26.06.2013 Views

Évaluation globale de la résistance des bananiers à la fusariose ...

Évaluation globale de la résistance des bananiers à la fusariose ...

Évaluation globale de la résistance des bananiers à la fusariose ...

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Gui<strong>de</strong>s techniques INIBAP 7 25<br />

métho<strong>de</strong> <strong>de</strong> broyage-tamisage sont décrites <strong>à</strong> l’annexe VIII. L’avantage <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux<br />

métho<strong>de</strong>s est qu’elles ne nécessitent que peu <strong>de</strong> matériel. Dans les crib<strong>la</strong>ges au<br />

champ, on peut utiliser le nombre <strong>de</strong> juvéniles en combinaison avec l’évaluation<br />

du nombre <strong>de</strong> galles sur les racines (Kinloch 1990). Dans les crib<strong>la</strong>ges au champ,<br />

on ne peut exprimer <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion <strong>de</strong> némato<strong>de</strong>s que par unité <strong>de</strong> racine.<br />

Estimation <strong>de</strong>s dégâts<br />

On peut évaluer les dégâts subis par chaque p<strong>la</strong>nt d’une touffe en mesurant les<br />

dégâts sur les racines, ainsi que <strong>la</strong> croissance et <strong>la</strong> production du p<strong>la</strong>nt. Le développement<br />

et le dépérissement <strong>de</strong>s racines étant <strong>de</strong>s processus dynamiques, qui<br />

dépen<strong>de</strong>nt du génotype et qui sont influencés, d’une part, par <strong>la</strong> croissance et <strong>la</strong><br />

sénescence naturelle du p<strong>la</strong>nt et, d’autre part, par le dépérissement dû <strong>à</strong> <strong>de</strong>s facteurs<br />

abiotiques et biotiques (dont les dégâts <strong>de</strong>s némato<strong>de</strong>s), il convient <strong>de</strong> choisir<br />

un sta<strong>de</strong> spécifique <strong>de</strong> développement du p<strong>la</strong>nt comme référence pour comparer<br />

<strong>la</strong> sensibilité <strong>de</strong> différents génotypes ou d’un même génotype cultivé dans <strong>de</strong>s<br />

conditions différentes. Le choix du sta<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> floraison récente comme référence<br />

a pour avantage qu’<strong>à</strong> ce sta<strong>de</strong>, le p<strong>la</strong>nt a produit son nombre maximal <strong>de</strong> racines<br />

et n’en forme plus <strong>de</strong> nouvelles. En outre, <strong>à</strong> partir <strong>de</strong> ce sta<strong>de</strong>, <strong>la</strong> hauteur du p<strong>la</strong>nt<br />

<strong>de</strong>meure constante jusqu’<strong>à</strong> <strong>la</strong> récolte. On peut également sélectionner les p<strong>la</strong>nts en<br />

fonction <strong>de</strong> leur âge, <strong>de</strong> leur hauteur et <strong>de</strong> leur position au sein <strong>de</strong> <strong>la</strong> touffe.<br />

Les dégâts sur les racines d’un rejet peuvent être mis en re<strong>la</strong>tion avec <strong>la</strong> hauteur et<br />

<strong>la</strong> circonférence du rejet, ainsi qu’avec <strong>la</strong> hauteur du pied-mère récemment récolté<br />

et avec le poids <strong>de</strong> son régime. On peut donc évaluer les dégâts subis par les rejets,<br />

ce qui présente un intérêt particulier dans les zones où les racines <strong>de</strong>s <strong>bananiers</strong><br />

sont infectées par d’importantes popu<strong>la</strong>tions <strong>de</strong> némato<strong>de</strong>s et où il ne reste pas<br />

suffisamment <strong>de</strong> racines sur les p<strong>la</strong>nts récoltés pour qu’on puisse en évaluer les<br />

dégâts. L’observation <strong>de</strong>s dégâts sur les rejets a pour autre avantage <strong>de</strong> permettre<br />

une estimation du nombre <strong>de</strong> racines qui ont été produites, mais que les attaques<br />

<strong>de</strong>s némato<strong>de</strong>s ont déj<strong>à</strong> entièrement détruites, en mettant en rapport le nombre <strong>de</strong><br />

bases <strong>de</strong> racines et le nombre <strong>de</strong> racines mortes et <strong>de</strong> racines fonctionnelles.<br />

L’ampleur <strong>de</strong>s dégâts sur les racines d’un p<strong>la</strong>nt permet <strong>de</strong> mesurer <strong>la</strong> santé du<br />

système racinaire ; moins les dégâts sont importants, plus le système racinaire est<br />

sain.<br />

En principe, les dégâts sur les racines consistent en :<br />

• racines mortes<br />

• et nécrose <strong>de</strong>s racines fonctionnelles.<br />

Les racines mortes sont entièrement pourries ou <strong>de</strong>sséchées ; les racines fonctionnelles<br />

conservent au moins une partie <strong>de</strong> leurs tissus en bon état. L’ampleur <strong>de</strong>s<br />

dégâts sur les racines peut être exprimée en pourcentage <strong>de</strong> racines mortes, pourcentage<br />

<strong>de</strong> nécrose racinaire et pourcentage <strong>de</strong> bases <strong>de</strong> racines portant <strong>de</strong>s lésions.<br />

Le protocole pour évaluer les dégâts causés par les nemato<strong>de</strong>s se trouve <strong>à</strong> l’annexe<br />

IX. Le tableau 3 indique <strong>à</strong> quel moment collecter les données. Pour enregistrer ces<br />

données, utiliser <strong>la</strong> fiche d’observation 5 incluse <strong>à</strong> l’annexe X.

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!