LIVRE 2005 - page rieuse - Free

« À l'initiative [... notamment] du baron
Benoît de Bonvoisin [1], le Bureau
[OPC] a utilisé comme couverture plusieurs
associations sectaires [2].
Elles étaient toutes financées par l'entremise
du Public Information Office (PIO) de
l'OTAN à Bruxelles. [...] Le PIO a été fermé
en 1978, mais ses activités subsistent sous
une autre appellation. Le PIO manipulait
[... notamment] le CEPIC [Voir « CEPIC,
c’est épique ! », p. 89] » [3].
« Ainsi, dans les années 70, l'Ordre souverain
et militaire du Temple de Jérusalem
(OSMTJ) fut utilisé par Charly Lascorz et le
député Claude Marcus en lien avec le SAC
de Jacques Foccart [Voir « OSMTJ »,
p. 157] ; de même pour l'Ordre rénové du
Temple (ORT) de Raymond Bernard et de
Julien Origas [...], puis de Luc Jouret.
Enfin, l'Ordre du Temple solaire (ORT)
[Voir « Carcan solaire », p. 162] de Luc
Jouret [médecin homéopathe pour la galerie,
il était paracommando belge, engagé
volontaire lors de l'opération Kolwezi, en
1978 ; il était membre du Gladio, rémunéré
par le PIO] et Joseph Di Mambro. » [3]
L’homéopathie, ça ne peut pas faire de
mal...
[1] : (Philippe Brewaeys et Jean-Frédérick De Liège, « de
Bonvoisin et Cie. De Liège à Bruxelles, les prédateurs de
l’Etat », EPO, 1992)
[2] : (Patrice Chairoff, « Faux chevaliers, vrais gogos. Enquête
sur les faux ordres de chevalerie », Jean-Cyrille Godefroy éd.,
1985. « Rapport de la Commission d'enquête parlementaire
visant à élaborer une politique en vue de lutter contre les pratiques
illégales des sectes et le danger qu'elles représentent
pour la société et pour les personnes, particulièrement les
mineurs d'âge », Chambre des Représentants de Belgique, n°
313/7, 28/4/1997, www.voltairenet.org/article8691.html)
[3] : (Thierry Meyssan, « Stay-behind : les réseaux d'ingérence
américains », Notes d'information du Réseau Voltaire,
20/8/2001,http://www.voltairenet.org/article8691.html)
« En 1949, les premiers accords
furent intégrés dans un système multilatéral
incluant la Belgique, les Pays-
Bas, le Luxembourg, la France et le
Royaume-Uni [...] géré par le Comité
clandestin de l'Union occidentale
(CCUO).
[... Ouvert ensuite] à de nouveaux États,
[... le] CCUO devint [...] le Comité clandestin
de planification (CPC, Clandestine
Planning Committee) puis, en 1958, le
Comité allié de coordination (ACC, Allied
Coordination Committee) » [1] lorsque
« les Etats-Unis [en] sont devenus
membres [… L’ACC] était un organisme
international travaillant avec l’OTAN,
mais où chaque Etat restait autonome.
Les années suivantes, l’Allemagne,
l’Italie, le Danemark et la Norvège rejoindront
l’ACC. » [2]
Cette « Allied Coordination Committee
(ACC), dont le quartier général était installé
à Bruxelles, visait à "organiser la
résistance par des méthodes de guerre
non [conventionnelles] en cas d'occupation
communiste", par le développement
de réseaux ‘dormants’ (stay-behind)." [3]
Et, donc, l’ACC est un comité de concertation
qui a pour mission de préparer en
temps de paix la coordination des activités
Stay-Behind » [2].
« Le fondement juridique de ce dispositif
est fourni par des protocoles secrets du
Traité de l'Atlantique-Nord. Il n'est pas
intégré pour autant à l'Organisation du
Traité (OTAN), de sorte que le retrait
français de l'OTAN (1966-95) n'a nullement
impliqué son retrait du dispositif.
47 L’Empire du bien en général