PERIMETRE DE REVITALISATION URBAINE Ville d'Ath
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GESTION <strong>DE</strong>S EAUX PLUVIALES:<br />
Le site des anciennes Sucreries d’Ath se trouve à proximité de la Dendre Orientale qui ne présente pas de risque<br />
majeur au regard de la carte des aléas des inondations. Cependant, dans un souci de durabilité des aménagements,<br />
une intervention au niveau des bâtiments mais aussi sur l’ensemble du site permet une gestion de l’eau<br />
maîtrisée et intégrée dans le cycle naturel de l’eau.<br />
Cette gestion permet aussi de ne pas surcharger le réseau d’égouttage existant rue de la Sucrerie et quai de<br />
l’Entrepôt qui plus est n’est pas séparatif (cfr. Extrait du PASH).<br />
Ainsi, le calcul des volumes à retenir sur le site a été réalisé en considérant que l’on se positionnait dans une<br />
situation où le rejet vers le réseau hydraulique existant ne serait pas supérieur à celui d’un site à l’état naturel<br />
pour une pluie de 25 ans.<br />
Optimisation de la gestion des eaux pluviales sur le site:<br />
Le réseau d’évacuation des eaux de pluie est séparé de celui des eaux grises et le projet favorise la gestion des<br />
eaux de pluie sur le site, sa mise en valeur et son intégration dans le cycle de l’eau et le maintien de sa qualité.<br />
Le chemin emprunté par l’eau est ainsi rendu visible et audible et participe à la qualité paysagère de l’ensemble.<br />
Le réseau d’eaux pluviales est ainsi composé de plusieurs types d’ouvrages de temporisation :<br />
• citernes au niveau des bâtiments,<br />
• noues et tranchées avec filet d’eau,<br />
• bassins d’orage secs.<br />
Temporisation des eaux pluviales au niveau des bâtiments et limitation de la consommation d’eau potable:<br />
La temporisation se fait dans des citernes collectives pour les immeubles à appartements et dans des citernes<br />
individuelles pour les maisons individuelles accolées. Ces citernes comportent des volumes tampons avec débit<br />
de fuite maîtrisé mais aussi des volumes de stockage permettant de limiter la consommation d’eau potable<br />
pour les besoins qui demandent le moins de qualité : entretien et arrosage des abords et des espaces verts,<br />
alimentation des WC et des machines à laver.<br />
Les toitures plates non utilisées pour des équipements solaires sont aménagées en toitures vertes permettant<br />
la rétention d’une partie de la quantité d’eau pluviale tombant annuellement sur la parcelle.<br />
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Citerne collective Citerne individuelle<br />
Filet / rétention Noues<br />
Noues et filets d’eau liés à des tranchées de récoltes:<br />
Au Sud du site, une noue longe le cheminement Est-Ouest. Cette noue, large et plantée, est modelée de manière<br />
à ce que l’entretien soit aisé. Si le sol le permet, elle permettra l’infiltration.<br />
Le long du canal et sur la placette de quartier, deux fils d’eau récupèrent les eaux pluviales vers des fosses enterrées.<br />
Afin de garder un contrôle sur le bon fonctionnement de ces ouvrages et en particulier sur l’entretien du<br />
débit de fuite, le trop-plein se fait par le fil d’eau. Ainsi, l’eau reste visible si le débit de fuite est obstrué.<br />
Bassins d’orage secs:<br />
Trois types de bassins secs sont aménagés sur le site :<br />
• les bassins secs de bords de canal, linéaires et plantés. Ils sont le premier réceptacle des eaux pluviales avant<br />
rejet vers la fosse enterrée.<br />
• les clairières dans l’espace de sous-bois, bassins secs ou parkings. Ils ne sont en usage qu’en cas d’événement<br />
météorologique exceptionnel.<br />
• le verger à l’Ouest, prairie légèrement en contrebas, permet également une retenue en cas de pluie exceptionnelle.<br />
Ces bassins prennent forme par la création de faibles déclivités ou dépressions et sont généralement plantés<br />
renforçant ainsi les qualités du paysage du site.<br />
Minimisation du ruissellement sur la parcelle et depuis les équipements, prolongation du cycle de l’eau et mise<br />
en place de mesures compensatoires à l’imperméabilisation des surfaces:<br />
L’imperméabilisation des surfaces est limitée par :<br />
• La réduction de la surface d’occupation au sol des constructions ;<br />
• L’utilisation de revêtements de sol perméables pour les voiries secondaires et les parkings, pour les abords,<br />
les toitures, les piétonniers : gravier, dolomie, pavés non rejointoyés, gazon stabilisé; etc.<br />
Combiné à l’imperméabilisation limitée des surfaces, le flux des eaux de pluie du site est géré au moyen<br />
d’aménagements paysagers et de choix de plantations adaptées (permettant l’évapotranspiration et la dépollution).<br />
Ainsi, seront favorisés tant que possible l’infiltration et l’évapotranspiration. Le cas échéant, le débit de<br />
fuite vers l’égouttage existant le long du canal sera maîtrisé et limité.