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investi d'un pouvoir politique (i). Ce pouvoir, il ne l'a pas
et il ne peut l'avoir. Je vous engage donc à faire observer à
M. le prince de Mir qu'il ne lui a été conféré et qu'on n'a pu
lui donner aucun pouvoir, qu'il est colon, cultivateur, rece
vant protection et aide de nous, qu'il ne doit faire par lui-
même aucun acte de gouvernement et de protection.
Je vous renvoie sous ce pli la traduction de la lettre de cet
étranger que vous m'avez communiquée; j'en ai fait prendre
copie.
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Le général Rapatel au Ministre de la Guerre
(Arch. Guerre)
Alger, le 15 juillet 1836.
Le bateau à vapeur Le Fulton est arrivé cet après-midi
venant de Bône et de Bougie. Je n'ai pas le temps de donner
à Votre Excellence que le résumé dé la correspondance qu'il
apporte.
Le commandant supérieur de Bône écrit que notre situa
tion politique est excellente, que chaque jour nofiç icfluence
s'accroît en diminuant celle d'Ahmed. Le 5 de ce mois, les
Ouled Menia, tribu kabyle placée au delà des montagnes des
(1) A côté des idées philanthropiques et grandes qui animaient
M. de Mir, existait ce germe d'aristocratie et de féodalité que même
après leurs malheurs on retrouve chez tous les Polonais de la classe
.
noble. Il voulait se créer une espèce de principauté, avoir des serfs
bien traités plutôt que des compagnons de travail. > (Pellissier de
Raynaud Annales africaines, II, p. 150).