Janvier 2011 - N° 243 - Conseil Général du Nord
Janvier 2011 - N° 243 - Conseil Général du Nord
Janvier 2011 - N° 243 - Conseil Général du Nord
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
DOSSIER<br />
À ROUBAIX<br />
Pierre Delye,<br />
l’homme à histoires<br />
La MDPH<br />
à l’écoute<br />
ACTUS<br />
La culture<br />
vit aussi<br />
hors des villes<br />
JANVIER <strong>2011</strong> - <strong>N°</strong> <strong>243</strong><br />
ÉDITION MÉTROPOLE<br />
L E M A G A Z I N E D E V O T R E D É P A R T E M E N T<br />
BALADE<br />
Une<br />
belle vie<br />
de chien<br />
ON AVANCE !<br />
Contournement<br />
de Cantin :<br />
<strong>du</strong>rable et certifié<br />
des personnes en situation de handicap
LA PHOTO DU MOIS<br />
Première neige sur la campagne flamande<br />
Depuis le mont Noir, la vue s’étend sur toute la campagne flamande. En cette fin novembre, une brume lumineuse et la première neige de l’hiver confèrent<br />
au paysage une très belle lumière et un sentiment de sérénité.<br />
Photo prise au mont Noir, le samedi 27 novembre à 15 h 23 par Philippe Houzé.<br />
Magazine d’information <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />
général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> - 2, rue Jacquemars-<br />
Giélée, 59047 Lille Cedex<br />
Tél. 03 59 73 83 98<br />
E-mail : lenord@cg59.fr<br />
Site Internet <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> : www.cg59.fr<br />
Directrice de la publication : Évelyne Duhaut-Courpron.<br />
Directeur-adjoint de la Communication : Hubert Loppinet.<br />
Rédacteur en chef : Franck Périgny. Rédaction : Laurence Blondel, Valérie Dassonville,<br />
Antoine Platteel, Alexandra Pigny, Françoise Poiret-Colonge, Arnaud Raes.<br />
Secrétariat de rédaction : Laurence Blondel, Valérie Dassonville et Alexandra<br />
Pigny, assistées de Cédric Debyser. Responsable de pro<strong>du</strong>ction : Patrick<br />
Lenoble. Directeur artistique : Patrick Diers. Studio graphique : Cédric Arnould,<br />
Laurent Déjardin, Serge Grisard, Joan Ryckeboer. Responsable photo :<br />
Dominique Lampla. Photographie : Christophe Bonamis, Philippe Houzé,<br />
Emmanuel Watteau, photothèque <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général. Service iconographique :<br />
Barbara Bonny. Conception éditoriale et graphique : Agence Cinquième<br />
colonne. <strong>Conseil</strong> en communication : R Com’ Rigaux. Photogravure :<br />
<strong>Nord</strong> Compo. Impression : Lenglet Imprimeurs.<br />
ISSN1169-4947. Le magazine Le <strong>Nord</strong>est distribué gratuitement à tous les habitants <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />
Pour le recevoir à partir d’un autre département, contactez le service lecteurs-abonnements<br />
au 03 59 73 83 73. Si vous ne le recevez pas régulièrement, écrivez à elourme@cg59.fr. Dépôt<br />
légal: janvier <strong>2011</strong>. Tirage : 1 050 000 exemplaires. Tous droits de repro<strong>du</strong>ction réservés. ©<br />
2009. Imprimé sur papier certifié FSC ® .<br />
2 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
SOMMAIRE JANVIER<br />
ACTUS<br />
ON AVANCE !<br />
Le contournement de Cantin<br />
sur une voie <strong>du</strong>rable 4<br />
Cinéligue, la magie <strong>du</strong> cinéma<br />
partagée par tous 7<br />
Au naturel<br />
Dans les Flandres, ils ressuscitent<br />
le geste <strong>du</strong> plesseur 10<br />
Moins de gaspillage pour moins<br />
de déchets dans les poubelles<br />
de demain 11<br />
DOSSIER p. 12<br />
Une maison<br />
à votre écoute<br />
Lieu unique d’accueil<br />
et d’information, la Maison<br />
départementale des personnes<br />
handicapées existe depuis<br />
cinq ans.<br />
Tribune politique 18<br />
10 12
Mes pensées les<br />
plus chaleureuses<br />
vont vers ceux de<br />
nos concitoyens<br />
qui vivent le plus<br />
difficilement les<br />
conséquences<br />
de la crise.<br />
<strong>2011</strong><br />
Le mini-journal<br />
de l’arrondissement<br />
de Lille p. 19<br />
Le théâtre comme moyen<br />
d’expression et d’insertion 19<br />
À Lambersart, une roulotte<br />
pour rester sur place 21<br />
Pierre Delye,<br />
l’homme à histoires 22<br />
19<br />
• En ce début de nouvelle année,<br />
je veux adresser mes meilleurs vœux,<br />
en particulier de santé et de bonheur,<br />
à l’ensemble des <strong>Nord</strong>istes.<br />
Mes pensées les plus chaleureuses vont,<br />
évidemment, vers ceux de nos concitoyens<br />
qui vivent le plus difficilement les conséquences<br />
de la crise économique et sociale<br />
à laquelle notre pays et notre département<br />
sont encore confrontés.<br />
Territoire de solidarité, le <strong>Nord</strong> accompagne,<br />
grâce aux actions d’insertion et de<br />
protection sociale, les personnes les plus<br />
vulnérables socialement.<br />
Parmi ces publics figurent indéniablement<br />
les personnes en situation de handicap<br />
et leur famille, dont l’accompagnement,<br />
l’orientation et le traitement des<br />
demandes d’aides ou de prestations relèvent<br />
des attributions de la MDPH <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />
Dans mon collège<br />
Le plaisir de la musique se<br />
transmet sans partition 24<br />
Le CDJ, une école de la citoyenneté<br />
et de la tolérance 25<br />
UNSS, un premier tour pour se<br />
mettre en jambe 25<br />
BALADE p. 26<br />
Une belle vie<br />
de chien<br />
Dans le <strong>Nord</strong>, des milliers de<br />
famille partagent leur quotidien<br />
avec un compagnon à quatre<br />
pattes. 26<br />
La recette<br />
Le pain <strong>du</strong> corsaire 32<br />
Histoire d’un jour<br />
25 janvier 1723 33<br />
EDITORIAL<br />
Chargée de coordonner les missions de service<br />
public dédiées au handicap et de<br />
répondre aux attentes des personnes handicapées,<br />
cette structure est désormais<br />
clairement identifiée par l’ensemble des<br />
usagers.<br />
Dès lors, l’année <strong>2011</strong> sera celle de la solidarité<br />
et de la fraternité envers les <strong>Nord</strong>istes<br />
les plus fragiles, quels que soient<br />
leur condition et leur statut social.<br />
Bernard Derosier<br />
Président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />
Sport<br />
Le football américain gagne<br />
<strong>du</strong> terrain dans le <strong>Nord</strong> 34<br />
VOS SORTIES 35<br />
L’expo <strong>du</strong> mois<br />
Quand les Esquimaux<br />
inspiraient Matisse 38<br />
La rencontre<br />
Paul Schuler, Rien à déclarer,<br />
une chance pour l’Avesnois 39<br />
25 26 34<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 3
ACTUS<br />
ON AVANCE ! Le contournement de Cantin a obtenu fin novembre le certificat<br />
« route <strong>du</strong>rable » pour la phase conception. Une première en France.<br />
Le contournement de Cantin<br />
sur une voie <strong>du</strong>rable<br />
• Le 23 novembre, l’organisme<br />
certificateur indépendant<br />
Certivéa a accordé au<br />
Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> le certificat<br />
« route <strong>du</strong>rable » pour<br />
la phase conception <strong>du</strong><br />
contournement de Cantin. Le<br />
service Grands Projets de la<br />
direction de la Voirie départementale<br />
(DVD) a piloté, de<br />
2007 à 2009, les études nécessaires<br />
à la réalisation de cette<br />
voie nouvelle.<br />
À l’initiative <strong>du</strong> Département,<br />
un groupe de travail (1) a élaboré<br />
en 2008 un référentiel<br />
de certification « route <strong>du</strong>rable<br />
», comprenant 80 indicateurs<br />
de performance et 26<br />
objectifs : paysage, sécurité,<br />
information <strong>du</strong> public, confort<br />
acoustique, gestion de l’eau,<br />
impact sur les milieux naturels<br />
et les écosystèmes, etc.<br />
Certivéa a donc constaté que,<br />
pour ce qui est de la conception,<br />
le contournement de Can-<br />
EN BONNE VOIE<br />
LA SOMME ADOPTE<br />
LA ROUTE DURABLE<br />
• Le <strong>Conseil</strong> général de<br />
la Somme a inscrit à son<br />
Agenda 21 une action<br />
visant à certifier trois<br />
opérations routières<br />
selon le référentiel<br />
« route <strong>du</strong>rable ».<br />
L’objectif <strong>du</strong> Département<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> avec ce<br />
référentiel a toujours<br />
été de voir d’autres maîtres<br />
d’ouvrage se l’approprier<br />
afin que la<br />
démarche se diffuse le<br />
plus largement possible.<br />
Un objectif qui commence<br />
à devenir réalité.<br />
4 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
PH. EW<br />
Jocya Vancoillie, vice-présidente <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général, et Patrick Nossent,<br />
président de Certivéa, présentent le premier certificat « route <strong>du</strong>rable ».<br />
tin respectait les objectifs définis<br />
dans le référentiel. Après<br />
la mise en service, un nouvel<br />
audit s’assurera que le maître<br />
d’ouvrage (le Département) a<br />
tenu ses engagements. Si c’est<br />
le cas, le certificat « route <strong>du</strong>rable<br />
» sera délivré pour la phase<br />
« réalisation ».<br />
Interrompu cet hiver, le chantier<br />
reprendra en mars. Dès<br />
juin <strong>2011</strong>, les usagers de la<br />
RD 643 Douai-Cambrai, délivrés<br />
des embouteillages de<br />
EXPÉRIMENTATION<br />
DES PRODUITS BIO<br />
DANS LES ASSIETTES DES COLLÉGIENS<br />
• Le Département s’est engagé dans une<br />
expérimentation qui vise à intégrer, de façon<br />
régulière dans les repas des collégiens, des<br />
pro<strong>du</strong>its issus de l’agriculture biologique,<br />
raisonnée ou en conversion vers le bio (fruits<br />
et légumes, laitages, pain).<br />
Dix collèges volontaires participent à cette<br />
expérimentation qui sera menée tout au<br />
long de l’année scolaire. À terme, le principe<br />
pourrait être généralisé, ce qui permettra à<br />
l’offre de se structurer.<br />
Cette démarche s’inscrit dans le temps, car<br />
il s’agit à la fois de modifier les habitudes alimentaires<br />
des collégiens, mais aussi les pratiques<br />
des équipes qui confectionnent les<br />
repas au sein des établissements scolaires.<br />
Cantin, pourront emprunter<br />
la 2 x 2 voies (3,4 km) certifiée<br />
« route <strong>du</strong>rable ».<br />
Tous les grands projets routiers<br />
<strong>du</strong> Département seront<br />
désormais conformes à la<br />
démarche « route <strong>du</strong>rable », à<br />
commencer par le contournement<br />
<strong>du</strong> Cateau-Cambrésis et<br />
la liaison Borre-Pradelles (lire<br />
ci-contre). ANTOINE PLATTEEL<br />
(1) Département, Centre d’études techniques<br />
de l’équipement, Certivéa, laboratoire central<br />
des Ponts et Chaussées, Centre scientifique<br />
et technique <strong>du</strong> bâtiment.<br />
Au collège Albert-Camus à Thumeries,<br />
des pro<strong>du</strong>its bio sont régulièrement<br />
proposés aux élèves. PH. EMMANUEL WATTEAU<br />
Grand projet<br />
Feu vert<br />
pour<br />
la liaison<br />
Borre-Pradelles<br />
• Le préfet a signé fin novembre<br />
la déclaration d’utilité<br />
publique pour la liaison Borre-<br />
Pradelles, dans les Flandres.<br />
Le Département peut désormais<br />
procéder à l’acquisition<br />
des terrains nécessaires à la<br />
réalisation de ce contournement<br />
qui permettra de ré<strong>du</strong>ire<br />
le flux des véhicules traversant<br />
les communes de Borre et<br />
Pradelles sur la RD 642.<br />
La décision <strong>du</strong> préfet fait suite<br />
à l’enquête publique (printemps<br />
2010) et aux conclusions<br />
des trois commissaires<br />
enquêteurs nommés par le tribunal<br />
administratif. Joint au<br />
dossier d’enquête publique,<br />
un inventaire faune-flore<br />
recense les espèces présentes<br />
sur cette zone, dont le triton<br />
alpestre et la plante achilée<br />
sternutatoire, espèces d’intérêt<br />
majeur que la future<br />
« route <strong>du</strong>rable » préservera<br />
assurément !
Création Créée en novembre dernier à la ruche technologique <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, à<br />
Hellemmes, la société OTTEO se spécialise dans la prestation intellectuelle.<br />
OTTEO : de la matière grise<br />
au service des entreprises<br />
• « Nous avons des profils<br />
similaires : une formation d’ingénieur,<br />
un passage par le<br />
monde in<strong>du</strong>striel et une expérience<br />
de responsable d’agence<br />
dans un grand groupe de<br />
conseil en ingéniérie. » Pour<br />
Thomas Derville et Olivier<br />
Lavesque, tous deux âgés de 32<br />
ans, tout allait plutôt bien.<br />
Quelle mouche les a donc<br />
piqués pour qu’ils se lancent<br />
dans l’aventure de la création ?<br />
« Nous avons eu envie de<br />
mener notre barque comme<br />
nous l’entendions. » Ainsi est<br />
née OTTEO, créée le 2 novembre<br />
au sein de la ruche technologique<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. Spécialité :<br />
les prestations intellectuelles<br />
dans les domaines de l’ingénierie<br />
et des technologies avancées.<br />
« Nous mettons à disposition<br />
des compétences pour<br />
intervenir sur les projets de<br />
nos clients », résument les<br />
jeunes créateurs, récemment<br />
21, 22, 23 JANVIER<br />
TOURISSIMA<br />
• Vous cherchez des<br />
idées pour vos prochaines<br />
vacances ?<br />
Le salon de tourisme<br />
Tourissima aura lieu les<br />
21, 22 et 23 janvier à Lille<br />
Grand Palais. Thème<br />
retenu cette année :<br />
les fêtes et festivals.<br />
Vous pourrez également<br />
découvrir de nouvelles<br />
destinations,<br />
l’offre nature et randonnées<br />
ainsi que le tourisme<br />
dans le <strong>Nord</strong> Pasde-Calais.<br />
www.tourissima.fr<br />
Thomas Derville et Olivier Lavesque, directeurs associés d’OTTEO. PH. PH<br />
récompensés par Lille Métropole<br />
Initiative. Leurs clients, ce<br />
sont les entreprises mécaniques,<br />
agro-alimentaires, ou<br />
pharmaceutiques au nord de<br />
la capitale.<br />
« L’accompagnement de la<br />
ruche, aussi bien théorique<br />
que pratique, nous a rassurés,<br />
reconnaissent Thomas Derville<br />
et Olivier Lavesque. C’est<br />
PALMARÈS<br />
VILLES ET VILLAGES<br />
FLEURIS<br />
• La remise des prix <strong>du</strong><br />
52 e concours départemental<br />
des villes et villages<br />
fleuris a eu lieu fin<br />
novembre, à Lambreslez-Douai.<br />
114 villes (sur<br />
280 qui ont participé au<br />
concours), 157 particuliers<br />
et 57 équipements<br />
touristiques ont été<br />
récompensés.<br />
83 communes arborent<br />
dans le <strong>Nord</strong> le panneau<br />
convoité de « ville ou village<br />
fleuri ».<br />
www.fleurirlenord.com<br />
très enrichissant d’avoir en<br />
face de soi quelqu’un comme<br />
Jonathan Fermine, le directeur<br />
de la ruche, qui peut vous donner<br />
des conseils motivés par<br />
l’expérience. »<br />
FRANCK PÉRIGNY<br />
OTTEO<br />
121, rue Chanzy, BP 90140,<br />
59260 Lille-Hellemmes<br />
Tél. 03 62 27 50 00.<br />
www.otteo.fr<br />
LIVRET PÉDAGOGIQUE<br />
L’EAU ET L’AGRICULTURE<br />
• Le Savoir vert, réseau régional<br />
de fermes pédagogiques<br />
(50 fermes dans le <strong>Nord</strong>), a réalisé<br />
à l’intention des enseignants<br />
un livret qui recense les<br />
diverses utilisations de l’eau<br />
dans les pro<strong>du</strong>ctions animales<br />
ou végétales et leur impact sur<br />
la biodiversité. Ce support aux<br />
visites des élèves (de la maternelle au lycée) dans<br />
les fermes a été réalisé en partenariat avec les<br />
chambres d’agriculture, l’Agence de l’eau, le<br />
SATEGE (Service d’assistance technique à la gestion<br />
des épandages), etc.<br />
Livret disponible (3 ¤) au Savoir vert,<br />
54-56, avenue Roger-Salengro, BP 136<br />
62054 Saint-Laurent Blangy Cedex. Tél 03 21 60 57 20.<br />
Économie<br />
La ruche<br />
d’entreprises<br />
<strong>du</strong> Cambrésis<br />
a été inaugurée<br />
• Bernard Derosier, président<br />
<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, a<br />
inauguré le 25 novembre dernier<br />
la ruche départementale<br />
d’entreprises de Beauvois-en-<br />
Cambrésis. Sa création est<br />
venue compléter un réseau<br />
qui compte huit autres ruches<br />
dans tout le département.<br />
La ruche accueille des créateurs<br />
d’entreprises qui bénéficient<br />
d’un secrétariat commun,<br />
de conseils personnalisés<br />
pour développer leur activité.<br />
Actuellement, dix entreprises<br />
sont installées à Beauvois-en-<br />
Cambrésis. Cet équipement,<br />
destiné à favoriser le développement<br />
économique <strong>du</strong> Cambrésis,<br />
représente pour le<br />
Département un investissement<br />
de 3,3 millions d’euros.<br />
Ruche <strong>du</strong> Cambrésis<br />
ZA <strong>du</strong> Bout des Dix-Neuf<br />
Rue Victor-Watremez<br />
BP 50248<br />
59157 Beauvois-en-Cambrésis<br />
Tél. 03 27 76 67 70 .<br />
30 JANVIER <strong>2011</strong><br />
UNE JOURNÉE<br />
POUR LES LÉPREUX<br />
• Le 30 janvier aura lieu<br />
la Journée mondiale des<br />
lépreux, pour sensibiliser<br />
l’opinion à la lutte<br />
contre la lèpre. La fondation<br />
Raoul-Follereau<br />
se mobilise depuis de<br />
nombreuses années<br />
contre cette maladie.<br />
Elle vient en aide aux<br />
malades, mène des<br />
actions visant à soigner,<br />
é<strong>du</strong>quer, réinsérer…<br />
Elle lutte également<br />
contre la pauvreté et<br />
l’ignorance.<br />
www.raoul-follereau.org<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 5
ACTUS<br />
Réseau La politique départementale de développement<br />
culturel en milieu rural fait peau neuve.<br />
La culture vit aussi<br />
hors des villes !<br />
• Voilà près de vingt ans que<br />
le réseau départemental de<br />
diffusion culturelle en milieu<br />
rural, créé à l’initative <strong>du</strong><br />
<strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et<br />
animé par l’Agence technique<br />
départementale, fait vivre la<br />
culture hors des grandes villes.<br />
Aujourd’hui, dans la droite<br />
ligne de la nouvelle politique<br />
culturelle portée par Martine<br />
Filleul, vice-présidente <strong>du</strong><br />
<strong>Conseil</strong> général chargée de la<br />
ENVIRONNEMENT<br />
LE CONSEIL GÉNÉRAL ADOPTE LE PLAN<br />
D’ÉLIMINATION DES DÉCHETS MÉNAGERS<br />
• Le 13 décembre dernier, le<br />
<strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> a<br />
adopté le projet de Plan d’élimination<br />
des déchets ménagers<br />
et assimilés (PEDMA),<br />
qui sera ensuite soumis à la<br />
décision <strong>du</strong> Préfet. Ce document<br />
est un outil de planifi-<br />
PH. DL<br />
cation qui fixe les objectifs et les moyens d’une<br />
gestion <strong>du</strong>rable des déchets ménagers pour les 10<br />
années à venir. Pilotée par Gérard Boussemart<br />
(photo), conseiller général délégué au PEDMA, la<br />
révision <strong>du</strong> Plan a fait une large place à la concertation,<br />
avec notamment une vingtaine de réunions<br />
dans les arrondissements. Une enquête<br />
publique doit avoir lieu au printemps prochain.<br />
6 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Culture, il évolue et devient<br />
« réseau de développement<br />
culturel ». Un mot qui change<br />
tout ! Les 12 structures culturelles<br />
partenaires <strong>du</strong> réseau<br />
deviennent de véritables<br />
acteurs <strong>du</strong> développement culturel<br />
de leur territoire. Objectif<br />
<strong>du</strong> Département : favoriser<br />
les projets pluridisciplinaires<br />
visant à permettre l’accès à la<br />
culture de tous les publics.<br />
www.spectacles-en-nord.com<br />
Intervention de la compagnie THEC lors de l’exposition de Nicolas Leterme<br />
à Noyelles-sur-Escaut, en septembre 2010. PH. SCÈNES DU HAUT-ESCAUT<br />
GUIDE<br />
HANDICAP ET<br />
AUTOMOBILE<br />
• L’édition 2010 <strong>du</strong><br />
Guide handicap et<br />
automobile recense de<br />
précieuses informations<br />
dans le domaine des<br />
aménagements de<br />
voiture et des types de<br />
véhicules adaptés aux<br />
personnes en situation<br />
de handicap, des lieux<br />
où il leur est possible de<br />
passer le permis, etc.<br />
Guide handicap<br />
et automobile,<br />
10 ¤ (frais d’expédition inclus).<br />
Tél. 01 47 01 09 60.<br />
Personnes âgées Les ateliers de pratique artistique<br />
se développent dans les établissements.<br />
S’exprimer grâce à<br />
l’art, à tout âge<br />
• Ateliers théâtre, céramique,<br />
lecture, slam, arts plastiques ou<br />
même tango ! Décidément, il<br />
se passe des choses intéressantes<br />
dans les établissements<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> hébergeant des personnes<br />
âgées. Depuis que le<br />
Département a mis en place,<br />
en 2002, un dispositif d’aide au<br />
développement des projets<br />
artistiques et culturels, 76 initiatives<br />
ont été subventionnées<br />
(soit 420 000 €).<br />
« Nous voulons ouvrir les établissements<br />
sur l’extérieur,<br />
notamment pour y faire entrer<br />
la culture, qui peut avoir une<br />
vertu thérapeutique, surtout<br />
en cas de maladie dégénérative<br />
», souligne Didier Manier,<br />
vice-président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />
général en charge des Personnes<br />
âgées.<br />
« Tous les publics doivent<br />
avoir accès à la culture, qui<br />
constitue une excellente façon<br />
pour les personnes âgées de<br />
sortir de leur isolement. Mais<br />
c’est aussi une expérience enrichissante<br />
pour les artistes »,<br />
estime de son côté Martine<br />
Filleul, vice-présidente en<br />
charge de la Culture.<br />
Proposés par les établissements,<br />
les projets doivent courir<br />
sur plusieurs mois, à raison<br />
d’une intervention de l’artiste<br />
par semaine.<br />
ANTOINE PLATTEEL<br />
Direction de l’Action culturelle<br />
Tél. 03 59 73 81 87.<br />
ARCHIVES DÉPARTEMENTALES<br />
UNE EXPO ET DES CONFÉRENCES<br />
SUR LES FEMMES<br />
• En 2010, le Département avait axé sa programmation<br />
culturelle sur le thème de la femme. Une<br />
dynamique qui se poursuit début <strong>2011</strong>.<br />
Les Archives départementales présentent, en effet,<br />
une exposition sur ce thème : De femmes en<br />
femmes. Regards sur l’histoire des femmes <strong>du</strong><br />
<strong>Nord</strong>.<br />
À voir <strong>du</strong> 5 février au 17 avril dans la salle des<br />
malades de l’Hospice Comtesse, 32 rue de la Monnaie<br />
à Lille.<br />
Parallèlement, les Archives départementales proposent,<br />
de janvier à avril, un cycle de conférences<br />
historiques.<br />
Archives départementales <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />
Tél. 03 20 85 31 50<br />
www.archivesdepartementales.cg59.fr<br />
Martine Filleul, vice-présidente <strong>du</strong><br />
<strong>Conseil</strong> général : « Tous les publics<br />
doivent avoir accès à la culture. »<br />
PH. EMMANUEL WATTEAU
Culture Les projectionnistes de Cinéligue ont assuré cette année quelque<br />
500 séances de cinéma partout dans le <strong>Nord</strong>.<br />
Cinéligue, pour que la magie <strong>du</strong><br />
cinéma soit partagée par tous<br />
• Rexpoëde, dans les Flandres,<br />
2 000 habitants. À la salle<br />
des fêtes, François, projectionniste<br />
à Cinéligue, installe<br />
l’écran, le son, l’appareil de<br />
projection. Il assure aussi la billetterie<br />
: 3,5 € la place enfant<br />
(4,5 € a<strong>du</strong>lte)… Une centaine<br />
d’enfants, cet après-midi là des<br />
vacances de Toussaint, ont<br />
découvert les pouvoirs de<br />
Nanny McPhee. Le soir, c’est<br />
L’Italien, avec Kad Merad, qui<br />
sera proposé aux plus grands.<br />
« Beaucoup de gens ici n’ont<br />
pas les moyens de se déplacer.<br />
Le cinéma le plus proche est<br />
à 20 km, à Dunkerque », dit<br />
Élodie Hugo, responsable <strong>du</strong><br />
centre social. Rexpoëde et<br />
Cinéligue ont signé une<br />
convention en 2009. Une<br />
dizaine de séances sont ainsi<br />
programmées dans l’année.<br />
« On va là où il n’y a pas de<br />
salle de cinéma ni de multiplexe,<br />
essentiellement en sec-<br />
ENVIRONNEMENT<br />
RENCONTRE TRANSFRONTALIÈRE<br />
ENTRE GARDES DU LITTORAL<br />
teur rural », explique Anne<br />
Lidove, la directrice de Cinéligue<br />
<strong>Nord</strong> Pas-de-Calais, association<br />
soutenue par le Département<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> (50 000 € en<br />
2010). 44 communes <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>,<br />
dûment agréées par le Centre<br />
national <strong>du</strong> cinéma, ont signé<br />
une convention avec Cinéligue,<br />
précisant la programmation,<br />
le public visé et les<br />
partenaires locaux, maisons<br />
de retraite, centres sociaux,<br />
• Les gardes départementaux <strong>du</strong> littoral ont rencontré,<br />
fin novembre, leurs homologues belges de<br />
l’agence Natuur en Bos (Nature et forêt), structure<br />
rattachée au ministère belge de l’Environnement,<br />
de la Nature et de l’Énergie. Au programme : la<br />
visite, côté français, de la <strong>du</strong>ne Marchand à Zuydcoote,<br />
classée Réserve naturelle nationale, et de la<br />
<strong>du</strong>ne Dewulf à Leffrinckoucke, deux sites appartenant<br />
au Conservatoire <strong>du</strong> littoral mais gérés par le<br />
Département, et la visite, côté belge, <strong>du</strong> Nachtegaal<br />
(centre d’é<strong>du</strong>cation à l’environnement) à La Panne<br />
et des <strong>du</strong>nes <strong>du</strong> Westhoek.<br />
Cette rencontre a permis aux gardes qui œuvrent<br />
de part et d’autre de la frontière, sur un même<br />
milieu naturel (le milieu <strong>du</strong>naire et para-<strong>du</strong>naire),<br />
d’échanger sur leurs modes de gestion et leurs pratiques<br />
pour mieux le protéger et le faire connaître.<br />
Les projectionnistes de Cinéligue disposent d’une copie 35 mm et la magie<br />
opère, comme ici dans la salle des fêtes de Rexpoëde. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
services petite enfance (cycle<br />
Mes premiers pas au cinéma),<br />
et collèges (cycle Élèves et spectateurs)<br />
quand l’établissement,<br />
trop loin d’une salle, ne peut<br />
participer à l’opération Collège<br />
au cinéma.<br />
En 2010, Cinéligue a programmé<br />
124 films (dont<br />
110 Art et Essai) et assuré<br />
quelque 500 séances, qui ont<br />
attiré 35 000 <strong>Nord</strong>istes.<br />
ANTOINE PLATTEEL<br />
C’est sur le terrain que les gardes nordistes et belges ont pu<br />
échanger sur leurs pratiques en matière de gestion.<br />
Ici sur la <strong>du</strong>ne Marchand à Zuydcoote, sous la neige.<br />
PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />
VIH<br />
Les services <strong>du</strong><br />
Département<br />
mobilisés toute<br />
l’année<br />
• Dans le <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais,<br />
plus de 2 000 personnes vivent<br />
avec le VIH.<br />
À l’occasion de la Journée<br />
mondiale de lutte contre le<br />
SIDA, le 1 er décembre, le Département<br />
a mené de très nombreuses<br />
actions d’information<br />
et de sensibilisation (forums<br />
santé, débats, ateliers...).<br />
Au-delà de ces actions, il se<br />
mobilise tout au long de l’année<br />
pour lutter contre cette<br />
maladie, à travers les consultations<br />
de dépistage anonyme<br />
et gratuit (CDAG) et les subventions<br />
attribuées aux associations<br />
qui œuvrent dans le<br />
sens de la prévention...<br />
Le Département consacre ainsi<br />
chaque année plus de 920 000<br />
euros à la lutte contre le SIDA.<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 7
ACTUS<br />
Médiation Depuis septembre, une évaluation (1) <strong>du</strong> dispositif innovant des Acteurs de liaison dans<br />
l’environnement scolaire (ALSES) est menée par le biais <strong>du</strong> fonds d’expérimentation jeunesse.<br />
Au collège et dans le quartier, en première<br />
ligne contre le décrochage scolaire<br />
• R., élève de SEGPA (2) au collège<br />
Boris-Vian à Lille, n’a quasiment<br />
pas été en cours en 5 e .<br />
Rebelote cette année en 4 e .<br />
« Maintenant, il suit un stage<br />
dans une entreprise d’insertion.<br />
Pour moi, c’est une satisfaction,<br />
sinon on ne savait<br />
même pas où il était ! »,<br />
raconte Julia Gallet, é<strong>du</strong>catrice<br />
spécialisée au club de prévention<br />
Itinéraires et Acteur de<br />
liaison sociale dans l’environnement<br />
scolaire (ALSES)<br />
depuis 9 ans.<br />
« L’objectif n’est pas forcément<br />
de remettre le gamin au collège,<br />
mais de bâtir un projet<br />
avec lui et sa famille », dit<br />
Henri Rutkowski, directeur de<br />
service à Itinéraires, qui rappelle<br />
les conditions de création<br />
<strong>du</strong> dispositif : « En 95, il<br />
y a eu une flambée de violence<br />
dans un collège de Lillesud.<br />
La ville, le rectorat, la<br />
police, la justice se sont<br />
MUSÉE DE FLANDRE<br />
UN SUCCÈS GÉANT<br />
• Depuis son ouverture,<br />
le 23 octobre 2010, le<br />
musée départemental<br />
de Flandre à Cassel rencontre<br />
un franc succès.<br />
En à peine un mois, l’hôtel<br />
de la Noble-Cour a<br />
reçu la visite de plus de<br />
15 000 amateurs d’art<br />
et de culture flamands.<br />
L’exposition Sensualité<br />
et volupté, le corps féminin<br />
dans la peinture flamande<br />
des XVIe et XVIIe siècles, y est encore visible<br />
jusqu’au 23 janvier.<br />
http://museedeflandre.cg59.fr<br />
8 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Julia Gallet intervient auprès des jeunes au collège Boris-Vian à Lille. PH. EW<br />
demandé comment enrayer<br />
le phénomène. Nous avons<br />
proposé que des é<strong>du</strong>cateurs<br />
spécialisés fassent la médiation<br />
entre le collège, le quartier<br />
et les familles. »<br />
« La famille, c’est un levier »<br />
Trois postes d’ALSES sont<br />
créés en 96, dans trois collèges<br />
lillois. En 99, au titre de la prévention<br />
spécialisée, le Département<br />
prend en charge le<br />
financement de ces postes<br />
innovants. Depuis, une trentaine<br />
ont été créés dans le<br />
<strong>Nord</strong>, à la demande des collèges<br />
et des associations de<br />
prévention spécialisée.<br />
« L’ALSES fait partie de<br />
En un mois, le musée départemental de Flandre a attiré<br />
plus de 15 000 amateurs d’art flamand. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
l’équipe <strong>du</strong> collège, mais son<br />
rapport spécifique aux élèves<br />
permet beaucoup de réactivité<br />
auprès de ceux qui sont<br />
identifiés à problèmes, de ceux<br />
qui s’isolent ou qui sont en<br />
voie de décrochage scolaire »,<br />
souligne Madjid Lounici, le<br />
principal de Boris-Vian.<br />
Parfois, Julia Gallet intervient<br />
en classe pour une action<br />
pédagogique en lien avec un<br />
enseignant, ou assure des sorties<br />
avec ces élèves.<br />
Et, chaque semaine, elle voit<br />
trois ou quatre familles : « Je<br />
fais une médiation entre elles<br />
et le collège. La famille, c’est<br />
souvent la clé <strong>du</strong> problème,<br />
et un levier sur lequel on peut<br />
s’appuyer pour dénouer une<br />
situation. »<br />
ANTOINE PLATTEEL<br />
(1) L’évaluation consiste à comparer 10 collèges<br />
tests où des ALSES interviennent et<br />
10 collèges témoins où il n’y en a pas.<br />
(2) Section d’enseignement général et professionnel<br />
adapté.<br />
CONSEIL GÉNÉRAL<br />
DÉBAT<br />
D’ORIENTATION<br />
BUDGÉTAIRE<br />
• Le débat d’orientation<br />
budgétaire de<br />
l’Assemblée départementale,<br />
aura lieu<br />
les 17 et 18 janvier,<br />
dans l’hémicycle<br />
de l’Hôtel <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />
général,<br />
2, rue Jacquemars-<br />
Giélée à Lille.<br />
Vous pourrez suivre<br />
la séance en direct<br />
sur internet.
Innovation Depuis 2002, le Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> apporte son soutien aux incubateurs d’entreprises.<br />
Objectif : favoriser l’émergence d’entreprises innovantes en accompagnant les futurs créateurs.<br />
Des incubateurs pour cultiver<br />
les germes <strong>du</strong> succès<br />
• Spécialisée dans le laser biomédical,<br />
l’entreprise Osyris<br />
emploie une cinquantaine de<br />
salariés, sur le parc scientifique<br />
de la Haute-Borne, à Villeneuve<br />
d’Ascq.<br />
Dans les années 2000, c’est au<br />
sein de Cré’Innov, l’incubateur<br />
de l’université de Lille I,<br />
que l’enseignant-chercheur<br />
Jaouad Zemmouri a développé<br />
son projet d’entreprise, à partir<br />
de ses travaux de labo. L’entreprise,<br />
Osyris, a vu le jour en<br />
2002 à la ruche technologique<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, à Hellemmes...<br />
Autre success story : deux étudiants-ingénieurs<br />
de Télécom-<br />
Lille I ont développé à Cré’Innov<br />
un jeu de rôles<br />
multijoueurs (Leehl), avant de<br />
créer 3D-Duo au centre d’innovation<br />
CIEL, à Villeneuve<br />
d’Ascq. L’entreprise emploie<br />
maintenant 25 salariés.<br />
Un incubateur est une structure<br />
qui accompagne les por-<br />
JUSQU’AU 16 JANVIER<br />
UN OCÉAN POUR L’HUMANITÉ<br />
À Cré’Innov, Antoine Leclercq (à droite) développe le projet d’entreprise<br />
Crézeo, accompagné par David-Alexandre Caron. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
teurs de projet qui veulent<br />
créer une entreprise innovante,<br />
de l’émergence de l’idée<br />
jusqu’à la création effective<br />
de l’entreprise.<br />
Depuis son ouverture en 2001,<br />
Cré’Innov a accueilli 130 projets,<br />
qui ont débouché sur la<br />
création de 33 entreprises,<br />
(technologies de l’information<br />
• Le Forum départemental des sciences propose jusqu’au<br />
16 janvier une exposition gratuite intitulée Un océan pour<br />
l’humanité. Pour tout public (à partir de 6 ans), elle rend<br />
compte des services ren<strong>du</strong>s à l’homme par les milieux<br />
naturels marins.<br />
L’objectif est de faire prendre conscience aux hommes<br />
de l’importance de préserver la biodiversité et les écosystèmes océaniques,<br />
de limiter les conséquences des bouleversements climatiques et écologiques.<br />
L’exposition se visite comme un parcours de découverte avec décors, quiz<br />
interactif, zone audiovisuelle...<br />
Forum départemental des sciences - centre François Mitterand<br />
1, place de l’hôtel de ville à Villeneuve d’Ascq.<br />
Ouvert <strong>du</strong> mardi au vendredi de 10 h à 17 h 30 et les samedis et dimanches de 14 h 30 à 18 h 30.<br />
Rens. 03 20 19 36 36.<br />
www.forum-des-sciences.tm.fr<br />
et de la communication, biosanté,<br />
nanotechnologies...).<br />
« L’atout de Cré’Innov, c’est<br />
l’environnement technologique<br />
et scientifique de l’université<br />
», disent David-Alexandre<br />
Caron et Olivier Lanselle,<br />
les deux chargés d’affaires.<br />
« L’incubateur affiche complet.<br />
On est dans une période<br />
COLLÉGIENS<br />
UN CONCOURS POUR<br />
LES SIMENON EN HERBE<br />
faste et les projets tiennent<br />
vraiment la route », ajoute<br />
David-Alexandre Caron. En<br />
<strong>2011</strong>, Cré’Innov intégrera de<br />
nouveaux locaux à la Haute<br />
Borne.<br />
CINQ INCUBATEURS SOUTENUS<br />
Le Département soutient cinq<br />
incubateurs dans le <strong>Nord</strong> :<br />
- Cré’Innov (incubateur généraliste<br />
à vocation technologique, en lien<br />
avec l’université de Lille 1),<br />
- Innotex (textiles innovants,<br />
ENSAIT à Roubaix),<br />
- APUI (énergies et environnement,<br />
école des Mines de Douai),<br />
- Bio incubateur d’Eurasanté (en<br />
lien avec le pôle de compétitivité<br />
Nutrition-santé-longévité),<br />
- Tonic incubation, incubateur généraliste<br />
porté par trois grandes<br />
écoles, Skema (ex-ESC Lille),<br />
ENSAM-Lille, et Centrale-Lille.<br />
Le Département soutient les incubateurs<br />
depuis 2002. Un million<br />
d’euros ont été consacrés à cette<br />
politique en 2009 et 2010.<br />
• En lien avec l’exposition<br />
« Scène de crime », présentée<br />
jusqu’au 13 mars au Forum<br />
départemental des sciences,<br />
la Villa départementale Marguerite-Yourcenar<br />
propose aux<br />
collégiens <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> de participer<br />
à un concours d’écriture. Un meurtre dans le<br />
parc de la résidence d’écrivains, une liste de termes<br />
propres à la police technique et scientifique, tels<br />
sont respectivement les sujets destinés aux candidats<br />
de 6 e -5 e et de 4 e -3 e . Pour un récit d’une page<br />
dactylographiée… À vos claviers, jeunes auteurs !<br />
Jusqu’au 21 janvier<br />
Règlement sur www.cg59.fr, rubrique Villa Yourcenar,<br />
ou sur www.forumdepartementaldessciences.fr<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 9
AU NATUREL<br />
Patrimoine Au cœur <strong>du</strong> parc départemental Marguerite-Yourcenar, espace naturel sensible, des<br />
passionnés ont « plessé » une haie d’aubépine, pour que la « mémoire <strong>du</strong> geste » ne se perde pas !<br />
Dans les Flandres, ils ressuscitent<br />
le geste ancestral <strong>du</strong> plesseur<br />
● Avant l’invention des barbelés et de la<br />
clôture électrique, les paysans « plessaient<br />
» (tressaient) les haies (aubépine,<br />
hêtre, noisetier, osier, érable champêtre,<br />
charme...), pour les rendre infranchissables<br />
par le bétail. Le prince Charles, diton,<br />
fait encore entretenir ses haies de<br />
cette façon. Mais, dans nos campagnes,<br />
cette pratique ancestrale s’est per<strong>du</strong>e au<br />
milieu <strong>du</strong> XX e siècle.<br />
Cependant, certains ont décidé de la faire<br />
revivre ! « Ce geste fait partie de notre<br />
patrimoine immatériel, il faut en sauvegarder<br />
la mémoire », dit Christophe Delbecque,<br />
de l’association Yser Houck,<br />
chargé de mission environnement au<br />
Pays Cœur de Flandre. En ce jour de<br />
novembre, sur le mont Noir, il encadre un<br />
groupe d’une douzaine d’agents communaux,<br />
qui s’activent autour d’une belle<br />
haie d’aubépine : « Avec la serpe, on<br />
entaille le pied, puis on plie la branche<br />
d’aubépine et on la maintient oblique<br />
Les tortues de Floride sont nuisibles<br />
à l’environnement. Ne les<br />
abandonnez pas n’importe où.<br />
● Les tortues de Floride (encore appelées<br />
tortues à tempes rouges) sont interdites<br />
à la vente depuis 1997. Mais depuis les<br />
années 50, de nombreux pays d’Europe<br />
et d’Asie en ont importé de grandes quantités.<br />
Mignonnes lorsqu’elles sont petites,<br />
elles grossissent vite. Elles peuvent atteindre<br />
25 cm à l’âge a<strong>du</strong>lte et peser 2,5 kg.<br />
Elles deviennent voraces et peuvent pincer<br />
les doigts.<br />
Beaucoup de gens, pour s’en débarrasser<br />
sans avoir à les tuer, les ont relâchées<br />
dans les étangs de la région. Là, elles sur-<br />
10 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
avec des liens en osier. Ne craignez rien :<br />
l’aubépine va repartir au printemps ! »<br />
Par le passé, Christophe Delbecque a eu<br />
l’occasion de « plesser » des haies à Morbecque,<br />
Wormhout ou Renescure. En<br />
DÉVELOPPEMENT DURABLE<br />
En plein ouvrage, près de la ferme Capœn (de dr. à g.) : Christophe Delbecque, Frédéric Chantry<br />
(garde départemental) et Morgane Cardon (agent communal à Hondeghem). PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
vivent à l'hiver et causent des dommages<br />
à la faune et à la flore autochtones. Elles<br />
apparaissent notamment comme de<br />
redoutables prédateurs pour les amphibiens<br />
(tritons…).<br />
Une espèce exotique problématique<br />
L’espérance de vie de la tortue de Floride<br />
est longue et on commence à voir des tentatives<br />
de repro<strong>du</strong>ction (pontes). C’est<br />
une espèce exotique problématique que<br />
l’on peut facilement rencontrer au lac <strong>du</strong><br />
Héron, à Villeneuve d’Ascq. Alors si, vous<br />
aussi, vous voulez vous débarrasser de vos<br />
tortues, vous pouvez les rapporter au zoo<br />
de Lille, mais surtout, ne les abandonnez<br />
pas dans la nature.<br />
équipe avec deux ou trois autres passionnés,<br />
il participe à un concours international<br />
à Ploxmeer, aux Pays-Bas, où on<br />
désigne le « plesseur » de l’année.<br />
ANTOINE PLATTEEL<br />
N’abandonnez pas vos tortues dans la nature !<br />
La tortue à tempes rouges peut causer<br />
des dommages importants dans la nature. PH. PH.
Initiative Le programme local de prévention des déchets <strong>du</strong> Hainaut Ostrevent Cambrésis a été signé<br />
par dix intercommunalités. Il prévoit de ré<strong>du</strong>ire les or<strong>du</strong>res ménagères de 7 % d’ici cinq ans.<br />
Moins de gaspillage pour moins de déchets<br />
dans les poubelles de demain<br />
●537 : c’est le nombre de kilos de déchets<br />
pro<strong>du</strong>its par an et par habitant en France,<br />
sans compter les déchets in<strong>du</strong>striels,<br />
matières premières et ressources utilisées<br />
pour fabriquer ces déchets… « Les collectivités<br />
ont obligation de par la loi (Grenelle<br />
II) de mettre en place un programme<br />
local de prévention des déchets à compter<br />
<strong>du</strong> 1 er janvier 2012 », explique Hervé<br />
Mortelette, animateur <strong>du</strong> programme<br />
local de prévention des déchets « Hainaut<br />
Ostrevent Cambrésis ». L’objectif<br />
principal de ce programme, porté par le<br />
Syndicat inter-arrondissement de valorisation<br />
et d'élimination des déchets (SIA-<br />
VED) et adopté par 13 intercommunalités*<br />
(soit 212 communes et 576 068<br />
habitants), est de ré<strong>du</strong>ire la pro<strong>du</strong>ction<br />
d’or<strong>du</strong>res ménagères et assimilés de 7 %<br />
par habitant pendant les cinq prochaines<br />
années. « Aujourd’hui, nous consommons<br />
plus que ce que la planète est capable de<br />
nous fournir, indique M. Mortelette. Les<br />
ressources naturelles ne sont pas inépuisables.<br />
» Parmi les actions qui seront<br />
mises en œuvre auprès des habitants,<br />
AVEC DES COLLÉGIENS DE MERVILLE<br />
OYATS PLANTÉS<br />
ET PLAGE NETTOYÉE<br />
● Trente-quatre élèves des classes de<br />
SEGPA* et de l’Unité localisée pour l'inclusion<br />
scolaire <strong>du</strong> collège Henri-Dunant<br />
à Merville ont participé, en novembre, à<br />
une plantation d’oyats, dans la réserve<br />
naturelle de la <strong>du</strong>ne Marchand à Zuydcoote,<br />
sur des terrains appartenant au<br />
Conservatoire <strong>du</strong> littoral. Encadrés par les<br />
techniciens <strong>du</strong> service des Espaces naturels<br />
sensibles <strong>du</strong> Département et les enseignants,<br />
les collégiens ont aussi ramassé<br />
des déchets sur la plage et bénéficié d’une<br />
visite guidée de la <strong>du</strong>ne, un milieu naturel<br />
fragile. L’occasion de les sensibiliser<br />
au respect de l’environnement.<br />
* Section d’enseignement général et professionel adapté.<br />
En évitant les pro<strong>du</strong>its suremballés, il est possible de ré<strong>du</strong>ire le volume de ses déchets.<br />
PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
figurent notamment la promotion <strong>du</strong><br />
compostage à domicile, le réemploi des<br />
encombrants, la lutte contre le gaspillage<br />
alimentaire, l’incitation au changement<br />
de comportement d’achat…<br />
Le programme, financé à 80 % par<br />
l’Ademe et 20 % par les collectivités signataires,<br />
s’élève à 600 000 euros par an.<br />
VALÉRIE DASSONVILLE<br />
* Communautés d’agglomération de la Porte <strong>du</strong> Hainaut,<br />
de Valenciennes métropole et de Cambrai, Communautés<br />
de communes <strong>du</strong> Cœur d’Ostrevent, de la Vacquerie, Ouest<br />
Planter des oyats permet de fixer la <strong>du</strong>ne<br />
et de prévenir l’invasion de la mer. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
Cambrésis, Espaces sud Cambrésis, Haute Sambre Bois<br />
l’Évêque, Pays solesmois, Communauté de communes<br />
rurales de la vallée de la Scarpe, de Vinchy, SYCTOMEC<br />
(Syndicat de collecte et traitement des or<strong>du</strong>res ménagères<br />
<strong>du</strong> Caudrésis).<br />
UN ACCOMPAGNEMENT TECHNIQUE<br />
Le Département encourage les collectivités à<br />
mettre en place des programmes locaux de prévention<br />
des déchets et les accompagne techniquement<br />
dans la mise en œuvre de leurs projets.<br />
ENQUÊTE<br />
AVEZ-VOUS VU UN<br />
ÉCUREUIL ROUX ?<br />
● La coordination<br />
mammalogique <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />
de la France poursuit,<br />
en <strong>2011</strong>, son enquête<br />
sur les écureuils. Alors,<br />
si au détour d’une promenade<br />
ou dans le fond<br />
de votre jardin, vous<br />
apercevez un écureuil<br />
roux, n’hésitez pas à<br />
faire part de vos observations<br />
à la coordination<br />
mammalogique.<br />
Coordination mammalogique<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> de la<br />
France, tél. 06 11 25 42 57<br />
www.chti-ecureuil.fr<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 11
dossier<br />
Une maison à<br />
Lieu unique d’accueil et d’information,<br />
la Maison départementale des personnes<br />
handicapées (MDPH) existe depuis 5 ans.<br />
DOSSIER RÉALISÉ<br />
PAR ALEXANDRA PIGNY<br />
ET FRANÇOISE<br />
POIRET-COLONGE<br />
PHOTOS : PHILIPPE HOUZÉ<br />
ET CHRISTOPHE BONAMIS<br />
En couverture<br />
Le centre de contact de la<br />
MDPH reçoit 3 000 appels<br />
par semaine.<br />
PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
12 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
armi toutes les MDPH de France,<br />
celle <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> est, de très loin, celle<br />
qui reçoit le plus de demandes »,<br />
constate Laurence Lecomte, directrice<br />
de la Maison départementale<br />
des personnes handicapées (MDPH)<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. Depuis sa création, le 1 er janvier<br />
2006, la MDPH <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> a en<br />
effet vu le nombre de demandes augmenter<br />
de 27 %. Chaque jour, la Maison, située à<br />
Villeneuve d’Ascq, et son antenne de Valenciennes<br />
accueillent au total plus de 200 personnes. Quant<br />
au centre de contact, il reçoit 3 000 appels par<br />
semaine. La MDPH s’est d’ailleurs dotée en juin<br />
2010 d’un nouveau système téléphonique afin de<br />
mieux accueillir les usagers.<br />
Stéphane Lefebvre fait partie des neuf agents qui<br />
répondent aux appels. « Nous sommes généralement<br />
le premier contact des gens avec la MDPH<br />
et notre rôle est d’abord de les rassurer, expliquet-il.<br />
Nous donnons beaucoup de conseils et nous<br />
envoyons les documents (attestations, formulaires)<br />
que l’on nous demande. Beaucoup d’appels<br />
concernent une demande en cours, mais grâce à<br />
l’informatique, nous pouvons renseigner l’appelant<br />
sur l’état d’avancement de son dossier. Lorsque<br />
la question posée est trop complexe pour répondre<br />
immédiatement, nous prenons les coordonnées<br />
de la personne et un collègue la rappelle<br />
dans les 72 heures. »<br />
Depuis 2008, la MDPH accueille le public dans ses<br />
nouveaux locaux à Villeneuve d’Ascq. Sont rassemblés<br />
sur un même site les services destinés aux
Un groupement d’intérêt public<br />
La Maison départementale des personnes handicapées<br />
est placée sous la tutelle administrative et financière<br />
<strong>du</strong> Département.<br />
125 000<br />
C’est le nombre de demandes à traiter qui arrivent<br />
chaque année à la Maison départementale<br />
des personnes handicapées.<br />
votre écoute<br />
Pierre-Vincent Gamin, 32 ans, vient chercher son dossier<br />
pour le renouvellement de ses différentes prestations.<br />
Jean-Luc Chagnon<br />
vice-président chargé<br />
des Personnes<br />
en situation de handicap<br />
« La tâche est<br />
importante. La Maison<br />
départementale<br />
des personnes<br />
handicapées reçoit<br />
125 000 demandes<br />
par an – dont<br />
près de 3 000 pour<br />
la Prestation<br />
de compensation<br />
<strong>du</strong> handicap –,<br />
3 000 appels par<br />
semaine, et doit<br />
prendre des milliers<br />
de décisions...<br />
Si les débuts<br />
ont été complexes,<br />
le Département<br />
a tout mis en place<br />
pour répondre<br />
à un objectif prioritaire :<br />
faciliter le quotidien<br />
des personnes en<br />
situation de handicap<br />
et de leur famille<br />
en rendant leurs<br />
démarches administratives<br />
plus aisées. »<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 13
dossier<br />
Laurence Lecomte<br />
Directrice de la Maison<br />
départementale des<br />
personnes handicapées<br />
« 350 000 personnes<br />
se sont déjà adressées<br />
à nous et environ<br />
200 000 perçoivent<br />
actuellement<br />
une prestation.<br />
La Commission des<br />
droits et de l’autonomie<br />
des personnes<br />
handicapées se réunit<br />
douze fois par mois<br />
et à chaque réunion,<br />
400 à 800 dossiers<br />
sont présentés !<br />
Le taux d’accord<br />
est variable selon la<br />
prestation demandée,<br />
mais en moyenne<br />
il est de 67 % pour<br />
les a<strong>du</strong>ltes et de 89 %<br />
pour les enfants. »<br />
14 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Faciliter la vie au quotidien<br />
Le Département gère la Prestation de compensation <strong>du</strong> handicap qui<br />
prend en charge les surcoûts de la vie liés au handicap.<br />
• « Je voudrais adapter mon véhicule à mon handicap<br />
», « j’aurais besoin d’installer un rehausseur<br />
pour mes toilettes », « j’aimerais que quelqu’un<br />
vienne chez moi pour faire le ménage »... La Prestation<br />
de compensation <strong>du</strong> handicap (PCH) permet<br />
de compenser les gênes occasionnées par le<br />
handicap, en fonction de l’environnement de la personne<br />
handicapée. Cette notion d’environnement<br />
est essentielle dans l’octroi de la prestation. En effet,<br />
une personne qui aura un problème de genou ne<br />
rencontrera pas les mêmes gênes si sa chambre<br />
est au premier étage ou au rez-de-chaussée.<br />
C’est pourquoi, pour chaque demande de PCH, une<br />
évaluation est effectuée au domicile de la personne<br />
par une équipe pluridisciplinaire, rattachée<br />
à la Maison départementale des personnes<br />
handicapées et composée d’un(e) assistant(e)<br />
social(e), d’un(e) infirmier(e) et d’un(e) ergothérapeute.<br />
Lors de cette visite, en plus de l’environnement,<br />
c’est aussi le handicap qui est évalué.<br />
Une Prestation de compensation <strong>du</strong> handicap<br />
peut répondre à chaque difficulté de la personne :<br />
adaptation <strong>du</strong> véhicule et surcoût lié au transport,<br />
aménagement <strong>du</strong> logement, aide technique<br />
(fauteuil roulant…), aide spécifique (pour l’utilisation<br />
de pro<strong>du</strong>its non pris en charge par la Sécurité<br />
sociale comme les alèses ou des traitements<br />
particuliers) et aides exceptionnelles (lorsqu’un fauteuil<br />
ou une barre d’appui est cassé…). Ces différentes<br />
aides peuvent se cumuler.<br />
Pour obtenir la PCH, il faut répondre à certains<br />
critères et suivre des étapes.<br />
Les critères :<br />
• résider de façon stable en France, avoir plus de<br />
20 ans et moins de 60 ans (sauf cas particuliers).<br />
• Rencontrer une difficulté absolue pour la réalisation<br />
d’une activité essentielle (mobilité, entretien<br />
personnel, communication...) ou une difficulté<br />
grave pour la réalisation d’au moins deux de ces<br />
activités.<br />
La PCH peut, par exemple, permettre d’aménager<br />
sa cuisine.<br />
Les étapes :<br />
• prendre contact avec la Maison départementale<br />
des personnes handicapées (MDPH – contacts p.<br />
17) ou ses relais pour recevoir le document de<br />
demande officielle de PCH.<br />
• Le renvoyer complété à la MDPH, accompagné<br />
d’un certificat médical, d’un justificatif de ressources<br />
et d’un relevé d’identité bancaire. Une<br />
équipe d’évaluation se rend au domicile de la personne<br />
puis envoie une proposition de plan de<br />
compensation de handicap.<br />
• Accepter ou non la proposition dans un délai de<br />
15 jours. Sans réponse, la MDPH considérera que<br />
la proposition est acceptée.<br />
Le dossier est ensuite étudié par la Commission<br />
des droits et de l’autonomie des personnes handicapées<br />
qui délivre sa décision d’accord ou non<br />
de la PCH.
2 600<br />
C’est le nombre de bénéficiaires de la Prestation de compensation<br />
<strong>du</strong> handicap pour l’année 2008.<br />
a<strong>du</strong>ltes et aux enfants en situation de handicap,<br />
les anciennes Cotorep et CDES (Commission<br />
départementale d’é<strong>du</strong>cation spéciale).<br />
Cela signifie que la MDPH traite des demandes de<br />
tous ordres, autrefois gérées par l’un ou l’autre de<br />
ces services. Chaque année, 125 000 demandes<br />
sont ainsi examinées, sachant qu’une même personne<br />
en soumet souvent plusieurs à la fois. En<br />
2009, les demandes ont concerné 61 000 personnes<br />
différentes (20 % d’enfants, 80 % d’a<strong>du</strong>ltes).<br />
Pour déposer sa demande, il n’est pas nécessaire<br />
de se déplacer à Villeneuve d’Ascq ou à Valenciennes.<br />
Plus de 300 points d’accueil de proximité,<br />
situés dans les communes (mairie ou CCAS),<br />
les associations ou dans différents services publics<br />
(Points relais services, Caisses primaires d’assurance<br />
maladie, Caisses d’allocations familiales,<br />
etc.) accueillent le public et l’aident à remplir ses<br />
documents (lire aussi p. 17).<br />
Chaque dossier est unique<br />
La MDPH reçoit environ un millier de courriers<br />
par jour, dont en moyenne 270 dossiers de<br />
demandes. Le service relation aux usagers vérifie<br />
que le dossier contient bien toutes les pièces nécessaires<br />
puis le transmet à une équipe pluridisciplinaire<br />
chargée de son évaluation. Nathalie Cuvelier,<br />
responsable <strong>du</strong> pôle Évaluation, explique le rôle<br />
des équipes pluridisciplinaires : « Elles évaluent<br />
de manière globale la situation de la personne, afin<br />
de pouvoir formuler une réponse globale au travers<br />
<strong>du</strong> plan de compensation. C’est ce plan qui<br />
va permettre à la Commission des droits et de l’autonomie<br />
des personnes handicapées (CDAPH) de<br />
se prononcer sur les demandes de la personne. »<br />
Ce plan est systématiquement rédigé pour une<br />
demande de PCH. Bientôt, il y en aura également<br />
pour les autres demandes, notamment celles qui<br />
concernent l’insertion professionnelle.<br />
Pluridisciplinaires, les équipes d’évaluation le sont<br />
vraiment. Alors qu’autrefois, l’évaluation était uniquement<br />
médicale, aujourd’hui les médecins ne<br />
sont plus seuls à donner leur avis sur un dossier.<br />
Ainsi, les équipes peuvent comprendre des infirmières,<br />
des assistantes sociales, des ergothérapeutes,<br />
des spécialistes de l’insertion scolaire ou<br />
professionnelle, des é<strong>du</strong>cateurs, des psychologues,<br />
des responsables d’établissement ou de service<br />
médico-sociaux. Certains sont salariés de la MDPH,<br />
beaucoup interviennent ponctuellement à sa<br />
demande. En plus de la référente insertion professionnelle<br />
et <strong>du</strong> médecin <strong>du</strong> travail de la MDPH,<br />
des partenaires extérieurs viennent compléter<br />
l’équipe d’évaluation. « Notre équipe pluridisciplinaire<br />
est composée de représentants de Pôle<br />
emploi, de missions locales, de Cap emploi qui favorise<br />
l’emploi des personnes handicapées, de la<br />
Caisse régionale d’assurance maladie, <strong>du</strong> Service<br />
d’appui au maintien dans l’emploi des travailleurs<br />
handicapés (SAMETH) , etc., énumère Marie<br />
Brochet, référente insertion professionnelle départementale.<br />
C’est avec ces partenaires que nous<br />
évaluons les demandes de Reconnaissance de la<br />
qualité de travailleur handicapé (RQTH) et d’orientation<br />
professionnelle. Grâce à ce partenariat, nous<br />
pouvons répondre au mieux à la personne et proposer<br />
une solution de reconversion professionnelle<br />
le cas échéant, avec bilan d’orientation ou formation<br />
qualifiante.»<br />
Pour toutes les demandes, chaque évaluation commence<br />
par une première lecture par un nombre<br />
La MDPH prend en charge toutes les demandes<br />
des personnes en situation de handicap.<br />
Avis d’usagers<br />
Martine Wittouck<br />
« J’ai été reconnue<br />
travailleuse handicapée<br />
il y a quelques<br />
années. J’avais été<br />
bien orientée. Mais, ces<br />
derniers temps, mon<br />
état s’est aggravé et je<br />
ne peux plus <strong>du</strong> tout<br />
travailler. Alors, avec<br />
mon docteur, on a<br />
demandé une nouvelle<br />
visite. »<br />
André Debay<br />
« J’ai envoyé des<br />
papiers pour un renouvellement<br />
de carte d’invalidité<br />
pour mon garçon.<br />
La CAF demande le<br />
justificatif parce que<br />
ses droits vont se terminer,<br />
alors je viens<br />
voir où ça en est. »<br />
Véronique Laurent<br />
« Après une longue<br />
maladie, j’ai été mise en<br />
invalidité et licenciée de<br />
mon emploi. Là, je suis<br />
convoquée pour une<br />
visite médicale, afin<br />
d’être reconnue<br />
comme travailleuse<br />
handicapée. C’est la<br />
première fois que je<br />
viens, je ne sais pas<br />
<strong>du</strong> tout à quoi<br />
m’attendre. »<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 15
dossier<br />
Pierre Martel<br />
Forest-sur-Marque<br />
« Mon épouse,<br />
Françoise, est atteinte<br />
d’une sclérose en<br />
plaques, dépistée en<br />
1993. C’est une maladie<br />
<strong>du</strong> système nerveux<br />
qui a provoqué d’abord<br />
la perte de la vue puis<br />
de la mobilité des<br />
membres inférieurs.<br />
Aujourd’hui elle souffre<br />
également d’un tremblement<br />
des membres<br />
supérieurs qui l’empêche<br />
de manger seule.<br />
C’est en 2006 que son<br />
état s’est aggravé et<br />
donc que son dossier<br />
est devenu urgent.<br />
Même si l’administration<br />
est très lourde, je<br />
suis tombé à la MDPH<br />
sur des gens compétents<br />
qui ont tout fait<br />
pour accélérer le dossier.<br />
Grâce à eux, j’ai pu<br />
aménager des sanitaires<br />
et des portes<br />
adaptés. Nous avons<br />
aussi été conseillés<br />
pour l’achat <strong>du</strong> bon<br />
fauteuil roulant. Ma<br />
femme a pu essayer<br />
tout ce matériel.<br />
Heureusement qu’il y a<br />
des gens dont la<br />
mission est de nous<br />
aider de la meilleure<br />
façon. »<br />
16 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
de professionnels restreint. Si la décision à prendre<br />
est simple (par exemple pour le renouvellement<br />
d’une carte de stationnement), ils rendent directement<br />
leur avis et le transmettent à la CDAPH.<br />
Si la situation est plus complexe, ils peuvent<br />
demander des renseignements complémentaires<br />
(bilan médical, devis…) et en discuter ensemble.<br />
Par ailleurs, un ou plusieurs membres de l’équipe<br />
peuvent prendre rendez-vous avec la personne, à<br />
son domicile ou au sein de la MDPH. Par exemple,<br />
pour que la PCH corresponde au mieux aux<br />
besoins de la personne, un ergothérapeute se rend<br />
à son domicile : « En fonction des difficultés qu’elle<br />
rencontre, on évalue les compensations nécessaires<br />
pour maintenir ou améliorer son autonomie,<br />
explique Cédric Dekeyser, responsable <strong>du</strong><br />
service des ergothérapeutes. On passe au moins<br />
deux heures sur place pour évaluer ce qui peut être<br />
fait dans chaque pièce. On essaie d’aller plus loin<br />
que la demande. »<br />
« Aujourd’hui, poursuit Nathalie Cuvelier, l’évaluation<br />
est vraiment personnalisée en fonction<br />
des besoins de la personne. Ainsi, pour une même<br />
pathologie, la compensation peut être différente<br />
en fonction de l’entourage ou <strong>du</strong> logement de la<br />
personne et également de son projet de vie. Ainsi,<br />
Les locaux de la MDPH à Villeneuve d’Ascq<br />
ont ouvert leurs portes en avril 2008.<br />
certaines souhaitent être le plus autonomes possible, alors<br />
que d’autres veulent davantage de présence humaine.<br />
C’est à nous de les écouter. »<br />
La MDPH recherche…<br />
• La MDPH met actuellement en place une mission<br />
de conciliation : il s’agit, lorsqu’une personne<br />
en situation de handicap est en désaccord avec la<br />
décision de la CDAPH, de faire intervenir une<br />
personne qualifiée chargée de proposer des<br />
mesures de conciliation.<br />
Ces personnes qualifiées ne doivent pas faire<br />
partie d’un service ou d’une association en lien<br />
avec le handicap, afin d’avoir la vision la plus<br />
objective possible. Elles doivent faire preuve de<br />
qualités d’écoute et d’analyse, ainsi que<br />
d’organisation, de mobilité et de disponibilité.<br />
La MDPH cherche une vingtaine de personnes<br />
bénévoles pour effectuer cette mission de<br />
conciliation. Si vous êtes intéressé(e), vous<br />
pouvez contacter la plateforme téléphonique au<br />
03 59 73 73 73.
3 000<br />
C’est le nombre d’appels que reçoit en moyenne chaque semaine<br />
la plateforme téléphonique de la Maison départementale<br />
des personnes handicapées<br />
Les bâtiments de la MDPH<br />
sont entièrement<br />
accessibles aux personnes<br />
en situation de handicap :<br />
rampe d’accès, portes<br />
automatiques,<br />
ascenceurs...<br />
Sur la photo, la borne<br />
interactive située<br />
à l’accueil de la MDPH<br />
à Villeneuve d’Ascq<br />
qui permet aux personnes<br />
malvoyantes de se repérer<br />
dans les locaux.<br />
QUESTIONS & RÉPONSES<br />
FONCTIONNEMENT<br />
COMMENT<br />
S’ORGANISE<br />
LA MDPH 59 ?<br />
La Maison départementale<br />
des personnes<br />
handicapées est un<br />
Groupement d'intérêt<br />
public (GIP) placé sous<br />
la tutelle administrative<br />
et financière <strong>du</strong> Département.<br />
Elle est administrée<br />
par une commission<br />
exécutive<br />
présidée par le président<br />
<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et composée<br />
de représentants de<br />
l’État, de la Sécurité<br />
sociale, <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />
général et de cinq<br />
représentants <strong>du</strong> secteur<br />
associatif : Association<br />
des paralysés<br />
de France (APF), Union<br />
départementale des<br />
associations de<br />
parents et amis des<br />
personnes handicapées<br />
mentales (UDA-<br />
PEI), Association française<br />
contre les<br />
myopathies (AFM),<br />
Association nationale<br />
des parents d’enfants<br />
aveugles ou gravement<br />
déficients visuels avec<br />
ou sans handicaps<br />
associés (ANPEA) et<br />
Union nationale des<br />
amis et familles de<br />
malades psychiques<br />
(UNAFAM).<br />
AIDES ET PRESTATIONS<br />
QUELLES<br />
DEMANDES<br />
LA MDPH<br />
GÈRE-T-ELLE ?<br />
La MDPH prend en<br />
charge toutes les<br />
demandes et prestations<br />
des personnes en<br />
situation de handicap,<br />
mais c’est la CDAPH qui<br />
prendra les décisions<br />
d’attribution des aides<br />
et prestations.<br />
À la MDPH 59, 38 % des<br />
demandes concernent<br />
des cartes (d’invalidité, de<br />
priorité et cartes européennes<br />
de stationnement),<br />
28 % des prestations<br />
financières versées<br />
par la Caisse d’allocation<br />
familiale (Allocation a<strong>du</strong>lte<br />
handicapé ou Allocation<br />
d’é<strong>du</strong>cation de l’enfant<br />
handicapé) ou le Département<br />
(Allocation compensatrice<br />
pour tierce<br />
personne, ACTP), 15 % une<br />
orientation professionnelle,<br />
11 % une orientation<br />
scolaire ou médicosociale,<br />
4 % une aide à la<br />
vie scolaire.<br />
Enfin, 4 % des demandes<br />
concernent la Prestation<br />
de compensation <strong>du</strong> handicap,<br />
une nouvelle prestation<br />
créée par la loi de<br />
2005 et versée par le<br />
Département. Elle a vocation,<br />
à terme, à remplacer<br />
l’ACTP.<br />
PRATIQUE<br />
À votre écoute dans<br />
tout le département<br />
Neuf personnes répondent aux appels qui arrivent<br />
au centre de contact.<br />
• La Maison départementale des personnes handicapées<br />
et son réseau proposent un accès facilité<br />
aux droits et à l’information.<br />
• Le centre de contact répond à vos appels <strong>du</strong><br />
lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30<br />
à 17 h. Il répond aux appels dans l’ordre de leur<br />
arrivée. Il convient donc de patienter pour rester<br />
inscrit dans la file d’attente. Si on raccroche pour<br />
rappeler plus tard, on perd sa place dans la file d’attente<br />
et on risque, au final, d’attendre davantage.<br />
Centre de contact : tél. 03 59 73 73 73.<br />
• Vous pouvez vous rendre dans les locaux de la<br />
MDPH à Villeneuve d’Ascq ou Valenciennes.<br />
MDPH 59 - Siège<br />
Secteurs de Dunkerque, Lille, Roubaix et Douai.<br />
Accueil physique <strong>du</strong> lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et<br />
de 13 h 30 à 17 h.<br />
21, rue de la Toison-d’Or - BP 20 372 - 59666 Villeneuve d’Ascq.<br />
Fax 03 59 73 73 00.<br />
MDPH 59 - Site de Valenciennes<br />
Secteurs de Cambrai, Valenciennes et Avesnes<br />
Accueil physique <strong>du</strong> lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h.<br />
Immeuble Philippa-de-Hainaut<br />
160, boulevard Henri-Harpignies, 59304 Valenciennes Cedex.<br />
Fax 03 59 73 22 67.<br />
• 316 points d’accueil de proximité (mairies, CCAS,<br />
associations...) assurent l’ac cueil, l’information et<br />
l’accompagnement des personnes en situation de<br />
handicap. Liste disponible sur www.cg59.fr/mdph<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 17
LIBRE EXPRESSION<br />
Conformément à la délibération <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général en date <strong>du</strong> 16 décembre<br />
2002, en application de la Loi <strong>du</strong> 27 février 2002 relative à la démocratie<br />
de proximité, une tribune politique est publiée chaque mois dans Le <strong>Nord</strong>.<br />
GROUPE SOCIALISTE GROUPE COMMUNISTE GROUPE UNION POUR LE NORD<br />
Quand se chauffer<br />
devient un luxe<br />
● Début 2010, la Fondation Abbé<br />
Pierre chiffrait à 3,4 millions le nombre<br />
de familles touchées par la précarité<br />
énergétique. Elles dépensent plus de<br />
10 % de leur budget pour payer leur<br />
facture.<br />
Depuis, le prix <strong>du</strong> gaz a augmenté deux<br />
fois : + 10 % au mois d’avril et une<br />
hausse de 4, 7 % au mois de juillet.<br />
C’est une augmentation des tarifs de<br />
15 % en seulement un an. Les conséquences<br />
sont dramatiques. Les coupures<br />
de gaz pour impayés sont passées<br />
de 10 000 en 2008 à 60 000 pour<br />
les cinq premiers mois de l’année 2010.<br />
300 000 familles ont pu subir une coupure<br />
facturée 88 euros contre 51 euros<br />
l’an passé.<br />
« Je serai le président <strong>du</strong> pouvoir<br />
d’achat », déclarait Sarkozy en 2007.<br />
Les familles apprécieront… En réalité,<br />
le prix <strong>du</strong> gaz n’a cessé d’augmenter<br />
depuis la privatisation GDF Suez.<br />
Privatisation réussie, les bénéfices de la<br />
société ont explosé : 9 milliards d’euros<br />
en 2008-2009. Les actionnaires de GDF<br />
auront eu de belles étrennes !<br />
Les aides aux familles ne suffisent plus.<br />
Le tarif spécial solidarité gaz concerne<br />
les personnes seules avec moins de<br />
626 euros par mois. Il ne reste que<br />
le Fonds solidarité logement géré par<br />
le Département.<br />
Le Gouvernement ne semble pas vouloir<br />
mettre un terme à l’envolée des<br />
prix. Au contraire puisque la nouvelle<br />
organisation <strong>du</strong> marché de l’électricité<br />
va déréguler le secteur avec une hausse<br />
prévisible des tarifs EDF. Se chauffer<br />
est déjà un luxe, s’éclairer tous les jours<br />
deviendra bientôt un privilège…<br />
Didier Manier<br />
Président <strong>du</strong> groupe<br />
« Socialiste et apparentés »<br />
18 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Pour le respect<br />
de leur dignité<br />
● L’État a défini les droits des personnes<br />
en situation de handicap par<br />
une loi de 2005. La philosophie des<br />
politiques à mener est de permettre<br />
d’accueillir partout ces femmes et ces<br />
hommes pour qu’ils puissent s’épanouir<br />
dans tous les domaines de leur<br />
vie, quels que soient la nature ou le<br />
degré <strong>du</strong> handicap.<br />
Pour le respect de leur dignité, il ne<br />
s’agit pas d’adopter un regard de pitié<br />
ou d’assimilation. C’est prendre en<br />
compte la personne, avec ses difficultés<br />
et ses richesses. Notre groupe partage<br />
pleinement l’objectif de l’humain<br />
d’abord. Dès 2015, différents décrets<br />
s’appliquent à tous et imposeront des<br />
mises aux normes contenues dans les<br />
plans d’accessibilité. Le Département<br />
les a déjà prises en compte dans tous<br />
les nouveaux bâtiments construits ou<br />
réhabilités.<br />
Cependant, l’État, une fois de plus,<br />
décrète des mesures sans en avoir préalablement<br />
chiffré les conséquences<br />
financières et sans donner de financement<br />
aux collectivités face à l’immensité<br />
des travaux à réaliser. Rien que<br />
pour les collèges anciens, nous devrons<br />
engager 50 millions d’euros de travaux.<br />
La raison aurait voulu que l’accessibilité<br />
soit effective dans un périmètre<br />
favorisant la mixité sociale et la possibilité<br />
de vivre dignement mais à des<br />
coûts réalistes et maîtrisables. Nous<br />
avons la crainte que les obligations<br />
imposées par la loi ne puissent être<br />
effectives en termes d’échéancier. D’autre<br />
part, les personnes porteuses d’un<br />
handicap attendent de l’État que la loi<br />
de 87 leur permette vraiment d’avoir<br />
un travail pour vivre en autonomie.<br />
Bernard Baudoux<br />
pour le Groupe Communiste<br />
Pour en finir avec<br />
la langue de bois<br />
● À tout âge la nouvelle année n’a-telle<br />
pas toujours représenté la meilleure<br />
occasion pour prendre de bonnes<br />
résolutions ? Essayons-nous à en tenter<br />
l’exercice à l’usage des politiques en<br />
leur proposant quelques pistes de comportement<br />
pour <strong>2011</strong> à inscrire en première<br />
page de leur agenda.<br />
JE NE MENTIRAI PAS, par exemple en<br />
cessant d’invoquer la dette colossale de<br />
l’État envers le Département tout en<br />
sachant fort bien qu’elle n’existe pas.<br />
JE NE TENTERAI PAS D’AFFOLER<br />
présidents d’associations et élus locaux<br />
en annonçant sinon la fin <strong>du</strong> monde<br />
<strong>du</strong> moins celle des subventions alors<br />
que la réforme territoriale non seulement<br />
ne change rien jusqu’en 2015, où<br />
les nouveaux élus décideront de la<br />
répartition des compétences, mais<br />
pérennise les financements croisés<br />
pour les communes de moins de 3 500<br />
habitants et dans tous les cas pour le<br />
sport, la culture et le tourisme.<br />
JE NE FERAI PAS LE CONTRAIRE DE<br />
CE QUE JE DIS par exemple en prônant<br />
la fin <strong>du</strong> cumul des mandats tout<br />
en investissant le maire de Dunkerque,<br />
champion de France incontesté <strong>du</strong><br />
cumul, comme tête de listes aux prochaines<br />
sénatoriales.<br />
JE N’OUBLIERAI PAS que contribuable<br />
local et national sont une seule et<br />
même personne ni que l’intérêt général<br />
ne se résume pas à la défense de<br />
bastions électoraux.<br />
Alors, pour les échéances cantonales de<br />
mars prochain, chacun pourrait enfin<br />
confronter les véritables projets des<br />
uns et des autres en ne prenant qu’un<br />
risque, celui de ramener vers les<br />
bureaux de vote d’innombrables<br />
citoyens trop souvent désabusés<br />
aujourd’hui et qui ont rejoint en masse<br />
le camp de l’abstention.<br />
Jean-René Lecerf<br />
Président <strong>du</strong> groupe « Union pour le <strong>Nord</strong> »
●Martin est élève de seconde.<br />
Il passe toute cette semaine<br />
de novembre dans le bois de<br />
Montigny-en-Ostrevent, un<br />
espace naturel sensible <strong>du</strong><br />
Douaisis. « On abat, on débite,<br />
on stère… explique-t-il avec<br />
enthousiasme. C’est ma<br />
deuxième sortie sur un chantier<br />
et ça me plaît. J’aime la<br />
nature et le travail dehors. Les<br />
conditions météo, ça ne me<br />
dérange pas. »<br />
Comme ses camarades <strong>du</strong><br />
lycée forestier <strong>du</strong> Hainaut et<br />
de l’Avesnois de Bavay, Martin<br />
participe à ce chantier école,<br />
organisé pour la première fois<br />
par le Département une<br />
CHEZ VOUS<br />
semaine d’affilée. Propriétaire<br />
<strong>du</strong> bois de Montigny depuis<br />
une quinzaine d’années, le<br />
Département a décidé d’aménager<br />
une véritable lisière,<br />
comme le lui a recommandé<br />
une expertise menée par le<br />
Centre régional de phytosociologie<br />
de Bailleul.<br />
« Une lisière a une vocation<br />
d’habitat notamment pour certaines<br />
espèces d’oiseaux,<br />
explique Frédéric Rivet, garde<br />
départemental. Elle permet<br />
aussi de ralentir le vent qui<br />
ainsi n’attaque pas le bois de<br />
manière frontale. » Pour créer<br />
cette lisière, il faut couper des<br />
arbres afin que, dans quelques<br />
ARRONDISSEMENT D’AVESNES<br />
Cantons de Avesnes <strong>Nord</strong> • Avesnes Sud • Bavay<br />
• Berlaimont • Hautmont • Landrecies • Maubeuge <strong>Nord</strong><br />
• Maubeuge Sud • Le Quesnoy Est • Le Quesnoy Ouest<br />
• Solre-le-Château • Trélon<br />
Environnement Des élèves <strong>du</strong> lycée forestier de Bavay participent à l’entretien des espaces<br />
naturels sensibles, gérés par le Département.<br />
Tout en créant une lisière forestière,<br />
des lycéens apprennent leur futur métier<br />
Enseignants et gardes départementaux encadrent ensemble les jeunes sur ce chantier, situé dans le Douaisis. PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />
mois, une végétation de taillis<br />
y repousse. Le Département a<br />
donc proposé au lycée de<br />
Bavay, avec lequel il a signé<br />
une convention il y a trois ans,<br />
d’intervenir sur ce site. Tayeb<br />
Chelkia, professeur de technique<br />
forestière, est venu avec<br />
17 élèves de seconde, encadrés<br />
par six élèves de première,<br />
préparant le bac professionnel<br />
Gestion et con<strong>du</strong>ite de<br />
chantiers forestiers. « Cela<br />
nous permet de mettre les<br />
élèves en condition réelle de<br />
chantier, de tester leur en<strong>du</strong>rance<br />
et de leur inculquer le<br />
professionnalisme. » Le lycée<br />
a participé à d’autres chantiers<br />
avec le Département : plantation<br />
d’épineux sur le terril des<br />
Argales à Rieulay, coupe et<br />
entretien de saules têtards… Il<br />
coopère aussi avec d’autres<br />
organismes, comme le Parc<br />
naturel régional de l’Avesnois,<br />
en intervenant par exemple<br />
sur les monts de Baives.<br />
FRANÇOISE POIRET-COLONGE<br />
LES ESPACES NATURELS SENSIBLES<br />
Le Département gère plus de 3000<br />
hectares d’espaces naturels sensibles.<br />
Son rôle : les protéger et y<br />
restaurer la biodiversité, tout en<br />
permettant l’accès au public.<br />
AVESNES-SUR-HELPE <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 19
Aulnoye-Aymeries<br />
LA MÉDIATHÈQUE NATURE<br />
ET PATRIMOINE DÉMÉNAGE<br />
Avec 6 000 références, la médiathèque<br />
aborde des thèmes variés.<br />
PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />
• L’association <strong>Nord</strong> Bavaisis,<br />
labellisée CPIE Bocage de<br />
l’Avesnois, a créé l’an dernier à<br />
Marpent une médiathèque<br />
consacrée à la nature et au<br />
patrimoine. Afin de la rendre<br />
plus facilement accessible au<br />
public, elle l’a récemment<br />
déménagée au cœur de<br />
l’Avesnois, à Aulnoye-Aymeries.<br />
Riche de 6 000 références<br />
(dont plus de 900 ouvrages<br />
pour les jeunes), la<br />
médiathèque aborde des<br />
thématiques variées : milieux<br />
naturels, éco-consommation,<br />
jardinage, plantes médicinales…<br />
Ouverture les lundis et mercredis<br />
de 14 à 16 h et sur rendez-vous.<br />
Tél. 03 27 53 04 04.<br />
DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS<br />
GRAVELINES<br />
EXERCICE DE SÉCU-<br />
RITÉ À LA CENTRALE<br />
• Le 18 janvier, le Département<br />
sera partenaire<br />
de l’exercice de sécurité<br />
civile organisé par la Préfecture<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />
Objectif : protéger la<br />
population en cas d’accident<br />
à la centrale<br />
nucléaire de Gravelines.<br />
1 000 à 1 500 personnes<br />
sont concernées par<br />
cette opération qui<br />
mobilisera de nombreux<br />
partenaires.<br />
Gravelines<br />
Dunkerque<br />
Le nouveau centre d’incendie<br />
et de secours de Caudry. PH. CB.<br />
Escaudain<br />
Caudry<br />
Ferrière-la-Grande<br />
20 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> AVESNES-SUR-HELPE<br />
Lille<br />
Douai<br />
LES NOUVEAUX ÉLUS DU CDJ SE PRÉSENTENT<br />
Cambrai<br />
Valenciennes<br />
• Avant leur installation officielle le 11 décembre, les 12 élus <strong>du</strong> CDJ<br />
(<strong>Conseil</strong> départemental des jeunes) de l’arrondissement d’Avesnes<br />
ont participé le 1 er décembre à une réunion d’information au collège<br />
de Ferrière-la-Grande. L’occasion de mieux comprendre leur rôle au<br />
sein <strong>du</strong> CDJ, de rencontrer d’anciens jeunes élus ainsi que les conseillers<br />
généraux de l’arrondissement. Élus pour deux ans, ils mettront<br />
en place des actions pour améliorer la vie de leurs camarades collégiens<br />
ainsi que celle des <strong>Nord</strong>istes. Un séminaire de travail réunira<br />
les 79 jeunes élus <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> pendant les vacances de février.<br />
CAUDRY ET GOUZEAUCOURT<br />
Gouzeaucourt<br />
AULNOYE-AYMERIES<br />
Roubaix<br />
DEUX NOUVEAUX CENTRES<br />
D’INCENDIE ET DE SECOURS<br />
● Deux nouveaux centres d’incendie<br />
et de secours ont vu le jour à Caudry<br />
et Gouzeaucourt dans le Cambrésis.<br />
Ils répondent à une nécessaire modernisation<br />
des infrastructures.<br />
À Caudry, le nouveau centre dispose de<br />
4 200 m 2 de locaux répondant à de<br />
nombreux critères de développement<br />
<strong>du</strong>rable.<br />
À Gouzeaucourt, le nouveau centre<br />
d’incendie et de secours de 240 m 2<br />
accueille 13 sapeurs-pompiers volontaires.<br />
Hem<br />
FERRIÈRE-LA-GRANDE<br />
LE QUESNOY<br />
LOUVROIL<br />
Avesnes<br />
Première et importante réunion<br />
d’information pour les nouveaux élus<br />
<strong>du</strong> CDJ. PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />
ESCAUDAIN<br />
VERS UN RETOUR<br />
À L’EMPLOI<br />
• L’association Mieux<br />
vivre organise de nombreuses<br />
activités pour<br />
les habitants d’Escaudain.<br />
Elle a notamment<br />
mis en place un chantier<br />
d’insertion pour les<br />
femmes qui ont <strong>du</strong> mal<br />
à trouver un emploi.<br />
Le chantier consiste à<br />
embellir les espaces<br />
publics, à cultiver deux<br />
parcelles délaissées en<br />
bor<strong>du</strong>re des habitations<br />
et à créer une<br />
table d’hôtes.<br />
Tél. 03 27 43 02 02.
Le Quesnoy<br />
Un nouveau centre d’incendie<br />
et de secours d’ici fin <strong>2011</strong><br />
● Le 20 novembre, le président<br />
Bernard Derosier a posé la première<br />
pierre <strong>du</strong> bâtiment qui abritera<br />
prochainement le centre d’incendie<br />
et de secours et le centre<br />
de traitement de l’alerte. Ces nouveaux<br />
locaux, situés route de<br />
Ruesnes et d’une surface de 5<br />
253 m 2 , offriront à leurs occupants<br />
un confort et une fonctionnalité<br />
maximale. Le centre d’incendie<br />
et de secours <strong>du</strong> Quesnoy<br />
compte 71 sapeurs pompiers (35<br />
professionnels, 36 volontaires).<br />
Il totalise en moyenne plus de<br />
DOUAI<br />
MY LIFE IS A JUKE-<br />
BOX, AVEC 2L<br />
• Des ateliers ont permis<br />
à la Compagnie 2L<br />
de recueillir des témoignages<br />
d’habitants <strong>du</strong><br />
Douaisis sur les chansons<br />
qui ont marqué<br />
leur vie. Ceux-ci ont<br />
permis de construire<br />
un spectacle, My life is<br />
a jukebox, qui partira<br />
en tournée en <strong>2011</strong>.<br />
mylifeisajukebox.blogspot.<br />
com<br />
ROUBAIX - HEM<br />
LE THÉÂTRE POUR<br />
S’EXPRIMER<br />
• L’atelier Paroles<br />
d’êtres, destiné aux personnes<br />
en souffrance a<br />
été créé par le centre<br />
social Moulin Potennerie<br />
à Roubaix. Les habitants<br />
ont réalisé un travail qui<br />
leur a permis de s’exprimer.<br />
Celui-ci a abouti à la<br />
création d’une pièce,<br />
Comme les riches (mise<br />
en scène par le théâtre<br />
de l’Aventure à Hem),<br />
démontrant ainsi que<br />
le théâtre peut favoriser<br />
l’insertion.<br />
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT D’AVESNES-SUR-HELPE<br />
mille interventions par an, surtout<br />
sur les 18 communes qu’il<br />
défend en premier appel et qui<br />
comptent 15 316 habitants.<br />
D’un montant de plus de 8 M¤,<br />
ces travaux s’inscrivent dans le<br />
cadre <strong>du</strong> programme pluriannuel<br />
d’investissement dans les bâtiments<br />
lancé en 2006 par le Service<br />
départemental d’incendie et<br />
de secours. Ce plan est destiné à<br />
rénover ou reconstruire, d’ici à<br />
2013, 14 des 134 centres d’incendie<br />
et de secours <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />
Lors de la pose de la première pierre <strong>du</strong> futur centre d’incendie et de<br />
secours à Le Quesnoy, par Bernard Derosier. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
PH. EW.<br />
Journaliste responsable <strong>du</strong> secteur<br />
Françoise Poiret-Colonge, tél. 03 59 73 84 04<br />
Louvroil<br />
Des tout petits géants<br />
qui apportent beaucoup<br />
Chaque personne a un poste défini pour réaliser un travail de précision. PH.CB<br />
●Martin et Martine, Raoul de<br />
Godewaersvelde, M. et Mme<br />
Gayant, le gladiateur de<br />
Bavay… autant de géants qui<br />
ont aussi désormais leur effigie<br />
en miniature. En effet, en<br />
2004, l’association AGIIE*, qui<br />
emploie environ 140 salariés<br />
en contrats aidés, a décidé de<br />
lancer un atelier artisanal plus<br />
accessible aux femmes.<br />
« Nous pensions d’abord<br />
adapter les santons provençaux<br />
aux métiers de notre<br />
région et puis, quand les<br />
géants ont été reconnus au<br />
patrimoine mondial de<br />
l’UNESCO, on a commencé à<br />
réaliser des figurines de 20 à<br />
30 cm de haut les représentant<br />
», explique Isabelle<br />
Legros qui encadre l’atelier.<br />
Une quinzaine de personnes<br />
y travaille en équipe pour réaliser<br />
ces personnages, très prisés<br />
des mairies, musées ou<br />
offices de tourisme. Mais c’est<br />
avant tout un atelier d’insertion<br />
: « Les participants retrouvent<br />
ici le goût à la vie et le<br />
plaisir <strong>du</strong> travail. »<br />
* Association de gestion par l’insertion<br />
et l’innovation économique,<br />
atelier figurines, tél. 03 27 65 73 51.<br />
Les acteurs se sont beaucoup investis<br />
pour donner le meilleur d’eux-mêmes<br />
sur scène.<br />
PH. PHILIPPE HOUZÉ.<br />
AVESNES-SUR-HELPE <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 21
LE PORTRAIT DU MOIS<br />
Une reconversion par<br />
amour de la nature<br />
François travaillait dans l’in<strong>du</strong>strie, Sylvie était é<strong>du</strong>catrice, ils sont devenus<br />
maraîchers… PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />
● Né dans le bassin minier,<br />
François Di Nunzio a travaillé<br />
pendant quinze ans dans la<br />
maintenance in<strong>du</strong>strielle, avant<br />
que la crise de l’in<strong>du</strong>strie ne le<br />
pousse à la reconversion. Et là,<br />
il décide de changer totalement<br />
de domaine : il part deux ans<br />
en Alsace pour se former à la<br />
biodynamie. « C’est une agriculture<br />
qui intègre la relation<br />
entre le végétal, l’animal et<br />
l’homme », explique-t-il. « On<br />
respecte aussi, pour les plantations,<br />
le calendrier lunaire et<br />
planétaire. La terre n’est pas<br />
un support, comme dans l’agriculture<br />
conventionnelle, mais<br />
on la nourrit par <strong>du</strong> compost,<br />
des déjections animales, <strong>du</strong><br />
bois fragmenté… »<br />
C’est un agriculteur bio <strong>du</strong><br />
Valenciennois qui a donné<br />
envie à François de travailler lui<br />
aussi la terre. Après sa formation,<br />
il lui prête une parcelle<br />
qu’il va cultiver seul. Jusqu’à<br />
ce qu’il rencontre Sylvie qui<br />
va devenir son épouse. « On a<br />
construit ensemble notre projet<br />
qui était de tendre vers une<br />
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT D’AVESNES-SUR-HELPE<br />
relative autonomie. » Suite à<br />
une annonce dans les journaux,<br />
ils trouvent une parcelle de<br />
2,5 hectares au Favril, un village<br />
que Sylvie connaît bien<br />
puisque sa mère y vit. À l’été<br />
1999, ils s’installent sur la parcelle,<br />
y apportent leurs ruches<br />
et vont vivre pendant trois ans<br />
dans un mobile home… le<br />
temps de construire euxmêmes<br />
leur maison, « pour des<br />
raisons à la fois économiques<br />
et écologiques ». Ils se lancent<br />
dans le maraîchage bio.<br />
Aujourd’hui, ils ont des clients<br />
réguliers qui viennent chaque<br />
semaine et sont devenus des<br />
amis. « On échange des services.<br />
En cas de besoin, on<br />
appelle pour un coup de main.<br />
On a eu notre voiture d’occasion<br />
en échange de paniers de<br />
légumes. Nous fabriquons<br />
nous-mêmes notre pain. Nous<br />
n’avons pas de besoins trop<br />
importants et nous vivons très<br />
bien ainsi. Être avec les éléments,<br />
à la campagne, ça donne<br />
une autre façon de vivre. »<br />
FRANÇOISE POIRET-COLONGE<br />
RENDEZ-VOUS<br />
Personnes âgées<br />
Les centres locaux d’information<br />
et de coordination gérontologique<br />
(CLIC), financés<br />
par le Département, informent,<br />
conseillent et accompagnent<br />
les seniors dans toutes<br />
leurs demandes.<br />
Voici leurs coordonnées :<br />
• CLIC <strong>du</strong> plateau de Mormal<br />
88, RUE DU 8-MAI-1945, BP 20061,<br />
59530 LE QUESNOY.<br />
TÉL. 0800 60 00 61.<br />
• CLIC <strong>du</strong> Val de Sambre<br />
266, RUE D’HAUTMONT<br />
59600 MAUBEUGE.<br />
TÉL. 03 27 56 16 44.<br />
• CLIC des 3 vallées<br />
6, PLACE FERMAUWEZ<br />
59740 SOLRE-LE-CHÂTEAU.<br />
TÉL. 03 27 56 16 11.<br />
• CLIC <strong>du</strong> Sud-Avesnois<br />
59, RUE BERTHELOT<br />
59610 FOURMIES.<br />
TÉL. 03 27 60 80 70.<br />
• CLIC <strong>du</strong> Centre-Avesnois<br />
RUE SADI-CARNOT<br />
59627 AULNOYE-AYMERIES.<br />
TÉL. 03 27 57 54 33.<br />
Culture<br />
• Jeumont<br />
Mercredi 12 janvier<br />
La compagnie Un loup pour<br />
l’homme présente Appris par<br />
corps, un spectacle<br />
d’acrobatie, avec un porteur<br />
et un voltigeur.<br />
20 H AU CENTRE CULTUREL<br />
ANDRÉ-MALRAUX.<br />
TÉL. 03 27 60 16 39.<br />
• Feignies<br />
Jeudi 13 janvier<br />
Vêtu d’un costume de Spiderman,<br />
Itsik Elbaz interprète un<br />
texte vif et acide de Thomas<br />
Gunzig : L’héroïsme au temps<br />
de la grippe aviaire.<br />
20 H À L’ESPACE GÉRARD-PHILIPE.<br />
TÉL. 03 27 68 39 02.<br />
• Maubeuge<br />
Mardi 1 er février<br />
Dans le cadre <strong>du</strong> festival<br />
Harpe en Avesnois, le Manège<br />
présente le harpiste colombien<br />
Edmar Castaneda,<br />
accompagné <strong>du</strong> clarinettiste<br />
Gabriele Mirabassi,<br />
dans un concert plutôt jazzy.<br />
20 H AU MANÈGE.<br />
TÉL. 03 27 65 65 40.<br />
• Sars-Poteries<br />
Dimanche 23 janvier<br />
Les robes de Karen LaMonte,<br />
exposées jusqu’au 13 mars,<br />
gardent prisonnières les traces<br />
<strong>du</strong> corps absent. En écho à la<br />
visite de l’exposition, cette<br />
« visite + » vous emmène à la<br />
découverte d’une sélection<br />
d’œuvres de la collection<br />
permanente ayant trait<br />
au corps et à son empreinte.<br />
11 H, 14 H 30 ET 16 H 30<br />
AU MUSÉE-ATELIER DÉPARTEMENTAL<br />
DU VERRE.<br />
TÉL. 03 27 61 61 44.<br />
• Maubeuge<br />
Lundi 7 et mardi 8 février<br />
Notre terreur est une création<br />
collective de la compagnie<br />
D’ores et déjà. Mis en scène<br />
par Sylvain Creuzevault,<br />
ce spectacle est une chronique<br />
des dernières heures<br />
de Robespierre.<br />
20 H À LA LUNA.<br />
TÉL. 03 27 65 65 40.<br />
22 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> AVESNES-SUR-HELPE
• Alerte à Caudry. Ce 5<br />
novembre vers 18 h, au<br />
moment d’inaugurer le nouveau<br />
centre d’incendie et de<br />
secours, deux véhicules sont<br />
appelés pour intervention. On<br />
ne sacrifie pas l’urgence au<br />
protocole. Ces pompiers n’assisteront<br />
pas à l’inauguration<br />
de leur nouvel outil de travail<br />
par Daniel Rondelaere, premier<br />
vice-président <strong>du</strong> conseil<br />
d’administration <strong>du</strong> Service<br />
départemental d’incendie et<br />
de secours.<br />
Édifié rue <strong>du</strong> Bois-Dupont sur<br />
un terrain de 11 000 m 2 , le<br />
nouveau centre d’incendie et<br />
de secours (CIS) dispose de<br />
4 200 m 2 de locaux, contre 700<br />
auparavant. Le bâtiment s’intègre<br />
parfaitement à l’environnement<br />
et répond à plusieurs<br />
critères en matière de<br />
développement <strong>du</strong>rable. Ainsi,<br />
les eaux de toiture sont récupérées<br />
pour être utilisées lors<br />
des entraînements et des<br />
manœuvres. Les eaux de<br />
lavage sont également recyclées<br />
et les toitures ont été<br />
végétalisées.<br />
Le CIS de Caudry revêt une<br />
importance stratégique de premier<br />
plan, car il couvre tout le<br />
sud <strong>du</strong> Cambrésis et vient en<br />
appui <strong>du</strong> centre de secours de<br />
Cambrai.<br />
Son rayon d’action immédiat<br />
couvre 25 communes pour<br />
CHEZ VOUS<br />
Le nouveau centre d’incendie et de secours de Caudry. PH. CB.<br />
une population d’environ<br />
47 500 personnes. Les 34 pompiers<br />
professionnels et les 70<br />
pompiers volontaires ont<br />
effectué 2 688 sorties en 2009<br />
et près de 3 000 l’an dernier.<br />
Le coût <strong>du</strong> nouveau CIS de<br />
Caudry s’élève à un peu plus<br />
de huit millions d’euros.<br />
Du neuf pour Gouzeaucourt<br />
Dans le Cambrésis, Gouzeaucourt<br />
est la seconde commune<br />
(après Walincourt-Selvigny) à<br />
se voir équipée d’un centre<br />
d’incendie et de secours à<br />
structure mo<strong>du</strong>laire.<br />
Il s’agit d’un bâtiment de der-<br />
ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI<br />
Cantons de Cambrai Est • Cambrai Ouest • Carnières<br />
• Le Cateau • Clary • Marcoing • Solesmes<br />
Caudry et Gouzeaucourt Deux nouveaux centres accueillent les pompiers dans le<br />
Cambrésis. Ils correspondent à une nécessaire modernisation des infrastructures.<br />
Pleins feux sur deux nouveaux centres<br />
d’incendie et de secours<br />
nière génération de 240 m 2 . Il<br />
permet d’accueillir les 13<br />
sapeurs-pompiers volontaires<br />
qui composent l’effectif de ce<br />
centre. Celui-ci assure une couverture<br />
optimale pour les communes<br />
de Gouzeaucourt, Gonnelieu,<br />
Villers-Plouich,<br />
Villers-Guislain et Banteux.<br />
Lors de l’inauguration, le 19<br />
novembre dernier, Daniel Rondelaere<br />
a remercié « la communauté<br />
de communes de la<br />
Vacquerie pour avoir cédé gratuitement<br />
une parcelle de<br />
2 760 m 2 , ce qui a permis la<br />
réalisation d’un outil de travail<br />
de qualité au service des Nor-<br />
distes. » Le coût de ce nouveau<br />
centre d’incendie et de secours<br />
est de 813 000 euros.<br />
LE DÉPARTEMENT<br />
PRINCIPAL FINANCEUR DU SDIS.<br />
La construction des centres d’incendie<br />
et de secours de Caudry et<br />
Gouzeaucourt s’inscrit dans le plan<br />
pluriannuel d’investissement<br />
décidé par le conseil d’administration<br />
<strong>du</strong> SDIS et financé par le<br />
Département. Il est doté d’une<br />
enveloppe de 145 millions d’euros<br />
pour rénover ou reconstruire<br />
14 CIS dans le <strong>Nord</strong>.<br />
CAMBRAI <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 19
Le Cateau<br />
UN FORUM PERMANENT<br />
POUR L’INSERTION<br />
PH. CB.<br />
• Le Cambrésis compte environ<br />
7 000 allocataires <strong>du</strong> RSA pour<br />
lesquels un collectif de structures<br />
(Fédération nationale des<br />
centres sociaux, Uriopss et<br />
association ACTION) a mis en<br />
place un forum permanent de<br />
l’insertion. Son objectif est de<br />
favoriser l’expression des personnes<br />
en situation d’exclusion<br />
(par exemple au moyen de formations<br />
à la prise de parole), les<br />
aider à partager leurs expériences<br />
et, in fine, permettre à<br />
des représentants des allocataires<br />
<strong>du</strong> RSA de siéger dans différentes<br />
instances <strong>du</strong> Département<br />
ou de la Caisse<br />
d’allocations familiales.<br />
Le forum accueille toutes les<br />
bonnes volontés.<br />
Rens. ACTION, 03 27 82 29 82.<br />
DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS<br />
GRAVELINES<br />
EXERCICE DE SÉCU-<br />
RITÉ À LA CENTRALE<br />
• Le 18 janvier, le Département<br />
sera partenaire<br />
de l’exercice de sécurité<br />
civile organisé par la Préfecture<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />
Objectif : protéger la<br />
population en cas d’accident<br />
à la centrale<br />
nucléaire de Gravelines.<br />
1 000 à 1 500 personnes<br />
sont concernées par<br />
cette opération qui mobilisera<br />
de nombreux partenaires.<br />
Gravelines<br />
DOUAI<br />
Dunkerque<br />
À Cambrai, Philippe Dronsart<br />
a rappelé que le CDJ était<br />
une école de la citoyenneté. PH. PH.<br />
Le spectacle mêle théâtre, musique<br />
et danse, car les trois membres de<br />
la compagnie 2Lsont des artistes<br />
pluridisciplaires. PH.EMMANUEL WATTEAU.<br />
ESTOURMEL<br />
Escaudain<br />
ESCAUDAIN<br />
VERS UN RETOUR<br />
À L’EMPLOI<br />
• L’association Mieux<br />
vivre organise de nombreuses<br />
activités pour<br />
les habitants d’Escaudain.<br />
Elle a notamment<br />
mis en place un chantier<br />
d’insertion pour les<br />
femmes qui ont <strong>du</strong> mal<br />
à trouver un emploi.<br />
Le chantier consiste à<br />
embellir les espaces<br />
publics, à cultiver deux<br />
parcelles délaissées en<br />
bor<strong>du</strong>re des habitations<br />
et à créer une table<br />
d’hôtes.<br />
Tél. 03 27 43 02 02.<br />
20 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> CAMBRAI<br />
Lille<br />
BEAUVOIS-EN-CAMBRÉSIS<br />
Douai<br />
Roubaix<br />
Cambrai<br />
Valenciennes<br />
MY LIFE IS A JUKEBOX,<br />
AVEC LA COMPAGNIE 2L<br />
• Des ateliers ont permis à la Compagnie<br />
2L de recueillir auprès d’habitants<br />
<strong>du</strong> Douaisis des témoignages<br />
sur les chansons qui ont marqué leur<br />
vie. Cette matière première a permis<br />
de construire un spectacle intitulé My<br />
life is a jukebox. Celui-ci a été joué cet<br />
automne dans le Douaisis et partira en<br />
tournée en <strong>2011</strong> dans le <strong>Nord</strong>. Un<br />
blog rend compte de cette aventure<br />
inédite, où les amateurs de chansons<br />
peuvent continuer de témoigner.<br />
mylifeisajukebox.blogspot.com<br />
Hem<br />
Bavay<br />
LE CATEAU-CAMBRÉSIS<br />
Avesnes<br />
Cambrai<br />
UNE PREMIÈRE RENCONTRE POUR LES JEUNES<br />
• Avant leur installation officielle en séance plénière<br />
le 11 décembre, les 14 nouveaux élus <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> départemental des<br />
jeunes de l’arrondissement de Cambrai ont participé à une réunion<br />
d’information au collège Fénelon de Cambrai. Élèves de 4 e ,<br />
ils ont été choisis par leurs pairs pour les représenter pendant<br />
deux ans au sein <strong>du</strong> CDJ. « Le <strong>Conseil</strong> départemental des jeunes est<br />
une école de la citoyenneté », a rappelé Philippe Dronsart,<br />
conseiller général délégué au CDJ, avant d’expliquer aux collégiens<br />
comment allait se dérouler leur mandat.
Estourmel<br />
Une nouvelle<br />
école HQE<br />
Accueil en chanson à la nouvelle<br />
école d’Estourmel PH. DL.<br />
• Patrick Kanner, 1 er vice-président<br />
<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général<br />
chargé de l’Aménagement <strong>du</strong><br />
territoire, a inauguré, le 20<br />
novembre dernier, la nouvelle<br />
école maternelle de la commune.<br />
L’école a été réhabilitée et<br />
agrandie selon les normes de<br />
Haute qualité environnementale.<br />
L’accent a notamment été<br />
porté sur les économies d’énergie<br />
et la gestion des eaux.<br />
De plus, des panneaux solaires<br />
ont été installés.<br />
Cet équipement a été financé<br />
à hauteur de 40 % via le Fonds<br />
départemental pour l’aménagement<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />
BAVAY<br />
LA NATURE<br />
POUR MÉTIER<br />
PH. CB.<br />
• Des lycéens de Bavay<br />
participent à l’entretien<br />
des espaces naturels<br />
sensibles (création d’une<br />
lisière dans un bois) tout<br />
en apprenant leur futur<br />
métier. Une initiative ren<strong>du</strong>e<br />
possible grâce à une<br />
convention passée avec<br />
le Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />
et leur établissement.<br />
CHEZ VOUS<br />
ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI<br />
Journaliste responsable <strong>du</strong> secteur<br />
Arnaud Raes, tél. 03 59 73 84 01<br />
Beauvois-en-Cambrésis<br />
La ruche d’entreprises <strong>du</strong> Cambrésis inaugurée !<br />
• La ruche d’entreprises de<br />
Beauvois-en-Cambrésis a été<br />
inaugurée le 25 novembre dernier<br />
par Bernard Derosier, président<br />
<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général.<br />
Implantée sur un terrain cédé<br />
grâcieusement au Département<br />
par la commune, la<br />
ruche accueille aujourd’hui dix<br />
entreprises, très variées dans<br />
leur domaine d’activité (textile,<br />
formation, électricité, BTP,<br />
courtage, communication...).<br />
Au total, ces jeunes entreprises<br />
représentent, pour l’heure, 27<br />
emplois.<br />
Intégrer la ruche départementale<br />
permet aux porteurs de<br />
projets de bénéficier de locaux<br />
fonctionnels et adaptés à leur<br />
activité, d’un secrétariat commun,<br />
d’une aide et d’un suivi,<br />
via le Réseau départemental<br />
des ruches d’entreprises. « La<br />
pertinence de ce Réseau est<br />
confirmée par la progression<br />
de plus de 8 %, en 2010, <strong>du</strong><br />
taux d’occupation des ruches<br />
par rapport à l’année 2009 »,<br />
a souligné Bernard Derosier,<br />
ROUBAIX - HEM<br />
LE THÉÂTRE POUR<br />
S’EXPRIMER<br />
• L’atelier Paroles<br />
d’êtres, destiné aux personnes<br />
en souffrance a<br />
été créé par le centre<br />
social Moulin Potennerie<br />
à Roubaix. Les habitants<br />
ont réalisé un travail qui<br />
leur a permis de s’exprimer.<br />
Celui-ci a abouti à la<br />
création d’une pièce,<br />
Comme les riches (mise<br />
en scène par le théâtre<br />
de l’Aventure à Hem),<br />
démontrant ainsi que<br />
le théâtre peut favoriser<br />
l’insertion.<br />
Lors de l’inauguration, Bernard Derosier (au centre), président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />
général, a visité les locaux de Cambrai-Broderie. Il était notamment<br />
accompagné de Delphine Bataille, conseillère générale et vice-présidente,<br />
et Jean-Luc Pérat (à gauche), président <strong>du</strong> Réseau départemental des<br />
ruches d’entreprises. PH. DL.<br />
ajoutant que « ce sont ainsi<br />
135 entreprises, soit 627 personnes,<br />
qui ont été accueillies<br />
en 2010. »<br />
La ruche de Beauvois-en-Cambrésis<br />
comble un manque<br />
dans l’arrondissement. Elle<br />
constitue un investissement<br />
de 3,3 millions d’euros de la<br />
part <strong>du</strong> Département, afin de<br />
développer l’activité économique<br />
<strong>du</strong> Cambrésis.<br />
Il s’agit de la neuvième ruche<br />
<strong>du</strong> Département.<br />
Ruche d’entreprises <strong>du</strong> Cambrésis<br />
RD 643 - Le Bout des Dix-Neuf<br />
59157 Beauvois-en-Cambrésis.<br />
Tél : 03 27 76 67 70.<br />
contact@reseau-ruches.fr<br />
Les acteurs se sont beaucoup investis<br />
pour donner le meilleur<br />
d’eux-mêmes sur scène.<br />
PH. PHILIPPE HOUZÉ.<br />
CAMBRAI <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 21
LE PORTRAIT DU MOIS<br />
Jack Roger, témoin<br />
incontournable<br />
Jack Roger a suivi <strong>du</strong>rant quatre ans les travaux <strong>du</strong> contournement sud de<br />
Cambrai. PH. CHRISTOPHE BONAMIS.<br />
• Infatigable baroudeur, Jack<br />
Roger est un retraité épanoui.<br />
Depuis des années, ce Provillois<br />
aux yeux rieurs sillonne<br />
le Cambrésis avec, en main,<br />
un appareil photo ou un caméscope,<br />
souvent les deux en<br />
même temps.<br />
Jour après jour, Jack Roger a<br />
ainsi suivi <strong>du</strong>rant quatre ans<br />
les travaux <strong>du</strong> contournement<br />
sud de Cambrai. « Rien que<br />
pour le chantier <strong>du</strong> via<strong>du</strong>c de<br />
Proville, j’ai réalisé 2 000 photos<br />
et quelques heures de<br />
vidéo ! »<br />
Sans carte de presse ni expérience<br />
de journaliste, mais doté<br />
d’une ténacité à toute épreuve,<br />
M. Roger a d’abord dû amadouer<br />
les responsables <strong>du</strong><br />
chantier et les ouvriers.<br />
« Je suis curieux de tout, un<br />
peu fouineur, et surtout j’aime<br />
apprendre de nouvelles<br />
choses », explique malicieusement<br />
notre photographe amateur.<br />
« Petit à petit, les ouvriers<br />
m’ont expliqué leur travail, ils<br />
m’ont donné un casque et<br />
m’ont tenu régulièrement<br />
informé des phases <strong>du</strong> chantier<br />
; en retour, je leur donnais<br />
des photos ! », précise-t-il.<br />
300 DVD par an<br />
« Dégrossi en informatique<br />
par mon neveu », M. Roger<br />
s’est perfectionné à la photo et<br />
au montage numérique au<br />
sein <strong>du</strong> vidéo-club <strong>du</strong> Cambrésis.<br />
Il réalise 300 DVD de<br />
photos et vidéos par an, qu’il<br />
remet volontiers à titre gracieux<br />
à qui le désire.<br />
« Avec le contournement de<br />
Cambrai, je souhaitais d’abord<br />
montrer que derrière un bel<br />
ouvrage d’art, une belle route,<br />
il y a des des ouvriers, des techniciens<br />
qui en ont bavé »,<br />
explique-t-il.<br />
Outre le suivi de l’actualité <strong>du</strong><br />
Cambrésis, « le matin, j’ouvre<br />
le journal et je choisis mes<br />
reportages... », son prochain<br />
objectif est de suivre le chantier<br />
<strong>du</strong> canal Seine-<strong>Nord</strong>.<br />
Souhaitons-lui bon courage.<br />
ARNAUD RAES<br />
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE CAMBRAI<br />
RENDEZ-VOUS<br />
Expositions<br />
• Caudry<br />
Anciens estaminets<br />
Présentation des anciens cafés<br />
disparus et des jeux traditionnels<br />
en bois qui y étaient associés.<br />
JUSQU’AU 19 JANVIER,<br />
ESPACE DE VIE HISTORIQUE,<br />
PLACE DES MANTILLES.<br />
OUVERT TOUS LES JOURS<br />
DE 15 H À 18 H<br />
(FERMÉ LE MARDI ET LE DIMANCHE).<br />
Jardin imaginaire,<br />
par Emmanuelle Dupont.<br />
Exposition de bijoux textiles<br />
haute couture.<br />
JUSQU’AU 22 JANVIER,<br />
MUSÉE DE LA DENTELLE,<br />
PLACE DES MANTILLES<br />
ENTRÉE : 3 ¤.<br />
• Le Cateau-Cambrésis<br />
Exposition :<br />
Les Esquimaux vus<br />
par Matisse.<br />
JUSQU’AU 6 FÉVRIER AU MUSÉE<br />
DÉPARTEMENTAL MATISSE.<br />
OUVERT TOUS LES JOURS<br />
DE 10 H À 18 H SAUF LE MARDI.<br />
TARIF : 7 ET 3 EUROS.<br />
GRATUIT POUR LES MOINS DE 18 ANS.<br />
ENTRÉE GRATUITE LE<br />
PREMIER DIMANCHE DU MOIS.<br />
RENS. 03 27 84 64 58.<br />
• Cambrai<br />
Lussigny 1952-2001 :<br />
rétrospective, la couleur<br />
à travers le temps.<br />
Rétrospective de l’œuvre de<br />
Guy de Lussigny, artiste<br />
d’origine cambrésienne.<br />
JUSQU’AU 6 FÉVRIER,<br />
MUSÉE DES BEAUX-ARTS,<br />
15, RUE DE L’ÉPÉE À CAMBRAI.<br />
WWW.SCENESDUHAUTESCAUT.COM.<br />
Réponses à tout<br />
• Une question sur<br />
le Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> ?<br />
Une demande de subvention à<br />
faire ? Une formalité administrative<br />
ayant trait<br />
au Département ?<br />
Les Points relais services<br />
vous accueillent pour répondre<br />
à toutes les questions<br />
concernant les services<br />
<strong>du</strong> Département.<br />
Les conseillers généraux<br />
y tiennent également<br />
des permanences.<br />
• Cambrai<br />
27, PLACE DE LA PORTE NOTRE-DAME.<br />
TÉL. 03 27 74 29 40.<br />
• Le Cateau-Cambrésis<br />
13, PLACE DU COMMANDANT-RICHEZ.<br />
TÉL. 03 27 77 95 95.<br />
CLIC<br />
• Les Centres locaux<br />
d’information et de<br />
coordination gérontologique<br />
<strong>du</strong> Cambrésis sont à votre<br />
disposition pour toute question<br />
concernant les personnes<br />
âgées.<br />
- CLIC Entour’âge<br />
9, RUE ACHILLE-DURIEUX, CAMBRAI .<br />
TÉL. 03 27 82 80 53.<br />
- CLIC Association<br />
géronto-assistance<br />
52, RUE JEAN-JAURÈS.<br />
TÉL. 03 27 77 72 72,<br />
LE CATEAU-CAMBRÉSIS.<br />
- CLIC de la Vallée<br />
<strong>du</strong> Haut-Escaut<br />
1A, RUE JEAN-JAURÈS, MARCOING.<br />
TÉL. 03 27 82 83 84.<br />
- CLIC Carnières et Solesmes<br />
11, PLACE JEAN-JAURÈS<br />
À AVESNES-LES-AUBERT.<br />
TÉL. 03 27 73 96 67.<br />
22 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> CAMBRAI
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE DOUAI<br />
Cantons de : Arleux - Douai <strong>Nord</strong> • Douai <strong>Nord</strong>-Est • Douai<br />
Sud • Douai Sud-Ouest • Marchiennes • Orchies<br />
Douai Des ateliers ont permis à la Compagnie 2L de recueillir auprès d’habitants <strong>du</strong> Douaisis des<br />
témoignages sur les chansons qui ont marqué leur vie. Matière première d’un spectacle inédit...<br />
« My life is a jukebox » : les chansons<br />
nous collent au cœur et au corps !<br />
● On a tous dans le cœur une<br />
petite fille oubliée (1) .... C’est un<br />
fait : nos vies sont jalonnées de<br />
chansons qui nous collent au<br />
cœur et au corps ! À partir de<br />
ce constat, la compagnie 2L a<br />
construit un spectacle qui<br />
transcende les genres (My Life<br />
is a jukebox) pro<strong>du</strong>it par l’Hippodrome<br />
de Douai.<br />
La génèse : « On a demandé<br />
aux gens de nous raconter des<br />
souvenirs ayant trait à des<br />
chansons ou de chanter des<br />
titres qui ont marqué leur existence<br />
», raconte Anne Lepla, la<br />
directrice artistique. Entre juin<br />
et septembre, des ateliers (2)<br />
organisés à Lallaing, Lécluse,<br />
Sin-le-Noble, Somain, ont permis<br />
d’enregistrer 120 personnes,<br />
âgées de 22 mois pour<br />
la plus jeune, 93 ans pour la<br />
doyenne. « Les gens ont joué<br />
le jeu. On ne leur demandait<br />
pas d’être de bons chanteurs.<br />
Ce qui nous intéressait, c’était<br />
l’émotion. »<br />
Tous âges et toutes catégories<br />
sociales confon<strong>du</strong>s, le jukebox<br />
<strong>du</strong> Douaisis a joué Berthe Silva<br />
(les années 30), Tino Rossi,<br />
Adamo, Sylvie Vartan, Johnny,<br />
Julien Clerc, et, de façon plus<br />
intemporelle, des chants polonais<br />
et italiens. Les plus jeunes<br />
n’ont pas chanté <strong>du</strong> Led Zeppelin<br />
« mais raconté des anecdotes<br />
sur le groupe », ou repris<br />
« des trucs qu’on ne connais-<br />
Le spectacle mêle théâtre, musique et danse, car les trois membres de la compagnie 2L, Anne Lepla, Ben Delvalle<br />
et Guick Janssen, sont des artistes pluridisciplaires. PH. EMMANUEL WATTEAU.<br />
sait pas, <strong>du</strong> rap ou <strong>du</strong> R’n’B ».<br />
Le tout, 12 heures de rushes<br />
sonores, cette matière première<br />
collective, a permis de<br />
construire un spectacle patchwork,<br />
entrelardant des textes<br />
en voix off ou repris par les<br />
comédiens, des bouts de chansons<br />
enregistrées lors des ateliers<br />
ou rejouées sur scène par<br />
les membres de 2L qui sont<br />
aussi musiciens (chant, basse,<br />
batterie, claviers, guitare électrique<br />
et acoustique). « Sur<br />
scène on est trois, mais 80 si<br />
on compte toutes ces voix avec<br />
nous », raconte Anne Lepla.<br />
My Life is a jukebox a été joué<br />
l’automne dernier à l’Hippo-<br />
drome, puis à Somain, Lécluse<br />
et Lallaing. En <strong>2011</strong>, le spectacle<br />
devrait partir en tournée<br />
dans le <strong>Nord</strong>.<br />
« Ces ateliers qui ont nourri le<br />
spectacle, ces représentations<br />
délocalisées, sont dans le droit<br />
fil de la politique de l’Hippodrome,<br />
scène nationale, qui<br />
entretient des relations étroites<br />
avec le territoire et ses habitants<br />
», explique le directeur,<br />
Gilbert Langlois.<br />
Un blog (3) rend compte de cette<br />
aventure inédite, où les amateurs<br />
de chansons peuvent<br />
continuer de témoigner.<br />
ANTOINE PLATTEEL<br />
(1) Rock collection, Laurent Voulzy.<br />
(2) Lallaing : avec la chorale. Lécluse : publics<br />
en difficulté de l’atelier « Les chansons de<br />
ma vie, ma vie en chansons », en lien avec<br />
le Syndicat intercommunal de la région<br />
d’Arleux. Sin-le-Noble : jeunes a<strong>du</strong>ltes participant<br />
à un atelier <strong>du</strong> pôle-insertion <strong>du</strong><br />
Syndicat intercommunal de la région de<br />
Flines à Guesnain. Somain : élèves <strong>du</strong> LP<br />
Pasteur et de l’école de musique La Muse.<br />
(3) mylifeisajukebox.blogspot.com<br />
UNE AIDE À LA PROXIMITÉ<br />
Le Département participe au<br />
financement de l’Hippodrome de<br />
Douai (158 000¤ en 2009), pour ses<br />
actions en direction des publics<br />
en difficulté et la « délocalisation »<br />
de ses spectacles.<br />
DOUAI <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 19
Auby<br />
PREMIÈRE RÉUNION<br />
POUR LES ÉLUS DU CDJ<br />
Les nouveaux élus <strong>du</strong> CDJ de l’arrondissement<br />
<strong>du</strong> Douaisis. PH. E.W..<br />
• Le 23 novembre, les nouveaux<br />
élus <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> départemental<br />
des jeunes (CDJ) pour le<br />
Douaisis ont tenu une réunion<br />
d’arrondissement au collège<br />
Victor-Hugo, à Auby. Élèves de<br />
4 e , ils ont été élus par leurs<br />
camarades pour deux ans. Ils<br />
vont travailler en commissions,<br />
débattre et adopter des projets<br />
lors de séances plénières.<br />
« Vous allez vivre une expérience<br />
exceptionnelle. C’est<br />
l’école de la citoyenneté », leur a<br />
dit Philippe Dronsart, conseiller<br />
général délégué au CDJ. L’installation<br />
de la nouvelle assemblée a<br />
eu lieu le 11 décembre dans l’hémicyle<br />
<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général à Lille.<br />
Un séminaire réunira les 79<br />
jeunes élus <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> pendant<br />
les vacances de février.<br />
EXERCICE DE SÉCU-<br />
RITÉ À LA CENTRALE<br />
• Le 18 janvier, le Département<br />
sera partenaire<br />
de l’exercice de sécurité<br />
civile organisé par la Préfecture<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />
Objectif : protéger la<br />
population en cas d’accident<br />
à la centrale<br />
nucléaire de Gravelines.<br />
1 000 à 1 500 personnes<br />
sont concernées par<br />
cette opération qui mobilisera<br />
de nombreux partenaires.<br />
Dunkerque<br />
20 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> DOUAI<br />
Lille<br />
Douai<br />
Cambrai<br />
DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS<br />
GRAVELINES<br />
Gravelines<br />
Le nouveau centre d’incendie<br />
et de secours de Caudry. PH. CB.<br />
AUBY<br />
Escaudain<br />
RAIMBEAUCOURT<br />
Caudry<br />
Râches<br />
COUP DE JEUNE POUR LE CŒUR DE VILLAGE<br />
• Le président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général, Bernard Derosier, est venu<br />
inaugurer le nouveau cœur de village. Le parvis, la rue de l’église<br />
ainsi que l’allée face à la mairie ont fait l’objet d’une rénovation et<br />
d’une revalorisation, par l’utilisation de pavés en grès et en pierre<br />
reconstituée, l’installation de candélabres solaires, la réalisation<br />
de massifs, de pelouses et de jardinières et la plantation d’arbres<br />
(poiriers d’ornement, prunus).<br />
Ces travaux ont bénéficié d’une subvention <strong>du</strong> Fonds<br />
départemental pour l’aménagement <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> (FDAN) de 210 000 ¤.<br />
CAUDRY ET GOUZEAUCOURT<br />
CANTIN<br />
Gouzeaucourt<br />
Roubaix<br />
Hem<br />
RÂCHES<br />
Valenciennes<br />
DEUX NOUVEAUX CENTRES<br />
D’INCENDIE ET DE SECOURS<br />
● Deux nouveaux centres d’incendie<br />
et de secours ont vu le jour dans le Cambrésis<br />
à Caudry et Gouzeaucourt.<br />
Ils répondent à une nécessaire modernisation<br />
des infrastructures.<br />
À Caudry, le nouveau centre dispose<br />
de 4 200 m 2 de locaux répondant à de<br />
nombreux critères de développement<br />
<strong>du</strong>rable.<br />
À Gouzeaucourt, le nouveau centre<br />
d’incendie et de secours de 240 m 2<br />
accueille 13 sapeurs-pompiers volontaires.<br />
Bavay<br />
Avesnes<br />
L’inauguration a eu lieu le 29 octobre.<br />
ESCAUDAIN<br />
VERS UN RETOUR<br />
À L’EMPLOI<br />
• L’association Mieux<br />
vivre organise de nombreuses<br />
activités pour<br />
les habitants d’Escaudain.<br />
Elle a notamment<br />
mis en place un chantier<br />
d’insertion pour les<br />
femmes qui ont <strong>du</strong> mal<br />
à trouver un emploi.<br />
Le chantier consiste à<br />
embellir les espaces<br />
publics, à cultiver deux<br />
parcelles délaissées en<br />
bor<strong>du</strong>re des habitations<br />
et à créer une table<br />
d’hôtes.<br />
Tél. 03 27 43 02 02.
Raimbeaucourt<br />
Une micro-crèche<br />
qui a tout d’une grande<br />
La micro-crèche accueille les enfants de 3 mois à 6 ans . PH. EW<br />
• La micro-crèche privée Les<br />
Enfants de Suzanne s’est installée<br />
en septembre 2009 dans<br />
une petite maison de la rue<br />
Henri-Lenne. Sa créatrice est<br />
une Raimbeaucourtoise, Valérie<br />
Valin, ancienne cadre dans<br />
les télécoms, qui a souhaité<br />
changer d’orientation professionnelle.<br />
Le Département a<br />
donné l’agrément pour neuf<br />
places. « En lien avec le médecin<br />
de PMI de Douai, nous<br />
avons établi un projet pédagogique<br />
qui s’appuie sur le cocooning<br />
», dit Valérie Valin. Deux<br />
BAVAY<br />
PH. CB.<br />
LA NATURE<br />
POUR MÉTIER<br />
• Des lycéens de Bavay<br />
participent à l’entretien<br />
des espaces naturels<br />
sensibles (création<br />
d’une lisière dans un<br />
bois) tout en apprenant<br />
leur futur métier. Une initiative<br />
ren<strong>du</strong>e possible<br />
grâce à une convention<br />
passée avec le Département<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et leur<br />
établissement.<br />
auxiliaires de puériculture et<br />
deux assistantes maternelles<br />
accueillent les enfants (de<br />
3 mois à 6 ans), <strong>du</strong> lundi au<br />
vendredi de 7 à 19 h. L’équipe<br />
est complétée par une é<strong>du</strong>catrice<br />
de jeunes enfants (un<br />
jour par semaine) et par une<br />
personne chargée de l’entretien.<br />
Les travaux ont représenté<br />
un investissement de<br />
140 000 €, pris en charge pour<br />
partie par les collectivités, dont<br />
le Département (10 000 €).<br />
Les Enfants de Suzanne,<br />
305, rue Henri-Lenne.Tél 03 27 91 11 32.<br />
ROUBAIX - HEM<br />
LE THÉÂTRE POUR<br />
S’EXPRIMER<br />
• L’atelier Paroles<br />
d’êtres, destiné aux personnes<br />
en souffrance a<br />
été créé par le centre<br />
social Moulin Potennerie<br />
à Roubaix. Les habitants<br />
ont réalisé un travail qui<br />
leur a permis de s’exprimer.<br />
Celui-ci a abouti à la<br />
création d’une pièce,<br />
Comme les riches (mise<br />
en scène par le théâtre<br />
de l’Aventure à Hem),<br />
démontrant ainsi que<br />
le théâtre peut favoriser<br />
l’insertion.<br />
CHEZ VOUS<br />
ARRONDISSEMENT DE DOUAI<br />
Journaliste responsable <strong>du</strong> secteur<br />
Antoine Platteel, tél. 03 59 73 84 00<br />
Cantin<br />
La place de l’église<br />
entièrement rénovée<br />
• C’est une place de l’église<br />
entièrement refaite que Patrick<br />
Kanner, 1 er vice-président <strong>du</strong><br />
<strong>Conseil</strong> général, a inaugurée le<br />
13 novembre. Il y a deux ans,<br />
les abords de l’église avaient<br />
fait l’objet d’une rénovation<br />
par le biais <strong>du</strong> Fonds départemental<br />
pour l’aménagement<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. La deuxième tranche<br />
a concerné la place elle-même,<br />
qui a été repavée (grès d’Yvoir<br />
de Belgique) et réorganisée,<br />
avec la définition d’un espace<br />
de stationnement et d’une aire<br />
paysagée. Des géants recouverts<br />
de végétaux ont été installés,<br />
rappelant la tradition<br />
de la commune. La place est<br />
mise en valeur par un éclairage<br />
très sophistiqué basse consommation.<br />
Enfin, les lieux étant<br />
assez pentus, un bassin de<br />
rétention d’eau a été creusé<br />
sous le parking pour ré<strong>du</strong>ire<br />
les risques d’inondation en<br />
contrebas.<br />
Le Département a pris en<br />
charge 40 % <strong>du</strong> montant des<br />
travaux, soit 223 000 €.<br />
C’est une place entièrement rénovée qui a été inaugurée. PH. CB<br />
Les acteurs se sont beaucoup investis<br />
pour donner le meilleur<br />
d’eux-mêmes sur scène.<br />
PH. PHILIPPE HOUZÉ.<br />
DOUAI <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 21
LE PORTRAIT DU MOIS<br />
La danse est<br />
son oxygène...<br />
Claire Bau<strong>du</strong>in-Machnitzke anime des cours de danse à Somain le mardi,<br />
le mercredi et le vendredi. PH EMMANUEL WATTEAU<br />
• On ne l’imagine pas expertcomptable.<br />
Pourtant, c’est ce<br />
qu’elle voulait être. Et c’est à<br />
quoi la destinaient ses études.<br />
Bac scientifique, diplôme de<br />
gestion des entreprises et des<br />
administrations, prépa HEC...<br />
Mais, à 16 ans, Claire Bau<strong>du</strong>in-<br />
Machnitzke attrape le virus<br />
de la danse. Elle a découvert la<br />
danse funky à Lille, fait des<br />
stages à Valenciennes et Paris,<br />
et n’a de cesse de créer sa propre<br />
section de danse à Somain,<br />
où vit sa famille.<br />
Ce qui est fait en 1996 : « Pour<br />
les premiers cours, je n’avais<br />
qu’une dizaine d’élèves, à la<br />
salle des fêtes », se souvient<br />
Claire. Ensuite, le nombre double<br />
chaque année. À l’heure<br />
actuelle, l’école de danse Oxygène<br />
compte 280 élèves,<br />
enfants (dès 3 ans), ados et<br />
a<strong>du</strong>ltes, qui s’initient à la danse<br />
R’n’B, au street jazz, à la danse<br />
orientale.<br />
Claire a aussi créé une compagnie,<br />
actuellement constituée<br />
de 25 jeunes danseurs (16 à 30<br />
ans) issus de son école ou sélectionnés<br />
sur casting. « Ils sont<br />
aussi chanteurs et comédiens...<br />
Nous avons élaboré des spectacles<br />
avec MJ Vince, un des<br />
disciples de Michaël Jackson,<br />
sur divers thèmes : les comédies<br />
musicales, le music hall,<br />
les années 80... Et nous les<br />
jouons partout dans le <strong>Nord</strong> »,<br />
explique-t-elle.<br />
L’argent gagné a permis à<br />
13 danseurs de la compagnie<br />
de suivre un stage de 10 jours<br />
au Broadway Dance Center, à<br />
New York, en juillet dernier.<br />
« C’était super. On dansait<br />
jusqu’à trois heures par jour.<br />
Puis on allait visiter un quartier<br />
de la ville, et le soir on<br />
voyait une comédie musicale,<br />
Le Roi Lion, Mary Poppins,<br />
Chicago... », raconte Claire Bau<strong>du</strong>in-Machnitzke.<br />
Une nouvelle aventure attend<br />
bientôt six danseurs de la compagnie<br />
de Somain : avec MJ<br />
Vince, ils seront en première<br />
partie d’Annie Cordy, en tournée<br />
dans toute la France de<br />
juin à septembre <strong>2011</strong>.<br />
ANTOINE PLATTEEL<br />
Gala de l’école, avec tous les élèves,<br />
au théâtre de Somain, le 12 février<br />
à 20 h, le 13 février à 15 h.<br />
Rens. 03 27 88 76 32.<br />
www.compagnieoxygene.com<br />
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE DOUAI<br />
RENDEZ-VOUS<br />
Salon <strong>du</strong> livre<br />
de jeunesse<br />
• Douai<br />
Du 7 au 13 février, le 16 e salon<br />
<strong>du</strong> livre jeunesse, Brouillons de<br />
culture, a pris pour thème :<br />
« Ombre et Lumière.<br />
21 auteurs-illustrateurs participent<br />
à des animations, des ateliers<br />
ou des lectures. Trois<br />
expositions sont proposées.<br />
La remise des prix littéraires<br />
« Gayant Lecture » aura lieu le<br />
7 février dans l’après-midi.<br />
BROUILLONS DE CULTURE,<br />
SALLES D’ANCHIN À DOUAI,<br />
DU 7 FÉVRIER À 17 H AU 13 FÉVRIER<br />
À 18 H 30. ENTRÉE GRATUITE.<br />
OUVERTURE DE 8 H 30 À 19 H,<br />
(SAUF LE DIMANCHE 13 FÉVRIER :<br />
DE 9 H 30 À 18 H 30).<br />
HTTP://BROUILLONSCULTURE.FREE.FR<br />
Cirque<br />
• Sin-le-Noble<br />
Le cirque é<strong>du</strong>catif plante à nouveau<br />
son chapiteau à Sin-le-<br />
Noble, <strong>du</strong> 8 février au 3 mars.<br />
Thème de cette saison <strong>2011</strong> :<br />
« On connaît la musique ».<br />
Représentations : les 8, 10, 11,<br />
15, 17 février (séances à 9 h 30<br />
et 14 h 30), 18 février (9 h 30),<br />
19 février (15 h), 24 février (10,<br />
15 h), 27 février, 1 er , 2 et 3 mars<br />
(séance à 15 h).<br />
Plusieurs animations<br />
sont prévues :<br />
- 9 février, journée MusAndyque<br />
: l’association Les Amis<br />
d’Andy vous accueille par des<br />
musiques et des chansons,<br />
interprétées par les animateurs<br />
et les personnes handicapées<br />
(rens. 06 32 06 63 84 et<br />
a.doffemont@gmail.com).<br />
- 12 février : à partir de 20 h, les<br />
chorales <strong>du</strong> Douaisis chantent<br />
sous le chapiteau.<br />
Entrée gratuite (rens.<br />
christianebosson@free.fr).<br />
- <strong>du</strong> 21 au 26 février : les ate-<br />
liers <strong>du</strong> cirque é<strong>du</strong>catif accueillent<br />
jeunes (à partir de 9 ans)<br />
et moins jeunes, pour une initiation<br />
aux techniques des différents<br />
numéros, par les<br />
artistes <strong>du</strong> spectacle<br />
(rens. et inscriptions :<br />
Anne-Marie Perron,<br />
03 83 48 12 93. annemarie.perron@laposte.net).<br />
- Une exposition : à partir <strong>du</strong><br />
8 février, les établisssements<br />
accueillant des personnes handicapées<br />
ont la possibilité d’exposer<br />
des œuvres réalisées<br />
par les résidants sur le thème<br />
<strong>du</strong> spectacle, dans le cadre de<br />
programmes é<strong>du</strong>catifs et thérapeutiques.<br />
LA RÉSERVATION EST OUVERTE DE 15<br />
À 18 H, TOUS LES JOURS, À PARTIR DU<br />
7 FÉVRIER (SAUF LE DIMANCHE DE<br />
RELÂCHE) ET UNE HEURE AVANT<br />
CHAQUE REPRÉSENTATION,<br />
AU CHAPITEAU DU CIRQUE ÉDUCATIF,<br />
SQUARE DU CIRQUE (PRÈS DU LYCÉE<br />
ARTHUR-RIMBAUD), À SIN-LE-NOBLE.<br />
IL EST POSSIBLE AUSSI DE TÉLÉCHAR-<br />
GER UN BULLETIN DE RÉSERVATION :<br />
WWW.CIRQUE-EDUCATIF.COM<br />
Conférences<br />
• Douai<br />
- le 13 janvier, à 20 h, salles d’Anchin<br />
(rue Fortier) : le CRéA<br />
(cercle de réflexions alternatives<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> Pas-de-Calais)<br />
propose une conférence de<br />
Gérard Filoche, inspecteur <strong>du</strong><br />
travail, sur le thème : « La<br />
défense <strong>du</strong> droit <strong>du</strong> travail ».<br />
- Le 24 février, à 19 h,<br />
également salles d’Anchin,<br />
l’astrophysicien Hubert Reeves<br />
a été invité par le CRéA à donner<br />
une conférence sur la biodiversité.<br />
Entrée gratuite pour les deux<br />
conférences.<br />
22 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> DOUAI
● Le 18 janvier prochain, les<br />
alentours de la centrale<br />
nucléaire de Gravelines seront<br />
en alerte. À l’occasion de cet<br />
exercice de sécurité civile, chapeauté<br />
par la Préfecture <strong>du</strong><br />
<strong>Nord</strong>, la Commission locale<br />
d’information (voir encadré),<br />
a pour rôle d’informer la population<br />
sur ce qui se déroulera<br />
dès 8 h <strong>du</strong> matin. « Au-delà<br />
des services de l’État, de nombreux<br />
partenaires seront également<br />
mobilisés. En priorité<br />
les communes, mais aussi EDF,<br />
la Commission locale d’information<br />
de Gravelines (voir<br />
encadré) ou encore le Département<br />
par le biais des sapeurspompiers<br />
et des services de la<br />
voirie », explique Jean-Jacques<br />
Fiems, directeur <strong>du</strong> SIRACED-<br />
PC (1) à la Préfecture <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />
1 000 à 1 500 personnes seront<br />
concernées par cet exercice.<br />
« Pour que l’exercice soit le<br />
plus réaliste possible, nous<br />
souhaitons évidemment que la<br />
population participe, souligne<br />
M. Fiems. Le scénario n’est pas<br />
rédigé à l’avance. Il va nous<br />
falloir réfléchir aux solutions<br />
et aux décisions à prendre en<br />
temps réel. » La population<br />
pourra alors être amenée à<br />
être évacuée, à se mettre à<br />
l’abri ou encore à s’éloigner<br />
volontairement. Les entreprises<br />
et les établissements<br />
scolaires environnants seront<br />
CHEZ VOUS<br />
Gravelines Le 18 janvier prochain, la Protection civile de la Préfecture <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> organise un exercice<br />
de sécurité civile visant à protéger la population en cas d’accident à la centrale nucléaire.<br />
Un exercice de sécurité civile à taille réelle<br />
pour la centrale nucléaire de Gravelines<br />
également mis à contribution<br />
pour tester leur capacité à réagir<br />
en cas d’accident à la centrale.<br />
« L’objectif principal est<br />
de vérifier si notre Plan particulier<br />
d’intervention, intégré<br />
dans notre nouveau plan<br />
ORSEC (2) , est adapté pour une<br />
protection optimale de la<br />
population », ajoute M. Fiems.<br />
L’exercice simulera donc dès<br />
ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE<br />
Cantons de : Bailleul <strong>Nord</strong>-Est • Bailleul Sud-Ouest • Bergues<br />
• Bourbourg • Cassel • Coudekerque-Branche •<br />
Dunkerque Est • Dunkerque Ouest • Grande-Synthe • Gravelines<br />
• Hazebrouck <strong>Nord</strong> • Hazebrouck Sud • Hondschoote •<br />
Merville • Steenvoorde • Wormhout<br />
L’exercice de sécurité est obligatoire pour la centrale tous les 4 ans.<br />
Le précédent avait eu lieu en 2007. PH. CNPE GRAVELINES<br />
8 h <strong>du</strong> matin un accident<br />
nucléaire à propagation lente<br />
qui touche la population de 5<br />
à 10 km autour de la centrale<br />
dans un délai de 24 h. « Tous<br />
les systèmes d’alerte de la<br />
population seront mis en route<br />
pour les informer de la<br />
con<strong>du</strong>ite à tenir. La diffusion<br />
de l’information se fera par le<br />
biais de la radio, <strong>du</strong> porte à<br />
porte ou <strong>du</strong> passage d’un<br />
camion avec haut-parleurs.»<br />
Comme en situation réelle, les<br />
différents PC de crise, postés<br />
en Préfecture centrale à Lille,<br />
à la sous-préfecture de Dunkerque<br />
ou de Calais et dans<br />
les communes alentours, mettront<br />
leurs dispositifs en place.<br />
L’exercice devrait prendre fin<br />
vers 16 h.<br />
ALEXANDRA PIGNY<br />
(1) Service interministériel régional des<br />
affaires civiles et économiques de défense<br />
et de la protection civile.<br />
(2) Organisation de la réponse de sécurité<br />
civile.<br />
INFORMER LE PUBLIC<br />
EN TOUTE TRANSPARENCE<br />
La Commission locale d’information<br />
(CLI) de Gravelines est présidée par<br />
le président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général <strong>du</strong><br />
<strong>Nord</strong>, Bernard Derosier, et animée<br />
par Jean-Claude Delalonde, viceprésident<br />
de la CLI.<br />
Instance indépendante et pluraliste,<br />
elle favorise la transparence<br />
de l’information sur l’activité et les<br />
impacts de la centrale nucléaire de<br />
Gravelines en ce qui concerne les<br />
personnes et l’environnement.<br />
Lors de l’exercice national de sécurité<br />
civile <strong>du</strong> 18 janvier <strong>2011</strong>, elle<br />
sera appelée à apporter un avis<br />
éclairé en suivant l’organisation et<br />
le déroulement de l’exercice.<br />
www.cli-gravelines.fr<br />
DUNKERQUE <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 19
Hazebrouck<br />
PREMIER RENDEZ-VOUS<br />
POUR LES TOUT FRAIS<br />
ÉLUS DU CDJ<br />
Lors de la réunion d’information au<br />
collège des Flandres. PH. PH.<br />
• Avant leur installation officielle<br />
en séance plénière le 11<br />
décembre, les 16 élus <strong>du</strong> CDJ<br />
(<strong>Conseil</strong> départemental des<br />
jeunes) de l’arrondissement de<br />
Dunkerque ont participé à une<br />
réunion d’information au collège<br />
des Flandres à Hazebrouck.<br />
L’occasion pour eux de<br />
mieux comprendre leur rôle au<br />
sein <strong>du</strong> CDJ, de rencontrer d’anciens<br />
élus de l’assemblée junior<br />
ainsi que des élus <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong><br />
général.<br />
Élus pour deux ans, ces<br />
apprentis citoyens mettront en<br />
place des actions pour améliorer<br />
la vie de leurs camarades<br />
collégiens ainsi que celle de<br />
tous les <strong>Nord</strong>istes.<br />
DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS<br />
DOUAI<br />
MY LIFE IS A JUKEBOX<br />
• Des ateliers ont permis<br />
à la Compagnie 2L<br />
de recueillir auprès d’habitants<br />
<strong>du</strong> Douaisis des<br />
témoignages sur les<br />
chansons qui ont marqué<br />
leur vie. Cette<br />
matière première a permis<br />
de construire un<br />
spectacle : My life is a<br />
jukebox. Celui-ci a été<br />
joué cet automne dans<br />
le Douaisis et partira en<br />
tournée en <strong>2011</strong>.<br />
mylifeisajukebox.blogspot.com<br />
Dunkerque<br />
HAZEBROUCK<br />
HAVERSKERQUE<br />
Laurence Barrois-Goblet, maire et<br />
Bernard Derosier lors de l’inauguration<br />
le 23 octobre 2010. PH. PH.<br />
WEMAERS-CAPPEL<br />
Escaudain<br />
Caudry<br />
DEUX NOUVEAUX CENTRES<br />
D’INCENDIE ET DE SECOURS<br />
● Deux nouveaux centres d’incendie<br />
et de secours ont vu le jour dans le<br />
Cambrésis à Caudry et Gouzeaucourt.<br />
Ils répondent à une nécessaire modernisation<br />
des infrastructures.<br />
À Caudry, le nouveau centre dispose<br />
de 4 200 m2 de locaux répondant à de<br />
nombreux critères de développement<br />
<strong>du</strong>rable.<br />
À Gouzeaucourt, le nouveau centre<br />
d’incendie et de secours de 240 m2 CAUDRY ET GOUZEAUCOURT<br />
Le nouveau centre d’incendie<br />
et de secours de Caudry. PH. CB.<br />
accueille 13 sapeurs-pompiers volontaires.<br />
ESCAUDAIN<br />
VERS UN RETOUR<br />
À L’EMPLOI<br />
• L’association Mieux<br />
vivre organise de nombreuses<br />
activités pour<br />
les habitants d’Escaudain.<br />
Elle a notamment<br />
mis en place un chantier<br />
d’insertion pour les<br />
femmes qui ont <strong>du</strong> mal<br />
à trouver un emploi.<br />
Le chantier consiste à<br />
embellir les espaces<br />
publics, à cultiver deux<br />
parcelles délaissées en<br />
bor<strong>du</strong>re des habitations<br />
et à créer une table<br />
d’hôtes.<br />
Tél. 03 27 43 02 02.<br />
20 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> DUNKERQUE<br />
Lille<br />
Gouzeaucourt<br />
Douai<br />
Cambrai<br />
Roubaix<br />
Valenciennes<br />
Hem<br />
Bavay<br />
Avesnes<br />
Wemaers-Cappel<br />
UNE TOITURE FLAMBANT NEUF POUR L’ÉGLISE<br />
• Fin octobre, Bernard Derosier a inauguré les toitures restaurées<br />
de l’église Saint-Martin à Wemaers-Cappel.<br />
Depuis de nombreuses années, des infiltrations d’eau menaçaient<br />
l’édifice <strong>du</strong> XVI e siècle et ses nombreux trésors, composés notamment<br />
de trois retables.<br />
Ces travaux d’un coût total de plus de 580 000 euros, ont été<br />
financés par le Département à hauteur de près de 234 000 euros,<br />
au titre de son dispositif d’aide à la restauration et à la mise en<br />
valeur des monuments historiques.
Haverskerque<br />
DES TRAVAUX POUR<br />
PLUS DE SÉCURITÉ<br />
À LA CROIX-MAIRESSE<br />
● Finis les panneaux « Stop »<br />
à la Croix-Mairesse !<br />
Depuis début novembre, des<br />
travaux sont réalisés par la<br />
direction de la Voirie départementale<br />
à ce carrefour de la<br />
commune d’Haverskerque,<br />
soit au croisement des RD 916<br />
et 122.<br />
La RD 916 étant rectiligne sur<br />
plusieurs kilomètres, elle favorise<br />
en effet les excès de<br />
vitesse.<br />
Pour sécuriser ce carrefour,<br />
des îlots directionnels seront<br />
créés de part et d’autre, obligeant<br />
les automobilites à<br />
ré<strong>du</strong>ire leur vitesse.<br />
Des îlots centraux aux entrées<br />
<strong>du</strong> hameau seront également<br />
réalisés.<br />
Pendant le chantier, la RD 122<br />
sera déviée. La circulation sur<br />
la RD 916 sera quant à elle<br />
maintenue en alternance.<br />
Ces travaux, financés par le<br />
Département pour un montant<br />
de 390 000 euros, prendront<br />
fin en avril <strong>2011</strong>.<br />
BAVAY<br />
PH. CB.<br />
LA NATURE<br />
POUR MÉTIER<br />
• Des lycéens de Bavay<br />
participent à l’entretien<br />
des espaces naturels<br />
sensibles (création<br />
d’une lisière dans un<br />
bois) tout en apprenant<br />
leur futur métier. Une initiative<br />
ren<strong>du</strong>e possible<br />
grâce à une convention<br />
passée avec le Département<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et leur<br />
établissement.<br />
• Roses, mauves, verts, à fleurs<br />
ou à nuages... À la Ressourcerie<br />
de l’AFEJI* à Dunkerque,<br />
les meubles ont droit à une<br />
seconde vie.<br />
Ouvert le 16 novembre dernier,<br />
le magasin vend des meubles,<br />
de la vaisselle et des objets<br />
de décoration récupérés à la<br />
déchetterie de Rosendaël.<br />
Avant de se retrouver rue <strong>du</strong><br />
Sud, ils auront été nettoyés,<br />
puis retapés et customisés,<br />
pour certains d’entre eux. Sept<br />
personnes en contrats aidés<br />
travaillent en effet dans un<br />
atelier situé au port pour<br />
remettre tous ces objets à neuf.<br />
« L’AFEJI se place dans une<br />
démarche de développement<br />
<strong>du</strong>rable en mêlant insertion et<br />
récupération des déchets »,<br />
souligne Olivier Mercier,<br />
chargé de mission ateliers et<br />
chantiers d’insertion pour l’association.<br />
Pour Lydie Boualag, une des<br />
deux vendeuses de la boutique,<br />
en contrat aidé égale-<br />
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE<br />
Journaliste responsable <strong>du</strong> secteur<br />
Alexandra Pigny, tél. 03 59 73 83 99<br />
Dunkerque<br />
Une nouvelle boutique sociale et écologique où<br />
les meubles s’offrent une seconde vie en couleurs<br />
ROUBAIX - HEM<br />
LE THÉÂTRE POUR<br />
S’EXPRIMER<br />
• L’atelier Paroles<br />
d’êtres, destiné aux personnes<br />
en souffrance a<br />
été créé par le centre<br />
social Moulin Potennerie<br />
à Roubaix. Les habitants<br />
ont réalisé un travail qui<br />
leur a permis de s’exprimer.<br />
Celui-ci a abouti à la<br />
création d’une pièce,<br />
Comme les riches (mise<br />
en scène par le théâtre<br />
de l’Aventure à Hem),<br />
démontrant ainsi que<br />
le théâtre peut favoriser<br />
l’insertion.<br />
Tout est récupéré à la déchetterie de Rosendaël : mobilier, vaisselle, déco<br />
et même les peintures et les vis qui servent à customiser les meubles. PH.<br />
ment, ce nouvel emploi est<br />
une chance : « J’aime ce projet<br />
qui montre que tout peut<br />
se récupérer et qui offre la<br />
possibilité d’acheter des meubles<br />
et de la déco pas chère »,<br />
explique-t-elle.<br />
*Association des Flandres pour l’é<strong>du</strong>cation,<br />
la formation des jeunes et l’insertion sociale.<br />
Ressourcerie de l’AFEJI,<br />
ouverte <strong>du</strong> mardi au samedi.<br />
12, rue <strong>du</strong> Sud à Dunkerque.<br />
Tél. 03 28 69 25 13.<br />
SOUTENIR LE RÉEMPLOI<br />
Les ressourceries donnent<br />
une seconde vie aux déchets<br />
encombrants, favorisent l’emploi et<br />
le développement économique.<br />
Parfaite illustration de développement<br />
<strong>du</strong>rable, le Département soutient<br />
leur création : il a ainsi financé<br />
le projet de l’AFEJI à hauteur<br />
de 9 880 ¤.<br />
Les acteurs se sont beaucoup investis,<br />
pour donner le meilleur d’eux-mêmes<br />
sur scène.<br />
PH. PHILIPPE HOUZÉ.<br />
DUNKERQUE <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 21
LE PORTRAIT DU MOIS<br />
Péron côté pile,<br />
Selfradi côté face<br />
« Petit, je faisais Michel Drucker dans la cuisine ! » PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
●« J’ai une double vie », sourit<br />
Pascal Péron. Il faudrait plutôt<br />
dire « un double emploi ».<br />
Durant l’année scolaire, Pascal<br />
Péron est enseignant aux Instituts<br />
de formation des maîtres<br />
de Gravelines et d’Outreau<br />
et, pendant les vacances, il se<br />
transforme en Pascal Selfradi,<br />
présentateur de cirque. « J’aime<br />
le cirque depuis tout petit, mais<br />
au contraire de beaucoup<br />
d’a<strong>du</strong>ltes qui ont per<strong>du</strong> leur<br />
âme d’enfant, la passion m’est<br />
restée. Comme je n’avais pas de<br />
talent d’acrobate, je me suis<br />
mis à rêver de devenir Monsieur<br />
Loyal. Et puis il y avait un<br />
gros avantage : c’est quand<br />
même celui qui reste le plus<br />
longtemps en piste », développe<br />
Pascal Péron.<br />
En 2002, il se lance et décide de<br />
contacter toutes les agences<br />
artistiques <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> Pas-de-<br />
Calais. Il honore son premier<br />
contrat de présentateur avec<br />
l’animation d’un spectacle de<br />
clowns pour un comité d’entreprise.<br />
« On m’a contacté à la<br />
dernière minute et je suis allé<br />
m’acheter une queue-de-pie<br />
pailletée en catastrophe », pré-<br />
cise le présentateur. De fil en<br />
aiguille, il anime une dizaine<br />
d’arbres de Noël par an. « Mais<br />
j’avais toujours envie de vivre<br />
une vie de cirque », soulignet-il.<br />
Au printemps 2005, la<br />
chance lui sourit quand il rencontre<br />
une famille de circassiens.<br />
« Très vite j’ai changé de<br />
voiture, acheté une caravane<br />
et ma femme m’a suivi en tournée<br />
avec eux dans les<br />
Ardennes. »<br />
Puis, tout s’enchaîne. « Au printemps<br />
2006, j’ai eu la chance de<br />
remplacer Stéphane Zavatta,<br />
le petit-fils d’Achille, dans un<br />
cirque de 1 500 places ! », ditil,<br />
le regard brillant. En 2008,<br />
c’est avec Achille Zavatta fils<br />
qu’il part en tournée.<br />
Parallèlement, Pascal Péron<br />
poursuit sa carrière d’enseignant<br />
: « Quand les cirques ne<br />
sont pas loin de chez moi, je<br />
peux assurer la présentation<br />
les mercredis et samedis. Pour<br />
les autres, je le fais pendant<br />
mes vacances. Je me sens bien<br />
dans mes deux rôles, j’ai vraiment<br />
besoin des deux pour me<br />
sentir bien », conclut-il.<br />
ALEXANDRA PIGNY<br />
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE DUNKERQUE<br />
RENDEZ-VOUS<br />
Culture<br />
• Blaringhem, Boeseghem,<br />
Le Doulieu<br />
Le 21 janvier à la salle des fêtes<br />
de Blaringhem, le 22 janvier à la<br />
salle de l’amitié à Boeseghem,<br />
le 23 janvier à la salle <strong>du</strong> Pérou<br />
au Doulieu, le Réseau de développement<br />
culturel en milieu<br />
rural présente le spectacle J’ai<br />
été un enfant, d’après Albert<br />
Cohen et Jean Hatzfeld, mise<br />
en scène par Agnès Sajaloli.<br />
Dans cette pièce, un homme<br />
raconte son histoire, celle d’un<br />
enfant, qui le jour de ses dix<br />
ans, se fait traiter de « sale<br />
juif ». Tarif : 5 ¤.<br />
CENTRE ANDRÉ-MALRAUX,<br />
TÉL. 03 28 44 28 58.<br />
WWW.CENTREANDREMALRAUX.COM<br />
• Blaringhem<br />
Le 22 janvier à 20 h 30, salle<br />
Tisje-Tasje, le Réseau de développement<br />
culturel en milieu<br />
rural présente le spectacle La<br />
Griffe des escargots par le<br />
Théâtre de la Licorne. Tarif : 5 ¤.<br />
PAYS DES MOULINS DE FLANDRE,<br />
TÉL. 03 28 65 76 79.<br />
• Warhem<br />
Le 4 février à 19 h, salle polyvalente,<br />
le Réseau de développement<br />
culturel en milieu rural<br />
présente le spectacle musical<br />
jeune public Profigraicaosuglu,<br />
ou la méthode amidon, par<br />
Jacques Commien. Ce conte<br />
pédagogique explique aux<br />
enfants les bienfaits d’une alimentation<br />
équilibrée. Tarif : 5 ¤.<br />
PAYS DES MOULINS DE FLANDRE,<br />
TÉL. 03 28 65 76 79.<br />
• Bollezeele<br />
Le 5 février à 20 h 30, espace<br />
Jules-Dehaene, le Réseau de<br />
développement culturel en<br />
milieu rural présente le spectacle<br />
Un jour j’irai à Vancouver, de<br />
et par Rachid Bouali, qui<br />
évoque, seul en scène, son<br />
expérience <strong>du</strong> théâtre.<br />
Tarif : 5 ¤.<br />
PAYS DES MOULINS DE FLANDRE,<br />
TÉL. 03 28 65 76 79.<br />
• Bergues, Wormhout, Cassel<br />
Le bus-opéra vous transporte<br />
jusqu’ à Lille le 23 janvier pour<br />
assister à L’Élixir d’amour, de<br />
Gaetano Donizetti. Direction<br />
musicale : Antonello Allemandi.<br />
Mise en scène : Richard Brunel.<br />
Avec l’Orchestre de Picardie et<br />
le Chœur de l’Opéra de Lille.<br />
Tarifs : de 5 à 64 ¤.<br />
Départ de Bergues à 14 h<br />
(gare), de Wormhout à 14 h 15<br />
(mairie) et de Cassel à 14 h 30<br />
(devant le SIDEN).<br />
PAYS DES MOULINS DE FLANDRE,<br />
TÉL. 03 28 65 76 79.<br />
Pratique<br />
• Les Points relais services<br />
vous accueillent pour répondre<br />
à toutes les questions concernant<br />
les services <strong>du</strong> Département.<br />
Les conseillers généraux<br />
y tiennent également des permanences.<br />
• Dunkerque<br />
183, RUE DE L'ÉCOLE-MATERNELLE,<br />
BP 6371, 59385 DUNKERQUE CEDEX 1.<br />
DE 8 H 30 À 12 H 30 ET DE 13 H 30<br />
À 17 H 30. TÉL. 03 28 24 42 00.<br />
• Hondschoote<br />
1, RUE DE CASSEL,<br />
59122 HONDSCHOOTE.<br />
DE 8 H 45 À 12 H 30 ET DE 13 H 30<br />
À 17 H 30. TÉL. 03 28 62 58 58.<br />
• Hazebrouck<br />
5, RUE DONCKÈLE, BP 62,<br />
59522 HAZEBROUCK.<br />
DE 8 H 30 À 12 H 30<br />
ET DE 13 H 30 À 17 H.<br />
TÉL. 03 28 41 59 59.<br />
22 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> DUNKERQUE
•L’atelier Paroles d’êtres, destiné<br />
aux personnes en souffrance,<br />
sans emploi, allocataires<br />
ou non <strong>du</strong> RSA, a été<br />
créé il y a plus de 10 ans, par<br />
le centre social Moulin Potennerie<br />
à Roubaix. « Au départ,<br />
les habitants souhaitaient sortir,<br />
s’exprimer, explique Chantal<br />
Farvacq, la directrice <strong>du</strong><br />
centre social. Nous avons sollicité<br />
le théâtre de l’Aventure,<br />
à Hem, pour mettre en scène<br />
leur travail. »<br />
Favoriser l’insertion<br />
La dernière création <strong>du</strong><br />
groupe, Comme les riches, a<br />
CHEZ VOUS<br />
Roubaix-Hem Reprendre confiance, se sentir valorisé, se découvrir des capacités, tels sont les objectifs<br />
de l’atelier Paroles d’êtres proposé par le centre social Moulin Potennerie.<br />
Le théâtre comme moyen d’expression<br />
et d’insertion<br />
Les acteurs se sont beaucoup investis pour donner le meilleur d’eux-mêmes sur scène. PH. PHILIPPE HOUZÉ.<br />
été présentée lors <strong>du</strong> festival<br />
amateur <strong>du</strong> théâtre de l’Aventure<br />
fin novembre - début<br />
décembre 2010. Plusieurs<br />
mois ont été nécessaires à sa<br />
préparation. « On a commencé<br />
par parler <strong>du</strong> sujet et à improviser,<br />
indique Jean-Maurice<br />
Boudeulle, directeur <strong>du</strong> théâtre<br />
de l’Aventure et metteur<br />
en scène. L’histoire s’est<br />
construite au fur et à mesure.<br />
À partir des improvisations,<br />
on a retenu ce qui était intéressant<br />
et c’est comme ça que la<br />
pièce s’est écrite. »<br />
Dans Comme les riches, il est<br />
bien sûr question d’argent…<br />
ARRONDISSEMENT DE LILLE<br />
Cantons de Armentières • La Bassée • Cysoing • Haubourdin<br />
• Lannoy • Lille Centre • Lille Est • Lille <strong>Nord</strong> • Lille <strong>Nord</strong>-Est •<br />
Lille Ouest • Lille Sud • Lille Sud-Est • Lille Sud-Ouest • Lomme<br />
• Marcq-en-Barœul • Pont-à-Marcq • Quesnoy-sur-Deûle •<br />
Roubaix Centre • Roubaix Est • Roubaix <strong>Nord</strong> • Roubaix<br />
Ouest • Seclin <strong>Nord</strong> • Seclin Sud • Tourcoing <strong>Nord</strong> • Tourcoing<br />
<strong>Nord</strong>-Est • Tourcoing Sud • Villeneuve d’Ascq <strong>Nord</strong><br />
• Villeneuve d’Ascq Sud<br />
mais aussi d’amour. La première<br />
représentation, jouée<br />
dans le cadre des Open Days<br />
(voir encadré), a été suivie d’un<br />
échange avec le public. « J’étais<br />
isolé, raconte l’un des participants.<br />
Je ne sortais plus, je<br />
n’étais plus capable de m’exprimer<br />
et aujourd’hui, je me<br />
retrouve dans une famille. »<br />
« Ce qu’on fait est un vrai travail,<br />
témoigne une autre participante.<br />
On y met tout notre<br />
cœur, on s’investit, ça nous<br />
donne l’impression d’exister. »<br />
Ou comment le théâtre peut<br />
servir de vecteur pour favoriser<br />
l’insertion.<br />
UN ÉVÉNEMENT DES OPEN DAYS<br />
L’atelier Paroles d’êtres est subventionné<br />
par le Département au titre de<br />
l’insertion par la culture. Il a été<br />
retenu en 2010 comme événement<br />
local des Open Days. « Cet événement<br />
a été retenu parce qu’il rend la<br />
culture accessible à tous y compris à<br />
ceux qui en seraient ou s’en sentiraient<br />
éloignés », a dit Renaud Tardy,<br />
vice-président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général<br />
chargé des Relations internationales<br />
et des Affaires européennes. Les<br />
Open Days rassemblent élus,<br />
experts, représentants des institutions<br />
européennes... pour débattre<br />
sur des défis communs, faciliter la<br />
mise en réseau et la coopération des<br />
collectivités et préparer le futur de la<br />
politique de cohésion européenne.<br />
LILLE <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 19
Wattignies<br />
INAUGURATION DE<br />
« L’ARBRE DE VIE »<br />
L’inauguration des locaux<br />
par Bernard Derosier. PH. DL.<br />
• Le président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général,<br />
Bernard Derosier, a inauguré<br />
le 19 novembre l’EHPAD<br />
(établissement d’hébergement<br />
pour personnes âgées dépendantes)<br />
l’Arbre de vie.<br />
Cet établissement, situé 5, rue<br />
Honoré-de-Balzac, est d’une<br />
capacité de 64 lits, dont 10 destinés<br />
aux personnes atteintes<br />
de la maladie d’Alzheimer.<br />
Il dispose d’espaces verts sur<br />
une surface de 2 850 m 2 .<br />
26 arbres à hautes tiges<br />
y ont été plantés.<br />
Le coût de la construction<br />
s’élève à 8,5 millions d’euros.<br />
La subvention <strong>du</strong> Département<br />
a été de 1,65 million d’euros.<br />
DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS<br />
GRAVELINES<br />
EXERCICE DE SÉCU-<br />
RITÉ À LA CENTRALE<br />
• Le 18 janvier, le Département<br />
sera partenaire<br />
de l’exercice de sécurité<br />
civile organisé par la<br />
Préfecture <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />
Objectif : protéger la<br />
population en cas d’accident<br />
à la centrale<br />
nucléaire de Gravelines.<br />
1 000 à 1 500 personnes<br />
sont concernées<br />
par cette opération qui<br />
mobilisera de nombreux<br />
partenaires.<br />
Gravelines<br />
Dunkerque<br />
WATTIGNIES<br />
GENECH<br />
Escaudain<br />
La nouvelle résidence allie confort<br />
et esthétisme. PH PH..<br />
CAUDRY ET GOUZEAUCOURT<br />
DEUX NOUVEAUX CENTRES<br />
D’INCENDIE ET DE SECOURS<br />
● Deux nouveaux centres d’incendie et<br />
de secours ont vu le jour dans le Cambrésis<br />
à Caudry et Gouzeaucourt.<br />
Ils répondent à une nécessaire modernisation<br />
des infrastructures.<br />
À Caudry, le nouveau centre dispose<br />
ainsi de 4 200 m 2 de locaux répondant<br />
à de nombreux critères de développement<br />
<strong>du</strong>rable.<br />
À Gouzeaucourt, le nouveau centre d’incendie<br />
et de secours de 240 m 2 accueille<br />
13 sapeurs-pompiers volontaires.<br />
Caudry<br />
ESCAUDAIN<br />
VERS UN RETOUR<br />
À L’EMPLOI<br />
• L’association Mieux<br />
vivre organise de nombreuses<br />
activités pour<br />
les habitants d’Escaudain.<br />
Elle a notamment<br />
mis en place un chantier<br />
d’insertion pour les<br />
femmes qui ont <strong>du</strong> mal<br />
à trouver un emploi.<br />
Le chantier consiste à<br />
embellir les espaces<br />
publics, à cultiver deux<br />
parcelles délaissées en<br />
bor<strong>du</strong>re des habitations<br />
et à créer une table<br />
d’hôtes.<br />
Tél. 03 27 43 02 02.<br />
20 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LILLE<br />
Lille<br />
Gouzeaucourt<br />
Douai<br />
LAMBERSART<br />
VENDEVILLE<br />
Valenciennes<br />
Cambrai<br />
Avesnes<br />
Vendeville<br />
DES LOGEMENTS SOCIAUX<br />
À TRÈS HAUTE PERFORMANCE ÉNERGÉTIQUE<br />
• Partenord Habitat vient de réaliser 12 logements à très haute<br />
performance énergétique (THPE), la résidence le Clos <strong>du</strong> Buet.<br />
Cette labellisation inclut, en l’occcurrence, la ré<strong>du</strong>ction de la<br />
consommation d’eau (pression des réseaux ré<strong>du</strong>ite à 3 bars),<br />
une isolation naturelle et optimale des toitures (utilisation <strong>du</strong> lin),<br />
des chaudières à gaz à haut rendement, le confort acoustique, etc.<br />
La résidence le Clos <strong>du</strong> Buet est la première opération de<br />
construction de logements sociaux sur la commune. Son coût est<br />
de 1,8 million d’euros. Partenord Habitat est l’Office public<br />
d’aménagement et de construction (OPAC) <strong>du</strong> Département.<br />
Le nouveau centre d’incendie<br />
et de secours de Caudry. PH. CB.<br />
Bavay
Genech<br />
L’association Ensemble<br />
recherche des bénévoles<br />
• Depuis un an, les bénévoles<br />
de l’association Ensemble<br />
interviennent auprès de résidants<br />
<strong>du</strong> foyer d’accueil médicalisé<br />
la Ferme au Bois. « Il ne<br />
s’agit pas de cours proprement<br />
dits. Nous voulons les aider à<br />
maintenir leurs acquis en calcul<br />
et lecture et à se débrouiller<br />
dans la vie », expliquent Jacqueline<br />
et Jean-Luc.<br />
Aborder avec Renan, Sophie<br />
ou Claire des problèmes d’argent<br />
de poche ou d’horaires de<br />
train, c’est leur permettre de<br />
vaincre l’isolement dû à l’au-<br />
Jean-Luc au centre, bénévole à l’association Ensemble, intervient<br />
à la Ferme au bois auprès de Sophie et Renan. PH. PH.<br />
BAVAY<br />
PH. CB..<br />
LA NATURE<br />
POUR MÉTIER<br />
• Des lycéens de Bavay<br />
participent à l’entretien<br />
des espaces naturels<br />
sensibles (création<br />
d’une lisière dans un<br />
bois) tout en apprenant<br />
leur futur métier. Une<br />
initiative ren<strong>du</strong>e possible<br />
grâce à une convention<br />
passée entre le<br />
Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />
et leur établissement.<br />
tisme, et ouvrir la voie d’une<br />
relative autonomie.<br />
Pour développer son action à<br />
la Ferme au Bois mais aussi<br />
dans l’établissement qui s’ouvrira<br />
en <strong>2011</strong> à Orchies pour<br />
l’accueil de personnes souffrant<br />
de troubles envahissants<br />
<strong>du</strong> développement, Ensemble<br />
recherche des bénévoles, enseignants<br />
en activité ou à la<br />
retraite, auxquels une formation<br />
préalable à l’autisme sera<br />
proposée.<br />
Rens. Simone Cauet : 06 76 47 92 59<br />
ou Jacqueline Picquet : 06 32 79 82 62.<br />
DOUAI<br />
MY LIFE IS<br />
A JUKEBOX, AVEC 2L<br />
• Des ateliers ont permis<br />
à la Compagnie 2L<br />
de recueillir auprès d’habitants<br />
<strong>du</strong> Douaisis des<br />
témoignages sur les<br />
chansons qui ont marqué<br />
leur vie. Cette<br />
matière première a permis<br />
de construire un<br />
spectacle intitulé My life<br />
is a jukebox. Celui-ci a<br />
été joué cet automne<br />
dans le Douaisis et partira<br />
en tournée en <strong>2011</strong>.<br />
mylifeisajukebox.<br />
blogspot.com<br />
ARRONDISSEMENT DE LILLE<br />
CHEZ VOUS Journaliste responsable <strong>du</strong> secteur<br />
Franck Périgny, tél. 03 59 73 84 05<br />
Lambersart<br />
Une roulotte<br />
pour rester sur place<br />
Marie-Laure Fauchille a installé une roulotte dans son jardin. PH. PH.<br />
• Le lit est en bois, bien sûr,<br />
mais aussi l’évier <strong>du</strong> coin cuisine,<br />
le lavabo de la salle de<br />
bain, et les tringles à rideau.<br />
Pin, orme, if, olivier, tout est en<br />
bois, ou presque, dans la roulotte<br />
(en bois !) qu’Olivier et<br />
Marie-Laure Fauchille ont installée<br />
en septembre 2009 dans<br />
le jardin de leur belle demeure<br />
lambersartoise baptisée La<br />
Cour des Flandres.<br />
D’un poids de six tonnes, elle<br />
est arrivée par la route, tirée<br />
par un tracteur, en provenance<br />
de Saint-Amand et de l’entreprise,<br />
Roulotte Habitat, qui l’a<br />
fabriquée. Sur un châssis<br />
ancien, l’entreprise a réalisé<br />
un logement de 18 m 2 , conformément<br />
aux plans de Marie-<br />
Laure Fauchille, avec séjour,<br />
chambre, douche, WC.<br />
« La roulotte est bien isolée, il<br />
n’y fait pas chaud en été, et on<br />
n’y a pas froid en hiver »<br />
explique Marie-Laure Fauchille.<br />
La roulotte de la Cour<br />
des Flandres a obtenu le label<br />
gîte Clévacances, que soutient<br />
le Département.<br />
Roulotte de la Cour des Flandres,<br />
24 rue <strong>du</strong> Bourg, Lambersart.<br />
Tél. 06 60 52 48 84.<br />
Le spectacle mêle théâtre, musique et<br />
danse, car les membres de la compagnie<br />
2L, Anne Lepla, Ben Delvalle<br />
et Guick Janssen sont<br />
des artistes pluridisciplaires.<br />
PH.EMMANUEL WATTEAU.<br />
LILLE <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 21
LE PORTRAIT DU MOIS<br />
Pierre Delye,<br />
l’homme à histoires<br />
Pierre Delye est tombé dans une marmite à histoires quand il était petit.<br />
PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
• Quand il est entré au CP,<br />
Pierre Delye savait déjà lire. Il<br />
savait lire car il adorait les histoires,<br />
toutes sortes d’histoires.<br />
« Plus tard, j’ai animé des colonies,<br />
précise t-il. Le soir, ce<br />
n’est pas toujours facile de<br />
gérer le coucher des enfants.<br />
Alors, je leur racontais des histoires.<br />
Et ça marchait. »<br />
Après être passé par le milieu<br />
associatif et avoir rencontré<br />
plusieurs conteurs, le jeune<br />
homme, originaire de la métropole<br />
lilloise, a décidé de devenir...<br />
conteur professionnel :<br />
« Le stylo est dans ma<br />
bouche », explique-t-il. Il intervient<br />
dans des écoles, lors de<br />
manifestations culturelles et<br />
conçoit des spectacles qui attirent<br />
un jeune public qui veut<br />
en prendre « plein les<br />
oreilles ». « J’écris très peu mes<br />
spectacles, confie-t-il. Je travaille<br />
à partir d’un squelette et<br />
je brode jusqu’à ce que cela<br />
soit écoutable. Tout est en<br />
constante évolution. » Si son<br />
répertoire est essentiellement<br />
composé de contes et de<br />
légendes traditionnels, il s’est<br />
étoffé au fil <strong>du</strong> temps de récits<br />
de vie et de thèmes plus<br />
contemporains.<br />
Il y a une quinzaine d’années,<br />
l’université <strong>du</strong> Natal (en<br />
Afrique <strong>du</strong> Sud) a fait une<br />
commande particulière au<br />
conteur. Afin d’étayer le travail<br />
des étudiants sur la littérature<br />
orale et populaire, elle<br />
lui a demandé d’écrire une histoire<br />
et de dire pourquoi il la<br />
racontait.<br />
Depuis, Pierre Delye a publié<br />
de nombreux ouvrages, avec<br />
la complicité de talentueux<br />
illustrateurs : La grosse faim<br />
de P’tit bonhomme, le P’tit<br />
bonhomme des bois (qui vient<br />
de sortir en format géant),<br />
Moitié de coq (mis en musique<br />
par Grégory Allaert, membre<br />
<strong>du</strong> célèbre groupe rock pour<br />
les enfants, les Biskotos).<br />
Parmi ses projets, un conte<br />
musical, un mini-roman et un<br />
livre pour les tout-petits.<br />
LAURENCE BLONDEL<br />
Les albums de Pierre Delye sont<br />
disponibles en librairie. Infos sur<br />
www.didierjeunesse.com<br />
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE LILLE<br />
RENDEZ-VOUS<br />
Association<br />
• Louvil<br />
L'association Louvil avec vous<br />
organise une journée d'information<br />
intitulée Premier rendez-vous<br />
de la Ressourcerie de<br />
la Pévèle, le samedi 5 février.<br />
DE 10 À 17 H,<br />
SALLE DES ASSOCIATIONS.<br />
One woman show<br />
29 janvier, 2Oh30, au théâtre<br />
Sébastopol à Lille : Émilie<br />
Deletrez présente son premier<br />
one woman show, L’Art<br />
(in)délicat de la féminité.<br />
Un spectacle mis en scène par<br />
Philippe Despature.<br />
THÉÂTRE SÉBASTOPOL,<br />
PLACE SÉBASTOPOL À LILLE<br />
RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATIONS<br />
AU 03 20 54 44 50.<br />
Foire aux<br />
collectionneurs<br />
• Mouvaux<br />
Le 9 janvier, de 9 à 18 h,<br />
le Lions Club de Mouvaux organise<br />
sa 19 e foire aux collectionneurs,<br />
dont le profit sera<br />
affecté en totalité à des<br />
actions de solidarité.<br />
Sur plus de 200 mètres<br />
linéaires, une cinquantaine<br />
d’exposants, dont certains<br />
venus de la région parisienne<br />
ou de Belgique, présentent<br />
leurs plus belles pièces, trains<br />
électriques, jouets anciens,<br />
disques vinyles, cartes postales,<br />
télécartes, timbres, monnaies,<br />
livres, autos miniatures,<br />
etc.<br />
SALLE PIERRE-BERCKER,<br />
574, RUE DE TOURCOING À MOUVAUX<br />
(QUARTIER DES FRANCS)<br />
DROIT D’ENTRÉE : 2 ¤, GRATUIT POUR<br />
LES ENFANTS. GRAND PARKING ET<br />
PETITE RESTAURATION SUR PLACE.<br />
CONTACT : DOMINIQUE TATIN AU<br />
06 88 88 85 51.<br />
SALONDESCOLLECTIONNEURS<br />
@LIVE.FR<br />
Salon<br />
• Lomme<br />
Salon Recrutement et formation<br />
les 27 et 28 janvier,<br />
de 9 h 30 à 12 h 30 et de 14 h<br />
à 17 h 30, au Kinépolis.<br />
Le jeudi 27 sera consacré au<br />
recrutement, lors des « 24<br />
heures pour l’emploi », organisés<br />
à l’intention des demandeurs<br />
d’emploi, des étudiants à<br />
la recherche d’un stage ou des<br />
actifs en quête de nouvelles<br />
perspectives. 55 entreprises<br />
les attendent, représentant de<br />
multiples secteurs d’activités.<br />
Le vendredi 28 sera consacré à<br />
la formation pour a<strong>du</strong>ltes<br />
(continue et permanente).<br />
CENTRE KINÉPOLIS<br />
MÉTRO SAINT-PHILIBERT.<br />
ENTRÉE GRATUITE.<br />
RENSEIGNEMENTS :<br />
WWW.48H-EMPLOI-FORMATION.COM<br />
Exposition<br />
• Lille<br />
À partir <strong>du</strong> 1 er décembre 2010,<br />
et pour au moins un an, exposition<br />
: Charles de Gaulle,<br />
22 novembre 1890 : une<br />
naissance à Lille, organisée à<br />
l'occasion <strong>du</strong> 120 e anniversaire<br />
de sa naissance.<br />
MAISON NATALE CHARLES DE GAULLE<br />
9, RUE PRINCESSE.<br />
RENSEIGNEMENTS ET RÉSERVATION<br />
(OBLIGATOIRE POUR LES GROUPES) :<br />
03 28 38 12 05. FAX 03 28 38 12 09.<br />
RESERVATION@CHARLES-DE-<br />
GAULLE.ORG<br />
Danse<br />
• Roubaix<br />
Festival Les Petits Pas : danse<br />
contemporaine pour le jeune<br />
public, <strong>du</strong> 1 er au 11 février. Spectacles<br />
: Rhizikon (à partir de 12<br />
ans), Twins (8 ans), Petites<br />
formes dansées (tout public),<br />
Kin<strong>du</strong>r ( à partir de 5 ans).<br />
DANSE À LILLE : 5, RUE DU GÉNÉRAL<br />
CHANZY. WWW.DANSEALILLE.COM<br />
22 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LILLE
● L’association Mieux vivre a<br />
été créée il y a une vingtaine<br />
d’années, dans le quartier<br />
Louise-Michel à Escaudain.<br />
Elle organise de nombreuses<br />
activités pour les habitants :<br />
ateliers cuisine, couture, arts<br />
plastiques, centre de loisirs<br />
pour les enfants de 2 à 17 ans,<br />
sorties, vacances en famille…<br />
En juin 2009, l’association a<br />
mis en place un chantier d’insertion<br />
destiné à un public<br />
essentiellement féminin.<br />
« Nous avons voulu orienter<br />
notre action vers les femmes<br />
car il leur est difficile de trouver<br />
un emploi, explique Isabelle<br />
Deberghes, la présidente<br />
CHEZ VOUS<br />
de Mieux vivre. Elles sont souvent<br />
peu qualifiées, n’ont pas<br />
de solution pour la garde de<br />
leurs enfants et sont très peu<br />
mobiles. Nous avons voulu<br />
leur donner toutes les chances<br />
de s’en sortir. »<br />
Le chantier consiste à embellir<br />
les espaces publics (taille<br />
d’arbustes, entretien…), à cultiver<br />
deux parcelles délaissées<br />
en bor<strong>du</strong>re des habitations et<br />
à créer une table d’hôtes. « Ce<br />
travail a été mené en partenariat<br />
avec le bailleur (HLM <strong>du</strong><br />
Hainaut) qui nous a mis à disposition<br />
deux parcelles de<br />
2 000 m 2 , raconte Mme<br />
Deberghes. Il a d’abord fallu<br />
ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES<br />
Cantons de : Anzin • Bouchain • Condé-sur-l’Escaut • Denain •<br />
Saint-Amand Rive Droite • Saint-Amand Rive Gauche •<br />
Valenciennes Est • Valenciennes <strong>Nord</strong> • Valenciennes Sud<br />
Escaudain Installée dans le quartier Louise-Michel, l’association Mieux vivre a mis en place<br />
un chantier d’insertion pour les femmes, avec entretien d’espaces publics et culture maraîchère.<br />
Avec l’association Mieux vivre, les femmes<br />
retrouvent le chemin de l’emploi<br />
L’association Mieux Vivre a mis en place plusieurs activités pour les femmes : ici, elles cuisinent pour la table d’hôtes . PH. EMMANUEL WATTEAU.<br />
défricher, nettoyer les terrains<br />
avant de commencer le maraîchage.<br />
» La pro<strong>du</strong>ction de<br />
légumes sert aujourd’hui à alimenter<br />
la table d’hôtes destinée<br />
aux adhérents et travailleurs<br />
sociaux de l’association.<br />
Sur les onze femmes qui ont<br />
participé à ce chantier la première<br />
année, huit ont trouvé<br />
<strong>du</strong> travail ou sont engagées<br />
dans une formation qualifiante.<br />
« C’est un travail physique<br />
mais toutes ont été fières<br />
de ce qu’elles ont accompli.<br />
Elles se sont trouvé une utilité<br />
et certaines ont même voulu<br />
s’orienter vers l’entretien d’espaces<br />
verts. »<br />
Le chantier d’insertion a été<br />
recon<strong>du</strong>it en juin 2010 et se<br />
poursuivra en <strong>2011</strong>.<br />
Association Mieux vivre<br />
5D, résidence Louise-Michel<br />
59124 Escaudain.<br />
Tél. 03 27 43 02 02.<br />
UNE ACTION INNOVANTE<br />
L’association Mieux vivre a bénéficié<br />
d’une subvention <strong>du</strong> Département de<br />
36 590 ¤ par an (2009 et 2010) pour<br />
son action en faveur <strong>du</strong> retour à l’emploi<br />
des femmes. Cette subvention a<br />
été attribuée au titre <strong>du</strong> fonds d’innovation<br />
destiné à soutenir des actions<br />
d’insertion sur l’ensemble <strong>du</strong> territoire<br />
départemental.<br />
VALENCIENNES <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 19
Sebourg<br />
L’EHPAD PIERRE-CACHEUX<br />
INAUGURÉ<br />
Lors de l’inauguration, en présence<br />
de Fabien Thiémé. PH. DR<br />
• La Maison communautaire<br />
Pierre-Cacheux, établissement<br />
d’hébergement pour personnes<br />
âgées dépendantes<br />
(EHPAD) à Sebourg, a été inaugurée<br />
cet automne, en présence<br />
de Fabien Thiémé, viceprésident<br />
<strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général.<br />
Celui-ci a notamment félicité<br />
« l’ensemble des personnes qui<br />
se sont investies dans cette<br />
belle réalisation en direction<br />
de nos aînés ».<br />
L’établissement de 20 lits a<br />
bénéficié d’une aide <strong>du</strong> Département<br />
via une subvention<br />
(535 104 euros) versée<br />
à l’Association de développement<br />
gérontologique<br />
<strong>du</strong> Valenciennois (ADGV).<br />
DANS LES AUTRES ARRONDISSEMENTS<br />
GRAVELINES<br />
EXERCICE DE SÉCU-<br />
RITÉ À LA CENTRALE<br />
• Le 18 janvier, le Département<br />
sera partenaire<br />
de l’exercice de sécurité<br />
civile organisé par la<br />
Préfecture <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />
Objectif : protéger la<br />
population en cas d’accident<br />
à la centrale<br />
nucléaire de Gravelines.<br />
1 000 à 1 500 personnes<br />
sont concernées<br />
par cette opération qui<br />
mobilisera de nombreux<br />
partenaires.<br />
Gravelines<br />
Dunkerque<br />
PETITE-FORÊT<br />
Caudry<br />
Le foyer a été inauguré<br />
en présence de Jean-Luc Chagnon.<br />
PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
DEUX NOUVEAUX CENTRES<br />
D’INCENDIE ET DE SECOURS<br />
● Deux nouveaux centres d’incendie<br />
et de secours ont vu le jour à Caudry<br />
et Gouzeaucourt dans le Cambrésis.<br />
Ils répondent à une nécessaire modernisation<br />
des infrastructures.<br />
À Caudry, le nouveau centre dispose de<br />
4 200 m2 de locaux répondant à de<br />
nombreux critères de développement<br />
<strong>du</strong>rable.<br />
À Gouzeaucourt, le nouveau centre<br />
d’incendie et de secours de 240 m2 CAUDRY ET GOUZEAUCOURT<br />
accueille 13 sapeurs-pompiers volontaires.<br />
Le nouveau centre d’incendie<br />
et de secours de Caudry. PH. CB.<br />
DOUAI<br />
MY LIFE IS A JUKEBOX,<br />
AVEC 2L<br />
20 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> VALENCIENNES<br />
Lille<br />
Gouzeaucourt<br />
Douai<br />
Roubaix<br />
Hem<br />
Cambrai<br />
Valenciennes<br />
HERGNIES<br />
CONDÉ-SUR-L’ESCAUT<br />
SEBOURG<br />
Avesnes<br />
Bavay<br />
Hergnies<br />
LE FOYER DU CHEMIN VERT<br />
• Ouvert depuis un an, le foyer d’accueil médicalisé <strong>du</strong> Chemin vert,<br />
à Hergnies, a été inauguré en novembre en présence de Jean-Luc<br />
Chagnon, vice-président <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> général chargé des personnes<br />
en situation de handicap. L’établissement accueille des personnes<br />
déficientes intellectuelles vieillissantes dont le handicap est lourd ou<br />
sévère. Il dispose de 22 lits pour l’accueil permanent et de deux lits<br />
pour l’accueil temporaire.<br />
Géré par l’APEI (Association de parents et amis de personnes<br />
handicapées <strong>du</strong> Valenciennois), le foyer <strong>du</strong> Chemin vert a bénéficié<br />
d’une subvention <strong>du</strong> Département de 347 126 euros.<br />
• Des ateliers ont permis<br />
à la Compagnie 2L de<br />
recueillir auprès d’habitants<br />
<strong>du</strong> Douaisis des<br />
témoignages sur les<br />
chansons qui ont marqué<br />
leur vie. Cette matière<br />
première collective a<br />
permis de construire<br />
un spectacle intitulé<br />
My life is a jukebox. Celui-ci<br />
a été joué cet automne<br />
dans le Douaisis<br />
et partira en tournée<br />
en <strong>2011</strong>.<br />
mylifeisajukebox.blogspot.com
Condé-sur-l’Escaut<br />
La nature reprend ses droits<br />
aux abords de Chabaud-Latour<br />
Les travaux de requalification <strong>du</strong> site ont été réalisés l’été dernier.<br />
PH. EMMANUEL WATTEAU<br />
● Le service des Espaces naturels<br />
sensibles <strong>du</strong> Département<br />
a procédé à une opération de<br />
requalification et de mise en<br />
sécurité sur un site aux abords<br />
de Chabaud-Latour, à Condésur-l’Escaut.<br />
Une maison en<br />
ruine – ancien siège d’une<br />
association de boulistes – était<br />
devenue une décharge où<br />
divers déchets étaient régulièrement<br />
abandonnés.<br />
Le bâtiment a d’abord été<br />
BAVAY<br />
PH. CB.<br />
LA NATURE<br />
POUR MÉTIER<br />
• Des lycéens de Bavay<br />
participent à l’entretien<br />
des espaces naturels<br />
sensibles (création<br />
d’une lisière dans un<br />
bois) tout en apprenant<br />
leur futur métier. Une initiative<br />
ren<strong>du</strong>e possible<br />
grâce à une convention<br />
passée avec le Département<br />
<strong>du</strong> <strong>Nord</strong> et leur<br />
établissement.<br />
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES<br />
entièrement désamianté avant<br />
d’être détruit. 300 tonnes d’or<strong>du</strong>res<br />
ont été évacuées. Une<br />
barrière et des enrochements<br />
ont ensuite été installés pour<br />
le plus grand plaisir des riverains<br />
qui peuvent maintenant<br />
profiter d’un environnement<br />
de qualité et de plus de tranquillité.<br />
Coût de cette opération, pris en<br />
charge par le Département :<br />
45 000 euros.<br />
ROUBAIX - HEM<br />
LE THÉÂTRE POUR<br />
S’EXPRIMER<br />
• L’atelier Paroles<br />
d’êtres, destiné aux personnes<br />
en souffrance a<br />
été créé par le centre<br />
social Moulin Potennerie<br />
à Roubaix. Les habitants<br />
ont réalisé un travail qui<br />
leur a permis de s’exprimer.<br />
Celui-ci a abouti à la<br />
création d’une pièce,<br />
Comme les riches (mise<br />
en scène par le théâtre<br />
de l’Aventure à Hem),<br />
démontrant ainsi que<br />
le théâtre peut favoriser<br />
l’insertion.<br />
Journaliste responsable <strong>du</strong> secteur<br />
Valérie Dassonville, tél. 03 59 73 84 03<br />
Petite-Forêt<br />
Une première rencontre<br />
pour les élus <strong>du</strong> CDJ<br />
● Avant leur installation officielle<br />
en séance plénière le<br />
11 décembre, les neuf nouveaux<br />
élus <strong>du</strong> <strong>Conseil</strong> départemental<br />
des jeunes (CDJ) de<br />
l’arrondissement de Valenciennes<br />
ont participé à une<br />
réunion d’information au collège<br />
Pierre-Gilles-de-Gennes à<br />
Petite-Forêt. Élèves de 4 e , ils<br />
ont été choisis par leurs pairs<br />
pour les représenter pendant<br />
deux ans au sein <strong>du</strong> CDJ.<br />
« Le <strong>Conseil</strong> départemental<br />
des jeunes est une école de la<br />
citoyenneté », a rappelé Philippe<br />
Dronsart, conseiller<br />
général délégué au CDJ, avant<br />
d’expliquer aux collégiens<br />
comment allait se dérouler<br />
leur mandat.<br />
Élus pour deux ans, ces<br />
apprentis citoyens vont travailler<br />
sur des projets liés à<br />
l’environnement, de solidarité<br />
internationale ou tout simplement<br />
pour améliorer la vie de<br />
leurs camarades au collège.<br />
Les jeunes élus <strong>du</strong> Valenciennois réunis au collège Pierre-Gilles-de-Gennes<br />
à Petite-Forêt. PH. EMMANUEL WATTEAU<br />
Les acteurs se sont beaucoup investis<br />
pour donner le meilleur<br />
d’eux-mêmes sur scène.<br />
PH. PHILIPPE HOUZÉ.<br />
VALENCIENNES <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 21
LE PORTRAIT DU MOIS<br />
Souvenirs d’enfance<br />
dans une cité minière<br />
André Mercier évoque ses jeunes années dans le bassin minier.<br />
PH. EMMANUEL WATTEAU<br />
● « L’enfance est une maladie<br />
formidable dont on ne guérit<br />
jamais et que l’on garde<br />
toute la vie. » Lorsqu’André<br />
Mercier évoque ses jeunes<br />
années, au milieu <strong>du</strong> XX e siècle,<br />
au cœur de la cité 9 à Lens,<br />
c’est avec beaucoup de bonheur.<br />
Aussi a-t-il décidé de les<br />
raconter. « Je voulais laisser<br />
une trace pour mes enfants,<br />
dit-il. À l’origine, je ne pensais<br />
pas éditer un livre. Ça ressemblait<br />
plus à un album photo,<br />
puis je l’ai fait évoluer. Les<br />
mots me venaient facilement.<br />
» Trois années ont été<br />
nécessaires à la rédaction <strong>du</strong><br />
Parfum des tilleuls. « La<br />
mémoire, c’est un peu comme<br />
un meuble d’apothicaire où<br />
sont rangés les souvenirs »,<br />
explique-t-il. Et la mémoire<br />
olfactive est très importante.<br />
« L’odeur des tilleuls, c’était<br />
l’odeur <strong>du</strong> quartier. »<br />
La passion <strong>du</strong> football<br />
André Mercier parle d’une<br />
enfance heureuse, d’une vie<br />
simple. Il évoque la cité, son<br />
« berceau », rend compte de la<br />
solidarité qui existait entre les<br />
CHEZ VOUS ARRONDISSEMENT DE VALENCIENNES<br />
mineurs, des luttes ouvrières<br />
et de l’euphorie de l’aprèsguerre,<br />
parle de sa passion<br />
pour le football et des sorties<br />
dominicales au stade Bollaert…<br />
Ses meilleurs souvenirs ?<br />
« Sans doute à l’école Paul-<br />
Bert, confie-t-il. Les instits<br />
étaient exceptionnels. Et puis<br />
nous avions de longues<br />
blouses grises, des encriers. Je<br />
me rappelle encore l’odeur des<br />
tables nettoyées et cirées. »<br />
La parution de son livre et les<br />
articles qui l’ont suivie il y a<br />
quelques mois lui ont permis<br />
de retrouver des copains de<br />
l’époque. « J’ai notamment<br />
retrouvé un ancien voisin de<br />
la cité. On s’est revu à Lens, on<br />
s’est reconnus tout de suite,<br />
on a refait le déroulement de<br />
nos vies à l’envers. »<br />
André Mercier est aujourd’hui<br />
retraité et vit à Petite-Forêt.<br />
« J’ai pris beaucoup de plaisir<br />
à écrire ce livre, conclut-il. Je<br />
me suis régalé. »<br />
VALÉRIE DASSONVILLE<br />
Le Parfum des tilleuls a été autoédité. Il est<br />
en vente 12 € auprès de l’auteur.<br />
André Mercier<br />
Tél. 03 27 30 90 49 ou 06 84 71 37 96<br />
a.n.mercier@free.fr<br />
RENDEZ-VOUS<br />
Réponse à tout<br />
Les Points relais services <strong>du</strong><br />
Valenciennois répondent à<br />
toutes vos questions concernant<br />
les services <strong>du</strong> Département.<br />
• Valenciennes<br />
2, RUE DES BRÈCHES<br />
TÉL. 03 59 73 24 50<br />
OUVERT DE 8 H À 12 H<br />
ET DE 13 H 30 À 17 H 30.<br />
• Saint-Amand-les-Eaux<br />
31, AVENUE DU CLOS<br />
TÉL. 03 59 73 24 60<br />
OUVERT DE 8 H À 12 H<br />
ET DE 13 H 30 À 17 H.<br />
Musique<br />
• Valenciennes<br />
Le 25 janvier, Au commencement<br />
Monteverdi, une rencontre<br />
au sommet de son art avec<br />
Sonia Wieder-Atherton, soliste<br />
intemporelle qui fait vibrer son<br />
violoncelle comme sa propre<br />
voix. Tarif : de 9 à 22 ¤.<br />
À 20 H AU PHÉNIX.<br />
TÉL. 03 27 32 32 32.<br />
WWW.LEPHENIX.FR<br />
• Anzin<br />
Le 29 janvier, Fame, le musical.<br />
Tiré <strong>du</strong> film, ce spectacle musical<br />
mythique raconte l’histoire<br />
de seize jeunes issus d’horizons<br />
sociaux et ethniques différents.<br />
Ils apprennent à chanter,<br />
danser et jouer la comédie,<br />
en suivant l’enseignement d’un<br />
lycée new-yorkais spécialisé.<br />
Tarif plein : 38 ¤.<br />
Tarif ré<strong>du</strong>it : 35 ¤.<br />
À 20 H 30 AU THÉÂTRE D’ANZIN.<br />
TÉL. 03 27 38 01 10.<br />
WWW.RESERVATION-<br />
THEATRE@VILLE-ANZIN.FR<br />
Cirque<br />
• Valenciennes<br />
Les 14 et 15 janvier, Chouf<br />
Ouchouf : « Regarde et<br />
regarde encore ! », tel est le<br />
message de cette ode à la tolé-<br />
rance et à la fraîcheur de la jeunesse<br />
<strong>du</strong> Maroc et d’ailleurs,<br />
avec les virtuoses <strong>du</strong> Groupe<br />
acrobatique de Tanger...<br />
Tarif : de 9 à 22 ¤.<br />
À 20 H LE 14, 19 H LE 15 AU PHÉNIX.<br />
TÉL. 03 27 32 32 32.<br />
WWW.LEPHENIX.FR<br />
Théâtre<br />
• Valenciennes<br />
Les 20, 21 et 22 janvier, La Tragédie<br />
<strong>du</strong> roi Richard II, de William<br />
Shakespeare, mise en<br />
scène Jean-Baptiste Sastre.<br />
Un grand rendez-vous avec<br />
Shakespeare, une création historique<br />
de la Cour d’honneur <strong>du</strong><br />
Festival d’Avignon qui regroupe<br />
comédiens et écrivains de<br />
talent. Tarif : de 9 à 28 ¤.<br />
À 20 H LES 20 ET 21, 19 H LE 22<br />
AU PHÉNIX.<br />
TÉL. 03 27 32 32 32.<br />
WWW.LEPHENIX.FR<br />
Les 27 et 28 janvier, Historia<br />
Abierta : 46 détails et 57 fragments<br />
de vies chiliennes.<br />
Texte et mise en scène Lorent<br />
Wanson. Tarif : de 9 à 16 ¤.<br />
À 20 H LE 27, 19 H LE 28 AU PHÉNIX.<br />
TÉL. 03 27 32 32 32.<br />
WWW.LEPHENIX.FR<br />
• Anzin<br />
Le 3 février, Le Clan des divorcées<br />
: une bourgeoise qui vient<br />
de quitter un berger ardéchois<br />
décide de changer de vie en<br />
s’installant à Paris.<br />
Pour vivre dans son grand<br />
appartement, elle trouve deux<br />
colocataires également divorcées.<br />
Ces trois femmes vont<br />
traverser cette épreuve en<br />
offrant des dialogues corrosifs<br />
et hilarants.<br />
Tarif plein : 34¤.<br />
Tarif ré<strong>du</strong>it : 31¤.<br />
À 20 H 30 AU THÉÂTRE D’ANZIN.<br />
TÉL. 03 27 38 01 10.<br />
WWW.RESERVATION-<br />
THEATRE@VILLE-ANZIN.FR<br />
22 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> VALENCIENNES
ILS FONT LE NORD<br />
À LA RENCONTRE DES AGENTS DU DÉPARTEMENT<br />
Présenter le Forum départemental des sciences et ce qu’il propose à tous ceux qui n’y viendraient pas spontanément, telle est la principale mission de<br />
Vincent Barbères. PH. EMMANUEL WATTEAU<br />
Faire connaître la culture scientifique<br />
Pédagogue<br />
Vincent Barbères<br />
travaille au service<br />
Communication et<br />
Relations publiques<br />
<strong>du</strong> Forum départemental<br />
des sciences<br />
à Villeneuve d’Ascq.<br />
1 Le Forum départemental<br />
des sciences est une<br />
structure spécialisée dans<br />
la diffusion de la culture<br />
scientifique et technique.<br />
Il accueille chaque année<br />
plus de 100 000 visiteurs et<br />
propose près de 240 animations<br />
« hors les murs ».<br />
2 Depuis 2006, c’est<br />
un équipement<br />
<strong>du</strong> Département <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>.<br />
VILLENEUVE D’ASCQ<br />
Vincent Barbères fait<br />
découvrir le Forum des<br />
sciences à ceux qui<br />
se sentent éloignés<br />
de la culture scientifique.<br />
● « Voilà deux ans que je travaille<br />
au Forum départemental<br />
des sciences, après un parcours<br />
quelque peu atypique. Je<br />
suis en effet passé par les<br />
métiers de l’imprimerie et le<br />
service Courrier <strong>du</strong> Département<br />
avant de découvrir le<br />
Forum départemental des<br />
sciences. Ici, je suis chargé des<br />
relations avec les publics éloignés<br />
de la culture scientifique.<br />
Autrement dit, j’ai pour mission<br />
de faire connaître le<br />
Forum à tous ceux qui n’y<br />
viennent pas spontanément,<br />
ceux qui pensent que la culture<br />
scientifique n’est pas pour<br />
eux. Je travaille pour l’instant<br />
en direction des personnes<br />
âgées. Je propose ainsi aux<br />
associations, aux clubs <strong>du</strong> 3 e<br />
âge, aux maisons de retraite de<br />
me déplacer pour leur présenter<br />
le Forum départemental<br />
des sciences. C’est toujours<br />
positif pour tout le monde.<br />
Bien souvent, les gens sont<br />
agréablement surpris de ce<br />
que l’on trouve ici et de voir<br />
que la science est à leur portée<br />
: ils se rendent compte que<br />
l’on propose des choses très<br />
différentes : des expositions,<br />
un planétarium, des animations,<br />
mais aussi un espace où<br />
ils pourront boire un café. Ils<br />
prennent conscience qu’ils<br />
peuvent venir en famille, avec<br />
leurs petits-enfants. C’est très<br />
enrichissant pour moi. Il existe<br />
600 clubs <strong>du</strong> 3 e âge dans le<br />
<strong>Nord</strong> (dont plus de 200 sur la<br />
Métropole). Autant vous dire<br />
que la tâche est importante.<br />
Dans un second temps, je sou-<br />
haiterais mener une action de<br />
sensibilisation auprès de personnes<br />
en situation de handicap,<br />
d’exclusion sociale...<br />
Ce travail de promotion de la<br />
culture scientifique a été une<br />
découverte pour moi : concevoir<br />
une présentation de la<br />
structure, m’adapter à des<br />
publics différents, tout cela est<br />
très valorisant. Ma mission<br />
Les gens sont heureux de voir<br />
que la science est à leur portée. »<br />
répond à la fois à un besoin <strong>du</strong><br />
Forum départemental des<br />
sciences de mieux se faire<br />
connaître et à une attente des<br />
usagers. C’est tout l’intérêt de<br />
mon métier. »<br />
PROPOS RECUEILLIS<br />
PAR LAURENCE BLONDEL<br />
Pour tous renseignements,<br />
contacter Vincent Barbères<br />
au 03 20 19 36 00.<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 23
DANS MON COLLÈGE<br />
Classe orchestre Le collège Paul-Éluard à Roncq propose aux élèves volontaires d’intégrer une<br />
classe orchestre, animée en partenariat avec des professeurs de l’école de musique de la ville.<br />
Le plaisir de la musique se transmet<br />
sans partition ni cours de solfège<br />
Catheline Pereira<br />
de Rezende<br />
Depuis l’année<br />
dernière dans la<br />
classe orchestre,<br />
Catheline apprécie<br />
de passer des<br />
moments avec<br />
des élèves<br />
d’autres classes.<br />
PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
● L’expérience de la classe orchestre a<br />
commencé l’année dernière au collège<br />
Paul-Éluard à Roncq. Sur la base <strong>du</strong> volontariat,<br />
les élèves apprennent à jouer de<br />
l’instrument qu’ils veulent. Au choix :<br />
tuba, trompette, trombone ou percussions.<br />
À raison de 3 h par semaine pour<br />
les 6 e et de 2 h par semaine pour les 5 e et<br />
4 e , ils répètent les morceaux qu’ils joueront<br />
à l’occasion de petits concerts organisés<br />
plusieurs fois dans l’année. Ici, pas<br />
besoin de connaître le solfège, l’apprentissage<br />
se fait par transmission orale !<br />
Catheline Pereira de Rezende, 4 e<br />
J’ai commencé la classe orchestre l’année<br />
dernière. On avait le choix entre différents<br />
instruments. Moi j’ai pris le trombone.<br />
C’est celui qui m’intéressait le plus<br />
parce qu’il marche avec une coulisse.<br />
L’année dernière on a appris à jouer des<br />
musiques comme Oyé como vaou Guantanamera.<br />
Cette année, on reprend I Feel<br />
Good. Avant, je ne faisais que de la gymnastique<br />
et je n’avais pas d’autres loisirs.<br />
Alors, participer à cet orchestre au collège,<br />
ça permet de découvrir autre chose. Je<br />
peux même emprunter le trombone pour<br />
24 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Mathilde Seynave<br />
Mathilde n’avait<br />
jamais touché<br />
un instrument.<br />
La classe orchestre<br />
est l’occasion<br />
de développer<br />
son sens <strong>du</strong> ryhtme.<br />
PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
en jouer chez moi le soir où venir répéter<br />
en semaine quand j’ai un trou dans<br />
mon emploi <strong>du</strong> temps.<br />
Mathilde Seynave, 6 e<br />
Je n’avais jamais joué d’instrument de<br />
musique. J’ai choisi les percussions parce<br />
que ma famille dit que j’ai le tempo et puis<br />
parce que j’aime bien le son que ça fait.<br />
Ce qui est intéressant aussi, c’est qu’on<br />
apprend à jouer sur différentes percussions.<br />
Mes deux préférées sont les congas<br />
et le cajón*. J’ai voulu intégrer la classe<br />
orchestre car je trouvais que c’était bien<br />
d’avoir autre chose que des cours classiques<br />
au collège. J’aime beaucoup le fait<br />
de jouer tous ensemble et d’apprendre<br />
d’autres choses.<br />
Filip Oliveira, 6 e<br />
Je joue déjà de la guitare, mais je voulais<br />
voir comment marchaient les autres instruments.<br />
Alors, j’ai choisi la trompette<br />
pour apprendre à jouer de la musique<br />
complètement différemment. Au début,<br />
c’est difficile de réussir à souffler, mais on<br />
finit par s’y habituer. Ce que j’aime vraiment<br />
bien avec la classe orchestre, c’est<br />
Filip Oliveira<br />
Déjà joueur de guitare,<br />
Filip avait envie<br />
d’apprendre à jouer<br />
d’un autre instrument.<br />
Avec la trompette,<br />
il apprécie d’avoir<br />
à travailler son souffle.<br />
PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
qu’on joue tous ensemble comme si c’était<br />
un concert.<br />
PROPOS RECUEILLIS PAR ALEXANDRA PIGNY<br />
* Instrument qui ressemble à une caisse en bois, inventé<br />
au Pérou au XVIII e siècle par les esclaves africains privés<br />
de leurs percussions traditionnelles.<br />
L’avis de...<br />
Denis Couvreur<br />
professeur de musique au collège Paul-Éluard,<br />
coordinateur de la classe orchestre<br />
La classe orchestre est basée sur le respect,<br />
l’écoute et la prise de conscience que l’on<br />
fait partie d’un groupe. Les élèves s’aperçoivent<br />
aussi que la musique, même si<br />
c’est un plaisir, ne s’apprend pas en un<br />
claquement de doigts. On développe avec<br />
eux le goût de l’effort en leur montrant<br />
qu’en travaillant, on peut réussir.
Inès Derradji, Florian Conem, Ophélie Lalesnel<br />
font partie <strong>du</strong> nouveau CDJ. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
<strong>Conseil</strong> départemental des jeunes<br />
« UNE ÉCOLE DE LA CITOYENNETÉ<br />
ET DE LA TOLÉRANCE »<br />
● Inès Derradji, élève de 4 e au collège de<br />
Hem, a été élue par ses camarades pour<br />
représenter pendant deux ans le canton de<br />
Lannoy au <strong>Conseil</strong> départemental des Jeunes<br />
(CDJ). « J’aime beaucoup prendre la parole et<br />
faire partager mes idées », explique-t-elle.<br />
Ce soir de novembre, les jeunes élus des 14<br />
cantons de la métropole lilloise sont réunis<br />
au collège Lucie-Aubrac, à Tourcoing. « Plus<br />
tard, je veux être kiné... J’aimerais proposer<br />
des projets dans le domaine de la santé »,<br />
explique Ophélie Lalesnel (collège Jean-Rostand,<br />
canton d’Armentières). Quant à Florian<br />
Conem (collège Jacques-Monod, suppléant<br />
sur le canton de Quesnoy-sur-Deûle),<br />
il se sent « attiré par le rôle et souhaite avoir<br />
des responsabilités ».<br />
« Vous allez travailler en commission, discuter<br />
et voter des projets de loi en séance plénière.<br />
Pendant deux ans, vous allez vivre une<br />
expérience exceptionnelle... Le CDJ, c’est l’école<br />
de la citoyenneté et de la tolérance », explique<br />
Philippe Dronsart, conseiller général délégué<br />
au CDJ. Même sentiment chez l’ancienne<br />
élue (canton de Villeneuve d’Ascq-Sud), Lisa<br />
Beckerman : « Profitez de ces deux années<br />
qui vous apporteront beaucoup. Après le<br />
CDJ, on a vraiment envie de continuer à s’investir,<br />
au lycée ou ailleurs. »<br />
Au total, sept réunions d’arrondissement ont<br />
ainsi eu lieu, avant l’installation des 79 élus<br />
<strong>du</strong> CDJ le 11 décembre, dans l’hémicycle de<br />
l’assemblée départementale, à Lille.<br />
Premier temps fort de leur mandat : le séminaire<br />
de travail organisé pendant les<br />
vacances de février.<br />
ANTOINE PLATTEEL<br />
1<br />
2<br />
3<br />
UNSS : 1 er tour pour<br />
se mettre en jambe<br />
Le 17 novembre dernier, se déroulait le premier<br />
tour <strong>du</strong> cross organisé par l’UNSS (Union nationale<br />
<strong>du</strong> sport scolaire), en partenariat avec le<br />
<strong>Conseil</strong> général. 7 535 jeunes ont participé aux<br />
diverses courses. Les qualifiés ont participé au<br />
cross départemental et, pour certains d’entre<br />
eux, au cross académique <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> Pas-de-<br />
Calais.<br />
1 Un public chaleureux et enthousiaste était<br />
présent dans les tribunes. Ici, à Armentières...<br />
Mais les compétitions se déroulaient<br />
également à Villeneuve d’Ascq,<br />
Bergues, Fenain, Caudry, Raismes, Feignies,<br />
Fourmies et Roubaix. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
2 1 000 collégiens et lycéens de la métropole<br />
lilloise se sont retrouvés au Stadium Lille<br />
Métropole, à Villeneuve d’Ascq, pour disputer<br />
8 courses différentes en fonction de leur<br />
âge et de leur catégorie. PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />
3<br />
À Armentières, ils étaient près de 500,<br />
garçons et filles, à fouler le tartan sous<br />
un ciel d’automne. PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 25
BALADE<br />
En France, il y a près de 8 millions de chiens,<br />
de toutes races, de tout poil.<br />
Dans le <strong>Nord</strong> des milliers de familles<br />
partagent leur quotidien et offrent à leur<br />
compagnon à quatre pattes...<br />
UNE BELLE<br />
VIE<br />
DE CHIEN<br />
ean-Marie Lecerf n’est pas peu fier de présenter sa belle<br />
Fiona, chiot malinois âgée de trois mois. « En 35 ans,<br />
j’ai placé environ 300 chiots. Certains sont partis à la<br />
Gendarmerie, dans la Police nationale, chez les pompiers,<br />
d’autres sont actuellement en Afghanistan », raconte<br />
cet éleveur expérimenté « betteleux depuis toujours. »<br />
Il explique : « Mon père m’avait promis que si, à l’école,<br />
je devenais premier de la classe, il m’offrirait un boxer.<br />
J’ai été premier ! » Depuis, il a spécialisé son élevage <strong>du</strong> Calvaire<br />
des Acacias, à Haveluy, dans la pro<strong>du</strong>ction de bergers malinois,<br />
« la Formule 1 <strong>du</strong> chien », comme il aime à le dire.<br />
L’éleveur est la personne à laquelle il est fortement conseillé<br />
de s’adresser lorsque l’on souhaite acquérir un chien. L’achat<br />
26 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
d’un compagnon à quatre pattes engage en effet le propriétaire<br />
pour une dizaine d’années et le choix ne doit pas se faire à la<br />
légère. Il faut prendre en compte l’environnement familial, l’habitat,<br />
les habitudes <strong>du</strong> propriétaire, etc. Jean-Marie Lecerf est<br />
plus radical : « Je ne vends qu’aux passionnés, comme ces<br />
deux Mexicains venus spécialement à Haveluy pour acheter<br />
deux chiots ! » Le bouche-à-oreille, les prix glanés dans les<br />
concours et Internet ont forgé la réputation de son élevage.<br />
« Dans l’é<strong>du</strong>cation d’un chiot, la période fondamentale est de<br />
trois semaines à trois mois. Tout se joue à cet âge. Le chien doit<br />
être confronté à des environnements et des contextes variés,<br />
pour qu’il s’y habitue très vite. » Chez un éleveur sérieux, on<br />
ne peut acheter un chiot avant ses huit semaines. Pour Philippe
RING À MARQUETTE : LES CHIENS SONT DES ATHLÈTES<br />
QUI RÉALISENT DES PROUESSES INSOUPÇONNABLES<br />
• Le ring est un concours particulièrement exigeant, tant pour le chien que<br />
pour le maître. L’épreuve <strong>du</strong>re 40 minutes et associe saut en hauteur (max<br />
2 m 30), en longueur (au moins 4 m), obéissance et mordant. Les meilleurs<br />
binômes (chien et maître) s’entraînent jusqu’à quatre fois par semaine pour<br />
espérer figurer parmi les 26 finalistes <strong>du</strong> championnat de France.<br />
Barzoï, lévrier russe<br />
Les lévriers étaient autrefois l’apanage de la noblesse, comme en<br />
témoignent de nombreuses représentations datant de l’Antiquité<br />
égyptienne ou romaine. Ils étaient utilisés pour la chasse.<br />
PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
CH’TI CHIEN : LE BOUVIER<br />
DES FLANDRES<br />
• Le bouvier des Flandres était très<br />
utilisé pour les travaux de la ferme.<br />
Les pratiques ont changé et il est<br />
aujourd’hui interdit de lui couper<br />
la queue et de lui tailler les oreilles.<br />
LE BORDER COLLIE,<br />
STAR DES PATÛRAGES<br />
• Adorable, vif, naturellement doué<br />
pour le travail <strong>du</strong> troupeau (moutons,<br />
oies, volaille...), le border collie fait de<br />
plus en plus d’adeptes.<br />
Attention, il a besoin de grand air !<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 27
BALADE<br />
La pratique de l’agility n’est pas réservée aux chiens sportifs, de berger<br />
ou d’utilité. La preuve avec ce sympathique westie. PH. PH.<br />
Jean-Marie Lecerf, éleveur de malinois depuis 35 ans, avec Fiona, 3 mois. Les<br />
éleveurs amateurs sont contrôlés par la Société centrale canine. PH. PH.<br />
Bernard, président <strong>du</strong> club d’é<strong>du</strong>cation canine d’Hellemmes,<br />
« les problèmes comportementaux des chiens se règlent dans<br />
99 % des cas. Le 1 % restant est souvent dû au fait que le chiot<br />
a été adopté avant huit semaines. » Dès cet âge, on peut débuter<br />
l’é<strong>du</strong>cation, notamment en se faisant aider par un club<br />
cynophile. Il en existe une bonne soixantaine dans le <strong>Nord</strong>. Ces<br />
associations aident les maîtres, novices ou aguerris, à sociabiliser<br />
leur animal par l’enseignement des commandements de<br />
base (assis, couché, debout). « Fréquenter un club une fois par<br />
semaine, c’est bien, mais il est impératif de travailler tous les<br />
jours à la maison », avertit Philippe Bernard, précisant qu’il faut<br />
six mois à un an pour parfaitement maîtriser un chien, surtout<br />
si celui-ci est d’un naturel fougueux. On peut aussi fréquenter<br />
un club d’é<strong>du</strong>cation canine <strong>du</strong>rant toute la vie <strong>du</strong> chien. La plupart<br />
propose diverses disciplines à pratiquer en loisir ou en com-<br />
28 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Assis, couché, debout, sont les commandements de base de l’é<strong>du</strong>cation et<br />
de la sociabilisation canine. Ce caniche royal a tout compris ! PH. PH.<br />
pétition : ring, obéissance, agility, flyball ou mordant.<br />
Bichonnés dès leur plus jeune âge, certains chiens vivent une<br />
existence exceptionnelle. Pour les découvrir, rendez-vous est<br />
donné dans le ventre de l’illustre usine Fives-Cail-Babcock, désaffectée<br />
depuis des lustres. Après deux ans de formation,<br />
14 sapeurs-pompiers passent leur examen de maître-chien.<br />
Objectif : retrouver, dans un environnement inconnu et sombre,<br />
une à trois personnes bien cachées. « C’est le pistage », commente<br />
Philippe Bernard, également formateur de maîtreschiens<br />
au sein <strong>du</strong> Service départemental d’incendie et de<br />
secours <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>. « Le chien et le maître forment une équipe<br />
indissociable. Le maître analyse le périmètre, les courants d’air<br />
qui peuvent mener le chien sur une mauvaise piste, puis l’observe<br />
et l’écoute. » Selon l’expression, « il lit son chien ». Chez<br />
les pompiers, les chiens les plus appréciés sont les bergers
CHIENS D’ÉLITE<br />
À LA GENDARMERIE<br />
• Le groupe d’intervention cynophile<br />
de la Gendarmerie intervient dans la<br />
recherche de personnes, mais aussi<br />
de stupéfiants sur la voie publique ou<br />
lors d’enquêtes judiciaires.<br />
HOMME D’ATTAQUE :<br />
20 KG DE PROTECTION<br />
• Dans un concours de ring, l’homme<br />
d’attaque n’a pas comme seule fonction<br />
de se faire pincer. Son rôle est<br />
aussi de pousser le chien à la faute.<br />
Le costume pèse 20 kg...<br />
Abscon : la bergère et les bergers<br />
● Qu’il pleuve ou qu’il vente, pour<br />
Best, tous les jours sont une fête. Best<br />
est le border collie de Valérie Werquin,<br />
é<strong>du</strong>catrice canine et, peut-être,<br />
dernière femme bergère en activité<br />
en France.<br />
Depuis 1998, elle fait paître quotidiennement<br />
ses moutons sur deux<br />
sites naturels sensibles gérés par le<br />
Département, les carrières des<br />
Plombs et des Peupliers, à Abscon et<br />
Escaudain. Énergique et plein de vie,<br />
Best se charge de con<strong>du</strong>ire le troupeau<br />
ou de ramener les brebis égarées.<br />
En outre, le samedi matin, Valérie enseigne les techniques<br />
de con<strong>du</strong>ite de troupeau à des passionnés,<br />
novices ou chevronnés. Ici, border et bearded collies<br />
sont légion, « mais tous les chiens de berger peuvent<br />
apprendre à guider un troupeau de moutons, d’oies ou<br />
de volailles », précise Valérie Werquin. « L’instinct prédateur<br />
<strong>du</strong> chien le pousse à vouloir mordre les moutons<br />
», explique-t-elle. L’art de l’é<strong>du</strong>cation consiste alors<br />
à utiliser cet instinct et à le maîtriser pour mieux tirer<br />
partie des facultés naturelles <strong>du</strong> chien de berger. « Psychologiquement,<br />
la pratique <strong>du</strong> troupeau métamor-<br />
Les chiens de la Gendarmerie s’entaînent à la détection de tout pro<strong>du</strong>it stupéfiant.<br />
Une fois qu’il a trouvé la cachette, il se manifeste : il « fixe ». PH. PH.<br />
À LA GENDARMERIE NATIONALE, WAGNER S’ENTRAÎNE.<br />
ATTENTION, ÇA MORD !<br />
• « Vous voulez essayer ? », demande le maître-chien. « Passez-le bras dans le<br />
manchon. Vous n’avez rien à craindre. Ce qui intéresse Wagner, ce n’est pas<br />
vous mais le manchon. C’est son jouet et c’est de cette façon que, petit à petit,<br />
le chien est é<strong>du</strong>qué ! » Le face-à-face avec le représentant quadrupède des<br />
forces de l’ordre sera bref. C’est bon Wagner, tu as gagné ! Impressionnant...<br />
Aidée de Best, son border collie, Valérie Werquin parcourt deux espaces naturels sensibles<br />
<strong>du</strong> Département avec son troupeau de moutons. PH. PH.<br />
phose le chien, qui trouve une activité qu’il a dans ses<br />
gènes », remarque Valérie. Pour Robert Camus, enseignant<br />
à la retraite pratiquant le troupeau depuis six<br />
ans avec Tania, sa bearded collie, « c’est merveilleux, on<br />
voit son chien autrement, on découvre ses vraies compétences.<br />
C’est une source de fierté, même s’il faut<br />
accepter que le chien se salisse un peu par temps pluvieux.<br />
» Aujourd’hui, chic, il fait beau : ça va pâturer !<br />
Passion troupeau, club chiens de bergers<br />
43, rue Jules-Guesde, 59215 Abscon. Tél. 03 27 40 12 53 ou 06 75 60 30 90.<br />
http://chiensdeberger.pagesperso-orange.fr<br />
Pompier volontaire au sein des équipes cynophiles, Philippe Bernard<br />
entraîne son malinois à la recherche de personnes.<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 29
BALADE<br />
Berger allemand en plein effort. Un chien qui saute, qui court, qui s’amuse est un chien heureux ! PH. PHILIPPE HOUZÉPHILIPPE HOUZÉ<br />
belges (malinois, tervuren, groendael...), en<strong>du</strong>rants et travailleurs<br />
et les bergers allemands, mais, au sein des sept équipes<br />
cynophiles <strong>du</strong> <strong>Nord</strong>, on utilise aussi les qualités <strong>du</strong> petit, et très<br />
en vogue, border collie.<br />
Les chiens sont « flair-play ». Mais comment fonctionne leur<br />
odorat ? « Le chien voit le monde avec son nez », lance Jean-<br />
Louis Glacet, maître-chien au groupe d’intervention cynophile<br />
régional de la Gendarmerie nationale. « Il prend 1 000 inspirations<br />
à la minute. » Et d’expliquer schématiquement comment<br />
un chien bien entraîné peut retrouver une personne disparue<br />
: « Les odeurs sont comme des confettis qui se<br />
déplaceraient avec la personne et avec les courants d’air, avant<br />
de retomber au sol. Cette trace est perceptible et peut être suivie<br />
par le chien. »<br />
Les malinois et les bergers allemands <strong>du</strong> groupe d’intervention<br />
cynophile travaillent sur toute la région et effectuent quelque<br />
3 500 heures de missions par an, sur la voie publique ou dans<br />
le cadre d’enquêtes judiciaires. « Ils sont formés à la recherche<br />
de personnes, de stupéfiants, mais aussi d’explosifs et de munitions,<br />
dans l’optique des Jeux olympiques de Londres en 2012 »,<br />
explique le capitaine Juving-Brunet, officier cynophile régional.<br />
Selon M. Glacet, « la principale qualité exigée d’un chien,<br />
c’est d’être très joueur, car le jeu constitue la base de son appren-<br />
30 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
tissage. Nos chiens doivent pouvoir travailler à la moindre<br />
occasion et pour eux, travailler c’est jouer ! »<br />
Une bonne façon d’admirer toutes les prouesses dont est capable<br />
le meilleur ami de l’homme est d’assister à un concours d’agility<br />
ou de ring. Le ring est la discipline reine, car elle comporte<br />
toutes sortes d’épreuves, saut en longueur, en hauteur, obéissance,<br />
recherche et mordant. Pour les éleveurs, c’est l’occasion<br />
de répérer les meilleurs éléments à des fins de repro<strong>du</strong>ction.<br />
Le 31 octobre dernier, le club cynophile de La Madeleine organisait<br />
un concours pré-qualificatif des championnats de France,<br />
pour chiens d’utilité (bergers belges et chiens de garde).<br />
Sur le pré, l’animal et son maître se concentrent. Chaque petite<br />
faute est sanctionnée par les juges. L’une des épreuves les plus<br />
impressionnantes consiste à rappeler son chien lancé à toute<br />
allure juste avant qu’il ne morde l’homme d’attaque, harnaché<br />
façon Biben<strong>du</strong>m. On imagine mal les heures, les années d’entraînement<br />
nécessaires au <strong>du</strong>o homme/chien, pour parvenir à<br />
la perfection ! « En ring, les meilleurs chiens ont au moins quatre<br />
ou cinq ans, car il faut beaucoup d’expérience », commente<br />
Jacques Delattre, président <strong>du</strong> Club cynophile madeleinois.<br />
Petit ou grand, tout chien a besoin de se dépenser et de courir.<br />
Les lévriers savent bien le faire. Greyhounds, afghans, sloughis,<br />
irish wolfhounds (le plus grand chien <strong>du</strong> monde), whippets ou
LÉVRIER AFGHAN :<br />
DU SALON AU GAZON<br />
• Selon M. Nowakowski, « le lévrier a<br />
un caractère de chat, il est très indépendant<br />
et peut très bien mener une<br />
vie de salon. » Mais, à l’instar de ce<br />
lévrier afghan, la vie sur gazon lui<br />
convient aussi parfaitement !<br />
LE CANI-CROSS POUR<br />
LES TIREURS D’ÉLITE<br />
• Activité sportive fort prisée des<br />
chiens de traîneau, entre autre,<br />
la discipline <strong>du</strong> cani-cross demande<br />
une belle osmose entre le maître et<br />
son chien.<br />
● Situé à Roncq, le centre Paul-Corteville est spécialisé dans<br />
l’é<strong>du</strong>cation de chiens guides d’aveugles. La formation de ces<br />
chiens, sur 200 heures, débute à l’âge d’un an. Mais avant, les<br />
futurs guides à quatre pattes sont placés dans des familles<br />
d’accueil. Leur mission est d’entreprendre l’é<strong>du</strong>cation <strong>du</strong> chiot.<br />
« Il n’est pas nécessaire d’avoir de l’expérience », précise<br />
Bernard Boittiaux, administrateur <strong>du</strong> centre. « L’important est<br />
d’aimer les chiens et d’habiter dans un rayon de 50 km autour<br />
de Roncq. »<br />
Les familles sont épaulées par un é<strong>du</strong>cateur et le centre fournit<br />
nourriture et soins vétérinaires. « Les familles n’ont le choix<br />
ni de la race, même si nous utilisons essentiellement des labradors,<br />
ni <strong>du</strong> sexe, ni <strong>du</strong> nom <strong>du</strong> chien, mais nous essayons de<br />
tenir compte de l’environnement familial », indique M. Boittiaux.<br />
Durant 10 mois, la famille doit socialiser le chien, le préparer<br />
à son futur rôle en le mettant dans tous types de situation : transports en commun, commerces, rue... « L’é<strong>du</strong>cation<br />
d’un chien guide comporte des spécificités telles que contourner les obstacles au sol et en hauteur, ne pas dormir<br />
dans un couloir au milieu <strong>du</strong> passage, etc. Il faut toujours avoir à l’esprit que le futur maître ne verra jamais son<br />
chien ! », explique M. Boittiaux.<br />
1<br />
LANDSEERS, TERRE-NEUVE, LABRADORS, CES CHIENS<br />
SE METTENT À L’EAU POUR VOUS EN SORTIR !<br />
• Dès l’âge de six mois, on peut débuter l’apprentissage <strong>du</strong> sauvetage en mer.<br />
« Très vite, notre chien s’est mis à prendre gentillement la main des gens avec<br />
sa gueule. Ça semblait naturel. Alors, on a commencé l’apprentissage puis on a<br />
créé l’association », explique Yvan Cosyn, éleveur de landseers (photos), un<br />
cousin allemand <strong>du</strong> terre-neuve.<br />
Chien guide d’aveugle : les yeux de son maître<br />
Chiens guides d’aveugles, centre Paul-Corteville : 295, rue de Lille, 59435 Roncq. Tél. 03 20 68 59 62. http://www.chien-guide.org<br />
2<br />
Le centre Paul-Corteville forme les chiens guides d’aveugles<br />
depuis 1952. Il recherche toujours des familles d’accueil. PH. PH.<br />
Buysscheure, M. Barbéry, ici avec Ciara, élève des bouviers des<br />
1À<br />
Flandres. « Le bouvier était le cheval <strong>du</strong> fermier. Aujourd’hui, il demeure<br />
très 2doué pour l’agility, le ring et même le pistage. » PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
Les membres de l’Association de sauvetage terre-neuve et landseer<br />
n’hésitent pas à se mouiller pour apprendre aux chiens le sauvetage<br />
en mer. Naturellement doué, le terre-neuve est puissant et résistant,<br />
ce qui lui permet d’aller chercher quelqu’un à 50 m <strong>du</strong> rivage puis de<br />
revenir en se laissant porter par les courants. Malin ! PH. PHILIPPE HOUZÉ<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 31
BALADE<br />
barzoïs accourus de toute la région, se retrouvent le dimanche<br />
à Bailleul ou dans le Pas-de-Calais pour s’entraîner à la poursuite<br />
à vue sur leurre (PVL).<br />
Il y a quatre ans, Pascal Nowakowski, passionné de barzoïs, a<br />
créé le Club des lévriers des hauts de France pour pratiquer en<br />
loisir ou en compétition la PVL. « Avec un câble, on élabore<br />
un parcours de plusieurs centaines de mètres composé de<br />
lignes droites et d’angles, qui simule une fuite de lapin »,<br />
explique M. Nowakowski. Le leurre, banderole de plastique, est<br />
actionné par un moteur. Et c’est parti ! Les lévriers foncent à<br />
60 km/h vers le facétieux « lapin », dévient de la trajectoire avant<br />
d’y revenir le plus vite possible. La récompense ? Le leurriste<br />
(con<strong>du</strong>cteur <strong>du</strong> leurre) stoppe le « lapin en platisque » afin que<br />
les chiens puissent se jeter dessus. Miam ! « La course n’est pas<br />
l’apanage des lévriers, même si ce sont les plus rapides ; nous<br />
acceptons tous les chiens, même les yorkshires ! », précise M.<br />
Nowakowski. Pour toutes ces fusées canines affûtées, quand<br />
c’est l’heure, c’est leurre !<br />
ARNAUD RAES<br />
Une recette de...<br />
Michel Cordonnier<br />
boulanger formateur au CEFRAL*<br />
32 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
Une recette simple,<br />
originale et savoureuse<br />
PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />
RECETTE<br />
Pratique<br />
ÉLEVAGE DU CALVAIRE AUX ACACIAS<br />
Jean-Marie Lecerf, 51 rue Ferrer à Haveluy. 03 27 31 64 14.<br />
CLUB DE POURSUITE À VUE SUR LEURRE<br />
Pascal Nowakowski : 06 63 82 71 32.<br />
http://levriersdeshautsdefrance.spaces.live.com<br />
L’association organise des entraînements dans plusieurs lieux <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />
Pas-de-Calais, et notamment à la ferme Beck, Eeckelstraete, 59270 Bailleul,<br />
ainsi que des démonstrations, toujours à Bailleul, le dernier dimanche d’avril.<br />
ASTNL 59 (ASSOCIATION DE SAUVETAGE TERRE-NEUVE ET<br />
LANDSEER)<br />
• Anne-Marie et Yvan Cosyn : 03 28 20 63 07 ou 06 33 21 99 09.<br />
http://astnl59.e-monsite.com/accueil.html<br />
CLUB FRANÇAIS DU CHIEN TERRE-NEUVE ET DU LANDSEER,<br />
DÉLÉGATION NORD<br />
03 20 86 38 71.<br />
EL BARAQUE DES CH’TIS COPAINS<br />
Cette association de Tourcoing, spécialisée dans le transport vétérinaire,<br />
le nursing, les promenades et con<strong>du</strong>ites chez le toiletteur, organise sa première<br />
fête <strong>du</strong> chien à Tourcoing le 15 mai <strong>2011</strong>.<br />
La brigade cynophile des pompiers <strong>du</strong> SDIS <strong>du</strong> <strong>Nord</strong> ainsi que la brigade canine<br />
de la Police nationale effectueront des démonstrations.<br />
136, rue des Phalempins, 59200 Tourcoing.<br />
Tél. 06 37 84 96 61 ou 06 87 88 38 59.<br />
http://elbaraquedeschtiscopains.asso-web.com<br />
Le pain <strong>du</strong> corsaire<br />
Ingrédients<br />
- 250 g de farine de campagne<br />
- 5 g de sel<br />
- 5 g de levure fraîche de boulangerie<br />
- 165 g d’eau à 20° C<br />
Préparation pour l’enfournement<br />
- 80 g de bière blonde (type Leffe)<br />
- 65 g de farine de campagne<br />
Mélanger le tout une heure avant la cuisson<br />
et laisser à température ambiante<br />
sous film.<br />
* Centre européen de formation<br />
aux métiers de la restauration<br />
et de l’alimentation <strong>du</strong> littoral<br />
214, rue <strong>du</strong> Contre-Torpilleur<br />
« Le Triomphant » à Dunkerque.<br />
Tél. 03 28 58 77 87.<br />
Préparation<br />
Réaliser la pâte la veille<br />
(l’ordre dans lequel on ajoute<br />
les ingrédients est important).<br />
- Dans un saladier, mettre le sel.<br />
- Ajouter 250 g de farine de campagne.<br />
- Ajouter la levure puis l’eau.<br />
- Mélanger le tout dans le saladier et pétrir<br />
légèrement sur la table.<br />
- Remettre la pâte dans le saladier, la mettre sous<br />
film et placer le tout au frigo jusqu’au lendemain.<br />
Le lendemain...<br />
- Laisser revenir la pâte à température ambiante<br />
environ une heure.<br />
- Réaliser une boule sans la serrer puis la poser sur<br />
la plaque beurrée <strong>du</strong> four (on peut recouvrir<br />
la boule d’un film pour éviter le croûtage).<br />
- Allumer le four à 210° et remplir d’eau la plaque<br />
lèche-frite.<br />
- Après 40 mn, piquer le pain et le recouvrir de<br />
la préparation (80 g de bière + 65 g de farine<br />
de campagne). Fariner avec une passoire.<br />
- Enfourner.<br />
- Cuire 35 à 40 minutes et veiller à ce qu’il reste<br />
toujours de l’eau dans la lèche-frite.<br />
- Laisser refroidir sur la grille.
25 JANVIER 1723<br />
•Toute la vie de Mademoiselle<br />
Clairon n’aura été que comédie.<br />
Au point qu’à la fin de sa<br />
vie, dans ses Mémoires (1798),<br />
elle travestira sa propre histoire,<br />
notamment pour se donner<br />
des origines bourgeoises.<br />
Pourtant les débuts de la petite<br />
Claire sont loin de se faire sous<br />
les ors. Fille illégitime de François-Joseph-Désiré<br />
Léris, sergent<br />
au régiment de Mailly, et<br />
de Marie-Claire Scana-Piecq,<br />
ouvrière, elle naît prématurément<br />
et conservera toute sa<br />
vie une santé fragile.<br />
Maltraitée par sa mère, Claire<br />
ne sait pratiquement ni lire ni<br />
écrire à onze ans. Ce qui ne<br />
l’empêche pas de venir seule<br />
à Paris. Par hasard, elle s’installe<br />
en face de la célèbre comédienne<br />
Dangeville. Dès cet instant<br />
elle sait que sa vie sera<br />
dédiée au spectacle.<br />
Le 8 janvier 1736, alors âgée de<br />
treize ans, elle fait ses premiers<br />
pas à la Comédie italienne.<br />
Puis les rôles et les propositions<br />
s’enchaînent. Elle jouera<br />
à Rouen, Lille, Gand et Dunkerque<br />
avant de débuter à<br />
l’Opéra en 1743. Plus attirée<br />
par le théâtre parlé que chanté,<br />
elle postule à la Comédie française.<br />
Le 19 septembre 1743,<br />
elle monte sur les planches<br />
pour jouer le rôle de Phèdre<br />
dans la pièce de Racine. Pour<br />
elle, c’est le triomphe !<br />
Elle jouera entre autres pour<br />
Voltaire et Diderot qui ne<br />
cachent pas leur admiration<br />
pour la comédienne et vont<br />
même jusqu’à la citer dans<br />
leurs œuvres (respectivement<br />
Candide et Le Neveu de<br />
Rameau).<br />
Perfectionniste et méticuleuse,<br />
elle doit en partie son succès<br />
au fait qu’à l’inverse de ses<br />
condisciples de l’époque, elle<br />
s’éloigne de la déclamation<br />
pour se rapprocher d’une élo-<br />
HISTOIRE D’UN JOUR<br />
« Quel jeu plus parfait que<br />
celui de la Clairon ? » *<br />
cution plus naturelle. En<br />
novembre 1765, elle quitte<br />
définitivement les planches à<br />
cause de son état de santé vacillant<br />
et ira se reposer chez Voltaire<br />
à Ferney. Elle ne se pro<strong>du</strong>ira<br />
plus que quelques fois en<br />
privé.<br />
Elle se consacre alors à faire<br />
lever l’excommunication des<br />
comédiens, condamnés de ce<br />
fait à la fosse commune et ne<br />
pouvant se marier. Elle devient<br />
également professeur de théâtre<br />
avant de s’exiler jusqu’en<br />
1786 en Allemagne pour vivre<br />
aux côtés de Carl Alexander,<br />
margrave (équivalent de marquis)<br />
d’Ansbach.<br />
Sa vie s’achèvera dans la<br />
misère, rue de Lille à Paris, le<br />
29 janvier 1803.<br />
ALEXANDRA PIGNY<br />
* Diderot dans Le paradoxe <strong>du</strong> comédien.<br />
La Clairon triomphante<br />
En 1757, la princesse russe<br />
Nathalie Galitzine propose à<br />
Mademoiselle Clairon de se faire<br />
peindre à ses frais. La tragédienne<br />
choisit son peintre, Carle Vanloo,<br />
et sa scène, la fin de la Médée<br />
de Longepierre, d’après Euripide,<br />
pièce dans laquelle elle avait<br />
triomphé à la Comédie française.<br />
Ici, une gravure, réalisée en 1765<br />
par Étienne Dauvergne, d’après<br />
le dessin de Vanloo.<br />
DR<br />
Ce jour là, naît à Condé-sur-l’Escaut Claire-Josèphe-Hippolyte Léris qui deviendra<br />
une des plus grandes tragédiennes de son temps.<br />
Une statue en l’honneur de<br />
la tragédienne hainuyère<br />
La ville de Condé-sur-l’Escaut,<br />
ville natale de Mademoiselle<br />
Clairon, décide à la fin<br />
<strong>du</strong> XIX e siècle de rendre<br />
hommage à la tragédienne.<br />
Sculpté par Henri Gauquié en<br />
1898, le buste de la Clairon surplombe<br />
encore aujourd’hui des<br />
angelots sur la place Saint-Amé,<br />
(son emplacement d’origine).<br />
En 1904, pour mettre en valeur<br />
le monument et le protéger,<br />
l’architecte Edmond Lemaire<br />
dessinera un jardinet et<br />
une clôture. PH. EW.<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 33
SPORT<br />
À Villeneuve d’Ascq,<br />
les Vikings rencontrent<br />
les Gaulois de Sannois.<br />
PH. CHRISTOPHE BONAMIS<br />
34 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
SPORTS<br />
Football américain Ce « sport de combat collectif » fait une belle percée en France et dans le <strong>Nord</strong>,<br />
où le club phare est celui des Vikings, à Villeneuve d’Ascq.<br />
Le football américain<br />
gagne <strong>du</strong> terrain dans le <strong>Nord</strong><br />
● Les Vikings (cadets) entrent sur le terrain<br />
<strong>du</strong> Château, à Villeneuve d’Ascq, le<br />
seul dans le <strong>Nord</strong> dévolu au foot américain.<br />
Casque, épaulières, protections des<br />
genoux, des cuisses, des hanches, <strong>du</strong> coccyx<br />
: le foot US est un sport de gagne-terrain<br />
(comme le rugby) et un « sport de<br />
combat collectif ». Précisément, le combat<br />
contre les Gaulois de Sannois vient<br />
de commencer. Il y a quatre « quarts » de<br />
12 minutes. Si la balle tombe, s’il y a<br />
faute, le jeu s’arrête. Il s’agit de porter le<br />
L’avis de...<br />
Karim Fakhroeddine<br />
Entraîneur de l’équipe cadet des Vikings<br />
●On prend tout le monde. Mais c’est vrai<br />
que le gabarit, la vitesse, l’explosivité sont<br />
des qualités importantes. Les règles techniques<br />
ne sont pas si difficiles à assimiler.<br />
Le plus <strong>du</strong>r, c’est le courage. C’est un<br />
combat contre l’adversaire, contre soimême<br />
et la douleur. Il faut savoir se sacrifier<br />
pour son équipe, être en même temps<br />
fonceur et solidaire.<br />
ballon (plus petit, plus aérodynamique<br />
qu’au rugby) dans le camp adverse. On<br />
progresse par section de 10 yards<br />
(9,15 m) : l’équipe qui attaque dispose<br />
de quatre « essais » pour la parcourir. En<br />
cas d’échec, la balle est ren<strong>du</strong>e à l’adversaire.<br />
Il existe une version ludique : le flag.<br />
Au lieu de plaquer le joueur, on lui retire<br />
un des drapeaux accrochés à sa ceinture.<br />
Foot US et flag ont fait une belle percée<br />
en France : près de 20 000 licenciés. Et<br />
100 % d’augmentation dans le <strong>Nord</strong> entre<br />
2009 et 2010 (700 licenciés). Le club phare<br />
dans la région est celui des Vikings à Villeneuve<br />
d’Ascq. En foot US, les séniors<br />
viennent d’intégrer la D2, juniors et cadets<br />
jouent en D1. En flag, les moins de 18 ans<br />
sont champions de France : «Tous les<br />
jours, les clubs de foot US refusent des<br />
enfants, par manque de matériel », dit<br />
Jean-Philippe Delporte, président <strong>du</strong> club<br />
des Vikings. La panoplie de footballeur<br />
américain coûte 200 euros.<br />
ANTOINE PLATTEEL<br />
RENDEZ-VOUS<br />
30 JANVIER<br />
● Match des Vikings (séniors) contre les<br />
Gladiateurs (Queue-en-Brie), à 14 h, terrain<br />
<strong>du</strong> Château, allée Chantecler à Villeneuve<br />
d’Ascq.<br />
20 FÉVRIER<br />
● Match des Vikings (séniors) contre les<br />
Molosses (Asnières), à 14 h, terrain <strong>du</strong><br />
Château, Villeneuve d’Ascq.<br />
Rens. J.-P. Delporte, 06 18 58 51 19.
DÉCAPANT<br />
Un week-end poil à gratter<br />
Pour son deuxième week-end Poil à gratter, le centre<br />
André-Malraux vous propose cinq formes théâtrales<br />
« ludiques, malignes et engagées ». Entre réflexion et<br />
humour, one man show, théâtre d’objets et spectacle clownesque,<br />
c’est aussi l’occasion d’un bon moment de convivialité<br />
pour a<strong>du</strong>ltes et adolescents — notamment pour les<br />
représentations « décentralisées » que l’on peut rejoindre<br />
en bus depuis Hazebrouck.<br />
Hazebrouck, Blaringhem, Boëseghem et Le Doulieu<br />
Du 21 au 23 janvier<br />
Tél. 03 28 44 28 58.<br />
PH. DR<br />
ENRICHISSANT<br />
Vivat la danse<br />
Pour sa quatorzième édition, le festival de danse <strong>du</strong> Vivat pose aux artistes la<br />
question : « Comment tu fabriques la danse ? ». Sa quinzaine d’invités — pas seulement<br />
des chorégraphes, ainsi Dimitri Vazemsky, artiste éclectique,<br />
en fait partie — vont tenter d’y répondre par leurs spectacles mais aussi lors des<br />
deux journées de formation grand public « Prendre son temps ».<br />
EXPOSITIONS<br />
JUSQU’AU 17 JANVIER<br />
Edgard Maxence<br />
1871-1954<br />
Les dernières fleurs<br />
<strong>du</strong> symbolisme<br />
Douai<br />
Musée de la Chartreuse<br />
Tél. 03 27 71 38 80<br />
4 AU 10 JANVIER<br />
Jean Pattou<br />
Lille à l’eau, aquarelles<br />
Lille<br />
Galerie Collégiale<br />
Tél. 03 20 97 70 05<br />
JUSQU’AU 22 JANVIER<br />
Jardin imaginaire<br />
par Emmanuelle Dupont,<br />
brodeuse et sculpteur<br />
Caudry<br />
Musée des dentelles et<br />
broderies<br />
Tél. 03 27 70 09 67<br />
L’AGENDA DE VOS SORTIES<br />
DU 5 JANVIER AU 10 FÉVRIER <strong>2011</strong><br />
Armentières<br />
Au Vivat, <strong>du</strong> 28 janvier au 4 février<br />
Tél. 03 20 77 18 77.<br />
17 AU 23 JANVIER<br />
La roulotte des<br />
gens griffés<br />
Gravure<br />
Templeuve<br />
Mairie centre<br />
Tél. 03 20 05 97 63<br />
15 JANVIER AU 5 FÉVRIER<br />
Histoire<br />
et modélisme<br />
La seconde guerre mondiale<br />
Caudry<br />
Bibliothèque municipale<br />
Tél. 06 47 82 48 34<br />
FASCINANT<br />
Réflexions féminines<br />
Pour la première fois en France, une exposition est consacrée à l’artiste<br />
américaine Karen LaMonte. Installée à Prague depuis une dizaine d’années,<br />
elle y crée des robes grandeur nature, en verre, qui portent l’empreinte <strong>du</strong><br />
corps absent. À côté de ces œuvres époustouflantes, l’exposition présente<br />
aussi des miroirs qui renferment l’image de femmes, d’enfants<br />
ou de vieillards. De quoi réfléchir, dans tous les sens <strong>du</strong> terme…<br />
Sars-Poteries<br />
Au musée-atelier départemental <strong>du</strong> verre, jusqu’au 13 mars<br />
Tél. 03 27 61 61 44.<br />
PH. DR<br />
CHARMANT<br />
Sensualité et volupté<br />
Aux XVI e et XVII e siècles, les peintres flamands se sont plu<br />
à peindre des corps féminins dénudés, au cœur de scènes<br />
bibliques ou mythologiques.<br />
Cette exposition vous les fait découvrir…<br />
Cassel<br />
Au musée départemental de Flandre, jusqu’au 23 janvier<br />
Tél. 03 59 73 45 59.<br />
JUSQU’AU 6 FÉVRIER<br />
Sortis <strong>du</strong> fonds 1<br />
Albums, portfolios et livres<br />
d’artistes<br />
Gravelines<br />
Musée <strong>du</strong> dessin et de<br />
l’estampe originale<br />
Tél. 03 28 51 81 00<br />
JUSQU’AU 27 FÉVRIER<br />
C’est quoi ce<br />
chantier !<br />
L’architecture sous toutes<br />
ses coutures<br />
Lambersart<br />
DRColysée<br />
Tél. 03 20 006 006<br />
JUSQU’AU 31 MARS<br />
Eugène Leroy<br />
Exposition <strong>du</strong> centenaire<br />
Tourcoing<br />
MUba<br />
Tél. 03 20 28 91 60<br />
JUSQU’AU 27 JUIN<br />
Histoires courtes<br />
photographies<br />
de Marie-Noëlle Boutin<br />
Dunkerque<br />
Musée des Beaux-Arts<br />
Tél. 03 28 59 21 65<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 35<br />
PH. DR<br />
PH. DR
L’AGENDA DE VOS SORTIES<br />
DANSE<br />
18 ET 19 JANVIER<br />
Short Stories<br />
A mystic journey et<br />
The Halo of madness, chorégraphie<br />
Carolyn Carlson<br />
Colisée<br />
Roubaix, 20 h 30<br />
Tél. 03 20 24 07 07<br />
20 AU 22 JANVIER<br />
Festival Trek’n Folk<br />
Danses et musiques<br />
traditionnelles<br />
Halluin et Menin (B)<br />
www.treknfolk.com<br />
21 JANVIER<br />
Dansewindows<br />
sur la musique de Bach,<br />
chorégraphies Carolyn<br />
Carlson et Yuval Pick<br />
Lys-lez-Lannoy<br />
L’Eden<br />
Tél. 03 20 24 66 66<br />
27 ET 28 JANVIER<br />
Orphée<br />
chorégraphie José Montalvo<br />
et Dominique Hervieu<br />
Maubeuge<br />
La Luna, 20 h<br />
Tél. 03 27 65 65 40<br />
28 JANVIER<br />
L’homme<br />
à tête de chou<br />
chorégraphie Jean-Claude<br />
Gallotta, sur des paroles et<br />
musiques de Serge<br />
Gainsbourg<br />
Douai<br />
Hippodrome, 20 h<br />
Tél. 03 27 99 66 66<br />
1 ER FÉVRIER<br />
Blue Lady (revisited)<br />
Chorégraphie Carolyn Carlson<br />
Valenciennes<br />
Phénix, 20 h<br />
Tél. 03 27 32 32 32<br />
CIRQUE<br />
12 JANVIER<br />
Appris par corps<br />
par la c ie Un Loup pour<br />
l’homme<br />
Jeumont<br />
Centre culturel<br />
André-Malraux, 20 h<br />
Tél. 03 27 60 16 39<br />
14 ET 15 JANVIER<br />
Chouf Ouchouf<br />
Par le groupe acrobatique<br />
de Tanger<br />
Valenciennes<br />
Phénix<br />
Tél. 03 27 32 32 32<br />
36 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
THÉÂTRE<br />
6 AU 16 JANVIER<br />
Le problème<br />
de François Bégaudeau, mise<br />
en scène Arnaud Meunier<br />
Lille<br />
Théâtre <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />
Tél. 03 20 14 24 24<br />
9 JANVIER<br />
Désiré<br />
de Sacha Guitry, mise en<br />
scène Serge Lipszyc,<br />
avec Robin Renucci<br />
Caudry<br />
Théâtre<br />
Tél. 03 27 70 09 67<br />
11 AU 15 JANVIER<br />
La nuit des rois<br />
de William Shakespeare,<br />
mise en scène<br />
Jean-Michel Rabeux<br />
Villeneuve d’Ascq<br />
Rose des Vents<br />
Tél. 03 20 31 96 96<br />
12 JANVIER<br />
Corps et âmes<br />
de Maxence Van der<br />
Meersch, par la c ie Tous<br />
Azimuts<br />
Roubaix<br />
Colisée, 20 h 30<br />
Tél. 03 20 24 07 07<br />
14 JANVIER<br />
… et moi le matin<br />
j’efface tout<br />
par la Cie Clin d’Œil<br />
Lomme<br />
Tisserands, 20 h 30<br />
Tél. 03 20 22 05 05<br />
14 JANVIER<br />
Louise de Bettignies<br />
de Pierre Dumaine et Marcel<br />
Dubois, par la c ie L’éléphant<br />
dans le boa<br />
Saint-Amand-les-Eaux<br />
Théâtre<br />
Tél. 03 27 48 39 65<br />
19 JANVIER<br />
Hamlet<br />
de Shakespeare, mise en<br />
scène David Bobee<br />
Maubeuge<br />
La Luna, 20 h<br />
Tél. 03 27 65 65 40<br />
21 JANVIER<br />
Ticket<br />
par le collectif Bonheur<br />
Intérieur Brut<br />
Grande-Synthe<br />
Maison <strong>du</strong> quartier <strong>du</strong><br />
Moulin, 19 et 21 h<br />
Tél. 03 28 21 66 00<br />
THÉÂTRE<br />
21 JANVIER<br />
Ennemi public<br />
d’Henrik Ibsen, mise en<br />
scène Thierry Roisin<br />
Douai<br />
Hippodrome, 20 h<br />
Tél. 03 27 99 66 66<br />
21 JANVIER<br />
AU 5 FÉVRIER<br />
STIB<br />
de Geneviève Damas, mise<br />
en scène Janine Godinas<br />
Tourcoing<br />
Salon de théâtre<br />
Tél. 03 20 27 13 63<br />
25 AU 29 JANVIER<br />
Délire à deux<br />
d’Eugène Ionesco, mise en<br />
scène Christophe Feutrier<br />
Dunkerque<br />
Bateau Feu<br />
Tél. 03 28 51 40 40<br />
28 JANVIER<br />
Khalidk<br />
Le tour <strong>du</strong> monde en 80 voix<br />
Grande-Synthe<br />
Palais <strong>du</strong> Littoral, 20 h<br />
Tél. 03 28 21 66 00<br />
28 JANVIER<br />
Catch Impro<br />
Ennevelin<br />
Salle des fêtes, 20 h<br />
Tél. 03 20 98 44 44<br />
28 ET 29 JANVIER<br />
La femme juive<br />
de Bertold Brecht et<br />
La politique<br />
des restes<br />
d’Arthur Adamov, mise en<br />
scène Roland Poquet<br />
Waziers<br />
Salle des fêtes<br />
Tél. 03 27 99 75 75<br />
28, 29, 30 JANVIER<br />
Festival de théâtre<br />
amateur<br />
Saint-Amand-les-Eaux<br />
Théâtre et espace associé<br />
Tél. 03 27 22 49 69<br />
30 JANVIER<br />
DR<br />
Méli-Mélo comédies<br />
par l’Amateur turbulent<br />
Gravelines<br />
Scène Vauban, 16 h<br />
Tél. 03 28 23 48 82<br />
3 FÉVRIER<br />
Le clan des<br />
divorcées<br />
d’Alil Vardar<br />
Anzin<br />
Théâtre, 20 h 30<br />
Tél. 03 27 38 01 10<br />
MUSIQUE<br />
7 JANVIER<br />
Carte blanche à<br />
Marcel Azzola<br />
avec Sanseverino<br />
Jeumont<br />
Centre culturel<br />
André-Malraux, 20 h<br />
Tél. 03 27 60 16 39<br />
7 JANVIER<br />
Éric Toulis<br />
Grande-Synthe<br />
Palais <strong>du</strong> Littoral, 20 h<br />
Tél. 03 28 24 49 00<br />
7, 8, 10 ET 11 JANVIER<br />
L’orchestre national<br />
de Lille<br />
direction Jean-Claude Casadesus,<br />
joue Mantovani,<br />
Mozart et Strauss<br />
Armentières<br />
Vivat, le 7 à 20 h 30<br />
Tél. 03 20 77 18 77<br />
Tourcoing<br />
Théâtre, le 8 à 20 h<br />
Tél. 03 20 26 86 34<br />
Lille<br />
Nouveau Siècle,<br />
les 10 et 11 à 20 h<br />
Tél. 03 20 12 82 40<br />
15 JANVIER<br />
« Univers Jazz »<br />
Big Band<br />
Tilloy-lez-Cambrai<br />
Salle des fêtes<br />
Tél. 03 27 70 09 61<br />
15 ET 16 JANVIER<br />
Une soirée à l’opéra<br />
de Vienne<br />
par la Grande Écurie et la<br />
Chambre <strong>du</strong> Roy, direction<br />
Jean-Claude Malgoire<br />
Tourcoing<br />
Théâtre Raymond Devos<br />
Tél. 03 20 70 66 66<br />
18 JANVIER<br />
L’orchestre de<br />
Douai<br />
direction Jean-Jacques<br />
Kantorov, joue Barber et<br />
Mahler<br />
Douai<br />
Auditorium Henri-Dutilleux,<br />
20 h 30<br />
Tél. 03 27 71 77 77<br />
21 JANVIER<br />
Hommage à Brel<br />
par Filip Jordens<br />
Coudekerque-Branche<br />
Espace Jean-Vilar, 20 h 30<br />
Tél. 03 28 51 40 40<br />
MUSIQUE<br />
21 ET 22 JANVIER<br />
Festival international<br />
de boogie<br />
woogie<br />
Cambrai<br />
Théâtre, 20 h 30<br />
Tél. 03 27 72 95 00<br />
25 JANVIER<br />
Delbi<br />
folk-rock<br />
par la c ie No Bigoudi<br />
Genech<br />
Salle des fêtes, 20 h<br />
Tél. 03 20 05 97 63<br />
28 JANVIER<br />
Jacques Pirotton<br />
Quartet<br />
Bon<strong>du</strong>es<br />
Espace culturel, 20 h 30<br />
Tél. 03 28 04 77 68<br />
29 JANVIER<br />
Scrum<br />
power folk<br />
Cappelle-en-Pévèle<br />
Salle des fêtes, 20 h 30<br />
Tél. 03 20 05 97 63<br />
29 JANVIER<br />
Le petit estaminet<br />
lyrique<br />
récital voix et accordéon<br />
autour de Béranger<br />
Sin-le-Noble<br />
Salle Henri-Martel, 20 h<br />
www.laclefdeschants.com<br />
4 FÉVRIER<br />
Serge Lopez Trio<br />
Merville<br />
Espace culturel Robert-<br />
Hossein, 20 h 30<br />
Tél. 03 28 42 07 56<br />
PH. DR<br />
5 FÉVRIER<br />
Ch’ti Dixie<br />
jazz<br />
Haubourdin<br />
Centre culturel Paul-André<br />
Lequimme, 19 h 30<br />
Tél. 03 20 44 06 74
SALONS /<br />
FOIRES<br />
9 JANVIER<br />
Bourse des<br />
collectionneurs<br />
Roncq<br />
Salle J. Stelandre,<br />
8 h 30 - 17 h 30<br />
Tél. 03 20 94 72 95<br />
16 JANVIER<br />
4 e bourse<br />
multi-collections<br />
Marbaix<br />
Salle des fêtes, 9-18 h<br />
Tél. 03 27 59 37 30<br />
16 JANVIER<br />
Marché aux livres<br />
Esquelbecq<br />
Maison <strong>du</strong> Westhoek,<br />
10 - 18 h<br />
Tél. 03 28 62 88 57<br />
19 ET 20 JANVIER<br />
Futex<br />
4 e convention européenne<br />
des textiles techniques<br />
Marcq-en-Barœul<br />
Hippodrome<br />
www.clubtex.com<br />
23 JANVIER<br />
5 e salon <strong>du</strong> disque<br />
et de la BD<br />
Gondecourt<br />
Salle des fêtes, 9-18 h<br />
Tél. 06 65 02 68 73<br />
29 ET 30 JANVIER<br />
Exposition<br />
philatélique<br />
Lambersart<br />
Ferme <strong>du</strong> mont Garin, 9 - 17 h<br />
Tél. 06 80 62 80 51<br />
29 ET 30 JANVIER<br />
Festirail <strong>2011</strong><br />
14 e salon international <strong>du</strong><br />
chemin de fer et <strong>du</strong><br />
modélisme ferroviaire<br />
Pont-à-Marcq<br />
Salle des sports, 10 - 18 h<br />
Tél. 03 20 92 96 77<br />
30 JANVIER<br />
13 e rencontre des<br />
collectionneurs<br />
Neuville Saint-Rémy<br />
Salle Anquetil, 9 - 18 h<br />
Tél. 06 75 65 22 59<br />
JEUNE PUBLIC<br />
5 ET 8 JANVIER<br />
Premiers pas<br />
sur la <strong>du</strong>ne<br />
marionnettes et théâtre<br />
d’objets, dès 4 ans<br />
Douai<br />
Hippodrome<br />
Tél. 03 27 99 66 66<br />
12 AU 19 JANVIER<br />
3 e festival<br />
jeune public<br />
4 spectacles, 2 ateliers et<br />
une conférence,<br />
de 2 à 12 ans<br />
Loos<br />
Théâtre <strong>du</strong> Square<br />
Tél. 03 20 10 40 70<br />
19 ET 22 JANVIER<br />
Taboularaza<br />
de Damien Bouvet,<br />
dès 4 ans<br />
Lille<br />
Grand Bleu<br />
Tél. 03 20 09 88 44<br />
23 JANVIER<br />
Petit Bodiel<br />
d’après Amadou Hampâté<br />
Bâ, dès 5 ans<br />
Croix<br />
Centre culturel J. Brel, 17 h<br />
Tél. 03 20 28 14 28<br />
6 FÉVRIER<br />
Stabylo<br />
spectacle de clown tout<br />
public, au profit des enfants<br />
malades et hospitalisés<br />
Neuville-en-Ferrain<br />
Salle Malraux, 16 h et 17 h 15<br />
Tél. 03 20 46 14 54<br />
SPORT<br />
23 JANVIER<br />
La Doudou<br />
Randonnée VTT : 15, 30 et<br />
45 km<br />
Saint-Python<br />
Tél. 03 27 26 48 04<br />
HUMOUR<br />
12, 13, 14 JANVIER<br />
Buffo<br />
Lille<br />
Prato<br />
Tél. 03 20 52 71 24<br />
CD<br />
Zora<br />
Panaméenne<br />
Après un premier album<br />
remarqué en 2003,<br />
la Roubaisienne Zora<br />
revient avec un deuxième opus mordant<br />
et gouailleur, rythmé de sonorités<br />
chaleureuses influencées par la<br />
pop, le blues, la folk et la world music.<br />
Si son acolyte Jean Fi l’accompagne<br />
toujours dans la composition, on<br />
remarquera évidemment les deux<br />
chansons écrites par un certain<br />
Matthieu Chedid…<br />
www.myspace.com/zoramusic<br />
Benoît Kurcz<br />
Rétrospective<br />
Après avoir collaboré à<br />
différents groupes de la<br />
région, inspiré par les<br />
Beatles, Police ou McCartney, Benoît<br />
Kurcz, bassiste de formation, pro<strong>du</strong>it<br />
ici son premier album de huit titres. Il<br />
met en musiques et en rythmes<br />
variés, à la coloration plutôt pop,<br />
des petites histoires <strong>du</strong> quotidien,<br />
très inspirées par ses enfants, sa<br />
famille. Un album qui sent le vécu.<br />
www.benoitkurcz.com<br />
Ensemble Hémiolia<br />
Marie-Alexandre Guénin<br />
Violon <strong>du</strong> Roy<br />
Né à Maubeuge, Marie-<br />
Alexandre Guénin (1744-<br />
1835), compositeur illustre en son<br />
temps, est maintenant complètement<br />
oublié. Sa musique, <strong>du</strong>os et<br />
sonates en trio, ne manque pourtant<br />
pas d’intérêt. Née à Ferrière-la-<br />
Grande, il y a 25 ans, la violoncelliste<br />
Claire Lamquet a découvert son<br />
œuvre par hasard et entrepris de la<br />
faire connaître. L’ensemble Hémiolia,<br />
qu’elle a créé en 2007, la restitue de<br />
façon authentiquement baroque.<br />
Une bonne surprise, une véritable<br />
réusssite !<br />
www.ensemblehemiolia.com<br />
Overlow<br />
Sunny Side<br />
Nouveau projet <strong>du</strong> guitariste<br />
Benjamin Collier<br />
(Dubians, La Caravane<br />
électro, Da Taz…), Overlow propose<br />
une musique essentiellement instrumentale,<br />
entre post-rock et trip-hop,<br />
qui prend toute sa dimension sur<br />
scène, accompagnée des images qui<br />
font partie intégrante des compositions.<br />
À découvrir le 21 janvier en<br />
showcase à l’Aéronef, à Lille.<br />
www.overlow.org<br />
LIVRES<br />
Au temps des grands<br />
liniers : les Mahieu<br />
d’Armentières<br />
Par Jean-Marie Wiscart<br />
Maître de conférence en<br />
histoire contemporaine à<br />
l’université de Picardie<br />
Jules-Verne, Jean-Marie Wiscart présente<br />
l’histoire de la famille Mahieu,<br />
célèbres liniers des XIX e et XX e siècles.<br />
Érudit, très documenté,<br />
l’ouvrage immerge le lecteur au<br />
cœur de l’aventure in<strong>du</strong>strielle<br />
qui a fait la renommée<br />
de toute une région.<br />
Éditions Artois Presses Université<br />
La terre, la terre<br />
toujours recommencée<br />
Par Philippe Tabary<br />
Grand amoureux de<br />
l’Avesnois, auteur prolifique<br />
d’une vingtaine d’ouvrages,<br />
Philippe Tabary est aussi<br />
fonctionnaire européen chargé des<br />
questions agricoles à Bruxelles.<br />
Autant dire qu’il connaît son sujet…<br />
Il fait ici le point sur l’état <strong>du</strong> monde<br />
agricole, des facteurs démographiques<br />
aux changements climatiques,<br />
des OGM à l’agriculture biologique...<br />
Éditions Le cherche midi, coll. « Terra », 18 ¤<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 37
L’EXPO DU MOIS<br />
Pour Matisse, le portrait n’est pas une repro<strong>du</strong>ction de la personne. Il faut dépasser ce que l’on voit.<br />
PH. EMMANUEL WATTEAU<br />
Autour des œuvres <strong>du</strong> peintre, un film sur les Inuits, une série de masques<br />
étonnants, des objets des habitants <strong>du</strong> cercle polaire…<br />
Quand les Esquimaux<br />
inspiraient Matisse<br />
● L’art <strong>du</strong> grand <strong>Nord</strong> a commencé<br />
à intéresser les artistes<br />
français, les surréalistes surtout,<br />
pendant l’entre-deux<br />
guerres. L’écrivain Georges<br />
Duthuit, gendre d’Henri<br />
Matisse, passe la seconde<br />
guerre mondiale aux États-<br />
Unis. Il en revient avec une collection<br />
de masques esquimaux<br />
et l’envie de leur consacrer un<br />
livre. Il demande à son beaupère<br />
d’illustrer l’ouvrage qui<br />
aura pour nom Une fête en<br />
Cimmérie et qui ne sera publié<br />
qu’en 1963.<br />
Le musée départemental<br />
Matisse consacre une exposi-<br />
38 LE NORD <strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong><br />
tion très documentée à ce<br />
thème original. Grâce à la<br />
donation et aux prêts de son<br />
fils Claude, il présente d’abord<br />
la personnalité de Georges<br />
Duthuit, puis sa collection de<br />
masques — complétée par<br />
une douzaine de masques<br />
remarquables prêtés par le<br />
musée de Boulogne-sur-Mer<br />
— ainsi que toutes les gravures<br />
réalisées par Matisse<br />
pour les deux éditions <strong>du</strong> livre.<br />
On voit comment l’artiste a<br />
été fasciné par ce peuple qui<br />
vivait dans des conditions particulièrement<br />
<strong>du</strong>res et qui<br />
pourtant présentait des visages<br />
empreints d’une grande joie.<br />
« Matisse a presque un regard<br />
de cinéaste », souligne Dominique<br />
Szymusiak, conservatrice<br />
<strong>du</strong> musée. « Sous son pinceau,<br />
le personnage est<br />
magnifié, devient un héros,<br />
prend un caractère épique ! »<br />
Une dernière salle présente<br />
des dessins de visages qu’il<br />
appelait « masques », datant<br />
de la dernière partie de sa vie.<br />
Simplifiés à l’extrême, ils expriment<br />
l’essence même <strong>du</strong><br />
modèle à l’aide de quelques<br />
traits. « Pour Matisse, le portrait<br />
n’est pas une repro<strong>du</strong>ction<br />
de la personne. Il faut<br />
dépasser ce que l’on voit pour<br />
saisir son esprit. »<br />
FRANÇOISE POIRET-COLONGE<br />
Le Cateau-Cambrésis<br />
Jusqu’au 6 février, au musée<br />
départemental Matisse<br />
Tél. 03 27 84 64 50.<br />
Michèle Lemaire<br />
investit l’accueil<br />
• Le musée départemental<br />
Matisse invite régulièrement des<br />
artistes contemporains à présenter<br />
leurs œuvres dans le hall d’accueil.<br />
Cette fois, il s’agit de Michèle<br />
Lemaire et de ses créations textiles<br />
autour <strong>du</strong> fil, sur le thème des<br />
symboles. Ne manquez pas l’œuvre<br />
monumentale de la cafétéria,<br />
« l’œuvre la plus libérée et qui me<br />
ressemble le plus ».
Le nouveau film<br />
de Dany Boon, Rien<br />
à déclarer, qui sortira<br />
sur nos écrans<br />
le 26 janvier, a été<br />
tourné il y a environ<br />
un an sur la frontière<br />
franco-belge,<br />
en Thiérache.<br />
Paul Schuler, viceprésident<br />
de l’office de<br />
tourisme de Fourmies,<br />
a tenu sur son blog<br />
un véritable journal<br />
de ce tournage.<br />
LE MOIS PROCHAIN DANS<br />
DOSSIER<br />
Sports en <strong>Nord</strong> :<br />
à découvrir sans modération<br />
Paul Schuler en compagnie de Dany Boon, sur le tournage <strong>du</strong> film. PH. DR<br />
Rien à déclarer, une chance pour l’Avesnois<br />
● « Ce film tombe à point<br />
nommé. C’est, pour le sud de<br />
l’Avesnois, un coup de projecteur,<br />
une publicité qu’on<br />
n’avait pas les moyens de se<br />
payer. On espère que le film va<br />
nous aider à contrecarrer les<br />
images négatives de notre territoire,<br />
pour mettre en valeur<br />
ses côtés touristiques, encore<br />
méconnus <strong>du</strong> grand public. »<br />
Né à Anor, Paul Schuler travaille<br />
depuis 2008 à l’écomusée,<br />
après avoir été journaliste<br />
radio à Canal FM puis à Écho<br />
FM. Une évolution professionnelle<br />
liée à la volonté de « ne<br />
pas me contenter de raconter<br />
ce qui se passe, mais d’être<br />
aussi acteur de la vie locale. »<br />
Début 2010, le tournage <strong>du</strong><br />
nouveau film de Dany Boon,<br />
deux ans après le succès phénoménal<br />
de Bienvenue chez<br />
les ch’tis, est l’occasion pour<br />
Paul de valoriser d’une autre<br />
manière la région qu’il aime<br />
tant : « Dans le film, le village<br />
frontalier porte le nom imaginaire<br />
de Courquain, mais le<br />
Histoire d’un jour<br />
Février 1851,<br />
discours de Victor Hugo<br />
sur les caves de Lille.<br />
L’expo <strong>du</strong> mois<br />
Karen LaMonte au musée<br />
départemental <strong>du</strong> Verre<br />
à Sars-poteries.<br />
tournage a eu lieu en grande<br />
partie à Macquenoise, à<br />
quelques kilomètres de Fourmies.<br />
Nous avons fait appel à<br />
des bénévoles qui se sont<br />
relayés pour suivre le tournage,<br />
à l’affût <strong>du</strong> moindre<br />
mouvement, et prendre des<br />
photos pour le blog. Tous les<br />
acteurs et surtout Dany Boon<br />
étaient très sympas, ils prenaient<br />
le temps d’aller voir les<br />
badauds. Ils ont logé plus d’un<br />
mois au ValJoly et allaient parfois<br />
se détendre à la piscine, au<br />
RENCONTRE<br />
BALADE<br />
Les pigeonniers <strong>du</strong> <strong>Nord</strong><br />
milieu des vacanciers». En<br />
2010, le blog a vu exploser sa<br />
fréquentation, notamment<br />
quand il s’est fait le relais des<br />
annonces de casting.<br />
À quelques semaines <strong>du</strong> lancement,<br />
l’office de tourisme<br />
se prépare à accueillir les fans<br />
<strong>du</strong> film, avec un nouveau<br />
guide touristique, différents<br />
circuits consacrés à la frontière<br />
et une exposition autour<br />
<strong>du</strong> tournage.<br />
FRANÇOISE POIRET-COLONGE<br />
Adresse <strong>du</strong> blog : fourmies.canalblog.com<br />
<strong>Janvier</strong> <strong>2011</strong> LE NORD 39