Dauvergne, d’après<br />

le dessin de Vanloo.<br />

DR<br />

Ce jour là, naît à Condé-sur-l’Escaut Claire-Josèphe-Hippolyte Léris qui deviendra<br />

une des plus grandes tragédiennes de son temps.<br />

Une statue en l’honneur de<br />

la tragédienne hainuyère<br />

La ville de Condé-sur-l’Escaut,<br />

ville natale de Mademoiselle<br />

Clairon, décide à la fin<br />

<strong>du</strong> XIX e siècle de rendre<br />

hommage à la tragédienne.<br />

Sculpté par Henri Gauquié en<br />

1898, le buste de la Clairon surplombe<br />

encore aujourd’hui des<br />

angelots sur la place Saint-Amé,<br />

(son emplacement d’origine).<br />

En 1904, pour mettre en valeur<br />

le monument et le protéger,<br />

l’architecte Edmond Lemaire<br />

dessinera un jardinet et<br />

une clôture. PH. EW.<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 33


SPORT<br />

À Villeneuve d’Ascq,<br />

les Vikings rencontrent<br />

les Gaulois de Sannois.<br />

PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />

34 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

SPORTS<br />

Football américain Ce « sport de combat collectif » fait une belle percée en France et dans le <strong>Nord</strong>,<br />

où le club phare est celui des Vikings, à Villeneuve d’Ascq.<br />

Le football américain<br />

gagne <strong>du</strong> terrain dans le <strong>Nord</strong><br />

● Les Vikings (cadets) entrent sur le terrain<br />

<strong>du</strong> Château, à Villeneuve d’Ascq, le<br />

seul dans le <strong>Nord</strong> dévolu au foot américain.<br />

Casque, épaulières, protections des<br />

genoux, des cuisses, des hanches, <strong>du</strong> coccyx<br />

: le foot US est un sport de gagne-terrain<br />

(comme le rugby) et un « sport de<br />

combat collectif ». Précisément, le combat<br />

contre les Gaulois de Sannois vient<br />

de commencer. Il y a quatre « quarts » de<br />

12 minutes. Si la balle tombe, s’il y a<br />

faute, le jeu s’arrête. Il s’agit de porter le<br />

L’avis de...<br />

Karim Fakhroeddine<br />

Entraîneur de l’équipe cadet des Vikings<br />

●On prend tout le monde. Mais c’est vrai<br />

que le gabarit, la vitesse, l’explosivité sont<br />

des qualités importantes. Les règles techniques<br />

ne sont pas si difficiles à assimiler.<br />

Le plus <strong>du</strong>r, c’est le courage. C’est un<br />

combat contre l’adversaire, contre soimême<br />

et la douleur. Il faut savoir se sacrifier<br />

pour son équipe, être en même temps<br />

fonceur et solidaire.<br />

ballon (plus petit, plus aérodynamique<br />

qu’au rugby) dans le camp adverse. On<br />

progresse par section de 10 yards<br />

(9,15 m) : l’équipe qui attaque dispose<br />

de quatre « essais » pour la parcourir. En<br />

cas d’échec, la balle est ren<strong>du</strong>e à l’adversaire.<br />

Il existe une version ludique : le flag.<br />

Au lieu de plaquer le joueur, on lui retire<br />

un des drapeaux accrochés à sa ceinture.<br />

Foot US et flag ont fait une belle percée<br />

en France : près de 20 000 licenciés. Et<br />

100 % d’augmentation dans le <strong>Nord</strong> entre<br />

2009 et 2010 (700 licenciés). Le club phare<br />

dans la région est celui des Vikings à Villeneuve<br />

d’Ascq. En foot US, les séniors<br />

viennent d’intégrer la D2, juniors et cadets<br />

jouent en D1. En flag, les moins de 18 ans<br />

sont champions de France : «Tous les<br />

jours, les clubs de foot US refusent des<br />

enfants, par manque de matériel », dit<br />

Jean-Philippe Delporte, président <strong>du</strong> club<br />

des Vikings. La panoplie de footballeur<br />

américain coûte 200 euros.<br />

ANTOINE PLATTEEL<br />

RENDEZ-VOUS<br />

30 JANVIER<br />

● Match des Vikings (séniors) contre les<br />

Gladiateurs (Queue-en-Brie), à 14 h, terrain<br />

<strong>du</strong> Château, allée Chantecler à Villeneuve<br />

d’Ascq.<br />

20 FÉVRIER<br />

● Match des Vikings (séniors) contre les<br />

Molosses (Asnières), à 14 h, terrain <strong>du</strong><br />

Château, Villeneuve d’Ascq.<br />

Rens. J.-P. Delporte, 06 18 58 51 19.


DÉCAPANT<br />

Un week-end poil à gratter<br />

Pour son deuxième week-end Poil à gratter, le centre<br />

André-Malraux vous propose cinq formes théâtrales<br />

« ludiques, malignes et engagées ». Entre réflexion et<br />

humour, one man show, théâtre d’objets et spectacle clownesque,<br />

c’est aussi l’occasion d’un bon moment de convivialité<br />

pour a<strong>du</strong>ltes et adolescents — notamment pour les<br />

représentations « décentralisées » que l’on peut rejoindre<br />

en bus depuis Hazebrouck.<br />

Hazebrouck, Blaringhem, Boëseghem et Le Doulieu<br />

Du 21 au 23 janvier<br />

Tél. 03 28 44 28 58.<br />

PH. DR<br />

ENRICHISSANT<br />

Vivat la danse<br />

Pour sa quatorzième édition, le festival de danse <strong>du</strong> Vivat pose aux artistes la<br />

question : « Comment tu fabriques la danse ? ». Sa quinzaine d’invités — pas seulement<br />

des chorégraphes, ainsi Dimitri Vazemsky, artiste éclectique,<br />

en fait partie — vont tenter d’y répondre par leurs spectacles mais aussi lors des<br />

deux journées de formation grand public « Prendre son temps ».<br />

EXPOSITIONS<br />

JUSQU’AU 17 JANVIER<br />

Edgard Maxence<br />

1871-1954<br />

Les dernières fleurs<br />

<strong>du</strong> symbolisme<br />

Douai<br />

Musée de la Chartreuse<br />

Tél. 03 27 71 38 80<br />

4 AU 10 JANVIER<br />

Jean Pattou<br />

Lille à l’eau, aquarelles<br />

Lille<br />

Galerie Collégiale<br />

Tél. 03 20 97 70 05<br />

JUSQU’AU 22 JANVIER<br />

Jardin imaginaire<br />

par Emmanuelle Dupont,<br />

brodeuse et sculpteur<br />

Caudry<br />

Musée des dentelles et<br />

broderies<br />

Tél. 03 27 70 09 67<br />

L’AGENDA DE VOS SORTIES<br />

DU 5 JANVIER AU 10 FÉVRIER <strong>2011</strong><br />

Armentières<br />

Au Vivat, <strong>du</strong> 28 janvier au 4 février<br />

Tél. 03 20 77 18 77.<br />

17 AU 23 JANVIER<br />

La roulotte des<br />

gens griffés<br />

Gravure<br />

Templeuve<br />

Mairie centre<br />

Tél. 03 20 05 97 63<br />

15 JANVIER AU 5 FÉVRIER<br />

Histoire<br />

et modélisme<br />

La seconde guerre mondiale<br />

Caudry<br />

Bibliothèque municipale<br />

Tél. 06 47 82 48 34<br />

FASCINANT<br />

Réflexions féminines<br />

Pour la première fois en France, une exposition est consacrée à l’artiste<br />

américaine Karen LaMonte. Installée à Prague depuis une dizaine d’années,<br />

elle y crée des robes grandeur nature, en verre, qui portent l’empreinte <strong>du</strong><br />

corps absent. À côté de ces œuvres époustouflantes, l’exposition présente<br />

aussi des miroirs qui renferment l’image de femmes, d’enfants<br />

ou de vieillards. De quoi réfléchir, dans tous les sens <strong>du</strong> terme…<br />

Sars-Poteries<br />

Au musée-atelier départemental <strong>du</strong> verre, jusqu’au 13 mars<br />

Tél. 03 27 61 61 44.<br />

PH. DR<br />

CHARMANT<br />

Sensualité et volupté<br />

Aux XVI e et XVII e siècles, les peintres flamands se sont plu<br />

à peindre des corps féminins dénudés, au cœur de scènes<br />

bibliques ou mythologiques.<br />

Cette exposition vous les fait découvrir…<br />

Cassel<br />

Au musée départemental de Flandre, jusqu’au 23 janvier<br />

Tél. 03 59 73 45 59.<br />

JUSQU’AU 6 FÉVRIER<br />

Sortis <strong>du</strong> fonds 1<br />

Albums, portfolios et livres<br />

d’artistes<br />

Gravelines<br />

Musée <strong>du</strong> dessin et de<br />

l’estampe originale<br />

Tél. 03 28 51 81 00<br />

JUSQU’AU 27 FÉVRIER<br />

C’est quoi ce<br />

chantier !<br />

L’architecture sous toutes<br />

ses coutures<br />

Lambersart<br />

DRColysée<br />

Tél. 03 20 006 006<br />

JUSQU’AU 31 MARS<br />

Eugène Leroy<br />

Exposition <strong>du</strong> centenaire<br />

Tourcoing<br />

MUba<br />

Tél. 03 20 28 91 60<br />

JUSQU’AU 27 JUIN<br />

Histoires courtes<br />

photographies<br />

de Marie-Noëlle Boutin<br />

Dunkerque<br />

Musée des Beaux-Arts<br />

Tél. 03 28 59 21 65<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 35<br />

PH. DR<br />

PH. DR


L’AGENDA DE VOS SORTIES<br />

DANSE<br />

18 ET 19 JANVIER<br />

Short Stories<br />

A mystic journey et<br />

The Halo of madness, chorégraphie<br />

Carolyn Carlson<br />

Colisée<br />

Roubaix, 20 h 30<br />

Tél. 03 20 24 07 07<br />

20 AU 22 JANVIER<br />

Festival Trek’n Folk<br />

Danses et musiques<br />

traditionnelles<br />

Halluin et Menin (B)<br />

www.treknfolk.com<br />

21 JANVIER<br />

Dansewindows<br />

sur la musique de Bach,<br />

chorégraphies Carolyn<br />

Carlson et Yuval Pick<br />

Lys-lez-Lannoy<br />

L’Eden<br />

Tél. 03 20 24 66 66<br />

27 ET 28 JANVIER<br />

Orphée<br />

chorégraphie José Montalvo<br />

et Dominique Hervieu<br />

Maubeuge<br />

La Luna, 20 h<br />

Tél. 03 27 65 65 40<br />

28 JANVIER<br />

L’homme<br />

à tête de chou<br />

chorégraphie Jean-Claude<br />

Gallotta, sur des paroles et<br />

musiques de Serge<br />

Gainsbourg<br />

Douai<br />

Hippodrome, 20 h<br />

Tél. 03 27 99 66 66<br />

1 ER FÉVRIER<br />

Blue Lady (revisited)<br />

Chorégraphie Carolyn Carlson<br />

Valenciennes<br />

Phénix, 20 h<br />

Tél. 03 27 32 32 32<br />

CIRQUE<br />

12 JANVIER<br />

Appris par corps<br />

par la c ie Un Loup pour<br />

l’homme<br />

Jeumont<br />

Centre culturel<br />

André-Malraux, 20 h<br />

Tél. 03 27 60 16 39<br />

14 ET 15 JANVIER<br />

Chouf Ouchouf<br />

Par le groupe acrobatique<br />

de Tanger<br />

Valenciennes<br />

Phénix<br />

Tél. 03 27 32 32 32<br />

36 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

THÉÂTRE<br />

6 AU 16 JANVIER<br />

Le problème<br />

de François Bégaudeau, mise<br />

en scène Arnaud Meunier<br />

Lille<br />

Théâtre <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

Tél. 03 20 14 24 24<br />

9 JANVIER<br />

Désiré<br />

de Sacha Guitry, mise en<br />

scène Serge Lipszyc,<br />

avec Robin Renucci<br />

Caudry<br />

Théâtre<br />

Tél. 03 27 70 09 67<br />

11 AU 15 JANVIER<br />

La nuit des rois<br />

de William Shakespeare,<br />

mise en scène<br />

Jean-Michel Rabeux<br />

Villeneuve d’Ascq<br />

Rose des Vents<br />

Tél. 03 20 31 96 96<br />

12 JANVIER<br />

Corps et âmes<br />

de Maxence Van der<br />

Meersch, par la c ie Tous<br />

Azimuts<br />

Roubaix<br />

Colisée, 20 h 30<br />

Tél. 03 20 24 07 07<br />

14 JANVIER<br />

… et moi le matin<br />

j’efface tout<br />

par la Cie Clin d’Œil<br />

Lomme<br />

Tisserands, 20 h 30<br />

Tél. 03 20 22 05 05<br />

14 JANVIER<br />

Louise de Bettignies<br />

de Pierre Dumaine et Marcel<br />

Dubois, par la c ie L’éléphant<br />

dans le boa<br />

Saint-Amand-les-Eaux<br />

Théâtre<br />

Tél. 03 27 48 39 65<br />

19 JANVIER<br />

Hamlet<br />

de Shakespeare, mise en<br />

scène David Bobee<br />

Maubeuge<br />

La Luna, 20 h<br />

Tél. 03 27 65 65 40<br />

21 JANVIER<br />

Ticket<br />

par le collectif Bonheur<br />

Intérieur Brut<br />

Grande-Synthe<br />

Maison <strong>du</strong> quartier <strong>du</strong><br />

Moulin, 19 et 21 h<br />

Tél. 03 28 21 66 00<br />

THÉÂTRE<br />

21 JANVIER<br />

Ennemi public<br />

d’Henrik Ibsen, mise en<br />

scène Thierry Roisin<br />

Douai<br />

Hippodrome, 20 h<br />

Tél. 03 27 99 66 66<br />

21 JANVIER<br />

AU 5 FÉVRIER<br />

STIB<br />

de Geneviève Damas, mise<br />

en scène Janine Godinas<br />

Tourcoing<br />

Salon de théâtre<br />

Tél. 03 20 27 13 63<br />

25 AU 29 JANVIER<br />

Délire à deux<br />

d’Eugène Ionesco, mise en<br />

scène Christophe Feutrier<br />

Dunkerque<br />

Bateau Feu<br />

Tél. 03 28 51 40 40<br />

28 JANVIER<br />

Khalidk<br />

Le tour <strong>du</strong> monde en 80 voix<br />

Grande-Synthe<br />

Palais <strong>du</strong> Littoral, 20 h<br />

Tél. 03 28 21 66 00<br />

28 JANVIER<br />

Catch Impro<br />

Ennevelin<br />

Salle des fêtes, 20 h<br />

Tél. 03 20 98 44 44<br />

28 ET 29 JANVIER<br />

La femme juive<br />

de Bertold Brecht et<br />

La politique<br />

des restes<br />

d’Arthur Adamov, mise en<br />

scène Roland Poquet<br />

Waziers<br />

Salle des fêtes<br />

Tél. 03 27 99 75 75<br />

28, 29, 30 JANVIER<br />

Festival de théâtre<br />

amateur<br />

Saint-Amand-les-Eaux<br />

Théâtre et espace associé<br />

Tél. 03 27 22 49 69<br />

30 JANVIER<br />

DR<br />

Méli-Mélo comédies<br />

par l’Amateur turbulent<br />

Gravelines<br />

Scène Vauban, 16 h<br />

Tél. 03 28 23 48 82<br />

3 FÉVRIER<br />

Le clan des<br />

divorcées<br />

d’Alil Vardar<br />

Anzin<br />

Théâtre, 20 h 30<br />

Tél. 03 27 38 01 10<br />

MUSIQUE<br />

7 JANVIER<br />

Carte blanche à<br />

Marcel Azzola<br />

avec Sanseverino<br />

Jeumont<br />

Centre culturel<br />

André-Malraux, 20 h<br />

Tél. 03 27 60 16 39<br />

7 JANVIER<br />

Éric Toulis<br />

Grande-Synthe<br />

Palais <strong>du</strong> Littoral, 20 h<br />

Tél. 03 28 24 49 00<br />

7, 8, 10 ET 11 JANVIER<br />

L’orchestre national<br />

de Lille<br />

direction Jean-Claude Casadesus,<br />

joue Mantovani,<br />

Mozart et Strauss<br />

Armentières<br />

Vivat, le 7 à 20 h 30<br />

Tél. 03 20 77 18 77<br />

Tourcoing<br />

Théâtre, le 8 à 20 h<br />

Tél. 03 20 26 86 34<br />

Lille<br />

Nouveau Siècle,<br />

les 10 et 11 à 20 h<br />

Tél. 03 20 12 82 40<br />

15 JANVIER<br />

« Univers Jazz »<br />

Big Band<br />

Tilloy-lez-Cambrai<br />

Salle des fêtes<br />

Tél. 03 27 70 09 61<br />

15 ET 16 JANVIER<br />

Une soirée à l’opéra<br />

de Vienne<br />

par la Grande Écurie et la<br />

Chambre <strong>du</strong> Roy, direction<br />

Jean-Claude Malgoire<br />

Tourcoing<br />

Théâtre Raymond Devos<br />

Tél. 03 20 70 66 66<br />

18 JANVIER<br />

L’orchestre de<br />

Douai<br />

direction Jean-Jacques<br />

Kantorov, joue Barber et<br />

Mahler<br />

Douai<br />

Auditorium Henri-Dutilleux,<br />

20 h 30<br />

Tél. 03 27 71 77 77<br />

21 JANVIER<br />

Hommage à Brel<br />

par Filip Jordens<br />

Coudekerque-Branche<br />

Espace Jean-Vilar, 20 h 30<br />

Tél. 03 28 51 40 40<br />

MUSIQUE<br />

21 ET 22 JANVIER<br />

Festival international<br />

de boogie<br />

woogie<br />

Cambrai<br />

Théâtre, 20 h 30<br />

Tél. 03 27 72 95 00<br />

25 JANVIER<br />

Delbi<br />

folk-rock<br />

par la c ie No Bigoudi<br />

Genech<br />

Salle des fêtes, 20 h<br />

Tél. 03 20 05 97 63<br />

28 JANVIER<br />

Jacques Pirotton<br />

Quartet<br />

Bon<strong>du</strong>es<br />

Espace culturel, 20 h 30<br />

Tél. 03 28 04 77 68<br />

29 JANVIER<br />

Scrum<br />

power folk<br />

Cappelle-en-Pévèle<br />

Salle des fêtes, 20 h 30<br />

Tél. 03 20 05 97 63<br />

29 JANVIER<br />

Le petit estaminet<br />

lyrique<br />

récital voix et accordéon<br />

autour de Béranger<br />

Sin-le-Noble<br />

Salle Henri-Martel, 20 h<br />

www.laclefdeschants.com<br />

4 FÉVRIER<br />

Serge Lopez Trio<br />

Merville<br />

Espace culturel Robert-<br />

Hossein, 20 h 30<br />

Tél. 03 28 42 07 56<br />

PH. DR<br />

5 FÉVRIER<br />

Ch’ti Dixie<br />

jazz<br />

Haubourdin<br />

Centre culturel Paul-André<br />

Lequimme, 19 h 30<br />

Tél. 03 20 44 06 74


SALONS /<br />

FOIRES<br />

9 JANVIER<br />

Bourse des<br />

collectionneurs<br />

Roncq<br />

Salle J. Stelandre,<br />

8 h 30 - 17 h 30<br />

Tél. 03 20 94 72 95<br />

16 JANVIER<br />

4 e bourse<br />

multi-collections<br />

Marbaix<br />

Salle des fêtes, 9-18 h<br />

Tél. 03 27 59 37 30<br />

16 JANVIER<br />

Marché aux livres<br />

Esquelbecq<br />

Maison <strong>du</strong> Westhoek,<br />

10 - 18 h<br />

Tél. 03 28 62 88 57<br />

19 ET 20 JANVIER<br />

Futex<br />

4 e convention européenne<br />

des textiles techniques<br />

Marcq-en-Barœul<br />

Hippodrome<br />

www.clubtex.com<br />

23 JANVIER<br />

5 e salon <strong>du</strong> disque<br />

et de la BD<br />

Gondecourt<br />

Salle des fêtes, 9-18 h<br />

Tél. 06 65 02 68 73<br />

29 ET 30 JANVIER<br />

Exposition<br />

philatélique<br />

Lambersart<br />

Ferme <strong>du</strong> mont Garin, 9 - 17 h<br />

Tél. 06 80 62 80 51<br />

29 ET 30 JANVIER<br />

Festirail <strong>2011</strong><br />

14 e salon international <strong>du</strong><br />

chemin de fer et <strong>du</strong><br />

modélisme ferroviaire<br />

Pont-à-Marcq<br />

Salle des sports, 10 - 18 h<br />

Tél. 03 20 92 96 77<br />

30 JANVIER<br />

13 e rencontre des<br />

collectionneurs<br />

Neuville Saint-Rémy<br />

Salle Anquetil, 9 - 18 h<br />

Tél. 06 75 65 22 59<br />

JEUNE PUBLIC<br />

5 ET 8 JANVIER<br />

Premiers pas<br />

sur la <strong>du</strong>ne<br />

marionnettes et théâtre<br />

d’objets, dès 4 ans<br />

Douai<br />

Hippodrome<br />

Tél. 03 27 99 66 66<br />

12 AU 19 JANVIER<br />

3 e festival<br />

jeune public<br />

4 spectacles, 2 ateliers et<br />

une conférence,<br />

de 2 à 12 ans<br />

Loos<br />

Théâtre <strong>du</strong> Square<br />

Tél. 03 20 10 40 70<br />

19 ET 22 JANVIER<br />

Taboularaza<br />

de Damien Bouvet,<br />

dès 4 ans<br />

Lille<br />

Grand Bleu<br />

Tél. 03 20 09 88 44<br />

23 JANVIER<br />

Petit Bodiel<br />

d’après Amadou Hampâté<br />

Bâ, dès 5 ans<br />

Croix<br />

Centre culturel J. Brel, 17 h<br />

Tél. 03 20 28 14 28<br />

6 FÉVRIER<br />

Stabylo<br />

spectacle de clown tout<br />

public, au profit des enfants<br />

malades et hospitalisés<br />

Neuville-en-Ferrain<br />

Salle Malraux, 16 h et 17 h 15<br />

Tél. 03 20 46 14 54<br />

SPORT<br />

23 JANVIER<br />

La Doudou<br />

Randonnée VTT : 15, 30 et<br />

45 km<br />

Saint-Python<br />

Tél. 03 27 26 48 04<br />

HUMOUR<br />

12, 13, 14 JANVIER<br />

Buffo<br />

Lille<br />

Prato<br />

Tél. 03 20 52 71 24<br />

CD<br />

Zora<br />

Panaméenne<br />

Après un premier album<br />

remarqué en 2003,<br />

la Roubaisienne Zora<br />

revient avec un deuxième opus mordant<br />

et gouailleur, rythmé de sonorités<br />

chaleureuses influencées par la<br />

pop, le blues, la folk et la world music.<br />

Si son acolyte Jean Fi l’accompagne<br />

toujours dans la composition, on<br />

remarquera évidemment les deux<br />

chansons écrites par un certain<br />

Matthieu Chedid…<br />

www.myspace.com/zoramusic<br />

Benoît Kurcz<br />

Rétrospective<br />

Après avoir collaboré à<br />

différents groupes de la<br />

région, inspiré par les<br />

Beatles, Police ou McCartney, Benoît<br />

Kurcz, bassiste de formation, pro<strong>du</strong>it<br />

ici son premier album de huit titres. Il<br />

met en musiques et en rythmes<br />

variés, à la coloration plutôt pop,<br />

des petites histoires <strong>du</strong> quotidien,<br />

très inspirées par ses enfants, sa<br />

famille. Un album qui sent le vécu.<br />

www.benoitkurcz.com<br />

Ensemble Hémiolia<br />

Marie-Alexandre Guénin<br />

Violon <strong>du</strong> Roy<br />

Né à Maubeuge, Marie-<br />

Alexandre Guénin (1744-<br />

1835), compositeur illustre en son<br />

temps, est maintenant complètement<br />

oublié. Sa musique, <strong>du</strong>os et<br />

sonates en trio, ne manque pourtant<br />

pas d’intérêt. Née à Ferrière-la-<br />

Grande, il y a 25 ans, la violoncelliste<br />

Claire Lamquet a découvert son<br />

œuvre par hasard et entrepris de la<br />

faire connaître. L’ensemble Hémiolia,<br />

qu’elle a créé en 2007, la restitue de<br />

façon authentiquement baroque.<br />

Une bonne surprise, une véritable<br />

réusssite !<br />

www.ensemblehemiolia.com<br />

Overlow<br />

Sunny Side<br />

Nouveau projet <strong>du</strong> guitariste<br />

Benjamin Collier<br />

(Dubians, La Caravane<br />

électro, Da Taz…), Overlow propose<br />

une musique essentiellement instrumentale,<br />

entre post-rock et trip-hop,<br />

qui prend toute sa dimension sur<br />

scène, accompagnée des images qui<br />

font partie intégrante des compositions.<br />

À découvrir le 21 janvier en<br />

showcase à l’Aéronef, à Lille.<br />

www.overlow.org<br />

LIVRES<br />

Au temps des grands<br />

liniers : les Mahieu<br />

d’Armentières<br />

Par Jean-Marie Wiscart<br />

Maître de conférence en<br />

histoire contemporaine à<br />

l’université de Picardie<br />

Jules-Verne, Jean-Marie Wiscart présente<br />

l’histoire de la famille Mahieu,<br />

célèbres liniers des XIX e et XX e siècles.<br />

Érudit, très documenté,<br />

l’ouvrage immerge le lecteur au<br />

cœur de l’aventure in<strong>du</strong>strielle<br />

qui a fait la renommée<br />

de toute une région.<br />

Éditions Artois Presses Université<br />

La terre, la terre<br />

toujours recommencée<br />

Par Philippe Tabary<br />

Grand amoureux de<br />

l’Avesnois, auteur prolifique<br />

d’une vingtaine d’ouvrages,<br />

Philippe Tabary est aussi<br />

fonctionnaire européen chargé des<br />

questions agricoles à Bruxelles.<br />

Autant dire qu’il connaît son sujet…<br />

Il fait ici le point sur l’état <strong>du</strong> monde<br />

agricole, des facteurs démographiques<br />

aux changements climatiques,<br />

des OGM à l’agriculture biologique...<br />

Éditions Le cherche midi, coll. « Terra », 18 ¤<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 37


L’EXPO DU MOIS<br />

Pour Matisse, le portrait n’est pas une repro<strong>du</strong>ction de la personne. Il faut dépasser ce que l’on voit.<br />

PH. EMMANUEL WATTEAU<br />

Autour des œuvres <strong>du</strong> peintre, un film sur les Inuits, une série de masques<br />

étonnants, des objets des habitants <strong>du</strong> cercle polaire…<br />

Quand les Esquimaux<br />

inspiraient Matisse<br />

● L’art <strong>du</strong> grand <strong>Nord</strong> a commencé<br />

à intéresser les artistes<br />

français, les surréalistes surtout,<br />

pendant l’entre-deux<br />

guerres. L’écrivain Georges<br />

Duthuit, gendre d’Henri<br />

Matisse, passe la seconde<br />

guerre mondiale aux États-<br />

Unis. Il en revient avec une collection<br />

de masques esquimaux<br />

et l’envie de leur consacrer un<br />

livre. Il demande à son beaupère<br />

d’illustrer l’ouvrage qui<br />

aura pour nom Une fête en<br />

Cimmérie et qui ne sera publié<br />

qu’en 1963.<br />

Le musée départemental<br />

Matisse consacre une exposi-<br />

38 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />

tion très documentée à ce<br />

thème original. Grâce à la<br />

donation et aux prêts de son<br />

fils Claude, il présente d’abord<br />

la personnalité de Georges<br />

Duthuit, puis sa collection de<br />

masques — complétée par<br />

une douzaine de masques<br />

remarquables prêtés par le<br />

musée de Boulogne-sur-Mer<br />

— ainsi que toutes les gravures<br />

réalisées par Matisse<br />

pour les deux éditions <strong>du</strong> livre.<br />

On voit comment l’artiste a<br />

été fasciné par ce peuple qui<br />

vivait dans des conditions particulièrement<br />

<strong>du</strong>res et qui<br />

pourtant présentait des visages<br />

empreints d’une grande joie.<br />

« Matisse a presque un regard<br />

de cinéaste », souligne Dominique<br />

Szymusiak, conservatrice<br />

<strong>du</strong> musée. « Sous son pinceau,<br />

le personnage est<br />

magnifié, devient un héros,<br />

prend un caractère épique ! »<br />

Une dernière salle présente<br />

des dessins de visages qu’il<br />

appelait « masques », datant<br />

de la dernière partie de sa vie.<br />

Simplifiés à l’extrême, ils expriment<br />

l’essence même <strong>du</strong><br />

modèle à l’aide de quelques<br />

traits. « Pour Matisse, le portrait<br />

n’est pas une repro<strong>du</strong>ction<br />

de la personne. Il faut<br />

dépasser ce que l’on voit pour<br />

saisir son esprit. »<br />

FRANÇOISE POIRET-COLONGE<br />

Le Cateau-Cambrésis<br />

Jusqu’au 6 février, au musée<br />

départemental Matisse<br />

Tél. 03 27 84 64 50.<br />

Michèle Lemaire<br />

investit l’accueil<br />

• Le musée départemental<br />

Matisse invite régulièrement des<br />

artistes contemporains à présenter<br />

leurs œuvres dans le hall d’accueil.<br />

Cette fois, il s’agit de Michèle<br />

Lemaire et de ses créations textiles<br />

autour <strong>du</strong> fil, sur le thème des<br />

symboles. Ne manquez pas l’œuvre<br />

monumentale de la cafétéria,<br />

« l’œuvre la plus libérée et qui me<br />

ressemble le plus ».


Le nouveau film<br />

de Dany Boon, Rien<br />

à déclarer, qui sortira<br />

sur nos écrans<br />

le 26 janvier, a été<br />

tourné il y a environ<br />

un an sur la frontière<br />

franco-belge,<br />

en Thiérache.<br />

Paul Schuler, viceprésident<br />

de l’office de<br />

tourisme de Fourmies,<br />

a tenu sur son blog<br />

un véritable journal<br />

de ce tournage.<br />

LE MOIS PROCHAIN DANS<br />

DOSSIER<br />

Sports en <strong>Nord</strong> :<br />

à découvrir sans modération<br />

Paul Schuler en compagnie de Dany Boon, sur le tournage <strong>du</strong> film. PH. DR<br />

Rien à déclarer, une chance pour l’Avesnois<br />

● « Ce film tombe à point<br />

nommé. C’est, pour le sud de<br />

l’Avesnois, un coup de projecteur,<br />

une publicité qu’on<br />

n’avait pas les moyens de se<br />

payer. On espère que le film va<br />

nous aider à contrecarrer les<br />

images négatives de notre territoire,<br />

pour mettre en valeur<br />

ses côtés touristiques, encore<br />

méconnus <strong>du</strong> grand public. »<br />

Né à Anor, Paul Schuler travaille<br />

depuis 2008 à l’écomusée,<br />

après avoir été journaliste<br />

radio à Canal FM puis à Écho<br />

FM. Une évolution professionnelle<br />

liée à la volonté de « ne<br />

pas me contenter de raconter<br />

ce qui se passe, mais d’être<br />

aussi acteur de la vie locale. »<br />

Début 2010, le tournage <strong>du</strong><br />

nouveau film de Dany Boon,<br />

deux ans après le succès phénoménal<br />

de Bienvenue chez<br />

les ch’tis, est l’occasion pour<br />

Paul de valoriser d’une autre<br />

manière la région qu’il aime<br />

tant : « Dans le film, le village<br />

frontalier porte le nom imaginaire<br />

de Courquain, mais le<br />

Histoire d’un jour<br />

Février 1851,<br />

discours de Victor Hugo<br />

sur les caves de Lille.<br />

L’expo <strong>du</strong> mois<br />

Karen LaMonte au musée<br />

départemental <strong>du</strong> Verre<br />

à Sars-poteries.<br />

tournage a eu lieu en grande<br />

partie à Macquenoise, à<br />

quelques kilomètres de Fourmies.<br />

Nous avons fait appel à<br />

des bénévoles qui se sont<br />

relayés pour suivre le tournage,<br />

à l’affût <strong>du</strong> moindre<br />

mouvement, et prendre des<br />

photos pour le blog. Tous les<br />

acteurs et surtout Dany Boon<br />

étaient très sympas, ils prenaient<br />

le temps d’aller voir les<br />

badauds. Ils ont logé plus d’un<br />

mois au ValJoly et allaient parfois<br />

se détendre à la piscine, au<br />

RENCONTRE<br />

BALADE<br />

Les pigeonniers <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />

milieu des vacanciers». En<br />

2010, le blog a vu exploser sa<br />

fréquentation, notamment<br />

quand il s’est fait le relais des<br />

annonces de casting.<br />

À quelques semaines <strong>du</strong> lancement,<br />

l’office de tourisme<br />

se prépare à accueillir les fans<br />

<strong>du</strong> film, avec un nouveau<br />

guide touristique, différents<br />

circuits consacrés à la frontière<br />

et une exposition autour<br />

<strong>du</strong> tournage.<br />

FRANÇOISE POIRET-COLONGE<br />

Adresse <strong>du</strong> blog : fourmies.canalblog.com<br />

<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 39

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