MAI 2006 N° 359 - Jeunesse Sportive et Culturelle Pitray-Olier

Qui a
Jésus...
J’ai découvert le P.O lorsque Vincent a
commencé à y jouer au foot et Claire a aller
au Bourdiou. Nous avons passé quelques
dimanches de soleil et de grisailles sur les
terrains de la proche région parisienne et
entendu de joyeux bavardages de jeunes
footeux qui nous en apprenaient beaucoup
sur l’esprit du «patro ».
Il a fallu une assemblée générale mémorable
au cours de laquelle s’est joué l’avenir de la
maison…. et je suis monté dans la Barque !
Au fil du temps, j’ai appris à vivre
concrètement l’esprit chrétien du P.O parce
qu’ouvert à tous depuis ses origines, jusqu’à
aujourd’hui.
J’ai appris que nos racines datent de la fin du
19 ème siècle avec Monsieur de Pitray, Prêtre
sulpicien qui a eu l’intuition que l’Église
devait aller dans la rue pour acccueillir, à la
lumière de l’Evangile, les enfants, les jeunes
de tous horizons sociaux, culturels, spirituels
et religieux.
Monsieur de Pitray, pendant 40 années, a su
animer et développer la dimension spirituelle
du P.O dans la mouvance de notre monde ; il
a voulu aller et nous entraîner jusqu’au bout
de sa conception de l’homme, c'est-à-dire
jusqu’à Dieu. Il nous a fait comprendre que
tous nous sommes les artisans d’un travail
laïc, dans cette œuvre d’éducation pour tous,
sur les fondements de la foi chrétienne vécue
en lien avec notre action sociale humaine.
Monsieur de Pitray nous a quitté au milieu de
ce siècle. Il repose au Bourdiou jusqu’à
l’avènement de notre éternité.
De Monsieur Perrenet, prêtre sulpicien
également, que je n’ai pas plus connu et qui
a assumé pendant une vingtaine d’années la
direction du P.O, j’ai retenu ces quelques
P.O, terre de mission…,
des semeurs d’hier…
6
lignes, dans le droit fil de notre mission
éducative et pastorale.
« Ce P.O, combien je l’aime intimement…
parce qu’il reste très libre,
parce qu’il reste très humain,
parce qu’il n’est pas emprisonné dans une
seule formule,
et parce qu’il porte – obscurément ou
visiblement – la trace de Dieu.
C’est cette trace que nous retrouvons en nous
devant les grandes décisions, les grands
passages de la vie… ».
Nouvelles du P.O, mars 1950.
Monsieur Perrenet a quitté la direction
spirituelle et matérielle du P.O en 1971. Il a
rejoint en 1988 Monsieur de Pitray dans la
chapelle du Bourdiou, donnant à l’œuvre,
qu’ils ont créée et que nous animons, sa
légitimité, témoignant de notre raison d’être
et de la confiance de leur Maison Spirituelle
: la Compagnie des Prêtres de Saint Sulpice.
La Compagnie et la Paroisse nomment alors
un directeur laïc, Pierre Vandroy, ancien très
expérimenté, pétri de notre spiritualité
commune.
Expérience très riche au travers des liens
fortement assurés avec Saint Sulpice.
Expérience à laquelle la Paroisse mit fin, par
manque de moyens, au terme d’une petite
dizaine d’années d’activités en 1983.
Le P.O sans Directeur et sans prêtre !
En 1982, les portes du P.O étaient toutes
prêtes d’être fermées !
Le P.O prit alors en charge le P.O, le
“bureau” se proposa d’en assumer la
direction.