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LIVRE 2005 - page rieuse - Free

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Giuseppe Fieschi,<br />

conspirateur<br />

corse, « servit<br />

quelque temps<br />

d'agent secret à la<br />

police. Poussé par les<br />

mouvements républicains, il fomenta<br />

un complot contre la monarchie de<br />

Juillet. Tandis que [le 28 juillet 1835]<br />

Louis Philippe et sa suite se rendaient<br />

à la Bastille pour la fête de la<br />

Révolution de 1830, il fit éclater une<br />

machine infernale [...] qui n'atteignit<br />

pas la famille royale, tout en faisant<br />

dix neuf morts […]. Fieschi et ses<br />

complices […] furent condamnées à<br />

mort ». [1]<br />

« Suite à cet attentat, Thiers, ministre de<br />

l'intérieur, fait voter le 9 septembre une<br />

série de lois répressives : il réorganise les<br />

cours d'assises pour le jugement des<br />

actes de rébellion, et interdit toute<br />

contestation des principes du<br />

régime. ». [2] Une des « lois de septembre<br />

» votées « après l'attentat de<br />

Fieschi […] interdisait tout article attaquant<br />

le roi ou le gouvernement ». [1]<br />

Ainsi, par exemple, astreint « à un cautionnement<br />

de [100 000] francs, Le<br />

Charivari dut soumettre ses dessins à<br />

l'examen de la censure. Le texte et les<br />

dessins y perdirent aussitôt leur intérêt<br />

piquant. » [3] « Cette censure entraîne la<br />

disparition de 30 journaux républicains.<br />

» [2] On respire mieux.<br />

[1] : (Paul Robert dir., « Le petit Robert 2 », 1988, pp. 641, 1651)<br />

[2] : (« L’attentat du 28 juillet 1835 », http://www.nœeducation.org/D124S1.php3)<br />

[3] : (Centre d'études du 19 e siècle français Joseph Sablé,<br />

« L'Histoire du Charivari », 2001, http://www.chass.utoronto.ca/french/sable/recherche/catalogues/charivari/histoire.htm)<br />

« Charles<br />

Dupuy qui cumulait<br />

les charges<br />

de président<br />

du Conseil et<br />

ministre de l’Intérieur depuis le 5 avril<br />

1893, s’inquiétait beaucoup du succès<br />

rencontré par la propagande<br />

anarchiste. [...] “La doctrine libertaire<br />

s’insinuait jusqu’à dans les salons<br />

aristocratiques et les milieux bourgeois”<br />

remarque Ernest Raynaud<br />

dont les Souvenirs de police [1]<br />

constituent un précieux témoignage.<br />

[...] En novembre [1893], la détresse de<br />

[l’anarchiste Auguste] Vaillant atteint son<br />

comble. [... Au] moment même où le<br />

malheureux rêvait d’explosions purificatrices,<br />

la Préfecture s’était mise à la<br />

recherche de désespérés dans son<br />

genre. Et pas du tout pour les empêcher<br />

d’accomplir leur geste. “[... Un] fonctionnaire<br />

est envoyé à Vaillant, qu’il trouve<br />

dans une profonde misère. Il se donne à<br />

lui comme anarchiste cambrioleur prêt à<br />

subvenir aux besoins de son parti. Il lui<br />

remet [...] de [quoi] venir louer une<br />

chambre dans Paris. [...] C’est dans cette<br />

chambre que Vaillant confectionna<br />

sa bombe. [On] lui en avait fourni les<br />

éléments.<br />

[... Le 9 décembre 1893, Vaillant lance<br />

sa bombe au Palais Bourbon. Il n’y a pas<br />

de blessés graves. Il] faut reconnaître<br />

que jamais bombe plus anodine n’est<br />

intervenue plus à propos.”<br />

Effectivement, tandis que les anarchistes,<br />

unanimes, applaudissaient et<br />

qu’une bonne partie de l’opinion trouvait<br />

après tout sympathique ce révolté<br />

31 L’Empire du bien en général

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