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MAI 2006 N° 359 - Jeunesse Sportive et Culturelle Pitray-Olier

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2 Mes débuts dans l’animation<br />

Je n’avais pas encore l’âge de passer le diplôme<br />

de moniteur, mais dès la Toussaint suivante,<br />

Michel me proposa de participer à<br />

l’encadrement des plus jeunes à Châtenay <strong>et</strong><br />

dans le parc de Sceaux, chaque jeudi, journée<br />

de repos pour les scolaires dans ces années là<br />

(comme c’est encore le cas en Afrique) <strong>et</strong> non<br />

le mercredi comme aujourd’hui. J’ai ensuite<br />

fait mes classes au Bourdiou où j’ai eu<br />

successivement la charge des enfants<br />

d’Edouard <strong>et</strong> du p<strong>et</strong>it camp.<br />

3<br />

Les camps cyclistes<br />

Dès l’été 1974, c’est pour le camp des<br />

Cévennes que Michel me propose un rôle dans<br />

son « Etat-major », j’aurai pour mission, en<br />

compagnie de mon ami Titi, de faire la bouffe<br />

pour tout le groupe. Ce statut me perm<strong>et</strong>tra<br />

d’accompagner les cyclistes avec ma pétrol<strong>et</strong>te<br />

universellement connue sous l’appellation<br />

“singer”, ce qui correspondait mieux à ma<br />

personnalité, mes talents de cycliste au<br />

précédent camp en Corse, s’étant révélés<br />

lamentables. Ce fut ensuite la saga des camps,<br />

en Forêt-Noire, dans les Pics d’Europe, la<br />

Sierra Nevada… Après les avoir encadrés, je<br />

les ai dirigés jusqu’en 1993, la « p<strong>et</strong>ite reine »<br />

ayant alors perdu de son potentiel de liberté<br />

dans l’imaginaire de nos enfants.<br />

19<br />

4 Les camps de neige<br />

C’est pour se rendre aux « Estables », un bled<br />

perdu près du Mont Gerbier des Joncs que<br />

Pierre, alors Directeur du P.O, connaissant mes<br />

fantastiques aptitudes pour les sports de glisse,<br />

m’a demandé de participer au séjour. Le<br />

premier matin nous avons épuisé la seule<br />

plaque de neige du département au cours d’une<br />

bataille de boules mémorable. Nous avons<br />

passé le reste du séjour à faire des concours de<br />

cabanes, jeux de pistes <strong>et</strong> autres balades, les<br />

pissenlits s’étant crus autorisés à remplacer la<br />

poudreuse tant espérée. Qu’à cela ne tienne !<br />

Nous avons récidivé l’année suivante dans la<br />

vallée de Belleville, puis dans les Aravis, <strong>et</strong><br />

aujourd’hui encore, dans des conditions certes<br />

plus confortables, nos jeunes s’adonnent aux<br />

joies des sports d’hiver.<br />

5 Le rappel<br />

1983… il n’y a plus de directeur permanent au<br />

P.O <strong>et</strong> le Bourdiou est fermé. C’est alors qu’un<br />

parent, membre du Conseil d’Administration<br />

me contacte pour me proposer de faire revivre<br />

le Bourdiou. Quand j’y r<strong>et</strong>ourne en été, il y a un<br />

mètre d’herbe sur le terrain de foot, les puces,<br />

la gale <strong>et</strong> la teigne ont envahi les matelas, les<br />

effraies ont élu domicile dans les soupentes<br />

<strong>et</strong>… c<strong>et</strong>te fois encore, irrésistiblement happé<br />

par la magie du lieu, je relève le défi. Monsieur<br />

Perren<strong>et</strong>, depuis Marcilly où il finira sa vie,<br />

m’adresse un message d’encouragement en<br />

avril 1984, c<strong>et</strong>te simple l<strong>et</strong>tre qui témoigne de<br />

son amitié est tout un symbole, le Péolien<br />

marginal que je suis est officiellement intégré<br />

dans la « grande famille » par la caution du<br />

Père. Ma fidélité à la cause du Bourdiou ne me<br />

quittera plus. Dès l’été 1984, j’y serai directeur<br />

puis formateur, organisateur, gestionnaire,<br />

ardent défenseur devant les autorités de tutelle,<br />

ambassadeur pour collecter les fonds<br />

nécessaires à sa réhabilitation, prospecteur<br />

pour proposer <strong>et</strong> y développer un accueil plus<br />

ouvert <strong>et</strong> ce, jusqu’à ce jour où je vous en parle,<br />

avec autant de bonheur <strong>et</strong> d’enthousiasme.

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