Planète Vaccination - Livret d'accompagnement de l'exposition

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26 VACCINS Une combinaison de plusieurs vaccins dans une même seringue limite le nombre d'injections. CHEZ LE NOURRISSON Le vaccin pentavalent Diphtérie - Tétanos - Polio - Coqueluche - Hib (DTPCoqHib) est utilisé avec trois injections à un mois d'intervalle (à 2, 3 et 4 mois), puis un premier rappel entre 16 et 18 mois. CHEZ L'ENFANT ET L’ADOLESCENT Le vaccin trivalent Diphtérie - Tétanos - Polio (DTP) est recommandé pour le deuxième rappel à 6 ans et le quatrième rappel entre 16 et 18 ans. Pour le troisième rappel entre 11 et 13 ans, le vaccin quadrivalent Diphtérie - Tétanos - Polio - Coqueluche est indiqué. CHEZ L'ADULTE Le vaccin trivalent Diphtérie - Tétanos - Polio (DTP) est utilisé avec un rappel tous les dix ans. Dans certains cas particuliers, notamment chez les adultes non vaccinés contre la coqueluche et susceptibles de devenir parents, c'est le vaccin quadrivalent Diphtérie - Tétanos - Polio - Coqueluche (DTPCoq) qui est indiqué. DIPHTÉRIE Le meilleur moyen de protéger les enfants contre la diphtérie est de les vacciner. Le vaccin est constitué par de l'anatoxine qui est une toxine modifiée afin qu’elle perde sa toxicité, tout en gardant son pouvoir immunogène*. En France, depuis 1938, cette vaccination a été rendue obligatoire avant l’âge de 18 mois. La vaccination est réalisée chez plus de 95 % des nourrissons, mais la protection des adultes est insuffisante et mérite une attention particulière. * Immunogène : capable de déclencher des réponses immunitaires spécifiques. TÉTANOS Le vaccin est le seul moyen d'être protégé contre le tétanos car il n'existe pas d'immunité naturelle. Le vaccin antitétanique est une toxine dont la dangerosité pour le système nerveux est supprimée, alors que son potentiel immunisant est préservé : on dit alors qu'il s’agit d’une "anatoxine". La dose inoculée permet de protéger la personne vaccinée pendant relativement longtemps. Pourtant, l’immunité doit être entretenue par des injections régulières de rappels vaccinaux. En effet, on ne peut pas compter sur l’entretien de l’immunité de manière naturelle. Le tétanos est une maladie grave, souvent mortelle, qui ne devrait plus exister si nous étions tous individuellement bien vaccinés. En effet le vaccin antitétanique est remarquablement efficace et bien toléré. L’immunité qu’il induit doit être entretenue par des
appels réguliers prévus dans le calendrier vaccinal : une personne bien vaccinée est bien protégée contre le tétanos. POLIOMYÉLITE Le vaccin est très efficace et a permis d’éliminer cette infection en France comme dans de nombreux autres pays du monde. Les vaccins contre la poliomyélite sont de deux catégories : ceux qui sont faits de virus poliomyélitiques " vivants " atténués, administrés par voie orale ; les vaccins inactivés ("tués") administrés par injection, associés le plus souvent aux vaccins diphtérie, tétanos, coqueluche, Haemophilus ou même hépatite B. Ces vaccins inactivés sont les seuls utilisés en France, aujourd'hui. La poliomyélite est une maladie que l’on peut totalement éradiquer par une application généralisée de la vaccination et une politique de surveillance concertée au niveau mondial. Elle a disparu dans l’immense majorité des pays grâce à l’hygiène et surtout à la vaccination. COQUELUCHE Vacciner les adultes contre la coqueluche, c'est protéger les petits nourrissons ne bénéficiant pas encore d'une immunité vaccinale. Les vaccins utilisant des antigènes purifiés dénommés "vaccins acellulaires", bien tolérés, ont rapidement supplanté ceux à "germes entiers" . Ils ont permis la mise en place de rappels supplémentaires, notamment chez l’adolescent (11-13 ans) en 2004. Le taux de couverture vaccinale actuel est élevé chez le nourrisson, mais très insuffisant parmi les adolescents et inconnu dans la population d’adultes jeunes. En matière de santé publique, l'objectif actuel est de diminuer la coqueluche à l’âge adulte de façon à prévenir celle des nourrissons de moins de 6 mois. INFECTIONS À Haemophilus influenzae de type b (Hib) Au début des années 1990, plus de cinquante pays industrialisés ont introduit la vaccination en routine chez les enfants de moins de 5 ans. Depuis, le déclin des infections invasives à Hib a été spectaculaire. La raison principale est un taux de couverture vaccinale dépassant le plus souvent 80 % chez les enfants de moins de 5 ans. Chez les enfants de moins de 5 ans, la vaccination a permis une quasi disparition des méningites dues à Haemophilus influenzae de type b. Aujourd'hui, on compte moins de dix cas annuels dans cette tranche d’âge. En revanche, la situation est stable chez les plus de 5 ans et les adultes. Les vaccins disponibles sont inactivés, injectables par voie intramusculaire, sans contre-indication, bien tolérés, efficaces chez tous les enfants et généralement combinés au DTPCoq. Le problème de cette maladie reste entier dans la majorité des pays en développement. Près de deux millions d’infections invasives à Hib par an y sont observées. Le vaccin est encore peu ou pas accessible du fait d’un coût trop élevé. 27
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