MAI 2006 N° 359 - Jeunesse Sportive et Culturelle Pitray-Olier

terre de moisson...,
aux moissonneurs de demain...
Le Bureau, mis en place par l’assemblée de
tous les copains cotisants, foot, musique,
théâtre et vacances, c’est six anciens, assez
jeunes en 1982, qui ont le P.O en charge dans
ses grandes orientations, ses petites histoires
et, au jour le jour notre cheminement
commun, « à la lumière de l’Evangile ».
Contacts furent pris avec la Compagnie via la
Père Curé de Saint-Sulpice. Ensemble nous
nous sommes accordés sur cette réalité que
par notre Baptême nous pouvions « annoncer
l’Évangile, annoncer Jésus-Christ, mort et
ressuscité par amour pour le monde, par
amour pour le P.O ».
Et les portes du P.O ne se sont pas fermées !
En fait, la paroisse a toujours confié à un
prêtre, souvent étudiant, la responsabilité
spirituelle du P.O. Beaucoup se rappellent les
qualités de cœur et le dynamisme de notre
ami Benoit Kala aujourd’hui vicaire général
du diocèse de N’konsamba au Cameroun.
Bref, depuis 1982, cette collégialité, portée
par la compétence de chaque responsable
d’activités, tient sa route.
Route difficile et magnifique, accompagnée
par la confiance de la Paroisse et de la
Compagnie de Saint-Sulpice qui mettent à
notre disposition chacun des lieux où nous
vivons au fil des saisons : Assas, Châtenay,
Bourdiou.
Route pavée de difficultés sous-jacentes que
Monsieur Perrenet avait bien pressenti après
le départ de notre directeur nommé par la
paroisse.
« Le P.O, écrivait-il, est une action
chrétienne mêlée au monde quotidien par
nos activités, le réduire seulement à ces «
activités », c’est le vider de sa substance.
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Le P.O n’est pas une aire de jeux, une troupe
théâtrale, un championnat de foot.
C’est le lieu privilégié de la transmission
d’un héritage : la morale, la générosité,
l’amitié, la spiritualité, la religion… il y a
une mission, un Christ.
Tant mieux si l’on peut ménager et entretenir
ces racines… et garder l’essentiel : l’amour
les uns des autres, l’esprit du bénévolat, la
pratique chrétienne »
Ces racines, nous les avons entretenues ;
elles balisent nos relations, nos démarches
éducatives ; nos racines donnent à nos
activités une dimension d’humanité
empreinte de valeurs spirituelles partagées.
Nous vivons, disons-nous, lorsque cette
dimension nous anime, « à la lumière de
l’Évangile » Certes ! Mais aujourd’hui, sans
doute, sur un mode assez implicite, dans une
sorte de pénombre, plutôt par référence à la
mémoire, au vécu ordinaire du P.O, que du
fait de notre réalité de chrétiens en Église, en
notre Église du P.O.
Alors pour nous « à la lumière de l’Évangile »,
si nous le voulions vraiment, si nous en
percevions réellement les richesses pour notre
P.O et pour chacun, nous pourrions ensemble
nous mettre en route pour un P.O plus proche
du Père par notre vie de prière, le partage de la
Parole et la pratique de l’Eucharistie.
Aujourd’hui, nous avons également décidé
en bureau, comme Daniel l’a déjà évoqué
dans plusieurs éditoriaux et dernièrement
dans son rapport moral 2005, de mettre en
route, ensemble, une réflexion sur la réalité
spirituelle et pastorale du P.O dans sa
mission éducative.
Jean-Pierre DUTHOIT