5economie2 - SCOT de l'Ouest de la Plaine de France - Proscot

L ’ I N D U S T R I E
U n e i n d u s t r i e e n f o r t e p e r t e d e v i t e s s e
L’importance des activités industrielles sur le territoire était déjà
réduite en 1999 ; la désindustrialisation qui touche la plupart des
territoires s’y est depuis réalisée de façon accentuée, le secteur
perdant 400 emplois en 7 ans (- 23,4 %).
Seuls cinq secteurs industriels comptent plus de 80 emplois en 2006,
et la dynamique est nettement négative pour 3 d’entre eux (données
UNIStatis) :
Le secteur de la réparation et l’installation de machines et
équipements, le plus important en 1999 (315 emplois), ne
comptait plus que 112 emplois en 2006 (- 64 %) ;
Les industries agro-alimentaires, de 219 emplois en 2006, n’en
comptaient plus que 159 en 1999 (- 2 7%) ;
L’imprimerie et la reproduction d’enregistrements (159
emplois en 1999, 128 en 2006, soit – 20 %).
Les deux autres secteurs significativement représentés connaissent
néanmoins des dynamiques positives :
La fabrication de produits métalliques (outillages, coutelleries,
serrures, fils, etc.), qui comptent 13 PME et 144 sur le
territoire en 2006 (+ 20 %) ;
Le travail du bois et la fabrication d’articles en bois (seulement
95 emplois, mais en augmentation de 157% par rapport à
1999 (9 emplois)
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
S yn di c a t Mi x te d ’E tu de e t d e Pr o gr a mm a ti o n de l’ O ue st de l a P l a in e d e Fr a n ce (S M EP ) - SC O T - R a p p o rt de Pr é se n ta ti on - D i a g n o sti c – P iè c e 1 . 1.
La répartition géographique de l’emploi industriel est moins
concentré que pour le commerce : Domont constitue le principal pôle,
suivi de St-Brice-sous-Forêt et Montsoult, mais on retrouve une
présence industrielle de quelques dizaines d’emplois dans la plupart
des communes, sauf celles du quart sud-ouest, auquel se joint
Attainville.
L’ensemble économique ainsi constitué est caractérisé par des
industries de moyenne, voire basse technologie.
Il ne constitue pas un tissu économique organisé et une réalité
économique forte, ce qui ne signifie pas qu’il n’y a pas d’entreprises
individuellement performantes, mais que les dynamiques
observées ne constituent pas une filière.
Il s’agit d’un tissu industriel lâche implanté selon les opportunités
disponibles, et non émanant de caractéristiques propres au territoire
ou s’y localisant pour tirer parti de synergies avec les autres
entreprises et le milieu d’insertion.
Les seules dynamiques croisées existant sur le territoire
concernent le secteur du commerce, qui, s’il se caractérise
également par des implantations d’opportunités, se
développe aujourd’hui principalement dans le cadre d’une
logique d’agglomération, la présence, identifiée par les
clients, d’autres commerces étant un élément important
dans le choix de localisation des enseignes.
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Taille moyenne des exploitations en 2000 (en ha)
(Source : SEGESA/DREIF/DRIAF, d’après RGA 2000)
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
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Ouest de la Plaine
de France
Evolution 1990-2003 de la surface agricole
(Source : MOS)
Surfaces agricoles
total
Grandes cultures
(terres labourées et
surfaces en herbe à
caractère agricole)
Autres cultures
(vergers, pépinières, maraîchage,
horticulture, cultures intensives
sous serres)
-6,18% -6,35% -4,42%
Val d'Oise -4,92% -5,22% 8,36%
Ile-de-France -3,74% -3,93% 16,99%

L ’ A G R I C U L T U R E
C a r a c t é r i s t i q u e s d e l ’ a g r i c u l t u r e d e
l ’ O u e s t d e l a P l a i n e d e F r a n c e
Le secteur agricole n’occupe plus, comme partout en France, qu’une
part mineure en termes d’emplois.
Pourtant, l’agriculture reste une activité essentielle, en
termes d’occupations des sols, d’identité d’un territoire à l’orée de
secteurs fortement urbanisés, et d’impacts sur le cadre de vie.
Par ailleurs, le territoire occupe une terre fertile et productive,
créatrice de richesses, et le nombre d’employés dans le secteur
agricole a sensiblement augmenté entre 1999 et 2006 (+ 6,3 %),
représentant toujours la même part de l’emploi total (1,8 %).
Sur le plan agricole, le territoire se présente globalement, en 2000,
date du dernier recensement agricole 4 , comme :
Une terre céréalière, principalement au centre-est du
territoire ouvert vers la Plaine de France, ainsi qu’à Villiers-
Adam et Béthemont-la-Forêt au sud-ouest ;
Une terre de cultures industrielles, notamment de
betterave ;
Une terre de vergers, qui se concentrent dans le sud-est du
territoire, de St-Brice-sous-Forêt à Villaines-sous-Bois.
4 Le prochain recensement général agricole (RGA) aura lieu en 2010. Compte tenu des règles sur le
secret statistiques, l’agrégation des données au niveau du périmètre du SCoT n’est que peu pertinente :
le recensement n’est ici utilisé que pour mettre à jour des dominantes et tendances générales.
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L e s é v o l u t i o n s r é c e n t e s
Si ces cultures se maintiennent encore sur le territoire, d’autres
activités agricoles, qui représentaient encore un poids important à la
fin des années 1980, sont en très fort déclin (élevages de viande
bovine), voire en voie de disparition (élevages de volailles, production
de lait).
Si l’ampleur de la chute s’est, dans la période la plus récente,
nettement atténuée, la part du territoire dévolue aux activités
agricoles est en déclin continu.
En 13 ans, de 1990 à 2003, ce sont au total 361 ha de surfaces
agricoles qui ont été perdus, principalement dans les grands cultures
(1990-1999), puis dans les vergers et maraîchages (1994-2003),
qui globalement, sont en déclin marqué dans un contexte
départemental et régional pourtant favorable.
Le déclin de l’ensemble des superficies agricoles (- 6,2 % en 13 ans)
est supérieure aux moyennes départementales (- 4,9 %) et
régionales (- 3,7% ), bien que l’ensemble des surfaces agricoles
représente toujours 41,5 % de la surface totale (contre 44,2 % en
1990).
L’ensemble de ces éléments soulignent les difficultés agricoles d’un
territoire confronté à la proximité urbaine et aux pressions
foncières qui lui sont liées, ainsi qu’aux développement
d’infrastructures de transports.
Les contraintes exprimées par les agriculteurs sont en effet
particulièrement nombreuses et concernent la plupart des
communes 5 : outre l’artificialisation des sols sont aussi mentionnées
les difficultés concernant l’accessibilité aux terres cultivées et
l’impossibilité d’agrandissement sur place.
5 Source : enquête qualitative du RGA 2000
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Commune
ASNIERES-SUR-OISE
Superficie
agricole
utilisée
Superficie
agricole
utilisée
Superficie
agricole
utilisée
1979 1988 2000
298 249 207 -42 -16,87%
ATTAINVILLE 584 573 615 42 7,33%
BAILLET-EN-FRANCE 97
BELLOY-EN-FRANCE
BETHEMONT-LA-FORET
653 650 775 125 19,23%
258 266 330 64 24,06%
BOUFFEMONT 178 135 183 48 35,56%
CHAUVRY 277 260
DOMONT 25 23 21 -2 -8,70%
EZANVILLE 60 66 54 -12 -18,18%
MAFFLIERS 256 238 254 16 6,72%
MOISSELLES 240
MONTSOULT 302
NERVILLE-LA-FORET
NOISY-SUR-OISE
-
227
PISCOP 231 187 228 41 21,93%
SAINT-BRICE-SOUS-FORET
SAINT-MARTIN-DU-TERTRE
62 23
SEUGY 212 135
374 299 162 -137 -45,82%
VIARMES 226 322 378 56 17,39%
VILLAINES-SOUS-BOIS
210 277 257 -20 -7,22%
VILLIERS-ADAM 283 291 456 165 56,70%
TOTAL SCOT Totaux non significatifs en raison du secret statistique 344
Source : RGA/AGRESTE, 2009 - Unité : hectare
Evolution
Evolution
1988/200
1988/2000
en %
Secteurs d’attention pour ce qui concerne
la préservation des espaces agricoles
Zone potentiellement agricole
Boisements
Pénétrantes agricoles
Secteurs de pression urbaine sur les surfaces agricoles
Source : MOS/IAURIF, RGA 2000, traitement PROSCOT, 2009
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
Les secteurs de pression sur l’agriculture
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La taille moyenne des exploitations est de fait particulièrement peu
importante sur le territoire (cf. carte page précédente), en rupture
de la situation plus à l’est, au cœur de la Plaine de France, et plus à
l’Ouest, dans le Vexin.
Ces pressions sont susceptibles de remettre en cause la viabilité de
certaines exploitations, particulièrement celles du sud du territoire
spécialisées en arboriculture et maraîchage, mais aussi, plus
généralement, celles dirigés par des chefs d’exploitation âgés et
ayant des probabilités de reprise réduites.
Des évolutions se font néanmoins jour vers une agriculture
de services, avec :
le développement de ventes directes des récoltes,
l’organisation de cueillettes ouvertes au public,
l’élevage de chevaux et la création d’activités hippiques ou
encore, notamment au nord du territoire.
L a s i t u a t i o n d e s d i f f é r e n t s e s p a c e s
a g r i c o l e s d u t e r r i t o i r e
Si l’on examine la situation entre les deux derniers recensements
agricoles (RGA) de 1988 et de 2000, on constate que les surfaces
agricoles utilisées ont augmenté de 344 hectares 1 , avec des
situations extrêmement différentes d’une commune à l’autre.
1 Pour les communes dont les chiffres sont publiés dans le RGA. En effet, en
application du secret statistique, les résultats ne sont pas publiés lorsque le nombre
d’exploitations par commune devient trop faible. Une commune de l’Ouest de la
Plaine de France était dans ce cas en 1979, 5 en 1988 et 8 en 2000. Cet élément de
fait montre la diminution importante du nombre des exploitations par commune.
Le dernier recensement agricole a eu lieu en 2000. Le prochain aura lieu en 2010, et
sera publié courant 2011.
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
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En effet, certaines communes voient leur superficie agricole utilisée
augmenter très fortement (jusqu’à + 165 hectares) :
Belloy-en-France,
Villiers-Adam,
Béthemont-la-Forêt,
Bouffémont,
tandis que d’autres :
Saint-Martin-du-Tertre,
Asnières-sur-Oise
voient leur surfaces agricoles diminuer, également de façon
importante (jusqu’à – 137 hectares).
Ces évolutions sont liées à la fin de certains chantiers, mais
également à des évolutions propres à chaque exploitation, avec des
remises en culture de terres dont on avait envisagé, un temps,
l’urbanisation prochaine.
Le croisement de ces données (incomplètes à cause du secret
statistique, qui ne concerne cependant pas la plupart des communes
les plus agricoles du territoire) avec celles qui émanent de
l’urbanisation des communes et de l’évolution générale du mode
d’occupation des sols permet de distinguer les secteurs à enjeux
agricoles, du point de vue de la consommation d’espace et donc de la
préservation des surfaces agricoles.
La carte ci-contre montre les « secteurs d’attention » de ce point de
vue, sur lesquels le SCOT sera amené, dans le cours de son
élaboration, à se pencher. Ces secteurs comprennent les « lieux de
frictions » potentielles entre agriculture et urbanisation, souvent à
l’interface avec les lisières forestières.
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Polarités d’emplois (2006)
Pôles d’emplois principaux (+ de
2500 emplois)
Pôles d’emplois secondaires (+
de 900 emplois)
Evolution 1999-2006 de l’emploi
Supérieure à la moyenne de
l’Ouest de la Plaine de France
(+7,6%)
Inférieure à la moyenne mais
supérieure à 0
Négative
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
Situation (2006) et dynamiques (1999-2006) de la répartition géographique de l’emploi
(Source : Insee)
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L E S P Ô L E S D ’ E M P L O I S D U
T E R R I T O I R E
Avec la N1 et la proximité de Paris pour facteur déterminant,
l’essentiel des emplois du territoire se concentre dans sa pointe sud,
où l’on trouve les deux pôles d’emplois principaux (Domont avec 3
977 emplois et Saint-Brice-sous-Forêt, avec 2 886, en 2006), ainsi
que 4 des 5 pôles d’emplois secondaires (Montsoult, Moisselle,
Ezanville et Bouffémont, qui compte entre 1 000 et 1 500 emplois
chacun). Ces 6 pôles concentrent à eux seuls les trois
quarts de l’emploi total du territoire.
L’évolution de l’emploi entre 1999 et 2006 laisse par ailleurs
apparaître un double phénomène :
Une dynamique importante de ces pôles d’emplois principaux,
qui sont tous en croissance sur la période, notamment Domont
et Bouffémont (dont l’emploi augmente respectivement de 18
% et 11 %) ;
Une croissance de l’emploi qui s’étend vers le Nord,
notamment autour du carrefour de la Croix-Verte, même si la
dynamique y reste modérée.
A l’inverse, les communes occidentales du territoire, déjà peu
pourvues, connaissent une chute de leur niveau d’emploi.
Les pôles d’emplois principaux disposent de certaines spécialisations :
Domont, Montsoult et Ezanville présentent une structure assez
équilibré de leur appareil productif, avec notamment un
secteur industriel toujours présent, même si le commerce est
sans surprise très bien représenté ;
La spécialisation commerciale de Moisselles et Saint-Bricesous-Forêt
est très marquée, le secteur y représentant
respectivement 32 % et 37 % du total des emplois ;
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
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Il en est de même pour Viarmes, le seul pôle d’emploi non situé
dans le sud du territoire, qui, en tant que commune principale
du nord, est bien dotée en commerces, essentiellement de
proximité.
Les pôles d’emplois du sud s’inscrivent dans une certaine mesure
dans les dynamiques des pôles à forte densité commerciale de la
Vallée de Montmorency et du Val de France.
Ces derniers présente cependant dans l’ensemble une spécificité
commerciale beaucoup moins nette. Ils sont aussi de taille plus
importante : la spécificité de St-Brice-sous-Forêt, Moisselles et
Ezanville, consiste en ce que c’est essentiellement le commerce qui
fait d’eux des pôles d’emplois.
Communes
Nombre
d'emplois
en 2006
Part de
l’agriculture
Part de
l’Industrie
Polarités du territoire
Part de la
construction
Part du
commerce
Part des
services
hors
commerce
Viarmes 928 5,0% 8,0% 7,9% 23,4% 55,7%
Domont 3977 0,4% 8,9% 8,8% 18,2% 63,8%
Ezanville 1381 2,8% 8,6% 8,6% 22,3% 57,7%
Moisselles 1402 0,5% 0,7% 5,0% 31,5% 62,3%
Saint-Brice-sous-
Forêt
2886 0,4% 6,3% 8,0% 37,4% 47,9%
Montsoult 1443 0,8% 10,1% 6,8% 18,3% 64,0%
Polarités extérieures
Garges-lès-
Gonesse
8452 0,1% 10,4% 8,5% 18,9% 62,2%
Sarcelles 14469 0,1% 7,6% 7,3% 13,1% 71,9%
Deuil-la-Barre 3426 0,2% 6,8% 8,1% 10,4% 74,5%
Montmorency 4788 0,4% 7,8% 6,3% 8,7% 76,8%
Saint-Gratien 3524 0,2% 6,2% 10,9% 13,2% 69,6%
Soisy-sous-
Montmorency
3881 0,3% 7,7% 16,9% 15,6% 59,6%
Enghien-les-Bains 5325 0,1% 3,6% 3,8% 11,0% 81,6%
Franconville 5757 0,9% 9,8% 5,7% 23,0% 60,6%
Sannois 5347 0,9% 8,1% 9,9% 18,7% 62,3%
Taverny 8228 0,3% 14,2% 5,8% 14,8% 64,9%
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ZAE existantes
ZAE en projet
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
Localisation des zones d’activités économiques (ZAE)
S yn di c a t Mi x te d ’E tu de e t d e Pr o gr a mm a ti o n de l’ O ue st de l a P l a in e d e Fr a n ce (S M EP ) - SC O T - R a p p o rt de Pr é se n ta ti on - D i a g n o sti c – P iè c e 1 . 1.

L E S Z O N E S D ’ A C T I V I T E S
E C O N O M I Q U E S
L ’ e x i s t a n t : u n e c o n c e n t r a t i o n d a n s l a
p a r t i e s u d
Le territoire compte 12 zones d’activités économiques (ZAE),
principalement localisés le long de la N1 dans le sud du territoire, et à
orientation commerciale prédominante.
Les plus importantes sont :
La ZAE « Les Perruches » (38 ha, 108 entreprises en 2003) à
Saint-Brice-sous-Forêt, qui présente d’importantes superficies
commerciales, avec notamment la présence des enseignes
Carrefour, Conforama et Lapeyre ;
Les ZAE « Les 70 Arpents » (30 ha) et « Le Fond de
Montsoult» (30 ha) à Montsoult, qui accueillent des enseignes
commerciales (dont Leroy-Merlin), mais également des
entrepôts logistiques et de marchandises ;
Le Parc d’Activités des Fauvettes (22 ha, 93 entreprises en
2003) à Domont, à consonante plus industrielle.
Deux ZAE sont également implantées sur la D909 au-delà de la Croix-
Verte, à Belloy-en-France (ZAE de la Briqueterie) et à Viarmes (ZAE
de l’Orme). Il existe, de plus, une zone artisanale de un peu moins de
2 ha à Vilaines-sous-bois (en liaison avec la Croix-Verte)
Globalement, les espaces d’activités s’étendent sur quelques 200
hectares, représentant 7,5 % du total de la surface
construite du territoire, et 1,5 % de la surface totale
(données MOS/IAURIF 2003).
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
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L e s p r o j e t s : l ’ e n j e u d e l a C r o i x - V e r t e
Le projet d’aménagement majeur du territoire concerne le secteur de
la Croix-Verte, sur les communes de Montsoult, Maffliers, Attainville
et Baillet-en-France.
Cet espace bénéficie d’une excellente desserte routière et
ferroviaire, appelée à s’améliorer encore à l’avenir avec le
raccordement de l’A16 à la Francilienne (cf. partie transports et
déplacements).
Ces infrastructures le positionnent stratégiquement, tant
dans une logique est-ouest (entre les pôles économiques
tertiaires de Roissy et Cergy) que dans une logique sud-nord
(constituant un point intermédiaire entre le cœur de l’agglomération
parisienne et le nord de la France et de l’Europe).
Ce large secteur inclut actuellement déjà les zones d’activités de
Montsoult (60 ha).
Les documents d’urbanisme actuels prévoient tous des possibilités
non négligeables d’extensions d’urbanisation sur la zone (cf. carte
pages suivantes) :
Le schéma directeur de la Région Ile-de-France (SDRIF) de
1994, actuellement applicable, classe cette zone en « espace
partiellement urbanisable », sur quelques 190 ha répartis entre
Maffliers, Monsoult et Attainville ;
Le schéma directeur de l’Ouest de la Plaine de France (SDOPF),
approuvé en 1998 et révisé en 2006 (donc antérieurement au
choix du tracé exact du prolongement de l’A16), propose une
extension d’urbanisation de 125 ha, dont 50 ha sur Maffliers
en « zone mixte : activité-équipements et traitement
paysagers » et 75 ha sur Montsoult et Attainville, en zone
d’activités uniquement ;
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SDRIF de 1994
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
SDOPF de 1998 (modifié en 2006)
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Nouveau SDRIF (2008, non encore applicable)
Centre ancien – habitat continu
Zone urbaine
Activité
Habitat
Activité
Zone mixte : Equipements et traitement paysager
Zone mixte : Activité - Equipements et traitement
paysager
Zone mixte : Activité –Equipements -Habitat
Espace boisé
Espace naturel à grande sensibilité
Espace agricole à caractère paysager
Espace agricole
Etat actuel
Extension d’urbanisation proposée

Le nouveau SDRIF, approuvé par le Conseil
Régional le 25 septembre 2008 mais non encore
applicable, prévoit un potentiel d’urbanisation
d’environ 100 ha au nord-est de Montsoult.
La réflexion sur le développement du pôle de la Croix-
Verte pose des questions de positionnement à deux
échelles :
Dans le cadre des logiques internes au territoire, les
enjeux sont principalement constitués:
De la complémentarité avec les zones d’activités
existantes, notamment celles, adjacentes, de
Montsoult ;
Des effets sur les activités agricoles locales,
l’environnement et le paysage, et partant, sur
l’image du territoire ;
De la nature et quantité des emplois à
développer, dans un contexte de prédominance
actuelle des emplois peu qualifiés, alors que la
population résidente dispose d’un niveau de
qualification satisfaisant (cf. infra) ;
Du développement concomitant de l’habitat
dans le secteur.
Dans une logique plus large de développement
économique de l’Ile-de-France, se pose en revanche
la question des effets de concurrence et
complémentarité avec les pôles d’emplois,
principalement de services, de Roissy (qui bénéficie
d’une très forte attractivité et est en fort
développement), de Cergy et du sud de l’Oise
(notamment dans le corridor de l’A16, au sud de
Beauvais).
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Photo satellite du secteur de la Croix-Verte
(2007)
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Professions
intermédiaires
Cadres et
professions
intellectuelles
supérieures
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Employés
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Ouvriers
Artisans,
commerçants et
chefs d’entreprises
Agriculteurs

N I V E A U D E F O R M A T I O N E T
C A T E G O R I E S S O C I O - P R O F E S S I O N -
N E L L E S ( C S P )
U n e p r é d o m i n a n c e d e s p r o f e s s i o n s
i n t e r m é d i a i r e s
Le territoire présente une forte caractéristique dans
l’accueil de professions intermédiaires, qui constitue
presque le tiers (32,6%) de l’ensemble de la population
active occupée en 2006.
Cette caractéristique n’est pas surprenante au regard du caractère
périurbain du territoire, et apparaît de ce fait nettement en le
comparant à l’ensemble de la région Ile-de-France, où cette catégorie
représente seulement 26,5% de la population ayant un emploi.
Elle apparaît cependant également à plus grande échelle. Si cette
surreprésentation se retrouve dans les territoires voisins, c’est ainsi
de façon beaucoup moins marquée : l’est du Val d’Oise accueille un
grand nombre d’ouvriers et d’employés, la Vallée de Montmorency et
l’Est du Vexin présentent une part importante de cadres, tandis que
la Vallée de l’Oise offre une structure plus mixte ; et, dans l’ensemble
du Val d’Oise, les professions intermédiaires ne représentent que
28,5% de la population active occupée.
A l’inverse, les employés, et surtout, les ouvriers sont
comparativement peu représentés. La part des cadres (18,6%) est
sensiblement supérieure à la moyenne du Val d’Oise ; elle est
néanmoins bien moins importante que la moyenne régionale et est
aussi plus faible que dans tous les territoires voisins, sauf l’Est du Val
d’Oise (8,8%) et le sud de l’Oise (18,1%).
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
S yn di c a t Mi x te d ’E tu de e t d e Pr o gr a mm a ti o n de l’ O ue st de l a P l a in e d e Fr a n ce (S M EP ) - SC O T - R a p p o rt de Pr é se n ta ti on - D i a g n o sti c – P iè c e 1 . 1.
Part des différentes CSP dans la population active occupée en 2006 (Source : Insee)
Cadres et
professions
intellectuelles
supérieures
Ouest de la
Plaine de
France
CA Cergy-
Pontoise
CC Pays de
France
Est du Val
d'Oise
Pays du Sud de
l'Oise
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
U n e d é q u a l i f i c a t i o n s o c i a l e r e l a t i v e ?
Artisans,
commerçants
et chefs
d'entreprises
18,3% 32,6% 28,8% 14,8% 5,2%
19,1% 29,6% 31,4% 17,0% 2,8%
19,3% 32,6% 26,2% 15,4% 6,2%
8,8% 23,9% 37,1% 26,1% 4,1%
18,1% 27,5% 27,4% 21,2% 5,1%
Vallée de l'Oise 18,6% 30,1% 28,4% 18,1% 4,7%
Vallée de
Montmorency
23,0% 30,2% 28,9% 13,5% 4,4%
Est du Vexin 22,5% 31,3% 24,9% 13,8% 6,6%
Ile-de-France 26,8% 26,5% 27,6% 14,5% 4,5%
Val d'Oise 17,5% 28,5% 31,2% 18,3% 4,3%
Cette situation d’ensemble masque une tendance une modification
profonde des CSP du territoire. La part des cadres est certes celle qui
augmente le plus entre 1999 et 2006, mais dans un contexte
départemental, régional et national où la part de cette
catégorie socioprofessionnelle augmente plus fortement.
A l’inverse, la part des ouvriers a tendance à baisser dans tous les
territoires - mais nettement moins dans l’Ouest de la Plaine de
France. Il en est de même dans une moindre mesure des employés.
La part des professions intermédiaires augmente plus qu’ailleurs.
Globalement, ces évolutions dessinent une tendance à
l’affirmation d’un caractère socialement intermédiaire du
territoire, avec une orientation nouvelle vers les « classes
moyennes-inférieures », plutôt que les « classes moyennessupérieures
».
Page 81

Page 82
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
Typologie des communes selon les catégories socio-professionnelles
en 2006
(Source : Insee)
Part des cadres, professions intellectuelles
supérieurs, artisans, commerçants et chefs
d’entreprises supérieurs supérieur à 25%
Part des employés et ouvriers supérieurs à
45%
Autres communes
S yn di c a t Mi x te d ’E tu de e t d e Pr o gr a mm a ti o n de l’ O ue st de l a P l a in e d e Fr a n ce (S M EP ) - SC O T - R a p p o rt de Pr é se n ta ti on - D i a g n o sti c – P iè c e 1 . 1.

D e s s e c t e u r s g é o g r a p h i q u e s d i s t i n c t s
La situation d’ensemble masque aussi d’importante variations entres
communes.
Si la part des professions intermédiaires est, de façon remarquable,
uniformément élevée – elles ne représentent moins de 30% de la
population active occupée que dans 4 communes - il n’en est pas de
même de la représentation des catégories « employés et ouvriers »
d’un côté et des catégories socio-professionnelles supérieures de
l’autre (cadres et professions intellectuelles supérieures, artisans,
commerçants et chefs d’entreprises).
L’attirance de ces dernières pour le cadre privilégié d’immédiat
pourtour des forêts apparaît ainsi clairement (cf. carte ci-contre). A
l’inverse, les catégories populaires sont plus importantes dans les
communes du sud – qui sont aussi les communes les plus urbanisés
et les mieux desservis en transports en commun – ainsi que dans
celles du centre-est, dans les espaces ouverts sur la Plaine de France.
Ce sont ici les logique de gradients et de quadrants au sein
de l’agglomération parisienne qui semblent être à l’œuvre.
D’une part, l’éloignement du cœur d’agglomération, sa situation au-
delà des espaces très urbanisés, fait avant tout de l’Ouest de la
Plaine de France un territoire de classes moyennes.
D’autre part, son positionnement en prolongement des logiques de
différenciation sociale du cœur d’agglomération le place dans un
entre-deux, à la limite des espaces très déqualifiés de l’est, dont les
dernières évolutions tendent à le rapprocher, plutôt que ce qu’elles
l’ancrent dans les caractéristique de l’ouest, espace plus valorisé.
La répartition par catégories des actifs du territoire est
certes relativement indépendantes des emplois qui y sont
présents, d’autant plus au regard de l’importance des
navetteurs. L’évolution de la quantité et des
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
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caractéristiques des emplois du territoire d’un côté, et des
déplacements domicile-travail (cf infra), de l’autre, n’est
cependant pas sans effet sur les modifications de la
composition sociologique du territoire.
U n n i v e a u d e f o r m a t i o n s a t i s f a i s a n t m a i s
d ’ a c c r o i s s e m e n t m o d é r é
La composition de la population par catégorie socio-professionnelle
est fortement corrélée au niveau de formation de la population, et
l’on y retrouve sans surprise les mêmes phénomènes. D’une part, la
population du territoire dispose d’un niveau de qualification
satisfaisant, conforme à la moyenne départementale et supérieure
aux territoires de l’est du Val d’Oise. De l’autre, ce niveau de
qualification évolue moins favorablement qu’ailleurs, avec notamment
une part des personnes disposant de plus de deux ans de formation
supérieure qui s’accroît bien moins rapidement que la moyenne
régionale.
Plus haut niveau de formation atteint au s ein de la population non scolarisée
de 15 ans et plus (Source : Insee)
Ouest de la
Plaine de
France
Sans
diplôme
Diplôme
du premier
et second
degré
(CEP, BEPC,
CAP, BEP)
Baccalauréat Bac +2
Plus de
Bac +2
15,2% 41,6% 17,9% 13,6% 11,7%
Val d'Oise 20,7% 38,8% 16,6% 12,1% 11,9%
Ile de France 18,3% 32,1% 16,1% 12,2% 21,2%
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Page 84
Evolution 1984-2004 du revenu moyen ap rès impôt p ar foyer fiscal
(Source : Sdrif 2008)
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
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L E S R E V E N U S
U n e é v o l u t i o n n é g a t i v e
La déqualification sociale n’est que relative à d’autres territoires. Elle
se manifeste néanmoins dans une baisse des revenus qui est, elle,
absolue. Les revenus moyens par foyers fiscaux ont en
effet, en euros constants 6 , diminué de 1,4 % entre 1999
et 2006. Si cette évolution est conforme à celle du département (-
1,2% sur la même période), elle place cependant le territoire très
défavorablement par rapport aux territoires voisins, et l’inscrit plus
dans les dynamiques négatives des espaces urbanisés de la première
et deuxième couronne (Est du Val d’Oise, Seine-Saint-Denis, CA de
Cergy Pontoise, et, de façon moindre, Vallée de Montmorency), que
dans celles, positives, des territoires plus excentrés et plus ruraux
(CC Pays de France, Est du Vexin, Vallée de l’Oise, Pays du Sud de
l’Oise).
Ce faisant, elle repositionne sensiblement le territoire dans le grand
ensemble francilien, qui, en termes de revenus, se structure
essentiellement selon des quadrants reproduisant en périphérie les
situations de valorisation/dévalorisation existantes dans le cœur
d’agglomération, avec l’Ouest de la Plaine de France à la limite du
clivage est-ouest. Pour l’ensemble du territoire, le revenu moyen par
foyer fiscal est désormais inférieure à la moyenne régionale, alors
qu’il était encore légèrement supérieur en 1999.
Sur le moyen terme, on observe que, pour la plupart des communes
du territoire, l’écart avec le revenu moyen régional, qui était positif
en 1984, se réduit, voire devient négatif en 2004 (cf. carte page
suivante).
Ces évolutions sont à corréler avec l’évolution de l’emploi et des
déplacements domicile-travail, dans un processus de paupérisation
6
C’est-à-dire à parité de pouvoir d’achat, en éliminant l’effet de l’inflation – il s’agit donc des revenus
réel, non des revenus nominaux.
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
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par l’emploi. Elles peuvent aussi apparaître comme un signe de
l’éloignement croissant en périphérie des ménages les moins aisées,
sous l’effet des prix de l’immobilier.
Dans ce cadre, l’attractivité du territoire se fait en partie par défaut,
pour des populations n’ayant pas les capacités financières de
s’installer ailleurs : le déficit du solde migratoire combiné à
des mouvements résidentiels plus ou moins contraints
participerait à la paupérisation d’un territoire non perçu
comme un lieu de résidence privilégié.
D e s r e v e n u s q u i r e s t e n t n é a n m o i n s e n c o r e
a s s e z c o n f o r t a b l e s
Ces tendances d’évolutions se font dans un contexte, où, avec la
faiblesse du chômage, la bi-activité des couples et la forte part de
professions intermédiaires, les revenus restent toujours assez élevés.
Bien qu’inférieure désormais à la moyenne régionale, ils demeurent
supérieure à la moyenne départementale, et proche de celles des
territoires voisins de troisième couronne, même s’ils n’atteignent pas
ceux du Vexin ou de la CC Pays de France.
Ouest de la Plaine de France
Revenu net imposable moyen
en 2005 par foyer fiscal
(en euros)
21888
CA Cergy-Pontoise 18034
CC Pays de France 23962
Est du Val d'Oise 14673
Pays du Sud de l'Oise 21972
Vallée de l'Oise 20824
Vallée de Montmorency 21916
Est du Vexin 24634
Val-d'Oise 18947
Ile de France 22505
France 17184
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Revenu net imposable moyen par foyer fiscal en 1999 et évolution
1999-2005 (en euros de 2005)
(Source : DGI)
En 1999
Revenus net imposables moyen par foyer fiscal
en1999 (en euros de 2005)
Entre 18 507 et 22 489 (7 communes)
Entre 22 489 et 23 934 (7 communes
Entre 23 934 et 31 134 (7 communes)
Evolution 1999-2005 (en euros de 2005)
Augmentation
Diminution
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
En 2005
Revenus net imposables moyen par foyer fiscal
en 2005 (en euros)
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Entre 19 261 et 22 563 (7 communes)
Entre 2 2563 et 24 304 (7 communes)
Entre 24 304 et 31 250 (7 communes)
Revenu net imposable moyen par foyer fiscal en 2005
(Source : DGI)

D e s s i t u a t i o n s e t é v o l u t i o n s i n t e r n e s t r è s
d i f f é r e n c i é e s
Ces évolutions, conjointement à celles des catégories socioprofessionnelles,
présentent d’autant plus d’importance que le
territoire, espace d’accueil de classes moyennes, n’a jusqu’alors
présenté que peu de tendances marquées, et qu’il se situe
à l’interface (non figée) des dissociations est-ouest et
nord-sud de la région, entre un ouest où se concentrent les
CSP supérieures et un est moins aisé.
Ces évolutions touchent cependant très diversement les différents
espaces du territoire.
Globalement, les communes aux populations les plus aisées en 1999
ont eu tendance à confirmer leur positionnement en termes de
revenus, dans le cadre de processus accentuant les tendances déjà
existantes. C’est notamment le cas de l’ouest du territoire, qui, en
quelque sorte, est « abrité » par ses lisières forestières.
A ce phénomène s’ajoute cependant une autre tendance : la
diminution des revenus touche essentiellement la pointe sud du
territoire, avec une extension selon un axe nord-ouest, jusqu’à Noisysur-Oise.
La N 1 et ses abords peuvent être ici vus comme un axe non
seulement peu attractif, mais encore peu perméable et, donc, ne
laissant que peu supposer, lorsqu’on traverse le territoire, l’existence
d’autres communes et d’autres espaces plus valorisés.
Cet axe joue donc le rôle de « masque d’attractivité », d’abord à
l’égard des communes qu’il traverse, et, ensuite, pour les espaces
adjacents. Les communes jouxtant la Croix-Verte sont notamment
concernées.
Au nord-est et à l’ouest de cet espace central, en revanche, le
revenu moyen continue à augmenter.
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
S yn di c a t Mi x te d ’E tu de e t d e Pr o gr a mm a ti o n de l’ O ue st de l a P l a in e d e Fr a n ce (S M EP ) - SC O T - R a p p o rt de Pr é se n ta ti on - D i a g n o sti c – P iè c e 1 . 1.
L E S P R O C E S S U S E C O N O M I Q U E S E T
L ’ E V O L U T I O N D U T E R R I T O I R E
L ’ é c o n o m i e d e l a R N 1 e t l a r e q u a l i f i c a t i o n
d e s z o n e s d ’ a c t i v i t é
La question de l’axe fondamental qu’est la RN1/D 301 ne concerne
pas que les revenus des résidents ; par sa place dans l’architecture
économique du territoire, il concentre les questions en suspens, et,
d’abord, celles qui ont trait à l’image économique de l’Ouest de la
Plaine de France.
L’aménagement de la RN1, et, dans une moindre mesure, de la D
909, les séquences paysagères qui peuvent y être valorisées ou
préservées, la qualité des projets sont des éléments fondamentaux
pour la structuration future d’un tissu économique actuellement peu
organisé.
Ces développements futurs, cependant, ne sauraient faire l’économie
d’une réflexion et d’une action sur les zones d’activité existantes, et,
spécialement, sur les zones commerciales, dont beaucoup sont
anciennes et ne répondent plus aux besoins actuels tout en donnant
du territoire une vision peu qualitative.
La rénovation de ces zones nécessitera sans doute un certain niveau
d’extension pour permettre un aménagement cohérent et une
élévation de la qualité économique, architecturale, paysagère et
environnementale de ces secteurs, compte tenu de leur surcharge
spatiale actuelle.
Au-delà de la requalification des zones commerciales, celle des zones
à dominante industrielle, logistique ou mixte (« activités-bureau »),
est également posée dans la perspective de faciliter la « transition
tertiaire » du territoire.
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Page 88
A s p e c t s d e s
z o n e s d ’ a c t i v i t é s
c o m m e r c i a l e s d e
l ’ O u e s t d e l a
P l a i n e d e F r a n c e
Axe de la RN1/D 301
de Saint-Brice-sous-
Forêt à Maffliers
Photos satellite des
zones commerciales
des Perruches à Saint-
Brice-sous-Forêt, et de
la Justice / Val
d’Ezanville à
Domont/Ezanville
Photos des zones
commerciales : une
vision depuis les grands
axes
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
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E L E M E N T S D D E C C O N C L U S I O N
L e c c o n s t tta a t
Le territoire de de l’Ouest l’Ouest de de la la Plaine de de France se présente tout
d’abord comme un espace en en croissance modérée, sous
l’impulsion l’impulsion de soldes migratoires défavorables malgré une
relative jeunesse jeunesse de la population, population, et d’une économie en
progression mais mais morcelée, relativement peu peu qualifiée et
créatrice de valeur, et dont l’ampleur et la qualité ne
correspondent pas toujours au niveau des besoins de la
population résidente.
Le territoire est donc donc avant avant tout un espace résidentiel, qui fait
cependant face à des concurrences externes renforcées, par
exemple avec la vallée de Montmorency, et, fait nouveau, avec
le sud-Oise en plein développement résidentiel.
Sur le plan économique, l’industrie est en en fort recul, recul, et et la
tertiarisation encore faible, mais mais l’atout principal du territoire
est constitué constitué de ses pôles commerciaux .
Ceux-ci Ceux-ci présentent une attractivité forte, au travers d’une
implantation le long de la RN1/D 301 essentiellement,
implantation qui est à la fois source de force (accessibilité,
croisement des clientèles, identification des sites) et de
faiblesses (banalisation des zones commerciales, visibilité faible
pour les quartiers et secteurs hors RN 1, etc…).
Si l’agriculture ne joue plus qu’un rôle modeste au plan de
l’emploi, elle n’est pas en régression et joue un rôle majeur
dans la structuration du territoire.
S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
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L e s p p e r s p e c t tti i v e s
Sur le plan plan démographique, l’évolution du territoire devra
prendre prendre en compte sa très grande sensibilité aux flux
migratoires, dans le contexte d’une diminution diminution probable
de son excédent naturel (naissances moins décès) à long terme.
Sur le plan économique, l’évolution du territoire
dépendra des moyens de sa tertiarisation et du
développement de son pôle commercial.
Ces perspectives dépendent largement, dans le contexte
local, des questions d’aménagement, au travers de la
requalification des zones d’activités commerciales, mais
également industrielles, et de la création de nouvelles
zones susceptibles de permettre la création d’emplois
plus qualifiés et correspondant davantage à ceux des
actifs habitant le territoire.
Outre les questions liées aux impacts environnementaux
de l’urbanisation à caractère économique (cette (cette
question étant particulièrement importante étant donné
la configuration environnementale du périmètre du
SCOT), la question de l’économie d’espace dans une
optique de préservation d’une agriculture essentielle à
l’organisation de l’espace, et de l’organisation d’une
véritable complémentarité entre activités de centre-ville
(petits commerces, activités résidentielles et tertiaires)
et activités développées dans des parcs d’activité, sera
sans doute posée dans la suite de l’élaboration du SCOT.
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S C O T D E L ’ O U E S T D E L A P L A I N E D E F R A N C E
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